En 2022 le Maroc construit des ponts, des trémies, fait ses grands ouvrages comme les barrages ... Mais n'est pas capable d'electrifier ses villages ?!
Pour rappel, il y a certaines zones reculés au Kansas ou tu peux croire vivre avant la découverte de la lampe par edison. Et je te parle pas d'un film d'horreur.
Déjà après chaque oragon, les villes américaines se transforment en pays du sud d'Asie...
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Fahed64 Administrateur
messages : 25545 Inscrit le : 31/03/2008 Localisation : Pau-Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
les porcs hypocrites, c'est fini avec l'Espagne ! il faut bien l'intégrer dans notre logiciel et le leur.
je ne vois pas comment la situation peut redevenir normale sans la reconnaissance
car même si le gouvernement change, le Maroc n'acceptera pas un partenaire qui attend juste un cycle favorable pour nous achever
les relations avec l'Espagne, il faut les mettre dans la même catégorie Harkis outil de la France.
ils espèrent quoi au juste ? un Sahara qui n'est pas sous souveraineté Marocaine ?
Hypothèse extrême : pour cela il faut une action militaire de grande envergure des porcs espingouins avec les harkis de l'Est simultanément soutenus par toute la technologie française (faut pas oublier ces FDP qui utilise ces deux outils)
Perdue d'avance, on a mis en échec les harkis, cubains, égyptien et les esclaves du Polisario soutenu par les USA de l'époque : URSS.
la maison mère va nous envoyer des Harop avec des dédicaces pour les Espingouins qui seront calcinés pour leur rappeler leur Histoire quant ils faisaient des juifs un barbecue pour amuser les foules
Nous on a rien à perde : on se bat pour notre pays, et on va bruler l'Espagne et on ira chercher filipette dans les chiottes
Donc option militaire impossible
Seules options qui leurs restent ? :
tenter Décrocher des sanctions internationales <-- Impossible, le Patron de l'ONU a reconnu notre souveraineté
tenter de maintenir le conflit sur le long terme <---- option perdante, les investisseurs se bousculent tout en reconnaissant notre souveraineté, l'Espagne ne fait que s'enfermer
Espérer que les Harkis gagnent <------- Game over, le scénario le plus probable c'est l'effondrement des Harkis ( même avec des milliards de la France pour maintenir un outil qui permet de ronger l'Afrique comme un cancer)
L'Espagne est à nous on en fait ce qu'on veut c'est ça le futur !!
Moi j'attend un communiqué de Bourita : L'Espagne héberge et soigne un chef terroriste qui bombarde le Maroc.
Et qu'on veut bien accueillir les indépendantistes Catalans et l'ETA
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Si on veut une implication des UAE en cas de coup de folie de l'asile des séniles à notre Est, il faut montrer qu'on est également prêt à en faire de même quand il s'agit de défendre nos partenaires du CCG surtout que là c'est du sérieux, on ne parle plus d'une milice qui essaye de prendre le contrôle d'un pays frontalier du CCG, mais d'une vrai guerre menée par l'Iran via son proxy du Hezb sous la bannière des Houthis. L'Iran qui je le rappelle cherche à en faire de même à nos frontières. Donc si on doit y aller, on doit le faire, car tôt ou tard, une menace identique peut toucher nos propres villes, et là on sera bien content de voir les autres nous soutenir.
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Fahed64 Administrateur
messages : 25545 Inscrit le : 31/03/2008 Localisation : Pau-Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Diplomatie marocaine - Relations internationales Mar 18 Jan 2022 - 15:40
Il a aussi eu un appel avec le MAE Égyptiens.
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mourad27 Modérateur
messages : 8008 Inscrit le : 19/02/2012 Localisation : Kech Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Diplomatie marocaine - Relations internationales Mar 18 Jan 2022 - 18:57
le Yémen est une mauvaise affaire pour l'Arabie saoudite et l'UAE et ils ne veulent pas le reconnaître Ils ont plus a gagner en les intégrant dans le GCC d'une manière ou d'une autre même sous forme d'accord stratégique la manière dont ils gèrent cette guerre ressemble plus à du mépris d'ailleurs ça a toujours été leur façon de voir ce pays ce qui fait qu'ils sont entourés par l'Iran du nord au sud l'Arabie saoudite ne sait pas jouer un vrai rôle de leadership dans la région
_________________
Citation :
"je veux pour le Maroc de dirigeants intelligeants , une jeunesse intelligente, apte a saisir les occasions a comprendre le siècle ou elle vie, a ne pas vivre a l'ombre du politisme, mais guidée par le perfectionnisme et surtout pas la réalisation et le réalisme " Hassan II 1996
Maure Warrior 2 Caporal chef
messages : 190 Inscrit le : 01/11/2021 Localisation : Paris Nationalité :
Sujet: Re: Diplomatie marocaine - Relations internationales Mar 18 Jan 2022 - 20:56
mourad27 a écrit:
le Yémen est une mauvaise affaire pour l'Arabie saoudite et l'UAE et ils ne veulent pas le reconnaître Ils ont plus a gagner en les intégrant dans le GCC d'une manière ou d'une autre même sous forme d'accord stratégique la manière dont ils gèrent cette guerre ressemble plus à du mépris d'ailleurs ça a toujours été leur façon de voir ce pays ce qui fait qu'ils sont entourés par l'Iran du nord au sud l'Arabie saoudite ne sait pas jouer un vrai rôle de leadership dans la région
Le Yemen c'est le Hezebolah mieux armé donc les iraniens
le Yemen est à rasé si tu as les moyens et les armées pour, ce qui n'est pas le cas ici, alors une approche renseignement qui sait tout ce qui se passe dans les chambres à coucher du moindre yéménite (surenchère de corruption avec les iraniens si pas de sanction sur l'IRAN) et élimination type mossad est la seule option pour eux
Yasmine Saih vendredi 21 janvier 2022 - 00:00 Malgré des efforts appuyés de la diplomatie algérienne, le sommet de la Ligue arabe organisé à Alger a été reporté par les organisateurs, sans en dévoiler les raisons. Mais au fond, les états arabes semblent avoir opposé une fin de non-recevoir aux manipulations algériennes.
Après un cuisant échec de la réunion d’Oran sur la paix et la sécurité qui tentait d’influencer les pays africains nouveaux membres au Conseil de sécurité de l’ONU à suivre la thèse algérienne pro-séparatiste sur le Sahara, l’Algérie a de nouveau reçu une mise en garde, cette fois de la part des pays arabes.
Déjà reporté d’un an, le sommet de la Ligue arabe devait se tenir en mars 2022 à Alger, mais il n’aura pas lieu à cette date, selon le secrétaire général adjoint de la Ligue des États arabes, Hossam Zaki, qui s’est déplacé en Algérie pour inspecter l’état d’avancement des préparatifs.
S’il a soulevé et salué les efforts positifs de l’Algérie au niveau de la logistique et de l’organisation, le représentant de la Ligue arabe a néanmoins annoncé que la réunion ne serait pas organisée en mars comme le président algérien l’avait dit.
Hossam Zaki n’a pas dévoilé la nouvelle date, et s’est contenté d’expliquer de manière formelle, que le Sommet ne sera pas organisé avant Ramadan, soit pas avant avril et que la date ne sera dévoilée lors de la prochaine réunion des ministres des Affaires étrangères des États membres qui se tiendra le 9 mars 2022.
Plusieurs facteurs ont joué en la défaveur du régime algérien dans l’organisation de ce Sommet, mais que la Ligue arabe s’est gardée d’énumérer, mais des informations sur le fond ont quand même indiqué l’une des raisons sous-jacentes de ce report.
Des efforts qui n’ont pas convaincu Le président algérien avait annoncé en novembre 2021 que son pays allait être l’hôte de la réunion de la Ligue arabe. Depuis, les médias algériens n’ont cessé de communiquer autour de ce rendez-vous en l’appelant le Sommet arabe d’Alger ou encore la conférence d’Alger, et ne mentionnant à aucun moment qu’il s’agit d’une réunion de la Ligue arabe.
Ce petit détail n’a pas échappé à l’attention des observateurs, qui y ont vu une volonté d’Alger de s’approprier ce sommet de l’orienter pour promouvoir ses intérêts et faire sa propagande. Ce détail a irrité plusieurs capitales arabes qui ont émis des doutes sur leur participation.
Le chef de la diplomatie algérienne, Ramtane Lamamra a été envoyé en catastrophe pour faire une tournée dans plusieurs pays arabes, membres clés de l’organisation, pour tenter de juguler les réticences à participer au Sommet de principaux poids lourds arabes.
Le ministre des Affaires Etrangères est allé en Arabie Saoudite à la rencontre du prince Faiçal bin Farhan bin Abdullah Al Saoud, muni d’une lettre du président Abdelmadjid Tebboune, et s’est ensuite envolé pour les Emirats arabes unis où les médias ont rapporté un très long entretien avec son homologue Cheikh Abdallah Ben Zayed, puis en Egypte où se trouve le siège de la Ligue arabe.
De son côté, le président algérien a rencontré d’autres chefs d’Etat, plus conciliants et sans doute déjà acquis à sa cause, notamment en se rendant en Tunisie à la rencontre de Kais Saied, ou encore de sa rencontre avec le président mauritanien Mohamed Ould Al-Ghazwani et le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas.
La défiance d’Alger au cœur du report Les pays arabes n’ont pas apprécié la démarche aventuriste d’Alger qui se réveille à peine d’un coma diplomatique de plusieurs années. Le président Abdelmadjid Tebboune qui cherche à redynamiser la diplomatie algérienne semble vouloir le faire en défiant les autres capitales arabes.
Lors de son annonce de la tenue du Sommet de la Ligue arabe, le président algérien a indiqué que l’une des principales questions à l’ordre du jour sera « le renouvellement de l’engagement collectif arabe envers la cause palestinienne et la réaffirmation de l’engagement envers l’initiative de paix arabe » de 2002 qui prévoit l’établissement de relations diplomatiques avec Israël en échange du retrait de tous les territoires arabes occupés.
Cette annonce du président algérien intervient au moment où plusieurs pays arabes dont les Emirats arabes unis sont normalisés leurs relations avec Israël et s’inscrivent dans une nouvelle logique de voisinage apaisé prônant la paix et la sécurité.
Outre la dissonance des avis sur la relation à avoir avec Israël, le chef d’Etat algérien avait également ajouté que le Sommet discutera également de la « réforme de la Ligue arabe », sans donner plus de détails. Cette réforme voulue par Alger, serait en réalité dirigée contre les pays puissants au sein de l’organisation, et s’agirait de l’une des raisons du report.
L’Algérie voudrait également « mettre fin à l’hégémonie de l’argent des pays du Golfe et des Etats-Unis » au sein de la Ligue arabe, indique le journal algérien Echouroukonline citant l’éditorial du journal panarabe Ray Alyoum (nationaliste arabe et anti saoudien, NDLR), au sujet des raisons du report du Sommet.
Et Echourouk d’ajouter que « l’Algérie est favorable à ce qu’il soit mis fin à l’hégémonie d’un certain nombre de pays au sein de la Ligue arabe dans la mesure où ceux-ci étaient pointés du doigt dans les guerres sanglantes ayant dévasté quelques pays de la région monde, à savoir la Syrie, la Libye, le Yémen et l’Irak ».
La mise au point de la Ligue arabe La Ligue arabe n’est pas entrée en conflit frontal avec l’Algérie malgré les nombreux griefs, mais a tenu à mettre les choses au clair en se rendant à Alger et en exposant sur le sol algérien la vision de l’organisation.
D’une part, la Ligue arabe a choisi de reporter la date du Sommet afin de démontrer à Alger que ce n’est pas l’Algérie qui commande, et d’autre part, pour se donner le temps d’élaborer avec précision le programme de ce Sommet afin qu’il ne crée pas de conflits diplomatiques et entache l’union des pays arabes.
En conférence de presse, le secrétaire général adjoint, Houssam Zaki, a indiqué que ce sera lors de la prochaine réunion des ministres arabes des Affaires étrangères que l’ordre du jour sera élaboré. Ce ne sera donc pas Alger qui dictera les sujets à discuter durant le Sommet,
A demi-mot, il a indiqué que la Ligue arabe cherchait à organiser un sommet « positif » et non pas un rendez-vous où l’Algérie fera le procès des Etats arabes ayant normalisé leurs relations avec Israël.
Le chef de la délégation de la Ligue arabe a affirmé qu’il souhaitait que ce Sommet puisse favoriser le rétablissement de « la cohésion, la solidarité et l’entraide arabe à un moment où la région connaît de nombreuses crises ».
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Fahed64 Administrateur
messages : 25545 Inscrit le : 31/03/2008 Localisation : Pau-Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Diplomatie marocaine - Relations internationales Ven 21 Jan 2022 - 15:50
En coulisse on a du bien jouer notre jeux
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Sujet: Re: Diplomatie marocaine - Relations internationales Ven 21 Jan 2022 - 17:13
Il est peu probable que ce 31e sommet ait lieu en kouloughliland...
BOUBOU General de Division
messages : 4848 Inscrit le : 07/08/2008 Localisation : en territoire hostile Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Diplomatie marocaine - Relations internationales Ven 21 Jan 2022 - 17:31
D'avance c'était voué à l'échec. Ces ingrats ne feront jamais consensus autour d'eux. Ils ont voulu manipuler cette instance à desseins obscures. Ce que les africains pensent d'eux, le monda arabe, amazigh et autres le pensent aussi.
_________________ L'homme sage est celui qui vient toujours chercher des conseils dabord, des armes on en trouve partout.
feu Hassan II.
https://www.youtube.com/watch?v=AbjNQ_5QvgQ
Stinger Colonel
messages : 1748 Inscrit le : 18/06/2020 Localisation : Paris Nationalité :
Sujet: Re: Diplomatie marocaine - Relations internationales Ven 21 Jan 2022 - 18:53
Fahed64 a écrit:
En coulisse on a du bien jouer notre jeux
Même pas je pense que a force d'insulte la terre entière ils de sont trouvé en porte à faux diplomatie de 3roubia ou des mama ma7sadine
Sujet: Re: Diplomatie marocaine - Relations internationales Jeu 27 Jan 2022 - 10:33
Citation :
L'ambassadeur américain en Israël lance un groupe de travail avec ses homologues des pays membres des Accords d'Abraham
Tom Nides s'est engagé à faire du renforcement des accords l'une de ses priorité
L'ambassadeur des États-Unis en Israël, Tom Nides, a lancé mercredi le groupe de travail des ambassadeurs sur les accords d'Abraham, en accueillant ses homologues émiratis, bahreïnis et marocains dans le cadre du dernier effort de l'administration Biden pour renforcer et développer les accords de normalisation qu'Israël a signés avec ses voisins arabes.
"Nous venons d'inaugurer un groupe de travail des ambassadeurs sur les #AbrahamAccords & les accords de normalisation - première de nombreuses réunions avec nos partenaires exceptionnels. Mettons-nous au travail !", a écrit Tom Nides sur son compte Twitter..
Il était accompagné de l'ambassadeur des Émirats arabes unis, Mohamed al-Khaja, de l'ambassadeur de Bahreïn, Khaled al-Jalahma, de l'ambassadeur du Maroc, Abderrahim Beyyoudh, du directeur du ministère israélien des Affaires étrangères, Alon Ushpiz, et d'un représentant du bureau des affaires proche-orientales du département d'État à Washington.
M. Nides s'est engagé à faire du renforcement des accords d'Abraham l'une de ses priorités lors de son audition de confirmation au Sénat en septembre dernier, affirmant qu'il mettrait à profit son expérience dans le secteur financier, en particulier, pour aider à stimuler les relations économiques d'Israël avec les autres pays de la région.
Au cours de l'audition, M. Nides a qualifié les accords d'Abraham d'"essentiels à la stabilité et à la prospérité de la région", mais a souligné qu'ils "ne se substituent pas à la paix israélo-palestinienne", qui repose sur la "vision d'une solution négociée à deux États".
Si le président américain Joe Biden soutient les accords signés sous la présidence de Donald Trump, son administration semble se concentrer davantage sur le renforcement des accords existants.
Certains responsables à la Maison-Blanche ont toutefois évoqué récemment la normalisation des relations entre Israël et l'Arabie saoudite et l'Indonésie.
Bourita : Le voisinage ne détermine plus le choix de nos partenaires
Yousra Amrani, LE MATIN 3 - 4 minutes
Le ministre des des Affaires étrangères, de la coopération africaine et des Marocains résidant à l'étranger, Nacer Bourita, a mis en garde contre la politique de l'Iran qui tente de pénétrer le sud de l'Afrique. Le responsable gouvernemental, qui intervenait lors de la discussion d'un certain nombre d'accords internationaux à la Commission des affaires étrangères, de la défense nationale, des affaires islamiques et des Marocains résidant à l'étranger tenue la semaine dernière, a fait savoir que la sécurité spirituelle des Marocains et du continent africain est érigée en priorité pour contrer les ambitions iraniennes sur le continent.
«La sécurité spirituelle du Maroc et de l’Afrique figure parmi les priorités du Royaume visant à contrer les visées iraniennes dans le continent». Cette déclaration a été faite par le ministre des Affaires étrangères, de la coopération africaine et des Marocains résidant à l'étranger lors de la discussion d'un certain nombre d'accords internationaux à la Commission des affaires étrangères, de la défense nationale, des affaires islamiques et des Marocains résidant à l'étranger réunie récemment à la Chambre des représentants. Selon un rapport rendu public par la Commission, le chef de la diplomatie marocaine a déclaré que l'Iran tentait de renforcer sa présence et son influence en Afrique de l’Ouest pour répandre sa pensée et son idéologie, notant que la solidarité totale témoignée par le Maroc à l'État des Émirats arabes unis (EEAU) constituait un message claire dénonçant les dépassements des Houthies et la politique de l'Iran qui se tient derrière eux.
Sur un autre registre, M. Bourita a rappelé les grandes orientations de la diplomatie marocaine qui consiste à multiplier les partenariats et à ne plus dépendre du voisinage immédiat. «Le Maroc était depuis toujours pour de bonnes relations avec le voisinage, mais le monde d’aujourd’hui ne croit plus au voisinage, il cherche plutôt des partenaires fiables et c’est la politique adoptée par S.M. le Roi en s’ouvrant à la Chine, l’Inde, la Russie et l’Afrique. Cette nouvelle conception ne se base plus sur la géographie pour le choix des partenaire, mais plutôt sur la crédibilité», a expliqué le chef de la diplomatie marocaine.
Par ailleurs, évoquant les accords internationaux signés par le Royaume avec un certain nombre de pays d'Afrique et d'Amérique latine, le ministre a souligné que ces partenariats reflétaient la place et le respect dont jouit le Royaume, qui tire sa crédibilité de la politique clairvoyante et des choix sages de Sa Majesté le Roi Mohammed VI sur le plan international, notant que «la signature d'un accord avec la Colombie sur les services aériens reflète également la forte présence du Maroc dans cette partie du monde. M. Bourita a indiqué en outre que le Maroc est l'un des pays qui offre à ses partenaires une vision à moyen et long terme grâce à sa stabilité et à la clarté de sa politique extérieure.
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Maure Warrior 2 Caporal chef
messages : 190 Inscrit le : 01/11/2021 Localisation : Paris Nationalité :
Sujet: Re: Diplomatie marocaine - Relations internationales Sam 29 Jan 2022 - 14:25
Une âme généreuse peut elle partager cet article ?
Citation :
Maroc - France : la fin d’une relation exceptionnelle ?
Sujet: Re: Diplomatie marocaine - Relations internationales Sam 29 Jan 2022 - 15:05
Citation :
Viendra, viendra pas? La question revient régulièrement des deux côtés de la Méditerranée. Voilà bientôt deux ans que l’ombre d’une visite d’État d’Emmanuel Macron plane au-dessus du ciel des relations Maroc-France. Des premiers échos ont fait état d’une visite officielle prévue entre février et mars 2019. Avant qu’elle ne soit programmée, un an plus tard, pour la mi-février 2020 puis repoussée de quelques semaines, par souci d’agenda. Le contexte ne présentait en effet rien de propice. Début 2020, le Covid-19 n’allait pas tarder à entamer sa fulgurante propagation sur le sol européen, avec les premiers cas détectés dès la mi-janvier en France. Depuis, silence radio sur l’éventualité d’une visite du président français. “C’est un sujet qui a régulièrement été mis sur la table depuis un an et demi, notamment au moment des différentes visites de ministres français au Maroc. Pourtant, on peine à avoir davantage de visibilité sans savoir si cela coince côté marocain ou français”, note une source habituée de la passerelle entre Rabat et Paris. “Le fait qu’il n’y ait pas de visite officielle d’un président français, ce n’est pas anodin dans l’histoire des deux pays. Cela traduit forcément quelque chose” Un autre interlocuteur, connaisseur des relations entre les deux pays, y voit même un lièvre: “Le fait qu’il n’y ait pas de visite officielle d’un président français, ce n’est pas anodin dans l’histoire des deux pays. Cela traduit forcément quelque chose”. Un révélateur de tension ? “Il y a une ambiance un peu électrique sur certains sujets”, admet-il. Une nouvelle crise qui ne dit pas son nom entre Rabat et Paris ? Les tensions, comme les embellies, font intimement partie des relations si particulières qui lient les deux pays. Mais le dernier mandat présidentiel, qui arrive à sa fin, apporte une teneur particulière aux relations franco-marocaines. “Il y a peut-être cette impression de service minimum à l’égard du Maroc qui peut déranger les Marocains”, note une source française, proche des milieux politiques. La fin d’une exception De part et d’autre, il flotte comme un parfum de banalisation dans l’air. Comme si l’arrivée d’un nouveau locataire de l’Élysée au printemps 2017, rompant avec les codes politiques traditionnels français, avait rebattu les cartes des relations franco-marocaines. Entre Emmanuel Macron et le Maroc, il a été difficile de percevoir, lors des cinq dernières années, l’interdépendance politique, économique, historique et culturelle tissée de part et d’autre de la Méditerranée. “Ce sont des relations qu’on pourrait qualifier de ‘normales’, sans la chaleur qui prévalait durant la plus grande partie des mandats de Jacques Chirac, et sans le côté glacial qui a pu marquer un temps la présidence Hollande” Ignace Dalle, écrivain spécialiste du monde arabe “Ce sont des relations qu’on pourrait qualifier de ‘normales’, sans la chaleur qui prévalait durant la plus grande partie des mandats de Jacques Chirac, et sans le côté glacial qui a pu marquer un temps la présidence Hollande, relève Ignace Dalle, ancien journaliste et écrivain spécialiste du monde arabe. Même si les intérêts communs restent nombreux, il n’y a plus de relation spéciale, sauf peut-être pour le Sahara où Paris reste proche de Rabat” (voir encadré). Un récent sondage mené par Harris Interactive, pour le cabinet d’affaires publiques et de diplomatie alternative franco-africain MGH Partners, montre même une image mouvante auprès de l’opinion publique française. 25% des personnes interrogées voient le Maroc comme une menace pour la France, tandis que 27% le voient comme un allié. Un flou en termes d’image qui pourrait s’expliquer par un royaume moins présent dans l’imaginaire collectif français, et par des cartes rebattues. L’affaire avait pourtant bien commencé. Celui que l’on n’allait pas tarder à surnommer “Jupiter” du côté de l’Hexagone démarrait son mandat par une première visite au Maroc, le 14 juin 2017, un mois et demi après son élection. Après la Tunisie en novembre 2016 et l’Algérie, lors de sa campagne en février, Macron bouclait la boucle et réservait au Maroc sa première visite au Maghreb comme président. Un séjour express et en rien officiel. Simplement une “visite personnelle à l’invitation du roi pour une première prise de contact”, signifiait-on alors. Aucun ministre ni chef d’entreprise ne sont du voyage, dont le programme s’est avéré minimal. Accueilli par la famille royale au complet, Emmanuel Macron, accompagné de son épouse Brigitte, avait été reçu pour une audience avec le roi Mohammed VI. Les deux hommes se découvrent et conversent lors d’un entretien plus long que prévu par le protocole. La conférence de presse qui suit est, elle, expéditive. On en retiendra tout de même qu’en plein contexte de tension dans le Rif, le président de la République française dira que “le roi du Maroc est préoccupé du sort” de cette région qui “lui est chère et où il a l’habitude de passer du temps”. Ces déclarations sont un témoignage de la proximité régnant alors entre les deux chefs d’Etat puisqu’il s’agit des premières paroles attribuées au souverain sur les contestations du Rif. Macron donne alors l’impression de porter les préoccupations royales sur une région secouée par un mouvement de contestation. Concurrents plutôt que partenaires Un nouveau rendez-vous est fixé entre les deux chefs d’Etat près d’un an après leur première rencontre. Ce 15 novembre 2018, Emmanuel Macron vient célébrer l’une des dernières têtes de pont du partenariat stratégique franco-marocain, la Ligne à grande vitesse (LGV). Le temps de ce trajet Tanger-Rabat, là encore express, le président français et Mohammed VI partagent une rame. La France a financé 51% du coût du projet lancé en 2007 par le roi et l’ex-président marocophile Nicolas Sarkozy, soit 1,1 milliard d’euros sur les 2,2 milliards d’investissements. “Tout le patronat français sentait bien que cette région (l’Afrique de l’Ouest) était en train de lui échapper avec l’arrivée des Turcs et des Chinois, mais aussi du Maroc” Mohammed Badine El Yattioui, professeur de géopolitique Des fleurons de l’industrie française y ont contribué à l’instar de la SNCF, Vinci, Alstom ou encore Cegelec. Si le projet devait faire monter le Maroc “dans le train de la modernité”, pour la France il devait servir de vitrine en vue de décrocher d’autres contrats ferroviaires pour l’Afrique. “On avait l’impression qu’Emmanuel Macron souhaitait renforcer cette relation bilatérale avec le royaume autour d’une alliance avec pour objectif l’Afrique de l’Ouest, explique Mohammed Badine El Yattioui, professeur de géopolitique à l’Université américaine des Émirats arabes unis. Tout le patronat français sentait bien que cette région, que la France a longtemps considérée comme sa chasse gardée, était en train de lui échapper avec l’arrivée des Turcs et des Chinois, mais aussi du Maroc.” Depuis la dernière décennie, les entreprises marocaines sont venues concurrencer la France sur plusieurs secteurs dans différents pays d’Afrique de l’Ouest. Une forte présence économique notamment illustrée dans le secteur bancaire. Pour Ludovic Emmanuely, président de l’ONG PEACE (Croissance partagée entre Afrique, Chine, Europe), les Marocains se sont montrés plus efficaces au niveau de leur stratégie, appuyés par une meilleure connaissance du terrain et, surtout, sans “les préjugés que d’autres acteurs ont pu avoir”. “Si le marché marocain progresse autant, cela veut bien dire qu’il y en a d’autres qui commencent à mourir” Ludovic Emmanuely, président de l’ONG PEACE Une arrivée en trombe qui fait du Maroc davantage un concurrent qu’un partenaire aux yeux de la France? En visite au Maroc en novembre 2021, le ministre délégué français en charge du Commerce extérieur, Franck Riester, veut croire l’inverse. “Nous pouvons être compétitifs ensemble en Afrique de l’Ouest”, avait-il dit lors d’un entretien à TelQuel. Lui y voit une “saine émulation” et des “pistes de collaboration” sur un certain nombre de secteurs avec des “partenariats d’avenir”. Et d’ajouter : “Pour nous, les concurrents ne sont pas les Marocains mais plutôt les Asiatiques”, voire les Turcs. Une “prise de conscience un peu lente” selon l’essayiste et politologue Hakim El Karoui, Senior Fellow à l’Institut Montaigne. Ce dernier pointe une France qui se “félicite de ‘nos amis marocains’ jusqu’au moment où elle se rend compte que ce sont ‘nos concurrents marocains’”. Et d’ajouter : “Il ne faut pas sous-estimer le Maroc, qui est un ami, un allié, un partenaire mais aussi un concurrent.” Ludovic Emmanuely pense que les deux pays auraient tout intérêt à travailler ensemble face à de nouveaux acteurs: “Si le marché marocain progresse autant, cela veut bien dire qu’il y en a d’autres qui commencent à mourir”. Perte de vitesse Mais depuis l’inauguration de la LGV, les relations France-Maroc sont en perte de vitesse. Il avait été convenu que les visites du président français allaient s’articuler autour de projets technologiques. Pourtant, il n’a pas fait le déplacement lors de l’ouverture de l’usine Peugeot à Kénitra. Jusqu’à s’illustrer par une perte de signal lors des années 2019 et 2020. “À ce moment, les relations étaient si mauvaises et les visites à haut niveau en stand-by qu’il a fallu que Franck Riester vienne faire un clin d’œil (une première fois, les 11 et 12 octobre 2020, ndlr)”, témoigne un observateur. Ce n’est qu’après que les choses se sont accélérées, à la fin de l’année 2020, avec les visites de ministres régaliens, tels que Gérald Darmanin, à l’Intérieur, Éric Dupond-Moretti, à la Justice, et le chef de la diplomatie française, Jean-Yves Le Drian. Le tout dans un nouveau contexte de crispation en France et, plus globalement, dans le monde arabe. L’Hexagone venait de connaître l’horrible assassinat de Samuel Paty, un professeur d’histoire-géographie âgé de 47 ans, décapité près de son collège par un islamiste tchétchène pour avoir montré à ses élèves des caricatures du prophète de l’islam, publiées par l’hebdomadaire satirique Charlie Hebdo. Dans un communiqué concis et direct, le ministère des Affaires étrangères marocain fait savoir qu’“autant qu’il condamne toutes les violences obscurantistes et barbares prétendument perpétrées au nom de l’islam, le Royaume du Maroc s’élève contre ces provocations injurieuses des sacralités de la religion musulmane”. Sans jamais nommer la France, le texte dénonce “vigoureusement” la poursuite de la publication des caricatures “outrageuses à l’islam et au prophète”. Une première. “Le Drian au Maroc, ça se passe très mal à chaque fois” La France, elle, fait alors l’objet d’un vaste mouvement de boycott naissant dans le monde arabe et Jean-Yves Le Drian effectue une tournée régionale pour prôner l’apaisement. “Le Drian au Maroc, ça se passe très mal à chaque fois”, confie une source proche du dossier. Et de souligner que la seule visite de Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur français, n’avait pas pour but de se féliciter de la coopération sécuritaire, mais “de dire aux Marocains ‘venez chercher vos mineurs’”. C’est que la question des mineurs marocains errant sur le territoire français est un sujet de préoccupation majeur pour le Maroc et la France depuis 2016. Une question toujours sans issue et ce, malgré les visites de Darmanin et Dupond-Moretti. L’ancien ambassadeur du Maroc en France, Chakib Benmoussa, est lui auditionné le 3 mars 2021 par la commission des affaires étrangères et de la défense du Sénat français. Une occasion pour lui de souligner que “le Maroc, sous contrôle de la justice et des juges des mineurs, est disposé à accepter les mineurs reconnus comme marocains et pour lesquels des décisions de juges français seraient prises. Ces mineurs seront pris en charge par les institutions marocaines”. Autrefois diplomatique, la question est devenue hautement politique, notamment à l’approche de l’élection présidentielle française. Sujet de crispation, elle divise l’opinion et donne lieu à des polémiques récurrentes. Le polémiste et candidat Eric Zemmour a d’ailleurs été condamné par le Tribunal correctionnel de Paris, le 17 janvier 2022, à 10.000 euros d’amende pour complicité de provocation à la haine et d’injure raciale visant les immigrés. En cause, justement, ses propos sur les mineurs isolés qu’il a qualifiés de “voleurs, d’assassins et de violeurs”, sur le plateau de CNews. Diversification des partenaires Mais c’est pourtant loin d’être le seul point de brouille entre les deux pays. Plus récemment, le 28 septembre 2021, la France décide de diviser par deux l’octroi de visas aux ressortissants marocains et algériens, et de réduire de 30% ceux accordés aux Tunisiens. Gabriel Attal, porte-parole du gouvernement, confirme la décision française sur les ondes d’Europe 1. Une mesure prise en réaction au manque de coopération des trois pays du Maghreb concernant le rapatriement de leurs ressortissants en situation irrégulière, mais également des migrants ayant transité par leur territoire. Pour l’essayiste et chercheur Hakim El Karoui, la décision française se justifie par une nécessité d’avoir un rapport “d’égal à égal” avec les trois pays: “Être exigeante sur les contreparties, c’est une façon de traiter les pays à égalité”. Sur ce sujet, les autorités françaises et marocaines se livrent à une bataille de chiffres: seuls 138 laissez-passer consulaires auraient été délivrés à des Marocains en situation irrégulière pour faciliter leur expulsion, d’après les chiffres français, quand celles du royaume en brandissent 400. “On a moins de dossiers à cause de la fermeture des frontières, mais la moitié est systématiquement refusée, et ces refus n’épargnent pas les classes dirigeantes” Une source au sein d'un consulat français Pour Mehdi Rais, spécialiste des relations internationales ayant travaillé sur la question, cette décision était “plus ou moins” attendue : “C’est un moyen pour les autorités françaises de redorer leur blason vis-à-vis de leur électorat à l’approche de l’élection présidentielle, mais aussi de faire pression sur les pays du Maghreb à l’approche de différentes négociations.” Dans les consulats français, c’est l’incompréhension. “On ne sait pas exactement ce qu’il se passe, mais c’est un sujet très tendu”, regrette une source consulaire. Et d’ajouter que “c’est toujours en cours. On a moins de dossiers à cause de la fermeture des frontières, mais la moitié est systématiquement refusée, et ces refus n’épargnent pas les classes dirigeantes”. Un climat dont la tension a été accentuée en juillet 2021 par une série de révélations journalistiques faisant état d’espionnage de la part du Maroc visant de nombreuses personnalités politiques et médiatiques, notamment le président de la République. Des accusations que le Maroc a niées en bloc depuis le début. Étrangement, peu de réactions officielles se sont fait entendre sur le sujet de l’autre côté de la Méditerranée, malgré la montée au créneau de l’opposition. Dans un entretien au quotidien Le Monde, le 19 novembre 2021, Jean-Yves le Drian a vaguement évoqué la situation: “Des investigations sont en cours. Nous les (les Marocains, ndlr) interrogeons naturellement sur le sujet Pegasus”. Au Maroc, plusieurs sources reprennent le discours officiel créditant l’idée “de certaines parties” gênées, voire qui en veulent à “l’évolution du Maroc”. La faute à une distanciation stratégique opérée par le Maroc depuis le milieu de la dernière décennie, à la faveur d’une nouvelle diversification de ses partenaires. Principale raison : une volonté manifeste du royaume de partager une nouvelle vision avec d’autres interlocuteurs de poids sur la scène internationale – États-Unis, Israël, Chine, Royaume-Uni, voire dans une certaine mesure la Russie. “Les calculs stratégiques de la France font en sorte qu’elle prend beaucoup plus position contre cette alliance transatlantique ou anglo-saxonne qui commence à s’opérer au niveau de l’Afrique, notamment à travers le Maroc”, note Mehdi Rais. “La France aujourd’hui n’est pas au clair dans sa relation avec le Maroc, qui est en train de poser les actes d’une puissance régionale” Jean-Thomas Lesueur, directeur général de l’Institut Thomas More Paris a-t-il perdu de son éclat si spécifique aux yeux de son partenaire, qu’il qualifie encore volontiers “d’ami” marocain? “La France aujourd’hui n’est pas au clair dans sa relation avec le Maroc, qui est en train de poser les actes d’une puissance régionale”, explique Jean-Thomas Lesueur, directeur général de l’Institut Thomas More. Un constat qu’il met sur le dos d’un “déclassement de la France dans la région” ainsi qu’à l’“épuisement global de sa pensée stratégique, un fait qui paraît central”. “Le problème se pose désormais plus pour les Français que pour les Marocains, qui estiment avoir le droit d’avoir de nouveaux partenaires” Mohamed Badine El Yattioui “La France a perdu pied en général dans sa politique étrangère et, dans le cas du Maroc, c’est flagrant car c’est l’un de ses alliés traditionnels”, note Mohamed Badine El Yattioui. Et d’ajouter : “Ça ne changera pas, mais le problème se pose désormais plus pour les Français que pour les Marocains, qui estiment avoir le droit d’avoir de nouveaux partenaires”. La relation d’Etat à Etat se porte “plutôt bien”, comme nous le confie une personnalité proche des deux chefs d’État : “Il y a un an exactement je déjeunais avec Brigitte (Macron, ndlr) et elle me disait que le président de la République s’entretenait toutes les semaines, parfois deux fois, avec Sa Majesté au téléphone”. Malgré tout, l’arrivée d’Emmanuel Macron a changé la donne. Jack Lang, Dominique de Villepin, Elisabeth Guigou… ces personnalités “relais” qui faisaient autrefois le lien entre le Maroc et la France, ont été écartés au profit d’une nouvelle génération de femmes et d’hommes politiques beaucoup moins proches du Maroc. “Les organes qui sont censés permettre à la jeune classe politique de mieux connaître le Maroc n’ont pas fonctionné” “Les organes qui sont censés permettre à la jeune classe politique de mieux connaître le Maroc n’ont pas fonctionné, détaille une source proche du dossier, évoquant l’arrivée de Christophe Castaner, qui n’a pas de liens avec le Maroc, à la tête du groupe parlementaire d’amitié France-Maroc à la suite de la démission de son prédécesseur. C’est pour ça qu’on trouve moins ce lien qui faisait le sel de la relation entre les deux pays”. La nomination de l’ancien ministre des Finances, Mohamed Benchaâboun, au poste d’ambassadeur à Paris pourrait apporter un nouvel éclairage sur la tournure que prendraient ces relations. Un profil davantage business, rodé aux milieux économiques et politiques. Ce que récemment le ministre du Commerce extérieur, Franck Riester, appelait de ses vœux, plaidant en faveur du “renforcement des échanges commerciaux” entre les deux rives. “On peut faire encore mieux entre nous”, a-t-il ainsi encouragé. Deuxième partenaire économique du Maroc, derrière l’Espagne, et premier investisseur étranger, la France voit le Maroc d’un nouvel œil à l’heure où Français et Européens réfléchissent à leur autonomie stratégique, notamment en repensant les chaînes d’approvisionnement et de valeur “pour constituer des stocks stratégiques de produits” sur des secteurs bien précis, expliquait Riester. Notamment en termes de “colocalisation”. “Je préfère que des produits soient importés du Maroc que d’autres pays plus éloignés et avec lesquels nous n’avons pas les mêmes relations, ni la même proximité géographique”, ajoutait Riester. Les pistes avancées sont nombreuses, à l’image de la décarbonation de l’industrie, l’innovation, les transports, voire les énergies renouvelables. D’ailleurs, ce 31 janvier, l’Agence française de développemen(AFD), bras économique de la diplomatie française, pourrait dévoiler ses orientations stratégiques, elle qui avait annoncé, le 22 novembre dernier, “vouloir accompagner les priorités du gouvernement”. Une nouvelle approche où les deux parties seraient gagnantes, en somme. Sahara, l’irréductible allié français A l’exception de quelques remous durant la présidence de François Hollande, la France ne s’est que rarement défaite de son rôle de soutien traditionnel du Maroc dans le dossier du Sahara. Sous Emmanuel Macron, la gestion de ce dossier par l’Elysée et le Quai d’Orsay relevait presque du “business as usual”. En témoigne l’adoption de multiples résolutions portées par Paris – ainsi que Washington – appelant à faire preuve de “réalisme” dans la résolution du conflit du Sahara. Un terme apprécié du côté de Rabat qui plaide aussi pour du réalisme dans ce dossier. Alors que les Etats-Unis avaient mis la pression sur les acteurs du conflit en réclamant une reconduction semestrielle du mandat de la Mission des Nations Unies au Sahara (Minurso), c’est la France qui plaidera pour un allègement de la tension et la reconduction de ces mandats sur une base annuelle. Le seul exemple de désaccord entre Rabat et Paris sur le dossier concerne la nomination de l’Italo-suédois Staffan de Mistura au poste d’envoyé personnel pour le Sahara. D’abord non désiré du côté de Rabat, il aura fallu un forcing de Paris et de Washington pour valider sa nomination.
Ce qui est intéressant dans cet article c'est sur l'envoyé de l'ONU, on était vraiment réticent pour lui la question c'est pourquoi ?..Le reste de l'article est sur la continuité de ce qui a été dit ici même, la position Française est conforme à sa politique régionale:neutre (au meilleur des cas)...Avec la gauche (Hollande+Macron) il y'aura un tropisme pour ceux d'a côté pour justement resté conforme à leur politique régionale...Après tout chaque pays pense à ses intérêts d'abord
ZATOICHI.., Smog, Fahed64, Maure Warrior 2 et Stinger aiment ce message
RED BISHOP Modérateur
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Sujet: Re: Diplomatie marocaine - Relations internationales Sam 29 Jan 2022 - 16:09
Merci pour l'article On voit en fait qu'il y a une crise existentielle de la diplomatie française Et que les dirigeants francaise se retrouve a gérer les relations de la France avec le reste du monde, en fonction de élections internes. On voit l'exemple de Darmanin venir au Maroc pour les mineurs au lieu de passer en revu les relations multidimentionnel des 2 Ministere de l'Interieur. Idem au Mali ou on dit que si Wagner met les pied au Bamako on s'en va et Wagner parade a Bamako et ils sont toujour la... Idem avec l'Australie et les soum, la Russie, etc...
On a pas mis les moyens au Quai d'Orsay pour redefinir la diplomatie francaise et réflechir a une nouvelle doctrine diplomatique du 21eme siecle...