messages : 24818 Inscrit le : 14/02/2009 Localisation : 7Seas Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Conflit armé en Libye Lun 18 Mai 2020 - 10:03
Rappel du premier message :
Le compte Twitter des forces du gouvernement reconnu de Tripoli, retraçant les événements liés à l'offensive Bourkan contre les milices de Haftar. https://twitter.com/BurkanLy?s=09
On annonce la destruction d'un troisième système Pantsir, il y a une vidéo de l opération visant les deux premiers fraîchement arrivés à la Base d'Elwatya.. La base qu on vient de confirmer qu'il est désormais sous contrôle des forces de Serraj...
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Dernière édition par Fremo le Sam 6 Juin 2020 - 13:55, édité 3 fois
Sujet: Re: Conflit armé en Libye Ven 11 Sep 2020 - 23:05
Fox-One a écrit:
Les migs riment bien avec les verbes pertes, crash, destructions,... Y pas d'infos sur la manière de leur malheureus fin ?
IL y a un vidéo d'un pilote russe au 7 septembre ou il a dit qu'il a été toucher donc je pense que c'est pas un accident normale pour le 28 juin peut être accident
Fox-One General de Division
messages : 8004 Inscrit le : 20/09/2007 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Conflit armé en Libye Ven 11 Sep 2020 - 23:12
Touche donc je suppose DCA F 16 turques, improbable, et ça passe pas sans fanfares mediatiques..!!! Car j suis même pas sur que les f-16 turques sont sur place.
Invité Invité
Sujet: Re: Conflit armé en Libye Ven 11 Sep 2020 - 23:13
Citation :
Dialogue inter-libyen : La Turquie apprécie «la position constructive » du Maroc
mardi, 8 septembre, 2020 à 21:50
Ankara -La Turquie a affirmé mardi qu’elle apprécie les « positions constructives » du Maroc pour parvenir à une solution de la crise libyenne.
Le porte-parole du ministère turc des Affaires étrangères Hami Aksoy, a indiqué, en réponse à une question sur le dialogue inter-libyen à Bouznika, que la Turquie suit de près ces séances de dialogue », rappelant que le Maroc avait accueilli le dialogue entre les parties libyennes qui avait abouti à la signature de l’Accord politique de Skhirat en 2015.
Le responsable turc a indiqué que son pays avait alors annoncé son soutien à l’accord, soulignant que le ministre turc des Affaires étrangères Mevlut Cavusoglu était présent à la cérémonie de signature.
Il a noté que la Turquie a préconisé dès le début que la crise libyenne puisse être résolue par un processus politique inter-libyen, conformément aux résolutions pertinentes du Conseil de sécurité de Nations unies, pour parvenir à une solution à la crise libyenne.
Entamées dimanche, les séances du dialogue libyen entre les délégations du Haut Conseil d’État et le Parlement de Tobrouk, qui vise à maintenir le cessez-le-feu et à ouvrir des négociations pour mettre fin au conflit entre les protagonistes libyens, se sont poursuivies mardi à Bouznika.
Grâce aux efforts du Royaume, un accord de règlement politique avait été trouvé à Skhirat, sous l’égide de l’ONU le 17 décembre 2015. http://www.mapexpress.ma/actualite/monde/dialogue-inter-libyen-turquie-apprecie-position-constructive-du-maroc/
Fahed64 Administrateur
messages : 25526 Inscrit le : 31/03/2008 Localisation : Pau-Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Conflit armé en Libye Sam 12 Sep 2020 - 3:12
Un excellent article de Sputnik qui met les choses en perspective !
Citation :
Crise libyenne: le Maroc rapproche les frères ennemis libyens et agace son propre frère ennemi
Presque cinq ans après l’accord de Skhirat, le Maroc reprend pied dans le dossier libyen. Depuis ce dimanche 6 septembre, le royaume chérifien abrite des pourparlers entre les représentants du Parlement de Tobrouk et le Haut Conseil d’État basé à Tripoli. Une nouvelle chance pour la paix en Libye qui fait des jaloux. Analyse.
C’est la première rencontre entre les belligérants libyens depuis leur annonce d’un cessez-le-feu le 21 août dernier. Les deux camps rivaux –celui du Gouvernement d’union nationale (GNA) de Fayez el-Sarraj, reconnu par l’ONU, à l’ouest de la Libye, et celui de la Chambre des représentants qui appuie le maréchal Khalifa Haftar à l’est du pays– se sont retrouvés face à face dimanche 6 septembre autour de la table de négociations au Maroc.
C’est à quelques kilomètres au sud de la capitale marocaine que la rencontre, tant attendue, a eu lieu dans un complexe touristique de la station balnéaire de Bouznika.
Preuve qu’elles tiennent la route, ces concertations viennent de donner lieu à «un accord global sur les critères et les mécanismes transparents et objectifs pour occuper les postes de souveraineté». C’est ce qu’ont annoncé les deux délégations libyennes, jeudi 10 septembre, au terme de ce qui semble être la première phase du dialogue. Les deux parties ont promis de se retrouver durant la dernière semaine du mois de septembre pour parachever leur entente. Laquelle a été mûrement préparée.
Séisme en Algérie AFP 2020 FAYEZ NURELDINE Risque sismique: la région du Maghreb est-elle en grand danger? Pour rappel, les pourparlers de Bouznika ont démarré quelques semaines après la visite à Rabat du président du Haut Conseil d’État libyen Khaled Al Mechri, du président du Parlement libyen Aguila Saleh et de Stéphanie Williams, cheffe de la Mission d’appui des Nations unies en Libye (Manul). Le royaume reprend donc en main le dossier si brûlant de la crise libyenne après avoir été tenu à l’écart de la conférence de Berlin qui s’est déroulée en janvier dernier. Toutefois, Nasser Bourita, ministre marocain des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, veille à lever tout quiproquo:
«Le Maroc ne dispose ni d’agenda, ni d’initiative ou de voie et il n’a jamais accepté de choisir entre les Libyens. Au contraire, il considère toujours que les Libyens sont des frères et qu’ils assument la responsabilité et placent les intérêts libyens en priorité.» S’exprimant en ouverture du «dialogue libyen», dimanche 6 septembre, le ministre a affirmé que l’initiative du royaume n’est animée que «par les seuls désir et ambition impartiaux de servir la Libye et de se tenir aux côtés du peuple libyen et le soutenir». L’objectif est, avant tout, de «maintenir le cessez-le-feu et d’ouvrir des négociations entre les protagonistes libyens pour mettre fin aux conflits».
Revenant souvent dans les déclarations officielles marocaines autour de cette initiative, l’argument de l’impartialité du Maroc est également défendu du côté libyen. «Le dialogue s’est déroulé de manière positive et constructive et sans aucune ingérence des Marocains», ont déclaré des représentants des deux parties au micro de la première chaîne de télévision marocaine Al Aoula, jeudi 10 septembre.
«Les discussions ont abouti à des compromis importants qui incluent l’établissement de normes claires pour éradiquer la corruption et le gaspillage des fonds publics et mettre fin à l’état de division institutionnelle», avait déjà révélé Mohamed Khalifa Najm, représentant du Haut Conseil d’État libyen au cours des négociations. Son concitoyen Abdessalam Al-Safraoui, qui préside la délégation du Haut Conseil d’État, avait fait savoir lundi 7 septembre que «le dialogue s’était concentré sur les nominations à faire à la tête des institutions régaliennes». L’accord global annoncé ce jeudi est un premier pas dans ce sens. Bouznika devient ainsi une étape importante dans le processus de réconciliation libyenne.
Skhirat bis? Le choix du lieu des retrouvailles libyennes n’est pas anodin. Bouznika est à moins de 20 km de Skhirat. Ville qui a donné son nom au traité politique de paix inter-libyen signé le 17 décembre 2015 en vertu duquel a été créé le GNA. Ce clin d’œil semble rappeler que l’accord de Skhirat demeure la seule référence pour le règlement de la crise libyenne aux yeux de l’Organisation des Nations unies (ONU), même si le maréchal Haftar l’avait jugé caduc deux ans après sa signature. Ces jours-ci, le cours de l’histoire pourrait changer et les positions des différents protagonistes aussi, tant l’initiative marocaine est porteuse d’espoir de paix.
Contacté par Sputnik, Kader Abderrahim, directeur de recherches à l’Institut de prospective et de sécurité en Europe (IPSE), estime que la démarche diplomatique marocaine est louable.
«Comme pour le processus de Skhirat en 2015, celui lancé à Bouznika permet de favoriser un dialogue direct. Il donne ainsi aux acteurs libyens la possibilité de trouver les moyens d’une sortie de crise et de mettre fin à la guerre civile», explique-t-il. Pour rappel, la Libye est déchirée par une crise qui s’éternise depuis la chute de Mouammar Kadhafi en 2011.
La fracture est telle que le spécialiste de la géopolitique du Maghreb nuance ses propos en prenant en compte les nombreux défis qui restent à relever. «À ce jour, on peut certes noter des progrès et la volonté de poursuivre les négociations pour parvenir à un accord politique global. Mais un véritable nouveau départ pour le dialogue inter-libyen pour la paix serait un compromis politique signé par l’ensemble des représentants de Tobrouk et de Tripoli, ce qui n’est toujours pas le cas», souligne-t-il. Le directeur de recherches à l’IPSE, qui est aussi auteur du livre Géopolitique du Maroc (Éditions Bibliomonde, 2018), reste néanmoins optimiste. «Les chances de réussite de la médiation marocaine sont importantes parce qu’il y a une lassitude doublée d’une inquiétude que le conflit inter-libyen ne devienne un abcès en matière de tensions en Méditerranée et au Maghreb», argumente le politologue.
«Cette réussite dépend beaucoup du volontarisme des Libyens et de l’environnement régional. Surtout que le Maroc tient à distance de ce dialogue pour la paix les pays impliqués dans la guerre en Libye: Émirats arabes unis, Égypte, France et Turquie», clarifie-t-il. Yahia Zoubir, professeur de relations internationales, directeur de recherche en géopolitique à la Kedge Business School (Marseille, France) et chercheur-résident au Brookings Doha Center (Qatar), ne partage pas cet optimisme. Interrogé par Sputnik, il affirme que l’initiative du Maroc pourrait connaître un sort identique aux précédentes. «Même si la région a besoin d’une paix durable, je doute fort que cette démarche mette fin au conflit en Libye. Peut-être y aurait-il un semblant de volonté de réconciliation entre les parties libyennes, mais je reste sceptique», lance l’expert.
Pour lui, les enjeux politiques du conflit libyen dépassent largement le seul cadre de la Libye. Et pour cause:
«Il est difficile d’imaginer que des parties qui s’entredéchirent depuis 2014 et dont certaines sont à la solde de puissances étrangères vont cesser les hostilités parce qu’elles se sont réunies à Bouznika. Il y a de nombreux acteurs, externes, qui ont des intérêts divergents. Ils ont aussi leur clientèle à l’intérieur de la Libye dont des milices, des officiels… ce qui complique la situation. Sans une entente entre ces acteurs externes, il est peu probable que l’initiative marocaine ait un impact sur le terrain.» Le Maroc sous le feu des projecteurs En attendant de connaître l’aboutissement des consultations entre les délégations libyennes, la reprise du dialogue inter-libyen initiée par le Maroc a été largement saluée par la communauté internationale, à commencer par l’ONU. Cette organisation a loué, lundi 7 septembre, le «rôle constructif» du royaume qui a «contribué depuis le début de la crise libyenne aux efforts visant à parvenir à une résolution pacifique du conflit en Libye». Dans le même sens, l’Union européenne (UE) s’est dite «reconnaissante au Maroc pour son rôle actif auprès des deux parties» dans la résolution du conflit libyen.
Du côté africain, la Communauté des États sahélo-sahariens (CEN-SAD) a mis en exergue «les impulsions salutaires et les encouragements au dialogue constructif» du roi du Maroc et «l’implication personnelle et institutionnelle» du ministre marocain des Affaires étrangères Nasser Bourita «dans la recherche d’une solution négociée à la crise libyenne qui impacte fortement les autres pays membres de la CEN-SAD». Pour sa part, l’Union africaine a souligné «les efforts du Maroc en réunissant les représentants du Parlement et du Haut Conseil d’État libyen en vue de relancer le processus d’une solution politique à la crise libyenne». À cette liste déjà longue s’est ajoutée l’organisation de la Ligue arabe qui a loué «les efforts déployés par le Maroc pour faire avancer le dialogue politique entre les parties libyennes». De nombreux pays dont la France, l’Espagne, l’Italie, la Belgique ainsi que l’Égypte et la Jordanie ou encore la Turquie ont eux aussi applaudi les efforts et l’engagement de la diplomatie marocaine dans ce dossier que nos interlocuteurs qualifient de très compliqué.
Sans surprise, l’Algérie ne figure pas dans la liste des laudateurs. Au contraire, le pays semble vouloir damer le pion au Maroc . C’est ce qui ressort de cette pique lancée, mercredi 9 septembre, par le ministre des Affaires étrangères algérien. En présence virtuelle de son homologue marocain Nasser Bourita, qui participait lui aussi à la 154e session du Conseil des ministres des Affaires étrangères de la Ligue arabe en visioconférence, Sabri Boukadoum a réitéré la disposition de l’Algérie à abriter «un véritable dialogue entre les parties libyennes». Une sortie qui risque d’envenimer les relations, déjà tendues, entre les deux poids lourds du Maghreb. «L’Algérie voit en la médiation marocaine une autre tentative de marginaliser la redynamisation de la diplomatie algérienne», commente Yahia Zoubir. Ce nouveau travers agace Kader Abderrahim:
«Dans la rivalité entre les deux pays, la question libyenne joue un rôle important pour l’Algérie qui connaît actuellement une éclipse diplomatique et politique. C’est pour cela que, malheureusement, cette rivalité est aujourd’hui plus forte», regrette-t-il au micro de Sputnik. Et le politologue et spécialiste de la géopolitique du Maghreb de conclure: «Je suis un fervent partisan de l’intégration maghrébine. C’est dans l’intérêt des peuples et dans celui des pays. Dans un monde interdépendant, le projet de l’ Union du Maghreb arabe (UMA) est une perspective d’avenir fondamentale. Maintenant, l’histoire n’est pas finie, l’avenir n’est jamais définitivement écrit.»
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jf16 General de Division
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Sujet: Re: Conflit armé en Libye Mer 16 Sep 2020 - 20:59
Citation :
Libye: l'ANL annonce la mort d'un chef de l'État islamique dans une attaque
Publié le : 16/09/2020 - 16:13
Texte par : RFI Suivre
Une attaque dans le sud de la Libye a été menée par l'Armée nationale libyenne (ANL) contre une cellule de l'État islamique. Le porte-parole de l’ANL a annoncé ce mercredi 16 septembre la mort du nouveau chef de l’organisation État islamique en Libye, connu sous le nom d’Abou Abdallah al-Libye.
L’opération a visé une maison à Sebha, dans le sud libyen. Les combats ont duré pendant plusieurs heures mardi 15 septembre dans cette ville. L'émir aurait fait exploser la charge explosive qu'il avait sur lui face à l’ANL, l'Armée nationale libyenne dirigée par Khalifa Haftar, selon une source locale. Les membres de l’EI s'étaient barricadés dans une maison en cours de construction en périphérie de Sebha. Ils étaient très bien armés.
Selon un responsable de la ville, Abou Abdallah al-Libye était difficilement identifiable et l’on ne connaît pas sa vraie identité. C’est sa femme qui a été capturée lors de l'attaque qui l'a affirmé. Elle a dit qu’elle ne connaissait pas sa vraie identité.
Abou Abdallah al-Libye était un membre très influent au sein de l’organisation Ansar al-Chariaa à Benghazi, une ramification d’al-Qaïda impliquée dans l’assassinat de l’ambassadeur américain dans cette ville en 2012. En 2015, l’organisation s’est divisée et il a fait allégeance à l’État islamique.
Selon l’ANL, c’est ce même groupe de l'organisation État islamique qui est responsable des attaques de ces derniers mois. Ces attaques ont visé plusieurs localités dans le désert ainsi que le champ pétrolier d'al-Fil.
Sujet: Re: Conflit armé en Libye Mer 23 Sep 2020 - 13:34
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Sujet: Re: Conflit armé en Libye Lun 12 Oct 2020 - 1:27
MAP a écrit:
Le Maroc a toujours affirmé que les interférences extérieures compliquent la crise libyenne (M.Bourita)
dimanche, 11 octobre, 2020 à 19:28
Rome- Le Maroc a toujours soutenu que les interférences extérieures compliquent les efforts pour l’aboutissement à une solution à la crise libyenne, a affirmé le ministre des Affaires étrangères, de la coopération africaine et des Marocains résidents à l’étranger, M. Nasser Bourita.
“Le Maroc a toujours dit que le problème de la Libye était l’ingérence extérieure. La solution à la crise libyenne aurait déjà pu être trouvée, mais l’ingérence extérieure a tout compliqué, car malheureusement la Libye est aujourd’hui devenue un enjeu diplomatique pour d’autres pays”, a souligné M. Bourita dans une interview au journal italien La Repubblica.
Sur le dossier libyen, le Maroc, a-t-il poursuivi, a joué un rôle important sur la voie du règlement de la crise depuis les accords de Skhirat. “À Bouznika, nous nous sommes concentrés sur l’unification des institutions libyennes. Nous avons également dit aux Libyens de ne pas gaspiller leur énergie à trouver des médiateurs ou d’autres personnalités , mais de s’atteler sur des solutions aux problèmes”, a-t-il relevé.
Dans cet entretien, le ministre est revenu sur sa récente visite au Mali, sur Hautes instructions Royales, soulignant que «le Mali est à un moment crucial de son histoire et a besoin du soutien de la communauté internationale”.
“J’ai rencontré les autorités de transition pour apporter un message clair de SM le Roi Mohammed VI: encourager le pays vers une transition pacifique qui lui permettra de sortir de la crise dans laquelle il se trouve depuis des années”, a-t-il dit.
Il a rappelé dans ce sens que le Maroc a formé des centaines d’Imams maliens au Maroc à un islam tolérant et modéré, précisant que le Mali a subi de terribles pressions terroristes ces dernières années.
Le ministre a évoqué à ce propos “un terrorisme qui est en train de changer” en Afrique, soulignant qu’il est important que la communauté internationale “prenne conscience de ce qui se passe sur le continent africain aujourd’hui avant qu’il ne soit trop tard”.
“En 2012, il y avait 656 attentats terroristes en Afrique. Aujourd’hui il y en a 4000, donc ils se sont multipliés. Il y a quelques années, les victimes des attentats en Afrique étaient moins de 300, aujourd’hui on a dépassé les 1000 et les victimes civiles sont très nombreuses”, a-t-il fait observer.
“Il y a quelques années, il y avait un seul mouvement terroriste qui était Al Qaeda, aujourd’hui il y en au moins 7”, a-t-il enchainé, faisant remarquer que ces mouvements sont présents dans plusieurs pays.
S’agissant de la situation au Moyen-Orient, M. Bourita a réitéré la position du Maroc pour une paix durable au Moyen-Orient basée sur la notion de deux Etats.
Il a indiqué que SM le Mohammed VI en tant que Président du Comité Al Qods a toujours soutenu que la Ville sainte doit rester un lieu ouvert aux trois religions.
Pour ce qui est de la crise sanitaire liée au nouveau coronavirus en Afrique, le ministre a relevé que “de nombreux pays africains ont pris des mesures importants” dans ce sens, relevant toutefois que “si le volet sanitaire est plus ou moins sous contrôle, la situation socio-économique l’est beaucoup moins et cela pèsera sur le continent”.
Il a indiqué à cet égard que “la gestion internationale de Covid 19 doit éviter de tomber dans l’égoïsme “.
Concernant la question de l’immigration, il a fait observer qu’il s’agit d’un phénomène naturel qui ne devrait pas représenter un danger.
“Avec les partenaires européens, nous devrions commencer à parler de responsabilité partagée. Nous avons dit à l’Europe que la politique migratoire telle qu’elle est aujourd’hui est une politique contre l’histoire de la Méditerranée, qui n’a jamais été une forteresse, mais un lieu d’échange entre les peuples “, a-t-il ajouté.
En ce qui concerne la relation avec l’Italie, il a indiqué que les deux pays sont déterminés à oeuvrer pour que le Partenariat stratégique signé entre eux l’année dernière “ne soit pas seulement un titre, mais qu’il devienne une réalité”.
_________________ Les peuples ne meurent jamais de faim mais de honte.
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jf16 General de Division
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Sujet: Re: Conflit armé en Libye Ven 23 Oct 2020 - 20:18
Citation :
Genève : les parties libyennes en conflit parviennent à un accord de cessez-le-feu permanent
- Dans le cadre des discussions des délégations du Comité militaire mixte libyen (5 + 5), révèle un tweet de la mission onusienne en Libye.
Meher Hajbi | 23.10.2020
Genève : les parties libyennes en conflit parviennent à un accord de cessez-le-feu permanent
Istanbul
AA - Genève
La mission des Nations Unies a annoncé, vendredi, que les parties libyennes en conflit sont parvenues à un accord de cessez-le-feu permanent dans le cadre des discussions du Comité militaire mixte (5 + 5) à Genève, en Suisse.
Dans un communiqué rendu public, la mission onusienne a fait savoir que l’accord de cessez-le-feu permanent entrera en vigueur dans toutes les régions de la Libye.
“Les pourparlers du Comité militaire mixte à Genève ont abouti à une conclusion historique. Cet accord marque un tournant important vers la paix et la stabilité en Libye”, rapporte le communiqué.
La cérémonie de signature de l’accord au siège des Nations Unies à Genève a été diffusée en direct sur la page Facebook de la mission des Nations Unies en présence de Stephanie Williams, Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations Unies en Libye.
Williams a expliqué que “les parties en conflit sont convenus d'ouvrir les routes et les passages terrestres dans toutes les régions du pays”.
En effet, le Comité militaire mixte a également approuvé la reprise du trafic aérien entre les aéroports libyens.
Dans ce contexte, les mercenaires quitteront le territoire libyen en l’espace de 90 jours sous la supervision des Nations Unies, selon la même source.
Erdogan: "L'accord pour un cessez-le-feu en Libye n'est pas du plus haut niveau"
- Le président turc a affiché un certain pessimisme au sujet de l'annonce de l'ONU, rappelant les précédents accords jamais respectés par les forces de Haftar.
Erdogan: "L'accord pour un cessez-le-feu en Libye n'est pas du plus haut niveau"
Istanbul
AA / Istanbul
Le Président de la République de Turquie, Recep Tayyip Erdogan, s’est dit pas "très certain" que le cessez-le-feu annoncé en Libye par les Nations Unies soit suffisamment fiable, soulignant le fait que la décision ne vient pas des plus hautes instances concernées.
Le Chef de l’État turc s’est exprimé devant les journalistes, vendredi, après avoir participé à la grande prière hebdomadaire dans la mosquée Ali d’Istanbul.
Il a d’abord commenté à chaud l’annonce faite par l’ONU concernant un accord entre les parties libyennes pour un cessez-le-feu durable.
Le Président turc fait preuve d’un certain pessimisme, se référant aux précédents accords, tous violés par les forces du putschiste Haftar.
Il a surtout souligné que l’accord a été conclu par des représentants militaires des deux parties, et non par les leaders eux-mêmes.
"L'accord pour un cessez-le-feu en Libye n'est pas du plus haut niveau. Nous verrons combien de temps il sera respecté", a-t-il déclaré. Et d’ajouter : "J'ai l'impression que cet accord ne va pas vraiment être fiable".
Erdogan a ensuite répondu aux questions relatives aux tests effectués sur l’utilisation du système de défense aérienne S-400, acheté à la Russie, malgré la forte opposition de Washington. Des informations faisant état de la réalisation de tests avaient circulé dans les médias.
"Il est juste que nous avons fait des tests, et nous continuons à en faire. L'approche américaine ne nous lie en aucun cas", a-t-il précisé.
Il a d’ailleurs souligné le manque d’incohérence des critiques américaines à ce dossier, rappelant qu’Athènes aussi possède depuis plusieurs années des systèmes russes.
"La Grèce possède des systèmes S-300, ils ne font pas que les tester, ils les utilisent. Est-ce que les Etats-Unis disent quelque chose ?", a-t-il lancé.
"Il semblerait que ces Messieurs soient dérangés par le fait qu’il s’agisse d’armes russes. Mais nous sommes déterminés, nous allons poursuivre sur notre chemin de la même manière", a-t-il encore déclaré.
Concernant le conflit dans le Haut-Karabagh entre l’Azerbaïdjan et l’Arménie, le président turc a répété le soutien de son pays à l’Azerbaïdjan qui mène un combat légitime pour libérer ses territoires occupés.
Critiquant l’inaction de la communauté internationale pour mettre fin à l’occupation arménienne depuis près de 30 ans, Erdogan a renouvelé sa proposition d’inclure la Turquie à la table des pourparlers pour une paix durable dans la région.
"La Turquie a au moins autant le droit que la Russie de prendre part aux efforts de paix", a-t-il assuré, estimant que les deux pays peuvent contribuer positivement "comme c'est le cas en Syrie et en Libye".
messages : 41440 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Conflit armé en Libye Mer 28 Oct 2020 - 20:18
Citation :
Cessez-le-feu en Libye – Est-ce (vraiment) la fin de la guerre ? (Analyse)
-Même s'il s'agit d'un pas positif qui permettra de faciliter l’aboutissement à une solution politique, il n'en demeure pas moins que le respect de l’accord de cessez-le-feu demeure la principale entrave à la sortie de crise.
Mona Saanouni | 28.10.2020 Libyan
AA / Istanbul
La signature par les protagonistes libyens d'un accord global et durable de cessez-le-feu représente une fin « officielle » de la guerre lancée, depuis 2014, par le général putschiste Khalifa Haftar, dans le but de s’emparer du pouvoir, mais cela demeurera lettre morte tant que l'accord ne sera pas concrétisé sur le terrain.
En effet, le principal défi auquel font face les libyens consiste à savoir si Haftar retirera effectivement ses milices et mercenaires de la compagnie russe « Wagner » de la ville de Syrte et de la province d'al-Joffra (Centre), en vertu de la teneur de l'accord.
De plus, l'accord prévoit le départ des mercenaires et des combattants étrangers du territoire libyen, dans un délai de 90 jours, à compter de la signature de l'accord.
* La Russie renoncera-t-elle à son projet dans le Sud de la Méditerranée ?
Ce qui soulève des doutes, c'est le fait que Moscou renonce facilement à son projet d'établir une présence militaire « permanente », dans le Sud de la Méditerranée, pour cerner l’aile sud de l'OTAN, à partir du sud et ce, en réaction au bouclier antimissile installé par l'alliance transatlantique face aux frontières ouest de la Fédération de la Russie.
Le retrait des mercenaires de Wagner de Libye est peu probable, dès lors que cette compagnie dispose de son propre agenda, et certains doutent de la capacité de Haftar à contraindre Wagner à quitter la Libye, quand bien même le général putschiste le souhaiterait, voire le déciderait.
En effet, la question est de loin plus complexe que cela n’apparaît en réalité, en particulier lorsque nous savons que Wagner poursuit, inlassablement, le renforcement de ses positions dans l'est et dans le sud de la Libye, et ce contrairement aux orientations du processus de dialogue à Genève.
De plus, Haftar a longtemps esquivé des accords qu’il a lui-même conclu et violé de précédents arrangements, dont le dernier en date, et à sept reprises, l’accord de cessez-le-feu du 21 août dernier.
En réalité, il n'existe pas de garanties suffisantes pour appliquer et faire respecter l'accord conclu à Genève, même s'il sera entériné par le Conseil de sécurité international, dans la mesure où deux alliés de Haftar, en l’occurrence la Russie et la France, disposent du droit de veto.
Cela signifie que Haftar bénéficiera d’une protection contre toute sanction internationale, même s'il ne respectera pas l'accord conclu sous les auspices onusiens.
C’est la raison pour laquelle le ministre libyen de la Défense, Slaheddine al-Namrouche a demandé aux Nations Unies de mettre en place des garanties pratiques et effectives, l’objectif étant de faire respecter la teneur de l’accord, contrairement à ce que qui s’est passé plus d’une fois.
C'est ce qui a incité aussi le président turc, Recep Tayyip Erdogan, à afficher un optimisme réservé, pour deux raisons au moins. La première consiste à ce qu'il s'agit d'un accord qui n'a pas été conclu « au plus haut niveau », et la seconde est motivée par l’incertitude quant au retrait des mercenaires, d'ici trois mois.
En effet, les signataires de l’accord de cessez-le-feu sont des « seconds couteaux », des chefs militaires du troisième ordre voire moins, ce qui affaiblit et fragilise l’accord et ne l’investit pas de la force requise.
Le président turc a relevé la récente violation par l'Arménie d'un accord de cessez-le-feu conclu avec l'Azerbaïdjan, ce qui invite à faire preuve de prudence quant à une possible récurrence d’une pareille violation en Libye et ce, malgré les différents contextes qui caractérisent chaque région.
* Sanctionner les criminels de guerre
De son côté, le président du Conseil présidentiel du gouvernement libyen, Fayez al-Sarraj a exigé de « ne pas négliger la reddition des comptes par quiconque aurait commis des crimes à l'endroit des Libyens, et dont le retrait a généré des charniers et des mines ».
Il est peu probable que Haftar acceptera de sanctionner ses acolytes et ses mercenaires russes, pour avoir planté des mines dans les quartiers sud de la capitale Tripoli, avant leur retrait, au mois de juin 2020, et pour les charniers, dont la majorité a été découverte dans la ville de Tarhouna, située à 90 kilomètres au sud-est de Tripoli.
Haftar a appuyé et continue à abriter jusqu’à aujourd'hui les milices du 7ème régiment dans ses bastions de l'est du pays, bien que ces milices aient été accusées d'être à l'origine de la majorité des charniers de Tarhouna.
Parmi les principaux points qui incitent à la vigilance et qui laissent sceptiques quant à l’application par Haftar de l’accord de cessez-le-feu figure les déploiements et la mobilisation constante de ses milices dans trois bases aériennes. Il s'agit des bases d’al-Kordhabiya à Syrte (450 Km à l'est de Tripoli), d'al-Joffra (650 Km au sud-est de Tripoli et de Barrak al-Chott (700 Km au sud de Tripoli).
Des experts militaires, parmi eux l'ancien chef d'Etat-major de l'armée égyptienne, Saad Eddine Chazli, estiment que « Si vous constatez que les déclarations politiques sont antinomiques à la situation militaire sur le terrain, ne les prenez point en considération et faites peu de cas de ces déclarations ».
Malgré cela, l'accord demeure un pas important pour construire la confiance. En effet, vu d'un autre angle, la conclusion d'un accord de cessez-le-feu représente une journée historique, d'autant plus que cela est intervenue au cours d'une rencontre directe entre les délégations des deux parties et non pas à travers des pourparlers indirects par médiation onusienne.
En effet, après neuf ans de combat, les différents protagonistes libyens sont parvenus à la profonde conviction en vertu de laquelle aucune partie ne peut remporter une victoire militaire franche, en particulier avec l'entrée en jeu d’acteurs régionaux et internationaux pour soutenir chacun des camps.
Le fait que la bataille des morsures de doigts ait atteint le point où aucune partie ne peut en supporter davantage a incité le peuple libyen, que ce soit à l'est, à l'ouest ou au sud, à participer à de violentes manifestations pour protester contre ses conditions économiques et sociales insupportables.
La poursuite de la confrontation militaire en Libye est synonyme de l'effondrement entier et intégral de l'Etat, ce qui laisse le pays en proie à l'émiettement, voire à la dislocation ou à la division, un spectre que rejettent l’ensemble des Libyen, toutes catégories et appartenances confondues. Cette hantise pourrait expliquer les concessions faites par chacune des parties, ce qui était chose impensable, il y a de cela à peine une année.
En effet, la seule signature d'un accord de cessez-le-feu, l'aménagement de zones démilitarisées à Syrte et al-Joffra et la sortie des mercenaires et des combattants étrangers de la Libye, en l'espace de trois mois, sont autant de mesures positives qui seront à même de renforcer la confiance entre les deux parties et qui baliseront la voie à un accord politique attendu en Tunisie, au cours du mois de novembre prochain.
Il est attendu que les discussions de Tunis aboutiront à l'élaboration d'une feuille de route pour une phase durable, qui commencera par un referendum sur la Constitution et qui sera parachevée par la tenue d’élections présidentielle et législatives qui mettront fin à quatre phases transitoires, qui se sont succédé, durant neuf maigres années dans un pays…riche en pétrole.
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Sujet: Re: Conflit armé en Libye Ven 11 Déc 2020 - 18:42
Citation :
Libye: les forces pro-Haftar annoncent avoir relâché un navire turc
Tripoli, 10 déc 2020 (AFP) -
Les forces loyales à l'homme fort de l'Est de la Libye, le maréchal Khalifa Haftar, ont annoncé jeudi avoir relâché un navire appartenant à un armateur turc, saisi samedi dans les eaux territoriales libyennes.
Le commandement général des forces pro-Haftar a "relâché le navire Mabrooka, battant pavillon jamaïcain, après l'avoir inspecté et terminé l'enquête avec son équipage", a annoncé dans un communiqué le porte-parole du maréchal, Ahmad al-Mismari.
Selon cette source, le navire et son équipage ont été relâchés "après avoir payé une amende" pour être entrés dans les eaux territoriales libyennes sans "autorisation préalable" et accédé à une "zone interdite à la navigation".
Le navire commercial était entré dans une "zone d'opérations militaires" dans la région de Ras Al-Hilal (est) avant d'être saisi samedi et remorqué au port, avait annoncé lundi le porte-parole du maréchal. Son équipage est composé de 17 personnes, dont neuf marins turcs.
Mardi, le ministère turc des Affaires étrangères avait "fermement condamné" la saisie du navire.
"Nous rappelons une fois de plus que si les intérêts turcs en Libye sont pris pour cible, il y aura de graves conséquences et les auteurs de (ces atteintes) seront considérés comme des cibles légitimes", avait-il mis en garde.
En proie au chaos depuis la chute de Mouammar Kadhafi en 2011, la Libye est aujourd'hui déchirée entre deux camps rivaux: le gouvernement d'union (GNA), basé à Tripoli et reconnu par l'ONU, et un pouvoir à l'Est incarné par le maréchal Haftar.
Le GNA est soutenu par la Turquie, tandis que le camp Haftar est appuyé par les Emirats arabes unis, la Russie et l'Egypte.
Sujet: Re: Conflit armé en Libye Sam 26 Déc 2020 - 16:23
Desoler si c'est dater de 4 jours mais haftar a récemment sorti avec des propos ou ils demandent ses troupes à se preparer à une guerre contre la turquie et c'est fort qui brise le cessez de feu Source:journal libyen al marsad elibi
_________________ '' celui qui contrôle le champ de bataille contrôle l'histoire''
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Sujet: Re: Conflit armé en Libye Ven 22 Jan 2021 - 10:44
Citation :
Foreign fighters were meant to leave Libya this week. A huge trench being dug by Russian-backed mercenaries indicates they plan to stay (CNN) —
Construction on an enormous trench across Libya, dug by Russian-backed mercenaries Wagner, is raising fears that foreign fighters will not withdraw from the country by Saturday, as a UN-brokered peace deal insists.
US officials are also concerned over the long-term goals of the Kremlin ally in the war-torn state. One intelligence official notes that the trench is a sign that Wagner, which, the official said, has its largest global presence in Libya, is "settling in for the long haul."
The trench, which extends dozens of kilometers south from the populated coastal areas around Sirte towards the Wagner-controlled stronghold of al-Jufra, can be seen on satellite imagery and is bolstered by a series of elaborate fortifications.
CNN has contacted the Russian government for comment and received no response.
Selon cet article le US aurait transporter le système DCA pantsir emirati da la libye jusqu'à la base de ramstein en allemand pour connaître les secrets et vulnérabilités du système
_________________ '' celui qui contrôle le champ de bataille contrôle l'histoire''
_________________ L'homme sage est celui qui vient toujours chercher des conseils dabord, des armes on en trouve partout.
feu Hassan II.
https://www.youtube.com/watch?v=AbjNQ_5QvgQ
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jf16 General de Division
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Sujet: Re: Conflit armé en Libye Mer 17 Mar 2021 - 19:23
Citation :
Libye : Un rapport de l’ONU accable la marine turque pour l’incident avec la frégate française Courbet
PAR LAURENT LAGNEAU · 17 MARS 2021
En novembre 2019, la Turquie signa un accord de coopération militaire avec le gouvernement d’entente nationale libyen [GNA], dont les forces étaient en difficulté face à l’Armée nationale libyenne [ANL] du maréchal Khalifa Haftar, laquelle pouvait alors compter sur des livraisons d’équipements militaires assurées par ses parrains [Émirats arabes unies, Russie, Égypte et Jordanie], en contravention avec l’embargo sur les armes décrété par les Nations unies à l’égard de la Libye.
Cet accord fut rapidement mis en oeuvre, Ankara ayant envoyé, auprès des forces pro-GNA, des « conseillers militaires » ainsi que plusieurs milliers de combattants recrutés par les groupes rebelles syriens qui lui étaient affiliés. Et, évidemment, des équipements militaires turcs furent dans le même temps acheminés à Tripoli et Misrata, sous la protection de frégates turques, lesquelles assurèrent une protection aérienne du littoral.
Au regard de la nature des armements déployés par la Turquie, le rapport de forces s’inversa très vite… Et l’ANL, qui menaçait Tripoli, fut contrainte de se replier. Dans son dernier rapport, le groupe d’expert des Nations unies sur la Libye donne une liste exhaustive des équipements mis à la disposition du GNA : drones Bayraktar TB-2 et Anka S, missiles sol-air MIM-23 Hawk, canons automoteurs de 155 mm Firtina T155, lance-roquettes multiple T-122 Sakarya, système de guerre électronique Koral, etc…
« La supériorité aérienne locale des forces affiliées à Haftar a donc été effectivement neutralisée au début de 2020, ce qui a permis aux forces affiliées au GNA, avec l’appui de la Turquie, d’accumuler du matériel militaire transitant par ses ports et ses aéroports, sans rencontrer de résistance. Le déploiement de conseillers militaires turcs a donné aux forces affiliées au GNA l’accès à des conseils prodigués par des militaires de carrière, rompus aux tactiques de l’Otan et dotés d’une vaste expérience opérationnelle récente », est-il souligné dans le rapport.
Quoi qu’il en soit, il était clair que la Turquie agissait en violation des résolutions des Nations unies, en particulier celles relatives à l’embargo sur les armes. Tout comme d’ailleurs les soutiens de l’ANL. D’où le lancement de l’opération navale européenne Irini afin de le faire respecter… ou du moins pour documenter les violations des uns et des autres. En outre, l’opération Sea Guardian, menée par l’Otan en Méditerranée, était aussi habilitée à effectuer des contrôles sur tout navire suspect.
Comme cela fut le cas pour le M/V Cirkin, un cargo qui, battant pavillon de la Tanzanie, finit par attirer l’attention par son comportement. Le 24 mai, il appareilla du port turc de Haydarpasa pour, officiellement, se rendre à celui d’Alexandrie, en Égypte.
Puis, en cours de route, et après avoir coupé son système d’identification automatique [AIS] à plusieurs reprises, il apparut qu’il avait changé de destination et qu’il se rendait à Misrata, en Libye, sous l’escorte de deux navires militaires turcs, et en évitant de naviguer dans les eaux grecques. Le 28, selon le rapport du groupe d’experts, il y aurait déchargé des chars M60 Patton et des missiles MiM-23 Hawk. « Le navire a accosté avant tous les autres dans la zone portuaire. Des conteneurs ont été utilisés pour dissimuler les déchargement », avance-t-il.
Le 10 juin, le M/V Cirkin entreprit une seconde navette entre la Turquie et la Libye, via la même route et… en étant escorté, cette fois, par trois navires de la marine turque, dont les frégates Gokceada, Gokoba et Orucreis.
La frégate grecques HS Spetsai, de l’opération Irini, tenta de contrôler le cargo, avant d’y renoncer. La marine turque fit alors savoir qu’il était affrété par le gouvernement turc, qu’il était sous sa protection et qu’il acheminait du matériel médical en Libye. Un peu de 12 heures plus tard, à la demande du Commandement maritime allié [MARCOM], la frégate légère furtive française « Courbet », engagée dans l’opération Sea Guardian, se porta à la rencontre du M/V Cirkin. Ce qui donna lieu à un incident et à une vive polémique entre Paris et Ankara.
Ainsi, selon le ministère français des Armées, le Courbet fut illuminé à trois reprises par le radar de contrôle de tir de l’une des frégates turques, en l’occurrence le TCG Orucreis. De son côté, Ankara nia énergiquement et mis en cause l’attitude du navire français, l’accusant d’avoir eu un comportement dangereux.
« Nous attendons de la France qu’elle s’excuse, qu’elle s’excuse inconditionnellement. […] Nous devons être honnêtes : la France ne dit pas la vérité à l’Union européenne et à l’Otan », ira jusqu’a dire Mevlut Cavusoglu, le chef de la diplomatie turque, lors d’une visite à Berlin. Et d’insister : « Il n’est pas vrai que nos bateaux ont lancé un avertissement » à la frégate française et « nous veillons scrupuleusement à ce que la vérité apparaisse au grand jour. »
Cette vérité, une enquête lancée par l’Otan, sur l’insistance de la France, aurait pu la dévoiler. Seulement, le rapport fut « mis sous le tapis » en septembre 2020. « Il est exclu de montrer du doigt la Turquie en raison de son influence militaire et de la position stratégique qu’elle occupe sur le flanc sud-est de l’Otan », confiera un diplomate à l’agence Reuters…
Cela étant, le groupe d’experts des Nations unies sur la Libye a donc livré le fin mot de cette affaire, sans pour autant citer le nom de la frégate Courbet. Dans un premier temps, il confirme que les trois navires turcs de l’escorte du M/V Cirkin avaient été préalablement déclarés comme « soutiens » à l’opération Sea Guardian. Ce qui pose déjà un premier problème.
Ensuite, il confirme la version française de l’incident. « La force navale turque a entravé le navire [de l’Otan] par des manoeuvres de navigation, y compris par l’utilisation du radar de contrôle de tir TMX/TMKu de la frégate turque Orucreis », accuse le rapport.
Par la suite, précise-t-il, le M/V Cirkin eut une nouvelle fois la priorité pour accoster à Misrata, où il déchargea sa cargaison à l’abri des regards indiscrets… Ce qui semble curieux pour du matériel médical.
D’ailleurs, le groupe d’experts ne croit pas une seconde aux explications données par la marine turque, qu’il qualifie « d’absolument peu convaincantes ». En outre, il accuse les trois frégates turques et le M/V Cirkin d’avoir violé le paragraphe 9 de la résolution 1970, relatif à l’embargo sur les armes.
Depuis l’incident du 10 juin 2020, la compagnie turqe ayant affrété le M/V Cirkin a été sanctionnée par l’Union européenne… Mais le cargo a changé de nom. Désormais appelé « Guzel », il navigue sous le pavillon de Sao Tome & Principe, qui serait faux selon le groupe d’experts.
Ce dernier a par ailleurs un avis tranché sur la question de ces transferts d’armements vers la Libye. « L’embargo sur les armes est d’une inefficacité totale. Les violations commises par les États Membres qui appuient directement les parties au conflit sont généralisées et flagrantes et témoignent d’un mépris total à l’égard des mesures de sanctions », dénonce-t-il.
Et de conclure : « Le fait qu’ils contrôlent l’intégralité de la filière d’approvisionnement complique la détection, la désorganisation et l’interdiction de ces activités. Ces deux facteurs compliquent singulièrement l’application de l’embargo sur les armes. »
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Sujet: Re: Conflit armé en Libye Jeu 3 Juin 2021 - 15:19
Washington Post a écrit:
The Libyan war’s lethal legacy: booby-trapped teddy bears, toilets and soda cans
Most devious, perhaps, were the empty soda cans.
Many young Libyans like to playfully crush them, and so the Russians designed the cans to explode upon pressure. “They studied us, even how our kids played,” said Rabie Aljawashi, the head of the Free Fields Foundation, a Libyan demining agency. “They know how we think.”
Now, Libya demining teams are scouring the war-scarred landscape to rid it of this lethal legacy, and they’re finding troves of unexploded munitions left behind — both intentionally and unintentionally — not just by the Russian mercenaries, who had backed renegade Libyan commander Khalifa Hifter, but by earlier waves of conflict.
Some of the ordnance dates to Libya’s Arab Spring revolution a decade ago, which led to the ouster and killing of dictator Moammar Gaddafi and left his massive stores of weapons in the hands of numerous militias. In Tripoli’s war-battered southern neighborhoods such as Ein Zara, deminers are also discovering unexploded shells and mortar rounds, including American ones, from Gaddafi’s arsenals.
But the deadliest finds are Russian-made mines, according to the deminers. They say they had never seen anything like them before Hifter’s failed campaign in 2019 to seize the capital. Hundreds, perhaps thousands, of families are still unable to return to their homes because of mines and other explosives. Reports of casualties emerge on social media nearly every week.
“Of all the conflicts in Libya since 2011, this one by far was the worst for us,” said Moad Elarabi, the operations manager for the Free Fields Foundation. “From this conflict, we found a lot of new weapons, all brought from outside.”
On a recent morning, a team of deminers in tan uniforms and blue surgical masks gathered at the Free Fields Foundation office. They had received two calls for help.
“The families are waiting for us,” team leader Mohammed Zlateni told them. “I wish you the best, and I hope we come back safely.”
Their convoy of four vehicles, including an ambulance, pulled out with emergency lights flashing. Half an hour later, they arrived at a farm off Tripoli’s Airport Road, a former front line of the war. Zlateni and his deputy put on blue protective gear and visors.
In a field lay an American-made 81-millimeter mortar shell, the fin still attached. Zlateni, wiry with short-cropped black hair, scraped the dirt around the weapon and found its safety pin still intact. He picked up the shell and carried it back to a pickup truck. His co-worker placed it on a bed of sand inside a thick box.
The next stop was another farm. A large shell had been sitting in a field for nine months. Two others were found more recently.
“This is very normal,” said Khalid al-Zaroq, 43, a government employee who had called the deminers. “Even our kids play on the grounds, everywhere. We just warn them not to get close if they see these weapons.”
Less than an hour later, Zlateni had safely disposed of all three shells. All were Russian-made.
“It’s a sad thing to see the world’s trash dumped in Libya,” he said. “Those who are responsible are those who backed the sides [in Libya’s civil war]. If there was no outside support, this would not have happened. We Libyans are now paying the price.”
Last summer, Free Fields Foundation teams were among the first deminers to enter areas that had been controlled by the Russian mercenaries of the Kremlin-linked Wagner Group. They discovered 107 improvised explosive devices on a single street in Tripoli’s southern enclave of Salahideen, said Aljawashi.
Inside houses, the deminers discovered bodybuilding equipment, imported bottles of water and cans of fortified milk formula. Graffiti was scrawled on walls in Russian and Serbian. There were also instructions on how to open doors or go to the bathroom without triggering the explosive traps designed by the mercenaries. One toilet was designed with a sensor to ignite nine pounds of TNT when a person sat on the seat, the deminers recalled.
They said they also found a teddy bear that had six trip wires attached so it would explode when someone walked toward it from any direction. An empty soda-can bomb was designed with a pressure-plate system to be triggered by the weight of half of an AK-47 bullet.
“The problems we faced were not the items, but the way they placed them,” said Elarabi. “All the items were booby-trapped in a new way we didn’t face before.”
A Libyan militia brutalized this town for years. No one stopped them. No one held them to account.
The deminers also reported finding a range of innovative mines, including a Russian “scattering mine” that deploys itself and self-destructs in 100 hours, an antipersonnel mine with laser beams as trip wires, and sinister combinations of mines such as an arrangement in which one mine is a decoy and another explodes.
After identifying the munitions, the deminers sent photographs to consultants in the United States and Europe. One Ukrainian adviser said the devices resembled those used in the conflict in Crimea, where Wagner troops have also fought.
Over several weeks last summer, two members of the demining team reported clearing more than 400 mines and other explosive devices from more than 200 homes. But this success came at a high cost. In early July, the pair were killed when an improvised explosive device hidden inside a home blew up.
After Hifter’s forces fled last summer, Abdul Rahman al-Ghobaily, a 48-year-old telecommunications worker, returned to his family compound. As he opened the front door of his house, he was unaware of the peril that awaited. “When I turned the door’s handle and pushed, a grenade fell and exploded,” recalled Ghobaily, a compact man with a gray-stubbled face. “My leg was badly injured.”
His brother, Muhanned, was behind him at the time. He escaped harm.
Fifteen days later, the two brothers were at their compound’s entrance, along with another brother, Juwaili. Deminers spotted a thin wire connected to a stick on one side and a detonator on the other.
They told the three brothers and another deminer to back up slowly toward the family’s white Toyota Corolla. But one of them tripped the wire to another mine.
Muhanned and Juwaili were instantly killed. So was the deminer. Shrapnel struck Abdul Rahman’s right forearm, fracturing it.
Tripoli’s children are being hit especially hard by the epidemic of mines and other munitions.
Abdulrahim, 9, and his cousin Muhammed, 10, were among them. They played video games together. They liked the same soccer teams. They went to school together. “They were inseparable,” said Ali Shama, the father of Abdulrahim, the youngest of his six children.
The family had returned to their home a week earlier after fleeing Hifter’s offensive, and the boys were outside playing with firecrackers near a half-built wall when a huge explosion occurred, most likely an unexploded mortar round, deminers would say later.
Shama, who had been inside his house performing his afternoon prayers, ran out. “When I came, I found my son’s head, covered with blood,” recalled Shama, his eyes red from the tears flowing down his face. “He was already dead.”
“My nephew was still alive,” Shama continued. “He had lost one hand. It was almost 50 feet from his body.”
He died in the ambulance.
“That was when I knew the war had not ended,” Shama said.
_________________ Les peuples ne meurent jamais de faim mais de honte.
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Sujet: Re: Conflit armé en Libye Mar 26 Juil 2022 - 21:43
Citation :
EU Operation IRINI seize cargo transporting military vehicles to Libya
Naval News July 2022 Navy Forces Maritime Defense Industry
POSTED ON TUESDAY, 26 JULY 2022
According to information published by the European Union on July 26, 2022, Operation IRINI conducted an inspection of the MV VICTORY RORO off the coast of Libya. The ship was found to be transporting vehicles to Libya in breach of the UN arms embargo. In 2021, the ship was flying under the Turkish flag.
Italian Maestrale-class frigate ITS Grecale and the MV Victory RoRo. (Picture source: European Union)
The MV VICTORY RORO, flying the flag of Equatorial Guinea, has long been suspected to transfer military equipment to Libya. Under the name MV LUCCELLO, flying the flag of Comoros, the vessel was identified by the UN Panel of Experts on Libya as having delivered military vehicles to the country in early March 2022.
Prior to the inspection, the cargo ship had been located by a French Navy plane, assigned to Operation IRINI, after crossing out the Suez Canal and entering the Mediterranean Sea.
The Hellenic Navy frigate HS THEMISTOKLES monitored the ship during her route before the frigate of the Italian Navy ITS GRECALE took over to conduct the inspection. Both warships are deployed under the operational control of Operation IRINI.
During the inspection, the team identified dozens of vehicles designed or modified for military use and thus assessed to be in violation of the UN arms embargo on Libya.
In accordance with UNSCR 2292 (2016) and its mandate, Operation IRINI seized the vehicles violating the UN arms embargo on Libya and is now diverting the ship to a European port for further proceedings.
The inspection of MV VICTORY RORO is the 24th performed by Operation IRINI since its launch in March 2020 and was carried out in accordance with UN Security Council Resolution 2292 (2016) and subsequent renewals. They authorize the diversion of ships like this and the seizure of transported arms and arms-related material.
VICTORY RORO is a Ro-Ro Cargo that was built in 1978 (44 years ago) and is sailing under the flag of Equ. Guinea. Its carrying capacity is 5881 Gross Tonnage and her current draught is reported to be 4.8 meters. Her length overall (LOA) is 116.3 meters and her width is 18.22 meters
EU Operation IRINI seize cargo transporting military vehicles to Libya (navyrecognition.com)
jf16 General de Division
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Sujet: Re: Conflit armé en Libye Ven 11 Nov 2022 - 20:38
Citation :
EUNAVFOR MED opération Irini saisit un cargo chargé de véhicules blindés TAG BATT-UMG pour la Libye
Actualités de la défense Novembre 2022 Industrie de l’armée de sécurité mondiale PUBLIÉ LEJEUDI 10 NOVEMBRE 2022 14:57
Le 11 octobre, l’opération EUNAVFOR Med Irini a procédé à une inspection du navire marchand MV Meerdijk au large des côtes libyennes. Il a été découvert que le navire transportait des véhicules blindés à usage militaire en Libye, soupçonnés d’être en violation de l’embargo sur les armes imposé par l’ONU. Army Recognition identifie officiellement ces véhicules blindés comme étant BATT-UMG fabriqués par TAG.
Le 11 octobre, l’opération EUNAVFOR Med Irini a procédé à une inspection du navire marchand néerlandais MV Meerdijk au large des côtes libyennes. Le navire transportait des véhicules blindés TAG BATT-UMG à usage militaire en Libye (Source de l’image: EUNAVFOR Med)
C’est la deuxième fois que Med Irini saisit un cargo en moins de trois mois en application de la résolution 2292 (2016) du Conseil de sécurité des Nations unies. L’un des navires militaires européens opérant en Méditerranée centrale pour l’opération Irini a détecté le navire en route vers la Libye. À la demande de l’opération Irini, conformément à la résolution 2292 du Conseil de sécurité des Nations unies, les Pays-Bas, en tant qu’État du pavillon du navire, ont donné leur consentement sans délai à l’inspection et, le 11 octobre, une équipe d’arraisonnement a été envoyée à bord pour vérifier la nature de ces véhicules.
L’équipe d’arraisonnement a découvert des dizaines de véhicules militaires expédiés en violation possible de l’embargo sur les armes imposé par l’ONU à la Libye. Conformément au mandat de l’Opération, les véhicules ont été saisis et le navire a été dérouté vers un port européen pour une inspection plus approfondie. À la suite de l’inspection effectuée par le Groupe d’experts de l’ONU, les véhicules ont été débarqués et entreposés à terre.
Depuis mars 2020, l’opération Irini a effectué 25 inspections en mer conformément à toutes les résolutions pertinentes du Conseil de sécurité des Nations Unies autorisant l’inspection, le détournement et la saisie de la cargaison d’armes et de matériel connexe lorsqu’elle est trouvée à bord d’un navire marchand se dirigeant vers la Libye.
Tous les membres de l’ONU sont appelés à coopérer à ces inspections. Depuis le début de l’Opération, un seul pays a nié à neuf reprises son consentement. L’opération Irini continue de soutenir, de manière efficace et impartiale, la mise en œuvre de l’embargo sur les armes imposé par les Nations unies à la Libye.
Des véhicules blindés TAG BATT UMG saisis sur le navire néerlandais MV Meerdijk naviguant vers la Libye
Avec une protection contre les explosions allant jusqu’au niveau STANAG 4569 II a et b, le BATT UMG intègre une protection élevée contre les explosions dans la petite classe de taille APC. Une conception d’essieu interne personnalisée permet une capacité de charge utile supplémentaire de 6 000 lb, ce qui signifie que le BATT peut supporter le poids de l’exigence de blindage supplémentaire.
Le BATT UMG est prêt pour la mission et est régulièrement équipé de systèmes de surveillance et de communication de niveau militaire. Soutenant un large éventail de types de missions, le BATT UMG soutient couramment diverses unités: forces spéciales, forces de l’ordre, sécurité intérieure, patrouille frontalière et autres unités armées. Le BATT UMG peut également être équipé pour remplir les rôles suivants: transport de troupes, centre de commandement et de contrôle, transport VIP et MEDEVAC blindé.
Le BATT UMG est construit sur une plate-forme civile disponible dans le commerce qui est ensuite militarisée selon les normes les plus élevées du TAG en matière de capacité de survie dans les zones de conflit. Basé sur une Ford F550, le véhicule est motorisé par un moteur V8 diesel turbocompressé, couplé à une transmission automatique à 6 rapports. Le châssis basé sur Ford permet au BATT UMG d’accéder à l’un des plus grands réseaux internationaux de distribution de pièces OEM au monde, ce qui rend le BATT réparable dans les régions les plus reculées de la planète.
Le BATT UMG partage les mêmes avantages que le BATT-X APC avec son compartiment moteur et son bloc d’alimentation entièrement accessibles qui peuvent être complètement retirés et remplacés en 10 heures. TAG utilise son centre technologique de 140 000 pieds carrés idéalement situé à Detroit Motor City pour assurer la liaison avec les principaux constructeurs automobiles OEM afin de s’assurer que toutes les modifications et les aménagements respectent leurs directives strictes énoncées dans leurs propres processus de fabrication. Cela a permis à TAG de travailler directement avec Ford pour effectuer une conversion complète de la direction RHD en utilisant des pièces OEM Ford pour les 75 pays qui en ont besoin.
BATT-UMG (Source de l’image:Capture d’écran du site web de TAG)
BATT-UMG (Source de l’image: TAG)
TAG BATT UMG exposé à DSA 2022 (Source de l’image: Army Recognition)
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