messages : 6817 Inscrit le : 03/04/2016 Localisation : ... Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Économie marocaine Lun 24 Fév 2020 - 21:43
Rappel du premier message :
alphatango a écrit:
Un autre commentaire au sujet de ce programme poussant les banques à offrir des prêts à taux réduits aux petits entrepreneurs. C'est bien mais les banques vous assomment en frais de tenue de compte, des assurances etc...
En fait, un simple compte à vue vous coute plus de 30 ou 40 euros par an (j'ai verifié avec les trois grandes banques du pays). Dans les pays qui cherchent à minimiser la circulation de cash et qui veulent un taux de bancarisation maximale, on a ajouté à la loi le droit à un compte bancaire comme étant un droit de base. Les banques sont donc obligées d'offrir des comptes bancaires à service minimum (tout online etc) gratuits. Au Maroc, malheureusement on suit ici aussi l'exemple français où les banques font un veritable racket. En Grande Bretagne tous mes comptes sont gratuits et la banque se rémunère sur le taux de change, les cartes de crédits, les produits d'investissements....
Notre gouvernement devrait y penser très sérieusement si ils veulent bancariser le pays et en finir avec le cash.
@Alpha le paysage banquier a radicalement changé depuis des années.
1- les banques en lignes pilule avec une carte MasterCard premier gratuite contre domiciliation des revenus ou dépôt de plus de 5000 euros.
2- désormais la grande distribution a crée des banques discount, il existe des comptes gratuit pour régler ses achats en devises et même les buraliste peuvent t'ouvrir un compte Nickel
Bref la nouvelle génération a vraiment changé sa façon de faire.
Pour développer ce concept au Maroc, il faudra combattre analphabétisme et renforcer les lois qui protègent le consommateur
Sujet: Re: Économie marocaine Dim 14 Fév 2021 - 14:30
https://www.europapress.es/economia/noticia-repsol-reduce-cuatro-paises-presencia-global-exploracion-produccion-hidrocarburos-20210214120041.html a écrit:
Repsol réduit sa présence dans 4 pays dont le Maroc
_________________ Le courage croît en osant et la peur en hésitant.
marques General de Brigade
messages : 3984 Inscrit le : 05/11/2007 Nationalité : Médailles de mérite :
Mastodonte allemand du secteur du tourisme de loisirs, TUI opère dans plusieurs pays de l’UE.
Mais aujourd’hui, il doit faire des arbitrages. Hésitant depuis plusieurs mois à délocaliser TUI France au Maroc, le géant allemand a enfin tranché.
En effet, si depuis quelques mois sa branche marocaine a récupéré certaines activités assurées jusque-là depuis la France, le voyagiste a définitivement porté son choix sur le royaume.
Cette délocalisation devrait s’accentuer : la filiale française du groupe a fini par subir un plan social massif avec la suppression de deux tiers des postes dans l’Hexagone. Sur le terrain, la branche marocaine de TUI devient une plateforme de services pour le compte du pôle Europe de l’Ouest du groupe, lequel englobe la France.
Misant à fond sur le Maroc, TUI a ainsi externalisé vers le Royaume certaines de ses activités en Belgique.
messages : 1007 Inscrit le : 22/03/2014 Localisation : Rabat Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Économie marocaine Mar 16 Fév 2021 - 20:34
JA a écrit:
Maroc : la « banque de projets » de Moulay Hafid Elalamy, utopie ou révolution industrielle ?
Le ministre marocain de l’Industrie veut substituer 7,6 milliards d’euros d’importations par de la production locale. Est-ce possible ? L’analyse de Jeune Afrique.
Le Maroc connaît un déficit structurel de sa balance commerciale depuis les années 1960. Une situation qui s’est accentuée depuis le milieu des années 2000, malgré l’essor des industries automobile et aéronautique.
En 2019, le déficit commercial a dépassé 209 milliards de dirhams (19,2 milliards d’euros). Si le fossé entre importations et exportations s’est réduit d’environ un quart en 2020, cela tient surtout à une facture énergétique (hydrocarbures) en recul d’environ 26,5 milliards de dirhams, en raison notamment du confinement imposé à travers le royaume.
45 % de la consommation annuelle d’un foyer vient de l’étranger
Les importations du pays totalisent en moyenne chaque année plus de 180 milliards de dirhams, dont près de 70 % en produits finis de consommation, produits alimentaires et produits finis d’équipement. En moyenne, 45 % de la consommation annuelle d’un foyer marocain sont importés de l’étranger, et ce taux a progressé de 13 % au cours des dix dernières années, selon le cabinet Mazars.
À titre d’exemple, le royaume importe 95 % de ses besoins en dentifrice. Une situation alarmante selon plusieurs institutions et vivement critiquée depuis plusieurs années par Ahmed Lahlimi Alami, le Haut-Commissaire au Plan.
C’est cet état de fait que Moulay Hafid Elalamy, le ministre marocain de l’Industrie, entend changer avec sa « banque de projets », annoncée durant le dernier trimestre 2020.
Tournant de la politique commerciale et industrielle
« Nous avons décortiqué ces importations et nous vous proposons de […] substituer l’importation par l’industrie locale », a expliqué le dirigeant, devant un parterre d’entrepreneurs. Le fondateur du groupe d’assurances Saham (racheté par le sud-africain Sanlam en 2018) qui souhaite que 83 milliards de dirhams (7,63 milliards d’euros) d’importations soient remplacées (« substituées ») par des productions marocaines. Il en a fait le pilier principal du nouveau Plan de relance industrielle 2021-2023.
Il est anormal d’importer autant et d’acheter de l’étranger ce que nous produisions il y a quinze ou vingt ans
La « banque de projets » mise en place par le ministère de l’Industrie recense pas moins de 500 « fiches » détaillant les besoins dans plusieurs filières stratégiques : textile et cuir, mobilité et transport, plasturgie, électronique, agroalimentaire et industrie chimique.
Si l’initiative de Moulay Hafid Elalamy a reçu sa part d’applaudissements, des réticences subsistent quant à sa faisabilité et aux dispositifs nécessaires pour sa mise en œuvre.
« Le ministre a raison et son diagnostic est correct. Il est anormal d’importer autant et d’acheter de l’étranger ce que nous produisions au Maroc il y a quinze ou vingt ans », regrette un grand patron marocain, qui a requis l’anonymat pour évoquer ce nouveau tournant de la politique commerciale et industrielle du royaume.
Une industrie nationale très affectée
Selon notre interlocuteur, la délocalisation a durement affecté l’industrie marocaine, et les grands groupes qui produisaient au Maroc ont trouvé de meilleures conditions ailleurs dans le monde sur lesquelles le royaume n’est pas parvenu à s’aligner.
Le Marocain est devenu un commercial plus qu’un industriel
Au demeurant, beaucoup d’industriels marocains ont, à partir des années 1990, choisi de se détourner des activités moins intensives et plus rémunératrices, notamment dans l’immobilier, qui pouvaient offrir à une époque jusqu’à 30% de marge.
« Au Maroc, nous avons malheureusement perdu la vocation industrielle, remplacée par une appétence pour les activités de rente. Le Marocain est devenu un commercial plus qu’un industriel », avance Nabil Bayhya, économiste et Executive Partner au cabinet Mazars.
Une affirmation à modérer cependant. Selon les données de la Banque mondiale, la part de l’industrie dans le PIB du Maroc était de 26 % en 2019, soit le même taux qu’en 2010, contre 11 % pour l’agriculture (13 % en 2010). En valeur, cela représente cependant une hausse de 6,8 milliards de dollars en dix ans, soit trois fois et demi l’évolution de la production agricole.
Une réponse partielle selon certains analystes
« Le royaume a accumulé un déficit de compétitivité par rapport à ses concurrents directs. La banque de projet est insuffisante malgré toutes les aides qui sont promises. La réponse du ministre reste partielle », juge l’industriel, qui a requis l’anonymat. Les données du commerce international du Maroc éclairent cette analyse.
L’indice des termes de l’échange de marchandises, qui mesure la valeur unitaire rapporté à celle des exportations, montre une nette progression depuis 2010 (105 points en 2010, 137 en 2016 et 128 en 2018, sur une année de base 100 au début du millénaire). Cependant, le taux de douane moyen appliqué sur les produits manufacturés est passé sur la même période de 16 % à 3,8 %…
L’objectif des 83 milliards de dirhams reste utopique
Aussi, selon les industriels marocains, pour que le « changement de paradigme » souhaité par Moulay Hafid Elalamy soit réalisé, il faudrait, outre l’accompagnement personnalisé du ministère pour chaque projet, des incitations spécifiques (fiscales, tarifaires, réglementaires etc.)
Des investissements nombreux et massifs attendus
Depuis le lancement de la banque de projets, plusieurs investissements ont été annoncés, mais pas encore confirmés, représentant 17,4 milliards de dirhams d’importations en moins selon Saad Dine El Otmani, le chef du gouvernement.
« L’objectif des 83 milliards de dirhams reste utopique. Sans davantage d’incitations on restera très loin du compte. Il est évidemment possible d’attirer un entrepreneur, mais pour s’assurer qu’il garde l’activité et qu’il s’y investisse le temps qu’il faudra, c’est une autre histoire », prévient notre interlocuteur.
J’ai totalement confiance dans le projet de Moulay Hafid Elalamy
Un avis plutôt partagé par Moncef Belkhayat, qui a lourdement investi dans l’industrie en 2020 en achetant deux unités et en se lançant dans de nouveaux secteurs.
« En tant qu’industriel, j’ai totalement confiance dans le projet de Moulay Hafid Elalamy. Pour se faire, l’entrepreneur a besoin de soutien afin d’atteindre les économies d’échelle nécessaires et devenir compétitif par rapport à ses homologues turcs et égyptiens. Un tarif spécifique pour l’énergie et une subvention à l’export seraient les bienvenus comme c’est le cas en Égypte et en Turquie », propose l’ancien ministre, issu de la même formation politique que Moulay Hafid Elalamy.
Un geste fiscal fort espéré
Les hommes d’affaires que nous avons consultés estiment aussi qu’un effort doit être consenti concernant les charges fiscales afin que tout le monde puisse profiter des avantages proposés aux plus grands groupes mondiaux venus s’implanter au Maroc. Les porteurs de projets s’attendent aussi à ce que la préférence nationale prévale pour les appels d’offres et que des barrières à l’entrée soient instaurées pour protéger le marché et l’emploi.
Le consommateur est devenu très impliqué et ne veut plus de produits standardisés
« Il faudra aussi penser à mettre en place des organismes pour accompagner les industriels sur l’ensemble de la chaîne de valeur. Il y a bien des accélérateurs pour les start-up dans les métiers du service, pourquoi ne pas avoir le même concept pour l’industrie », propose Nabil Bayahya du cabinet Mazars.
Ce dernier considère que l’initiative de Moulay Hafid Elalamy rejoint d’une certaine façon la tendance mondiale impactée par la crise. « Nous avons des signaux qui prédisent que l’industrie et la façon de produire devraient changer dans les années à venir. Le consommateur est devenu très impliqué et ne veut plus de produits standardisés. La tendance est à l’agilité. Une fragmentation de l’industrie n’est pas à exclure. Autrement dit, on se dirige, de plus en plus, vers les petites structures. Les grosses unités avec de grandes économies d’échelle vont finir par être minoritaires », affirme ce dirigeant du cabinet de conseil.
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Invité Invité
Sujet: Re: Économie marocaine Mar 16 Fév 2021 - 21:34
Comment ces nouvelles entreprises vont-elles atteindre la taille critique leur permettant de profiter pleinement des économies d'echelle? Avec un marché interieur restreint comment nos entreprises vont-elles être compétitives sans un protectionisme industriel... qu'on ne peut plus appliquer (WTO)?
romh General de Division
messages : 4193 Inscrit le : 09/09/2009 Localisation : Royaume Uni Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Économie marocaine Mar 16 Fév 2021 - 21:36
Le Maroc doit fournir un effort considérable pour augmenter la compétitivité de nos entreprises en se focalisant sur d'autres aspects qui sont pas suffisamment discuter et qui sanctionnent gravement l'efficacité de ces mesures. Malheureusement on évoque toujours les subventions ou les incitations fiscales mais on oublie beaucoup d'autres éléments en relation avec les facteurs de localisation industrielle et de la structuration de ces activités productives, par exemple concernant les facteure de localisation nous avons, le coût de transport, la proximité des agglomérations et le coût de vie, le coût et l'accessibilité au foncier, le coût et l'accessibilité au financement et la régulation et le contrôle du marché et les institutions d'arbitrage. La qualité/accessibilité et le coût du transport public et du logement, impact d'une manière directe le coût de la main d'oeuvre mais aussi la performance. Il y a aussi le coût des services logistiques(stockage et distribution) et le coût du foncier industriel ou fonctionnel souvent victime de spéculation ou de détournement de vocation...... malheureusement quand on compart la rentabilité des facteurs de production avec les autres pays émergents ou industrialisés on trouve un écart phénoménal, alors que le problème c'est que ces deux secteurs (transport public et immobilier) sont proie au manigances des mafia de rentiers, ils sont comme des vampires qui mettent les battons dans les roues du pays. Autre chose concernant l'organisation industrielle des chaînes de valeur, elle nécessite un travail de fond Pour développer d'abord les activités motrices qui permettent la réalisation d'économies d'échelle et la fourniture du marché par des produits dites intermédiaire où semi finis qui puisse être intégré dans plusieurs autres industries de production de produits finis, c'est ce qu'on appelle la simulation par l'offre mais il y a aussi l'intégration es réseau de petites et moyennes entreprises dans les chaînes d'approvisionnement et de sous-traitance des grandes entreprises existantes au Maroc et ce qu'on appelle la simulation par la demande. Ces mesures nécessite des institutions d'arbitrage et de contrôle efficace pour garantir la protection des droits de propriété, le respect des engagements commerciaux et financier mais aussi la protection des secteurs productifs contre la concurrence déloyale Venu de l'extérieur ou du secteur informel.
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Adam Modérateur
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Sujet: Re: Économie marocaine Mer 17 Fév 2021 - 19:17
Evidemment les leurs n'y figurent point... dans leurs foutues listes ....
Econostrum a écrit:
Les discussions portant sur les listes noire et grise européenne des paradis fiscaux a été retirée de l'ordre du jour de la réunion informelle des ministres européens des Finances (Ecofin) qui se tenait mardi 16 février 2021.
La liste noire, créée en décembre 2017 et révisée tous les six mois (février et octobre), recense les pays et territoires usant de pratiques fiscales abusives selon les normes internationales et ne satisfaisant pas aux critères en matière d'échange de données fiscales avec l'UE.
Douze pays y figurent actuellement et dix sur la liste grise où sont placés les pays ayant fait des progrès mais ne répondant pas encore au exigences de coopération fiscale comme la Turquie, le Maroc et la Jordanie.
Le 6 octobre 2020, lors de la dernière mise à jour, Anguilla avait migré de la liste grise à la liste noire, les Barbades avait été ajouté à la liste noire alors que les Îles Cayman et Oman en était retiré. La Bosnie-Herzégovine et la Mongolie avait également été enlevées de la liste grise.
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Sujet: Re: Économie marocaine Mer 17 Fév 2021 - 19:57
Le pire c'est qu'ils nous ont dit c'est à cause de CFC, trop avantageux ( alors qu'on se callait exactement comme sur l'Irland) .... on a fait marche arrière et depuis rien
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Sujet: Re: Économie marocaine Mer 17 Fév 2021 - 20:00
le Maroc en terme d'avantage fiscale et sociale et en dessous de l'Irlande ou le Luxembourg... Foutage de gueule de Bruxelles comme d'habitude et aprés on se demande pourquoi il y a des Brexit
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Sujet: Re: Économie marocaine Mer 17 Fév 2021 - 20:10
Tu oublies les Pays-Bas (en terme de paradis fiscal). Je dois avouer ne pas comprendre pourquoi nous acceptons ce diktat. Je sais que le fait d'etre sur la liste noir signifie qu'il devient très compliqué d'envoyer de l'argent vers ces pays. Les lettres de crédit sont aussi quasi impossibles. Déjà en étant dans la "liste grise", cela complique énormément les affaires des banques Marocaines (je pense que c'est sur base de leur lobbying que les gouvernements successifs ont accepté les règles de l'UE... qu'elle ne s'applique pas à elle-même).
Moi, je suggère à nos gouvernants d'appliquer la methode des Pays-Bas et du Luxembourg. Il y a un taux officiel mais chaque investisseur, chaque entreprise peut négocier des termes spécifiques plus avantageux qui sont soumis à une clause de confidentialité. Sinon, on peut aussi la jouer comme les Emirats et leur dire de se faire voir et de les poursuivre devant l'OMC.
ralek1 Colonel-Major
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Sujet: Re: Économie marocaine Mer 17 Fév 2021 - 22:09
alphatango a écrit:
Tu oublies les Pays-Bas (en terme de paradis fiscal). Je dois avouer ne pas comprendre pourquoi nous acceptons ce diktat. Je sais que le fait d'etre sur la liste noir signifie qu'il devient très compliqué d'envoyer de l'argent vers ces pays. Les lettres de crédit sont aussi quasi impossibles. Déjà en étant dans la "liste grise", cela complique énormément les affaires des banques Marocaines (je pense que c'est sur base de leur lobbying que les gouvernements successifs ont accepté les règles de l'UE... qu'elle ne s'applique pas à elle-même).
Moi, je suggère à nos gouvernants d'appliquer la methode des Pays-Bas et du Luxembourg. Il y a un taux officiel mais chaque investisseur, chaque entreprise peut négocier des termes spécifiques plus avantageux qui sont soumis à une clause de confidentialité. Sinon, on peut aussi la jouer comme les Emirats et leur dire de se faire voir et de les poursuivre devant l'OMC.
C'est une solution qu'on peut envisager après avoir consulté les experts et juristes de commerce international. Voici un article sur la guerre UE / USA au sein de l'OMC. Ce n'est pas encore fini...
Citation :
Conflit entre Boeing et Airbus : l'UE réplique aux taxes américaines
En réponse aux taxes de Washington sur les produits européens dont les avions Airbus, Bruxelles va mettre en place dès mardi des droits de douane sur 4 milliards de dollars d'exportations américaines. Sont visés les modèles d'avions de Boeing, mais surtout des produits agricoles, agroalimentaires ou encore des biens manufacturés américains.
Sans attendre l'arrivée du président américain élu Joe Biden, Bruxelles a décidé lundi 9 novembre de mettre en œuvre des sanctions douanières contre les États-Unis dans le litige opposant Airbus et Boeing.
L'Union européenne (UE) a annoncé la mise en place dès mardi de "droits de douane sur 4 milliards de dollars d'exportations américaines", dans un communiqué. Ces sanctions avaient été autorisées en octobre par l'Organisation mondiale du commerce (OMC).
Les produits visés incluent tous les modèles d'avions de Boeing (taxés à 15 %). Mais surtout des produits agricoles américains (tabac, patates douces, blé, huiles végétales, fruits et jus...) ou agroalimentaires (alcools forts, chocolat...), ainsi que des biens manufacturés (tracteurs, pelleteuses, équipements de casino, pièces de vélo...) taxés à 25 %, selon une liste officielle.
Washington "déçue"
Ces sanctions "sont en miroir des mesures américaines. Nous ne voulons pas d'escalade du conflit", a expliqué le commissaire européen à l'Économie, Valdis Dombrovskis à l'issue d'une visioconférence des ministres européens du Commerce.
Washington s'est dit "déçue" par la décision européenne, qui "montre que l'UE ne se préoccupe des règles de l'OMC que quand ça l'arrange", a fustigé Robert Lighthizer, le représentant au Commerce, dans un communiqué.
L'UE et les États-Unis négocient toutefois en coulisse actuellement pour essayer de résoudre le long bras de fer les opposant autour de Boeing et Airbus, a indiqué à l'AFP une source américaine.
Les États-Unis infligent déjà, depuis plus d'un an, des droits de douane punitifs sur des importations européennes comme le vin, le fromage et l'huile d'olive (à hauteur de 25 %), ainsi que des taxes de 15 % sur les avions Airbus. Washington y avait été autorisée par l'OMC, jusqu'à 7,5 milliards de dollars.
Un conflit vieux de plus de 15 ans
L'avionneur européen Airbus et son concurrent américain Boeing, et à travers eux l'UE et les États-Unis, s'affrontent depuis octobre 2004 devant l'OMC, arbitre du commerce mondial, sur les aides publiques versées aux deux groupes, jugées illégales de part et d'autre.
Les pays européens avaient espéré pouvoir éviter d'imposer à leur tour des taxes douanières aux États-Unis, en tentant de négocier un accord global sur les aides à l'aéronautique et l'abandon réciproque des sanctions.
"Malheureusement, malgré nos meilleurs efforts, en raison du manque de progrès du côté américain, l'UE va exercer ses droits", a déclaré Valdis Dombrovskis. Mais il a aussi tendu la main. "Nous appelons les États-Unis à accepter que les deux parties abandonnent leurs contremesures existantes afin que nous puissions tourner la page. Retirer les taxes serait gagnant-gagnant", a affirmé le commissaire européen.
"Rétablir des relations apaisées"
En coulisse, des États membres avaient exprimé leurs doutes sur le timing des sanctions européennes, alors que le président américain élu Joe Biden doit remplacer Donald Trump en janvier. C'était notamment le cas de l'Allemagne, puissance exportatrice, qui assure la présidence tournante de l'UE.
"Nous aurions été très heureux si une solution amicale avait été trouvée avant l'élection américaine et nous restons prêts à initier à tout moment une solution négociée", a déclaré lundi le ministre allemand de l'Économie, Peter Altmaier. "Il y a de grandes attentes après la victoire électorale de Joe Biden et l'espoir que les États-Unis vont revenir à une approche multilatérale, y compris dans le commerce", a-t-il affirmé.
En France, la fédération des exportateurs de vins et spiritueux (FEVS) a fait part lundi soir de son "incompréhension" face à l'annonce de taxes européennes immédiates, craignant de nouvelles mesures de rétorsion américaines.
Paris plaidait pour une attitude de fermeté, condition nécessaire pour promouvoir un dialogue avec Washington sur un pied d'égalité. "La relation commerciale transatlantique est essentielle pour notre économie, et nous souhaitons […] rétablir des relations commerciales équilibrées et apaisées entre l'UE et les États-Unis", ont déclaré le ministre français de l'Économie, Bruno Le Maire, et le ministre délégué chargé du Commerce extérieur, Franck Riester, dans un communiqué commun.
Airbus a également salué la décision de Bruxelles, mais a ajouté "soutenir l'engagement de l'UE pour trouver un règlement négocié à cette longue dispute afin d'éviter des taxes perdant-perdant", a réagi l'avionneur européen.
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Khalid sergent chef
messages : 288 Inscrit le : 22/11/2020 Localisation : France Nationalité :
Sujet: Re: Économie marocaine Ven 19 Fév 2021 - 14:33
Le fonds Libra Capital et le groupe israélien Drapeau d'Israël Profit Agro lancent au Maroc Drapeau du Maroc le programme ‘NORYBA Bio Organic HALAL’ à travers des fermes industrielles sur 2000 hectares
Je ne sais pas ce que vaut ce compte Twitter, mais c'est une information vraisemblable.
Ichkirne Capitaine
messages : 826 Inscrit le : 19/08/2011 Localisation : Paris Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Économie marocaine Ven 19 Fév 2021 - 14:46
Paradis fiscaux: Le Maroc sort de la liste grise de l'UE Par L'Economiste| Le 22/02/2021 Paradis fiscaux: Le Maroc sort de la liste grise de l Le Maroc n’est plus sur la liste grise de l’Union européenne (UE) des paradis fiscaux. Selon l’actualisation établie ce lundi 22 janvier, neuf pays figurent dans cette liste grise: Australie, Barbade, Botswana, Swaziland, Jamaïque, Jordanie, Maldives, Thaïlande et Turquie. Le Maroc avait été maintenu dans la liste grise en octobre et en février 2020.
Quant à la liste noire, elle comprend 12 juridictions que sont les iles Samoa américaines, Anguille, Dominique, Fiji, Guam, Palau, Panama, Samoa, Seychelles, Trinidad et Tobago, Vanuatu, les Iles vierges américaines. La Barbade a quitté la liste noire, tandis que Dominique a fait le chemin inverse. Outre le Maroc, les autres pays ayant été retirés de liste grise sont la Namibie et Sainte Lucie.
RED BISHOP Modérateur
messages : 12322 Inscrit le : 05/04/2008 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Les réserves en devises du Maroc frôlent les 313 MMDH
Au 12 février 2021, l’encours des avoirs officiels de réserve s’est établi à 312,9 milliards de dirhams (MMDH), en hausse de 0,1% d’une semaine à l’autre et de 25,9% en glissement annuel, précise la Banque centrale.
Inédit: un projet de loi portant "usage légal du cannabis" fait son entrée dans le circuit législatif
Un conseil de gouvernement se réunira ce jeudi 25 février 2021, sous la présidence du chef du gouvernement, Saâd Eddine El Othmani. En projet phare à examiner: la future loi "portant usage légal du cannabis".
Au début de ses travaux, le conseil du gouvernement, prévu ce jeudi 25 février, examinera un projet de loi "portant usage légal du cannabis", a indiqué mardi le département du chef du gouvernement dans un communiqué.
Cette annonce constitue une première, sachant que le débat autour d'une législation encadrant l'utilisation du cannabis n'a jamais franchi l'étape de simple proposition de loi, puisque non soutenue par la majorité. Le fait que ce dispositif légal prenne la forme d'un projet de loi, approuvé en conseil de gouvernement, ouvre la voie à cette adoption, tant attendue, d'une législation concernant le cannabis.
Cette annonce faite par le chef du gouvernement intervient alors que le dossier du cannabis revient sur le devant de la scène politique et médiatique à l’approche des élections. Des voix politiques appellent à la légalisation de cette plantation et à la mise en place de plans d’accompagnement des paysans vivant du cannabis pour les sortir de la précarité et de l’illégalité.
Les élections de 2021 relancent le débat autour de la dépénalisation du cannabis
Par ailleurs, en décembre dernier, une commission des Nations Unies a reclassifié le cannabis tout en considérant qu'il reste toujours nocif. En effet, après l’examen d’une série de recommandations de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) sur la marijuana et ses dérivés, la Commission des stupéfiants des Nations unies (CND) a décidé de retirer le cannabis du tableau IV de la Convention unique sur les stupéfiants de 1961 - où il figurait aux côtés d'opioïdes mortels et addictifs spécifiques, dont l'héroïne, reconnus comme ayant peu ou pas d'objectifs thérapeutiques.
En attendant d'en savoir plus sur cette première législation sur le cannabis au Maroc, le conseil de gouvernement du jeudi 25 février examinera également trois projets de décret. Ceux-ci portent application du décret-loi relatif à la promulgation de mesures exceptionnelles au profit de certains employeurs affiliés à la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) et de leurs employés déclarés, ainsi que de certaines catégories de travailleurs indépendants et de personnes non-salariées assurées auprès de la CNSS touchés par les répercussions de la propagation de la pandémie du Covid-19, concernant les sous-secteurs relatifs aux salles de sport privées, aux crèches privées et aux industries culturelles et créatives, précise le communiqué.
Le conseil achèvera ses travaux par l’examen de propositions de nomination à des hautes fonctions conformément aux dispositions de l’article 92 de la Constitution, selon la même source.
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Fahed64 Administrateur
messages : 25557 Inscrit le : 31/03/2008 Localisation : Pau-Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Économie marocaine Mar 23 Fév 2021 - 15:40
On avance
N'étant pas moi même consommateur, je ne vois pas pourquoi on ne profiterait pas de la manne financière pour développer cette industrie que ce soit pour le récréatif ou le médical.
Ceci permettrait d'organiser, structurer, labeliser qualitativement et surtout à l'état de gagner de l'argent.
Il y a au moins de quoi financer les reformes sociale dans ce domaine
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Shugan188 Modérateur
messages : 5674 Inscrit le : 12/05/2015 Localisation : Maroc Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Économie marocaine Mar 23 Fév 2021 - 15:48
Fahed64 a écrit:
On avance
N'étant pas moi même consommateur, je ne vois pas pourquoi on ne profiterait pas de la manne financière pour développer cette industrie que ce soit pour le récréatif ou le médical.
Ceci permettrait d'organiser, structurer, labeliser qualitativement et surtout à l'état de gagner de l'argent.
Il y a au moins de quoi financer les reformes sociale dans ce domaine
Tout à fait d'accord,pour ceux qui sont contre écouter cet episode de radio maarif qui parle de cet tradition ancestral http://www.radiomaarif.com/episode/1111850