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Sujet: Maroc exploration du Gaz/pétrole lourd Mar 8 Mai 2018 - 3:16
Rappel du premier message :
YASSINE a écrit:
Je ne comprend plus rien.... toutes ces petites découverte et rien de concret... http://www.lesiteinfo.com/maroc/sdx-energy-nouvelle-decouverte-de-gaz-maroc/
au Gharb y a juste des petite poche de gaz, le gran potentiel il est en offshore mais malheureusement le rythme d'exploration actuel ne permettra pas de faire des recouvertes
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Khalid sergent chef
messages : 288 Inscrit le : 22/11/2020 Localisation : France Nationalité :
Sujet: Re: Maroc exploration du Gaz/pétrole lourd Ven 24 Juin 2022 - 4:45
On a une idée des délais ?
Socket-error General de Division
messages : 6782 Inscrit le : 03/04/2016 Localisation : ... Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Maroc exploration du Gaz/pétrole lourd Mar 28 Juin 2022 - 14:36
Sujet: Re: Maroc exploration du Gaz/pétrole lourd Mar 28 Juin 2022 - 14:48
Code:
Depuis ce mardi, l'Espagne a commencé à acheminer le gaz acquis auprès d'un fournisseur étranger vers le Maroc, en inversant le flux du Gazoduc Maghreb-Europe. Les détails
Selon des informations fournies par la plateforme de la compagnie Enagas, l’Espagne a commencé à envoyer du gaz au Maroc, à travers le gazoduc Maghreb Europe.
Consultée par Le Desk, une source au sein d’Enagas affirme qu’il est question « de la première expédition par le gazoduc maghrébin du GNL précédemment acquis par le Maroc sur les marchés internationaux et déchargé dans une usine de regazéeification espagnole. Une procédure de certification garantit que ce gaz n’est pas d’origine algérienne ».
Nos sources indiquent qu’il a été question durant la journée d’un débit 11 152 mètres cubes par heure. À l’heure actuelle, il n’est que de 4 mètres cubes/h. Un débit qui devrait augmenter une fois l’émission devenant effective.Pour rappel, le gaz est acheté par le Maroc à un fournisseur étranger, dont l’identité n’a toujours pas été révélée. Leila Benali, ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, avait promis sa révélation dans les prochains jours.
Il est question d’un gazoduc à double tube traversant le détroit de Gibraltar et qui avait été fermé à l’initiative de l’Algérie, en novembre 2021, suite aux tensions avec le Maroc. Afin de palier au problème, il avait été décidé d’inverser les flux de gaz, en sens inverse, du nord vers le sud, pour faire parvenir du gaz au Maroc.
De son côté, Alger avait averti Madrid contre toute tentative de faire parvenir du gaz algérien au Maroc, insistant sur la certification du gaz. Le gaz acheminé aujourd’hui devrait servir à produire de l’électricité pour les centrales Tahaddart et d’Ain Beni Mathar.
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mourad27 Modérateur
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Sujet: Re: Maroc exploration du Gaz/pétrole lourd Ven 1 Juil 2022 - 6:41
Voilà une source plus claire https://www.energyintel.com/00000181-b094-d4df-a7d9-fab625b50000
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Citation :
"je veux pour le Maroc de dirigeants intelligeants , une jeunesse intelligente, apte a saisir les occasions a comprendre le siècle ou elle vie, a ne pas vivre a l'ombre du politisme, mais guidée par le perfectionnisme et surtout pas la réalisation et le réalisme " Hassan II 1996
Sujet: Re: Maroc exploration du Gaz/pétrole lourd Mar 12 Juil 2022 - 4:17
Code:
C’est avec un communiqué laconique que l’Office national des hydrocarbures et des mines (ONHYM) et l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE) ont annoncé le 5 juillet la remise en service des deux centrales à cycle combiné de Tahaddart et Aïn Béni Mathar, grâce à du gaz naturel liquéfié (GNL) importé via le Gazoduc Maghreb-Europe (GME) “l’interconnexion gazière Maroc-Espagne fonctionnant en mode flux inversé.”
Le communiqué est laconique, alors qu’il s’agit sans aucun doute d’une nouvelle historique pour le secteur énergétique national. Cette déclaration de quelques lignes acte officiellement la fin de la dépendance du Maroc à l’égard du gaz algérien. Et ce, suite à la décision de l’Algérie, en octobre 2021, d’arrêter d’approvisionner le Maroc en gaz naturel.
Un deal de 900 millions de dirhams
Dans les détails, c’est une belle opération qu’a réalisée le Maroc. Recourant au marché international, le pays a pu négocier du gaz américain afin de satisfaire une partie de sa demande de production d’électricité. Ainsi, selon les informations que nous avons pu recouper, c’est du gaz de schiste américain que le Maroc a acquis sur le marché européen.
Le Maroc, qui aurait eu recours à un trader basé en Allemagne, aurait pris une option ferme sur 683 GWh de GNL (équivalent à 70 millions de m3 de gaz) made in USA avec une période de livraison allant du 28 juin au 31 décembre. Montant estimé de l’opération : entre 70 et 90 millions d’euros.
La première livraison contractuelle a été de 128 GWh, soit 13 millions de m3 de gaz. Le prix global de la transaction a été fixé au cours du 28 juin du marché européen, soit près de 128 euros le MWh, ce qui fait que le Maroc ne devrait pas pâtir des augmentations actuelles des cours de gaz, ces derniers ne cessant de grimper, notamment en raison de la guerre en Ukraine.
Ainsi, quelques jours plus tard, le 7 juillet, le cours était déjà monté à 180€/MWh. Toutefois, le port de livraison n’a pas été précisé. En effet, contrairement à ce qui a été avancé par la presse ibérique, il n’y a aucune preuve que la cargaison de GNL achetée par le Maroc a été livrée à Bilbao.
Contactée, une source à l’ONEE n’a pas souhaité faire de commentaires sur le sujet, nous renvoyant au communiqué publié le 5 juillet avec l’ONHYM : “Nous avons choisi très soigneusement chacun des mots (du texte). Nous préférons ne pas communiquer davantage pour le moment”.
Quant au prix, notre source est restée tout aussi vague. “Nous avons un système d’optimisation des achats très performant et une agilité de capacité de production et de réserve mise en place il y a déjà 5 ans. Ainsi, nous pouvons décider de faire appel à de l’énergie produite localement quelle que soit son origine (fioul, charbon, gaz, renouvelable) ou importer directement de l’électricité selon les cours internationaux, avec comme objectif d’assurer la sécurité d’approvisionnement aux meilleurs coûts pour l’ONEE”, a-t-elle seulement précisé.
L’Espagne à l’écart des négociations
Côté espagnol, c’est aussi le mutisme le plus total. “Nous n’avons pour le moment aucune information sur la provenance du gaz, ni de son coût, ni du port où il a été débarqué. C’est le ministère marocain [de la Transition énergétique] qui a négocié, et nous n’avons pas encore de détails à communiquer, à part que ce gaz ne vient pas d’Algérie”, affirme sous le sceau de l’anonymat une source espagnole.
La partie espagnole joue donc uniquement le rôle de transporteur. “Nous n’avons aucun contrat commercial avec le Maroc. Nous mettons à disponibilité du Maroc notre infrastructure de regazéification, de stockage et de transport et notre savoir-faire pour acheminer le GNL qu’il achète sur le marché international. Nous ne sommes pas partie prenante du contrat signé entre le gouvernement marocain et ses fournisseurs. Le gaz acheté sera acheminé selon les tarifs en vigueur dans l’Union européenne, et il est payé directement par le fournisseur au système de gaz espagnol”.
C’est-à-dire que le Maroc paie au trader un montant global, et que c’est lui qui s’occupe de régler les charges des fournisseurs comme des transporteurs. Le montant des charges au niveau de l’Espagne sera équivalent à ce que paient le Portugal et la France qui utilisent aussi les terminaux gaziers espagnols pour une partie de leur approvisionnement.
Toutefois, et comme nous le souligne notre source espagnole, “les quantités qui transitent aujourd’hui sont assez modestes”. En effet, le premier jour de l’opération, soit le 28 juin, seuls 1,1 million de m3 ont transité par le gazoduc. Un débit qui est monté à près de 2,7 millions de m3 le 30 juin avant de tomber à moins de 400 000 m3 le 7 juillet à midi. Des volumes qui ne représentent même pas 5% de la capacité du GME.
Un coup politique pour un été serein
La faiblesse des quantités contractualisées pour cette première opération (plus ou moins 10% du besoin annuel moyen de gaz naturel du Maroc) montre que le royaume tenait surtout à entrer sur le marché international de GNL, à redémarrer ses centrales à gaz ainsi que la partie marocaine du pipeline.
C’est ce que souligne un expert dans le gaz naturel : “Cette opération fait entrer de manière irréversible le Maroc sur le marché mondial du GNL. Elle permet aussi d’assurer le fonctionnement de ses infrastructures d’acheminement et de production électrique. C’est aussi un message politique fort à un moment où le gaz est utilisé comme arme économique et géopolitique”.
Une position que partage notre source à l’ONEE : “Notre objectif est avant tout d’assurer la sécurité d’approvisionnement du Maroc quelle que soit la situation et de montrer que nous avons toutes les ressources nécessaires pour le faire.”
Le timing de l’opération n’est pas anodin non plus. Il s’agit aussi de faire face sereinement aux pics de consommation électrique du Maroc qui se situent essentiellement durant l’été, contrairement à l’Europe où ils sont en hiver.
Car c’est durant la saison estivale que l’on utilise à grande échelle les appareils de climatisation et de réfrigération, ce qui fait exploser les compteurs électriques. Ce à quoi il faut ajouter la reprise du tourisme, le retour des Marocains du monde dans le royaume, et une année de sécheresse qui signifie une plus faible production d’électricité par les complexes hydroélectriques. Le redémarrage des centrales de Tahaddart et Aïn Béni Mathar tombe donc à point.
ce chart ne prend pas en compte tendrara, on peut viser à terme 2 milliards m3 (?) par an avec anchois et tendrara contre seulement 100 millions m3 actuellement (gharb + essaouira), on est loin des pays producteurs mais c'est toujours mieux que rien
RED BISHOP Modérateur
messages : 12305 Inscrit le : 05/04/2008 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Maroc exploration du Gaz/pétrole lourd Dim 17 Juil 2022 - 15:56
A terme la consommation du Maroc serait de 3 milliards, donc 2/3 de la production locale et 1/3 du gazoduc ou port GNL. Mais avec les données actuelle, la production locale serai d'A milliards. Donc 1/3 de la consommation couverte par la production locale, le reste importée.
Les médias russes ont révélé lundi que la société russe United Metal Corporation (OMK) était devenue l'un des principaux investisseurs dans la construction du gazoduc Nigeria-Maroc (NMGP).