Sujet: Re: Actualités nationales Jeu 18 Mar 2021 - 0:22
About the situation near Figuig: The best way to answer the algerian action is to help the farmers cultivate new lands, with the help of the water of the Kadousa dam and of course israeli know-how
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mbarki_49 Colonel-Major
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Sujet: Re: Actualités nationales Jeu 18 Mar 2021 - 14:23
Le genital d'almouradia avait annoncé une usine de spoutnik V en algirii pour aprouvisiounii l'afrique ... et voila que les russes disent miser sur le Maroc pour une production du vaccin destinée à tout le continent ....
cis coumplous di makhzen sioniste countre l'algirii n'en finissent pas
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Sujet: Re: Actualités nationales Jeu 18 Mar 2021 - 15:42
Les russes sont pragmatiques ils voient à côté un pays qui vaccine rapidement avec une logistique impeccable et à côté un pays qui rêve du Su-34 en pleine pandémie..donc ils voient que leur intérêt industriel est plutôt avec nous..Maintenant quid de l'usine Sinopharm ?
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Fahed64 Administrateur
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Sujet: Re: Actualités nationales Jeu 18 Mar 2021 - 15:43
J’attends du concret pour sauter de joie car il y 6 mois le Maroc n’avait pas la capacité industrielle pour le faire et avec l’aide chinoiserie ça nous aurait pris 1 ans !
Donc wait and see mais si cela se concrétise on va avoir droit encore à des articles « 7agrouna »
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Sujet: Re: Actualités nationales Jeu 18 Mar 2021 - 15:56
Je pense que 2 sociétés ont les capacités industrielle de le faire il me semble Sothema et Pharma 5,espérons que ca se fasse ca nous permettra de faire un bond dans l'industrie pharmaceutique..
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Sujet: Re: Actualités nationales Jeu 18 Mar 2021 - 19:58
RED BISHOP Modérateur
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Sujet: Re: Actualités nationales Jeu 18 Mar 2021 - 20:00
Les Russes promettent des usines de Sputnik dans tous les pays du monde et livre des quantité ridicule a ceux qui le commande...vraiment je me méfie de la propagande de ce pays
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Fahed64 Administrateur
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Sujet: Re: Actualités nationales Jeu 18 Mar 2021 - 21:08
On a l'impression qu'il a écrit la lettre après avoir pris des antidépresseurs
Citation :
Abdelilah Benkirane revient sur sa décision de rompre avec les ministres du PJD
Une semaine après avoir annoncé le gel de son adhésion au PJD et la rupture des relations avec ses ministres, Abdelilah Benkirane a annoncé ce 18 mars être revenu sur sa deuxième décision.
Volte-face de Abdelilah Benkirane. L’ancien chef du gouvernement et secrétaire général du Parti de la Justice et du Développement a annoncé sur sa page Facebook être revenu sur sa décision de rompre les liens avec les membres de son parti.
Dans une lettre manuscrite signée par ses soins et publiée sur son compte Facebook, Abdelilah Benkirane a déclaré : « suite à la demande de mes deux frères, le professeur Abderrahim Chikhi et le Docteur Azeddine Toufik, je renonce à ma décision de rompre les liens avec les personnes citées dans un précédent communiqué », en référence à Saâd-Eddine El Othmani, Mustapha Ramid, Aziz Rebbah, Mohamed Amekraz et Lahcen Daoudi.
L’ancien chef du gouvernement avait rompu, le 11 mars, ses relations avec les caciques du PJD et annoncé le gel de son adhésion au parti quelques heures seulement après l’approbation par le conseil de gouvernement du projet de loi relatif à la légalisation du cannabis.
Sujet: Re: Actualités nationales Ven 19 Mar 2021 - 0:22
Je l'avais dis dans un post précédent, entre démissionner (cesser légalement toute appartenance à un organisme, si jamais on veut y revenir la décision n'est plus aux mains du démissionnaire, mais bien aux mains des responsables de l'organisme, qui peuvent bien sur refuser), et "geler" son adhésion (un terme sans aucune valeur juridique réelle, en un mot on reste officiellement membre de l'organisme, mais on décide de ne pas participer aux activités ou à certaines d'entre elles, et le jour où on se décide à rompre ce "gèle", et bien on participe de nouveau car légalement on est toujours membre), il y a une galaxie entière. Ce clown se prends encore pour un meneur et un messie qui un jour verra tout le peuple marocain au pallier de sa porte le supplier de venir sauver le pays car après lui, c'est le vide sidéral! Et le pire c'est qu'il y croit vraiment dur comme fer!
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romh General de Division
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Sujet: Re: Actualités nationales Ven 19 Mar 2021 - 0:38
QuickShark a écrit:
Je l'avais dis dans un post précédent, entre démissionner (cesser légalement toute appartenance à un organisme, si jamais on veut y revenir la décision n'est plus aux mains du démissionnaire, mais bien aux mains des responsables de l'organisme, qui peuvent bien sur refuser), et "geler" son adhésion (un terme sans aucune valeur juridique réelle, en un mot on reste officiellement membre de l'organisme, mais on décide de ne pas participer aux activités ou à certaines d'entre elles, et le jour où on se décide à rompre ce "gèle", et bien on participe de nouveau car légalement on est toujours membre), il y a une galaxie entière. Ce clown se prends encore pour un meneur et un messie qui un jour verra tout le peuple marocain au pallier de sa porte le supplier de venir sauver le pays car après lui, c'est le vide sidéral! Et le pire c'est qu'il y croit vraiment dur comme fer!
Il se croient qui ce minable d'hypocrite pour imposer sa volonté sur des représentants élus par des citoyens libre les parlementaires sont responsables uniquement face à (Dieux 3aza wajal) leurs électeurs et le Roi, et personnes d'autres
Stinger Colonel
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Sujet: Re: Actualités nationales Ven 19 Mar 2021 - 1:06
Fahed64 a écrit:
On a l'impression qu'il a écrit la lettre après avoir pris des antidépresseurs
Citation :
Abdelilah Benkirane revient sur sa décision de rompre avec les ministres du PJD
Une semaine après avoir annoncé le gel de son adhésion au PJD et la rupture des relations avec ses ministres, Abdelilah Benkirane a annoncé ce 18 mars être revenu sur sa deuxième décision.
Volte-face de Abdelilah Benkirane. L’ancien chef du gouvernement et secrétaire général du Parti de la Justice et du Développement a annoncé sur sa page Facebook être revenu sur sa décision de rompre les liens avec les membres de son parti.
Dans une lettre manuscrite signée par ses soins et publiée sur son compte Facebook, Abdelilah Benkirane a déclaré : « suite à la demande de mes deux frères, le professeur Abderrahim Chikhi et le Docteur Azeddine Toufik, je renonce à ma décision de rompre les liens avec les personnes citées dans un précédent communiqué », en référence à Saâd-Eddine El Othmani, Mustapha Ramid, Aziz Rebbah, Mohamed Amekraz et Lahcen Daoudi.
L’ancien chef du gouvernement avait rompu, le 11 mars, ses relations avec les caciques du PJD et annoncé le gel de son adhésion au parti quelques heures seulement après l’approbation par le conseil de gouvernement du projet de loi relatif à la légalisation du cannabis.
Sujet: Re: Actualités nationales Ven 19 Mar 2021 - 13:23
https://www.medias24.com/vaccination-le-maroc-profite-de-la-marge-qu-offre-la-11eme-dose-de-securite-17486.html a écrit:
Une bonne nouvelle car la 11e dose de sécurité nous donne une ''rallonge'' de 600k doses, espérons de nouvelles livraisons..
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Fahed64 Administrateur
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Sujet: Re: Actualités nationales Ven 19 Mar 2021 - 17:02
Wallah ça fait mal au coeur la passivité des notres. Depuis des décennies les bâtards de l'Est grignotte parcelle par parcelle et les notre disent rien.
Les actes de propriété sont plus anciens que l'Algérie elle même
Le jour viendra inch'Allah ou nous leur feront payer pour tout ce qu'ils sont entrain de faire....
Citation :
Maroc-Algérie: reportage à Figuig, l'oasis de la discorde Dossiers
LE 19 MARS 2021 Les habitants de Ksar des Aït Slimane de Figuig sont privés de leurs terres sur l’Oued Laârja depuis le 18 mars. Le cours d’eau, situé en territoire algérien, leur appartient de père en fils. Mais l’armée algérienne les a obligés à quitter les lieux malgré les actes de propriété dont ils disposent depuis plus de 80 ans.
Mercredi 17 mars à Oued Laârja, à moins de 5 kilomètres au nord de Figuig, au long de cette frontière maroco-algérienne aux contours très flous. Deux tentes érigées par les garde-frontières algériens sur les hauteurs de l’oued surveillent les lieux. Nous sommes à quelques heures de l’expiration de l’ultimatum imposé par l’armée algérienne, qui a sommé les agriculteurs figuiguis de quitter les lieux le 18 mars.
Les propriétaires de cette terre soulaliyate d’Aït Slimane (un des sept ksars de la ville) travaillent d’arrache-pied pour déraciner quelques maigres palmiers. Il leur faudrait plus d’un mois pour pouvoir déménager tous leurs biens de cette bande de terre fertile de 5 kilomètres de long et d’un kilomètre de large.
“Des soldats algériens sont venus me voir le 8 février pour me dire que je suis en plein territoire algérien. Mais ils ont fait demi-tour après leur avoir montré mes actes de propriété”, nous raconte Abdelmalek Boubekri, propriétaire de l’une des fermes de Oued Laârja. Son acte de propriété marocain date de 1939, bien avant la création de l’Etat algérien. Au cœur du désordre qui a engendré ce flou juridique, on trouve la convention relative aux frontières, signée en 1972 et entrée en vigueur en 1989. Et même si la population de Figuig la conteste, les terres sur l’Oued Laârja se trouvent bien en Algérie (voir carte en bas).
Juste après l’incident du 8 février, Abdelmalek Boubekri, détenteur de près de 1500 palmiers dattiers, est allé informer les autorités de Figuig aux côtés du naïb des terres soulaliyate. “Le pacha ne nous a pas dit que nos fermes se trouvaient en territoire algérien. Il a juste affirmé qu’il contacterait l’administration centrale et les tiendrait au courant de tout développement. Il ne nous a pas demandé de ne plus nous rendre sur nos terres”, poursuit l’agriculteur.
Bis repetita le 10 mars avec, cette fois-ci, la présence de plusieurs responsables civils et militaires algériens. “Un général algérien en treillis est resté 2 heures en notre compagnie. Il nous a parlé respectueusement et nous a montré une carte où l’Oued Laârja est en territoire algérien, sans répondre à nos arguments” précise Abdelmalek Boubekri, toujours stupéfait. Le message du haut gradé algérien était sans équivoque: “Vous avez jusqu’au 18 mars pour quitter les lieux. Si on vous retrouve, on vous jugera devant un tribunal algérien. Allez voir les vôtres. Ils sont au courant depuis toujours et ils vont vous indemniser”.,
Plus qu’un au revoir Accablés par cette nouvelle, les Aït Slimane se sont réunis avec le pacha de Figuig le 15 mars. Il leur a conseillé de “ramasser leurs biens pour leur sécurité”, sans préciser encore une fois si Oued Laârja dépendait du Maroc ou de l’Algérie. Cette information d’importance ne leur sera communiquée que le lendemain, le 16 mars, après une autre réunion avec le gouverneur de la province, Mohamed Derhem.
Plus haute autorité administrative de la province, il leur a déclaré qu’il s’agissait d’“une décision temporaire et conjoncturelle liée à la pandémie du Covid-19”. “C’est une esquive, car au même moment on a dit aux gens de déplacer leurs palmiers, plaques photovoltaïques et autres équipements agricoles”, soutient le conseiller communal Brahim Ahmed (USFP). Selon les fellahs rencontrés à Oued Laârja, les justifications du gouverneur ne les ont pas plus convaincus que celles du pacha de Figuig.
Environ 50.000 palmiers en jachère et 30.000 plantés sur des décennies reviendront désormais de droit aux Algériens. Les fermiers en sont certains, eux qui ont construit la route reliant les ksars de Figuig à Laârja. Ils affirment également n’avoir jamais bénéficié du Programme de développement des oasis du ministère de l’Agriculture.
Les élus, à commencer par le président de la municipalité, Mohamed Hekkou (USFP), “ne sont à aucun moment entrés en ligne pour s’enquérir de notre situation”. Idem pour les trois députés de Figuig, Driss Ouqemni (PAM), Elkbir Qada (Istiqlal) et Mustapha Ziti (PJD), et pour le président de la région de l’Oriental Abdenbi Bioui (PAM). Seul le bureau provincial de l’USFP a publié un communiqué le 15 mars. “L’Etat marocain n’a pas été clair avec les habitants de Figuig et les Marocains dans leur ensemble concernant la démarcation de cette frontière, qui restait soumise aux fluctuations politiques entre les deux pays”, nous explique le président du bureau provincial, Mohamed Bouzhar.
La sueur du fellah
Les ayants droit de Oued Laârja refusent de nous donner une estimation totale des biens désormais propriété du voisin de l’est, ni celle du nombre de personnes directement affectées par cette tragédie. “Des milliers de gens sont concernés, dont les nomades de la région, puisque la cohésion sociale est une coutume chez nous”, avance Mohamed Boubekri, fils de Abdelmalek.
Le décompte formel a été assuré par un commissaire judiciaire qui a rédigé, le 18 mars, un PV d’interdiction d’accéder au domaine agricole. Ce n’est qu’une première étape pour recenser le nombre total de fermes et de palmiers. Cette dernière tâche revient aux experts du ministère de l’Agriculture et du ministère des Finances sur la base des données fournies par le commissaire judiciaire.
“J’ai dépensé plus de 3 millions de DH depuis 1993 dans cette ferme de 800 palmiers. Faites le calcul, sachant qu’un palmier de décoration dans les avenues des grandes villes est vendu entre 5000 à 10.000 DH l’unité!”, argumente Hassan Moqrani, un autre fermier des Aït Slimane, son acte de propriété en main.
Chaque ferme fait vivre en moyenne plus de 10 familles et plus de 50 personnes. Parmi les agriculteurs revenus en urgence pour récupérer ce qu’ils ont pu, on retrouve des MRE de France. “Les Figuiguis ont travaillé dur en Europe et en Amérique pour revenir investir dans la terre de leurs ancêtres”, nous explique Abdeljabbar Benabbu, l’un d’eux.
Les locaux savent pertinemment que les prétentions de souveraineté d’un Etat n’annulent pas la propriété privée des personnes, quelle que soit leur nationalité.“Les Algériens sont propriétaires partout au Maroc, dont le modeste domicile familial de l’ex-président Bouteflika, mais aussi de fermes de centaines d’hectares dans le Saïss”, rappelle Mehdi Boufares, un fermier d’Oued Laârja venu d’Oujda faire un dernier tour du propriétaire. La situation est d’autant plusubuesque que les populations algériennes limitrophes ne revendiquent pas les terres cultivées par les Marocains. D’ailleurs, ils sont tous cousins et proches.
Accord ambigu “Cette montagne a été mon terrain de jeu depuis l’enfance”, se souvient Mustapha Boubekri, un autre fils de Abdelmalek. Il nous montre du doigt une borne sur la crête de la montagne, “installée jadis par le colonisateur français avec un numéro qui détermine la limite des oasis de Figuig pour marquer le dernier point de ce territoire, mais les militaires algériens ne peuvent nous laisser grimper là-haut pour vous la montrer”. “M’arracher le cœur serait moins atroce que d’abandonner le legs des ancêtres”, regrette-t-il, à quelques heures du départ final.
“Ce que nous savons, c’est que la frontière traverse les sommets puis les collines qui séparent les oasis de Figuig des Beni Ounif, qui sont devenues algériennes en 1962, en contournant les dunes de sable à l’est de ce village, et en passant par le fleuve sans nom jusqu’à ce qu’elle rencontre Oued El Hallouf plus au nord”, détaille Mustapha Boubekri.
“On ne peut pas garder une telle région et donner les hauteurs à un pays avec lequel on était en conflit armé dix ans avant la signature de la convention de 1972”, s’indigne un bon connaisseur de la région, plutôt remonté, rappelant la Guerre des Sables de 1963 entre le Maroc et l’Algérie. “Ces terres ont été données gratuitement à l’Algérie, contrairement à toute logique de bon sens militaire et stratégique”, selon ce connaisseur qui a requis l’anonymat.
Eternelles représailles Les Aït Slimane n’arrivent toujours pas à comprendre pourquoi l’armée algérienne a choisi ce moment précis pour revendiquer une terre cultivée par des Marocains, certes incluses dans l’actuelle Algérie. “La colonisation passe toujours par la terre. Si j’abandonne une petite parcelle, d’autres suivront et on se détachera encore plus de nos racines”, pronostique Mustapha Boubekri, pour évoquer des annexions brutales qui ne datent pas d’hier.
En effet, l’Algérie a déjà procédé à des annexions dans les zones de Melyass et Ighzer Acherki, ainsi que d’autres palmeraies appartenant aux sept ksars de Figuig (Zenaga, Oudaghir, Lemaâïz, Aït Slimane, Laâbidat, Hammam Fouqi et Hammam Tahti). C’était en réaction à la participation des Figuiguis à la Marche verte en 1975.
Dans le passé, ces annexions n’avaient donné suite à aucune indemnisation. “Le Maroc se trouve obligé d’indemniser, quitte à porter plainte au niveau de La Cour internationale de justice contre l’Etat algérien. Mais en attendant, l’armée marocaine va s’interposer pour empêcher les Figuiguis d’accéder à Laârja”, souligne un connaisseur de la région.
A l’heure où nous mettons sous presse, les autorités locales n’ont pas soulevé la question de l’indemnisation. “Le naïb a quitté la réunion lorsque le gouverneur lui a demandé “quelles sont vos propositions?’’, car c’est à l’Etat de proposer une solution”, rapporte Abdelmalek Boubekri.
Les Aït Slimane sont d’ailleurs divisés sur cette question. “On ne peut l’accepter, même contre des sommes d’argent conséquentes, car on pense avant tout à la durabilité des projets dans lesquels nous avons investi depuis plus de 50 ans. Sinon, nous n’aurons rien à léguer aux nouvelles générations qui quittent le bled sans jamais vouloir revenir”, estime le fermier Allal Youssef.
Oasis effritée
L’erreur serait en fait de croire que l’aire de Figuig se limite à ses ksars multiséculaires. L’espace vital de l’oasis englobe en vérité tout le long de l’Oued Zouzfana, côté algérien, et dont Laârja n’est que l’un des affluents en amont. Privé de ses poumons, le carrefour historique de Figuig vit une longue agonie depuis l’entrée de la France en Algérie en 1830, et l’occupation du Sud Oranais à partir de 1901. Cela a été le début d’un bouleversement de toute une société oasienne dont les biens se trouvent de l’autre côté de la frontière.
“Si l’on revient aux archives françaises depuis 1893, elles parlent du “pays de Figuig”, qui est un espace très vaste constitué de 26 oasis sur l’Oued Zouzfana, dont celle de Laârja”, recadre Omar Benijja, enseignant de philosophie. De ces 26 oasis, “les gens de Figuig n’en possèdent actuellement que trois”, affirme notre interlocuteur. Son père était un immigré en France, revenu au pays après sa retraite. “ Nous n’avons plus accès à nos terres depuis 1975. En 2002, j’ai été surpris de constater que le poste-frontière algérien a dépassé Jbel Kouchita qui appartient à ma famille”, se souvient Omar Benijja.
“Dans les années 1970, l’armée algérienne attendait que mon père cueille sa récolte pour réquisitionner les dattes dans leur 4×4, mais le gouvernement marocain ne nous a jamais défendus face à eux”, raconte Hassan Moqrani, qui a hérité 1,25 ha de son paternel. On peut entendre de la bouche de plusieurs Figuiguis des récits de “racket des dattes”, toujours en octobre, période de récolte. Durant les années 1970 et 1980, certains agriculteurs étaient même arrêtés et jugés à Béchar en Algérie après avoir cueilli leurs récoltes.
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Tanjawi sergent
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Sujet: Re: Actualités nationales Ven 19 Mar 2021 - 21:21
Ceci est inacceptable, pk le bataillon de surveillance des frontières laisse ces chiens de l’Est faire ? Un Etat qui ne protège pas ses citoyens, leurs biens et ses frontières est soit un État en faillite soit un État soumis. Le maroc n’est pas un État en faillite, il est donc soumis à l’algérie? Le roi et l’armée ont peur de l’algérie? QU’IlS DEFENDENT NOS TERRES ! ASSEZ A DÉJÀ ÉTAIT SPOLIÉ. QU’ILS SE BOUGENT, qu’ils communiquent, parlent aux citoyens, lui fasse suivre la situation comme dans les pays dignes de ce nom, les pays développés où le citoyen est considéré à sa juste valeur. C’est une honte et cela décrédibilise notre pays et son armée. Ils vont barrer la route aux vrais propriétaires de ces terres pour défendre les algériens pendant que les algériens nous envoient le polisario dans le sud. J’ai honte tellement honte et j’ai plein de haine. C’est grave.
Sujet: Re: Actualités nationales Ven 19 Mar 2021 - 21:40
Bien mal acquis profite jamais , viendra le jour où ils paieront inchallah, ca fait mal au coeur de lire les témoignages des fermiers , Allah i koune m3ahoum..
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Sujet: Re: Actualités nationales Ven 19 Mar 2021 - 21:50
«Hassan Marrakchi», ancré à Agadir
_________________
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Fahed64 Administrateur
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Sujet: Re: Actualités nationales Ven 19 Mar 2021 - 22:44
Le seul moyen d’éviter ce qui se profile pour ces chacals c’est de nous faire une guerre franche et directe.
D’ou les provocations inouïes auxquelles nous assistons depuis presque 1 an.
Arrivera le jour Inch’Allah ou nous allons bouger nos pions .... patience.
Si nous n’avons pas ratifier le traité de 72 ce n’est pas pour rien ! Si nous revendiquons Sebta et Melilla depuis des siècles nous pouvons encore attendre pour notre cher Sahara oriental.
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Sujet: Re: Actualités nationales Ven 19 Mar 2021 - 22:48
Qu'ils crevent tous. La première des choses a faire c est construire des barrages sur l oued guir afin d assécher bechar abadla etc
Fahed64 Administrateur
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Sujet: Re: Actualités nationales Ven 19 Mar 2021 - 22:56
Derick a écrit:
Qu'ils crevent tous. La première des choses a faire c est construire des barrages sur l oued guir afin d assécher bechar abadla etc
C'est en cours
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mourad27 Modérateur
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Sujet: Re: Actualités nationales Sam 20 Mar 2021 - 1:07
le bateau du minstère de la peche est a agadir
_________________
Citation :
"je veux pour le Maroc de dirigeants intelligeants , une jeunesse intelligente, apte a saisir les occasions a comprendre le siècle ou elle vie, a ne pas vivre a l'ombre du politisme, mais guidée par le perfectionnisme et surtout pas la réalisation et le réalisme " Hassan II 1996
Sujet: Re: Actualités nationales Sam 20 Mar 2021 - 12:02
Fahed64 a écrit:
Wallah ça fait mal au coeur la passivité des notres. Depuis des décennies les bâtards de l'Est grignotte parcelle par parcelle et les notre disent rien.
Les actes de propriété sont plus anciens que l'Algérie elle même
Le jour viendra inch'Allah ou nous leur feront payer pour tout ce qu'ils sont entrain de faire....
Citation :
Maroc-Algérie: reportage à Figuig, l'oasis de la discorde Dossiers
LE 19 MARS 2021 Les habitants de Ksar des Aït Slimane de Figuig sont privés de leurs terres sur l’Oued Laârja depuis le 18 mars. Le cours d’eau, situé en territoire algérien, leur appartient de père en fils. Mais l’armée algérienne les a obligés à quitter les lieux malgré les actes de propriété dont ils disposent depuis plus de 80 ans.
Mercredi 17 mars à Oued Laârja, à moins de 5 kilomètres au nord de Figuig, au long de cette frontière maroco-algérienne aux contours très flous. Deux tentes érigées par les garde-frontières algériens sur les hauteurs de l’oued surveillent les lieux. Nous sommes à quelques heures de l’expiration de l’ultimatum imposé par l’armée algérienne, qui a sommé les agriculteurs figuiguis de quitter les lieux le 18 mars.
Les propriétaires de cette terre soulaliyate d’Aït Slimane (un des sept ksars de la ville) travaillent d’arrache-pied pour déraciner quelques maigres palmiers. Il leur faudrait plus d’un mois pour pouvoir déménager tous leurs biens de cette bande de terre fertile de 5 kilomètres de long et d’un kilomètre de large.
“Des soldats algériens sont venus me voir le 8 février pour me dire que je suis en plein territoire algérien. Mais ils ont fait demi-tour après leur avoir montré mes actes de propriété”, nous raconte Abdelmalek Boubekri, propriétaire de l’une des fermes de Oued Laârja. Son acte de propriété marocain date de 1939, bien avant la création de l’Etat algérien. Au cœur du désordre qui a engendré ce flou juridique, on trouve la convention relative aux frontières, signée en 1972 et entrée en vigueur en 1989. Et même si la population de Figuig la conteste, les terres sur l’Oued Laârja se trouvent bien en Algérie (voir carte en bas).
Juste après l’incident du 8 février, Abdelmalek Boubekri, détenteur de près de 1500 palmiers dattiers, est allé informer les autorités de Figuig aux côtés du naïb des terres soulaliyate. “Le pacha ne nous a pas dit que nos fermes se trouvaient en territoire algérien. Il a juste affirmé qu’il contacterait l’administration centrale et les tiendrait au courant de tout développement. Il ne nous a pas demandé de ne plus nous rendre sur nos terres”, poursuit l’agriculteur.
Bis repetita le 10 mars avec, cette fois-ci, la présence de plusieurs responsables civils et militaires algériens. “Un général algérien en treillis est resté 2 heures en notre compagnie. Il nous a parlé respectueusement et nous a montré une carte où l’Oued Laârja est en territoire algérien, sans répondre à nos arguments” précise Abdelmalek Boubekri, toujours stupéfait. Le message du haut gradé algérien était sans équivoque: “Vous avez jusqu’au 18 mars pour quitter les lieux. Si on vous retrouve, on vous jugera devant un tribunal algérien. Allez voir les vôtres. Ils sont au courant depuis toujours et ils vont vous indemniser”.,
Plus qu’un au revoir Accablés par cette nouvelle, les Aït Slimane se sont réunis avec le pacha de Figuig le 15 mars. Il leur a conseillé de “ramasser leurs biens pour leur sécurité”, sans préciser encore une fois si Oued Laârja dépendait du Maroc ou de l’Algérie. Cette information d’importance ne leur sera communiquée que le lendemain, le 16 mars, après une autre réunion avec le gouverneur de la province, Mohamed Derhem.
Plus haute autorité administrative de la province, il leur a déclaré qu’il s’agissait d’“une décision temporaire et conjoncturelle liée à la pandémie du Covid-19”. “C’est une esquive, car au même moment on a dit aux gens de déplacer leurs palmiers, plaques photovoltaïques et autres équipements agricoles”, soutient le conseiller communal Brahim Ahmed (USFP). Selon les fellahs rencontrés à Oued Laârja, les justifications du gouverneur ne les ont pas plus convaincus que celles du pacha de Figuig.
Environ 50.000 palmiers en jachère et 30.000 plantés sur des décennies reviendront désormais de droit aux Algériens. Les fermiers en sont certains, eux qui ont construit la route reliant les ksars de Figuig à Laârja. Ils affirment également n’avoir jamais bénéficié du Programme de développement des oasis du ministère de l’Agriculture.
Les élus, à commencer par le président de la municipalité, Mohamed Hekkou (USFP), “ne sont à aucun moment entrés en ligne pour s’enquérir de notre situation”. Idem pour les trois députés de Figuig, Driss Ouqemni (PAM), Elkbir Qada (Istiqlal) et Mustapha Ziti (PJD), et pour le président de la région de l’Oriental Abdenbi Bioui (PAM). Seul le bureau provincial de l’USFP a publié un communiqué le 15 mars. “L’Etat marocain n’a pas été clair avec les habitants de Figuig et les Marocains dans leur ensemble concernant la démarcation de cette frontière, qui restait soumise aux fluctuations politiques entre les deux pays”, nous explique le président du bureau provincial, Mohamed Bouzhar.
La sueur du fellah
Les ayants droit de Oued Laârja refusent de nous donner une estimation totale des biens désormais propriété du voisin de l’est, ni celle du nombre de personnes directement affectées par cette tragédie. “Des milliers de gens sont concernés, dont les nomades de la région, puisque la cohésion sociale est une coutume chez nous”, avance Mohamed Boubekri, fils de Abdelmalek.
Le décompte formel a été assuré par un commissaire judiciaire qui a rédigé, le 18 mars, un PV d’interdiction d’accéder au domaine agricole. Ce n’est qu’une première étape pour recenser le nombre total de fermes et de palmiers. Cette dernière tâche revient aux experts du ministère de l’Agriculture et du ministère des Finances sur la base des données fournies par le commissaire judiciaire.
“J’ai dépensé plus de 3 millions de DH depuis 1993 dans cette ferme de 800 palmiers. Faites le calcul, sachant qu’un palmier de décoration dans les avenues des grandes villes est vendu entre 5000 à 10.000 DH l’unité!”, argumente Hassan Moqrani, un autre fermier des Aït Slimane, son acte de propriété en main.
Chaque ferme fait vivre en moyenne plus de 10 familles et plus de 50 personnes. Parmi les agriculteurs revenus en urgence pour récupérer ce qu’ils ont pu, on retrouve des MRE de France. “Les Figuiguis ont travaillé dur en Europe et en Amérique pour revenir investir dans la terre de leurs ancêtres”, nous explique Abdeljabbar Benabbu, l’un d’eux.
Les locaux savent pertinemment que les prétentions de souveraineté d’un Etat n’annulent pas la propriété privée des personnes, quelle que soit leur nationalité.“Les Algériens sont propriétaires partout au Maroc, dont le modeste domicile familial de l’ex-président Bouteflika, mais aussi de fermes de centaines d’hectares dans le Saïss”, rappelle Mehdi Boufares, un fermier d’Oued Laârja venu d’Oujda faire un dernier tour du propriétaire. La situation est d’autant plusubuesque que les populations algériennes limitrophes ne revendiquent pas les terres cultivées par les Marocains. D’ailleurs, ils sont tous cousins et proches.
Accord ambigu “Cette montagne a été mon terrain de jeu depuis l’enfance”, se souvient Mustapha Boubekri, un autre fils de Abdelmalek. Il nous montre du doigt une borne sur la crête de la montagne, “installée jadis par le colonisateur français avec un numéro qui détermine la limite des oasis de Figuig pour marquer le dernier point de ce territoire, mais les militaires algériens ne peuvent nous laisser grimper là-haut pour vous la montrer”. “M’arracher le cœur serait moins atroce que d’abandonner le legs des ancêtres”, regrette-t-il, à quelques heures du départ final.
“Ce que nous savons, c’est que la frontière traverse les sommets puis les collines qui séparent les oasis de Figuig des Beni Ounif, qui sont devenues algériennes en 1962, en contournant les dunes de sable à l’est de ce village, et en passant par le fleuve sans nom jusqu’à ce qu’elle rencontre Oued El Hallouf plus au nord”, détaille Mustapha Boubekri.
“On ne peut pas garder une telle région et donner les hauteurs à un pays avec lequel on était en conflit armé dix ans avant la signature de la convention de 1972”, s’indigne un bon connaisseur de la région, plutôt remonté, rappelant la Guerre des Sables de 1963 entre le Maroc et l’Algérie. “Ces terres ont été données gratuitement à l’Algérie, contrairement à toute logique de bon sens militaire et stratégique”, selon ce connaisseur qui a requis l’anonymat.
Eternelles représailles Les Aït Slimane n’arrivent toujours pas à comprendre pourquoi l’armée algérienne a choisi ce moment précis pour revendiquer une terre cultivée par des Marocains, certes incluses dans l’actuelle Algérie. “La colonisation passe toujours par la terre. Si j’abandonne une petite parcelle, d’autres suivront et on se détachera encore plus de nos racines”, pronostique Mustapha Boubekri, pour évoquer des annexions brutales qui ne datent pas d’hier.
En effet, l’Algérie a déjà procédé à des annexions dans les zones de Melyass et Ighzer Acherki, ainsi que d’autres palmeraies appartenant aux sept ksars de Figuig (Zenaga, Oudaghir, Lemaâïz, Aït Slimane, Laâbidat, Hammam Fouqi et Hammam Tahti). C’était en réaction à la participation des Figuiguis à la Marche verte en 1975.
Dans le passé, ces annexions n’avaient donné suite à aucune indemnisation. “Le Maroc se trouve obligé d’indemniser, quitte à porter plainte au niveau de La Cour internationale de justice contre l’Etat algérien. Mais en attendant, l’armée marocaine va s’interposer pour empêcher les Figuiguis d’accéder à Laârja”, souligne un connaisseur de la région.
A l’heure où nous mettons sous presse, les autorités locales n’ont pas soulevé la question de l’indemnisation. “Le naïb a quitté la réunion lorsque le gouverneur lui a demandé “quelles sont vos propositions?’’, car c’est à l’Etat de proposer une solution”, rapporte Abdelmalek Boubekri.
Les Aït Slimane sont d’ailleurs divisés sur cette question. “On ne peut l’accepter, même contre des sommes d’argent conséquentes, car on pense avant tout à la durabilité des projets dans lesquels nous avons investi depuis plus de 50 ans. Sinon, nous n’aurons rien à léguer aux nouvelles générations qui quittent le bled sans jamais vouloir revenir”, estime le fermier Allal Youssef.
Oasis effritée
L’erreur serait en fait de croire que l’aire de Figuig se limite à ses ksars multiséculaires. L’espace vital de l’oasis englobe en vérité tout le long de l’Oued Zouzfana, côté algérien, et dont Laârja n’est que l’un des affluents en amont. Privé de ses poumons, le carrefour historique de Figuig vit une longue agonie depuis l’entrée de la France en Algérie en 1830, et l’occupation du Sud Oranais à partir de 1901. Cela a été le début d’un bouleversement de toute une société oasienne dont les biens se trouvent de l’autre côté de la frontière.
“Si l’on revient aux archives françaises depuis 1893, elles parlent du “pays de Figuig”, qui est un espace très vaste constitué de 26 oasis sur l’Oued Zouzfana, dont celle de Laârja”, recadre Omar Benijja, enseignant de philosophie. De ces 26 oasis, “les gens de Figuig n’en possèdent actuellement que trois”, affirme notre interlocuteur. Son père était un immigré en France, revenu au pays après sa retraite. “ Nous n’avons plus accès à nos terres depuis 1975. En 2002, j’ai été surpris de constater que le poste-frontière algérien a dépassé Jbel Kouchita qui appartient à ma famille”, se souvient Omar Benijja.
“Dans les années 1970, l’armée algérienne attendait que mon père cueille sa récolte pour réquisitionner les dattes dans leur 4×4, mais le gouvernement marocain ne nous a jamais défendus face à eux”, raconte Hassan Moqrani, qui a hérité 1,25 ha de son paternel. On peut entendre de la bouche de plusieurs Figuiguis des récits de “racket des dattes”, toujours en octobre, période de récolte. Durant les années 1970 et 1980, certains agriculteurs étaient même arrêtés et jugés à Béchar en Algérie après avoir cueilli leurs récoltes.
La difficulté dans cette affaire et qu'il y a un flou total lié à nos responsables politiques .On ne sait pas si ces territoire historiquement marocain ont été sacrifiés lors de l'accord d'Ifrane ou le tracé date de la période coloniale .S'il s'agit de l'accord d'Ifrane ,c'est une faute d'une extrême gravité .Car comment peut-on livrer nos territoires sans consulter le peuple marocain qui est le maître absolu de sa souveraineté ,et sans en informer les propriétaires de la Palmeraie? S'il s'agit d'un tracé colonial , le Maroc doit défendre sa terre coûte que coûte .Or là , on a l'impression que le pouvoir est inexistant et qu'il n'est pas concerné par cette situation ! La moindre des choses ,c'est de clarifier ce problème et de donner une réponse claire à savoir: ce territoire nous appartient ou non et si ce n'est pas le cas , pourquoi ? En agissant de le sorte , le pouvoir donne une image de faiblesse devant l'ennemi ,et comme ce dernier n'a pas de limites. Demain ,il pourra revendiquer d'autres territoires . Je rappelle que le rôle d'un responsable politique , et de défendre sa patrie . C'est pour cette raison que le peuple l'a nommé .Car comment peut-on défendre notre Sahara qui est contesté par l'ennemi , si nous sommes incapables de défendre nos territoires historiques qui font partie de notre souveraineté ? D'autre part , se sont des citoyens marocains qu'on a pris leurs terres et expulsés .Quant au pouvoir, il reste indifférent à ce drame : aucune plainte n'est envisagée, ni de mesures de rétorsions comme couper l'eau à toute la région de Colomb-Béchar .Absolument rien !Comme d'habitude ,on attend peut être le Messie ! On a perdu Tindouf qui est un territoire équivalent au Portugal , Clomb-Béchar et probablement prochainement Fueguig ? Devant cette situation dramatique ,on a des responsables politiques qui se réfugient dans le silence , et qui laissent une partie de nos compatriotes dans un marasme terrible ! Après une telle faiblesse ,il n'est pas étonnant que certains pays étrangers n'hésitent pas à mettre en cause notre unité territorial !