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| La révolte en libye | |
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youssef_ma73 General de Brigade
messages : 3005 Inscrit le : 04/08/2014 Localisation : France Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: La révolte en libye Lun 28 Nov 2016 - 22:00 | |
| Rappel du premier message : - Citation :
Key Al Qaeda leader believed killed in French airstrikes over Libya A slippery, one-eyed Al Qaeda leader long wanted by the U.S. appears to have finally met his maker courtesy of French airstrikes over Libya, two Pentagon sources told Fox News.
French fighter jets based on the aircraft carrier Charles de Gaulle in the Mediterranean and conducting a mission over southern Libya took out Mokhtar Belmokhtar, two U.S. defense officials told Fox News. American forces have targeted Belmokhtar twice in the past two years, only to see the senior Al Qaeda leader cheat death.
"It looks like he is dead this time," said one official, citing a recent intelligence report.
Neither official contacted by Fox News would say when the French airstrike occurred. The Wall Street Journal, which first reported the strike, said it took place earlier this month. Belmokhtar is the leader of Al Qaeda in the Islamic Maghreb, or AQIM.
In January 2013, Belmokhtar led a group of Al Qaeda-affiliated terrorists who kidnapped hundreds of workers at a gas plant in Algeria, including dozens of foreigners. A four-day standoff came to an end when Algerian forces stormed the plant, killing 32 militants. Seven hostages were killed, including one American.
Officials at the White House and the Pentagon declined to comment on the strike, and a spokesman for the French Ministry of Defense declined to comment when contacted by The Wall Street Journal.
Belmokhtar raised millions of dollars for Al Qaeda affiliates through smuggling, hostage-taking and selling illicit goods, and is considered directly responsible for the deaths of at least three Americans.
Belmokhtar has been on the U.S. wanted list for at least a decade.
foxnews _________________ “Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent sans rien faire.” Albert Einstein. | |
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Auteur | Message |
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jf16 General de Division
messages : 41820 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: La révolte en libye Dim 17 Déc 2017 - 20:02 | |
| - Citation :
- Libye : pour le maréchal Haftar, l'accord politique libyen a expiré
AFP 17/12/2017 L'homme fort de l'est libyen Khalifa Haftar a estimé dimanche que l'accord politique libyen signé le 17 décembre 2015 au Maroc, a expiré et avec lui le mandat du gouvernement d'union nationale (GNA) appuyé par la communauté internationale.
L'accord signé il y a deux ans à Skhirat (Maroc) sous l'égide de l'ONU, prévoyait la formation du GNA pour un mandat d'un an renouvelable une seule fois. Le maréchal Haftar n'a jamais reconnu ce gouvernement.
Le mandat du GNA dirigé par Fayez al-Sarraj expire théoriquement dimanche, même s'il n'a jamais pu obtenir la confiance du Parlement élu basé dans l'est du pays et qui appuie le maréchal Khalifa Haftar ainsi qu'un gouvernement parallèle.
Mais le Conseil de sécurité de l'ONU a prévenu jeudi que l'accord de Skhirat "demeure le seul cadre viable pour mettre fin à la crise politique en Libye", en attendant la tenue d'élection prévue en 2018.
Dans un discours télévisé, le maréchal Haftar a estimé que la date du 17 décembre marquait "un tournant historique et dangereux" avec "l'expiration de l'accord politique libyen". "Tous les corps issus de cet accord perdent automatiquement leur légitimité contestée (déjà) dès le premier jour de leur prise de fonction", a-t-il dit.
Régulièrement accusé par ses détracteurs de vouloir prendre le pouvoir et instaurer une dictature militaire, il a indiqué avoir été "menacé de mesures internationales fermes" s'il osait prendre des initiatives en dehors du cadre mis en place par la communauté internationale et la mission de l'ONU en Libye. "Nous annonçons sans équivoque notre obéissance totale au peuple libyen, maître (...) de son destin", a-t-il conclu.
Dans un communiqué, l'envoyé spécial de l'ONU en Libye Ghassan Salamé a indiqué dimanche que les Libyens en avaient "marre de la violence" et "considéraient le processus politique comme la seule voie vers la stabilité et l'unité de leur pays". "J'exhorte ainsi toutes les parties à écouter leurs voix et à s'abstenir de toute action qui pourrait menacer le processus politique", a-t-il dit.
La Libye a sombré dans le chaos après la chute en 2011 de Mouammar Kadhafi. Des autorités rivales, à Tripoli et dans l'est du pays, et de nombreuses milices continuent de s'y disputer le pouvoir.
https://www.lorientlejour.com/article/1089973/libye-pour-le-marechal-haftar-laccord-politique-libyen-a-expire.html | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41820 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: La révolte en libye Ven 29 Déc 2017 - 18:03 | |
| - Citation :
- Libye: le maréchal Haftar dit appuyer la tenue d'élections en 2018
AFP 29/12/2017 Le maréchal Khalifa Haftar, homme fort de l'est libyen, a indiqué qu'il appuyait la tenue d'élections en Libye en 2018, comme le souhaite la communauté internationale, tout en menaçant implicitement de prendre le pouvoir si ce processus politique n'aboutit pas.
Dans une déclaration jeudi soir à son bras médiatique, la télévision Libya al-Hadath, M. Haftar a rejeté "les allégations tendancieuses" selon lesquelles il est opposé à une solution politique en Libye et planifierait un coup d'Etat pour instaurer une dictature militaire. Au contraire, "c'est nous qui avons poussé le monde à accepter à contrecoeur le processus électoral comme une solution fondamentale et de principe" à la crise en Libye, a-t-il dit. Il a appelé à la tenue d'élections présidentielles et législatives "sans atermoiements, fraudes ou falsifications", accusant ses rivaux, au pouvoir dans l'ouest du pays, de retarder le processus électoral.
Le maréchal controversé maintenait jusqu'à présent le flou sur sa position concernant la tenue d'élections en 2018, qui fait partie du plan d'action présenté en septembre par l'envoyé spécial de l'ONU en Libye Ghassan Salamé.
Appuyés par un Parlement élu en 2014 et basé dans l'est du pays, le maréchal Haftar et le gouvernement parallèle de l'est libyen n'ont jamais reconnu la légitimité du gouvernement d'union nationale (GNA) de Fayez al-Sarraj, issu de l'accord politique interlibyen signé en 2015 à Skhirat (Maroc). Le GNA, installé à Tripoli et soutenu par la communauté internationale, n'a pas obtenu la confiance de l'assemblée élue, ce qu'exige pourtant l'accord de Skhirat.
Prenant le contrepied du Conseil de sécurité de l'ONU, qui voit cet accord comme "le seul cadre viable pour mettre fin à la crise politique en Libye", le maréchal Haftar avait récemment estimé qu'il était devenu caduc. Ces propos avaient fait craindre un coup de force. Mais selon des analystes, M. Haftar ne dispose pas de la force ni du soutien suffisants pour pouvoir avancer vers l'ouest où des puissants groupes armés lui sont hostiles.
Les déclarations du maréchal libyen avait été précédées par une campagne de ses partisans, l'appelant à prendre le pouvoir par "procuration du peuple". Jeudi soir, M. Haftar a fait savoir que "cette procuration" pourrait être une option probable si "tous les mécanismes classiques permettant une transition pacifique du pouvoir via des élections libres et démocratiques sont épuisés". Il a répété jeudi que l'accord de Skhirat était bien "fini". Mais "l'accord est une chose et le travail de la mission de l'ONU (qui oeuvre à la tenue d'élections) est une autre chose", a-t-il dit.
https://www.lorientlejour.com/article/1091796/libye-le-marechal-haftar-dit-appuyer-la-tenue-delections-en-2018.html | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41820 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: La révolte en libye Ven 5 Jan 2018 - 16:49 | |
| - Citation :
- Libye : affrontements entre groupes armés près de la frontière tunisienne
AFP 05/01/2018 Des combats entre groupes armés ont éclaté vendredi dans l'ouest libyen, près de la frontière tunisienne, provoquant la fermeture du point de passage principal entre les deux pays, selon un responsable local.
Les affrontements opposent deux groupes qui affirment tous les deux leur loyauté au gouvernement d'union nationale (GNA) basé à Tripoli et appuyé par la communauté internationale. Une coalition de groupes armés formée récemment par le GNA pour sécuriser la partie ouest du pays a attaqué d'autres groupes près du poste-frontière de Ras Jedir, a indiqué à l'AFP un responsable local de la ville de Zouara (100 km à l'ouest de Tripoli). L'objectif, selon ce responsable qui s'exprimait sous le couvert de l'anonymat, est de prendre Ras Jedir, même si les groupes qui le contrôlent sont aussi pro-GNA.
Le chef de la coalition, Oussama Jouili, a confirmé vendredi son offensive à la chaîne libyenne 218 TV, affirmant avoir un mandat du GNA pour sécuriser la région. Le poste-frontière a été fermé temporairement pour "garantir la sécurité des voyageurs", a-t-il ajouté, sans préciser si l'attaque a été coordonnée avec le GNA ou non.
Depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011, ce poste-frontière est contrôlé par des groupes armés de la ville de Zouara, accusés régulièrement d'implication dans un vaste réseau de contrebande de carburant vers la Tunisie et par voie maritime vers Malte.
Les autorités successives de transition ont échoué à mettre en place une police et une armée régulières, capables de rétablir l'ordre dans un pays où des centaines de milices font la loi.
https://www.lorientlejour.com/article/1092763/libye-affrontements-entre-groupes-armes-pres-de-la-frontiere-tunisienne.html | |
| | | Socket-error General de Division
messages : 6821 Inscrit le : 03/04/2016 Localisation : ... Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: La révolte en libye Ven 13 Avr 2018 - 21:29 | |
| - Citation :
- Le maréchal libyen Khalifa Haftar serait décédé à Paris
https://fr.sputniknews.com/international/201804131035937438-libye-france-haftar/ _________________ لك الله ياوطني
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| | | Adam Modérateur
messages : 6300 Inscrit le : 25/03/2009 Localisation : Royaume pour tous les Marocains Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: La révolte en libye Dim 22 Avr 2018 - 20:00 | |
| - JA a écrit:
-
Libye : qui est Abdessalam al-Hassi, le successeur pressenti de Khalifa Haftar ?
Alors que l'état de santé du maréchal Khalifa Haftar donne lieu à des spéculations depuis le 13 avril, la Libye s'interroge sur l'identité d'un éventuel successeur. Un général discret, proche d'Abou Dhabi, qui a été actif sur le front contre les jihadistes, semble représenter l'option la plus concrète. Le 13 avril, dans la soirée, les réseaux sociaux et certains médias internationaux se sont enflammés autour de la rumeur du décès du maréchal Khalifa Haftar, chef de l’autoproclamée Armée nationale libyenne (ANL) et homme fort de l’est libyen, soutenu par l’Égypte et les Émirats arabes unis (EUA). Si le flou règne sur l’état de santé de l’officier, son hospitalisation a toutefois été confirmée par l’ANL.
Une situation qui a conduit plusieurs sites d’information libyens à s’interroger : en cas de décès, qui pourrait-être le « khalife » – « successeur » en arabe ?
Le bras droit de Haftar
Dans la liste des dauphins potentiels, plusieurs titres de la presse libyenne désignent Abdessalam al-Hassi comme étant le favori. Ce que confirme à Jeune Afrique une source française qui suit de près le conflit libyen, ainsi que Jalel Harchaoui, chercheur à l’université Paris-8, spécialiste de la Libye. Sputnik, agence de presse pro-Moscou, qui soutient le maréchal Haftar, assure sur son site en arabe ce 18 avril que Le Caire a expressément émis le souhait de voir Hassi succéder à Haftar lors de discussions ayant lieu aux Émirats à ce sujet. Le site Arabi21, réputé proche du Qatar, hostile au camp Haftar, indique aussi le nom de Hassi comme candidat le plus sérieux.
« Dès mai 2014, Abdessalam al-Hassi a été nommé au commandement de la salle de l’opération « Karama » [dignité] ». Lancée de manière autonome par Khalifa Haftar, cette opération avait pour objectif déclaré de « purger » la Libye des « groupes extrémistes ». Elle s’est très vite retrouvée confrontée à la résistance de milices islamistes issues de la révolution.
Début avril, Asharq al-Awsat, un média saoudien basé à Londres, a fait état de la présence de Hassi à Khartoum pour des discussions organisées, sous les auspices du Caire, avec des autorités militaires soudanaises. Les frictions entre le régime de Omar el-Béchir et le camp de Haftar sont récurrentes : Khartoum accuse notamment le Libyen d’employer et de soutenir militairement des rebelles soudanais. Quant à la présence égyptienne, elle semble logique : Le Caire soutient l’ANL et l’accompagne diplomatiquement.
Hassi serait le profil idoine : officier, versé dans la diplomatie en temps de guerre, il serait également capable d’assurer la cohésion de l’ANL, qui est un assemblage de groupes hétéroclites. Il est également un interlocuteur des chancelleries et états-majors étrangers présents en Libye. « De plus, il est discret, chose très appréciée par les partenaires de l’ANL pour qui la forte personnalité de Haftar était plus vue comme un handicap que comme un atout », précise Harchaoui.
Sur le front de Benghazi contre Daesh
Dans leur ouvrage The Libyan Revolution and its Aftermath (Oxford University Press, 2015), Peter Cole et Brian McQuinn reviennent sur le parcours de Abdessalam al-Hassi. Sous Kadhafi, Hassi est colonel dans la « Saiqa » – les forces spéciales, formées par des notables de l’Est et commandées par Abdel Fattah Younès, le ministre de l’Intérieur de Kadhafi, qui déserte et rejoint la rébellion en février 2011. La Saiqa est notamment chargée de la répression du Groupe islamique combattant en Libye.
Au cours de la révolution, Hassi déserte et prend la direction d’une petite cellule d’opérations montée « à la hâte » avec l’aide de l’Otan à Benghazi. De là, il devient le relais entre officiers déserteurs et Occidentaux.
En avril 2011, des tensions apparaissent entre ses troupes et des groupes de révolutionnaires, notamment le Bataillon des martyrs du 17 février, commandé par l’islamiste Abdelhakim Belhadj. Selon les auteurs, Hassi reçoit alors le soutien des Émiratis, mais il est marginalisé au cours de l’année 2011 par le Qatar, qui soutient des groupes révolutionnaires.
En décembre 2015, Hassi prend le commandement des troupes de l’ANL à Benghazi face aux groupes terroristes, après que son prédécesseur, Ali Al Thamen a été tué par une mine. Il combat Ansar al-Charia et les groupes affiliés à Daesh. En juillet 2017, son nom apparaît dans la presse internationale lorsque Benghazi est libérée des jihadistes.
Un candidat logique pour Abou Dhabi et Le Caire
« Il s’agit d’une figure conservatrice et non d’un révolutionnaire », résume Harchaoui. Le profil parfait pour Abou Dhabi et Le Caire, très influents dans le commandement de l’ANL et qui s’opposent à l’influence du Qatar et des Frères musulmans dans la région.
Hassi pourrait aussi apparaître pour les capitales occidentales comme un partenaire efficace dans la lutte contre le terrorisme. « En 2012, les Américains ouvrent un camp pour les forces anti-terroristes libyennes près de Tripoli. C’est Hassi qui l’a dirigé, alors qu’il officiait comme chef des opérations au ministère de la Défense », rappelle Harchaoui.
Si Hassi a des atouts, il n’est pas certain qu’il soit accepté par l’ensemble des forces actuellement rassemblées sous la houlette du maréchal Haftar. S’il semble, selon Harchaoui, que Hassi soit en bonne entente avec les madkhalis – salafistes rigoristes influents en Cyrénaïque et alliés à Haftar –, il se pourrait en revanche « que ce représentant de la tribu orientale des Hassa suscite la méfiance de la tribu du maréchal, les Ferjani. » _________________ Les peuples ne meurent jamais de faim mais de honte.
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| | | jf16 General de Division
messages : 41820 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: La révolte en libye Mar 26 Juin 2018 - 16:26 | |
| - Citation :
- Libye : l’inquiétude des experts américains
25 juin 2018/ Stratégie et politique
Si plusieurs experts américains ont récemment salué l’initiative de l’Elysée pour réunir les conditions nécessaires à la tenue d’élections législatives en Libye à la fin de cette année, ils ont en revanche déploré l’obsession des Européens pour la crise migratoire, et le déploiement sans cesse reporté d’une force civile de stabilisation réclamée par le gouvernement Sarraj à Tripoli. Pour eux, la menace est double. Voir le maréchal Haftar se substituer au rôle d’arbitre de l’Onu dans la répartition des pouvoirs, suivi du risque de laisser la place vacante à une intervention russe.
Plus grave, les Européens sont également montrés du doigt pour ne pas avoir contribué suffisamment aux opérations de stabilisation qui ont succédé à l’intervention de 2011, précipitant ainsi la Libye dans le chaos à partir de 2014. Ces atermoiements européens pourraient préparer le retour de l’Etat islamique, relancer une nouvelle crise migratoire, voire semer les germes d’un second scénario syrien aux marches de l’Europe.
Mais Washington n’est guère en situation de montrer l’exemple puisque les frappes de drones ciblant les réseaux terroristes sont passées de 497 en 2016, à 2 en 2018 ! En outre, l’actualité de ces derniers jours a encore démontré que la prudence restait de mise. Si le maréchal Haftar est à nouveau parvenu à reprendre Derna à la coalition des milices islamistes réunies sous le nom de Choura des Moudjahidine, ce succès et la stratégie de communication qui l’a accompagné ne sont pas parvenus à rassurer.
Car la bataille de Derna ne correspond certainement pas à la chute du dernier bastion islamiste, au vu des effectifs encore présents dans le sud, à Tripoli et à Benghazi. L’Onu et Amnesty International vont même jusqu’à évoquer que les moyens employés par la Libyan National Army d’Haftar (LNA) pourraient même pousser les populations civiles dans les bras des djihadistes. Mais après avoir échoué cette année à reconquérir la Tripolitaine, et avoir subi plusieurs défections de milices au profit de Tripoli, la LNA devait se réaffirmer par la force.
En fait, loin de stabiliser la situation, le forcing employé lors de cette opération a contribué à relancer les attaques dans le croissant pétrolier, officiellement contrôlé par les troupes d’Haftar. Le 14 juin, les Brigades de défense de Benghazi, commandées par Ibrahim Jathran, ont incendié le tanker n° 2 de Fida à l’ouest du terminal stratégique de Ras Lanuf, qui peut stocker jusqu’à 980 000 barils. Le 17 juin, une seconde attaque a touché sur le même site le tanker n° 12. Le 18, la compagnie pétrolière nationale NOC émettait un message d’alerte quant au risque d’extension de l’incendie à l’ensemble des autres tankers. Ce retour de la guerre du pétrole et la chute des revenus qui en sera le corolaire risquent d’hypothéquer lourdement le résultat des futures élections.
https://www.ttu.fr/libye-linquietude-des-experts-americains/ | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41820 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: La révolte en libye Jeu 2 Aoû 2018 - 17:13 | |
| - Citation :
- Séoul envoie un navire de guerre en Libye après le rapt d'un Sud-Coréen
Séoul, 2 août 2018 (AFP) -
Séoul a annoncé jeudi le déploiement en Libye d'un navire de guerre après l'enlèvement début juillet d'un Sud-Coréen et de trois Philippins qui travaillaient sur un projet hydraulique dans le sud désertique de ce pays.
Le bâtiment, affecté normalement aux opérations de lutte contre la piraterie dans le golfe d'Aden, fait actuellement route vers la Libye, a annoncé le ministère sud-coréen de la Défense.
En plus de "mener ses missions de protection des navires de commerce, (il) se prépare aussi à toutes les possibilités, y compris celle de venir en soutien militaire", a dit à l'AFP un porte-parole du ministère, sans donner de précisions.
Les trois Philippins et le Sud-Coréen avaient été enlevés le 6 juillet lors de l'attaque du projet où ils travaillaient.
Leurs gouvernements ont confirmé qu'ils apparaissaient dans une vidéo partagée cette semaine sur les réseaux sociaux -et diffusée aussi par l'institut SITE spécialisé dans la surveillance des groupes islamistes et extrémistes- qui montrait quatre homme parlant en anglais à la caméra.
Un garde armé apparaît derrière eux dans le sable, mais leurs ravisseurs ne sont pas identifiés et l'attaque n'a pas été revendiquée. On ignore quand cette vidéo a été tournée.
"L'ambassade des Philippines à Tripoli a confirmé que les trois hommes sur la vidéo sont les trois techniciens philippins qui ont été enlevés par des hommes armés en Libye le mois dernier", a déclaré à l'AFP le porte-parole du ministère philippin des Affaires étrangères, Elmer Cato.
En ce qui concerne le Sud-Coréen, Séoul fait "tout ce qu'il peut avec les ressources nationales" et "son pays et son président ne l'ont jamais oublié", a déclaré dans un communiqué un porte-parole de la présidence sud-coréenne, Kim Eui-kyeom.
"Le gouvernement maintient une coopération étroite avec le gouvernement de Libye et d'autres alliés, comme les Philippines et les Etats-Unis, depuis le jour de l'incident, pour sa sécurité et sa libération", a ajouté M. Kim.
Depuis la chute du régime de Kadhafi en 2011, les travailleurs étrangers et les représentations diplomatiques en Libye sont régulièrement la cible d'attaques et d'enlèvements par de puissantes milices ou par le groupe jihadiste Etat islamique (EI).
https://www.marine-oceans.com/actualites/seoul-envoie-un-navire-de-guerre-en-libye-apres-le-rapt-d-un-sud-coreen | |
| | | Adam Modérateur
messages : 6300 Inscrit le : 25/03/2009 Localisation : Royaume pour tous les Marocains Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: La révolte en libye Ven 21 Déc 2018 - 15:29 | |
| - Bloomberg a écrit:
Russia Has a Plan for Libya—Another Qaddafi
Vladimir Putin is working to fill voids left around the world as Donald Trump puts America first. Russia has a new potential leader for Libya. His name is Qaddafi.
The former dictator’s son, Saif al-Islam, this month became the latest in a long line of Libyans to seek Moscow’s support as President Vladimir Putin steps up Russia’s role in the energy-rich North African state.
With the U.S. all but absent, the Kremlin sees an opening to become the key power broker in Libya, rudderless and divided since Muammar Qaddafi’s overthrow and death in 2011. Russia is likely to be emboldened in that aim by U.S. plans to pull out of Syria.
Moscow has until now been seen as throwing in its lot with Khalifa Haftar, a military strongman who controls most of the oil-producing east of Libya. Yet Russia has been quietly building ties with all the competing factions, according to two European diplomats who study the Kremlin’s strategy. That puts it in a position to benefit more than other outside powers that support one side or another.
While there are major issues facing a bid for power by Saif al-Islam, for the Russians, “their best-case scenario is to back someone from the former regime, because they know each other well and have had decades of dealings during Qaddafi’s rule,” said Mohamed Eljarh, co-founder of Libya Outlook for Research and Consulting, a Tobruk-based think thank.
For Putin, who angrily condemned the NATO-led military campaign that overthrew Qaddafi’s four-decade rule as a “crusade,” restoring Russia as a key player in Libya after his successful intervention in Syria would bolster his country’s heft at U.S. expense. It also opens up the path to reconstruction contracts worth billions of dollars, a share of Africa’s largest oil resources and a possible new naval base on the Mediterranean.
“The West did everything it could to plunge this country into chaos,” said Alexander Dynkin, head of the Institute of World Economy and International Relations, a state-run research group that advises the Kremlin. “Now all parties to the conflict trust Moscow.”
Russia switched strategy on Libya last year, according to the diplomats. As well as supporting Haftar, Moscow put a lot of effort into courting the rival UN-backed government in Tripoli and other power centers, including the western region of Misrata, they said. Haftar has been a frequent visitor to Moscow since 2016, but Prime Minister Fayez al-Sarraj and other top Libyan officials are also regularly in the Russian capital.
Quicktake Chaos in Libya
The Kremlin’s strategy appears to be paying off. Russia is in talks with Libya on restarting a 2.2 billion euro ($2.5 billion) contract to build a high-speed rail line from Benghazi to Sirte, suspended since Qaddafi’s demise. Russian defense manufacturers that lost $4 billion in arms deals in Libya also stand to gain. Libya is meanwhile buying 1 million tons of Russian wheat for $700 million.
Russian energy interests are also advancing. Libyan National Oil Corp. CEO Mustafa Sanalla was in Moscow in October for talks with Gazprom PJSC and Tatneft PJSC on relaunching Libyan projects that date from the Qaddafi era. Rosneft PJSC has agreed to invest in exploration and production in Libya and to buy crude. All deal exclusively with Tripoli-based NOC, in spite of Moscow’s Haftar ties, because it alone has the right to strike foreign agreements.
“The support shown for NOC by Russian political and commercial leaders demonstrates the strength of our future prospects,” Sanalla told Bloomberg.
As Russia deepens its engagement, President Donald Trump’s global pullback, most recently in Syria, risks leaving the U.S. adrift. Neither Russia nor the U.S. has functioning embassies in Libya—U.S. operations were suspended after the American ambassador was killed in 2012 during an armed attack on the diplomatic compound in Benghazi. Yet last month, even as the Trump administration worked on a new strategy for Africa, the U.S. sent Acting Assistant Secretary for Near Eastern Affairs David Satterfield to a conference on Libya hosted by Italy’s government; Russia dispatched Prime Minister Dmitry Medvedev.
Russia’s involvement in Libya goes back to 1969, when Qaddafi came to power as a 27-year-old military officer in a bloodless coup against the Western-backed monarchy. The Soviet Union and its Russian successor state armed Qaddafi’s regime, but after his overthrow Libya disintegrated into rival factions with the central government unable to control even the capital.
During the bloodletting, Saif al-Islam, 46, who studied at the London School of Economics and Political Science, was captured, put on trial and then freed in mid-2017 by the rebels who toppled and killed his father.
Russian representatives entered into contact with the one-time heir apparent soon after his release and talk by video-link, with him speaking from an undisclosed location, said a person in Moscow with knowledge of Libya policy. The Foreign Ministry declined to comment.
A representative of Qaddafi’s son met Deputy Foreign Minister Mikhail Bogdanov in early December, delivering a letter on his behalf with greetings to Putin and the Russian government, explaining his political vision for Libya and asking for political support.
The visit by his emissary was not the first. Qaddafi’s son is looking to Russia for financial help and mediation with other Libyan power centers to back his bid to become president, the person said.
Saif al-Islam could choose to stand in national elections the United Nations wants to hold next year under its latest plan to unify the country, even though he’s wanted by the International Criminal Court on charges from 2011 including two counts of crimes against humanity. Haftar also has his own presidential ambitions as do other Libyan politicians, and Russia hasn’t yet decided on supporting one particular candidate, said the person.
Given the legal constraints, with prosecutors in Tripoli also seeking his arrest, “it’s difficult to see how Saif al-Islam can make a comeback” unless the issue is resolved through a wider national reconciliation process, said Eljarh of Libya Outlook. The Russians though are “keeping their options open,” he said.
With Haftar aged 75 and in ill health, Qaddafi’s son could win Russian support if there is a consensus among Libyans, said Maria Al Makahleh, a Middle East expert at the Kremlin-backed Valdai Club. Lev Dengov, a Russian envoy to Libya, said in November that his government was in touch with Saif al-Islam, describing him as “a participant in the political process” who is now “very optimistic” about his prospects.
Another hopeful, Aref Ali Nayed, a Libyan politician seen as close to Haftar who’s declared his candidacy for president, has visited Moscow twice since September for talks with top officials. The aim was “to encourage the Russians to play an active role,” Nayed, a former Libyan ambassador to the United Arab Emirates, said by phone from London. “I truly feel that we are at an impasse in the political process. I believe I can be a unifying figure.”
Inside Libya, Ramzan Kadyrov, the leader of Russia’s mainly Muslim Chechnya region, has been promoting unofficial contacts since he secured the release of Russian seamen held in the country in 2015. He’s in touch with both Tripoli and important tribal forces elsewhere in Libya.
In the east, where Haftar’s Libyan National Army holds sway, Russian military personnel are providing training and weapons maintenance, while there are indications Russian special forces were dispatched and took part in operations there, two Western officials said. In the competition for the country’s future, “Russia has one main advantage—Haftar,” said Konstantin Malofeev, a Russian businessman and Putin ally with contacts in Libya.
Russia still faces significant hurdles in dealing with armed Libyan factions unable to agree on how to share power. The picture is further muddied by other outside actors, with Italy and Qatar seen to be betting on Tripoli, and the U.A.E., Egypt and France siding with Haftar.
By hedging its bets and keeping channels of communication open to all parties, Russia is ensuring it will benefit “regardless of the winner of the conflict or the peace deal in place,” said Riccardo Fabiani, a Middle East and North Africa expert at Energy Aspects. In Libya, “neither side can afford antagonizing or refusing to speak with Russia,” he said. _________________ Les peuples ne meurent jamais de faim mais de honte.
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| | | jf16 General de Division
messages : 41820 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: La révolte en libye Sam 19 Jan 2019 - 18:48 | |
| - Citation :
- Libye: Abu Talha al-Liby, chef d’Aqmi, tué dans le sud du pays
Des forces pro-gouvernementales face à l'Etat islamique, le 13 août 2016 (photo d'illustration). © MAHMUD TURKIA / AFP
Par RFI Publié le 19-01-2019 • Modifié le 19-01-2019 à 13:14
En Libye, l’Armée nationale libyenne (ANL) mène, depuis mercredi 16 janvier, une opération anti-terroriste de grande envergure dans le sud du pays. Elle a annoncé, vendredi, avoir éliminé Abu Talha al-Liby, dit « Le Libyen », un chef de l’organisation al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi). Il aurait été tué avec deux autres terroristes, le Libyen el-Mehdi Dengo et l'Egyptien Abdallah Desouki. L'attaque, menée à l'aube, a visé deux maisons mitoyennes – l’une appartenant à Abu Talha et l’autre qu’il avait louée - dans la localité de Karda el-Shati, près de la vile de Sebha. Abu Talha était l'un des terroristes les plus actifs dans le sud libyen.
Abdel Meneem al Hasnaoui Bel Haj, alias Abou Talha al-Liby, est natif de Sebha dans le sud libyen. Ses activités terroristes remontent aux années 1990. Impliqué dans l'attaque qui a visé le colonel Kadhafi en 1996, il est emprisonné jusqu'en 2011 et devient l'un des chefs militaires les plus en vue du soulèvement.
Un des fondateurs du front al-Nosra
Membre du groupe jihadiste al-Moqatila, il est soutenu, en 2012, par le Congrès national transitoire. En 2013, il quitte la Libye pour la Syrie pour être l'un des fondateurs du front al-Nosra, fidèle à al-Qaïda, et devient le juriste de la brigade des Mohajirines (les étrangers).
Si son élimination se confirme, c'est un coup dur pour Aqmi en Libye. Ce n'est pas la première fois, en effet, qu' Abu Talha est donné pour mort. La rumeur de sa mort avait circulé en Irak, en 2013, avant qu'il ne regagne la Libye, un an plus tard, en compagnie de sa femme syrienne. Il y a fondé le conseil de choura de la tribu al Hasawna, une organisation jihadiste financée en Libye par al-Qaïda et l'organisation Etat islamique (EI), à l'instar du conseil de choura de Benghazi, de Derna et d'autres villes.
Déjà donné pour mort en 2016
Il se déplaçait alors dans les villes et oasis du sud pour acheter des véhicules et des armes, tout en essayant d'engager des jeunes gens dans les rangs de sa milice jihadiste mais il a trouvé une forte opposition de la part des habitants. En 2016, suite à une frappe aérienne conjointe entre Français et Américains, on le donne à nouveau pour mort, ainsi que Mokhtar Belmokhtar.
http://www.rfi.fr/afrique/20190119-libye-abu-talha-al-libi-aqmi-tue-sebha-armee-nationale-libyenne-anl | |
| | | sraboutibada sergent
messages : 236 Inscrit le : 17/07/2014 Localisation : Pologne Nationalité :
| Sujet: Re: La révolte en libye Ven 5 Avr 2019 - 11:50 | |
| Libye: les troupes du maréchal Haftar aux portes de Tripoli - lefigaro a écrit:
- Les forces de l’homme fort de l’est libyen ont pris position jeudi soir à moins de 30 km de Tripoli. Redoutant un embrasement du pays, la communauté internationale appelle au calme et le Conseil de sécurité de l’ONU se réunit en urgence ce vendredi.
«Pour les héros de la nation, l’heure est venue. Nous avons rendez-vous pour la conquête de Tripoli.» L’homme fort de l’est libyen, le maréchal Khalifa Haftar, a ordonné jeudi 4 avril à ses forces «d’avancer» en direction de la capitale Tripoli, siège du gouvernement d’union nationale (GNA), suscitant de fortes craintes d’un nouvel embrasement militaire dans ce pays plongé dans le chaos à la suite de la chute de la dictature de Mouammar Kadhafi en 2011. «L’heure a sonné», a-t-il ajouté dans une déclaration diffusée sur la page Facebook du «bureau des médias» de l’Armée nationale libyenne (ANL), autoproclamée par le maréchal Haftar.
Des forces de l’Armée nationale libyenne (ANL) ont pris position jeudi soir sur un barrage de sécurité à 27 km à l’entrée ouest de la capitale libyenne Tripoli, a constaté un journaliste de l’AFP. Le commandant des opérations militaires de l’ANL dans la région ouest, le général Abdessalem al-Hassi, a confirmé à l’AFP que ses forces s’étaient emparées du barrage sans combats.
» LIRE AUSSI - Libye: Les forces armées du commandant Haftar se dirigent vers Tripoli
Mercredi soir, la perspective d’un regain de tension a refait surface, après l’annonce faite par le général Ahmad al-Mesmari, porte-parole de l’ANL, au cours d’une conférence de presse à Benghazi (est). Les forces pro-Haftar avaient annoncé la préparation d’une offensive afin de «purger l’ouest» lybien «des terroristes et des mercenaires», sans identifier leurs cibles. Le porte-parole de l’ANL avait précisé que les «préparatifs» étaient «sur le point de s’achever».
Haftar promet d’épargner les civils, institutions et ressortissants étrangers Ce jeudi, le maréchal Haftar s’est exprimé sur le sujet en promettant d’épargner les civils, les «institutions de l’État» et les ressortissants étrangers. «Ceux qui jettent les armes, ceux qui restent chez eux, ceux qui lèvent le drapeau blanc, seront en sécurité. Assurer la sécurité des habitants et protéger leurs biens, ainsi que toutes les institutions de la capitale, relèvent de votre devoir», a précisé le maréchal Haftar.
Du côté du gouvernement internationalement reconnu (GNA), le Premier ministre Fayez al-Sarraj a donné mercredi soir l’ordre aux forces qui le soutiennent de se tenir prêtes pour «faire face à toute menace». L’état d’urgence a ensuite été déclaré dans la capitale et les forces fidèles au gouvernement sont mises en état d’alerte. Les forces sont soutenues par des puissants groupes armés de la ville de Misrata, à l’ouest du pays, loyaux au GNA, qui se sont dits «prêts» «à stopper l’avancée maudite» des troupes du maréchal Haftar, selon leur communiqué.
Le Conseil de sécurité de l’ONU doit se réunir en urgence vendredi Ces dernières heures, la communauté internationale a fait part de son inquiétude face au risque «d’escalade» et de «confrontation» en Libye. «En ce moment délicat de la transition en Libye, les gesticulations militaires et les menaces d’actions unilatérales risquent seulement de replonger la Libye dans le chaos», ont affirmé les gouvernements de Washington, Londres et Paris dans un communiqué commun diffusé par le département d’État américain. «Nous pensons fermement qu’il n’y a pas de solution militaire au conflit libyen. Nos gouvernements s’opposent à toute action militaire en Libye et tiendront pour responsable toute faction libyenne qui attisera le conflit civil», ont-ils ajouté, réaffirmant leur soutien à l’ONU pour résoudre la crise. À la demande du Royaume-Uni, le Conseil de sécurité de l’ONU doit se réunir en urgence vendredi à 19h afin de discuter de la situation libyenne.
Dans la matinée, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, qui se trouve actuellement à Tripoli, a tenté de calmer le jeu. «J’appelle au calme et à la retenue alors que je me prépare à rencontrer les dirigeants libyens», a-t-il clamé sur Twitter. Il n’existe «pas de solution militaire», a-t-il réaffirmé.
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| | | Fremo Administrateur
messages : 24819 Inscrit le : 14/02/2009 Localisation : 7Seas Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: La révolte en libye Ven 5 Avr 2019 - 11:51 | |
| Les terroristes du Golf veulent faire éclater la région. _________________ | |
| | | Shugan188 Modérateur
messages : 5674 Inscrit le : 12/05/2015 Localisation : Maroc Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: La révolte en libye Ven 5 Avr 2019 - 16:54 | |
| En comprend mieux maintenant la réaction de ME Bourita ,tous nos pays voisins sont sous la coupole des Émiratis et tous sont sous un régime militaire , il faut s’attende au pire . | |
| | | Fahed64 Administrateur
messages : 25558 Inscrit le : 31/03/2008 Localisation : Pau-Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: La révolte en libye Jeu 11 Avr 2019 - 3:06 | |
| La France encore et toujours ..... ils ont assassiné le Colonel pour supporter un général. Je parlerai même pas des états arabes encore les deux mêmes .... - Citation :
- France blocks EU call to stop Haftar's offensive in Libya
BRUSSELS (Reuters) - France on Wednesday blocked a European Union statement calling on Khalifa Haftar to halt his eastern forces’ offensive in Libya, diplomatic sources said, in the latest example of how the bloc’s internal divisions have undercut its global sway.
The draft statement, seen by Reuters, would have said that the military attack launched by Haftar on Tripoli was “endangering the civilian population, disrupting the political process and risks further escalation with serious consequences for Libya and the wider region, including the terrorist threat.”
Thousands of residents fled on Wednesday as Haftar’s forces - called the Libyan National Army (LNA) - and troops loyal to the Tripoli government battled on the outskirts of Libya’s capital.
France and Italy disagree on how to handle the latest escalation in the troubled north African country.
France, which has oil assets in eastern Libya, has provided military assistance in past years to Haftar in his eastern stronghold, Libyan and French officials say..
Italy, the former colonial power and a big player in Libya’s oil sector, has supported the U.N.-backed Prime Minister Fayez al-Serraj.
Speaking on the sidelines of an EU summit focused on Britain’s exit from the bloc, European Parliament head Antonio Tajani, who is Italian, said Paris and Rome had “diverging interests” in Libya.
“We need more unity, we need to speak with only one voice as Europeans, but unfortunately Europeans are divided on this,” Tajani told reporters.
France blocked the draft statement, which was drawn up in Brussels, through a process by which individual EU member governments could voice objections. The EU will now try to draw up a new text on which everyone can agree.
EU foreign affairs chief Federica Mogherini said on Monday the bloc was united in calling for a truce and a return to diplomacy in Libya.
The EU has supported al-Serraj’s government in recent years to have it crack down on refugees and migrants leaving for Europe from the shores of Libya. The country descended into a civil war after the ouster of Muammar Gaddafi in 2011, allowing people smugglers to operate with impunity.
The EU draft statement would have said that “hostilities must cease immediately, the LNA must withdraw and the humanitarian truces called by the U.N. must be heeded.”
The EU would also have asked “international and regional partners to exert their influence and send an unequivocal message to the aggressors that there is no military solution to the crisis, only a political one,” according to the draft.
The French EU mission was not immediately available for comment.
https://www.reuters.com/article/us-libya-security-eu-tajani/france-blocks-eu-call-to-stop-haftars-offensive-in-libya-idUSKCN1RM1DO _________________ Sois généreux avec nous, Ô toi Dieu et donne nous la Victoire | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41820 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: La révolte en libye Mar 16 Avr 2019 - 19:39 | |
| - Citation :
- Libye: l'UE doit renvoyer des navires de guerre en Méditerranée (Mogherini)
Strasbourg, 16 avr 2019 (AFP) -
La cheffe de la diplomatie européenne Federica Mogherini a demandé mardi aux Etats de l'UE de renvoyer des navires de guerre en Méditerranée pour permettre à l'opération militaire Sophia de lutter contre les trafics d'armes et de pétrole en Libye.
"Sans navires, Sophia n'est pas à même de remplir sa mission qui consiste à faire respecter les embargos sur les armes et sur le pétrole en Libye", a-t-elle souligné au cours d'un débat au Parlement européen à Strasbourg.
"C'est la responsabilité des Etats membres, c'est leur choix. J'espère qu'ils vont se raviser dans les semaines qui viennent. Cela aurait du sens", a-t-elle plaidé.
"Ce n'est pas un secret. J'avais recommandé aux Etats membres de ne pas retirer les navires qui opèrent dans les eaux internationales, car ils étaient très dissuasifs contre les passeurs", a-t-elle rappelé.
Le mandat de l'opération militaire européenne a été prolongé fin mars de six mois, jusqu'au 30 septembre 2019, mais avec une "suspension temporaire du déploiement des moyens navals de l'opération" en raison du refus de l'Italie, qui commande Sophia, de laisser débarquer dans ses ports les migrants recueillis en mer.
Sophia a été lancée en 2015 après une série de naufrages pour lutter contre les réseaux de passeurs en Méditerranée. Elle doit également aider à faire respecter les embargos sur les armes et les ventes de pétrole imposées à la Libye par les Nations unies.
"L'offensive lancée sur Tripoli par (le maréchal Khalifa) Haftar risque de devenir un conflit durable avec des armes qui ne devraient pas être utilisées en Libye", a déploré Mme Mogherini.
La cheffe de la diplomatie européenne a déploré le manque d'intérêt des élus européens pour la crise en Libye. "Il est regrettable que pour cette dernière session, il y ait plus de spectateurs que de députés pour un sujet aussi grave", a-t-elle lancé dans un hémicycle désert.
Le Parlement européen reprendra ses sessions plénières en juillet après les élections européennes.
https://www.marine-oceans.com/actualites/18045-libye-l-ue-doit-renvoyer-des-navires-de-guerre-en-mediterranee-mogherini | |
| | | Adam Modérateur
messages : 6300 Inscrit le : 25/03/2009 Localisation : Royaume pour tous les Marocains Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: La révolte en libye Dim 21 Avr 2019 - 18:48 | |
| - Council on Foreign Relations a écrit:
The Fight for Libya: What to Know
Khalifa Haftar’s march on the Libyan capital is a bid for control of a fragmented state. Backed by a set of powerful governments, he could carry on the fight for a long time. Fighters under Khalifa Haftar’s command have met militia resistance as they marched on Tripoli. Steven A. Cook, CFR’s Eni Enrico Mattei senior fellow for Middle East and Africa studies, offers his assessment of Haftar’s advance on the Libyan capital, which a UN envoy has described as a coup attempt. Who is Khalifa Haftar, and why is he marching on Tripoli?
Khalifa Haftar is a military officer and onetime loyalist of Libyan leader Muammar al-Qaddafi. In 1987, after Libyan forces were defeated in Chad, Haftar and his men spent time in a Chadian prison. After his release, the general broke with Qaddafi. He made his way from North Africa to Northern Virginia and is rumored to have been in the employ of the CIA. Like many Libyan exiles, he went back to his country after the uprising against Qaddafi began in February 2011.
On Valentine’s Day in 2014, Haftar appeared on Libyan television demanding the dissolution of what was then the parliament in waiting, the General National Congress, and the establishment of a presidential council. Libya’s leaders at the time dismissed Haftar and his demands as bluster, but unbeknown to them he had raised an army in the country’s east. Haftar’s march on Tripoli is the culmination of his five-year-long effort to make himself Libya’s leader.
As more and more militias join the fighting, do you foresee all-out civil war?
Yes. A few days after Libya’s uprising began, Qaddafi’s son, Saif al-Islam, warned Libyans that unless they settled their differences, the country would experience civil war for the following forty years.
Libya has experienced violence since the uprising against Qaddafi, as well as fragmentation. It has two competing governments, large numbers of militias, and a variety of extremist groups. The best efforts of some Libyans to write a new constitution and settle internal conflicts through dialogue, though laudable, have often seemed separate and parallel to the competition among violent groups. Haftar’s move shattered any remaining hope that dialogue could put Libya on a better path. He seems intent on establishing his authority in Tripoli and the rest of the country. His opponents seem equally committed to stopping him.
Even as the Tripoli-based government has international recognition, Haftar has the backing of Egypt, France, the United Arab Emirates, Saudi Arabia, and Russia. How will these dynamics shape the conflict?
The support that Haftar enjoys from those governments certainly provides him with considerable resources to pursue his goals. None of these countries ever believed in the promise of the Arab uprisings to produce more open and democratic societies. Their view is that the uprisings have only empowered Islamists and sown chaos. They also regard the internationally recognized government as one that is aligned with the Muslim Brotherhood, Qatar, and Turkey—enemies of the governments in Cairo, Riyadh and Abu Dhabi. Thus the Egyptians, Saudis, Emiratis, Russians, and French have bet on Haftar to repress Islamists and establish stability. For the French, Haftar may also be helpful in stemming the flow of migrants to Europe and protecting their oil interests. Given the internal and external dynamics that are driving support for Haftar, he may be able to carry on his fight for a long time.
What are the United States’ and the European Union’s concerns, and how are they responding?
At the beginning of Haftar’s offensive, the State Department expressed its “concern” about the fighting, but the U.S. government has made no effort to bring the conflict to an end. The Trump administration recognizes the government in Tripoli under Prime Minister Fayez al-Serraj but has made it clear that other than fighting extremists in Libya, the United States does not want to be involved in Libyan politics, leaving that to the United Nations and its envoy, Ghassan Salame. For its part, the European Union is divided on Libya. The French support Haftar while the Italians, British, and others continue to support Serraj’s government.
The fighting has postponed a UN conference on national reconciliation. Was the UN-led peace process viable, and is there a way out of the conflict now?
This is what is puzzling about Haftar’s move. It seems that he undertook military operations in order to short-circuit the UN conference on national reconciliation, but the chances of those talks succeeding were quite low. At the moment, the conflict is not ripe for mediation. For mediation to take place, there needs to be a hurting stalemate that convinces all sides that continuing to fight is too costly. They are not there yet. _________________ Les peuples ne meurent jamais de faim mais de honte.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: La révolte en libye Lun 22 Avr 2019 - 12:32 | |
| Pour bien comprendre ce que représente Haftar. Ce n'est qu'un amas de milices jihadistes, quelques brigades de l'ancienne armée, des mercenaires Tchadiens et Soudanais |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: La révolte en libye Lun 22 Avr 2019 - 12:59 | |
| - Citation :
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LIBYE : UN FIASCO FRANÇAIS Jeudi, 18 Avril, 2019 Marc de Miramon
Engagée aux côtés des forces du maréchal Haftar qui tentent de conquérir la capitale politique, Tripoli, la France espère enfin récupérer les fruits de son intervention militaire catastrophique de 2011, qui avait plongé la Libye dans le chaos.
Le 15 septembre 2011, c’est un Nicolas Sarkozy accueilli en héros par la population « rebelle » de Benghazi qui s’avance vers le pupitre, après les présentations d’usage de Moustapha Abdeljalil, président du Conseil national de transition. Derrière lui, le premier ministre britannique David Cameron, le ministre des Affaires étrangères William Hague, son homologue français Alain Juppé, et l’inévitable Bernard-Henri Lévy, architecte mondain de l’intervention militaire franco-britannique, abritée sous parapluie de l’Otan. « Jeunes de Benghazi, jeunes de Libye, jeunes Arabes, la France veut vous dire son amitié, et son soutien. Vous avez voulu la paix, vous avez voulu la liberté, vous voulez le progrès économique. La France, la Grande-Bretagne, l’Europe seront toujours aux côtés du peuple libyen. »
Après le fiasco de la « révolution tunisienne », à l’occasion de laquelle la France offrait publiquement au dictateur Ben Ali son savoir-faire en matière de maintien de l’ordre, le président de la République venait, pensait-il, de rentrer dans l’histoire par la grande porte, tout en plaçant ses multinationales aux premières loges d’un immense gâteau pétrolier. Outrepassant la résolution du Conseil de sécurité de l’ONU, censée limiter l’intervention militaire franco-britannique à la protection des civils de Benghazi menacés par les chars de Mouammar Kadhafi, la France et ses partenaires anglo-saxons avaient mené une guerre, une vraie, aux côtés d’insurgés, pour la plupart islamistes, dont certains proches d’al-Qaida, et liquidé le chef de l’État libyen.
Après la brève euphorie de ce 15 septembre, la Libye allait pourtant progressivement basculer dans le chaos et la guerre civile. À partir de 2014, trois gouvernements rivaux et une kyrielle de milices vont se disputer armes à la main le contrôle du territoire et des terminaux pétroliers : le gouvernement de la Chambre des représentants, dit « gouvernement de Tobrouk », basé à l’est du pays, dominé par l’armée du général Khalifa Haftar, et le gouvernement rival du Congrès général national, dit « gouvernement de Tripoli », sous la coupe des Frères musulmans, financés par le Qatar ou encore la Turquie. Un troisième gouvernement, dit d’union nationale, présidé par Fayez El Sarraj, réuni à la suite d’une médiation des Nations unies en 2016, en partie basé à Tunis, voit rapidement son autorité rejetée par le « gouvernement de Tobrouk ».
Sous l’impulsion des autorités françaises, plusieurs autres tentatives de conciliation échouent les unes après les autres. Le 25 juillet 2017, Fayez Al Sarraj et Khalifa Haftar, réunis en région parisienne, s’engagent à œuvrer pour sortir le pays du chaos. Un an plus tard, en mai 2017, les deux hommes s’accordent même à collaborer pour organiser des élections générales fin 2018, espoir douché en novembre dernier, lorsque le maréchal Haftar boycotte la conférence internationale organisée à Palerme fin 2018.
Ce dernier, soutenu par la France, les Émirats arabes unis ou encore l’Égypte, va asseoir sa position d’homme fort de la Libye grâce à plusieurs offensives et au contrôle, dès le mois de juin 2018, des deux principaux sites pétroliers situés dans le Nord-Est, une région surnommée le « Croissant pétrolier », puis, en janvier 2019, de l’immense champ d’al-Charara dans le Sud désertique. Sur fond de permanents blocages politiques et diplomatiques, ces avancées militaires expliquent la dernière offensive sur Tripoli et les violents combats opposant les troupes du maréchal à celles du gouvernement d’union nationale.
Dépeint comme un « de Gaulle libyen » par sa propagande, Khalifa Haftar doit ces succès aux discrets conseillers étrangers présents à ses côtés, voire aux forces spéciales déployées au sein de son armée. En juillet 2016, Hollande avait reconnu la mort de trois agents de la DGSE dans un « accident » d’hélicoptère appartenant aux forces du maréchal Haftar. Un « accident », selon le président français, tandis qu’une milice d’obédience islamiste revendiquait avoir abattu l’appareil, images du crash à l’appui.
La position de Paris dans ce dossier se comprend aisément : avant même la chute de Mouammar Kadhafi, les multinationales françaises, dont le pétrolier Total, avaient signé des myriades de contrats avec les autorités de transition, lesquelles leur assurant comme service rendu une part substantielle de l’exploitation de l’or noir. Des promesses jamais honorées au fur et à mesure de l’effondrement des structures étatiques et du basculement du pays dans une guerre civile sans fin.
Outre les multiples ingérences étrangères (lire ci-contre), un autre affrontement plus feutré oppose Paris et Rome au cœur du chaos libyen. L’Italie, ancienne puissance coloniale, avait vu sa multinationale pétrolière ENI perdre de son influence avec la disparition de l’ancien régime en 2011. Selon le quotidien italien « La Stampa », qui relaye dans ses colonnes le témoignage d’un mercenaire égyptien capturé pendant les combats, « la France aide Haftar dans sa tentative pour s’emparer de Tripoli et elle le fait en déployant ses propres spécialistes sur le sol libyen ».
Secret de Polichinelle, l’engagement tricolore auprès du « de Gaulle libyen » ne manque pas de sel. En 2011, la France de Sarkozy avait marché main dans la main avec le Qatar – Doha ayant déployé ses forces spéciales plusieurs semaines avant les premiers bombardements de l’Otan – pour liquider le régime Kadhafi. Emmanuel Macron, qui a largement pris ses distances avec l’émirat, voit aujourd’hui ses soldats ferrailler avec ses anciens alliés, le Qatar soutenant le « gouvernement » de Tripoli.
Marc de Miramon mdemiramon@humadimanc https://www.humanite.fr/libye-un-fiasco-francais-670924 |
| | | AIT Victime
messages : 612 Inscrit le : 02/02/2019 Localisation : Ait Hdiddou Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: La révolte en libye Lun 22 Avr 2019 - 17:13 | |
| Ceux qui croient que les USA se mouillent pour l'un ou l'autre se trompent, la nature de la politique US est de soutenir le rapport de force sur le terrain tout en liant les mains au plus fort. Les US par nature c'est de manger sur toutes les tables. Les US utilisent leurs soit disant divergences des institutions en politique extérieure pour maintenir des politiques parallèles tout en encaissant les chèques en contrepartie des promesses qu'emportent le vent.
Remarquez le positionnement souverain (relativement à sa taille et sa fragilité) et courageux de la Tunisie sur ce dossier. _________________ ⵜⴰⵢⵔⵉ ⵏ'ⵜⵎⴰⵣⵉⵔⵜ | |
| | | BOUBOU General de Division
messages : 4848 Inscrit le : 07/08/2008 Localisation : en territoire hostile Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: La révolte en libye Lun 22 Avr 2019 - 17:38 | |
| - AIT a écrit:
Remarquez le positionnement souverain (relativement à sa taille et sa fragilité) et courageux de la Tunisie sur ce dossier. Pas si souverain les tunisiens... la situation à ses frontières que ce soit en Libye en Algéeie ou en méditérranée ne lui permettent pas de se passer d'ingérance étrangère voir d'un dictat. Avec le temps les langues se délieront... _________________ L'homme sage est celui qui vient toujours chercher des conseils dabord, des armes on en trouve partout.
feu Hassan II.
https://www.youtube.com/watch?v=AbjNQ_5QvgQ
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| | | AIT Victime
messages : 612 Inscrit le : 02/02/2019 Localisation : Ait Hdiddou Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: La révolte en libye Lun 22 Avr 2019 - 17:45 | |
| - BOUBOU a écrit:
- AIT a écrit:
Remarquez le positionnement souverain (relativement à sa taille et sa fragilité) et courageux de la Tunisie sur ce dossier. Pas si souverain les tunisiens... la situation à ses frontières que ce soit en Libye en Algéeie ou en méditérranée ne lui permettent pas de se passer d'ingérance étrangère voir d'un dictat.
Avec le temps les langues se délieront... Je sais. Selon vous de quel côté sont les tunisiens ? De L'Italie ou de la France ? Ou jouent sur les deux côtés? donc les US en gros. Peut être nos amis tunisiens du forum pourraient nous éclairer un peu plus ? Voilà un compte qui a publié des photos supposées des passeports de l'équipe françaises en Tunisie https://twitter.com/HA_REPORTER/status/1120269369001508866?s=19 | |
| | | BOUBOU General de Division
messages : 4848 Inscrit le : 07/08/2008 Localisation : en territoire hostile Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: La révolte en libye Lun 22 Avr 2019 - 21:07 | |
| je ne pense pas que ce soit la bonne question. je crois que la Tunisie évolue au grès des périodes...tantôt les US tantôt les italiens...puis la france... Elle ne peut pas se permettre d'êtres plus allié avec l'un que les autres car les coups bas sont terrible (attentats, attaques contre la police, financements...etc. Les occidentaux pratiquent ce que les bédouins proches-orientaux ont toujours fait.
Mais le gap sécuritaire (notamment les FS, équipement US, hélico, véhicules...) sont révélateur. Les tunisiens ont une proximité sécuritaire avec les US que le Maroc n'a probablement jamais eu (malgré de nombreux exercices en commun depuis de nombreuses années, ce que l'on appelle Force Spéciale chez nous sont équipé comme le simple soldat de base en Tunisie . _________________ L'homme sage est celui qui vient toujours chercher des conseils dabord, des armes on en trouve partout.
feu Hassan II.
https://www.youtube.com/watch?v=AbjNQ_5QvgQ
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| | | jf16 General de Division
messages : 41820 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: La révolte en libye Dim 28 Avr 2019 - 17:26 | |
| - Citation :
- Un cargo iranien arraisonné au large de la Libye (autorités de Tripoli)
Tripoli, 27 avr 2019 (AFP) -
Un cargo iranien sous sanctions américaines a été arraisonné au large de la Libye, pour un contrôle de sa cargaison, a annoncé samedi le ministère de l'Intérieur du Gouvernement d'union nationale (GNA), reconnu par la communauté internationale.
"Le navire Shahr E. Kord (...) battant pavillon iranien", mouillait au large de Misrata (nord-ouest), le principal port commercial du pays, affirme le ministère dans un communiqué publié sur sa page Facebook.
Il "est inscrit sur la liste des sanctions des Etats-unis et de l'Union européenne", a-t-il ajouté.
Selon le site de l'agence fédérale OFAC au département du Trésor américain, en charge des sanctions financières, ce cargo est placé sur une liste noire depuis le 5 novembre 2018.
Après s'être retirés en mai 2018 de l'accord international visant à empêcher Téhéran de se doter de la bombe atomique, les Etats-Unis avaient rétabli en novembre de dures sanctions économiques contre l'Iran.
Le bateau, qui transporte 144 conteneurs, a été conduit au port de Misrata afin de "vérifier la cargaison pour s'assurer de sa conformité aux documents", a indiqué le ministère, sans donner plus de précisions.
Selon le site marinetraffic.com, ce cargo a quitté le port de Burgas, en Bulgarie, le 20 avril à destination de Misrata.
Le 23 avril, le général Ahmad Al-Mesmari, porte-parole de l'Armée nationale libyenne (ANL) du maréchal Khalifa Haftar qui a lancé une offensive sur la capitale Tripoli, avait évoqué la présence d'un navire iranien au large de Misrata.
Il avait alors laissé entendre qu'il transportait illégalement des armes et des munitions destinées à Misrata, ville tenue par des forces opposées à l'ANL.
"Si les conteneurs contiennent des armes et des munitions, ce serait alors une honte pour la communauté internationale", a-t-il affirmé samedi.
Le maréchal Khalifa Haftar, homme fort de l'est de la Libye, a lancé le 4 avril une offensive sur Tripoli, siège du GNA. Après une progression rapide, ses troupes piétinent depuis trois semaines au sud de la capitale.
Si beaucoup de milices, dont celles de Misrata, qui combattent les forces de l'ANL au sud de Tripoli sont fidèles au GNA, toutes ne le sont pas explicitement. Beaucoup se disent avant tout "anti-Haftar".
https://www.marine-oceans.com/actualites/18076-un-cargo-iranien-arraisonne-au-large-de-la-libye-autorites-de-tripoli | |
| | | mbarki_49 Colonel-Major
messages : 2512 Inscrit le : 13/12/2010 Localisation : Casablanca Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: La révolte en libye Jeu 2 Mai 2019 - 22:23 | |
| - Citation :
- Libye, les milices de Tripoli armées par la Turquie
By La rédaction de Mondafrique - 30 avril 2019
L’offensive du maréchal Haftar contre les milices islamistes de Tripoli a provoqué une internationalisation inquiétante de ce conflit
Le porte parole de l’armée nationale libyenne auto-proclamée conduite par le général Haftar, a annoncé que les milices de Tripoli viennent de réceptionner des drones capables de transporter et de larguer des bombes, de l’armée turque.
Le soutien affiché d’Erdogan Face à l’aide que les Emiratis et les Séoudiens apportent à l’Armée Nationale Libyenne, la riposte est claire. Les livraisons vers les milices islamistes font suite à la promesse du président de la Turquie Erdogan de mettre les capacités de son pays à la disposition des milices islamistes de Tripoli pour faire face à l’attaque dumaréchal Haftar.
Les munitions et les armements que les deux camps mettront à la disposition des combattants seront décisifs dans l’issue du conflit | |
| | | AIT Victime
messages : 612 Inscrit le : 02/02/2019 Localisation : Ait Hdiddou Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: La révolte en libye Jeu 2 Mai 2019 - 23:33 | |
| Le comble c'est que à la fin de ce conflit, la Turquie et Italie se arriveront à un accord avec la Russie, France...Les khaliji sortiront bredouille de ce conflit, comme en Syrie.
Les Khaliji n'ont pas d'expérience dans l'évaluation des situations d'équilibres, ils sont encore dans la situation d'un adolescent qui croît que tout est possible, alors qu'ils peuvent monnayer une situation où y'a qu'une guerre d'usure, qui sera tranché par les puissants. Les khaliji sont encore au stade de reconnaissance de leurs propres limites et muscles, ils ont besoin d'essayer jusqu'à où ils peuvent aller.
Dernière édition par AIT le Ven 3 Mai 2019 - 12:59, édité 2 fois | |
| | | romh General de Division
messages : 4193 Inscrit le : 09/09/2009 Localisation : Royaume Uni Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: La révolte en libye Jeu 2 Mai 2019 - 23:43 | |
| - AIT a écrit:
- Le comble c'est que à ma fin de ce conflit, la Turquie et Italie se mettrons d'accord avec la Russie, France...et arriver à un accord. Les khaliji sortiront bredouille de ce conflit, comme en Syrie.
Les Khaliji n'ont pas d'expérience dans l'évaluation des situations d'équilibres, ils sont encore dans la situation d'un adolescent qui croît que tout es possible, alors qu'ils peuvent monnayer une situation où y'a qu'une guerre d'usure, qui sera tranché par les puissants. Les khaliji sont encore au stade de reconnaissance de ses propres limites et muscles, ils ont besoin d'essayer jusqu'à où ils peuvent aller. ils sont entrain de commettre des erreurs monumentales au lieux de se concentrer sur le réinvestissement de leurs rentes pétrolières à l'instar des pays scandinaves, ils se sont fait démarché vers un modèle semblable à celui de Lqadafi et il vont finir comme la Libye au grand dame de Israel § co, j’espère que notre pays va pouvoir éviter leurs magouilles et neutraliser tout leur pouvoir de nuisance inchalah | |
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