Moroccan Military Forum alias FAR-MAROC Royal Moroccan Armed Forces Royal Moroccan Navy Royal Moroccan Air Forces Forces Armées Royales Forces Royales Air Marine Royale Marocaine |
|
| Armée Française / French Armed Forces | |
|
+18rmaf ZATOICHI.. jf16 Patton01 felipe21 damix12 Fahed64 Northrop Socket-error mourad27 augusta mbarki_49 FAR SOLDIER PGM Fremo Fox-One rafi Adam 22 participants | |
Auteur | Message |
---|
jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Armée Française / French Armed Forces Jeu 31 Jan 2019 - 15:04 | |
| Rappel du premier message : - Citation :
- 31.01.2019
Une enveloppe de 46 millions pour des Structures Modulaires Balistiques V2 Interarmées
Ce jeudi, lors du point presse hebdomadaire du ministères des Armées, sera présenté le nouveau treillis F3, ainsi que d'autres équipements qui composent l'équipement du combattant 2020. rien de révolutionnaire mais le soldat français, longtemps mal équipé et mal fagoté, dispose désormais de matériels modernes et adaptés à ses missions.
Lignes de défense a déjà eu l'occasion de présenter certains de ses matériels, depuis le fusil HK aux chaussures de combat Haix et Meindel, en passant par le nouveau couteau CAC (combat assistance campagne) et la SMB (structure modulaire balistique).
Sur ce dernier équipement, je signale la parution d'un avis portant sur la "fabrication de structures modulaires balistiques V2 Interarmmées".
Le lot no1 est intitulé: SMB V2 IA et Composants. Sa valeur estimée hors TVA est de 41 660 000 euros.
Le lot no2 est intitulé: accessoires SMB V2 IA. Sa valeur estimée hors TVA est de 5 000 000 euros. Ce lot concerne toutes les poches radio, porte grenades, chargeurs, lampe etc...
Valeur totale de ce marché de 60 mois: 46,66 millions d'euros. Date limite de réception des offres: le 22 février. Le nombre de candidats admis à présenter une offre ne peut être inférieur à trois. Le nombre maximum de candidats est fixé à cinq pour chaque lot.
http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2019/01/31/une-enveloppe-de-46-millions-pour-des-structures-modulaires-19998.html | |
| | |
Auteur | Message |
---|
jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Mer 19 Aoû 2020 - 21:19 | |
| - Citation :
- L’aviation russe intercepte un Atlantique 2 de la Marine nationale en le confondant avec un avion italien
par Laurent Lagneau · 19 août 2020
En octobre 2015, Moscou affirma qu’un Rafale français avait intercepté d’une manière jugée dangereuse l’avion qui emmenait Sergueï Narychkine, le président de la Douma [chambre basse du Parlement russe] à Genève. Sauf qu’aucun appareil de l’armée de l’air ne pouvait être incriminé dans cette action… Pour la simple et bonne raison que l’interception en question avait été réalisée par un F/A-18 Hornet suisse.
Qu’un responsable politique, aussi important soit-il, ne sache pas faire la différence entre un Rafale français et F/A-18 Hornet suisse, peut se comprendre… Encore que, il faut y mettre du sien pour confondre les cocardes, celles d’un avion suisse [une croix blanche sur fond rouge] étant facilement reconnaissable…
Mais que dire de l’erreur grossière que vient de commettre le ministère russe de la Défense? En effet, ce dernier a indiqué qu’un Su-27 « Flanker » a décollé en alerte, le 16 août, pour identifier un avion qui, évoluant dans l’espace aérien international en mer Noire, s’approchait de la frontière russe.
Le Su-27 « s’est approché de l’avion à une distance de sécurité et l’a identifié comme étant un avion de patrouille Atlantic de la marine italienne », a affirmé le ministère de la Défense, dont le communiqué a été repris par plusieurs agences de presse et journaux russes.
Le problème est que la Marine Militare a retiré de son inventaire ses 18 avions de patrouille maritime Atlantic en… septembre 2017. Et cela après 45 ans de service [et 260.000 heures de vol].
Ces appareils ont depuis été partiellement remplacés par des P-72A [des ATR-72A dotés du système de mission ATOS, du radar Selex ES Seaspray 7300, d’une tourelle électro optique Star Safire HD et d’une suite de guerre électronique Elettronica ELT800V2]. Cependant, les performances de ces derniers ne sont pas du même niveau que celles des Atlantic, notamment au niveau de l’autonomie et des capacités de lutte anti-sous-marine.
Quoi qu’il en soit, le Su-27 Flanker n’a donc pas pu intercepter un avion qui n’est plus en service au sein des forces italiennes. D’ailleurs, plus aucun Atlantic n’est actuellement opérationnel, sauf, peut-être, au Pakistan. En revanche, la Marine nationale met en oeuvre son successeur, l’Atlantique 2… D’où la confusion.
En effet, un avion de ce type a récemment été envoyé par la Marine nationale en Roumanie, il a d’ailleurs pris part aux cérémonies organisées le 15 août pour le 160e anniversaire de la création de la marine roumaine. En outre, il n’est pas impossible que cet appareil en ait profité pour réaliser quelques missions dans la région de la mer Noire, comme cela s’est déjà vu par le passé.
Pour rappel, la Marine nationale doit disposer, à terme, de 18 Atlantique 2 portés au standard 6, soit des avions dotés d’un radar à antenne active [le Searchmaster de Thales], d’un interrogateur IFF TSA2542, d’un sous-système de traitement acoustique numérique de dernière génération [STAN] et du nouvelle version du logiciel de mission LOTI [Logiciel Opérationnel de Traitement de l’Information].
Conçu pour la patrouille maritime et la lutte anti-navire, l’Atlantique 2 est régulièrement engagé pour des missions de coordination d’autres avions [SCAR-C pour Strike coordination and reconnaissance – coordinator] et d’évaluation des frappes aériennes [Battle Damage Assessment]. Il est en mesure de détruire des cibles terrestres, avec des bombes à guidage laser GBU-12.
Photo : Marine nationale
http://www.opex360.com/2020/08/19/laviation-russe-intercepte-un-atlantique-2-de-la-marine-nationale-en-le-confondant-avec-un-avion-italien/ | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Jeu 20 Aoû 2020 - 20:04 | |
| - Citation :
- Premier ravitaillement en vol réussi d’un hélicoptère Caracal par un avion de transport A400M « Atlas »
par Laurent Lagneau · 20 août 2020
Disposer d’un avion de transport pouvant ravitailler en vol les hélicoptères : tel était l’un des objectifs du programme européen A400M Atlas, conduit par Airbus. Or, les premiers appareils livrés n’en sont nullement capables. D’où la commande passée par la France auprès de l’américain Lockheed-Martin pour se procurer quatre C-130J Hercules, dont deux KC-130J, c’est à dire des appareils disposant d’une telle capacité.
Le problème était que, pour ravitailler un hélicoptère en vol, l’A400M doit voler à une vitesse comprise entre 200 et 240 km/h, ce qui l’oblige à braquer fortement ses volets, ce qui a pour effet de perturber l’écoulement de l’air. Ce qui fait que l’appareil se présentant pour recevoir du carburant est pris dans des turbulences.
Pour remédier à ce problème, les ingénieurs d’Airbus ont étudié une piste consistant à utiliser un tuyau plus long d’une douzaine de mètres… Mais d’un diamètre réduit afin de pouvoir le loger dans la nacelle Cobham dont est doté l’A400M. Mais qui diamètre plus petit dit débit plus lent… Et donc une manoeuvre plus longue pour les équipages d’hélicoptères.
Quoi qu’il en soit, avec le concours de l’Office national d’études et de recherches aérospatiales [ONERA], les tests réalisés en soufflerie se révélèrent concluants. Et des pistes d’amélioration furent avancées.
Mais il aura fallu attendre près de trois ans pour passer aux premiers essais en vol. En septembre 2019, Airbus a indiqué qu’une première campagne de tests réalisés avec la Direction générale de l’armement [DGA] avait donné lieu à une « série de contacts de ravitaillement en vol avec un H225M [Caracal].
Ainsi, durant ces essais, 51 « contacts secs », c’est à dire sans transfert de carburant, ont ainsi été effectués à des altitudes comprises entre 1.000 et 10.000 pieds [305 et 3.500 mètres], à une vitesse inférieure à 200 km/h [105 noeuds]. Il ne restait plus qu’à en refaire de même, cette fois avec des « contacts humides » [avec transfert de pétrole, nldr].
Et c’est justement ce qui vient d’être fait, sous la supervision du Centre d’expertise et d’essais DGA Essais en vol, avec un Caracal de l’escadron d’hélicoptères EH 1/67 ‘Pyrénées’, basé à Cazaux.
En effet, via un communiqué publié le 19 août, la DGA a annoncé avoir « réalisé le premier vol d’essai de ravitaillement avec transfert de carburant entre un avion de transport A400M Atlas et un hélicoptère Caracal », avec le concours d’Airbus Helicopters. Cette première a eu lieu le 22 juillet.
« La campagne d’essais, menée du 20 au 31 juillet 2020 avec un A400M d’Airbus et un Caracal […] mis à disposition par l’armée de l’Air, avait pour objectif de transférer du carburant entre les deux appareils afin d’évaluer le domaine de vol et les performances de ravitaillement », explique la DGA.
Déjà capable de ravitailler en vols des avions de combat ou de transport, l’A400M va donc bientôt pouvoir ajouter une nouvelle corde à son arc. En outre, en mai, sa capacité à larguer des parachutistes en simultané par les deux portes latérales a été certifiée. Et cela était une autre exigence inscrite dans son cahier des charges.
« Côté Caracal, cette campagne va permettre d’ouvrir la capacité opérationnelle au ravitaillement par A400M en plus de celle par KC130J de l’armée de l’Air », précise par ailleurs la DGA.
La capacité de ravitailler des hélicoptères en vol est très attendue par les forces spéciales. Jusqu’à présent, les équipages de l’escadron Pyrénées étant qualifiés pour ce type de manoeuvre, l’armée de l’Air dépendait d’avions américains ou italiens pour être en mesure de la mettre en oeuvre.
« Le ravitaillement en vol, conjugué au transport de fret, offre […] à la composante aéromobile une allonge beaucoup plus importante. Le domaine d’intervention des hélicoptères est alors démultiplié et ne rencontre plus d’autres limites que les capacités physiologiques de l’équipage et les contraintes météorologiques », explique-t-elle.
http://www.opex360.com/2020/08/20/premier-ravitaillement-en-vol-reussi-dun-helicoptere-caracal-par-un-avion-de-transport-a400m-atlas/ | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Jeu 20 Aoû 2020 - 20:54 | |
| - Citation :
- EFG : Dernière mission à Libreville pour le Transall C-160
Mise à jour :20/08/2020
Le samedi 8 août 2020, avec un largage de parachutistes des éléments français au Gabon (EFG), le Transall C-160 a réalisé sa dernière mission conventionnelle à Libreville.
Durant les cinquante dernières années, les C-160 auront œuvré sur tous les théâtres d’opération français en Afrique. La première mise en place au Gabon remonte à novembre 1977 lors de l’exercice franco-gabonais « Estuaire 77 ». De 1990 à 2012, entre un et deux Transall sont stationnés sur la base aérienne Pidoux de Libreville. En janvier 2013, le dernier appareil s’envole pour prendre part à l’opération Serval au Mali.
Avant de quitter le continent, le Transall a reçu une dernière mission : la tournée des différentes bases aériennes françaises de l’Afrique centrale et de l’Ouest. C’est à Njamena, capitale du Tchad, qu’il a commencé son parcours avant de se rendre à Bangui, capitale de la Centrafrique puis au Gabon. Deux sauts en ouverture automatique et un en ouverture retardée ont eu lieu sur la Pointe Denis, en face de Libreville.
Après avoir refait le plein, il a quitté le Gabon sous les lances à eau des pompiers des EFG, le traditionnel water salute de fin de parcours. Dans l’objectif d’effectuer des missions de largage similaires, le C-160 s’est ensuite envolé pour Abidjan, capitale de la Côte d’Ivoire avant de rejoindre Dakar, capitale du Sénégal, sa dernière escale africaine.
Pôle opérationnel de coopération, les EFG complètent la formation des militaires des pays partenaires de la communauté économique des États d’Afrique centrale (CEEAC) durant leur mise en condition avant engagement dans des opérations intérieures ou extérieures. Près de 8 400 stagiaires sont répartis chaque année au sein de plus de 200 stages hautement spécialisés. Les EFG sont également un point d’appui opérationnel et logistique (Base de Soutien Interarmées de Théâtre – BSIAT) en Afrique centrale pour la conduite éventuelle d’une opération par l’armée française ou pour le transit des forces.
Sources : État-major des armées Droits : EMA
https://www.defense.gouv.fr/operations/actualites2/efg-derniere-mission-a-libreville-pour-le-transall-c-160 | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Jeu 27 Aoû 2020 - 16:50 | |
| - Citation :
- CEAM 00.330
Le CEAE et l’ECE 1/30 « Côte d’Argent » travaillent sur une nouvelle bombe, la GBU 50
Depuis quelques semaines, le Centre d’expertise de l’armement embarqué (CEAE), son antenne montoise (Ant. CEAE) et l’Escadron de chasse et d’expérimentation (ECE) 1/30 « Côte d’Argent » du Centre d’expertise aérienne militaire (CEAM) mènent des expérimentations sur la nouvelle bombe GBU 50 montée sous Mirage 2000D.
Ce nouvel armement est décliné en deux versions en fonction du corps de bombe employé : - Une GBU 50 V1 assemblée sur la base d’une Mk 84, bombe de 1 000 kg d’emploi général ; - Une GBU 50 V2 assemblée sur la base d’une BLU 109, bombe de 1 000 kg dotée de capacité de pénétration.
Ces expérimentations sont la suite des essais menés par la Direction général de l’armement – Essais en vol (DGA-EV). Les travaux conduits par les équipes du CEAM sont composés de travaux de vérification techniques et opérationnels au sol, puis d’une trentaine de vols avec emport et/ou tir de la munition.
Lorsque cette bombe sera mise en service opérationnel, le Mirage 2000D disposera alors de nouvelles capacités avec une bombe d’une tonne à guidage GPS et/ou LASER. Cette capacité est particulièrement intéressante pour les missions d’« Entry Force » (capacité d’entrer en premier). Elles préfigurent la montée en puissance du Mirage 2000D à l’aube de sa rénovation à mi-vie, autre dossier en cours de développement au CEAM.
« Cette munition est très attendue par les forces car elle apportera une puissance de feu, une précision et une capacité de pénétration qui permettront d’atteindre l’ennemi en s’affranchissant des contraintes inhérentes au guidage laser des munitions plus anciennes » précise le commandant Alexandre, chef de l’équipe de marque Mirage 2000, « ce n’est pas une révolution, juste une évolution majeure et très bénéfique pour l’efficacité de l’arme aérienne. »
Créé en 1933 à Reims, implanté depuis 1945 sur la base aérienne 118 de Mont-de-Marsan et officiellement reconnu comme Air Warfare Center (AWC – centre de « Guerre Aérienne ») en 2015, le CEAM est le bras armé de l’état-major pour définir les capacités de l’armée de l’air, contribuer à leur mise au point, préparer leur intégration et soutenir leur utilisation opérationnelle. L’action du CEAM se concentre sur trois piliers, la doctrine, les équipements et l’expertise tactique du combattant, afin d’adapter en continu les forces de l’armée de l’air aux enjeux du combat moderne et de demain
| |
| | | jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Jeu 27 Aoû 2020 - 17:32 | |
| - Citation :
- La France et l’Irak ont l’intention de renforcer leur coopération militaire
par Laurent Lagneau · 27 août 2020
Numéro deux de l’opération Inherent Resolve [OIR], c’est à dire de la coalition anti-jihadiste dirigée par les États-Unis, le général Kenneth Ekman a assuré, le 23 juillet dernier, que le groupe État islamique [EI ou Daesh] n’est plus que « l’ombre de ce qu’il était ». Selon lui, « l’un des signes de succès est que l’EI n’est pas capable de contrôler du territoire ».
Or, a continué le général Ekman, « quand on arrive au point où on n’a plus qu’une petite insurrection qui se cache dans des zones rurales, dans des caves et des montagnes, on a globalement réussi. » Écartant le risque d’une résurgence de l’organisation jihadiste, même si cette dernière ne pourra jamais être « complètement éradiquée », il a laissé entendre que la coalition pourrait réduire ses troupes au Levant.
Cependant, le groupe d’experts des Nations unies mis en place pour assurer le suivi des sanctions prises contre Daesh et al-Qaïda a un avis plus nuancé. « On estime à plus de 10.000 le nombre global de combattants de l’EI en Irak et en Syrie, qui se déplacent régulièrement entre les deux pays, en particulier dans les provinces d’Anbar et de Ninive limitrophes » du territoire syrien, écrit-il dans son dernier rapport semestriel.
S’il a constaté une baisse des attaques revendiquées par Daesh au cours des premiers mois de l’année, le groupe a toutefois noté une recrudescence des attentats depuis quelques semaines. D’après lui, l’EI mène une « guerre d’usure » en Irak où il a établi des « sanctuaires dans la chaîne de montagnes Hamrin ». Le tout en multipliant les assassinats politiques, les représailles contre les civils et les attaques contre les exploitations agricoles, dans le but d’aggraver la situation économique. En Syrie, il en fait de même, en se prenant aux Forces démocratiques syriennes et aux forces pro-Damas ainsi qu’aux centrales électriques et aux infrastructures de transports et de communications.
Aussi, pour la France, il n’est pas question de baisser la garde, d’autant plus que, ces derniers mois, le nombre de frappes aériennes effectuées par les Rafale de la force Chammal a augmenté. Et c’est l’une des raisons pour lesquelles la ministre française des Armées, Florence Parly, s’est rendue à Bagdad, ce 27 août.
« Alors que la région, comme le reste du monde, est en proie à la pandémie, la lutte contre le terrorisme conserve son caractère d’urgence. Daesh, bien que défait militairement, a tout sauf disparu. Il tire parti de la situation et se réorganise dans la clandestinité », a en effet expliqué le ministère des Armées, dans le communiqué annonçant le déplacement de Mme Parly en Irak.
La ministre devait aussi exprimer le « soutien » de la France à la « souveraineté irakienne », mise à mal par les ingérences iraniennes et… une intervention militaire lancée en juin par la Turquie dans le nord de l’Irak, contre les refuges du Parti des travailleurs du Kurdistan turc [PKK, organisation classée comme terroriste par l’Union européenne et les États-Unis, ndlr]. Lors de cette opération, deux officiers irakiens ont récemment perdu la vie lors d’une frappe réalisée par un drone turc.
« La France déplore ce développement grave, sur lequel toute la lumière devra être faite » avait affirmé, à l’époque, le Quai d’Orsay. Et d’ajouter : « La France est profondément attachée au plein respect de la souveraineté irakienne » et « condamne toute violation de cette souveraineté. »
Quoi qu’il en soit, la visite de Mme Parly à Bagdad, où elle a rencontré Barham Saleh, le président irakien, Moustapha Al Kadhimi, son Premier ministre et le général Jumaa Enad Al-Joubouri, son ministre de la Défense, aura donc permis de réaffirmé la préoccupation des deux pays face à la « menace d’une résurgence de Daesh ».
En outre, il a aussi été question d’approfondir la coopération militaire entre Paris et Bagdad. Ainsi, selon le ministère des Armées, Mme Parly a fait part à ses interlocuteurs que la France « se tient prête à poursuivre les formations engagées auprès des forces irakiennes qui combattent en première ligne et participer à la montée en puissance des forces de sécurité irakiennes. »
Mais il s’agirait d’aller au-delà de la formation et de l’entraînement des forces irakiennes. En effet, « les deux pays ont exprimé le souhait d’approfondir leur coopération en matière de défense et d’armement, y compris dans les domaines pouvant permettre à l’Irak de renforcer ses moyens de surveillance, au sol comme dans son espace aérien », avance le ministère des Armées.
Est-ce à dire que Bagdad va se tourner vers Paris pour équiper et moderniser ses forces armées? En tout cas, l’Irak a du mal à maintenir en état de vol les F-16 acquis auprès des États-Unis au début des années 2010, en raison d’un défaut de maintenance lié à la détoriation des relations sécuritaires avec Washington. Pour le moment, cette situation n’est pas trop gênante pour la lutte contre Daesh, la coalition étant encore présente dans la région. Mais elle le deviendra quand cette dernière réduira la voilure, comme le général Ekman l’a laissé entendre en juillet, laissant les l’aviation militaire irakienne seule en première ligne.
http://www.opex360.com/2020/08/27/la-france-et-lirak-ont-lintention-de-renforcer-leur-cooperation-militaire/ | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Jeu 27 Aoû 2020 - 17:42 | |
| - Citation :
- LYNX 7 : S’adapter au terrain !
Mise à jour :25/08/2020
Jeudi 20 août, dans le cadre de la mise en condition opérationnelle des Sous Groupements Tactiques Interarmes (SGTIA) du Battle Group de l’enhanced Forward Presence (eFP) en Lituanie, le peloton de chars Leclerc s’est entraîné à la mission « reconnaître ». Sur un terrain sablonneux et fortement boisé, il a évolué sur un itinéraire en patrouilles mixtes.
A quelques kilomètres du camp militaire de Rukla, la zone de manœuvre dédiée de Gaižiūnai a la particularité de ne pas présenter de dénivelé, c’est là l’une des spécificités des espaces naturels lituaniens. « C’est un peu plus compliqué ici pour prendre des postes, des défilements d’observation ou de tourelle. En France, avec les dénivelés dont nous disposons, nous pouvons nous positionner dans les mouvements de terrain afin de sécuriser le char et observer sans être exposé. Nous pouvons plus facilement avancer sur nos itinéraires en faisant des bons en avant alors que sur ce terrain plat, nous sommes plus visibles et donc vulnérables », explique le maréchal des logis Florent, chef de char Leclerc.
En véhicules blindés légers (VBL), ce type de terrain est plus approprié pour se positionner dans la végétation. En avance de phase de leur mission, les pilotes doivent « étudier en amont le terrain et les possibilités d’itinéraires de contournement des zones trop marécageuses » confie le maréchal des logis Hugo. Lorsque « nous débarquons de notre véhicule pour reconnaître, notre profondeur d’observation est plus restreinte. Nous sommes obligés de progresser par petits bonds » précise-t-il.
Pour le maréchal des Logis Florent, « les mouvements de tourelle sont limitées en forêt, la protection et le renseignement par nos deux escouades sont primordiales pour la réussite de notre mission. Nous devons aussi nous adapter pour leur assurer un appui permanent. Mais les grandes capacités de franchissement des chars permettent de passer pratiquement partout ». L’adaptation aux spécificités du terrain fait partie des enseignements tactiques que les tankistes de la mission Lynx auront acquis sur les pistes sablonneuses et humides de Lituanie.
Décidée par les chefs d’État et de gouvernement au sommet de Varsovie en 2016, la Posture de présence avancée renforcée de l’OTAN (enhanced Forward Presence ou eFP) permet aux Alliés de déployer, en nombre limité, des forces militaires dans les pays baltes et en Pologne. Cet engagement non permanent vise à renforcer encore la posture de défense de l’Alliance par un dispositif dissuasif, à caractère purement défensif, selon une planification validée collectivement. Dans ce cadre, la France engage en Lituanie en 2020 un dispositif articulé autour de 300 militaires français et d’un S-GTIA composé de 5 chars Leclerc, de 14 VBCI et de 5 VAB. Cette mission Lynx est intégrée au sein d’un bataillon commandé par l’Allemagne.
Sources : État-major des armées Droits : EMA
https://www.defense.gouv.fr/operations/actualites2/lynx-7-s-adapter-au-terrain | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Jeu 27 Aoû 2020 - 18:02 | |
| - Citation :
- Le BSAOM Bougainville participe à l’exercice RIMPAC 2020
Mise à jour :27/08/2020
Le 06 août 2020, le Bâtiment de soutien et d’assistance outre-mer (BSAOM) Bougainville a quitté la Base navale de Papeete pour une mission de trois mois dans la zone de responsabilité permanente Asie-Pacifique. Après une dizaine de jours de mer, le bâtiment a rejoint Hawaï afin de participer à l’exercice interallié RIMPAC 2020.
Le but de cet exercice, rassemblant vingt-trois bâtiments de dix pays différents dans les environs d’Hawaï, est de développer la coopération navale entre les nations riveraines de l’océan Pacifique. Le Bougainville, représentant français, mène la plupart de ces exercices avec les unités australiennes, japonaises et américaines de son task group.
Les marins de l’équipage A du Bougainville ont enchaîné les différentes phases de l’exercice : présentations au ravitaillement, évolutions en formation, tir. Les multiples exercices quotidiens exigent de la part de l’ensemble de l’équipage planification et réactivité, tant pour préparer que pour conduire les interactions avec la force. Lors du traditionnel PHOTEX (prise de formation pour photo aérienne), le Bougainville a pu mettre à l’honneur le pavillon national au sein d’une force constituée entre autres d’un sous-marin, de deux porte-hélicoptères américains, d’un porte-hélicoptères japonais et d’une multitude de frégates et destroyers venus de tout le Pacifique.
Dans ce contexte de Covid-19, l’édition 2020 de RIMPAC a été reportée et adaptée afin d’éviter tout contact entre les unités. Ainsi, seuls les exercices en mer ont été maintenus. La France, a contribué à cet exercice via les Forces armées en Polynésie française et la mobilisation du Bougainville. Le slogan de RIMPAC fait à ce titre allusion à l’importance de savoir s’adapter : « Capable, adaptive, partners ».
Le Bougainville va donc poursuivre les entraînements avec ses différents partenaires jusqu’au 30 août, date de fin de l’exercice. Après un ravitaillement prévu à Pearl Harbor, il poursuivra sa mission aux côtés des Forces armées de Nouvelle-Calédonie (FANC).
En participant à cet exercice le BSAOM Bougainville démontre l’étendue de ses capacités. Habitué à effectuer des opérations de surveillance maritime et d’assistance aux populations dans la zone économique exclusives de ZEE Polynésie française, il représente aujourd’hui la France dans un exercice d’envergure internationale.
Les 950 militaires des forces armées en Polynésie française (FAPf) constituent un dispositif interarmées prépositionné à dominante Marine, qui, avec les Forces armées en Nouvelle Calédonie (FANC), a pour principale mission d’assurer la souveraineté de la France sur le « théâtre Asie Pacifique ». Il permet à la France d’assumer sa place de nation riveraine du Pacifique, d’intervenir en cas de catastrophe naturelle mais également de lutter contre les menaces grandissantes comme les trafics illégaux et d’animer la coopération militaire régionale avec l’ensemble des pays riverains de la zone pacifique.
Sources : État-major des armées Droits : EMA
https://www.defense.gouv.fr/operations/actualites2/le-bsaom-bougainville-participe-a-l-exercice-rimpac-2020 | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Ven 28 Aoû 2020 - 19:01 | |
| - Citation :
-
Thales débute la production du radar Ground Fire Thales
28/08/2020 10:55 | BOQUET Justine
Thales débute la production du radar Ground Fire
Destiné à l'armée de l'air, Thales a annoncé l'entrée en production de son radar Ground Fire.
Radar de défense aérienne.
Fin juillet, l'industriel français Thales a annoncé l'entrée en production de son radar Ground Fire destiné à l'armée de l'air. Produit sur le site de Limours, dans l'Essonne, ce système vise à munir les forces françaises d'un système de défense aérienne capable de détecter les missiles aériens et balistiques. Ce radar sera « intégré au système sol-air de moyenne portée terrestre de nouvelle génération (SAMP/T NG) », détaille Thales. Il viendra ainsi renforcer les moyens de l'armée de l'air grâce à l'intégration d'un grand nombre de capteurs « capables de contrer un large spectre de menaces », ajoute l'industriel.
Opérations extérieures.
Conçu afin d'être facilement transportable, notamment par voie aérienne, le Ground Fire peut être déployé sur site en un quart d'heure. « Il offre une performance et une mobilité à ce jour inégalées avec une couverture sur 360° en azimut, jusqu'à 90° en élévation, dans un rayon de 400 km », annonce Thales. Basé sur le système Sea Fire qui viendra équiper les FDI (frégate de défense et d'intervention) de la Marine nationale, le Ground Fire peut suivre plusieurs cibles simultanément. Il est par ailleurs « doté d'une capacité de guidage des missiles de défense anti-aérienne, permettant d'intercepter des cibles manoeuvrantes ou balistiques », complète l'industriel français. Grâce à ses capteurs et contre-mesures, le Ground Fire pourra ainsi être employé aussi bien pour des missions de défense aérienne que de surveillance.
Capteurs intelligents.
Ce radar de nouvelle génération s'appuie ainsi sur un large éventail de nouvelles technologies afin de pouvoir faire face à des menaces diverses. Thales a notamment misé sur l'intelligence artificielle afin d'accroître la capacité des capteurs et du système et à renforcer également la cybersécurité du radar en prenant en compte cette nouvelle menace numérique, qui elle ne se trouve pas physiquement sur le champ de bataille. Ces avancées devraient dès lors permettre au Ground Fire « de répondre parfaitement à l'évolution des besoins et des menaces auxquels les armées doivent faire face », met en avant Thales.
https://www.air-cosmos.com/article/thales-dbute-la-production-du-radar-ground-fire-23506 | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Dim 30 Aoû 2020 - 17:53 | |
| - Citation :
- Un officier français mis en examen pour avoir transmis des documents sensibles au renseignement russe
par Laurent Lagneau · 30 août 2020
Un officier français, occupant des fonctions au sein de l’Otan en Italie [donc soit au Commandement de la Force interarmées interalliée basé à Naples, soit au Collège de défense de l’Otan à Rome] a été arrêté et mis en examen pour « livraison d’informations à une puissance étrangère », « collecte d’informations portant atteinte aux intérêts fondamentaux de la Nation en vue de les livrer à une puissance étrangère », « intelligence avec une puissance étrangère portant atteinte aux intérêts fondamentaux de la Nation » et « compromission du secret de la défense nationale par une personne dépositaire de ce secret ». Il a été placé en détention provisoire. L’information a été révélée ce 30 août par Europe 1.
Ainsi, cet officier, qui serait un lieutenant-colonel, a été interpellé par la Direction générale de la sécurité intérieure [DGSI] alors qu’il s’apprêtait à retourner en Italie à l’issue d’une permission. Selon Europe1, il lui est donc reproché d’avoir livré des « documents ultra-sensibles » au renseignement russe. Il a depuis été placé en détention provisoire à la prison de la Santé. On ignore quel rôle a pu jouer la Direction du Renseignement et de la Sécurité de la Défense [DRSD] dans cette affaire.
Lors de l’émission « Le Grand Rendez-vous » d’Europe1, réalisée en partenariat avec CNEWS et le quotidien « Les Échos », la ministre des Armées, Florence Parly, a confirmé cette information et précisé qu’une procédure judiciaire avait été lancée à l’initiative de ses services.
« Je peux confirmer qu’un officier supérieur est sous le coup d’une procédure judiciaire pour transmission ou atteinte à la sécurité. S’il est sous cette procédure, c’est parce que le ministère des armées a pris l’initiative de saisir le procureur de la République en enclenchant un article 40 », a expliqué Mme Parly.
« Nous avons pris toutes les mesures de sauvegarde qui étaient nécessaires et maintenant il faut que la justice puisse faire son travail dans le respect du secret de l’instruction », a continué la ministre, sans donner plus de précisions. Et de souligner que c’est désormais « à la justice de dire de quoi il est coupable et s’il est coupable. » Si tel est le cas, il risque une condamnation de 15 ans de prison devant une cour d’assises.
Plus tard, Europe1 a livré d’autres détails sur cet officier. Ainsi, âgé d’une cinquantaine d’années et père de cinq enfants, il aurait de « lointaines racines familiales » en Russie et parlerait couramment le russe. En Italie, il aurait été vu avec un agent du GRU, le renseignement militaire russe. « Dès que ces soupçons sont apparus, la France n’a pas voulu prendre le risque de continuer à le laisser agir », explique la radio.
http://www.opex360.com/2020/08/30/un-officier-francais-mis-en-examen-pour-avoir-transmis-des-documents-sensibles-au-renseignement-russe/ | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Mar 1 Sep 2020 - 18:37 | |
| - Citation :
- Un éclairage serait à l'origine de l'incendie du sous-marin nucléaire Perle
Toulon, 1 sept 2020 (AFP) - Un éclairage, qui aurait entraîné la combustion d'une feuille de plastique, serait à l'origine de l'incendie qui a ravagé le sous-marin nucléaire Perle en juin alors qu'il était en rénovation à Toulon, a déclaré mardi le nouveau chef d'état-major de la marine Pierre Vandier.
"On pense que l'incendie est né d'un éclairage qui a commencé à consumer une feuille de plastique en vinyle qui était dans un coffret en bois" installé dans le cadre des travaux de rénovation, a expliqué l'amiral Vandier à des journalistes à l'issue de sa passation de pouvoir sur le porte-avions Charles de Gaulle, à quai dans le port de Toulon.
"Comme c'était une boîte (...) la constatation du départ de feu a été tardive et ensuite le feu a été extrêmement puissant" à un endroit où "beaucoup d'air" circulait, a déploré M. Vandier, s'appuyant sur les résultats d'une expertise technique.
Le feu avait pris à 10H35 le 12 juin à l'avant de ce bâtiment, un des six sous-marins d'attaque nucléaire français, et n'avait pas été éteint avant 00H50.
Le coffret en bois avait été installé pour "éviter de contaminer le bateau" avec "des restes d'amiante" que pouvait contenir la coque, pendant des opérations de sablage (nettoyage, ndlr) et de peinture.
Les résultats complets de l'enquête technique, ouverte à l'issue de l'incendie en parallèle d'une enquête judiciaire, seront présentés à l'automne à la ministre des Armées Florence Parly, qui était présente mardi à Toulon pour la prise de fonctions de l'amiral Vandier.
"Courant octobre, on décidera si on peut reconstruire ce navire et dans quelles conditions, ou si le coût et les aspects techniques font qu'il faudra trouver d'autres solutions", a précisé le patron de la marine.
Le bâtiment "faisait l'objet d'une maintenance majeure depuis plusieurs mois" et "aucun combustible nucléaire, aucune arme, ni missile, ni torpille, ni munition n'était à bord", avaient précisé les autorités au moment de l'incendie. "Le bâtiment était quasi vide, complètement mis à nu".
Perle est le dernier des six SNA français de type Rubis à être entré en service (1993). Capable de plonger à plus de 300 mètres, la mission de ses 70 hommes d'équipage est de traquer les bâtiments ennemis, d'escorter le porte-avions, d'effectuer des missions de renseignement à proximité des côtes ennemies ou encore de déployer des forces spéciales.
https://www.marine-oceans.com/actualites/20800-un-eclairage-serait-a-l-origine-de-l-incendie-du-sous-marin-nucleaire-perle | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Mar 1 Sep 2020 - 18:54 | |
| - Citation :
- LYNX 7 : Les fantassins débarquent !
Mise à jour :01/09/2020
Le 26 août, une section d’infanterie du Sous Groupement Tactique Interarmes (SGTIA) Lynx 7 a investi le terrain sablonneux et boisé de Gažiūnai, à quelques kilomètres du camp militaire de Rukla. Les fantassins français intégrés au Battle Group de la mission de l’OTAN enhanced Forward Presence (eFP) en Lituanie, poursuivent leur préparation opérationnelle en vue des prochains exercices communs.
La première section d’infanterie du SGTIA s’est entraînée afin de consolider ses capacités au combat. Débarquant d’un véhicule blindé du combat d’infanterie (VBCI), les fantassins ont progressé dans le cadre de la mission « s’emparer » d’un objectif.
Les ordres sont donnés par le chef de groupe, la mission est d’atteindre un objectif désigné en se déplaçant en appui mutuel. Plusieurs phases de tirs se déroulent sur le terrain, passant de lisières à de grands découverts. A quelques pas de la phase finale, une demande d’assaut est ordonnée par le chef de section sur le dernier objectif. Le chef de groupe fait alors monter ses fantassins en ligne face au découvert et contrôle leur progression.
Ce parcours en groupe « permet de faire travailler les jeunes soldats et l’ensemble de nos groupes débarqués » précise le caporal-chef Alexandre. « C’est une bonne préparation avant notre départ la semaine prochaine à Pabradé » conclut-il. Lors de cette formation deux trinômes, un tireur de précision et un chef de groupe ont pu parfaire leurs fondamentaux notamment grâce à un enchaînement de tirs combinés sur un parcours prédéfini.
Durant les prochains exercices sur le camp de manœuvre à Pabradé, les VBCI et les fantassins s’exerceront sur des parcours de tirs conjointement avec les tankistes du peloton de chars Leclerc. Les soldats du SGTIA bénéficieront ainsi de cet entraînement interarmes qui leur permettra de confirmer leur maintien en condition opérationnelle aux côtés des nations alliées de l’eFP Battle Group.
Décidée par les chefs d’État et de gouvernement au sommet de Varsovie en 2016, la Posture de présence avancée renforcée de l’OTAN (enhanced Forward Presence ou eFP) permet aux Alliés de déployer, en nombre limité, des forces militaires dans les pays baltes et en Pologne. Cet engagement non permanent vise à renforcer encore la posture de défense de l’Alliance par un dispositif dissuasif, à caractère purement défensif, selon une planification validée collectivement. Dans ce cadre, la France engage en Lituanie en 2020 un dispositif articulé autour de 300 militaires français et d’un S-GTIA composé de 5 chars Leclerc, de 14 VBCI et de 5 VAB. Cette mission Lynx est intégrée au sein d’un bataillon commandé par l’Allemagne.
Sources : État-major des armées Droits : EMA
https://www.defense.gouv.fr/operations/actualites2/lynx-7-les-fantassins-debarquent | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Mer 2 Sep 2020 - 19:17 | |
| - Citation :
- Traditions : Les unités de fusiliers-marins porteront chacune le nom d’un « grand ancien »
par Laurent Lagneau · 2 septembre 2020
« Le passé a beau ne pas commander le présent tout entier, sans lui, le présent demeure inintelligible », disait l’historien Marc Bloch. D’où l’importance des traditions au sein des armées. Traditions qui contribuent à leur rayonnement tout en étant une source d’inspiration pour les militaires d’aujourd’hui.
D’où la décision annoncée par la Marine nationale le 1er septembre. Jusqu’à présent, et à l’exception des commandos marine, les unités de la force maritime des fusiliers marins et commandos [FORFUSCO] ne portaient pas le nom d’un illustre ancien. Et cela va donc changer.
« Chaque unité de fusiliers marins portera désormais le nom d’un grand ancien, Compagnon de la Libération, ayant servi glorieusement au sein du 1er bataillon de fusiliers marins ou du 1er Régiment de fusiliers marins [1er RFM] pendant la Seconde Guerre mondiale », a en effet annoncé la Marine nationale, via un communiqué.
« Ce changement de nom s’inscrit dans une démarche mémorielle de la force maritime des fusiliers marins et commandos et de renforcement de ses traditions historiques. Elle fortifiera l’identité propre de chaque unité de fusiliers marins et la fierté d’en être membre », a-t-elle ajouté.
Sur les neuf unités concernées, une seule ne portera pas le nom d’un Compagnon de la Libération ayant servi au sein des Forces navales française libres [FNFL]. En effet, la Compagnie de fusiliers marins de Lann Bihoué s’appellera désormais « Compagnie de fusiliers marins Brière », du nom de Georges Brière, matelot canonnier du 1er RFM, tué à l’ennemi le 25 novembre 1944 à l’âge de 21 ans, lors de l’offensive d’Alsace. Il repose désormais au Mémorial de la France combattante.
Dans le détail, les Bataillons de fusiliers marins « Atlantique » et « Méditerranée » porteront respectivement les noms de Hubert Amyot d’Inville et de Robert Détroyat. La Compagnie de fusiliers marins de l’Île-Longue deviendra le bataillon de fusiliers marins « de Morsier » [du nom du capitaine de frégate Pierre de Morsier].
Les noms de Pierre Le Goffic, Georges Le Sant, Constant Colmay, André Morel, Lucien Bernier ont respectivement été attribués aux compagnies de fusiliers marins de Cherbourg, de Rosnay, de France Sud, de Sainte Assise et de Lanvéoc.
Pour rappel, le 1er RFM a été fait Compagnon de la Libération après la Seconde Guerre Mondiale [décret de 12 juin 1945]. Seule deux autres de la Marine ont ainsi été distinguées : le sous-marin Rubis [qui a par ailleurs compté pas moins de huit 8 compagnons de la Libération parmi son équipage] et la corvette Aconit.
Photo : Ministère des Armées
http://www.opex360.com/2020/09/02/traditions-les-unites-de-fusiliers-marins-porteront-chacune-le-nom-dun-grand-ancien/ | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| | | | jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Jeu 3 Sep 2020 - 18:29 | |
| - Citation :
- Le plan de relance prévoit 832 millions d’euros de commandes militaires… qui ont déjà été annoncées
par Laurent Lagneau · 3 septembre 2020
Avant l’été, deux rapports, l’un publié par le Sénat, l’autre par l’assemblée nationale, avaient prévenu que la Base industrielle technologique de défense [BITD] allaient connaître des jours difficiles en raison des conséquences économiques et sociales des mesures prises pour limiter l’épidémie de covid-19. Si les grands noms du secteur ne paraissaient pas menacés à court terme, ce n’était pas le cas de leurs sous-traitants… Les députés Benjamin Griveaux et Jean-Louis Thiériot parlèrent d’un « effet de falaise » à l’automne quand les sénateurs Pascal Allizard et Michel Boutant évoquaient un éco-système en danger.
Dans un autre rapport, la présidente de la commission de la Défense, à l’Assemblée nationale, Françoise Dumas avait souligné que les investissements en matière de défense avaient un « effet multiplicateur budgétaire » particulièrement élevé, c’est à dire que, selon les sources, un euro dépensé rapporte, en moyenne, 1,27 euros à court terme et 1,68 euro à long terme.
D’où l’attente que pouvait alors susciter le plan de relance de l’économie, doté de 100 milliards d’euros, que le gouvernement, désormais conduit par Jean Castex, était alors en train de préparer.
« Il est fondamental que ce plan comporte un volet spécifique pour la BITD. Il faut rappeler une nouvelle fois que l’argent consacré à la BITD reste en France et vient irriguer l’économie nationale et tous nos territoires. Les entreprises de la BITD qui disparaîtraient faute de relance ne seront pas remplacées. La compétition technologique est si intense en matière de défense qu’un arrêt de l’effort serait presque impossible à rattraper à l’avenir », plaidèrent MM. Boutant et Allizard.
Ce 3 septembre, le Premier ministre a donc donné le détail de ce plan de relance [.pdf]. Et pour cela, il avait convié trois ministres : Bruno Le Maire [Économie], Barbara Pompili [Transition écologique] et Élisabeth Borne [Travail]. Point de ministre des Armées…
Sur les 100 milliards d’euros de ce plan [dont 40% viendront de l’Union européenne], 30 milliards sont destinés à la transition écologique, 35 milliards financeront des mesures pour favoriser la compétitivité des entreprises ainsi que l’innovation et 35 milliards serviront à la cohésion sociale et territoriale. Il n’y a donc aucun « volet spécifique » concernant la BITD, comme le réclamaient les sénateurs.
Sans doute que les mesures annoncées en faveur de la compétitivité des entreprises et de l’innovation profiteront indirectement à la BITD. En tout cas, dans le document publié par le ministère de l’Économie pour présenter ce plan de relance, le mot « défense » n’y figure que deux fois… et encore pour évoquer le « conseil de défense écologique »
Le ministère des Armées n’est cité qu’à une seule reprise, à la rubrique « Transformation numérique de l’État et des territoires ». Justement, s’agissant du numérique, il pourrait bénéficier du quatrième programme d’investissements d’avenir [PIA4] prévu par ce plan.
« Le PIA interviendra notamment dans des secteurs d’avenir stratégiques pour l’indépendance, la soutenabilité et la compétitivité de nos modèles économiques et technologiques sur l’ensemble des territoires », est-il expliqué dans le document. La cybersécurité, la technologie quantique ou encore l’intelligence artificielle font partie des domaines sur lesquels un accent particulier sera mis.
Quoi qu’il en soit, aucune commande nouvelle pour les Armées n’a été annoncée lors de la présentation de ce plan de relance. Ce dernier mentionne seulement celles qui ont été « anticipées » dans le cadre du plan de soutien à la filière aéronautique, annoncé en juin dernier [rubrique « commandes militaires »]
Pour rappel, ce plan de soutien prévoit 832 millions d’euros de commandes anticipées [c’est le chiffre avancé dans le plan de relance] au profit du ministère des Armées mais aussi à celui du ministère de l’Intérieur [via la Sécurité civile et la Gendarmerie].
Pour les Armées, il est question d’anticiper la commande de trois avions A330 MRTT ainsi que celle d’un avion léger de surveillance et de reconnaissance [ALSR], d’acquérir 8 hélicoptères H225M Caracal et d’accélérer la réalisation de drones aériens au profit de la Marine nationale. Ce qui représente, en tout, 600 millions d’euros.
Probablement que le ministère des Armées profitera de l’effort prévu par le plan de relance en faveur des technologies spatiales duales, le Centre national d’études spatiales [CNES] devant recevoir une subvention d’environ 130 millions d’euros en 2021 pour permettre la « réalisation d’actions immédiates et la mise en place de nouveaux projets, parmi les plus prioritaires, en lien direct avec le tissu industriel national afin de soutenir le secteur spatial, et en particulier le développement de la filière New Space française. »
Le document évoque quelques exemples de projets, comme CASTOR [télécommunication par satellites], qui vise à « préparer des technologies duales nécessaires à la prochaine génération de charges utiles des satellites de communication, très haut débit, dynamiques et cohérentes des nouveaux besoins en termes de mobilité », CO3D [Observation de la Terre à partir de quatre satellites], NESS [Surveillance de l’utilisation du spectre électromagnétique], YODA [« démonstration en orbite géostationnaire d’une capacité d’opérations de proximité à partir de nanosatellites »] et KINEIS [« démonstration en orbite géostationnaire d’une capacité d’opérations de proximité à partir de nanosatellites »].
http://www.opex360.com/2020/09/03/le-plan-de-relance-prevoit-832-millions-deuros-de-commandes-militaires-qui-ont-deja-ete-annoncees/ | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Jeu 3 Sep 2020 - 21:10 | |
| - Citation :
- De nouveaux matériels NRBC expérimentés par l’armée de Terre
Actualités Nathan Gain 2 septembre, 2020
Le système Hybrid Patriot 5510 commandé par l’armée de Terre à titre expérimental (Crédits : Wilcox)
De nouveaux matériels NRBC ont été acquis par l’armée de Terre à des fins d’expérimentation, révèle un avis de marché publié le mois dernier. Ces appareils respiratoires, notamment conçus pour un usage militaire, seront fournis par TR-Equipement, distributeur de produits tactiques installé à Écouflant (Maine-et-Loire).
Ce marché de 30 000€ géré par la SIMMT comprend la livraison de systèmes « Quick Response Kit » (QRK) et « Hybrid Patriot 5510 » conçus par l’Américain Wilcox. Les deux exemplaires commandés seront livrés au détachement de Satory du 8e RMAT pour être ensuite mis en oeuvre à titre expérimental. Au vue du degré de sophistication et du prix à l’unité, leur éventuel déploiement serait en théorie limité à une poignée d’utilisateurs.
Compact et léger – 7,5 kg en ordre de marche -, le QRK offre 30 minutes d’autonomie aux opérateurs et primo-intervenants. Selon Wilcox, cet appareil « est idéal pour des personnels engagés dans des situations de confinement en primo-intervention, le temps qu’une assistance complémentaire arrive sur les lieux ». Compatible avec le modèle Hybrid Patriot 5510, le QRK est conçu pour les missions de secours tactique, l’extraction VIP ou toute autre opération complexe réalisée en environnement contaminé. Plus lourd (13 kg) mais « hybride », le second système testé par l’armée de Terre dispose de quatre modes respiratoires (SCBA, PAPR, APR et SAR) et fournit de 30 minutes à huit heures d’autonomie suivant le nombre de bonbonnes et le mode sélectionné. Il peut également être équipé d’une torche de découpage exothermique pour les opérations de bréchage.
Moins médiatisé que les grands programmes structurants de type Scorpion, le renouvellement des moyens NRBC se poursuit néanmoins, tant pour l’équipement personnel acquis à grande échelle que pour des briques à plus haute valeur ajoutée destinées à certaines missions spécifiques. Hormis le programme EPIA destiné à équiper l’ensemble des forces, plusieurs jalons ont été atteints l’an dernier en matière de R&D. En coopération avec le CEA, DGA NRBC a ainsi mis au point de nouveaux chromophores de détection d’agents chimiques couvrant un spectre étendu. Une nouvelle boîte à gants de théâtre permettant de manipuler des agents hautement infectieux a été validée par expérimentation sur le terrain. Une étude a par ailleurs été lancée sur un nouveau détecteur chimique portatif.
https://forcesoperations.com/de-nouveaux-materiels-nrbc-experimentes-par-larmee-de-terre/ | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Dim 6 Sep 2020 - 17:50 | |
| RIP - Citation :
- Deux hussards parachutistes tués par un engin explosif improvisé au Mali
par Laurent Lagneau · 5 septembre 2020
Après la perte du hussard de 1ere classe Tojohasina Razafintsalama, le 23 juillet, lors d’une attaque suicide commise avec un VBIED [véhicule piégé], le 1er Régiment de Hussards Parachutistes [RHP] a une nouvelle fois été endeuillé, ce 5 septembre.
En effet, en fin de matinée, l’un de ses VBL [Véhicule blindé léger] a été visé par un engin explosif improvisé [IED] lors d’une opération de contrôle de zone dans la région de Tessalit.
Les trois occupants du blindés ont été très gravement blessés par l’explosion. Malheureusement, malgré les soins prodigués immédiatement par l’équipe médicale déployée à leurs côtés, deux d’entre-eux, le hussard parachutiste de première classe Arnaud Volpe et le brigadier-chef de première classe S.T [*] ont succombé à leurs blessures. Le pronostic vital de leur camarade, pour le moment stable, reste « réservé », selon l’État-major des armées [EMA].
La force de réaction rapide a été « déclenchée », avec l’appui de deux Mirage 2000D, a précisé l’EMA. « La détermination de la force Barkhane n’est en rien entamée face à un ennemi encore capable de porter des coups », a-t-il souligné.
« Le Président de la République s’incline avec un profond respect devant le sacrifice de ces soldats du 1er régiment de hussards parachutistes de Tarbes, morts pour la France dans l’accomplissement de leur mission contre le terrorisme au Sahel », a fait savoir l’Élysée, via un communiqué. « Il adresse ses très sincères condoléances à leurs familles, à leurs proches et à tous leurs frères d’armes. Il les assure de la solidarité de la Nation dans ces douloureuses circonstances. Il apporte également son entier soutien à leur camarade blessé dans la même attaque », a ajouté la présidence.
« Le hussard parachutiste de première classe Arnaud VOLPE et le brigadier-chef de première classe S.T. sont morts en luttant contre le terrorisme dans une région où plusieurs groupes mènent des actions violentes contre les populations civiles. Ils sont allés au bout de leur engagement, au nom de convictions et de valeurs qui sont au fondement de notre pays », a réagi Florence Parly, la ministre des Armées.
L’armée de Terre n’a pu donner que les éléments biographiques du hussard de 1re classe Arnaud Volpe. Ainsi, ce dernier s’était engagé à l’âge de 21 ans au sein du 1er Régiment de Chasseurs Parachutistes de Pamiers. Puis, le 6 août 2019, il avait rejoint le 4e escadron du 1er RCP.
« Jeune hussard calme et souriant, il se fait vite remarquer par une implication et une volonté de bien faire de tous les instants. Recherchant constamment à accroître ses connaissances, il fait partie des meilleurs, sa disponibilité et son esprit volontaire faisant de lui un soldat digne de la plus grande confiance », dit de lui sa hiérarchie.
Àgé de 24 ans, célibataire et sans enfant, le hussard de 1re classe Arnaud Volpe était titulaire de la médaille outre-mer avec agrafe « Sahel ».
[*] À la demande de la famille, l’État-major des armées n’a pas communiqué son identité
http://www.opex360.com/2020/09/05/deux-hussards-parachutistes-tues-par-un-engin-explosif-improvise-au-mali/ | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Dim 6 Sep 2020 - 20:05 | |
| - Citation :
- Formation des pilotes de chasse : L’armée de l’Air est un quête d’un nouvel avion d’entraînement
par Laurent Lagneau · 6 septembre 2020
Faire aussi bien plus vite et pour moins cher. Telle est la philosophie des plans FOMEDEC [Formation modernisée et entraînement différencié des équipages de chasse] et MENTOR 1, qui ont profondément remanié la formation des pilotes et des navigateurs officiers systèmes d’armes [NOSA] de l’armée de l’Air.
Jusqu’alors, un aspirant pilote [ou navigateur] entamait son cursus à la base aérienne 701 [qui abrite l’École de l’Air] par une Formation militaire initiale [FMI] puis par une Formation militaire générale de l’officier [FMGO], avant d’être initié aux rudiments de l’aéronautique au sein de l’Escadron d’instruction de vol à voile.
À l’issue, et après avoir acquis les bases théoriques, l’élève enchaînait sur sa formation initiale en vol, à bord des Cirrus SR-20 des escadrons d’instruction en vol [EIV] 3/5 « Comtat-Venaissin » et 2/93 « Cévennes », avant de prendre la direction de la base 709 de Cognac-Châteaubernard et continuer son cursus au sein de l’École de pilotage de l’armée de l’Air. Cette phase, impliquant 45 missions aux commandes d’un avion Grob 120, devait alors permettre de déterminer sa future orientation [chasse ou transport].
Puis, il continuait sa formation sur avion TB-30 Epsilon [pendant 6 mois], puis sur Alphajet, après avoir rejoint l’École de l’Aviation de Chasse [EAC], alors basée à Tours. Une fois son macaron de pilote de chasse obtenu, il devait parfaire son parcours au sein d’un Escadron de transition opérationnelle [ETO] à Cazaux.
Le projet FOMEDEC, qui s’est concrétisé en avril 2019, a conservé les phases effectuées à Salon de Provence, ainsi que celle sur Grob 120. En revanche, il a consisté à fusionner celles accomplie sur TB-30 Epsilon et Alphajet, grâce à la mise en service de 17 turbopropulseurs Pilatus PC-21 et au recours intensif à la simulation. Ce qui permet désormais de gagner 6 mois dans la formation d’un pilote… et de réaliser une centaine de millions d’euros d’économies par an. Cette réforme s’est traduite par le transfert de l’EAC de Tours vers Cognac.
Puis est venu le plan MENTOR 1, dont les grandes lignes furent données par le général Philippe Lavigne, le chef d’état-major de l’armée de l’Air [CEMAA] en octobre 2019. Toujours dans l’idée de faire plus vite pour moins cher, il vise à substituer la phase de transition opérationnelle effectuée à Cazaux par une « phase complémentaire » à Cognac, ce qui suppose la mise en service de 8 autres PC-21 ainsi que celle d’un simulateur supplémentaire. De quoi réduire le temps de formation des futurs équipages de 6 mois.
Mais il est question d’aller encore plus loin avec le projet MENTOR 2, qui, d’ici 2025, doit permettre non seulement de réduire de trois mois et demi le temps de formation des futurs équipages mais aussi de remédier à une insuffisance constatée lors de la phase élémentaire qui se déroule à Salon de Provence.
L’avion Cirrus SR-20 qui est utilisé durant cette phase « reste très limité dans ses évolutions dans la troisième dimension. La voltige, par exemple, n’est pas possible, ce qui n’est pas assez discriminant pour sélectionner et former les futurs pilotes de combat », a en effet expliqué le lieutenant-colonel Cedrik, de l’état-major de l’armée de l’Air, dans les colonnes du dernier numéro d’Air Actualités.
Pourtant, quand le Cirrus SR-20 entra en service en remplacement des avions D140, il fut avancé qu’il allait offrir « des qualités de pilotage plus proches des avions de chasse et plus pointues qu’un simple avion léger ». Et que, ainsi, il permettrait une « meilleure sélectivité tout en élargissant les possibilités de la formation initiale en vol. »
Quoi qu’il en soit, il est donc envisagé de remplacer les Cirrus SR-20… ainsi que les Grob 120 utilisés à Cognac par un seul appareil. Et l’armée de l’Air est donc en quête d’un autre avion d’entraînement, de type turbopropulseur. Après l’expérience des Embraer 312F Tucano [en service à l’École de l’Air de 1994 à 2009, ndlr], dont le domaine de vol ne s’étendait pas à la haute altitude, le successeur du Cirrus SR-20 devra afficher des « performances compatibles avec l’exploitation des zones de moyenne altitude ».
Dans le même temps, cette réforme de la formation initiale permettrait de réduire de 3 mois et demi le cursus d’un élève pilote. « Le but est de raccourcir les temps de formation tout en démultipliant les temps d’apprentissage et en augmentant les savoir-faire acquis », souligne le lieutenant-colonel Cedrik.
La refonte de ce cursus vise également à réduire les coûts, sans pour autant sacrifier la qualité de la formation [désormais, on raisonne en terme de « système »… et celui du PC-21 est plus proche du « système » Rafale que ne pouvait l’être l’Alphajet, ndlr]. Ainsi, au terme de cette réforme, le coût de formation d’un pilote sera réduit de près de 50%.
Photo : Armée de l’Air
http://www.opex360.com/2020/09/06/formation-des-pilotes-de-chasse-larmee-de-lair-est-un-quete-dun-nouvel-avion-dentrainement/ | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Lun 7 Sep 2020 - 18:30 | |
| - Citation :
- Marine nationale : Spécialistes de la lutte anti-sous-marine, les hélicoptères Lynx ont tiré leur révérence
par Laurent Lagneau · 7 septembre 2020
Depuis plus de quarante ans, il a assuré des missions de lutte anti-sous-marine à bord des frégates de la Force d’action navale. Mais c’est désormais terminé : l’hélicoptère Lynx, fruit d’une coopération franco-britannique, avec l’Aérospatiale et Westland à la manoeuvre, a été officiellement retiré du service, le 4 septembre, à l’issue d’une cérémonie présidée par l’amiral Pierre Vandier, le nouveau chef d’état-major de la Marine nationale [CEMM], à Lanvéoc-Poulmic. Le retrait de ces appareils coïncide avec la mise en sommeil de la Flottille 34F.
Conçu à la fin des années 1960, le Lynx effectua son vol inaugural en 1971. Et, durant ses essais il décrocha plusieurs records de vitesse pour un hélicoptère [sur 15 et 25 kilomètres, en atteignant 321,74 km/h, ainsi que sur circuit fermé de 100 km, avec une vitesse moyenne de 318,5 km/h, ndlr]. Deux versions furent développées : terrestre pour l’Army Air Corps britannique et naval pour l’Aéronautique navale française et la Fleet Air Arm de la Royal Navy.
Au moment de son entrée en service au sein de la Marine nationale, en 1978, le Lynx a permis de réaliser un saut capacitaire et technologique pour l’époque. Par exemple, a confié un ancien pilote à Ouest France, lors d’un exercice de l’Otan et « après un contact sonar très lointain, deux Lynx se sont relayés pendant 24 heures pour traquer un sous-marin nucléaire russe non-invité qui a fini par faire surface. Les Américains étaient bluffés. À tel point qu’ils ont invité les deux équipages à boire le champagne sur leur porte-avions! »
Mis en oeuvre par un équipage de trois marins [deux pilotes et un opérateur HELAE, c’est à dire spécialisé dans la lutte anti-sous-marine et antisurface sur hélicoptère], le Lynx était propulsé par deux turbines Rolls Royce BS 360 développant chacune 1.130 ch. Ayant subi plusieurs modernisations [la dernière en date fut réalisée en 2015], il était équipé d’un sonar DUAV-4, du système de transmission des données acoustiques RHESEDA, du radar ORB-31 et d’une caméra infrarouge Chlio. Enfin, il était armé de deux torpilles Mk 46 ou MU 90.
Au 1er juillet 2019, il restait encore 14 exemplaires en service, en particulier au sein de la Flottille 34F. Mais, à en juger par les derniers chiffres connus, leur taux de disponibilité était tombé à seulement 15,8% en 2018, pour un coût d’entretien programmé du matériel [EPM] de 17,7 millions d’euros. En outre, l’arrivée progressive du couple constitué par la Frégate multimissions [FREMM] et l’hélicoptère NH-90 NFH a sonné le glas des frégates F-70 et des Lynx.
Quant à la Flottille 34F, elle ne devrait pas rester longtemps dans les limbes. Il est en effet question qu’elle soit recréée en janvier 2021 pour absorber l’École de Spécialisation sur Hélicoptères Embarqués [ESHE], actuellement adossée à l’escadrille 22S [qui, par conséquent, disparaîtra]. L’unité sera alors dotée d’hélicoptères Dauphin N3.
Photo : Marine nationale
http://www.opex360.com/2020/09/07/marine-nationale-specialistes-de-la-lutte-anti-sous-marine-les-helicopteres-lynx-ont-tire-leur-reverence/ | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Lun 7 Sep 2020 - 21:10 | |
| - Citation :
- Mme Parly évoque une cyberattaque ayant visé l’hôpital d’instruction des Armées Sainte-Anne
par Laurent Lagneau · 7 septembre 2020
Ce 7 septembre, et alors que le monde judiciaire français est la cible d’une cyberattaque ayant visé des magistrats et des avocats en charge de dossiers sensibles, Florence Parly, la ministre des Armées, a visité les locaux du Commandement de Cyberdéfense [COMCYBER] inaugurés dans l’enceinte du quartier Stéphant, près de Rennes, en octobre 2019. À cette occasion, elle a fait le bilan des actions qui ont été conduites depuis.
La dernière en date étant la création du « groupement de la cyberdéfense des armées », lequel réunit, depuis le 1er septembre, le centre d’analyse de lutte informatique défensive [CALID], le centre des réserves de la préparation opérationnelle de cyberdéfense et le centre d’audits de la sécurité des systèmes d’information.
« D’ici 2025, le groupement de la cyberdéfense des armées sera entièrement regroupé à Rennes et ses effectifs monteront progressivement en puissance pour atteindre 430 personnels contre 300 aujourd’hui », a annoncé Mme Parly, avant de rappeler que la Loi de programmation militaire [LPM] 2019-25 prévoit d’investir 1,6 milliard d’euros pour « acquérir les meilleurs moyens de cyberprotection et pour déployer des capacités de surveillance des systèmes les plus sensibles du ministère des Armées. »
Pour la ministre, un tel investissement est plus que jamais nécessaire. « Je pense que chacun a mesuré cette année à quel point les enjeux de cyberdéfense sont fondamentaux », a-t-elle dit, évoquant le risque d’une « pandémie numérique », une « menace plausible, que nous devons anticiper ».
Ces derniers mois, tant en France qu’à l’étranger, les hôpitaux ont été particulièrement visés par des attaques informatiques. Certaines avaient l’objectif de « voler » les données de patients. D’autres, réalisées au moyen d’un « rançongiciel » [ou ransomware], furent menées par des groupes criminels.
En novembre 2019, le CHU de Rouen fut victime de ce mode opératoire, son système informatique de l’établissement ayant été paralysé par le rançongiciel « Clop », lequel chiffra toutes ses données. Pour « déverrouiller » les fichiers, il fallait alors payer une rançon en bitcoin. Plus tard, l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’informations [ANSSI] a accusé le groupe de pirates informatiques TA505, présumé russe, d’avoir été à l’origine de cette attaque.
« Depuis plus d’un an, un conseil de défense a donné priorité à la cybersécurité des hôpitaux. L’attaque contre le CHU de Rouen a conforté cette orientation. Il s’agit de sensibiliser, de déployer des moyens et d’homogénéiser les solutions », dira, en mai dernier, Guillaume Poupard, le directeur de l’ANSSI, lors d’une audition parlementaire.
Cela étant, la cyberattaque contre le CHU de Rouen n’était pas la première du genre à viser un établissement hospitalier. Si la presse s’est fait l’écho de celles dont ont été victimes les CHU de Saint-Denis [en 2018] et de Condrieu [mars 2019], rien n’avait jusqu’à présent été dit, sauf erreur, au sujet du rançongiciel qui a infecté le système informatique de l’hôpital d’instruction des armées [HIA] Sainte Anne, à Toulon.
Pour rappel, cet hôpital militaire, qui compte 400 lits, est le centre de référence dans le Var pour la prise en charge des traumatisés sévères [accidents, blessures par armes, etc]. S’il accueille évidemment les militaires, il soigne aussi les civils, comme cela est le cas pour l’épidémie de covid-19.
Or, a raconté Mme Parly, « un jour de juin 2019, le réseau de l’hôpital militaire fait l’objet d’une attaque d’un rançongiciel. […] Deux ordinateurs et deux serveurs chiffrés de l’hôpital sont alors touchés et rendus inaccessibles ». Ce qui a donné lieu à une « course contre la montre » pour empêcher que d’autres machines soient infectées à leur tour.
« Les équipes informatiques de l’hôpital ont très bien réagi et ont réussi à stopper la propagation du logiciel. Un groupe d’intervention cyber du CALID a été rapidement déployé pour récupérer les souches malveillantes du logiciel et effectuer des prélèvements sur les machines afin d’évaluer les conséquences de l’attaque », a continué la ministre. « Le bilan de cette cyberattaque, commise par un groupe de ‘hackers’ individuels, est le suivant : 2 serveurs et 2 ordinateurs de l’hôpital militaire sont restés indisponibles pendant 3 semaines. Et les données des appareils contaminés n’ont pas pu être récupérées », a-t-elle poursuivi.
Pour Mme Parly, la réactivité face à cette attaque informatique a permis d’éviter le pire. En effet, si elle n’avait pas été arrêtée à temps, l’ensemble du système informatique de l’HIA Sainte-Anne aurait été contaminé, ce qui aurait provoqué la perte des données concernant les patients [historique des soins, dossiers médicaux] et rendu impossible la mise en oeuvre des équipements de l’hôpital, comme ceux des blocs opératoires.
« Imaginez si cette attaque était arrivée au plus fort de la crise sanitaire : des respirateurs paralysés, des lits de réanimation en panne, l’impossibilité totale de prendre en charge les patients qui se présentent aux urgences », a fait observer la ministre. Aussi, a-t-elle dit, le « cyber, c’est parfois un enjeu de vie ou de mort. Et cela touche chacun d’entre nous. C’est une guerre permanente, silencieuse et invisible, potentiellement dévastatrice lorsqu’elle se montre au grand jour. »
En outre, le télétravail s’étant généralisé à la faveur du confinement, les « cyber-espions » s’en sont donnés à coeur-joie.
« Le développement du télétravail par des outils non maîtrisés a par ailleurs généré de nouveaux risques majeurs », avecdes outils « inadaptés aux échanges sensibles », a ainsi relevé M. Poupard, devant les députés de la commission de la Défense. Et d’ajouter : « Il est encore trop tôt pour tirer totalement les enseignements de cette crise mais il est déjà certain qu’il ne faudra pas attendre la prochaine pour développer des outils d’un niveau de sécurité raisonnable et relevant du seul droit européen. »
Pour le ministère des Armées, limiter le risque d’espionnage et d’attaque informatique passe par une chaîne de cyberdéfense « robuste de bout en bout ». « Nous ne devons pas laisser les réseaux des entreprises partenaires être le talon d’Achille de nos systèmes », a affirmé la ministre. D’où la création de « Diag Cyber », pour « Diagnostic de cyberdéfense ».
« Dans le cadre du plan Action PME, ce dispositif permettra aux startups et aux PME dont l’activité est liée à la défense d’évaluer la sécurité de leurs systèmes d’information, de déceler les failles éventuelles, et enfin d’être accompagnées dans la mise aux normes et le renforcement de la protection de leurs systèmes », a expliqué Mme Parly.
Une enveloppe de 4,5 millions d’euros sera débloquée pour ce nouveau dispositif, qui propose de prendre en charge 50% des dépenses effectuées par les PME en matière de cybersécurité, dans la limite de 14.000 euros HT.
« Le Diag Cyber, c’est un maillon de plus qui vient renforcer cette chaîne cyber de bout en bout. Il s’appuiera sur l’expertise de prestataires qualifiés par l’ANSSI ou référencés par le ministère des armées », a conclu la ministre.
Photo : ministère des Armées
http://www.opex360.com/2020/09/07/mme-parly-evoque-une-cyberattaque-ayant-vise-lhopital-dinstruction-des-armees-sainte-anne/ | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| | | | jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Mar 8 Sep 2020 - 17:57 | |
| - Citation :
- Des robots de reconnaissance polonais pour la France
Actualités Nathan Gain 7 septembre, 2020
Un robot TRM dans les mains d’un policier polonais (Crédit : PIAP)
La France a perçu de nouveaux robots de reconnaissance, aboutissement d’un rare contrat conclu avec l’industrie de défense polonaise. Conçu pour les opérations de contre-terrorisme, ces robots « TRM » ont pu être livrés aux clients français et israélien par l’institut de recherche polonais PIAP* malgré les contraintes supplémentaires qu’impose la crise sanitaire.
PIAP n’ayant pas donné suite à notre demande de précisions, la cible et le montant du contrat, de même que l’identité précise du ou des utilisateur(s) final(aux) reste inconnue. Tout porte à croire que ces outils sont destinés aux unités anti-terroristes du ministère de l’Intérieur, voire aux groupes du COS spécialisés dans le contre-terrorisme et la libération d’otages (CTLO). Le cas échéant, le TRM viendrait notamment s’ajouter au robot Nerva-LG développé par Nexter et employé depuis plusieurs années par le RAID et le GIGN.
En raison de son faible encombrement minime et d’une signature sonore minime, le TRM constitue une réponse discrète aux besoins de reconnaissance du terrain exprimé par les unités spéciales en amont de la phase d’intervention. Son poids limité à 1,5 kg lui permet d’être lancé par l’opérateur, qui dispose ensuite d’une autonomie de deux à quatre heures suivant l’usage. Son châssis intègre voie jour, un microphone et un éclairage LED blanc et / ou infrarouge. Les données sont envoyées vers une station de contrôle portable dans un rayon de 30 mètres en intérieur et de 350 mètres en espace ouvert.
(Crédit : PIAP) Ses deux moteurs électriques, un pour chaque roue, fournissent une vitesse maximale de 3,5 km/h. Le TRM peut par ailleurs résister à une chute d’une hauteur de 9 mètres grâce à sa structure renforcée et ses roues en caoutchouc. Selon PIAP, les exemplaires français et israéliens sont accompagnés d’un système de lancement d’une grenade incapacitante. Outre ces deux nouveaux clients, le TRM avait déjà été adopté en mars dernier par le groupe spécial d’intervention (GIS) des Carabiniers italiens. Plusieurs services de police de Pologne, des Émirats arabes unis et du Sénégal en sont également dotés.
L’aspect du TRM n’est pas sans rappeler celui du robot Nerva-S, petit frère du Nerva-LG. Plus lourd que son équivalent polonais, le Nerva-S est néanmoins doté d’une plus grande autonomie (jusqu’à 5 heures en statique) et d’une meilleure liaison de données (jusqu’à 50 mètres en intérieure). Hormis ses voies jour HD et infrarouge, le Nerva-S peut être équipé de deux rails Picatinny auxquels peuvent être fixés d’autres équipements. Autant de capacités auxquelles l’armée de Terre aura elle aussi bientôt accès dans le cadre du programme Scorpion. Une première tranche de 56 « micro-robots terrestres », dont 10 Nerva-S, doit être livrée cette année par Nexter et ECA Group à des fins d’expérimentation par la STAT. Ils constitueront un premier standard de robotique en vue de l’élaboration d’une doctrine de recueil du renseignement de contact en temps réel et à distance au profit des combattants débarqués.
*Łukasiewicz Research Network – Industrial Research Institute for Automation and Measurements
https://forcesoperations.com/des-robots-de-reconnaissance-polonais-pour-la-france/ | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Jeu 10 Sep 2020 - 18:23 | |
| - Citation :
- Les quatre hélicoptères H160 loués par la Marine nationale seront dotés de la boule optronique Euroflir 410
par Laurent Lagneau · 10 septembre 2020
Dans l’attente de livraison de ses 49 exemplaires de l’hélicoptère interarmées léger [HIL] « Guépard » et pour éviter une réduction temporaire de capacité avec le retrait des Lynx et des Alouette III tout en soulageant sa flotte de NH-90 NFH, la Marine nationale va louer 15 appareils, dont 12 Dauphin N3 auprès du tandem DCI et Héli-Union tandis qu’un contrat pour la location de 4 H-160 [version civile du HIL, ndlr] a été notifié à Airbus Helicopters, associé à Babcock et Safran Helicopter Engines.
Ces quatre H-160 seront « légèrement navalisés » afin de leur permettre d’assurer des missions de recherche et de sauvetage [Search and Rescue – SAR] au sein de la Flottille 32F, à partir de Lanvéoc-Poulmic et de Cherbourg. En outre, cette location permettra d’affiner la mise au point du Guépard dans sa version Marine tout en posant les jalons pour le Maintien en condition opérationnelle [MCO] de ce futur appareil.
Ces 16 hélicoptères, loués pour une durée de 10 ans, seront dotés des équipements nécessaires aux missions que prévoit de leur assigner la Marine nationale. Ainsi, les Dauphin N3 recevront un système de communication sécurisés, un interrogateur IFF, une capacité d’aéro-largage, d’un harpon et d’une boule optronique Euroflir 400, conçue par Sagem Electronics & Defense.
Tout comme, d’ailleurs, les quatre H-160 de location… En effet, le 9 septembre, Safran a fait savoir que Babcock venait de retenir le système Euroflir 410 pour équiper ces hélicoptères, qui seront mis à la disposition de la Marine nationale à partir de 2022.
« La société d’ingénierie spécialisée dans le soutien aux services stratégiques des États, Babcock France, a sélectionné les systèmes optroniques Euroflir 410 de nouvelle génération de Safran Electronics & Defense. Cette sélection s’inscrit dans le cadre du contrat passé par la Direction Générale de l’Armement [DGA] et Babcock, pour la mise à disposition de quatre H-160 sur une durée de dix ans à la Marine nationale », a en effet annoncé le groupe Safran, qui, par ailleurs fournit également les turbines Arrano de ces appareils.
« Capables d’identifier l’immatriculation d’un bateau ou de détecter une personne en détresse à plusieurs kilomètres, les systèmes optroniques Euroflir 410 permettront à la Marine Nationale de renforcer leurs capacités opérationnelles et d’effectuer leurs missions de sauvetage en mer », souligne l’industriel.
Et d’ajouter : « L’Euroflir 410 apporte des performances d’observation inégalées, quelles que soient les conditions de visibilité, grâce notamment à l’intégration d’un télescope multispectral très longue portée et à une stabilisation très performante de la ligne de visée. Au-delà des caméras HDTV et MWIR [Mid-Wave InfraRed], son architecture multispectrale offre aux utilisateurs des caméras supplémentaires particulièrement adaptées aux environnements maritimes dégradés : NIR [Near InfraRed] et SWIR [Short-Wave InfraRed]. »
Présentée lors de l’édition 2017 du salon de l’aéronautique et de l’espace du Bourget, la boule optronique Euroflir 410 peut recevoir dix senseurs différents en fonction des besoins. Pour l’imagerie, elle offre quatre bandes spectrales complémentaires permettant l’identification à longue distance : TV couleur, proche infrarouge, SWIR [pour voir à travers la fumée ou les nuages et détecter des objets dans l’eau] et infrarouge. Ce système doit également équiper les drones tactiques Patroller destinés à l’armée de Terre.
Photo : Airbus Helicopters
http://www.opex360.com/2020/09/10/les-quatre-helicopteres-h160-loues-par-la-marine-nationale-seront-dotes-de-la-boule-optronique-euroflir-410/ | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Jeu 10 Sep 2020 - 18:42 | |
| - Citation :
- FFCI : Tir interarmes à Lomo Nord pour la batterie CAESAR du 43e BIMa
Mise à jour :10/09/2020
Dans le cadre de la préparation opérationnelle des Forces Françaises en Côte d’Ivoire (FFCI), la batterie CAESAR du 43e Bataillon d’Infanterie Marine (BIMa), a participé à un parcours de tir interarmes organisée au camp de Lomo nord du lundi 17 au vendredi 21 août 2020.
Au total, 51 artilleurs issus de la chaîne de commandement et de la section de tir au complet, ainsi qu’une équipe d’observateurs et du soutien logistique, ont participé à cette activité ayant mobilisé l’ensemble des véhicules de la batterie. Plusieurs tirs d’entraînement, à la fois individuels et collectifs, ont été effectués, de jour comme de nuit, au FAMAS, HK 416, ou encore avec des mitrailleuses MAG58 et AANF1. Après une préparation la veille (mission brief, back brief, rehearsal), le parcours interarmes du jeudi a concentré les tirs de barrages puis les tirs techniques au mortier de 120 mm, permettant ainsi de valider la formation des plus jeunes au poste de pointeur tireur.
Le soir, deux canons CAESAR ont réalisé 20 tirs d’obus de 155 mm éclairants. Enfin, le détachement a procédé à une demande de tir par voie satellitaire, ayant cheminée par le véhicule de l’avant blindé (VAB) Astride T3 (programme Scorpion) présent à Lomo Nord.. C’est grâce aux systèmes d’automatisation des tirs et liaisons de l’artillerie sol/sol (ATLAS) et au Système d’information réglementaire (SIR), que la demande a pu être envoyée depuis le centre opérationnel du 43e BIMa (distance de transmission supérieure à 300km). Il s’agit d’une première au cours d’une mission extérieure de l’armée française,
Cette semaine profitable aura été le point culminant pour la batterie CAESAR du 43e BIMa, qui aura non seulement pu déployer l’ensemble de ses matériels, mais également travailler de manière qualitative les savoir-faire artillerie, et ainsi valider la formation des plus jeunes, afin de maintenir sa condition opérationnelle au sein des FFCI.
Créées le 1er janvier 2015, les forces françaises en Côte d’Ivoire s’inscrivent dans la continuité de l’accord de partenariat de défense de 2012 qui scelle une proximité ancienne entre la France et la Côte d’Ivoire. Les 900 militaires engagés sont chargés de soutenir les opérations dans la zone, mais aussi de mettre en œuvre une coopération militaire avec la République de Côte d’Ivoire et une coopération régionale avec les forces partenaires.
Sources : État-major des armées Droits : EMA
https://www.defense.gouv.fr/operations/actualites2/ffci-tir-interarmes-a-lomo-nord-pour-la-batterie-caesar-du-43e-bima | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Jeu 10 Sep 2020 - 19:46 | |
| - Citation :
- 3e régiment d'artillerie de marine
Le 16 mars 2020 à DJIBOUTI, les #Bigors du 3e RAMa ont fait parler la poudre. Un détachement de la 4e batterie articulé autour d’une section de canons tractés (TRF1) a en effet tiré les premiers obus de 155mm du mandat. Rustique, technique et efficace, le canon TRF1 a permis aux servants de pièce de parfaire leurs fondamentaux d’artilleurs coloniaux dans un environnement aussi rude qu’unique. Les observateurs avancés ont également souligné leurs aptitudes spécifiques. En effet, embarqués dans un hélicoptère GAZELLE, ils ont eu l’opportunité de guider des tirs dans des conditions réelles mais peu utilisées. Le LCL (TA) MARGUET, chef de corps du 5e RIAOM, s’est improvisé #Bigor puisque, à deux reprises, il a servi le canon pour délivrer des coups. Cette activité a, de plus, permis de tisser des liens avec les forces armées djiboutiennes. A cette occasion, les cadets ont pu découvrir l’organisation d’une position de tir et pour certains d’entre eux, tirer leur premier coup de canon. Cette école à feu « cœur de métier », a vu les #Bigors exercer toutes leurs compétences acquises en Métropole durant un entrainement exigeant et intense. Une fois de plus, ils ont mis en exergue leur ouverture d’esprit et leurs savoir-faire techniques en terme de partenariat interalliés. Ils ont ainsi fait honneur au régiment et aux troupes de marine.
« A L’AFFUT TOUJOURS… JAMAIS NE RENONCE »
- PHOTOS:
| |
| | | jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Jeu 10 Sep 2020 - 20:15 | |
| - Citation :
- 09/09/2020 22:34 | La rédaction
Dupuy-de-Lôme : La Royale tend l’oreille
Le bâtiment d’écoute de la Marine Nationale a quitté mercredi dernier la base navale de Toulon. Il a franchi dimanche soir le détroit du Bosphore afin d'effectuer une mission de renseignement en Mer Noire qui pourrait durer plus d’un mois.
Cette nouvelle mission du Dupuy-de-Lôme serait critique. A l’écoute de la Russie...
Depuis sa dernière campagne sur ce théâtre en 2015, les dispositifs sol/air et de guerre électronique russes à la frontière ukrainienne se sont particulièrement renforcés, avec notamment le déploiement des brouilleurs à très longue portée Murmansk BN, des systèmes anti-ISR Krasukha, ou encore des campagnes massives de SMS d’intimidation par IMSI catcher qui ciblent la population de la ville côtière de Mariupol. Or, ce dispositif ne cesse de se déplacer mais aussi de se complexifier. Une mise à jour de la connaissance de l’ordre de bataille russe comme de ses modes opératoires était donc nécessaire.
Mais c’est également depuis la côte de la Mer Noire que les flottes navale et aérienne russes soutiennent les opérations en Syrie et en Libye. On compte ainsi actuellement prés de 16 bâtiments de guerre en Méditerranée orientale, dont au moins trois sous-marins d’attaque redoutés pour leur discrétion par les forces d'OTAN : Le Stary Oskol, le Krasnodar, et surtout le Novorossiysk. En outre, la marine russe procédera dans quelques jours à un test de missile tiré depuis sa métropole. Celui-ci devrait à l'issue s’abîmer en mer à l’est des eaux territoriales chypriotes, où Moscou a délimité un polygone d'interdiction à la navigation entre le 17 et le 25 septembre prochain. Le Dupuy-de-Lôme sera donc aux premières loges pour recueillir les données télémétriques liés à cet essai.
.. et de la Turquie
Enfin cette opération de collecte de renseignement serait aussi un moyen de renforcer la pression diplomatique exercée par Paris sur Ankara. D’une part à cause de la posture militaire particulièrement agressive du gouvernement Erdogan à l’égard de la Grèce au cours de ces dernières semaines. Mais surtout en raison des livraisons d’armements à destination de la ville libyenne de Misrata. Ankara ne se contente plus désormais de violer l’embargo de l’ONU par des acheminements maritimes ponctuels au moyen de cargos civils. Ces violations sont désormais massives, depuis qu’un pont aérien a été mis en place vers la Libye impliquant les C-130 et les A400 turcs. Le Dupuy-de-Lôme n’emporte pas seulement un dispositif d’écoute des systèmes d’armes adverses (Elint) afin de les neutraliser dans le futur, il est également muni d’une suite Comint qui intercepte et décrypte les communications des décideurs militaires et politiques...
https://www.air-cosmos.com/article/dupuy-de-lme-la-royale-tend-loreille-23574 | |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces | |
| |
| | | | Armée Française / French Armed Forces | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|