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| La révolte en libye | |
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youssef_ma73 General de Brigade
messages : 3005 Inscrit le : 04/08/2014 Localisation : France Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: La révolte en libye Lun 28 Nov 2016 - 22:00 | |
| Rappel du premier message : - Citation :
Key Al Qaeda leader believed killed in French airstrikes over Libya A slippery, one-eyed Al Qaeda leader long wanted by the U.S. appears to have finally met his maker courtesy of French airstrikes over Libya, two Pentagon sources told Fox News.
French fighter jets based on the aircraft carrier Charles de Gaulle in the Mediterranean and conducting a mission over southern Libya took out Mokhtar Belmokhtar, two U.S. defense officials told Fox News. American forces have targeted Belmokhtar twice in the past two years, only to see the senior Al Qaeda leader cheat death.
"It looks like he is dead this time," said one official, citing a recent intelligence report.
Neither official contacted by Fox News would say when the French airstrike occurred. The Wall Street Journal, which first reported the strike, said it took place earlier this month. Belmokhtar is the leader of Al Qaeda in the Islamic Maghreb, or AQIM.
In January 2013, Belmokhtar led a group of Al Qaeda-affiliated terrorists who kidnapped hundreds of workers at a gas plant in Algeria, including dozens of foreigners. A four-day standoff came to an end when Algerian forces stormed the plant, killing 32 militants. Seven hostages were killed, including one American.
Officials at the White House and the Pentagon declined to comment on the strike, and a spokesman for the French Ministry of Defense declined to comment when contacted by The Wall Street Journal.
Belmokhtar raised millions of dollars for Al Qaeda affiliates through smuggling, hostage-taking and selling illicit goods, and is considered directly responsible for the deaths of at least three Americans.
Belmokhtar has been on the U.S. wanted list for at least a decade.
foxnews _________________ “Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent sans rien faire.” Albert Einstein. | |
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Auteur | Message |
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jf16 General de Division
messages : 41481 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: La révolte en libye Mar 14 Jan 2020 - 22:06 | |
| - Citation :
- Erdogan : Ankara n'hésitera pas à donner à Haftar la leçon qu'il mérite, s'il poursuit ses attaques
- Contrairement à la volonté constructive du gouvernement de Tripoli, Haftar a fui Moscou sans signer l'accord de cessez-le-feu, a insisté le Président turc
Ali Kemal Akan,Nur Asena Gülsoy | 14.01.2020
AA – Ankara – Nur Asena Gülsoy
"La Turquie n'hésitera pas à donner à Haftar la leçon qu'il mérite, s'il poursuit ses attaques contre le gouvernement légitime et nos frères en Libye", a déclaré le Président de la République de Turquie, Recep Tayyip Erdogan.
Le chef de l'État s'est exprimé devant le groupe parlementaire de son Parti pour la Justice et le Développement (AK Parti), mardi à Ankara.
Il a commenté les pourparlers organisés à Moscou, hier lundi, entre les parties belligérantes en Libye.
"Le gouvernement légitime de Tripoli avait une volonté constructive, a fait remarquer Erdogan. Mais Haftar n'a pas voulu signer l'accord de cessez-le-feu. Il a d'abord attendu, puis a quitté, a fui Moscou."
Le Président a insisté : "Nous n'hésiterons pas à donner à Haftar la leçon qu'il mérite, s'il poursuit ses attaques contre le gouvernement légitime et nos frères en Libye."
Il a ajouté que la Turquie est "loin de tout aventurisme en Syrie, en Libye et en Méditerranée" et "n'a aucune aspiration impériale".
"Nous sommes déterminés à empêcher, nous-mêmes, si nécessaire, les tentatives du Régime syrien de violer la trêve, a-t-il conclu. Notre seul objectif est de défendre nos propres droits et ceux de nos frères."
Le Président Erdogan, et son homologue russe, Vladimir Poutine, avaient appelé, la semaine dernière, dans une déclaration commune à l'issue de leur réunion à Istanbul, à un cessez-le-feu en Libye à partir de dimanche à minuit.
Célébré à Tripoli avec des feux d'artifice, le cessez-le-feu est entré en vigueur, dimanche à minuit, entre le gouvernement libyen d’entente nationale, internationalement reconnu, et les forces de Haftar, qui se disputent la légitimité et le pouvoir dans le pays riche en pétrole.
L'attaque de Haftar contre Tripoli, depuis avril dernier, a avorté les efforts déployés par les Nations unies (ONU) pour organiser une conférence de dialogue entre les Libyens, dans le cadre d'une feuille de route internationale.
https://www.aa.com.tr/fr/turquie/erdogan-ankara-nhésitera-pas-à-donner-à-haftar-la-lecon-quil-mérite-sil-poursuit-ses-attaques-/1702081 | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41481 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: La révolte en libye Jeu 16 Jan 2020 - 22:36 | |
| - Citation :
- Libye/Conférence de Berlin : Liste des invités et des exclus
Mourad Belhaj | 16.01.2020
Libyan
AA / Mustafa Dalaa
Le gouvernement allemand a officiellement annoncé la liste des États et des organisations internationales invités à participer à la conférence de Berlin sur la crise libyenne, au niveau des chefs d'État et de gouvernement, qui comprenait quelques amendements à la liste originale du groupe 5 + 5, excluant certains pays voisins en plus du Qatar, et les deux parties au conflit libyen Et l'Union africaine.
** Les pays et organisations suivants sont invités à la Conférence de Berlin, selon une déclaration du Conseil du gouvernement allemand, rapportée par le site Web " Deutsche Welle":
1- Le Groupe des cinq membres permanents du Conseil de sécurité: les États-Unis d'Amérique, dont la participation du président Donald Trump n’a pas encore été confirmée, la Russie et la France qui soutiennent le général à la retraite Khalifa Haftar, ainsi que le Royaume Uni et la Chine.
2- Pays régionaux: Outre l'Allemagne en tant que pays organisateur, la Turquie, l'Italie, ainsi que l'Égypte et les Émirats soutiens de Haftar, participeront à la conférence.
3- Algérie: elle n'avait pas été conviée à la conférence malgré ses longues frontières avec la Libye (environ un millier de kilomètres) en raison de la crise qu'elle a connue après la démission du président Abdelaziz Bouteflika, le 2 avril, après des manifestations de masse contre sa candidature à un cinquième mandat présidentiel. Après l'élection du président Abdel Majid Tebboune, en décembre dernier, et son affirmation selon laquelle l'Algérie "restera active dans la crise libyenne, qu'on le veuille ou non", son pays a été invité à la conférence de Berlin avec le soutien de la Turquie et de la Russie, de l'envoyé des Nations Unies, Ghassan Salamé, ainsi que du gouvernement libyen.
4- Congo: Invité de dernière minute, l'Union africaine ayant mandaté son président, Dennis Sassou Angesso, il y a trois ans, pour présider un comité de haut niveau sur la crise libyenne. Brazzaville cherche à accueillir, le 25 janvier, une réunion africaine consacrée à la crise libyenne, et c’est dans cette perspective que le ministre congolais des Affaires étrangères a visité plusieurs pays d'Afrique du Nord, dont l’Algérie, l'Égypte et la Mauritanie.
5- Les parties au conflit en Libye: Plusieurs critiques ont été adressées à la conférence de Berlin pour ne pas avoir invité les deux parties au conflit libyen, premiers concernés par la résolution de la crise, mais il a été annoncé au dernier moment que Fayez al-Sarraj, président du Conseil présidentiel du gouvernement libyen internationalement reconnu, et le seigneur de guerre, Khalifa Haftar, ont été invités à participer à la conférence de Berlin.
6- Organisations internationales: avec à leur tête les Nations Unies et leur mission en Libye, l'Union Européenne, l'Union Africaine, ainsi que la Ligue Arabe.
** Pays absents de la conférence de Berlin:
1- Tunisie: Bien que ce soit le pays voisin le plus touché par la guerre en Libye, d'autant plus que les deux pays partagent près de 500 km de frontières, la Tunisie n'a pas été invitée à participer à la conférence, malgré l'insistance de la Turquie sur sa présence, et l’entretien de la chancelière allemande, Angela Merkel, avec le président tunisien, Kaïs Saïed, au cours duquel la chancelière a invité le président tunisien à visiter son pays sans participer à la conférence de Berlin, ce qui a incité l'ambassadeur de Tunisie à Berlin, Ahmed Blade, à exprimer "le grand étonnement et la surprise" de son pays face à la décision de "l'exclure" de la conférence.
2- Qatar: Considéré parmi les pays qui soutiennent le gouvernement libyen d’entente nationale, et malgré l’insistance de la Turquie sur sa présence pour faire l’équilibre face aux pays soutenant Haftar et participant à la conférence de Berlin, le Qatar n’a pas été convié. Le ministre qatari des Affaires étrangères, Mohammed bin Abdul Rahman Al Thani, a expliqué que l'exclusion de son pays à de la participation à la conférence de Berlin peut être due à des considérations propres au pays hôte ou aux Nations Unies.
https://www.aa.com.tr/fr/politique/libye-conférence-de-berlin-liste-des-invités-et-des-exclus-encadré/1704748 | |
| | | Adam Modérateur
messages : 6300 Inscrit le : 25/03/2009 Localisation : Royaume pour tous les Marocains Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: La révolte en libye Lun 20 Jan 2020 - 15:42 | |
| - The New York Times - Steven Erlanger and Matina Stevis-Gridneff a écrit:
Why Europe Is Finally Paying Attention to Libya
As potential oil and gas bonanzas intensify the jockeying over Libya and the fate of its precarious internationally backed government hangs in the balance, the Continent is suddenly getting involved.
For more than eight years, the Libyan conflict has festered and the European Union has mostly looked away. Libya mattered, if at all, as a playground for terrorism and a source of the migrants disrupting European politics.
But with the recent involvement of Russia and Turkey on opposite sides of a nasty civil war, adding to the meddling of other neighbors, Europe has suddenly woken to the implications of a new Great Game, this time in North Africa, that is rapidly destabilizing its backyard. Belatedly, the Continent is paying attention.
On Sunday, after months of effort, Germany and the United Nations will gather most of the main actors to try to at least bring a sustained halt to the fighting and get outside powers to give Libyans the space to attempt to find some kind of political reconciliation.
It will not be easy, as potential oil and gas bonanzas intensify the jockeying. Increasingly, the fate of Libya’s precarious internationally backed government hangs in the balance.
“There has been a major reawakening of geopolitical interest in Libya,” said Ian Lesser, director of the Brussels office of the German Marshall Fund and an expert on Turkey and the Mediterranean.
“That begins with issues of migration, energy, security and counterterrorism,” he added. “But it is just as much about the geopolitics of relations with Russia and Turkey. If they had not been so assertive, Libya would not have attracted such attention now.”
The new European Union foreign policy chief, Josep Borrell Fontelles, said in an interview with the German weekly Der Spiegel that the bloc could even send troops to safeguard a potential cease-fire, a move that Italy and Greece have already suggested they would be interested in committing troops to.
“If there is a cease-fire in Libya, then the E.U. must be prepared to help implement and monitor this cease-fire — possibly also with soldiers, for example as part of an E.U. mission,” he said.
But Europe looks weak and peripheral. Kristina Kausch, a senior fellow at the German Marshall Fund, said, “Now the Europeans are worried, but it’s too late and we’re out of the picture.”
“Russia and regional powers are playing Europe in our own neighborhood,” she added.
The Libyan mess began with the 2011 overthrow of Col. Muammar el-Qaddafi after intervention by European forces, with American help. Justified on humanitarian grounds, the war produced chaos when those same Western forces largely abandoned energy-rich Libya to warring militias.
Many weapons of the old regime spread all over the sub-Saharan region, feeding other militants and terrorist groups, and producing thousands of refugees and migrants seeking safety in Europe.
Libya remains a major transit and jumping-off point for sub-Saharan Africans hoping to make the crossing to Europe. Since the migration crisis of 2015-16, “the E.U. viewed Libya mainly through the prism of the migration problem,” said Claudia Gazzini, a senior analyst for the International Crisis Group.
Individual European countries, at the same time, pursued their own, divergent interests in Libya, often at cross-purposes.
But the entry of Russian proxies into the conflict last year and, more recently, Turkey’s pledge to send its own forces into the mix, meant Europe could no longer ignore the matter.
It has also made the fissures in the Europeans’ approach to Libya more and more untenable as the civil war turns into a wider playground for outsiders.
On one side, Egypt, the United Arab Emirates, Saudi Arabia, France and now Russia support Khalifa Hifter, whose forces have laid siege to Tripoli, the capital, threatening the internationally backed government there.
On the other, Qatar, Italy and now Turkey support the Government of National Accord. Created by a 2015 United Nations-sponsored political deal, the government is led by Prime Minister Fayez al-Sarraj.
The divisions between France and Italy have already split the European Union and weakened its positioning on Libya.
As the European Union’s top diplomat, Mr. Borrell has brought new thinking and “a renewed energy and willingness to look at Libya as a crisis and a war in and of itself,” said Ms. Gazzini of the International Crisis Group.
In the last month, Mr. Borrell has repeatedly emphasized the dangers of Turkish military involvement in Libya and has criticized Europe’s preference for citing international law as a response to every conflict.
“We Europeans, since we don’t want to participate in a military solution, we barricade ourselves in the belief there is no military solution,” he told the European Parliament this week. “Nobody will be very happy if, on the Libyan coast, there is a ring of military bases from the Russian and Turkish navies in front of the Italian coast.”
He added in a Twitter message: “But this is something that could very much happen. We need to engage strongly, keep Libya united and find a peaceful solution to this conflict.”
That will not be so easily done.
Just last week, Russia and Turkey brought both Mr. Hifter and Mr. Sarraj to Moscow to get them to sign a permanent cease-fire agreement, another sign of Russian diplomatic activity to fill vacuums created by Europe and the United States.
But Mr. Hifter, who believes he can still take Tripoli, refused to obey his Russian backers and left Moscow without signing.
Some believe that he will agree to do so on Sunday in Berlin, and that his signature, sincere or not, will be a kind of gesture from President Vladimir V. Putin of Russia to the German chancellor, Angela Merkel.
The Trump administration, which had supported the Sarraj government and the United Nations process, reversed course last April, after a meeting with Egypt’s president, Abdel Fattah el-Sisi, according to the International Crisis Group.
But Washington is not very involved, and has just announced that it will sharply reduce the United States military presence in West Africa, intended to fight terrorism alongside the French, so the American influence will be further eroded.
A senior State Department official said that Secretary of State Mike Pompeo, who altered his schedule to attend the high-level meeting, would urge three things: the continuation of a cease-fire; the withdrawal of all external forces; and a return to a Libyan-led political process facilitated by the United Nations.
But as with the European Union, there would appear to be little force behind those goals, and the messaging has stopped short of expressing support for the government of Mr. Sarraj.
Historical alliances in Libya and interest in gas finds in the eastern Mediterranean are at the heart of the problem, and have raised the stakes for the outside parties.
Migration aside, Italy, the former colonial power, and its energy giant, Eni, are key players in Libya. So stability matters for Rome, and the government has also tried to mediate between Mr. Hifter and Mr. Sarraj.
But with the trend of the fighting moving Mr. Hifter’s way, and Eni shifting to more commercial interests in the eastern Mediterranean, the Italian position has become more ambiguous.
“Russian influence started first and foremost on gas and oil infrastructure,” said Tarek Megerisi of the European Council on Foreign Relations.
“If a situation unfolds whereby Russia and Turkey make peace, and Russia makes heavy investments in oil and gas infrastructure in Libya, that means that’s one more pipeline into Europe that’s in the hands of Russians,” he added. “That’s quite dangerous.”
For other Mediterranean neighbors, Greece and Cyprus, who stand to gain if gas exploration yields commercially viable finds, Libya is crucial.
Despite the cacophony, the meeting in Berlin, if modestly successful, could begin turning the tide for European involvement in Libya, and ultimately for Libya itself, Mr. Megerisi said.
“It’s not that Europe is incapable, it seems that it’s unwilling,” he said. “It doesn’t have to be that way. They do have tools at their disposal. They do have some cards to play.” _________________ Les peuples ne meurent jamais de faim mais de honte.
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| | | FAR SOLDIER General de Division
messages : 7880 Inscrit le : 31/08/2010 Localisation : Nowhere Nationalité :
| Sujet: Re: La révolte en libye Lun 20 Jan 2020 - 16:47 | |
| Omar El Mokhtar se retournerait dans sa tombe si il voit ce qu'est devenu son pauvre pays Allah i rhem chouhada, les vrais, Khaddafi et sa progéniture aujourd'hui au pouvoir sont pour moi dans la poubelle de l'histoire lybienne. | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41481 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: La révolte en libye Lun 20 Jan 2020 - 19:57 | |
| - Citation :
- Après la Conférence de Berlin, les milices de Haftar violent de nouveau le cessez-le-feu
En bombardant les zones de Salaheddine, d'al-Ramla, d'Aïn Zara dans le sud de Tripoli, avec des obus de mortier Hawn
Mona Saanounı | 20.01.2020
Trablus
AA/Tripoli
Les milices du général libyen à la retraite Khalifa Haftar ont violé le cessez-le-feu, de nouveau lundi, en bombardant plusieurs régions dans le sud de la capitale Tripoli par des obus de mortier Hawn.
Ces bombardements interviennent un jour après la Conférence de Berlin, qui a appelé les parties libyennes à respecter le cessez-le-feu.
Le porte-parole de l'opération Volcan de la colère, lancée par le gouvernement d'entente nationale, Abdel Malak al-Madani, a déclaré à Anadolu que "les milices de Haftar ont procédé à un bombardement anarchique aux obus de mortier Hawn, contre les régions de Salaheddine, de Ramla et d'Aïn Zara dans le sud de la capitale".
Les milices de Haftar ont également bombardé la région d'al-Khallatat dimanche en touchant des pétroliers, ce qui a provoqué des incendies.
La Conférence de Berlin sur la Libye s'est tenue dimanche, avec la participation de 12 pays: les États-Unis, la Russie, la France, le Royaume Uni, la Chine, l'Allemagne, la Turquie, l'Italie, l'Égypte, les Émirats, l'Algérie et le Congo, ainsi que 4 organisations internationales et régionales: les Nations Unies, l'Union européenne, l'Union africaine et la Ligue arabe.
Les participants à la Conférence de Berlin ont convenu de prendre des mesures globales pour parvenir à une solution politique au conflit libyen, selon une déclaration finale signée par 16 pays et organisations, aux côtés des parties à la crise en Libye.
Ils ont également accepté de travailler au renforcement des institutions centrales en Libye et de revenir à un processus politique dirigé par l'ONU pour ramener la paix dans le pays.
Parmi les faits saillants de la déclaration finale de la conférence, on peut citer: l’appel à adhérer à la résolution des Nations Unies interdisant les exportations d'armes vers la Libye (n ° 1970 de 2011) et à déployer des efforts internationaux pour renforcer le contrôle de l'embargo sur les armes, ainsi que l’appel aux parties libyennes et à leurs partisans à mettre fin aux actions militaires.
Les parties signataires ont également souligné la nécessité de créer un comité international de suivi, sous les auspices des Nations Unies, pour poursuivre la coordination entre toutes les parties participant à la conférence et se réunir mensuellement.
https://www.aa.com.tr/fr/politique/après-la-conférence-de-berlin-les-milices-de-haftar-violent-de-nouveau-le-cessez-le-feu-/1708654 | |
| | | QuickShark Lt-colonel
messages : 1206 Inscrit le : 28/06/2012 Localisation : Rabat Nationalité :
| Sujet: Re: La révolte en libye Mar 21 Jan 2020 - 13:25 | |
| FRANCE-ALGERIE : JEAN-YVES LE DRIAN A ALGER POUR RELANCER LES RELATIONS ENTRE LES DEUX PAYS - Citation :
- Si elle est l'occasion de relancer les relations bilatérales, la visite du chef de la diplomatie française s'inscrit aussi dans le cadre des efforts internationaux visant à résoudre la crise libyenne.
Elle survient deux jours après un sommet international à Berlin où les principaux pays concernés par le conflit en Libye ont promis de respecter un embargo sur les armes et de ne plus interférer dans ses affaires intérieures, afin de tenter de ramener la paix dans ce pays déchiré par la guerre civile.
Le président Tebboune, présent à Berlin, a proposé d’accueillir désormais un “dialogue” entre toutes les parties libyennes afin “d‘éloigner le spectre de la guerre de toute la région”.
L’Algérie, qui partage près de 1.000 kilomètres de frontière avec la Libye, a multiplié ces dernières semaines les consultations pour tenter de contribuer à une solution politique.
Après le Premier ministre italien Giuseppe Conte ainsi que les chefs de la diplomatie turque, égyptienne et italienne, le président turc Recep Tayyip Erdogan est attendu en début de semaine prochaine à Alger.
_________________ «Ce qui est à nous est à nous, ce qui est à vous est négociable», Nikita Khrouchtchev
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| | | kurahee Colonel-Major
messages : 2473 Inscrit le : 16/02/2014 Localisation : maroc Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: La révolte en libye Ven 7 Fév 2020 - 15:14 | |
| - Citation :
- URGENT: ARRIVÉE À RABAT D'UN ÉMISSAIRE LIBYEN PRO-HAFTAR
Un émissaire libyen proche de l'homme fort de l'est libyen, le Maréchal Khalifa Haftar, est arrivé à Rabat pour rencontrer le ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita, a-t-on appris vendredi de sources diplomatiques.
le département de Nasser Bourita n'a précisé ni l'identité, ni la fonction de cet "émissaire" libyen.
Des sources informées contactées vendredi par le360 ont toutefois révélé que l'émissaire libyen au Maroc était Abdulhadi Lahouij, ministre des Affaires étrangères du gouvernement de Tobrouk.
La rencontre entre les deux responsables aura lieu ce vendredi après-midi au siège du ministère marocain des Affaires étrangères, sis au quartier Hassan.
La visite de l'émissaire libyen répond à une invitation du Maroc en vue de "sonder" les partisans de Haftar sur la situation en Libye et sur le degré d'engagement "réel" de ces derniers pour parvenir à une solution pacifique à la crise en Libye.
Il faut rappeler que le Maroc est l'un des artisans de l'accord de paix de Skhirat, scellé en 2017 sous l'égide de l'ONU. "La solution de la crise est entre les mains des Libyens eux-mêmes, sans aucune ingérence étrangère", insiste Rabat via ses canaux diplomatiques auprès des belligérants libyens.
L'intervention de puissances étrangères telles que la Turquie n'est pas apprécié du tout de Rabat.
Récemment, Ghassan Salamé, Représentant spécial et Chef de la Mission d'appui des Nations Unies en Libye (MANUL), a mis en exergue le rôle important que joue le Maroc dans le dénouement de la crise libyenne. https://fr.le360.ma/politique/urgent-arrivee-a-rabat-dun-emissaire-libyen-pro-haftar-208253 | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: La révolte en libye Lun 10 Fév 2020 - 18:39 | |
| - Citation :
-
Des Soudanais recrutés par les Emirats comme gardes de sécurité se retrouvent en Libye La colère gronde au Soudan où des dizaines de familles dénoncent un contrat trompeur avec une entreprise des Emirats arabes unis.
De jeunes Soudanais partis travailler comme agents de sécurité aux Emirats arabes unis affirment avoir été envoyés, à leur insu, en Libye pour garder des champs pétroliers.
Les offres de travail sont rares au Soudan et chaque opportunité est à saisir au plus vite. C’est ainsi que des dizaines de jeunes Soudanais ont répondu à une annonce publiée dans la presse par la société privée émiratie Black Shield qui recrute des gardes de sécurité pour travailler dans le Golfe. Mais une fois sur place, plusieurs recrues ont reçu une formation militaire avant d’être envoyées en Libye pour garder des champs pétroliers, comme le rapporte Sudan Tribune.
"Nous avons demandé où nous étions et ils ont dit Sweihan, à l’est des Emirats. (…) Mais après un certain temps, nous avons vu écrit dans les toilettes que c'était Benghazi, en Libye." Hossam Saiffuddin, jeune recrue aux Emirats au Guardian
"Nos fils ne sont pas à vendre" Depuis fin janvier 2020, leurs familles demandent des explications et exigent le retour de leurs proches. Des dizaines de Soudanais se sont rassemblés devant le ministère des Affaires étrangères et face à l’ambassade des Emirats à Khartoum avec des banderoles sur lesquelles on pouvait lire : "Nos fils ne sont pas à vendre", "Nous ne sommes pas des mercenaires". Ils accusent la société Emiratie d’avoir violé le contrat. Les autorités soudanaises tentent de minimiser l’affaire qui commence à faire grand bruit.
"Mon fils s'est rendu en septembre aux Emirats arabes unis. Nous avons perdu le contact avec lui ... Il s'est ensuite manifesté pour nous annoncer qu'il avait été ramené avec d'autres de Ras Lanouf (Libye) à Abou Dhabi" Imad Osmane, père d'une recrue à l'AFP
Le retour ? La semaine dernière, une cinquantaine de Soudanais a regagné le pays, mais aucune précision n'a été donnée sur les conditions de ce rapatriement. Selon des observateurs à Khartoum, plus de 300 jeunes sont partis pour les Emirats arabes unis dans le cadre de contrats conclus avec la société Black Shield. Cette dernière dément les allégations de "tromperie" sur la nature des emplois qu'elle propose et menace même de poursuivre en justice les déclarations diffamatoires, selon un communiqué cité par Sudan Tribune.
Cette affaire survient alors que de hauts responsables soudanais sont accusés d'être proches des Emirats arabes unis qui soutiennent le Maréchal Khalifa Haftar en Libye, où deux autorités rivales se disputent le pouvoir.
https://www.francetvinfo.fr/monde/afrique/societe-africaine/des-soudanais-recrutes-par-les-emirats-comme-gardes-de-securite-se-retrouvent-en-libye_3809695.html |
| | | jf16 General de Division
messages : 41481 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: La révolte en libye Lun 17 Fév 2020 - 18:42 | |
| - Citation :
- Libye : L’Union européenne va lancer une nouvelle opération navale pour faire respecter l’embargo sur les armes
par Laurent Lagneau · 17 février 2020
Lancée en 2015 par l’Union européenne [UE], l’opération navale EUNAVFOR MED « Sophia » avait pour mission première de démanteler le modèle économique des passeurs de migrants opérant depuis la Libye.
Puis ne pouvant opérer dans les eaux territoriales libyennes pour des raisons politiques et diplomatiques, cette mission mit l’accent sur la formation des garde-côtes relevant du Gouvernement d’union nationale [GNA] établi à Tripoli, la collecte d’informations sur le trafic d’exportations de pétrole libyen ainsi que sur la mise en oeuvre de l’embargo sur les armes décrété par les Nations unies à l’égard de la Libye.
Sur ce dernier point, les navires européens de l’opération Sophia étaient autorisés à intercepter et inspecter en haute mer tout bateau suspecté de transporter des armes et des équipements militaires, sans avoir à demander l’autorisation du pays pour lequel il battait pavillon. Et cela, en vertu de la résolution 2292 [placée sous chapitre VII, c’est à dire qui autorise le recours à la force si nécessaire, nldlr], adoptée en juin 2016 par le Conseil de sécurité des Nations unies.
Cet aspect fut d’ailleurs à l’origine de dissensions entre les pays membres. Ainsi, l’Italie, qui dirigeait cette opération, plaidait pour un nouveau système de « répartition automatique » des migrants recueillis en Méditerranée, estimant qu’elle n’avait pas à être la seule à les prendre en charge. L’existence de la mission Sophia fut dès lors menacée… Mais, finalement, elle fut prolongée à la condition de ne plus mettre de navires à sa disposition. Et, depuis un an, elle s’est poursuivie avec des moyens aériens et satellitaires.
Cependant, la semaine passée, le Conseil de sécurité des Nations unies a adopté la résolution 2510, laquelle rappelle la nécessité de faire respecter l’embargo sur les armes relatif à la Libye. Embargo allègrement violé au bénéfice des deux camps rivaux [GNA et gouvernement de Tobrouk] qui de disputent le pouvoir.
On aurait dès lors pu penser que l’opération Sophia allait retrouver ses navires pour s’acquitter de cette tâche. Mais telle n’est pas la décision prise ce 17 février par les 27 ministres des Affaires étrangères de l’UE.
En effet, lors d’une réunion à Bruxelles, ils sont convenus de lancer une nouvelle mission navale à l’est des côtes libyennes [donc en Méditerranée orientale] pour faire respecter cet embargo sur les armes. Ce qui est logique… puisque les cargos chargés de matériels militaires destinés aux belligérants y transitent. Notamment ceux affrétés par la Turquie et les Émirats arabes unis.
Seulement, « si cette mission devait provoquer un afflux de bateaux de migrants, elle sera arrêtée », a prévenu Luigi di Maio, le chef de la diplomatie italienne. « Il s’agit d’une mission pour lutter contre le trafic d’armes. L’opération Sophia n’existe plus », a-t-il insisté.
Limiter le mandat de cette nouvelle mission européenne au contrôle de l’embargo était l’une des exigences exprimées par l’Autriche [qui n’a pas de marine, ndlr]. En effet, pour le ministre autrichien des Affaires étrangères, Alexander Schallenberg, il était hors de question de lancer une opération « humanitaire » pouvait servir de « billet d’entrée en Europe pour des milliers de migrants clandestins. »
« Le consensus est pour une opération militaire, pas pour une mission humanitaire et les navires croiseront dans une autre zone que celle de Sophia », a affirmé M. Schallenberg. Et « si un effet d’appel d’air est constaté, si les passeurs de migrants l’utilisent, alors les navires seront retirés », a-t-il ajouté.
Pour autant, le droit de la mer devra quand même s’appliquer. « En cas de sauvetage en mer, les naufragés seront pris en charge par le pays du pavillon du navire ou sinon, il faudra utiliser la rotation des ports pour les débarquements », a indiqué M. di Maio.
Photo : Arraisonnement du cargo El Mukhtar par l’équipe de visite de l’aviso « Commandant Blaison », en juin 2017 (c) Marine nationale
http://www.opex360.com/2020/02/17/libye-lunion-europeenne-va-lancer-une-nouvelle-operation-navale-pour-faire-respecter-lembargo-sur-les-armes/ | |
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| Sujet: Re: La révolte en libye Mar 18 Fév 2020 - 18:43 | |
| - Citation :
- L'ONU salue toute aide au contrôle de l'embargo sur les armes en Libye
Genève, 18 fév 2020 (AFP) -
L'émissaire de l'ONU pour la Libye a invité mardi les pays à aider les Nations unies à contrôler le respect de l'embargo sur les livraisons d'armes dans ce pays, au lendemain d'un accord européen sur le sujet.
"Quiconque peut aider à surveiller l'embargo sur les armes est le bienvenu", a déclaré à la presse Ghassan Salamé à Genève, à l'ouverture du deuxième cycle des discussions de la commission militaire inter-libyenne.
"Si c'est fait par les Européens ou par d'autres, ce n'est pas (...) mon problème", a-t-il ajouté.
Alors que l'embargo sur les armes a été violé à maintes reprises et face à l'immensité du territoire libyen, M. Salamé a appelé "tous les Etats membres des Nations unies à venir à la rescousse pour surveiller le respect de l'embargo sur les armes".
"Sinon, cela ne s'arrêtera pas", a-t-il insisté.
Cet appel intervient alors que l'Union européenne est parvenue lundi à un accord pour déployer des navires de guerre à l'est de la Libye afin d'empêcher les livraisons d'armes à ce pays, à la condition, exigée par plusieurs pays, de ne pas laisser cette opération navale encourager les traversées de migrants.
A Genève, les belligérants libyens ont entamé mardi une nouvelle série de pourparlers militaires indirects. Début février, les représentants du Gouvernement d'union nationale (GNA) et du maréchal Khalifa Haftar avaient admis la nécessité de transformer la trêve en un cessez-le-feu permanent sans toutefois parvenir à un accord.
"Ceux qui pensent qu'une seule réunion va régler les problèmes sont des naïfs", a estimé M. Salamé mardi, soulignant qu'il faudrait plusieurs semaines de discussions pour "arriver à une solution".
Il a toutefois jugé que même si la trêve reste "fragile", il y a "des raisons d'espérer", notamment parce que "les Libyens veulent mettre fin à cette tragédie".
Les affrontements entre factions rivales n'ont pas cessé dans le pays depuis la chute, en 2011, du dictateur Mouammar Kadhafi, après une révolte populaire et une intervention militaire menée par la France, la Grande-Bretagne et les États-Unis.
Le Conseil de sécurité de l'ONU a approuvé mercredi - pour la première fois depuis le début de l'offensive du maréchal Haftar contre Tripoli en avril 2019 - une résolution réclamant qu'"un cessez-le-feu durable" succède dans ce pays à la trêve fragile observée depuis janvier.
Un tel cessez-le-feu n'est toutefois pas une "précondition" au début du dialogue politique inter-libyen qui doit démarrer le 26 février à Genève, a fait remarquer M. Salamé.
https://www.marine-oceans.com/actualites/19991-l-onu-salue-toute-aide-au-controle-de-l-embargo-sur-les-armes-en-libye | |
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| Sujet: Re: La révolte en libye Mer 11 Mar 2020 - 20:21 | |
| - Citation :
- La France pourrait vendre des hélicoptères au gouvernement libyen de Sarraj
Par Michel Cabirol | 11/03/2020, 6:00 | 253 mots
Plongée dans le chaos depuis 2011, la Libye est divisée en deux camps rivaux entre le GNA, qui siège à Tripoli et qui est reconnu par la communauté internationale, et un gouvernement parallèle soutenu par le maréchal Khalifa Haftar, dans l'est du pays. (Crédits : Hani Amara) Lors de sa visite à Paris, le ministre de l'Intérieur libyen Fathi Bachagha pourrait conclure la vente de quelques hélicoptères.
Après la visite lundi en France du maréchal Khalifa Haftar, l'homme fort de l'est de la Libye reçu par Emmanuel Macron, ce sera au tour du ministre de l'Intérieur libyen du gouvernement national d'union (GNA), dirigé par Fayez Sarraj et reconnu par l'ONU, de venir à Paris du 16 au 18 mars pour rencontrer son homologue, Christophe Castaner. A cette occasion, la France pourrait discrètement conclure la vente avec Fathi Bachagha quelques hélicoptères fabriqués par Airbus, selon des sources concordantes. Ce qui est surprenant car la France est soupçonnée de soutenir en coulisses le maréchal Haftar. Ce qu'elle dément, elle affirme qu'elle n'est "pas pro-Haftar ou pro-Sarraj".
Plongée dans le chaos depuis 2011, la Libye est divisée en deux camps rivaux entre le GNA, qui siège à Tripoli et qui est reconnu par la communauté internationale, et un gouvernement parallèle soutenu par le maréchal Khalifa Haftar, dans l'est du pays. Le GNA est soutenu par la Turquie et le Qatar tandis que le maréchal Haftar, reçu mardi par Angela Merkel, par les Emirats arabes unis, la Russie, l'Egypte et l'Arabie saoudite. Paris dénonce régulièrement l'envoi d'armes et de mercenaires syriens par la Turquie en Libye en violation de l'embargo. A l'Elysée, Khalifa Haftar, qui a lancé une offensive depuis avril 2019 sur Tripoli, s'est engagé à signer un cessez-le-feu tout en prévenant que cet engagement cesserait si les milices soutenant le GNA violaient la trêve. https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/la-france-pourrait-vendre-des-helicopteres-au-gouvernement-libyen-de-sarraj-841664.html | |
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| Sujet: Re: La révolte en libye Jeu 2 Avr 2020 - 20:38 | |
| - Citation :
- Libye : Les forces gouvernementales ciblent 3 camions de matériel militaire destinés à Haftar
Mercredi, deux civils ont été tués à la suite des bombardements des milices Haftar ciblant l'aéroport international de Mitiga et ses environs.
Mourad Belhaj | 02.04.2020
Libyan
AA / Walid Abdullah
Les forces du gouvernement libyen d'entente nationale ont annoncé, jeudi, que l'armée de l'air avait visé 3 camions au sud de Tripoli, transportant des munitions, des obus d'artillerie et des roquettes Grad, destinés aux milices de Khalifa Haftar.
Un communiqué publié sur la page Facebook de l’opération "Volcan de la Colère", ajoute que les camions étaient en route pour soutenir la milice terroriste de Haftar, au sud de la ville de Bani Walid.
Dans le même contexte, un correspondant d'Anadolu a rapporté que les axes Al-Machrou' et Salah Al-Din, au sud de Tripoli, ont été témoins de violents affrontements qui se sont poursuivis jusqu'à l'aube de jeudi.
La page Facebook de l’opération "Volcan de la Colère " a également rapporté la mort de deux civils à la suite des bombardements des milices Haftar ayant ciblé, mercredi, l'aéroport international de Mitiga et ses environs.
L'aéroport de Mitiga est l'une des cibles les plus importantes visées par Haftar, selon les données précédentes des forces gouvernementales.
Bien qu'elle ait accepté une trêve humanitaire qui permettrait au gouvernement de se concentrer sur la lutte contre le coronavirus, la milice de Haftar poursuit une offensive, qui a commencé le 4 avril 2019, pour prendre le contrôle de Tripoli, le siège du gouvernement internationalement reconnu.
https://www.aa.com.tr/fr/afrique/libye-les-forces-gouvernementales-ciblent-3-camions-de-matériel-militaire-destinés-à-haftar-/1789283# | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41481 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: La révolte en libye Lun 13 Avr 2020 - 20:02 | |
| - Citation :
- Libye : Les forces gouvernementales prennent le contrôle de la ville de Sabrata
L’offensive des forces du gouvernement d’entente nationale pour reprendre le contrôle des villes de Sorman et Sabrata a été couronnée de succès, selon le porte-parole du centre des médias de l'opération "Volcan de la Colère "
Mourad Belhaj | 13.04.2020
Libyan
AA / Walid Abdullah
Les forces du gouvernement d’entente nationale ont annoncé, lundi, avoir repris le contrôle de la ville de Sabrata, à l'ouest de Tripoli, quelques heures après avoir repris le contrôle de la ville voisine de Sorman.
Mustafa Al-Mujie, porte-parole du centre des médias de l'opération "Volcan de la Colère", a déclaré à l’Agence Anadolu que les forces gouvernementales "avaient achevé l’opération de contrôle de la ville de Sabrata".
Et d’ajouter que leurs forces ratissaient la zone, alors que certaines unités des milices de Haftar se sont retirées vers la base aérienne d'Al-Watiya, à l'ouest du pays.
"La libération de la base aérienne d'Al-Watiya fera partie l’opération lancée pour reprendre le contrôle des villes de Sorman et Sabrata", a indiqué Al-Mujie
Les forces du gouvernement libyen d’entente nationale ont annoncé, lundi, le début d'une offensive militaire contre les milices de Haftar, pour reprendre le contrôle des villes de Sorman et Sabrata, à l'ouest de Tripoli.
https://www.aa.com.tr/fr/afrique/libye-les-forces-gouvernementales-prennent-le-contrôle-de-la-ville-de-sabrata-/1803163 | |
| | | Fahed64 Administrateur
messages : 25526 Inscrit le : 31/03/2008 Localisation : Pau-Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: La révolte en libye Sam 18 Avr 2020 - 17:03 | |
| Les forces gouvernementales semblent de nouveau avancé en Libye. Les turcs ne lésine pas sur les drones (pas mal de perte mais ils sont remplacés).
Il serait intéressant de voir si les turcs vont déployer des batterie AA histoire de neutraliser les mirage emiraties et offrir une couverture à leur drone.
_________________ Sois généreux avec nous, Ô toi Dieu et donne nous la Victoire | |
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| Sujet: Re: La révolte en libye Sam 18 Avr 2020 - 21:35 | |
| - Citation :
- Libye : les forces gouvernementales avancent au sud de Tripoli
Alors que les troupes de Haftar ont repris les bombardements contre l'aéroport de Mitiga
Meher Hajbi | 18.04.2020
Libyan
AA - Tripoli
Les forces gouvernementales libyennes ont annoncé, samedi, avoir progressé dans les axes au sud de Tripoli, malgré le bombardement de l'aéroport international de Mitiga avec des missiles Grad par les troupes de Haftar.
C’est ce qui ressort des déclarations du porte-parole du centre des médias de l’opération “Volcan de la Colère”, Mustapha Majai à Anadolu.
“Les forces du gouvernement d’entente nationales progressent dans les axes de Salah Din et al-Twaisha, au sud de Tripoli, parallèlement aux avancements signalés dans la région de Tarhouna”, a-t-il soutenu.
Selon Majai, les troupes du général à la retraite Khalifa Haftar auraient reçu l'ordre de se retirer des axes de combat à Tripoli et c'est pourquoi ils se sont mis à bombarder l'aéroport international de Mitiga et les quartiers résidentiels qui l'entourent, pour couvrir leur retrait.
“L’armée de l'air mène toujours des missions de reconnaissance et de combat dans la ville de Tarhouna, au sud de la capitale”, a-t-il assuré.
Les forces gouvernementales libyennes ont annoncé, auparavant samedi, avoir éliminé 8 éléments des troupes du général à la retraite Khalifa Haftar et capturé 12 autres éléments, dans les environs de la ville de Tarhouna, au sud de la capitale, Tripoli.
Dans un communiqué rendu public, le porte-parole des forces du gouvernement d’entente, reconnu par la Communauté internationale, Mohamed Kanunu a fait savoir que les forces gouvernementales ont également saisi des canons antiaériens après avoir détruit 3 véhicules militaires.
“Nos forces poursuivent leur progression conformément au plan établi en réponse aux bombardements des troupes de Haftar”, a-t-il expliqué.
Le lancement de l’opération militaire pour reprendre le contrôle de Tarhouna, la principale salle d'opérations de Haftar dans l'ouest du pays, a été fait samedi matin.
Le général Khalifa Haftar avait affirmé, le 21 mars, son respect à une trêve dans le cadre de la lutte contre la propagation du nouveau coronavirus, toutefois, ses forces poursuivaient les assauts menés depuis le 4 avril 2019 pour prendre le contrôle de la capitale, Tripoli.
De son côté, le gouvernement libyen d’entente nationale a lancé, le 26 mars, l’opération militaire “Tempête de Paix” pour contrer les attaques des troupes de Haftar et libérer plusieurs ville du contrôle des hommes du général à la retraite.
https://www.aa.com.tr/fr/politique/libye-les-forces-gouvernementales-avancent-au-sud-de-tripoli/1809713 | |
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| Sujet: Re: La révolte en libye Dim 19 Avr 2020 - 20:57 | |
| - Citation :
- Libye : Les forces gouvernementales annoncent la reprise de l’opération dans la ville de Tarhouna
C'est ce qui ressort des déclarations du porte-parole du centre des médias de l’opération “Volcan de la Colère”, Mustapha Majai à Anadolu
Meher Hajbi | 19.04.2020
Libyan
AA - Tripoli
Les forces du gouvernement libyen d’entente nationale ont annoncé, dimanche, la reprise de l’opération militaire menée pour libérer la ville stratégique de Tarhouna, au sud de la capitale, Tripoli.
Dans une déclaration accordée à Anadolu, le porte-parole du centre des médias de l’opération “Volcan de la Colère”, Mustapha Majai a expliqué que la salle des opérations a donné l'ordre aux forces de reprendre également l’opération dans les axes Ramla et al-Twaisha après les progrès enregistrés sur le terrain.
“Les forces gouvernementales maintiennent toujours les positions récupérées, samedi, dans les environs de Tarhouna qu’elles ont assiégé pour resserrer les vis des mouvements des troupes de Haftar”, a-il soutenu.
Dans son côté, Mohamed Qanunu, le porte-parole des forces d'entente, a affirmé que “l'armée de l'air a effectué deux frappes aériennes contre un véhicule militaire blindé et des éléments de la milice de Khalifa Haftar dans la région”.
Dans un communiqué rendu public, Qanunu a fait savoir que les frappes aériennes pour interviennent dans le cadre du plan établi par la salle des opérations de l'opération “Tempête de Paix”.
Les forces d’entente ont révélé que l’armé de l’air ont largué des tracts en arabe sur la ville de Tarhouna pour demander aux citoyens de s’éloigner des hommes armées et de rester chez eux.
Des tracts écrits en russe ont également été largués pour informer les soldats russes s’ils voulaient “profiter de l’argent qu’ils ont gagné, ils doivent immédiatement quitter le terrain de combat pour ne pas être tués”, a rapporté le communiqué.
Les forces gouvernementales ont annoncé, samedi, le lancement d'une opération militaire pour reprendre le contrôle de Tarhouna, qui est la salle d'opérations centrale de Haftar à l'ouest du pays et son dernier bastion majeur près de Tripoli.
https://www.aa.com.tr/fr/afrique/libye-les-forces-gouvernementales-annoncent-la-reprise-de-l-opération-dans-la-ville-de-tarhouna-/1810636 | |
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| Sujet: Re: La révolte en libye Lun 20 Avr 2020 - 22:42 | |
| - Citation :
- Libye : 3 frappes aériennes ciblant les positions des milices de Haftar à Tarhouna
Les forces gouvernementales ont annoncé que les axes des combats au sud de Tripoli et ceux de Tarhouna également observent un calme précaire
Mona Saanouni | 20.04.2020
Libyan
AA/Walid Abdallah
Les forces du gouvernement libyen d'entente nationale ont annoncé, lundi, avoir mené 3 frappes aériennes ciblant des rassemblements des milices du général libyen à la retraite Khalifa Haftar, à Tarhouna, à 80 kilomètres du sud-est de la capitale Tripoli.
Dans une déclaration accordée à Anadolu Agency, le porte-parole du centre de médias de l'opération Volcan de la Colère (appartenant au gouvernement d'entente) que "les axes de combat au sud de Tripoli ainsi que les axes de Tarhouna observent actuellement un calme précaire".
Il a ajouté que "l'armée de l'air appartenant aux forces gouvernementales ont mené 3 frappes aériennes, lundi à l'aube, ciblant des rassemblements des milices de Haftar à l'intérieur de Tarhouna".
Il a par ailleurs souligné que "leurs forces maintiennent encore des rassemblements à l'intérieur des frontières administratives de la ville de Tarhouna, tandis que les positions contrôlées ont été renforcées".
Le général à la retraite Khalifa Haftar avait affirmé, le 21 mars, son respect à une trêve dans le cadre de la lutte contre la propagation du nouveau coronavirus, toutefois, ses forces poursuivaient les assauts menés depuis le 4 avril 2019 pour prendre le contrôle de la capitale, Tripoli.
De son côté, le gouvernement libyen d’entente nationale a lancé, le 26 mars, l’opération militaire “Tempête de Paix” pour contrer les attaques des troupes de Haftar et libérer plusieurs ville du contrôle des hommes du général à la retraite.
https://www.aa.com.tr/fr/afrique/libye-3-frappes-aériennes-ciblant-les-positions-des-milices-de-haftar-à-tarhouna-/1811866 | |
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| Sujet: Re: La révolte en libye Mar 21 Avr 2020 - 23:07 | |
| - Citation :
- Libye: 11 mille tonnes de carburants pour jets livrées par Abou Dabi aux milices pro-Haftar
- En totale violation de l'embargo de l'ONU sur la vente d'armes à ce pays.
Enes Canlı,Tuncay Çakmak | 21.04.2020
Ankara
AA - Ankara
Des entreprises des Émirats Arabes Unis (EAU), en entière violation de l’embargo onusien, ont fait parvenir aux milices pro-Haftar en Libye, 11 mille tonnes de carburants pour jets.
D’après un article du quotidien britannique Financial Times, un pétrolier battant pavillon Libéria, le "Gulf Petroleum 4", a été saisi le mois dernier par les forces du Gouvernement libyen d’Entente Nationale (GNA), reconnu par la communauté internationale.
L’enquête qui a suivi a démontré que des entreprises émiraties ont livré les forces du général putschiste Khalifa Haftar à Benghazi, à l’est de la Libye. Ainsi, 11 mille tonnes de carburants pour jets ont été remis aux milices pro-Haftar, en totale violation des embargos de l’ONU sur la Libye.
Stéphanie Williams, vice-représente spéciale de l’ONU pour la Libye, a déclaré au Financial Times que le carburant pour jets est considéré par les Nations Unies comme « outil de guerre », son exportation à la Libye est donc interdite.
Selon la responsable onusienne, il s’agit probablement là d’une violation de l’embargo en faveur des forces de Haftar.
D’autres responsables de l’ONU ont également déclaré que les sociétés qui ont assuré ces livraisons sont inscrites aux Émirats Arabes Unis, sans donner leurs noms.
Le montant de ces livraisons correspond à environ 5 millions de dollars.
Les autorités d’Abou Dabi apportent un soutien militaire et financier au putschiste Haftar. Des milices soudanaises ont notamment été engagées par les EAU pour soutenir la rébellion de Haftar.
- Le rapport de SIPRI :
L’Institut International de Recherches pour la Paix de Stockholm (SIPRI) a publié récemment un rapport sur la période 2015-2019 en Libye, dans lequel il est démontré que les Émirats sont le principal pays qui vient en aide du point de vue militaire à Haftar.
Il y est notamment indiqué que les EAU ont livré de nombreux drones armés aux forces de Haftar, ainsi que des hélicoptères de guerre acquis à la Biélorussie.
Mais dans le contexte actuel de forte chute des prix du pétrole, les Émirats Arabes Unis, dont l’économie est totalement dépendante de l’exportation de pétrole, le soutien d’Abou Dabi à Haftar pourra-t-il garder le même niveau ?
https://www.aa.com.tr/fr/afrique/libye-11-mille-tonnes-de-carburants-pour-jets-livrées-par-abou-dabi-aux-milices-pro-haftar/1812954 | |
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| Sujet: Re: La révolte en libye Mar 21 Avr 2020 - 23:17 | |
| - Citation :
- Al-Wattia – Quand verra-t-on l’extirpation de l’ultime base de Haftar dans l’ouest ? (Analyse)
Mourad Belhaj | 21.04.2020
Libyan
AA / Istanbul / Mustapha Dalaa
Le général libyen à la retraite, Khalifa Haftar, ne contrôle désormais plus que la base aérienne d’al-Wattia dans la région, qui s'étend de l'ouest de la capitale libyenne, Tripoli, jusqu’aux frontières tunisiennes. Mais si les forces du gouvernement d’entente ne prennent pas le contrôle de cette zone, elle constituera une menace constante et sérieuse pour les villes du littoral ouest.
Les forces gouvernementales n’ont pas encore tranché au sujet du lancement d’une attaque immédiate et d’envergure sur la base aérienne d'Al-Wattia (140 km au sud-ouest de Tripoli), au moment où les quartiers sud de la capitale font face à de rudes et décisives batailles, d’autant plus que certains quartiers sont entièrement soumis à la domination des milices de Haftar, à l’instar du quartier de Qsar ben Ghechir (25 km au sud de la capitale).
De plus, la ville de Tarhūnah figure parmi les priorités des forces du gouvernement d’entente, dès lors qu’elle est l’unique ville stratégique du pourtour de Tripoli qui est encore soumise au contrôle de Haftar et de ses unités et représente ainsi la clé de la fin de l’agression lancée contre Tripoli.
La ville résiste cependant, en dépit du fait que des dizaines de miliciens armés ont été capturés par les forces gouvernementales, qui sont parvenues à prendre le contrôle d’une partie de sa périphérie nord.
** Le danger de la base d’al-Wattia
Le danger de la base d'al-Wattia réside dans son emplacement naturellement fortifié. Construite par les Américains durant la Deuxième Guerre mondiale (1939-1945), dans une région éloignée de toute agglomération urbaine, la base est située à 25 kilomètres de la zone habitée la plus proche, ce qui rend toute attaque sur la base exposée à ses avions de chasse et à sa lourde artillerie.
Cela expliquerait l’échec des troupes de l’opération de « Fajr Libya » (Alliance des villes de l’Ouest de la Libye) à accéder à la base, deux années durant (2014-2016), bien que rassemblées à une trentaine de kilomètres de la base.
Les forces du gouvernement d’entente avaient réussi, le 2 mars dernier, pour la première fois, à prendre d’assaut la base, pour une courte période et sont mêmes parvenues à capturer 27 miliciens mais avaient échoué à en prendre entièrement le contrôle.
La superficie de la base étant très grande (près de 50 kilomètres carrés), en plus du fait que l’attaque a probablement ciblé les résidences situées à l’entrée nord de la base, distantes de plusieurs centaines de mètres de la piste d’atterrissage et de la salle d'opérations des milices de Haftar, ce qui expliquerait le grand nombre de prisonniers.
Des soldats loyaux à Haftar avaient accusé le général Oussama Jouili, chef de la zone occidentale des forces gouvernementales d’être à l’initiateur de cette attaque, compte tenu de sa connaissance des entrées et des sorties de la base, à l’époque où il était l’un des chefs de la zone durant la période s’étalant de 2014 à 2016.
Même après la prise d'assaut de la base, les milices de Haftar ont réussi à repousser les assaillants et à leur infliger des pertes, sans pour autant parvenir à libérer leurs prisonniers. Cependant, elles ont pris le contrôle, en l’espace de quelques jours, du camp d’al-Assa, et des villes de Zliten, de Zegdalin et d’al-Jamil (ouest), alatan, Rikdalin et Al-Jameel (Ouest).
Ainsi, les milices de Haftar stationnées dans la base ont été en mesure de rétablir leur autorité sur ces 4 zones et sur la ville d'al-Ajilet (80 Km à l’ouest de Tripoli), qui ont été libérées, le 13 avril courant, par les forces du gouvernement d’entente, de même que les villes de Sabrata et de Sorman (ouest) et de la zone stratégique de Melitia, d’où la nécessité de prendre le contrôle de la base militaire d’al-Wattia.
** Les risques de l’usure
La principale raison qui incite les forces gouvernementales à temporiser, avant de lancer l’opération de libération de la base d’al-Wattia, sont les solides fortifications de la base et sa capacité à résister à un siège de longue durée, grâce aux entrepôts d’armes et à la station d’essence dont elle dispose.
La base dispose, également, d'une ligne de ravitaillement via des routes et des sentiers accidentés qui acheminent vers la ville d'Al-Rajban et la ville de Zenten (170 km au sud-ouest de Tripoli) dans la zone d‘al Djabal al Gharbi. Les ravitaillements sont ensuite acheminés en direction du sud ou de l’est vers la base aérienne d'al-Jofra (650 km au sud-est de Tripoli), qui est utilisée comme un principal point d'approvisionnement et de mobilisation des milices de Haftar, reliant entre ses bases dans l'est et l'ouest du pays.
Les drones à al-Wattia ont toujours une capacité de nuisance contre les villes d’al-Djabal al-Gharbi, en dépit de la poursuite des raids aériens menés par les Forces du gouvernement d’entente ; en témoigne le bombardement par l’aviation de Haftar d’un convoi des forces gouvernementales en provenance de la ville de Giado (situé dans al-Djabal al-Gharbi) pour participer au siège de la base, tuant 8 combattants et en blessant plusieurs autres.
Haftar contrôle toujours des villages et des localités qui lui sont fidèles dans la zone d’al-Djabal al-Gharbi, au sud de la région côtière occidentale. Il s’agit d’al-Rajben, d’al-Orben et d’al-Assabia, qui bien ne représentant pas d’importance stratégique, n’en demeurent pas moins un réservoir humain des milices de Haftar et des bases arrière en cas de retrait ou lors de l’approvisionnement, ainsi que des zones de transit sûres vers le sud ou l’ouest du pays.
C’est pour l’ensemble de ces raisons que les forces du gouvernement d’entente appréhendent d’être impliquées dans une bataille marginale alors que celle de Tripoli est la plus décisive et la neutralisation de Tarhūnah est vitale pour repousser l’attaque contre la capitale et couper les lignes d’approvisionnement.
Sur le lointain front oriental, la porte sud-est de la ville de Misrata (200 km à l'est de Tripoli), située dans la région d'Abu Grin (110 km au sud de Misrata) est confrontée à une série d’attaques successives lancées par les milices de Haftar. Les milices du chef de guerre libyen cherchent à vider les lignes de défense de Tripoli de leurs combattants, et à les empêtrer dans d’autres batailles à l’est et à l’ouest, dans le but d’ouvrir des brèches dans le mur de défense de la capitale et ainsi s’infiltrer au cœur de ses quartiers du littoral.
** Le siège et les raids : la meilleure option
Le commandement des forces du gouvernement d’entente, est conscient de l’aspect délicat de la prise d’assaut de la d'al-Wattia, particulièrement en raison de son coût social (à cause de la scission au sein de la tribu du Zenten entre partisans et opposants à Haftar) et de son impact sur la bataille principale de Tripoli. C’est pour ces raisons que le commandement a recouru à l'option favorisant un siège de la plupart des côtés, tout en laissant une voie de fuite aux éléments de Haftar qui ne souhaitent pas s’engager dans les combats.
Les avions des forces gouvernementales continuent à bombarder des groupements des milices de Haftar à l’intérieur de la base, ainsi que sa salle d’opérations de l’ouest, afin d’accentuer la pression et les empêcher de se réorganiser et lancer une contre-attaque pour récupérer les villes et localités perdues lors de la bataille du 13 avril.
Etant donné que la majorité des éléments de Haftar à l'intérieur de la base sont originaires du Zenten d’où est également issu Jouili, il n'est pas improbable que le dialogue entre les membres de la même tribu se poursuive pour le retrait des loyalistes (au général Haftar) de la base, afin de la remettre aux forces gouvernementales sans combats.
Néanmoins, l'option de prendre d'assaut la base d'al-Wattia demeure posée, à l’instar des deux opérations de libération de la ville de Gharian (100 km au sud de Tripoli), en date du 26 juin 2019, et de huit zones, la semaine écoulée, opération qui a été menée à bien en l’espace de quelques heures.
Les forces gouvernementales adoptent une approche d’attaques éclair, précédées de raids intenses sur les postes de commandement et de contrôle, ainsi que sur les unités d’appui pour les disperser. Cette méthode vise à empêcher l’aviation de l’ennemi de se déplacer, tout en lançant des attaques initiées par des cellules dormantes de l'intérieur pour déstabiliser les défenses de l’ennemi, et faire que les éléments de Haftar se retirent d’une issue laissée délibérément accessible par les forces du gouvernement d’entente, afin d’obtenir une victoire rapide avec des pertes minimes.
Si les forces de Tripoli prennent le contrôle d'al-Wattia, cela leur permettra de garantir l’implantation d’une base aérienne sécurisée à ses appareils, loin relativement des menaces des avions de Haftar, parallèlement à la réouverture de l'aéroport de Zouara (100 km à l'ouest de Tripoli) afin qu'il soit une alternative au transport de passagers vers et depuis l'aéroport de Mitiga à Tripoli, surtout après que la route longeant le littoral et reliant les deux villes est devenu sûre.
Les forces gouvernementales ont actuellement réussi à s’assurer une position avantageuse, après avoir libéré leur flanc ouest, à l’exception de la base d’al-Wattia, dont l’extirpation des mains des milices de Haftar n'est qu'une question de temps. D’autant plus que cette base souffre d’une faiblesse fondamentale, en l’occurrence, l’absence d’un système de défense aérienne la protégeant, ce qui en fait une cible à la portée de l’aviation des forces gouvernementales, et facilite son encerclement et le blocage de ses voies d’approvisionnement.
Tout cela permettra de transporter davantage de troupes sur le front de Tripoli ou de Tarhūnah selon les exigences de la prochaine bataille.
https://www.aa.com.tr/fr/afrique/al-wattia-quand-verra-t-on-l-extirpation-de-l-ultime-base-de-haftar-dans-l-ouest-analyse/1813350 | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41481 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: La révolte en libye Mer 22 Avr 2020 - 23:19 | |
| - Citation :
- Libye : L’intervention turque affaiblit le chef de guerre libyen Khalifa Haftar
- Un article publié dans les colonnes du journal français "Le Monde" évoque le rôle de la Turquie dans les récentes victoires remportées par les forces gouvernementales libyennes de Fayez Al-Sarraj
Ekip | 22.04.2020
Ankara
AA - Tripoli
Dans un article publié dans les colonnes du journal français "Le Monde", le journaliste Frédéric Bobin évoque le rôle de la Turquie dans les récentes victoires remportées par les forces gouvernementales libyennes de Fayez Al-Sarraj, contre les milices du chef de guerre libyen Khalifa Haftar, soulignant notamment l’apport des drones turcs dans le rééquilibrage des forces en conflit en Libye.
Rappelant que l'épidémie de coronavirus n'a pas affecté la guerre en cours en Libye, malgré les appels internationaux à mettre fin aux hostilités pour mieux lutter contre le virus, Frédéric Bobin cite une source onusienne affirmant que "La poursuite des affrontements, qui entrave la mobilisation sanitaire contre le virus, est une véritable bombe à retardement".
Et de noter que le bilan officiel publié par les autorités sanitaires libyennes, qui fait état de 48 cas confirmés de Covid-19, dont un décès, est manifestement sous-estimé "compte tenu de la désorganisation du système de santé causée par la violence ambiante".
S’agissant de l’escalade militaire de ces derniers jours, l’article du journal "Le Monde" souligne qu’elle consacre un renversement du rapport de force au détriment des milices de Haftar, qui mènent depuis l’hiver une offensive contre Tripoli, fortes du soutien des Emirats Arabes Unis et de la Russie.
Les milices de Khalifa Haftar ont, en l’espace d’une journée, perdu le contrôle des localités côtières de Sabrata et de Sorman, à moins de 70 km à l’ouest de Tripoli.
"Le Monde" cite de nombreux analystes soulignant le rôle majeur de la Turquie dans le changement des rapports de force sur le terrain.
Répondant aux questions du journaliste français, le chercheur à l’Institut allemand des affaires internationales et de sécurité (SWP), à Berlin, Wolfram Lacher note que "Le rapport de force a fondamentalement changé depuis le début de l’année" en faveur du gouvernement d’entente nationale, reconnu par la communauté internationale et l'ONU.
Et Lacher d’ajouter : "A l’époque, les Emiratis maîtrisaient le ciel au service d’Haftar. Or les drones turcs, ainsi que les systèmes de défense antiaérienne qu’Ankara a installés en Tripolitaine, ont maintenant pour effet d’empêcher l’aviation émiratie d’atteindre Tripoli ou Misrata."
Pour Jalel Harchaoui, spécialiste de la Libye à l’Institut néerlandais des relations internationales Clingendael, à La Haye, "La dynamique de la guerre a changé", soulignant l’apport décisif de l’intervention turque dans le conflit.
Frédéric Bobin estime, dans son article, que l'intervention des Turcs en faveur du gouvernement libyen d’entente a créé un nouvel environnement stratégique dans l'ouest de la Libye, car les forces gouvernementales ont placé les forces de Haftar en position défensive.
L’intervention turque, comme le rappelle l’article, trouve son fondement dans l’accord sécuritaire signé le 27 novembre 2019 entre Ankara et le Gouvernement d’entente, en réponse au soutien massif (militaire et financier) dont bénéficie Haftar de la part de ses "alliés" étrangers, à savoir la Russie, les Emirats arabes unis, la Jordanie, l’Egypte, et l’Arabie saoudite.
L’accord du 27 novembre 2019 entre Ankara et le Gouvernement d’entente intervenait sur fond d'échec du Conseil de sécurité des Nations Unies à mettre un terme au cycle d'ingérence étrangère qui viole l'interdiction de tout envoi d'armes à la Libye. Un échec qui a mené Ghassan Salamé à démissionner, le 2 mars, de ses fonctions de chef de la mission des Nations Unies en Libye.
Pour l’analyste libyen Mohamed Eljarh, le fait d’avoir sous-estimé les Turcs a été une erreur fatale commise par Haftar.
"Il y a eu une certaine naïveté au sein de l’ANL (milices de Haftar) de présumer que les Turcs ne feraient pas plus en Libye que ce qu’ils avaient déjà accompli [dans la foulée de l’accord du 27 novembre]", a-t-il souligné.
Alors que l'attention se tourne vers les Émirats comme principal sponsor politique et militaire de Haftar, Mohamed Eljarh déclare s’attendre à ce que "les Emiratis intensifient leurs efforts pour soutenir Haftar à travers l'Egypte".
L’article du Monde souligne également que la position de Moscou est sujette à de nombreuses spéculations, car la relation entre la Russie et la Turquie en Libye reproduit la relation entre les deux pays en Syrie, où la concurrence et la coopération évoluent de concert.
Jalel Harchaoui, de l’Institut Clingendael estime, quant à lui, que "l’antagonisme est loin d’être frontal" car la relation est soumise à des motifs stratégiques qui dépassent l'horizon libyen, ajoutant que "Moscou tient à ne pas brûler tous les ponts avec Erdogan".
https://www.aa.com.tr/fr/afrique/libye-l-intervention-turque-affaiblit-le-chef-de-guerre-libyen-khalifa-haftar-/1813944 | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41481 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: La révolte en libye Mer 22 Avr 2020 - 23:37 | |
| - Citation :
- Libye : "les mercenaires de Haftar ont attaqué nos forces avec du gaz neurotoxique"
Fathi Bach-agha a accusé les mercenaires de la compagnie russe "Wagner", alliés des milices de Haftar, d’avoir utilisé du gaz internationalement interdit.
Mourad Belhaj | 22.04.2020
Ankara
AA - Ankara
Le ministre libyen de l'Intérieur, Fathi Bachagha, a accusé, mercredi, les mercenaires de la compagnie russe "Wagner", qui combattent aux cotés des milices du général à la retraite Khalifa Haftar, d’avoir fait usage de gaz neurotoxique, internationalement interdit, contre les forces gouvernementales, au sud de la capitale, Tripoli.
C’est ce qui ressort d'une conférence de presse tenue par Bachagha, dont les plus importants extraits ont été publiés par le centre des médias de l’opération "Volcan de la Colère", relevant du gouvernement libyen.
"Dans l'axe Salah al-Din, nos combattants ont été exposés au gaz neurotoxique des forces de Haftar, ils ont été paralysés puis abattus, et cette action ne peut avoir été effectuée que par (les mercenaires de la compagnie) Wagner", a déclaré Bachagha.
Et d’ajouter : "Le moment est venu pour les Émirats arabes unis, l'Égypte, la Jordanie et la Russie de cesser de soutenir Haftar et lui permettre de terroriser et de viser des civils. Il est également temps que ces pays cessent de faciliter la propagation de la pandémie de coronavirus en Libye et à l'étranger."
"Les rapports qui ne s'arrêtent pas sur vos violations, et vos avions militaires qui n'ont pas cessé de violer notre souveraineté sur l'espace aérien de notre pays, sont une honte pour vos régimes que l'histoire retiendra, et des preuves avec lesquelles nous vous poursuivrons devant la communauté internationale, ainsi que les tribunaux internationaux", a-t-il poursuivi
Et le ministre libyen de l’intérieur de renchérir : "Tout le monde a suivi la diffusion de photos et de vidéos de mercenaires soudanais et tchadiens combattant avec Haftar, s’en prenant aux propriétés et aux biens des citoyens libyens déplacés. Honte à ceux qui les ont amenés, et cela ne fait que nous rendre plus aguerris au combat. Nous renverrons les corps de ces mercenaires dans leur pays et nous poursuivrons ceux qui ont participé à les amener devant les tribunaux internationaux."
Il n'y a pas eu de commentaire immédiat des pays mentionnés sur les déclarations du ministre libyen, mais Abu Dhabi nie généralement tout soutien militaire à Haftar, et prétend ne pas interférer dans les affaires intérieures d'autres pays.
L'Égypte et la Russie ont précédemment nié soutenir Haftar, tandis que la Jordanie souligne la nécessité d'une solution pacifique en Libye.
Le ministre s'est dit préoccupé par "les tentatives de certains pays hostiles à la Libye (sans plus de précisions) de se faire une place dans le sud", ajoutant : "Nous ne permettrons pas aux étrangers rêvant d'un nouvel impérialisme dans la région d’arriver à leurs fins".
Lors de la même conférence de presse, Bachagha a souligné que "Haftar a intensifié ses attaques brutales contre des civils, en bombardant sans discrimination des zones résidentielles densément peuplées de Tripoli (la capitale) et en bombardant des hôpitaux, des établissements de santé et des ambulances".
Il a souligné que tout ceci survient à un moment où le gouvernement d’entente, internationalement reconnu, "déploie des efforts considérables pour contenir la pandémie de coronavirus", avertissant que les attaques continues de Haftar contre des sites civils et des installations médicales compromettaient gravement ces efforts.
Mardi soir, la Libye avait enregistré 59 cas de coronavirus, dont 14 se sont rétablis, alors qu’une personne a succombé à la maladie.
Selon des observateurs, l'intensification des attaques de la milice contre des cibles civiles à Tripoli, intervient pour compenser les lourdes pertes que leur ont infligées récemment les forces du gouvernement d’entente nationale, notamment la perte des villes de la côte ouest du pays, à la frontière tunisienne.
Bien que la milice de Haftar ait annoncé, le 21 mars, avoir approuvé une trêve pour se concentrer sur les efforts pour faire face à la pandémie de coronavirus, elle poursuit une offensive, qui a commencé le 4 avril 2019, pour prendre le contrôle de Tripoli, siège du gouvernement d’entente nationale, internationalement reconnu.
https://www.aa.com.tr/fr/afrique/libye-les-mercenaires-de-haftar-ont-attaqué-nos-forces-avec-du-gaz-neurotoxique-/1815208 | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41481 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: La révolte en libye Mar 28 Avr 2020 - 23:17 | |
| - Citation :
- Libye : Raid aérien sur deux camions transportant des munitions aux milices de Haftar
Les deux camions se dirigeaient vers la région de Nessma pour ravitailler les milices de Haftar
Mona Saanouni | 28.04.2020
Libyan
AA/Walid Abdallah
Les forces du gouvernement libyen d'entente nationale ont annoncé, mardi à l'aube, que L'armée de l'air a bombardé deux camions transportant des munitions et du matériel logistique aux milices de Khalifa Haftar au sud de Tripoli.
C'est ce qui ressort d'une déclaration faite par le porte-parole des forces de GNA Mohamed Gnounou, publiée par le centre de médias de l'opération Volcan de la Colère sur sa âge Facebook.
Gnounou a ajouté que les deux camions se dirigeaient vers la région de Nessma, au sud de Tripoli, pour ravitailler les milices de Haftar.
La milice de Haftar, qui ne reconnait pas la légitimité ni l’autorité du gouvernement d’entente nationale, mène depuis le 4 avril 2019 une offensive pour prendre le contrôle de la capitale, Tripoli, siège du gouvernement internationalement reconnu.
Le général libyen à la retraite Khalifa Haftar s’est autoproclamé, lundi, seul dirigeant du pays, sans s'appuyer sur aucune légitimité juridique ou reconnaissance internationale.
En décembre 2015, les parties au conflit dans le pays ont signé un accord politique dans la ville marocaine de Skhirat, qui a abouti à la formation d'un conseil présidentiel dirigeant le gouvernement d’entente nationale, en plus de l'extension du parlement, et à la création d'un conseil supérieur de l'État, la majorité de ses membres provenant du Congrès national général (Assemblée constituante). Mais Haftar a, depuis des années, cherché à annuler cet accord.
Le gouvernement libyen, internationalement reconnu, et d'autres institutions qui découlent de l'accord politique, tels la Chambre des représentants, dans ses deux parties à Tripoli et Tobrouk, et le Conseil suprême de l'État (conseil représentatif), ont ignorés l’appel du chef de guerre, alors que les activistes libyens ont tourné cet appel en dérision sur les réseaux sociaux, d'autant plus qu'il est intervenu après une série de défaites de ses milices à l’ouest du pays.
https://www.aa.com.tr/fr/afrique/libye-raid-aérien-sur-deux-camions-transportant-des-munitions-aux-milices-de-haftar-/1820916 | |
| | | sraboutibada sergent
messages : 236 Inscrit le : 17/07/2014 Localisation : Pologne Nationalité :
| Sujet: Re: La révolte en libye Mar 28 Avr 2020 - 23:55 | |
| L'Armée nationale libyenne se retire de l'accord politique de Skhirat qui a produit le GNA: Khalifa Haftar - The Nation a écrit:
- Jeudi, Haftar a exhorté les Libyens à rejeter l'accord de Skhirat. Vendredi, Aguila Saleh, la présidente du Parlement libyen basé à l'Est, qui soutient l'ANL, a présenté une feuille de route décrivant un règlement politique libyen, proposant de former un conseil présidentiel et une commission chargée de rédiger une constitution.
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| | | jf16 General de Division
messages : 41481 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: La révolte en libye Ven 1 Mai 2020 - 18:52 | |
| - Citation :
- Libye: 5 raids des forces gouvernementales contre la milice de Haftar dans la base d'Al-Wattia
Les forces gouvernementales libyennes avaient auparavant annoncé 6 frappes aériennes ciblant un convoi militaire de la milice de Khalifa Haftar
Mourad Belhaj | 01.05.2020
Libyan
AA / Walid Abdallah
Les forces gouvernementales libyennes ont annoncé que l'armée de l'air avait effectué 5 frappes aériennes contre la base aérienne d'Al-Wattia, au cours desquelles elle avait ciblé des positions des milices de Haftar et des véhicules armés.
C’est ce qui ressort d’un bref communiqué du porte-parole des forces gouvernementales, Mohammed Qanunu, publié, vendredi, sur la page Facebook du centre des médias de "l'Opération Volcan de la colère".
"L’armée de l'air a effectué 5 raids contre la base aérienne d'Al-Wattia, au cours desquels elle a visé les positions et les véhicules armés de la milice terroriste de Haftar" a déclaré Qanunu
Les forces gouvernementales libyennes avaient auparavant annoncé que 6 frappes aériennes, ciblant un convoi militaire de la milice de Khalifa Haftar, avaient été effectuées au sud de Tripoli.
"L'armée de l'air libyenne a effectué 6 raids près de Wadi Marsit, sur la route reliant Qurayyat et Nasma", avait déclaré Qanunu sur la page Facebook du centre des médias de "l'Opération Volcan de la colère".
Et d’expliquer que les raids "visaient un convoi de véhicules armés et d'individus appartenant à la milice terroriste de Haftar", sans plus de détails.
La milice de Haftar et le gouvernement d’entente internationalement reconnu, se disputent la légitimité et le pouvoir dans le pays. Les milices du chef de guerre libyen mènent, depuis le 4 avril 2019, une attaque par laquelle elles tentent vainement de prendre le contrôle de la capitale, Tripoli, siège du gouvernement.
https://www.aa.com.tr/fr/politique/libye-5-raids-des-forces-gouvernementales-contre-la-milice-de-haftar-dans-la-base-dal-wattia-/1825267 | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41481 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: La révolte en libye Lun 4 Mai 2020 - 20:36 | |
| - Citation :
- Libye : Destruction de 7 camions de carburant destinées aux milices de Haftar
Les sept camions se rendaient d’Al-Qaryat à Tarhouna (sud) pour approvisionner la milice de Haftar, selon un communiqué du porte-parole des forces libyennes, Mohamed Qanunu
Mourad Belhaj | 04.05.2020
Libyan
AA / Walid Abdallah
Les forces gouvernementales libyennes ont annoncé, lundi, que l'armée de l'air avait ciblé 7 camions de carburant dans la région d’Al-Qaryat (au sud de Tripoli), qui étaient destinés aux milices de Khalifa Haftar.
C’est ce qui ressort d’un communiqué du porte-parole des forces libyennes, Mohamed Qanunu, publié sur la page officielle Facebook du centre des médias de l'Opération "Volcan de la Colère".
Qanunu a déclaré que les sept camions se rendaient d’Al-Qaryat à Tarhouna (sud) pour approvisionner la milice de Haftar.
Il a souligné que les deux régions militaires (occidentale et centrale) sont les zones d'opérations militaires de l'armée libyenne, où il est interdit de circuler sans autorisation préalable, que ce soit pour les véhicules militaires ou les camions de marchandises et de carburant.
La milice de Haftar, soutenue par des pays régionaux et européens, mène depuis le 4 avril 2019 une attaque, demeurée infructueuse, pour s'emparer de la capitale, Tripoli (ouest), siège du gouvernement.
Bien qu'il ait accepté une trêve humanitaire pour faire face à la pandémie de coronavirus, Haftar a poursuivi son attaque, forçant le gouvernement libyen à lancer une opération militaire baptisée "Tempête de paix".
Au cours des derniers jours, les forces gouvernementales ont infligé de lourdes défaites aux milices de Haftar, dans le cadre de cette opération, notamment la perte des villes de la côte ouest de la Libye à la frontière tunisienne.
https://www.aa.com.tr/fr/afrique/libye-destruction-de-7-camions-de-carburant-destinées-aux-milices-de-haftar-/1828597 | |
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