Le seul et l'unique responsable de la situation c'est le pouvoir algérien. Le Roi depuis 1999, a fait ce qu'il a pu pour faire le Maghreb Uni et aller vers un partenariat gagnant-gagnant. Un Maghreb Uni aurait été acceptable pour les Européens et il n'y aurait pas de problème. Mais le pouvoir d'Alger voulait une relation gagnant-perdant. Ou ils seraient la puissance régionale avec un baril a 100 dollars. Or la roue a tourné et les prix diviser par deux. Leur modèle économique ne tient plus et ils s'enfonce dans la crise. Les Européens qui veulent a defaut d'un Maghreb Uni, un Maghreb Équilibré voit justement une rupture avec la crise en Tunisie, l'effondrement de la Libye et la crise en Algérie. Comme c'est compliqué d'aider ces pays a se relever et bien il décide de ralentir le Maroc. Comme le Maroc voit qu' il ne peut plus compter sur les européens. Il s'est donc tourné vers les USA ( et Israël) et les pays du Golfe.
_________________
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docleo Modérateur
messages : 2379 Inscrit le : 03/09/2008 Localisation : de garde Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Diplomatie marocaine - Relations internationales Mar 5 Oct 2021 - 16:21
oui covid. en Russie plus de 800 décès par jour
_________________ John F. Kennedy: « Vous qui, comme moi, êtes Américains, ne vous demandez pas ce que votre pays peut faire pour vous, mais demandez-vous ce que vous pouvez faire pour votre pays. Vous qui, comme moi, êtes citoyens du monde, ne vous demandez pas ce que les États-Unis peuvent faire pour le monde, mais demandez-vous ce que vous pouvez faire pour le monde. ».
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@Winners Capitaine
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Sujet: Re: Diplomatie marocaine - Relations internationales Mar 5 Oct 2021 - 18:54
Visas : le ton monte entre Rabat et Paris:
Les ministres des Affaires étrangères français et marocain, Jean-Yves Le Drian et Nasser Bourita (à dr.) en conférence de presse à Rabat, le 9 octobre 2017. Mosa’ab Elshamy/AP/SIPA
L’annonce par la France de la réduction de moitié du nombre de visas accordés aux ressortissants marocains a suscité l’incompréhension, voire l’agacement des autorités du royaume, qui estiment que Paris se défausse à bon compte sur Rabat.
À la fin du mois de septembre, le porte-parole du gouvernement français, Gabriel Attal, annonçait la réduction de moitié du quota de visas accordés aux Marocains, en réponse, a-t-il expliqué, au faible nombre de laissez-passer consulaires délivrés par le royaume à ses ressortissants faisant l’objet d’une obligation de quitter le territoire français (138 laissez-passer pour 3301 personnes en situation irrégulière).
Si Rabat n’a pas réagi aussi vivement qu’Alger, les positions françaises et marocaines semblent assez peu conciliables, chacun se renvoyant la balle.
Un problème récurrent entre Paris et Rabat, qui avait, entre autres, motivé la visite de Gérald Darmanin en octobre 2020. Le ministre français de l’Intérieur avait alors déclaré « qu’il était normal […] qu’ils [les ressortissants du royaume en situation irrégulière, NDLR] reviennent sur le territoire marocain ».
De même qu’il fallait continuer de protéger les mineurs en les ramenant « auprès de leur famille au Maroc ou dans des centres éducatifs marocains ».
Visiblement, les autorités françaises ont jugé la réponse marocaine insuffisante. Interrogé par JA, le député Jérôme Lambert (Parti socialiste), qui siège au sein du groupe d’amitié France-Maroc, estime qu’il est nécessaire que le royaume « accepte d’assumer ses responsabilité dans le retour de ses ressortissants ».
« Situation de chantage »
Même son de cloche du côté de la majorité présidentielle, avec le député Belkhir Belhaddad, lui aussi membre du groupe d’amitié parlementaire entre les deux pays : « Il faut bien sûr maintenir des relations cordiales avec le Maroc, mais aussi un partenariat exigeant en matière de lutte contre le terrorisme et l’immigration clandestine ».
On a l’impression d’une véritable « zemmourisation » de la vie politique »
Bien que Jérôme Lambert estime « malheureux d’en arriver à une situation de chantage », il se dit assez peu surpris par cette annonce, dont il affirme qu’elle aurait pu intervenir beaucoup plus tôt, car les difficultés ne datent pas d’aujourd’hui. Il y voit un moyen de pression sur les trois pays du Maghreb central pour leur faire accepter le retour de leurs ressortissants.
« Ce qui a évolué, c’est la manière de poser le problème », explique-t-il. À ses yeux, le moment choisi pour cette annonce laisse supposer qu’à l’approche de l’élection présidentielle, le gouvernement veut montrer qu’il sait faire preuve de fermeté sur des questions qui préoccupent l’opinion publique française.
Du côté marocain, c’est l’incompréhension, voire l’agacement. Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, a ainsi qualifié cette mesure « d’injustifiée ».
Une source diplomatique marocaine contactée par JA dénonce « une décision française prise sans aucune concertation ni information préalable du Maroc ». Et d’indiquer que la « responsabilité de l’exécution des mesures de rapatriement en partance du territoire français relève de la compétence exclusive et directe des autorités françaises ».
« De l’extérieur, on a l’impression d’une véritable « zemmourisation » de la vie politique, qui étend à présent ses effets à la politique internationale du président Macron », regrette de son côté l’ancien ambassadeur marocain Ahmed Faouzi.
Lequel rappelle que pour décider de l’expulsion d’une personne en situation irrégulière et obtenir le laissez-passer consulaire, il faut encore déterminer son identité et sa nationalité.
Une démarche complexe dans la mesure où la plupart des personnes visées par les autorités ne disposent pas de documents et ne déclinent pas aisément leur identité réelle. D’autre part, en cette période de pandémie, tout rapatriement est subordonné à une vaccination contre le Covid-19, laquelle ne peut être imposée.
Quand ces deux conditions sont réunies, il n’y a, selon Ahmed Faouzi, aucun obstacle au rapatriement des ressortissants marocains. « Nous avons toujours eu des relations exceptionnelles avec la France à travers le dialogue et la concertation », tempère-t-il.
Avant de rappeler que la France ne doit pas oublier qu’elle a besoin du Maroc pour consolider son implantation économique en Afrique.
Une dimension qui n’échappe pas à Jérôme Lambert, lequel estime « peu compréhensibles » les termes employés par Emmanuel Macron à l’endroit de dirigeants et ressortissants étrangers, au regard des usages diplomatiques.
« On va plutôt ennuyer les gens des cercles dirigeants, qui avaient l’habitude d’obtenir des visas facilement », a déclaré le président français en marge d’une rencontre, le 30 septembre, avec des familles ayant vécu la guerre d’Algérie.
Les mineurs isolés
Il s’agit d’une problématique différente, et pourtant, la question des mineurs non accompagnés participe aussi des tensions migratoires entre la France et le Maroc.
Dans l’Hexagone, 16 760 personnes ont été déclarées mineurs non accompagnés entre le 1er janvier et le 31 décembre 2019, dont 95,5 % de garçons, selon le ministère français de la Justice. Parmi elles, 3,27 % seraient de nationalité marocaine.
La question des mineurs isolés est un « épiphénomène qui ne doit pas gâcher les relations stratégiques »
Pour Ahmed Faouzi, la question des mineurs isolés est d’ailleurs un « épiphénomène qui ne doit pas gâcher les relations stratégiques et historiques entre le Maroc et la France ».
À ce stade, la recherche d’un compromis franco-marocain à court terme sur la question migratoire ne semble pas à l’ordre du jour. Alors, comment sortir de l’impasse ?
L’ancien diplomate estime qu’il faudra certainement attendre l’après-présidentielle en France pour « aborder sereinement le cadre de notre partenariat ».
« Cette annonce ne se base sur aucune donnée objective de la coopération migratoire entre le Maroc et la France, qui se déroule de manière satisfaisante », poursuit notre source diplomatique. Laquelle assure que les « autorités marocaines ont honoré leurs engagements en matière d’identification et d’établissement des LPC [laissez-passer consulaires, NDLR].
« Les autorités marocaines ne sauraient se substituer aux autorités françaises pour surmonter des difficultés relevant de leurs compétences matérielles et territoriales », conclut la même source.
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Sujet: Re: Diplomatie marocaine - Relations internationales Mar 5 Oct 2021 - 20:32
Samurai a écrit:
D'après vous qui est le candidat aux présidentielles de 2022 le plus bon pour nos intérêts
Candidats bien pour le Maroc 1-Michel Barnier 2-Xavier Bertrand 3-Marine le Pen 4-Emmanuel Macron ( il connaît les line rouge)
Candidat pas bon pour le Maroc (je peux me tromper) 1-Nathalie Arthaud 2-Arnaud Montebourg (je voulais le mettre en première position) 3-Hidalgo 4-Jean-Luc Mélenchon
Fahed64 Administrateur
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Sujet: Re: Diplomatie marocaine - Relations internationales Mar 5 Oct 2021 - 20:35
Lepen - Zemmour !
_________________ Sois généreux avec nous, Ô toi Dieu et donne nous la Victoire
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Adam Modérateur
messages : 6300 Inscrit le : 25/03/2009 Localisation : Royaume pour tous les Marocains Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Diplomatie marocaine - Relations internationales Mar 5 Oct 2021 - 21:07
KHALID HASSAN / Egypt - Al Monitor a écrit:
Morocco flirts with Ethiopia amid stalled Nile dam talks
Morocco and Ethiopia ramping up cooperation in various fields as negotiations remain stalled over the Grand Ethiopian Renaissance Dam and Egypt refuses to back Morocco on the Western Sahara issue.
CAIRO — Speaking at the United Nations Climate Action Summit in New York Sept. 25, Moroccan Foreign Minister Nasser Bourita announced that Morocco and Ethiopia had created a Coalition for Sustainable Energy Access. He said the cooperative project is part of Morocco’s efforts to support sustainable development, access to energy and resource development in Africa.
On Sept. 19, the Moroccan state-owned OCP Group, one of the world's largest phosphate mining and leading global fertilizer firms, signed an agreement with the Ethiopian government to establish a fertilizer complex at a cost of $6 billion in the eastern Ethiopian city of Dire Dawa.
The Ethiopian News Agency reported that the project will help meet Ethiopia’s growing needs by producing up to 3.8 million tons of fertilizers per year.
The Ethiopian-Moroccan cooperation comes amid the stalled negotiations between Egypt, Sudan and Ethiopia over the Grand Ethiopian Renaissance Dam.
In the aftermath of the announcement, several Arab countries and other parties reaffirmed their support for Egypt in the GERD crisis.
On Sept. 27, Bahraini Foreign Minister Abdul Latif bin Rashid al-Zayani once again called for a fair and binding agreement to fill and operate the dam that preserves the rights of both Egypt and Sudan.
On Sept. 26, Saudi Ambassador to Cairo Osama bin Ahmed Naqli reiterated his country’s support for both Egypt and Sudan in the GERD crisis. He said in a statement, “Saudi Arabia supports Egypt and Sudan in their quest for an agreement that achieves the interests of the two brotherly countries in all international forums.”
On Sept. 23, Secretary-General of the Arab League Ahmed Aboul Gheit had announced the league’s support for Egypt and Sudan in the GERD crisis, which he dubbed as a “dam of ruin” for the two Arab countries.
Samir Ghattas, head of the Middle East Forum for Strategic Studies, told Al-Monitor that Morocco’s rapprochement with Ethiopia comes as part of the kingdom’s efforts to mobilize support from new parties in its battle against its “greatest enemy,” the Algerian-backed Polisario Front, which seeks the independence of the disputed Western Sahara territory.
On Sept. 27, Algeria’s Foreign Minister Ramtane Lamamra called on the United Nations to support the right of the “Sahrawi people to self-determination,” a claim Morocco strongly rejects.
On Sept. 15, the Moroccan Barlamane news site cited sources as saying that in the coming weeks, Ethiopia will open diplomatic offices in Laayoune, the largest city in the disputed Western Sahara. The move, according to the sources, will support Morocco’s sovereignty over the disputed region.
Ghattas said that Morocco is also seeking cooperation with Ethiopia in light of the Egyptian-Algerian rapprochement and after Algeria announced its willingness to serve as a mediator in the GERD crisis.
On Sept. 27, Egyptian Minister of Foreign Affairs Sameh Shoukry said in statements on the sidelines of the United Nations General Assembly summit in New York that Egyptian-Algerian relations are of great importance to Egypt and that Cairo is looking forward to continuing cooperation and bilateral coordination both in the Arab League and the African Union.
On Sept. 17, Egypt’s Ambassador to Algeria Ayman Mosharafa said that the two countries had agreed to reactivate the Egyptian-Algerian Joint Higher Committee with a view to promoting economic cooperation early next year.
On Aug. 31, Shoukry had said that Egypt enjoys a special relationship with Algeria as the two share much the same vision for their countries.
On Aug. 1, Lamamra visited Egypt after stopping in Sudan and Ethiopia as part of a regional tour to find a solution to the GERD crisis.
Ghattas called Moroccan-Egyptian relations “lukewarm” in the wake of Egypt’s refusal to support Morocco against the Polisario Front while many Arab countries were quick to declare solidarity with Morocco on the Western Sahara issue.
With the outbreak of violence between the Polisario Front and Morocco in November last year, Arab countries rushed to declare their support for Morocco. On Nov. 13, 2020, the UAE announced its support for Morocco’s actions to defend its lands and Saudi Arabia followed suit the next day.
Jordan, Kuwait, Yemen, Bahrain and Qatar voiced their full support for the sovereignty and territorial integrity of Morocco and said the kingdom should take the measures it deems appropriate to protect its lands.
However, Egypt refused to support the kingdom in its war against the Polisario Front and has expressed no support for the Moroccan army in confronting it. On Nov. 15, Cairo called on the parties to exercise restraint and stop any provocative actions that could jeopardize the economic interests of the region. Morocco harshly criticized Egypt for its position.
Anwar Ibrahim, a researcher in Ethiopian affairs, told Al-Monitor that the heightened tensions between Morocco and Algeria that culminated in the latter cutting ties with its neighbor and the Egyptian-Algerian rapprochement prompted Morocco to seek a foothold inside Ethiopia to secure its support while creating opportunities for expansion in East Africa.
On Aug. 24, Algeria severed diplomatic relations with Morocco and withdrew its ambassador from Rabat.
Ibrahim said that the Moroccan agreements with Ethiopia will give Rabat a strong economic presence there through Moroccan investors and create new investment opportunities in Ethiopia, especially after the GERD beings to generate electricity.
On Sept. 10, Ethiopian Minister of Water and Irrigation Seleshi Bekele said the dam will begin generating electricity during the first months of the new Ethiopian year, which started on Sept. 13.
_________________ Les peuples ne meurent jamais de faim mais de honte.
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ralek1 Colonel-Major
messages : 2062 Inscrit le : 27/04/2016 Localisation : Lyon Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Diplomatie marocaine - Relations internationales Mar 5 Oct 2021 - 22:21
Samurai a écrit:
D'après vous qui est le candidat aux présidentielles de 2022 le plus bon pour nos intérêts
Nasser Bourita
_________________ "C'est un plaisir de faire sauter l'ingénieur avec son propre pétard". William Shakespeare ; Hamlet (1603)
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Fox-One General de Division
messages : 7911 Inscrit le : 20/09/2007 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Diplomatie marocaine - Relations internationales Mar 5 Oct 2021 - 23:25
Samurai a écrit:
D'après vous qui est le candidat aux présidentielles de 2022 le plus bon pour nos intérêts
Un tonton du bled
Un président c'est juste la façade, mais c'est toujours un gouvernement de l'ombre qui tire les ficelles et dicte les axes stratégiques
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Ichkirne Capitaine
messages : 827 Inscrit le : 19/08/2011 Localisation : Paris Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Diplomatie marocaine - Relations internationales Mer 6 Oct 2021 - 11:52
romh General de Brigade
messages : 3684 Inscrit le : 09/09/2009 Localisation : Royaume Uni Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Diplomatie marocaine - Relations internationales Mer 6 Oct 2021 - 13:24
Ichkirne a écrit:
Moi franchement je vois que c'est une bonne chose dans la logique où ça va nous pousser à plus diversifier nos partenaires nous serons perdants relativement à court terme mais à moyen et long terme nous gagnerons et ils seront perdant
Fox-One General de Division
messages : 7911 Inscrit le : 20/09/2007 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Diplomatie marocaine - Relations internationales Mer 6 Oct 2021 - 15:10
traduction résumée: des liens entre les mercenaires Wargner et le polisario (armes russes trouvés ches des polz) et les évènements du Mali (je pense assassinat des camionneurs Marocains) derrière la décision de la suspension des vols, et la situation peut aller vers rupture diplomatique
VANDENBERGHE_K-24 sergent chef
messages : 252 Inscrit le : 17/11/2020 Localisation : PARIS Nationalité :
Sujet: Re: Diplomatie marocaine - Relations internationales Mer 6 Oct 2021 - 17:16
Ichkirne a écrit:
Si je ne me trompe pas nos camions passent par l"espagne? pourquoi demander des visas à la france puisque peu importe qui t'accorde le visa schengen?
“Tous les signaux que nous recevons du Maroc sont bons et montrent que nous sommes en passe de construire une relation encore plus solide”, a martelé le chef de la diplomatie espagnole.
“Le Maroc est un grand pays et un grand ami de l’Espagne”, a fait observer M. Albares.
_________________ Les peuples ne meurent jamais de faim mais de honte.
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Sujet: Re: Diplomatie marocaine - Relations internationales Jeu 7 Oct 2021 - 18:48
Africa Intelligence: Madrid, Berlin, Bruxelles, Paris : Mohammed VI planche sur ses ambassades clés
Citation :
Le souverain marocain envisage de laisser ses ambassades dans plusieurs capitales européennes aux mains de simples chargés d'affaires, pour signifier que les crispations diplomatiques ne sont pas dissipées.
Le roi Mohammed VI devrait procéder à plusieurs ajustements diplomatiques lors du premier conseil des ministres qui suivra la formation du gouvernement d'Aziz Akhannouch, attendue dans les prochains jours. Mais la normalisation des relations avec Madrid, Berlin et Bruxelles, où le Maroc ne dispose plus de représentants depuis plusieurs mois, pourrait bien se faire attendre encore un peu. Selon nos sources, le Palais envisage de mettre officiellement un terme aux missions de ses représentants en Allemagne, en Espagne et auprès de l'Union européenne (UE), respectivement Zohour Alaoui, Karima Benyaich et Ahmed Rahhou, sans les remplacer dans l'immédiat.
Nouvelle crise en vue avec l'UE
Les deux premières ambassadrices avaient été rappelées pour consultation en mai, au plus fort de la crise diplomatique avec Berlin et Madrid. Quant à Ahmed Rahhou, il était rentré à Rabat en mars pour occuper son nouveau poste de président du Conseil de la concurrence. En choisissant de laisser ces trois ambassades aux mains de simples chargés d'affaires, Mohammed VI signifierait à ses interlocuteurs européens que la crise n'est pas entièrement résolue, malgré la reprise des discussions avec l'Espagne à un bon niveau.
Le dialogue avec Berlin reste, quant à lui, au point mort, et la décision de la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE), qui a annulé le 29 septembre les accords agricoles et de pêche Maroc-Union européenne, après une saisie du front indépendantiste sahraoui Polisario, risque de remettre le feu aux poudres. Sotto voce, la diplomatie marocaine estime que Madrid et Berlin n'ont rien fait pour éviter cette issue, très dommageable à Rabat.
Qui remplacera Benmoussa à Paris ?
La situation est légèrement différente à Paris, où l'ambassadeur Chakib Benmoussa a fait son retour après plusieurs mois passés, à Rabat, à diriger les travaux de la Commission spéciale sur le modèle de développement (CSMD). Mais l'ex-ministre de l'intérieur, en poste en France depuis 2012, pourrait tout de même être bientôt remplacé. En attendant, il ne manque pas de pain sur la planche : après la diffusion par la chaîne France 5, le 19 septembre, d'un reportage consacré à la pollution dont se rendrait coupable l'OCP, il a dû gérer la décision des autorités françaises de réduire l'allocation de visas aux ressortissants des pays du Maghreb, en rétorsion à la coopération jugée insuffisante sur le retour des migrants clandestins.
Par ailleurs, le cas de Brahim Bouhlel, humoriste incarcéré depuis avril à Marrakech après un sketch douteux mettant en scène des enfants de la cité ocre, fait quelques étincelles. Le 4 octobre, après que l'émission française "Quotidien" a critiqué ses conditions de détention, la Délégation générale à l'administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR) marocaine, dirigée par le puissant Mohamed Salah Tamek, a dénoncé des "actes successifs de harcèlement médiatique [...] qui, sous couvert de protection des droits de l'Homme, visent à réaliser des objectifs inavouables" contre le royaume. Ambiance...
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