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Sujet: Diplomatie marocaine - Relations internationales Jeu 19 Nov 2020 - 12:10
Rappel du premier message :
Si non il y a eu une discussion entre Borita et lavrov, Je vois pas ce que la Russie cherche dans se dossier ?!!! A part peut être qu'ils veulent partager avec nous leur expérience lors de l'annexion de la crimee par exemple !!!
Maroc-Allemagne : le business et la coopération mis à mal par la brouille diplomatique
Plus d’un mois après le recadrage diplomatique des relations entre Rabat et Berlin sur fond de divergences politiques, les considérables intérêts économiques commencent à en pâtir.
Le 1er mars dernier, dans la zone logistique du port de Tanger Med, l’ambiance est à la fête parmi les équipes de Dachser Maroc. La PME allemande, spécialisée dans le transport international, inaugurait son nouvel entrepôt logistique d’une capacité de stockage de plus de 7 000 palettes. Un signe de confiance dans le développement futur des activités au sein du royaume, en cette période de crise planétaire où les investissements étrangers affluent au compte-gouttes.
En fin de journée néanmoins, pour le staff de Dachser Maroc, comme pour les dirigeants et partenaires des 150 entreprises allemandes (2 milliards d’euros de chiffre d’affaires, 30 000 emplois directs), c’est la gueule de bois avant l’heure. Les rapports diplomatiques entre Rabat et Berlin ont pris une tournure alarmante.
Tel un couperet, un communiqué du ministère des Affaires étrangères marocain est venu restreindre les actions des institutions allemandes dans le royaume. La note signée Nasser Bourita appelle l’ensemble de l’administration marocaine à « suspendre tout contact, interaction ou action de coopération, aussi bien avec l’ambassade d’Allemagne au Maroc qu’avec les organismes de coopération et les fondations politiques allemandes qui lui sont liés ». Elle souligne que « toute dérogation à cette suspension ne pourra se faire que sur la base d’un accord préalable explicite du ministère des Affaires étrangères ».
En général, nous avions des échanges quasi quotidiens avec nos partenaires allemands
Une étroite collaboration stoppée net
Il n’en fallait pas plus pour que l’administration marocaine freine des quatre fers. « Depuis cette soirée, nous n’avons plus tenu de réunions avec les partenaires allemands, alors qu’en général nous avions des échanges quasi quotidiens avec eux », confie à JA le responsable d’une institution publique dont les projets dépendent étroitement de la coopération allemande. Travaillant au Maroc depuis 1975, la GIZ (Deutsche Gesellschaft für internationale Zusammenarbeit) possède un bureau à Rabat depuis 1999. Depuis, cet organisme accompagne le royaume dans toutes les réformes stratégiques : eau et agriculture, énergie et efficience énergétique, formation et emploi, gouvernance et démocratie…
La promotion des métiers verts et l’efficacité énergétique sont au cœur des projets
Jusqu’à la fin de 2019, la GIZ entretient 37 projets au royaume d’une valeur d’implémentation d’environ 192 millions d’euros. En novembre dernier, l’institution a même annoncé avoir reçu l’accord du gouvernement fédéral allemand pour augmenter son assistance technique de plus 500 millions de de dirhams (environ 46 millions d’euros) supplémentaires au profit du Maroc.
« Cet accord concerne sept nouveaux projets ou leur extension, particulièrement dans le développement des offres de formation professionnelle en milieu de travail, la promotion des métiers verts et l’efficacité énergétique, et bien d’autres », avait alors énuméré Lorenz Petersen, directeur-résident de la GIZ.
4 milliards d’euros engagés depuis 2007
Cette assistance technique va généralement de pair avec des lignes de financement, essentiellement débloquées par la banque allemande de développement Kfw, détenue à 80 % par l’État fédéral. Selon le site internet de cette dernière, quelque 84 engagements ont été ratifiés avec le Maroc depuis 2007, totalisant plus de 4 milliards d’euros. En 2020, la barre symbolique du milliard de dirhams a même été franchie pour la première fois en une seule année.
Dans le détail, le Maroc et l’Allemagne ont signé, le 27 novembre 2020, quatre contrats de prêts au titre d’une aide d’urgence pour atténuer les conséquences de l’épidémie de Covid-19 ainsi que pour un appui aux réformes du système financier chérifien. à lire Maroc : l’Allemagne promet 400 millions d’euros pour l’énergie solaire
De même, deux contrats de dons sous forme de contribution au Fonds de garantie pour la microfinance ont été ratifiés. La coopération allemande souligne que le montant total de ce soutien financier s’élève à 1,37 milliard d’euros, dont 1 milliard d’euros sous forme de prêts bonifiés. Un tel volume renforce d’ailleurs le rang de l’Allemagne parmi les principaux créanciers du royaume. En 2019, déjà, le pays figurait comme le deuxième prêteur bilatéral du Maroc avec un encours de 15,7 milliards de dirhams.
Des projets cruciaux mis en stand-by
La crispation des relations diplomatiques a mis en stand-by une partie de ces lignes de financement destinées à des organismes marocains. À titre d’exemple, la Caisse centrale de garantie (CCG) reste dans l’expectative quant au déblocage d’une subvention de 75 millions de dirhams.
Le Maroc est devenu un marché de plus en plus intéressant et un pôle d’investissement attrayant
« Cette manne de la Kfw devait permettre de préserver les emplois d’une trentaine de PME, détenues par 5 fonds de capital-investissement sélectionnés dans ce programme de relance post-Covid-19 », nous explique une source proche du dossier. Autre projet phare qui devrait pâtir de la brouille diplomatique : la future usine de production d’hydrogène vert pour laquelle l’Agence marocaine des énergies renouvelables (Masen) a démarré les études de faisabilité et a obtenu un accord de financement allemand, sachant que la Kfw est déjà le principal bailleur de fonds du complexe solaire « Noor Ouarzazate ».
Les échanges commerciaux ne risquent pas, non plus, d’être épargnés par ce recadrage diplomatique, alors qu’ils étaient en constante évolution.
Le royaume est le troisième pays africain ayant le plus d’échanges avec l’Allemagne
« Du point de vue de l’économie allemande, le Maroc est devenu un marché de plus en plus intéressant et un pôle d’investissement attrayant. L’Allemagne est également un partenaire intéressant pour l’économie marocaine et offre un accès aux technologies de pointe, au transfert du savoir-faire et à la coopération en matière de recherche et de développement. », explique Andreas Wenzel, directeur général de la Chambre allemande de commerce et d’industrie au Maroc (AHK), qui se refuse à commenter des faits politiques.
Un partenariat hautement stratégique en danger
Ce dernier reste néanmoins conscient que la dynamique enclenchée cette dernière décennie risque d’être interrompue. Les exportations allemandes dans le royaume ont progressé de 39 % depuis 2010, pour atteindre 1,9 milliard d’euros en 2020.
Les fondations allemandes, tellement actives, en arrivent parfois à agacer les autorités marocaines
Le royaume se classe en troisième position des pays du continent africain ayant le plus d’échanges avec l’Allemagne, derrière l’Afrique du Sud et l’Égypte », indique l’AHK. L’Allemagne est également le cinquième marché le plus important pour l’économie marocaine après l’Espagne, la France, la Chine et les États-Unis. Les exportations du royaume vers ce pays ont plus que doublé entre 2010 et 2020 pour s’établir à 1,3 milliard d’euros.
Enfin, les intérêts allemands au Maroc sont loin de se cantonner aux données économiques. Ils sont également d’ordre politique. L’ambassade d’Allemagne au Maroc est l’une des représentations diplomatiques dont l’organigramme est le mieux fourni au royaume avec, entre autres, des services dévolus à la coopération, au développement, aux affaires économiques, en plus du service politique et du bureau de l’attaché à la défense.
On trouve également ces fondations allemandes, tellement actives qu’elles en arrivent parfois à agacer les autorités marocaines. Il s’agit en l’occurrence de Konrad-Adenauer, Friedrich-Ebert, Friedrich-Naumann et Hanns Seidel. C’est tout ce beau monde qui se trouve actuellement contraint au mode muet, pour ne pas dire au chômage technique…
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RED BISHOP Modérateur
messages : 12296 Inscrit le : 05/04/2008 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Le Maroc cherche t il à impliquer l'UE dans le mega-chantier social???
MAP a écrit:
L’accompagnement par l’UE des réformes structurantes, menées sous les Hautes orientations de SM le Roi, au cœur d’entretiens entre MM Bourita et Várhelyi
jeudi, 15 avril, 2021 à 20:47
Rabat – L’accompagnement par l’Union européennes des réformes structurantes, menées sous les Hautes orientations de Sa Majesté le Roi, a été au cœur d’entretiens tenus jeudi en visioconférence entre le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, M. Nasser Bourita et le Commissaire européen au Voisinage et à l’Élargissement, M. Olivér Várhelyi.
L’amplitude des chantiers de réformes structurantes du Maroc, menés sous les Hautes orientations du Souverain, milite en faveur d’une mobilisation conséquente de l’ensemble des instruments de l’Union européenne pour accompagner le Maroc dans le contexte post-Covid avec l’objectif partagé d’une reprise socio-économique dynamique et rapide, a souligné M. Bourita, cité dans un communiqué du ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des MRE.
Lors de cet entretien, les deux responsables se sont félicités de la nouvelle dynamique que connaît la relation bilatérale, matérialisée par un renforcement de l’action commune aux niveaux politique, économique, financier et sécuritaire ainsi que l’ouverture de perspectives de coopération prometteuses dans des domaines d’avenir, ajoute le communiqué.
Cette dynamique vertueuse, rendue possible par la Déclaration Politique Conjointe adoptée en juin 2019, permet d’entrevoir la conclusion de nouveaux projets de partenariat stratégiques et mutuellement bénéfiques dans un avenir proche, fait savoir la même source.
MM. Bourita et Várhelyi ont, par ailleurs, convenu d’élaborer un cadre stratégique d’actions pour la mise en œuvre du Nouvel Agenda pour la Méditerranée de l’UE et du Plan économique et d’investissement qui l’accompagne, surtout que ces deux instruments sont en parfaite convergence avec les priorités du Royaume, tracées par Sa Majesté le Roi Mohammed VI.
De son côté, M. Bourita a soulevé la question de la catégorisation du Maroc dans certaines listes qui interpelle dans la mesure où elle ne tient pas compte de la globalité des relations et s’inscrit à rebours avec la démarche partenariale adoptée.
A cet égard, le ministre a rappelé que le dialogue et la concertation doivent constituer la base du partenariat Maroc-UE, loin de tout automatisme et unilatéralisme, afin d’offrir l’équilibre, la clarté et la prédictibilité nécessaires à sa pérennité.
A ce titre, les deux responsables ont convenu de poursuivre et d’intensifier leur coordination pour agir dans l’intérêt des relations entre le Maroc et l’Union européenne.
_________________ Les peuples ne meurent jamais de faim mais de honte.
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BOUBOU General de Division
messages : 4848 Inscrit le : 07/08/2008 Localisation : en territoire hostile Nationalité : Médailles de mérite :
Bourita s'est entretenu avec son homologue Vietnamien
Le Vietnam reconnait toujours le polizbel ,ou il a retiré sa reconnaissance ?
Citation :
Même si Hanoï reconnait toujours la «RASD», ses relations avec Rabat se sont nettement améliorées depuis quelques années. Le Vietnam constitue une porte d’entrée pour les pays émergents de l’Asie. En septembre 2016, le Maroc adhérait au Traité d'amitié et de coopération de l'Association des Nations de l'Asie du Sud-Est (ASEAN). Un groupe régional courtisé par les Etats-Unis et l’Union européenne.
DON ROYAL PERSONNEL: ARRIVÉE À BEYROUTH DU PREMIER LOT DES AIDES ALIMENTAIRES DESTINÉES AU LIBAN
Le premier lot des aides alimentaires destinées, sur hautes instructions du Roi Mohammed VI, Chef suprême et Chef d'Etat-Major général des Forces armées royales (FAR), aux forces armées et au peuple libanais, est arrivé samedi matin à bord de deux avions militaires marocains ayant atterri à l'aéroport militaire de Beyrouth.
Ces aides ont été remises en présence de l'ambassadeur du Maroc au Liban, M’hammed Grine, des membres de l'ambassade et d'un représentant du commandant de l'armée libanaise.
L'acheminement des aides alimentaires se poursuivra dimanche. Au total, 90 tonnes de produits alimentaires de base seront acheminées à bord de huit avions militaires.
Le Roi Mohammed VI, Chef suprême et Chef d'Etat-Major général des Forces armées royales (FAR), avait bien voulu donner sa haute approbation pour faire un don royal personnel sous forme d'aides alimentaires au profit des forces armées libanaises et du peuple libanais frère.
Cette décision Royale intervient en réponse à une demande formulée par la partie libanaise, et dans le cadre de la solidarité avec ce pays frère, afin de lui permettre de faire face aux défis économiques et aux répercussions de la pandémie de Covid-19.