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| Actualités Algeriennes | |
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drwatson Invité
| Sujet: Actualités Algeriennes Mar 15 Mai 2007 - 8:34 | |
| Rappel du premier message : - Citation :
- Algérie: 1% du PIB pour la recherche de 2007 à 2011
14.05.07 | 21h11
L'Algérie va consacrer 1% de son Produit intérieur brut (PIB) à la recherche scientifique de 2007 à 2011, a annoncé lundi le Conseil des ministres dans un communiqué.
"L'enveloppe prévisionnelle" pour le développement et la promotion de la recherche cette période, est estimée à 99,973 milliards de dinars (plus d'un milliard d'euros), a précisé cette source.
La réalisation de ce programme implique la mobilisation de 30.500 chercheurs dont 4.500 permanents et 26.000 enseignants-chercheurs.
Pour assurer l'efficacité de ce programme, il est prévu de "redynamiser" le Conseil national de la recherche scientifique et technique (CNRST), de mettre en place un "organe national directeur permanent" pour veiller à l'élaboration et la mise en oeuvre des programmes nationaux de recherche, la création d'un "conseil national de l'évaluation" chargé de l'évaluation de la politique de recherche, selon ce texte http://www.lemonde.fr/web/depeches/0,14-0,39-30888377@7-50,0.html - Citation :
- Algérie/France : Sonatrach contre une union avec GDF
Honnêtement, cela ne surprend guère voire même pas du tout : la compagnie publique algérienne Sonatrach ne semble pas intéressée par un rapprochement capitalistique avec Gaz de France, rapporte La Tribune dans son édition de mardi.
En effet, sans faire de polémique, compte-tenu des récents propos prononcés par Nicolas Sarkozy en tant que candidat - certes pour “ameuter” quelques voix extrémistes diraient certains - mais hélas, il faudra qu'il s'y fasse, aux importantes conséquences internationales, les relations France/Algérie sont loin d'être au beau fixe. Pour rappel, le quotidien Le Monde avait fait état d'une lettre de M. Sarkozy à des associations de rapatriés français d'Algérie, adressée fin avril, dans laquelle le candidat UMP désormais Président avait mis en cause le traité d'amitié entre la France et l'Algérie tout en affirmant vouloir “réhabiliter” les membres de l'OAS. En réponse, la presse algérienne avait titré tout de même “Sarkozy s'attaque à l'Algérie”, tandis que le premier ministre algérien avait vivement réagi.
La presse française – à part le Monde – avait quelque peu été frileuse pour reprendre les propos de Nicolas Sarkozy envers l'Algérie avant son élection. Mais le blog finance vous avait déjà alerté de leurs très probables incidences sur les relations France/Algerie, via GDF/Sonatrach ... voire même sur les relations entre Russie et France, Poutine voyant très certainement d'un mauvais oeil que la France obtienne les faveurs de Sonatrach, chose qu'elle essaie d'obtenir depuis fort longtemps, mais – quasiment en vain pour le moment, l'amendement de la loi algérienne sur les hydrocarbures ayant mis un frein à son appétit grandissant.
Les Etats-Unis quant à eux ne devraient pas être totalement insatisfaits du refus catégorique adressé par Alger à Paris... alors que là encore la presse algérienne laisse sous entendre une possible implication des USA dans les récents attentats qui ont meurtri leur pays ... en vue peut-être notamment d'obtenir la suprématie sur son pétrole et son gaz ... et en guise de pression face au refus algérien d'implanter des bases militaires américaines et de l'Otan sur son territoire.
I – Sonatrach : pas d'alliance avec GDF
La compagnie publique algérienne Sonatrach ne semble pas intéressée par un rapprochement capitalistique avec Gaz de France, rapporte La Tribune dans son édition de mardi. "Nous n'avons rien reçu de concert mais cette alliance est économiquement irréalisable et politiquement incorrecte", indique le journal qui cite un haut responsable de Sonatrach ayant requis l'anonymat.
Selon l'article de la Tribune, "les Algériens sont sceptiques sur l'interêt que représenterait une alliance avec GDF en échange d'une aide française pour développer le nucléaire civil", évoquant le fait que le pays ne manque pas d'autres propositions en la matière. Selon l'article de la Tribune, "les Algériens sont sceptiques sur l'interêt que représenterait une alliance avec GDF en échange d'une aide française pour développer le nucléaire civil", évoquant le fait que le pays ne manque pas d'autres propositions en la matière.
"Nous avons signé des traités d'amitié avec beaucoup de pays, sauf avec la France qui ne veut pas. Comment peut-on réussir dans l'économie ce qu'on n'a pas pu faire dans le politique?", interroge le haut responsable de Sonatrach, dans le quotidien. Enfin, cette même source conclut qu'"une alliance avec GDF ne peut pas se faire entre une compagnie étatique comme Sonatrach et un groupe coté en Bourse comme GDF".
Le président élu Nicolas Sarkozy avait évoqué, durant la campagne, une alliance entre GDF et un producteur comme la société algérienne. Son conseiller politique, Patrick Devedjian, avait ensuite précisé qu'un tel partenariat ne pourrait se faire qu'après la fusion entre Suez et GDF.
II – Le candidat Sarkozy avait prôné une alliance Sonatrach/GDF
“Nicolas Sarkozy, privilégie un partenariat entre GDF et le producteur de gaz algérien Sonatrach à une fusion avec Suez, afin de "sécuriser l'approvisionnement de la France" en gaz, affirmait pourtant initialement l'ancien ministre de l'Industrie, Patrick Devedjian. “Un tel accord supposerait des liens capitalistiques entre le géant algérien des hydrocarbures et GDF, qui n'aurait pas besoin ainsi d'être privatisé, expliquait ainsi dans un premier temps M. Devedjian dans Le Monde. Pour rappel, le décret d'application de la privatisation du groupe gazier français, votée en novembre, n'a toujours pas été signé par Matignon.
“Nous pourrions passer un accord de coopération dans le nucléaire civil", avait expliqué M. Devedjian, à travers la fourniture par EDF et Areva de leur savoir-faire. "En contrepartie, nous pourrions avoir une relation privilégiée dans la fourniture de gaz pour sécuriser l'approvisionnement de la France et des pays européens", avait-il poursuivi.
Nicolas Sarkozy avait pour sa part indiqué sur France 2 que s'il était élu à la présidence de la République, il "pourrait réfléchir (...) si Gaz de France-Suez ou Gaz de France seul (...) n'auraient pas intérêt à se tourner du côté des producteurs de gaz pour faire une grande entreprise qui produirait du gaz et le commercialiserait".
Appuyant ce scénario, M. Devedjian avait fait valoir que "l'Etat français ne peut être pieds et poings liés à une décision des actionnaires de Suez, qui ne se sont toujours pas prononcés sur la fusion avec GDF".
M. Devedjian soulignait alors qu'un tel accord permettrait de renforcer les liens entre Paris et Alger, de soutenir le développement de l'Algérie et du Maghreb pour "stabiliser l'immigration" et de "mettre le gaz algérien en concurrence avec le gaz russe", qui représente aujourd'hui un quart des approvisionnements en gaz de la France. Certes, mais il oublie de dire que Russie et Algérie sont très fortement alliés dans le domaine du gaz, et qu'Alger aurait quelques difficultés à faire concurrence à son propre partenaire, avec lequel elle envisagerait même de mettre en oeuvre un cartel gazier sur le modèle de l'OPEP.
Ainsi serait créé "un grand groupe gazier euro-africain", qui pourrait associer les Néerlandais, ajoutait M. Devedjian sans autre précision.
III – Démenti de Cirelli
Gaz de France n'a "pas pour projet" de nouer une alliance capitalistique avec un fournisseur de gaz comme le groupe algérien Sonatrach, avait déclaré en réaction son PDG, Jean-François Cirelli, lors d'une conférence de presse.
“Nous avons un principe, qui est que tout ce qui nous rapproche avec nos fournisseurs est bon", a commenté M. Cirelli, soulignant que GDF "a des relations fortes" avec ses fournisseurs Sonatrach ou Gazprom. "Mais ce n'est pas notre projet (de nouer) une alliance capitalistique avec un fournisseur", a-t-il ajouté.
Remettant les choses au clair, M. Cirelli a précisé que sa "responsabilité en tant que président de Gaz de France, était de préparer la fusion avec Suez". "Le projet de fusion a pour vocation d'accélérer le développement de Gaz de France et ne remet pas en cause la solidité de notre projet de développement", avait-t-il ajouté.
IV – L'Algérie s'estime attaquée par Sarkozy
Dans une interview au journal Le Monde publiée jeudi 3 mai, le Premier ministre algérien Abdelaziz Belkhadem a accusé le candidat de droite à la présidentielle française Nicolas Sarkozy de vouloir réhabiliter l'Organisation de l'Armée Secrète (OAS) qualifiée de "précurseur d'Al-Qaïda". Il est vrai que le candidat UMP devra quelque peu compléter ses connaissances sur le dossier, ayant récemment démontré avoir quelques "lacunes" sur le sujet.
Selon M. Belkhadem, Nicolas Sarkozy veut "réhabiliter l'OAS", organisation créée en 1961 qui avait tenté, notamment par le terrorisme, de s'opposer à l'indépendance de l'Algérie.
Fin avril, le quotidien Le Monde avait fait état d'une lettre de M. Sarkozy à des associations de rapatriés français d'Algérie, dans laquelle il affirmait sa volonté de ne pas "sombrer dans la démagogie de la repentance". M. Sarkozy souhaitait que les "victimes françaises innocentes" de la guerre d'indépendance et "tout particulièrement les victimes du 26 mars 1962" se voient reconnaître la qualité de "morts pour la France". Ce jour là, l'armée française avait tiré dans la foule lors d'une manifestation à l'appel de l'OAS à Alger, faisant une cinquantaine de tués.
Pour rappel, l'OAS, organisation politico-militaire fondée par des ultras de l'Algérie française, avait multiplié les attentats aveugles et les assassinats et tenté de tuer le général de Gaulle, alors président français.
Mais, élément encore plus important, il y a quelques jours à peine, la presse algérienne dans sa grande majorité titrait « Nicolas Sarkozy s'attaque à l'Algérie » pointant du doigt le fait que le candidat UMP veuille remettre en cause le traite d'amitié entre Paris et Alger tout en ne cachant pas son intérêt pour les ressources en hydrocarbures du sol algérien.
“Mon deuxième engagement est de construire l’amitié avec l’Algérie, pas de négocier des concessions ou renoncements autour d’un traité d’amitié » avait déclaré Nicolas Sarkozy dans sa lettre adressée le 16 avril dernier à Denis Fadda, président du Comité de liaison des associations nationales de rapatriés (CLAN-R) [1], en réponse à la liste de revendications que le CLAN-R lui avait fait parvenir au nom d’un collectif d’associations de Rapatriés Pieds-noirs.
Pour Nicolas Sarkozy, il s’agit surtout de renforcer les relations entre la France et l’Algérie dans le domaine économique, en profitant notamment de la position d’Alger en tant que producteur de gaz et de pétrole pour assurer l’avenir énergétique de la France. Selon « Le Monde », Nicolas Sarkozy a notamment déclaré en privé : « L’Algérie a d’immenses ressources énergétiques. La France maîtrise les technologies de l’électricité nucléaire. Nous devons trouver là les bases d’une coopération équitable ». Pour l’historien Benjamin Stora, cette stratégie de refus d’un traité d’amitié équivaut « à une déclaration de guerre envers l’Algérie ». Pourtant, fin 2006, en visite à Alger, le candidat UMP avait promis de construire une relation amicale entre les deux pays, basée sur le respect mutuel. Il avait également annoncé des ouvertures sur la quasi-totalité des sujets qui préoccupent les Algériens, y compris ceux, sensibles, de l’immigration et les visas.
Plus récemment, le candidat Nicolas Sarkozy a surpris quelque peu, tant en Algérie comme en France, en proposant un accord entre Sonatrach et Gaz de France (GDF). Ces déclarations ont été perçues par les Algériens comme autant de signes d’amitié envers leur pays. « Ce durcissement de Nicolas Sarkozy envers l’Algérie s’explique en partie par son souhait de séduire l’électorat des rapatriés d’Algérie », estime désormais la presse algérienne. je voudrais rajouter de l'électorat d'une - certaine - partie des rapatriés d'Algérie, car tous ne sont pas extrémistes, loin de là. http://www.leblogfinance.com/2007/05/algriefrance_so.html Bonne initiative du Gouvernement Algerien
Dernière édition par le Mer 23 Mai 2007 - 20:03, édité 1 fois |
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Auteur | Message |
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Invité Invité
| Sujet: Re: Actualités Algeriennes Dim 24 Aoû 2008 - 15:53 | |
| La seul chose que je reproche parfois aux Marocains c'est de souvent critiquer l'Algerie sur des points ou les deux pays sont totalement similaire. J'ai parfois l'impression d'assister a une bagarre entre dernier de la classe |
| | | Fahed64 Administrateur
messages : 25540 Inscrit le : 31/03/2008 Localisation : Pau-Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
| | | | Invité Invité
| Sujet: Re: Actualités Algeriennes Dim 24 Aoû 2008 - 16:16 | |
| Dans l'autocritique nous sommes champion, La presse Algérienne est hypercritique et sur ce point tu ne peux pas me contredire. |
| | | Fahed64 Administrateur
messages : 25540 Inscrit le : 31/03/2008 Localisation : Pau-Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Actualités Algeriennes Dim 24 Aoû 2008 - 16:18 | |
| - dr.watson1 a écrit:
- Dans l'autocritique nous sommes champion, La presse Algérienne est hypercritique et sur ce point tu ne peux pas me contredire.
En effet la presse algerienne est très critique envers la politique du gouvernement | |
| | | Samyadams Administrateur
messages : 7134 Inscrit le : 14/08/2008 Localisation : Rabat Maroc Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Actualités Algeriennes Dim 24 Aoû 2008 - 17:42 | |
| - donovane06 a écrit:
- la source premierement ,en plus on sait bien que les investiseurs etranger viennent pour faire du commerce ici et engranger des benefices sans les reinvestir ,donc il faut mettre du hola a tout ca , c simple non ,
Généralement, je crois en l’interventionnisme étatique (demande à Yakousa qui me prend pour un gauchiste à cause de ça), mais encore faut-il que les dirigeants politiques soient suffisamment initiés à la chose économique et d’une honnêteté irréprochable. L’intervention de l’Etat dans le domaine économique peut être un excellent levier pour développer un pays ou, au contraire, une véritable catastrophe. Cette approche à très bien marché en Malaisie, grâce à un homme politique d’exception, l’ex-premier ministre Mahatir, mais cela n’a rien donné dans nombre d’autres pays, quand l’idéologique, derrière laquelle se cache la plupart du temps l’affairisme le plus sordide, prend le pas sur le réalisme. Concernant l’Algérie, un fait constaté ces dernières années laisse songeur. Nombre d’ingénieurs algériens, formés en Algérie, se sont installés ces derniers temps au Maroc ou ils travaillent sur de grands chantiers. Pourtant, il y a aussi de grands chantiers en Algérie et je ne crois pas qu’ils y soient sous payés. Parmi les raisons invoqués par ces ingénieurs algériens, dans un article publié on-line par un journal algérien il y a quelques mois (désolé de ne pouvoir en donner les références pour l’avoir lu il y a déjà un certain temps), le fait que les responsables politiques de ce pays privilégient l’effet d’annonce à la gestion pragmatique. Ils ont donné en exemple la conclusion des contrats portant sur de grands projets, remportés par des entreprises françaises, majoritairement, qui disent aux responsables algériens ce qu’ils veulent entendre, en matière de délais de réalisation surtout, alors que les ingénieurs algériens se sont évertués à faire comprendre à ces responsables que les délais impartis ne pouvaient être techniquement respectés. Et c’est ce qui arrive en fin de compte, mais, entre-temps, les entreprises étrangères ont obtenu les contrats, encaissé les budgets et parviennent même, une fois les dates de livraison atteintes, à arracher des prolongation de délais et des rallonges financières ! Frustrés, certains ingénieurs algériens ont préférés venir travailler et vivre au Maroc, ou le cadre socioculturel est similaire à celui ou ils ont vécu, contrairement à d’autres destinations, pécuniairement plus intéressantes, tel le Canada. Je crois que les algériens doivent méditer l’expérience menée par leur pays dans les années 70, celle du choix de l’industrie lourde comme vecteur du développement, financée par la manne pétrolière après le choc de 1973 (exactement comme c’est le cas actuellement). Les seuls à y avoir gagné quelque chose, ce sont…des entreprises étrangères, encore une fois ! C’était l’époque des livraisons d’usines « clés en main ». Boumediene, un grand monsieur au passage, même s’il ne portait pas le Maroc dans son cœur, dans un élan purement idéologique, croyait pouvoir écouler la production de ces usines sur le marché maghrébin, alors que les tensions entre les pays de la région étaient vivaces. Résultat : des unités industrielles qui tournaient à moins de 50% de leurs capacités, des produits d’une qualité douteuse et beaucoup d’argent jeté par les fenêtres (coûts d’installation de ces usines+ subventions annuelles pour les maintenir en vie, prestige oblige). Par la suite, tout ce systéme a été démantelé, aprés le virage idéologique vers le libéralisme, mais encore une fois sans pragmatisme, puisque tout n'était pas mauvais et à jeter dans l'ancien systéme. Et, donc, nouveau gachis. Les algériens doivent en avoir marre de toutes ces expériences sans suite et d'autant d'amateurisme dans la gestion économique. Il n'y a que la Sonatrach qui soit une véritable réussite. Mais ça aurait été le comble s'ils avaient raté ça aussi... | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Actualités Algeriennes Dim 31 Aoû 2008 - 18:11 | |
| - Citation :
Le maintien de la fermeture des frontières maroco-algériennes est +d'une absurdité déconcertante+ (ancien responsable algérien)
Rabat, 29/08/08 - Le colonel Mohamed Samraoui, ex-numéro deux du Département algérien du renseignement et de la sécurité (DRS), a affirmé que le maintien de la fermeture des frontières maroco-algériennes est "d'une absurdité déconcertante", soulignant que "rien ne justifie cette attitude qui prive les Algériens et les Marocains de circuler librement par voie terrestre".
"La fermeture de la frontière terrestre algéro-marocaine ne favorise pas les échanges économiques bilatéraux, par contre elle contribue à l'enrichissement illicite des réseaux de trafics", a-t-il ajouté dans un entretien publié vendredi par le quotidien +Aujourd'hui le Maroc+, précisant que la réouverture des frontières signifierait "la fin de ce monopole de dividendes, d'où une farouche opposition à la normalisation entre les deux pays".
Concernant l'initiative marocaine d'autonomie, le colonel Samraoui a relevé que l'Algérie "ne tient pas compte que la situation a réellement changé depuis 1975", soulignant que "la vraie question est de savoir quelle est l'utilité de créer un micro-Etat au Maghreb?".
Il a, par ailleurs, fait savoir que le président algérien feu Mohamed Boudiaf était "l'un des rares dirigeants algériens à avoir compris que cette affaire du Sahara ne faisait que des perdants et il avait été assez courageux en envisageant un règlement définitif de ce contentieux, malheureusement il fut assassiné en 1992 après six mois d'exercice".
MAP |
| | | marques General de Brigade
messages : 3971 Inscrit le : 05/11/2007 Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Actualités Algeriennes Dim 31 Aoû 2008 - 21:54 | |
| pour revenir au sujet posté par fahed64,
le Maroc cherche des investissements etrangers à vocation exportatrice , pour offrir des emplois à ses jeunes ..ex Renault Nissan Tanger
l'Algérie n'attire que des investissements à vocation nationale et pour la consommation interne ...
donc en matiére d'IDE, ces 2 pays ne sont pas en concurrence ,
notre concurrent est la Tunisie, Roumanie, Turquie etc..... | |
| | | Fahed64 Administrateur
messages : 25540 Inscrit le : 31/03/2008 Localisation : Pau-Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Actualités Algeriennes Dim 31 Aoû 2008 - 22:22 | |
| En matiere d'IDE nous sommes aussi en concurrence avec l'Algerie. Tu as cité l'exemple de renault nissan, mais avant de venir s'installer au Maroc ils ont négocié deux ans avec l'Etat algerien et ont buté sur le problème du foncier. De plus qui a piqué une grosse colere après le choix de renault nissan de venir à Tanger? L'etat algerien.....Certe nous ne somme pas en concurrence direct car nous n'avons pas le même tissu économique mais il y a certain secteur ou nous le sommes.... - Citation :
- Le Quotidien d'Oran, 28/8/8
Par Slimane Himouri, Chercheur expert en transport et sécurité routière, Faculté des sciences et sciences de l'ingénieur, Université de Mostaganem
Le Maghreb occupe une place importante dans les relations internationales d'aujourd'hui par sa quadruple situation : son appartenance au monde arabe, au monde africain, au monde méditerranéen et au monde islamique. Depuis l'Antiquité, cet espace a intéressé les grandes puissances militaires et commerciales : Phéniciens, Romains, Arabes, Ottomans, Français, Européens... par ses ressources et sa position géographique.
La région du Maghreb compte une population de quelque 80 millions d'habitants. L'Algérie, le Maroc et la Tunisie ont réalisé en 2007 un Produit intérieur brut (PIB) cumulé de plus de 300 milliards de dollars, soit environ 3.650 de dollars par habitant (tableau). Au-delà de l'inflation, le chômage demeure l'une des grandes préoccupations des responsables maghrébins.
Le taux de chômage moyen du Maroc, de l'Algérie et de la Tunisie a été de 11,30% en 2007. Le commerce intermaghrébin a représenté moins de 5 milliards de dollars, alors que le commerce des cinq pays de l'UMA avec le reste du monde a dépassé les 200 milliards de dollars.
La part maghrébine n'a représenté que moins de 2,5% du total des échanges avec le reste du monde. Ceci peut s'expliquer par le handicap subi par l'UMA (Union du Maghreb arabe : organisation sous-régionale créée en février 1989), à cause du différend à propos du Sahara Occidental.
Les relations entre les pays du Maghreb sont souvent passionnées pour des raisons historiques. Aux tensions et aux conflits doivent se substituer la coopération et un dialogue soutenu pour éviter des factures douloureuses. Le Maghreb doit être un véritable espace économique, un relais puissant entre l'Europe, le Moyen-Orient et l'Afrique.
Car il est suicidaire pour chaque pays du Maghreb de faire cavalier seul à l'heure des importantes mutations mondiales. Le repli sur soi serait préjudiciable à notre prospérité commune et engendrerait d'inéluctables tensions sociales. L'histoire commune nous impose d'entreprendre ensemble. Une vision d'ensemble montre que l'intérêt des pays du Maghreb est dans leur association vers une meilleure intégration dans l'économie mondiale, le transfert technologique, la formation et la qualification de leur personnel devant être l'objectif à court terme. L'industrie automobile au Maghreb constituera une activité économique importante, cette industrie étant amenée à se développer de manière croissante au cours des prochaines années.
Dans leur ensemble, les marchés algérien, marocain et tunisien offrent en effet des perspectives de développement soutenu : le parc automobile de ces pays est en pleine mutation, son âge moyen est en baisse et les ventes de véhicules neufs ne cessent de croître depuis quelques années grâce à une demande soutenue, en particulier des classes moyennes.
La concurrence entre les constructeurs de voitures sera accrue et rude pour s'implanter au Maghreb, mais bénéfique aux pays maghrébins. La question est lequel des trois pays du Maghreb possède les potentialités nécessaires pour l'implantation de cette industrie sur son territoire, car ce défi lui ouvrira tout le marché africain et arabe, et surtout une porte vers le développement. Les principales caractéristiques des marchés de l'automobile au Maghreb offrent des avantages comparatifs, mais qui reste malheureusement encore insuffisants pour véritablement dynamiser ces marchés. Pour autant, des trois pays du Maghreb, l'Algérie est celui qui possède un marché en croissance rapide et en pleine structuration. Les investissements directs étrangers (IDE) dans le secteur automobile en Algérie sont en pleine explosion.
La transition à l'économie de marché n'est ni aisée ni évidente dans un pays comme l'Algérie ; l'insatisfaction face à la politique d'investissement menée par l'Etat et le souci du gouvernement de diversifier l'économie du pays appellent à un ajustement des politiques actuelles et futures.
L'Algérie a une économie tirée par les hydrocarbures, qui entre actuellement dans un nouveau mode de société de consommation potentiellement favorable à l'implantation de diverses industries, particulièrement celle de l'automobile.
L'absence d'une économie créatrice de richesses a mis à nu l'inefficacité d'un projet d'industrialisation de l'Algérie. Malgré les conditions alléchantes qu'offre la confortable situation financière de l'économie algérienne, les investisseurs ne se bousculent guère au portillon.
Et les quelques investissements qui ont pu se concrétiser ne lui ont guère profité. Les 125 milliards de dollars de réserves de change ne constituent donc pas l'arme redoutable tant espérée pour propulser l'Algérie vers la modernité et le développement.
Le marché de l'automobile en Algérie est le deuxième plus grand marché africain après l'Afrique du Sud, les autorités algériennes restant confiantes quant à l'avenir de l'industrie automobile. En effet, dans le cadre de la stratégie industrielle initiée par le gouvernement, un intérêt particulier est accordé à la promotion de l'industrie automobile. Une filière qui n'a pas réussi à se frayer une place dans l'industrie nationale. Parallèlement, le marché de l'automobile ne cesse d'évoluer de manière rapide. Le parc automobile algérien a enregistré, ces dernières années, une augmentation constante. Ce sont au total plus de 50 marques qui se partagent le marché algérien avec ses 3,9 millions de véhicules immatriculés à juillet 2008.
En 2007, les importations de véhicules ont atteint 3 milliards de dollars et, pour la première fois de son histoire, le marché algérien a franchi la barre des 200.000 véhicules, soit une progression de 36% par rapport à 2006.
Les évolutions récentes du marché algérien montrent la diminution de la prédominance des groupes européens et en particulier français, et l'arrivée de nouveaux concurrents particulièrement agressifs en termes de politique de prix, principalement les firmes asiatiques. Le marché des véhicules industriels, poids lourds et véhicules utilitaires, reste à prédominance européenne, mais pour combien de temps encore ? Le Maroc est aussi un marché qui présente un potentiel de développement important. Le parc automobile marocain est estimé à 1,9 million de véhicules.
Les investissements directs étrangers (IDE) dans le secteur automobile au Maroc s'est concrétisé par l'implantation d'une usine Renault Nissan avec plus de 1 milliard d'euros. Les évolutions récentes du marché marocain ont prouvé que le marché est historiquement dominé par les trois groupes français, mais est désormais de plus en plus ouvert à la concurrence. La Tunisie connaît un développement économique plus avancé que celui de ses voisins et le choix d'une ouverture économique forte.
La Tunisie a, par contre, un marché beaucoup plus restreint (démographie oblige): le parc automobile est estimé à 1,3 million de véhicules. L'économie tunisienne est principalement orientée vers l'exportation de composants automobiles qui devrait enregistrer une forte croissance dans les années à venir. Les évolutions récentes du marché tunisien montrent que le marché reste dominé par les marques européennes.
Les trois pays sont en état de revoir la législation en vigueur et politique de soutien à l'investissement extérieur, dont le but est d'encourager l'implantation d'une industrie automobile sur leur territoire. Faute d'une politique européenne en faveur du développement de l'industrie automobile dans les pays du Maghreb, le marché maghrébin de l'automobile, un fief historique de l'Europe en général et de la France en particulier, est désormais menacé par une rude concurrence asiatique.
Les stratégies de développement industriel des acteurs européens en Afrique du Nord ont considéré les pays du Maghreb comme un marché d'attente et non pas une plate-forme de développement industriel et technologique. Les pays du Maghreb manquent de stratégie commune face aux puissantes firmes de l'industrie l'automobile.
En effet, ces pays ont montré leurs faiblesses par des différences de positionnement liées à la perception de l'avenir du secteur de l'industrie automobile dans la région. L'Algérie ou le Maroc : l'un deux est en train de devenir un leadership dans l'industrie de l'automobile au Maghreb et même en Afrique, c'est ce qui reste désormais à confirmer dans les 10 prochaines années. Et je crois que nous sommes entrain de prendre se leadership haut la main __________________ | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Actualités Algeriennes Dim 31 Aoû 2008 - 23:25 | |
| non Fahed nous ne sonnes pas en concurence en IDE,loin de la,plutot avec la Tunisie,jordanie ou egypte,les investisseurs preferent la stabilité politique..
preuve de ce que je dit: 50B$ d´investisseurs arabes sont mtn en suspens,ainsi que le changement de comportement des investisseurs francais apres les changements d´humeurs envers les investisseurs etrangers et les derniers attentats etc...
donc non,on est absolument pas en concurence! |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Actualités Algeriennes Lun 1 Sep 2008 - 0:29 | |
| donc vous jouer dans la cour des grands , vraiment c bien pour vous |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Actualités Algeriennes Lun 1 Sep 2008 - 0:34 | |
| Pas encore, mais le jour viendra. Pour un pays aux ressources limitées, avec une facture energetique qui augmente de 60% en un an, c'est une belle performance. |
| | | moro Colonel
messages : 1507 Inscrit le : 17/04/2008 Localisation : France Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mar 2 Sep 2008 - 19:08 | |
| - Citation :
Colonisation : la France n'entend pas dédommager l'Algérie comme Rome avec Tripoli
PARIS (AFP) — La France n'entend pas imiter la décision sans précédent de l'Italie, qui va verser 5 milliards de dollars à la Libye en compensation pour la période coloniale, se contentant d'une politique de "petits pas" sans repentance vis-à-vis de l'Algérie.
Le ministère des Affaires étrangères a estimé mardi que l'accord signé samedi entre Rome et Tripoli "n'est ni un précédent, ni une référence" car "chaque histoire bilatérale avance comme elle le souhaite, chaque histoire est spécifique", dans une comparaison avec la colonisation française en Algérie.
Occupée pendant plus de 130 ans par la France qui l'a transformée en colonie de peuplement, l'Algérie, devenue indépendante en 1962, n'a pas cessé depuis de réclamer à la France de se "repentir" pour cette douloureuse histoire commune.
Plus de 45 ans après la fin de la colonisation qui s'est achevée par une guerre sanglante, les deux pays ne parviennent d'ailleurs pas à construire une relation bilatérale apaisée.
Même si l'accord italo-libyen apparaît comme "une décision de gestion économique" puisqu'il prévoit des dédommagements sous forme d'investissements dans des projets d'infrastructure en Libye, il "n'est pas quelque chose d'accessoire" mais "un geste fort qui va à contre-sens du discours sur la non-repentance", estime l'historien Benjamin Stora.
Le président Nicolas Sarkozy a rejeté toute idée de repentance et Paris estime qu'il appartient aux historiens d'effectuer un "travail de mémoire".
En matière de dédommagements, M. Stora rappelle que les accords d'Evian qui ont mis fin à la guerre comportent une amnistie et ne prévoient rien à ce sujet.
"Le contentieux algéro-français a été réglé par les négociations pendant la guerre puis par les nationalisations qui ont suivi l'indépendance", explique aussi l'historien Mohamed Harbi, alors que demeurait un "vrai contentieux entre l'Italie et la Libye".
Quant à la question de la mémoire, M. Stora observe que Paris a opté pour une "politique des petits pas" qui, selon lui, n'ira pas juqu'à la repentance souhaitée par Alger.
A contrario, M. Harbi pense cette même politique conduira la France "à reconnaître ses torts" à cause d'une opinion publique où pèsent les populations d'origine immigrée.
A Alger, le secrétaire général de la puissante Organisation nationale des moudjahidine (ONM, vétérans de la guerre d'indépendance), Saïd Abadou, a appelé la France à "accomplir ce pas" effectué par la Libye et à "reconnaître, s'excuser et indemniser".
"Les autorités françaises ont reconnu sans ambiguïté l'injustice du système colonial", a répondu mardi le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Eric Chevallier.
Il a rappelé qu'un ambassadeur français en Algérie avait qualifié à Sétif les massacres de 1945 de +tragédie inexcusable+" et qu'un autre ambassadeur avait évoqué à ce sujet la +très lourde responsabilité+ des autorités françaises dans ces +épouvantables massacres+.
En visite officielle en Algérie en décembre 2007, M. Sarkozy avait évoqué le système colonial, +injuste par nature+, qui +ne pouvait être vécu autrement que comme une entreprise d'asservissement et d'exploitation+".
Au Maroc, le quotidien Al Jarida Al Oula (indépendant) a souligné lundi que l'Algérie avait accepté cette visite "bien que le président français n'ait pas présenté d'excuses aux Algériens", tandis qu'au Maroc "personne ne demande d'excuses aux anciennes puissances coloniales".
La partie nord du Maroc a été occupée par l'Espagne et le reste du royaume par la France de 1912 à 1956, date de l'indépendance.
Source : AFP | |
| | | juba2 General de Division
messages : 6954 Inscrit le : 02/04/2008 Localisation : USA Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mar 2 Sep 2008 - 23:20 | |
| - dr.watson1 a écrit:
- Dans l'autocritique nous sommes champion, La presse Algérienne est hypercritique et sur ce point tu ne peux pas me contredire.
cela depend de quel journal???? clicker sur le lie d'en bas http://www.meib.org/articles/0105_me1.htm | |
| | | Fahed64 Administrateur
messages : 25540 Inscrit le : 31/03/2008 Localisation : Pau-Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Actualités Algeriennes Jeu 4 Sep 2008 - 19:07 | |
| - Citation :
- Alger (AWP/AFX) - Le numéro un mondial de l'acier ArcelorMittal veut renforcer sa présence en Algérie avec notamment un investissement de 2,5 milliards de dollars pour la construction d'une usine d'acier, a indiqué le PDG de sa filiale algérienne Bernard Bousquet.
Bernard Bousquet a précisé, dans des déclarations à l'agence APS, que ce projet prévoit la réalisation d'un complexe sidérurgique pour la production d'acier pur (préréduit) et d'une centrale électrique, dans la région de Jijel (360 km à l'est d'Alger).
Ce projet, dont le coût est estimé à 2,5 milliards de dollars, doit être lancé dès l'aboutissement des négociations entre les autorités algériennes et le Groupe ArcelorMittal, a-t-il précisé.
Selon M. Bousquet, ArcelorMittal a été également sollicité par les autorités pour réaliser une étude préliminaire de faisabilité pour l'exploitation du minerai de fer du gisement de Gara Djebilet (Tindouf, extrême sud-ouest algérien).
Les réserves globales de ce gisement sont estimées à plus de 3 milliards de tonnes de minerai de fer et ses réserves exploitables sont de l'ordre de 1,7 milliard de tonnes à 57 % de fer.
Le groupe compte également poursuivre ses investissements sur le site qu'il exploite à Annaba (600 km à l'Est d'Alger) et sur des gisements de minerai de fer de Ouenza et Boukhadra, près de Tebessa (extrême-est), pour porter sa production à deux millions de tonnes d'acier liquide par an, contre un million de tonnes actuellement.
Le complexe d'Al-Hadjar d'Annaba, qui était propriété de l'Etat algérien, avait été racheté à 70% en octobre 2001 par l'Indien Ispat, une entreprise du groupe Mittal, avant de prendre le nom de Mittal-Steel en 2005 et d'être intégré au sein du géant multinational de l'acier après la fusion entre Mittal et le luxembourgeois Arcelor.
En décembre 2006, le patron d'ArcelorMittal, Lakshmi Mittal, avait rencontré à Alger le président Abdelaziz Bouteflika et lui avait exposé un nouveau programme d'investissements dans la sidérurgie en Algérie.
Romandie News
(AWP/04 septembre 2008) | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Actualités Algeriennes Dim 7 Sep 2008 - 21:48 | |
| - Citation :
- Algérie : les réserves de change ont atteint 133 milliards de dollars à la fin juin
L'Algérie disposait de 133 milliards de dollars de réserves de change, contre près de 78 mds la fin 2007, selon des chiffres officiels publiés aujourd’hui. A la fin juin, la dette publique extérieure s’établissait à 623 millions de dollars seulement. Alger a en effet remboursé la presque totalité de cette dette, qui était de 24 milliards de dollars fin 2004. En 2007, l’Algérie a enregistré un excédant commercial de 33 milliards et le Produit intérieur brut (PIB) a progressé de 3%. Ces chiffres ont été rendus publics après une réunion entre le président Abdelaziz Bouteflika et le ministre des Finances Karim Djoudi, dans le cadre d’une série de consultations entre le chef de l’Etat et les ministres prévues tout au long du Ramadhan.
La croissance du PIB a été de 3% en général et de 6,3% hors hydrocarbures, tandis que l'inflation était maintenue «à un seuil raisonnable» dans un contexte de fortes dépenses publiques, selon un communiqué diffusé à l’issue de cette réunion. Le projet de loi de Finances adopté dimanche par le Conseil des ministres prévoit pour 2009 un taux de croissance de 4,1% (6,6% hors hydrocarbures), a rappelé le ministre.
M. Djoudi a souligné une hausse des dépenses publiques en raison de nombreuses constructions d'infrastructures entrant dans le cadre du programme quinquennal de développement, mais aussi du poids atteint par les dépenses de fonctionnement, dont le budget sera de l'ordre de 25 millions d'euros pour 2009. Source : TSA Edit Rmh: Source stp |
| | | Fahed64 Administrateur
messages : 25540 Inscrit le : 31/03/2008 Localisation : Pau-Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Actualités Algeriennes Jeu 11 Sep 2008 - 9:51 | |
| - Citation :
- L'Algérie ne peut pas «se permettre d'avoir des prix du pétrole sous 100 dollars», selon des analystes
L'Algérie ne peut pas se permettre d'avoir «des prix du pétrole sous 100 dollars pour des raisons budgétaires et de politique intérieure», selon un analyste anonyme cité aujourd'hui par l'Agence France Presse (AFP). Un avis partagé par David Kirsch, analyste du cabinet PFC Energy, également cité par l’AFP. Comprendre : à moins de 100 dollars le baril, le gouvernement algérien aurait des difficultés à financer les projets d’infrastructures initiés dans le cadre du plan de relance économique et pourrait difficilement poursuivre sa politique de subvention des prix, garante de la paix sociale dans le pays.
Les déclarations des deux analystes confirment les informations révélées, mardi 9 septembre, par TSA concernant les risques que représenterait un baril de pétrole à moins de 80 dollars pour l’économie et la paix sociale dans le pays. TSA s’est basé sur des projections non officielles obtenues auprès de source gouvernementale algérienne. Selon la même source, les 133 milliards de réserves de change annoncées par le gouvernement dimanche dernier ont déjà été virtuellement engagées dans les projets en cours et le fonds de régulation des recettes vient d'être sollicité pour combler le déficit à hauteur de 40 milliards de dollars, né des surcoûts engendrés par les retards dans les différents projets. Par ailleurs, le gouvernement subventionne massivement les prix des produits alimentaires pour maintenir artificiellement l’inflation à un niveau raisonnable et éviter des tensions sociales. Le montant réservé aux subventions dépasserait largement les 2,5 milliards d’euros pour 2008 annoncés par le gouvernement. « En réalité, tous les produits sont subventionnés », affirme la même source.
Cette situation a poussé l’Algérie à se joindre à l’Iran, le Venezuela et la Libye au sein de l’Opep pour obtenir une baisse de la production afin d’endiguer la chute des prix. Mardi, les cours étaient tombés sous la barre psychologique des 100 dollars avant de se ressaisir mercredi, aidés par la décision du cartel pétrolier. Les prix du brut ont chuté de 30% depuis leur record de 147,50 dollars le baril, le 11 juillet. C'est incroyable même avec tant d'argent ils n'arrivent pas à sortir la tête de l'eau..... | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Actualités Algeriennes Lun 15 Sep 2008 - 16:32 | |
| - Citation :
Publié le 11/09/2008 - Modifié le 15/09/2008 N°1878 Le Point Algérie : les entreprises étrangères rappelées à l'ordre
Malek Sohbi (à Alger)
«Je ne savais pas que l’Algérie n’avait plus besoin d’investisseurs étrangers » , commente, désabusé, le directeur européen d’une entreprise française revenu à Alger en 2001. Les mesures de recadrage de l’activité des sociétés étrangères se multiplient. Le président Abdelaziz Bouteflika a sonné la charge en déclarant, cet été, s’être « cassé le nez » avec les investisseurs étrangers qui ne « jouent pas le jeu » . Il n’a, entre autres, pas admis qu’Orascom, important groupe de télécommunications égyptien et premier investisseur étranger hors hydrocarbures en Algérie, fasse entrer le français Lafarge en Algérie en lui cédant sa branche ciment. Or Lafarge est accusé d’avoir boudé les privatisations précédentes. Sans compter que les responsables acceptent mal que des fonds publics permettent à Orascom de réaliser une affaire juteuse avec la vente des deux cimenteries. La riposte est triple : l’Etat a d’abord instauré un droit de préemption en cas de cession d’actifs étrangers dans le pays. Il a ensuite décidé qu’il aurait la majorité dans les futurs partenariats public-privé avec des étrangers. Il a enfin imposé une taxe de 15 % sur les bénéfices rapatriés. Alger juge inadmissible que la différence entre les sorties et les entrées de capitaux des filiales étrangères pénalise le pays, comme en 2007, où elle a atteint 2 milliards de dollars. http://www.lepoint.fr/actualites-monde/algerie-les-entreprises-etrangeres-rappelees-a-l-ordre/924/0/273174 |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Actualités Algeriennes Lun 15 Sep 2008 - 22:12 | |
| - Citation :
- AU QUATORZIÈME JOUR DU RAMADHAN
Les prix n’ont pas baissé M. le ministre!
Rassurant les citoyens à la veille du Ramadhan, le ministre du Commerce a promis que les prix allaient baisser une fois les premiers jours du Ramadhan passés.
«Les prix vont chuter dans quatre à cinq jours.» C’est la prédication lancée par El Hachemi Djaâboub au début de ce mois de Ramadhan. Ceux, parmi les Algériens qui ont pris le ministre de la République au mot, ont commencé à compter. Mais au treizième jour du Ramadhan, les prix des produits alimentaires poursuivent leur ascension. La prédication du ministre du Commerce a produit l’effet inverse. Erreur de stratégie ou simple plaisanterie? C’est la question qui revient à l’esprit à chaque fois qu’on se trouve dans le marché du coin. En ces temps de cherté tous azimuts, entrer dans ces lieux relève de l’audace. Il faut avoir les nerfs d’acier pour considérer les prix affichés sur de petites ardoises noires. Ces derniers temps, même ces petites ardoises ont disparu. Les marchands ne prennent plus la peine de «révéler» les prix. Est-ce pour préserver l’effet surprise ou pour laisser planer le suspense? De toutes les manières, ce constat peut être fait au marché de Hussein Dey, un faubourg de la capitale. Combien ça coûte? Allons voir. Avec ses 25DA, l’oignon vous toise du bas de la mercuriale. En ce mois de jeûne, cet aliment risque de vous faire doublement pleurer. Non, ce n’est pas son sort qui attriste mais ses sulfates et son prix. En effet, son coût est monté en flèche. La semaine dernière, il se vendait à 15 DA. La pomme de terre, qui brille par sa «laideur», elle, est cédée à 45 DA. Ne tenez surtout pas à chercher la qualité! Même les citoyens qui se croyaient plus rusés que les autres ont été pris au piège. «A quelques jours du mois de Ramadhan, à l’intérieur du pays, la pomme de terre se vendait entre 20 et 25 DA. J’ai eu alors l’idée d’en acheter 50 kg, de crainte que les prix ne doublent pendant le mois de jeûne», raconte El Hadj Brahim. Passés les «premiers jours du mois sacré, mon épouse me demande d’aller chercher les pommes de terre. Parce que celles que j’ai achetées sont dans un état de pourriture avancée!», ajoute notre interlocuteur. «J’étais berné. Des 50 kg que contenait le gros sac, on en a consommé que 10 kg», lance-t-il avec dépit. Des mésaventures de ce genre ont été vécues par la majorité des citoyens. Passons maintenant au piment qui n’est pas cédé à moins de 70 DA. Même à ce prix, cet aliment ne risque pas de vous piquer la langue. Il est tellement doux qu’on est tenté de se dire que la nature commence à confondre les genres. La tomate, toute rouge de bonheur (ou de honte), se vend à 80DA. En atterrissant dans votre cuisine, ce légume ou ce fruit (c’est selon), risque de vous surprendre. Dedans, il est inconsommable. La courgette est sur le pied d’égalité que la tomate. Dame courgette, elle aussi, est cédée à 80 DA, alors que demoiselle carotte n’accepte d’épouser votre couffin qu’avec une dot de 60 DA. Pour les amoureux du bourek, les diouls (feuilles de pâte feuilletée), se vendent à 50 DA. Venons-en maintenant aux fruits. Le raisin. Son prix oscille entre 80 DA et 160 DA. Les pommes sont à 180 DA. La pastèque, 35 DA le kg, les bananes sont cédées à 140 DA. Que faire? Faut-il faire appel aux chouyoukh, les prier de lancer des fatwas aux Algériens leur demandant de consommer moins? Ou faut-il, comme en Egypte, lancer de vastes campagnes sur les chaînes de télévision pour rationaliser la consommation? Le slogan «Ah’sabha sah... taîch’ha sah» (fais semblant...tu vas la vivre réellement, ndlr), lancé en Egypte aura-t-il son effet parmi les Algériens? Il est vrai que comparaison n’est pas raison, tout comme l’Algérie n’est pas l’Egypte, mais à entendre le ministre du Commerce qui fustige les «consommateurs obsédés par le ´´sait-on jamais´´ et qui achètent plus que de raison», on est forcé de croire que nous arriverons bientôt à la même situation que celle vécue au pays des Pharaons. Hakim KATEB http://www.mirabab.fr/actualite_det2.php?link=5153 |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Actualités Algeriennes Jeu 18 Sep 2008 - 19:10 | |
| - Citation :
- Qui a tué Mohamed Boudiaf ? qui a tué Matoub Lounas ? la vérite éclatera-t-elle un jour ?
Par chelhab, mercredi 17 septembre 2008
Le 29 juin 1992, lors d'une conférence des cadres qu'il tenait dans la ville d'Annab. Un sous-lieutenant du groupe d'intervention spécial (GIS), Lambarek Boumaarafi, jeta une grenade et toucha mortellement le président. La motivation de son assassinat est sujet à controverse, entre la piste d’une action isolée commise par un militaire ayant des sympathies islamistes et celle d’un complot plus vaste impliquant des généraux de l'armée.
Le 25 juin 1998, il est assassiné sur la route menant de Tizi Ouzou à Beni-Douala en Kabylie à quelques kilomètres de son village natal (Taourirt Moussa). Les conditions de ce meurtre n'ont jamais été élucidées.
Délégation des principaux dirigeants du FLN (de gauche à droite : Mohamed Khider, Mostefa Lacheraf, Hocine Aït Ahmed, Mohamed Boudiaf et Ahmed Ben Bella) après leur arrestation suite au détournement, le 22 octobre 1956 par l'armée française, de leur avion civil marocain, entre Rabat et Tunis, en direction du Caire (Egypte).
Qui est Mohamed Boudiaf ?
Mohamed Boudiaf, né à M'Sila le 23 juin 1919, assasiné le 29 juin 1992, était un homme d'État algérien. Membre fondateur du Front de libération nationale (FLN) et un des chefs de la guerre d'indépendance algérienne, il entre en opposition contre les premiers régimes mis en place à l'indépendance de son pays, et s'exile durant près de 28 ans. Rappelé en Algérie, en 1992 en pleine crise politique, à la tête de l'État, il est assassiné quelques mois après ses prises de fonction.
Militant nationaliste
Mohamed Boudiaf est né le 23 juin 1919 à Ouled Madi dans l'actuelle wilaya de M'Sila en Algérie. Après avoir effectué ses études à M'sila, il devient fonctionnaire et occupe une fonction dans l'administration. Adjoint dans l'armée française, en 1942 durant la Seconde Guerre mondiale il est commis au service des contributions à Jijel. Après les massacres de Sétif de 1945, il s'engage dans les mouvements nationalistes algériens, et adhère au Parti du peuple algérien (PPA) de Messali Hadj, puis participe à la création de l’Organisation spéciale (OS), branche armée secrète du Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques (MTLD). Vers la fin de 1947, il en constitue une cellule pour le département de Constantine. L'OS est démantelée par la police française en 1950, et avec les autres membres dirigeants de l'organisation, il est jugé et condamné par contumace pour ses activités militantes. En 1952, il est muté en France par le MTLD où il milite au sein de la communauté immigrée algérienne.
Exil politique
À l'indépendance en juillet 1962, il entre en désaccord avec Ben Bella, soutenu par le commandement de l'Armée de libération nationale (ALN) de l'extérieur, qui crée un bureau politique du FLN pour remplacer le GPRA. Le 20 septembre 1962, alors que le bureau politique constitue la première assemblée nationale algérienne, Mohamed Boudiaf fonde en opposition son propre parti, le Parti de la révolution socialiste (PRS). Le 23 juin 1963, il est arrêté, puis contraint à l'exil dans le sud algérien où il est détenu plusieurs mois avant d'être libéré. Condamné à mort en 1964 par le régime Ben Bella, il quitte l'Algérie et rejoint la France puis le Maroc. Il œuvre au sein de son parti, et anime à partir de 1972 entre la France et le Maroc plusieurs conférences où il expose son projet politique pour l'Algérie, et anime la revue El Jarida. Son livre Où va l'Algérie, qui livre un témoignage lucide sur l'après-indépendance et la prise du pouvoir par les militaires, résume ses propositions politiques. En 1979, après la mort de Houari Boumédiène, il dissout le PRS et va se consacrer à ses activités professionnelles en dirigeant à Kénitra au Maroc une briquèterie.
Le 2 janvier 1992, après la démission du président Chadli Bendjedid[4], Mohamed Boudiaf est rappelé en Algérie pour devenir le président du Haut Comité d’État[5], en charge provisoire des pouvoirs de Chef d'État. Par son long exil, il apparaissait en effet paradoxalement comme un homme neuf, non impliqué dans les tribulations de la dictature algérienne et donc susceptible de sortir le pays de l’impasse. Souhaitant une Algérie démocratique tournée vers la modernité, il disait vouloir mettre fin à la corruption qui gangrenait l'État. Mais Mohamed Boudiaf est assassiné six mois plus tard, le 29 juin 1992, lors d'une conférence des cadres qu'il tenait dans la ville d'Annaba[6]. Un sous-lieutenant du groupe d'intervention spécial (GIS), Lambarek Boumaarafi, jeta une grenade et toucha mortellement le président. La motivation de son assassinat est sujet à controverse, entre la piste d’une action isolée commise par un militaire ayant des sympathies islamistes et celle d’un complot plus vaste impliquant des généraux de l'armée
Qui est Matoub Lounas ?
Lounès Matoub , plus communément appelé Matoub Lounès, est un chanteur et poète kabyle, notamment connu pour son engagement dans la revendication identitaire berbère. Il est né à Taourirt Moussa Ouamar, le 24 janvier 1956 et fut assassiné le 25 juin 1998 sur la route de Ath Douala. Officiellement, cet assassinat est atribué au GIA mais sa famille et toute la Kabylie accusent le pouvoir algérien de l'avoir assassiné. Sa mort lui donne un statut de martyr pour les nationalistes et militants kabyles qui estiment que les droits qui leur sont accordés sont insuffisants, il est encore considéré comme un porte-parole populiste et démagogue revivifiant le mythe du bon Berbère pour les islamistes. De nombreux faux-mythes tournent et sont toujours d'actualité autour du culte de sa personnalité qui lui est voué.
Matoub Lounès l'homme engagé
Les textes de Matoub Lounès sont clairement revendicatifs et se résument à la défense de la culture amazighe qui occupe une place centrale. Il dénonce la dictature et l'islamisme en Algérie. Il s'oppose à la politique d'arabisation monoculture qui selon lui était insupportable à vivre. Il parle le tamazight et le français, et comprend l'arabe mais ne le parle jamais. Matoub Lounès est un ardent partisan de la laïcité et de la démocratie, qui se fait le porte-parole des laissés-pour-compte et des femmes. Opposé à l'islamisme et au terrorisme islamiste, il condamne l'assassinat d'intellectuels, il fut enlevé le 25 septembre 1994 par le GIA (Groupe Islamique Armée), puis libéré au terme d'une forte mobilisation de l'opinion kabyle. La même année, il publie un ouvrage autobiographique Le Rebelle et reçoit le Prix de la mémoire des mains de Danielle Mitterrand.
En 1996, il participe à la marche des rameaux en Italie pour l'abolition de la peine de mort alors qu'en en mars 1995, le S.C.I.J.(Canada) lui remet Le Prix de la Liberté d'expression. Le 25 juin 1998, il est assassiné sur la route menant de Tizi Ouzou à Beni-Douala en Kabylie à quelques kilomètres de son village natal (Taourirt Moussa). Les conditions de ce meurtre n'ont jamais été élucidées. Les funérailles du chanteur drainèrent des centaines de milliers de personnes, tandis que toute la région connut plusieurs semaines d'émeutes. Son dernier album Lettre ouverte aux…, parut quelques semaines après l'assassinat, contient une parodie de l'hymne national algérien dans laquelle il dénonce le pouvoir en place.
Le 30 juin 1998, le GIA revendique son assassinat. Une fondation portant le nom du chanteur a été créée par ses proches pour perpétuer sa mémoire, faire la lumière sur l'assassinat et promouvoir les valeurs d'humanisme défendues pendant la vie de Matoub Lounès . http://chelhab.lejdd.fr/2008/09/17/462-qui-a-tue-mohamed-boudiaf-qui-a-tue-matoub-lounas-la-verite-eclatera-t-elle-un-jour |
| | | RED BISHOP Modérateur
messages : 12303 Inscrit le : 05/04/2008 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Actualités Algeriennes Lun 22 Sep 2008 - 19:11 | |
| - Citation :
- Le terrorisme routier a fait plus de 3000 morts en 8 mois : C’est l’hécatombe sur les routes
Le « terrorisme » routier continue de sévir à travers toutes les régions du pays. Les routes tuent en moyenne 12 personnes par jour et font autant de blessés dont certains demeurent handicapés à vie. De janvier à septembre derniers, soit en l’espace de 8 mois, plus de 3000 personnes sont décédées sur les routes algériennes.
C’est l’hécatombe sur nos routes qui se sont transformées en cimetières à ciel ouvert en dépit d’un code de la route des plus durs à l’égard des contrevenants. La campagne de sensibilisation sur notamment les conséquences de l’excès de vitesse et des dépassements dangereux n’a rien fait pour réduire ces accidents de la route. Le Ramadhan de cette année n’a pas dérogé à la règle et a enregistré son lot d’accidents.
Durant seulement la première semaine du mois sacré, les services de la Protection civile ont enregistré pas moins de 60 accidents causant 43 morts et 122 blessés. Les collisions viennent en tête des sinistres avec 16 cas ayant entraîné la mort de 23 personnes, suivies de 121 renversements et 1 cas de dérapage. Durant la deuxième semaine du même mois, les accidents de la route ont fait 34 morts et 30 blessés. Globalement, les statistiques font état de plus 3000 décès depuis le début de l’année. Pour la seule année 2007, les statistiques font état de 4177 décès à l’échelle nationale et presque autant en 2006.
Les raisons principales de cette hécatombe ne sont pas à chercher dans l’état du parc automobile national ou du réseau routier, mais dans la banalisation d’une conduite suicidaire qui ignore tout respect du code de la route. L’élément humain demeure en effet le principal facteur des accidents de la route pour des raisons qui restent liées aux conditions socioprofessionnelles des citoyens, mais aussi à cause du stress, de la fatigue et des comportements irresponsables. Des statistiques récentes du Centre national de prévention et de sécurité routière montrent d’ailleurs que la majorité des accidents sont dus à un excès de vitesse, au non-respect de la signalisation ou à des manœuvres dangereuses. Cela étant, les RN4, RN5 et RN12 sont les plus meurtrières. Ce qui fait de l’Algérie le quatrième pays le plus touché dans le monde arabe par les accidents de la route, qui demeurent catastrophiques pour l’économie nationale.
Les accidents de la route engendrent des pertes estimées annuellement à plus de 100 milliards de dinars en matière de dégâts matériels et de frais d’assurances. Environ 4000 victimes qui rejoignent les rangs des handicapés sont enregistrées par année. Le durcissement des mesures disciplinaires et les sanctions n’ont jamais été la solution idéale. Qu’est-ce qu’il y a lieu alors de faire devant un tel constat d’échec ? Pour nombre d’observateurs, la prévention ne peut à elle seule mettre un terme à l’hécatombe sur les routes d’Algérie. Le commandement général de la Gendarmerie nationale avait souligné récemment « la nécessité de durcir la loi en ce qui concerne les infractions au code de la route, d’autant que celui en vigueur reste confus sur certains points et il est difficile, parfois, de qualifier les infractions ». Pour ce corps de sécurité, il faut aller vers l’élaboration d’un seul code « répressif » qui sera la seule référence. Samedi, le président de la République a abondé dans le même sens en soulignant la nécessité impérieuse d’« introduire des mesures additionnelles pour aggraver les sanctions » prévues par la législation pour les infractions au code de la route.
Tout en exprimant sa préoccupation devant le nombre toujours élevé des accidents de la circulation, le chef de l’Etat a estimé, au cours d’une réunion d’évaluation consacrée au secteur des Transports, que « les améliorations sensibles apportées au réseau routier et le durcissement des sanctions prévues par la législation pour les infractions au code de la route ne semblent pas avoir donné tous leurs effets ». Le président Bouteflika a ordonné dans ce sens que « la formation des moniteurs et examinateurs du permis de conduire soit consolidée, que la durée de la formation des candidats au permis de conduire soit renforcée, de même que la législation soit revue pour aggraver les sanctions et peines encourues pour les violations du code de la route ». Par Rabah Beldjenna El Watan et toujour selon le meme journal - Citation :
- Ils ont été détenus abusivement pendant 4 ans : 48 Algériens demandent indemnisation à l’Espagne
L’affaire des détenus algériens en Espagne est loin d’être close. Quarante-huit d’entre eux comptent bien réclamer des indemnisations pour les années passées injustement dans les cachots.
L’information a été donnée hier par Noureddine Belmeddah, président de la Fédération des associations algériennes en Europe, qui a œuvré avec les autres membres de l’organisation pour leur libération. Soupçonnés d’être impliqués dans des affaires de terrorisme après les attentats de Madrid en mars 2004, ils ont été mis en détention provisoire qui a duré quatre ans. La justice a fini par les acquitter.
Quatre années de perdues de leur vie, cela mérite bien compensation. M. Belmeddah dit que la Fédération va batailler avec eux pour arracher leurs droits. S’exprimant lors d’une conférence de presse à Alger, il souligne qu’il y a en tout 70 Algériens détenus sur le sol espagnol pour terrorisme. Parmi eux, 13 ont été jugés et condamnés et 9 sont toujours en détention préventive. « En Espagne, il suffit que la police vous soupçonne pour que le juge ordonne de vous mettre en détention préventive. Pour les Algériens, c’est devenu systématique », relève-t-il, affirmant que certains détenus ont subi des maltraitances dans les prisons. « Pour un rien, on les place en isolement », précise-t-il. Créée en 2005, la Fédération milite pour l’amélioration des conditions de détention des Algériens en attendant leur libération.
Elle s’occupe également des problèmes de la communauté algérienne en Europe, mais surtout du phénomène des harraga. Sur ce volet, M. Belmeddah dit avoir constaté un « net recul » du nombre de candidats à l’émigration clandestine vers l’Espagne, sans pour autant donner leur nombre pour cette année. « Nous avons constaté un net recul du nombre d’émigrants interceptés en Espagne, comparativement à l’année écoulée où en une seule journée 250 émigrants clandestins avaient été interceptés à Majorque », a-t-il indiqué.
Son constat est basé sur le fait que 15 embarcations en partance de Dellys vers Majorque ont été interceptées l’année dernière contre zéro cette année. M. Belmeddah souligne tout l’intérêt que porte la fédération au dossier des harraga, surtout en ce qui concerne l’identification et le rapatriement des dépouilles de ceux qui ont été retrouvés morts en mer. Il estime ainsi que le problème des harraga disparus reste entier. Pour lui, la seule solution demeure l’identification grâce à l’analyse de leur ADN. La fédération prévoit, à cet effet, de soumettre cette solution au ministère des Affaires étrangères. « Les corps des harraga non identifiés sont soit enterrés dans des cimetières chrétiens, soit incinérés. Nous avons pu obtenir, en juin dernier, l’accord des autorités espagnoles d’ouvrir le dossier », précise-t-il, avant d’ajouter que la requête de la fédération pour le rapatriement des dépouilles a été acceptée.
M. Belmeddah demande dans le même sillage aux représentations diplomatiques algériennes à l’étranger de fournir un effort pour octroyer des passeports aux harraga désirant revenir en Algérie. « Certains immigrés clandestins veulent revenir au pays, mais ils éprouvent des difficultés à obtenir un passeport. La fédération compte exposer ce problème au ministère des Affaires étrangères, au regard du nombre de plus en plus important d’émigrants clandestins qui sont dans cette situation », a-t-il dit. M. Belmeddah a profité de l’occasion pour parler des maltraitances subies par les émigrants algériens dans les centres d’accueil. Il reconnaît la difficulté de faire face au phénomène des harraga. Les mettre en prison n’est pas tout à fait une solution. Selon lui, il faut réprimer les réseaux de passeurs. « Les passeurs doivent être condamnés à la peine maximale. Car pour moi, ce sont des terroristes. Les candidats à l’émigration clandestine doivent être jugés au cas par cas », a-t-il soutenu en répondant à une question relative à la nouvelle loi incriminant l’acte de sortir du territoire national sans autorisation. Il est à souligner qu’une rencontre sur le phénomène aura lieu à Alger le 27 du mois courant.
Par M. A. O. | |
| | | RED BISHOP Modérateur
messages : 12303 Inscrit le : 05/04/2008 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Actualités Algeriennes Lun 22 Sep 2008 - 19:18 | |
| - Citation :
- 11 nouveaux avions pour Air Algérie
La compagnie aérienne Air Algérie va acquérir 11 nouveaux appareils pour un montant de 500 millions de dollars dans le cadre d’un plan de développement de la société.
La compagnie aérienne publique Air Algérie va acquérir onze nouveaux appareils pour un montant de 500 millions de dollars dans le cadre d'un plan de développement de la société d'un budget de 800 à 900 millions de dollars, a annoncé lundi son PDG Abdelouahid Bouabdellah, cité par l’AFP.
« Nous avons reçu l'accord de l'Etat pour acheter 11 appareils supplémentaires pour un montant de près de 500 millions de dollars » (environ 344 millions d'euros), a déclaré M. Bouabdellah à la radio publique algérienne francophone chaîne III.
Il a précisé que Air Algérie allait acquérir quatre avions de type régionaux de 50 à 70 places, pour un montant de 80 millions d'euros (116,4 millions de dollars), citant les sociétés ATR et Bombardier comme possibles fournisseurs. Ces avions seront destinés à assurer des liaisons avec l'extrême sud algérien, a-t-il dit.
Le plan de renouvellement de la flotte de la compagnie prévoit également l'achat de cinq moyens porteurs et de deux avions cargos, a ajouté le PDG d'Air Algérie pour lequel Boeing et Airbus entreront vraisemblablement en concurrence, a-t-il dit.
M. Bouabdellah a également indiqué que la compagnie prévoyait l'extension de la base de maintenance de ses avions pour un montant de 35 millions de dollars et la construction d'un nouveau siège de la compagnie pour 5 milliards de dinars (près de 50 millions d'euros). Air Algérie a acheté entre 2000 et 2007 28 appareils toutes versions confondues, dans le cadre du plan de renouvellement de sa flotte qui compte 33 appareils. D’après AFP | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mar 23 Sep 2008 - 1:45 | |
| au prix qu'ils nous vendent les billets ils peuvent prendre des A380 |
| | | RED BISHOP Modérateur
messages : 12303 Inscrit le : 05/04/2008 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mar 23 Sep 2008 - 14:32 | |
| - Citation :
- CRAINTES SUR LE SORT DE L’ÉCONOMIE NATIONALE
L’Algérie suspendue à la barre des 100 dollars 23 Septembre 2008 - Page : 4 Lu 280 fois
A moins de 56 dollars le baril de pétrole, l’économie algérienne, essentiellement basée sur ses exportations en hydrocarbures, ne serait plus contrôlable.
Le verdict vient de tomber. Le Fonds monétaire international a rendu public son diagnostic: un baril à 56 dollars peut permettre à l’Algérie de maintenir intact son équilibre financier. Une annonce que l’on devrait prendre au sérieux étant donné que l’institution financière internationale, que dirige actuellement le Français Dominique Strauss-Kahn, a eu par le passé, de venir au chevet d’une économie algérienne asphyxiée. Deux rééchelonnements. Une thérapie de cheval. L’Algérie avait déjà à l’époque à subir le choc d’un baril à raison de 10 dollars. Une crise pétrolière doublée d’un terrorisme aveugle et féroce qui ont failli emporter les fondements mêmes de l’Etat. Au point que l’on était légitimement en droit de se demander s’il y avait quelqu’un aux commandes d’un pays que d’aucuns pensaient qu’il allait irrémédiablement plonger dans le fondamentalisme et l’extrémisme religieux. Le crash avait été programmé. Y avait-il un pilote dans l’avion? L’atterrissage ne s’est pas fait en douceur. Le mérite revient à celui qui a dirigé les opérations. Un sauvetage chèrement payé et quoi qu’on en dise, cette opération commando, même si elle a coûté terriblement cher au peuple algérien, elle lui aura aussi permis de goûter à nouveau aux joies de la vie. A celle d’exister tout simplement. Depuis la spectaculaire chute des prix de l’or noir, les spéculations vont bon train. Deux analystes financiers internationaux ont prédit que «des prix du pétrole sous les 100 dollars pour des raisons budgétaires et de politique intérieure» ne peuvent être supportés par l’économie nationale. Tandis que des thèses plus alarmistes préconisaient qu’un baril à 80 dollars menacerait sérieusement et l’économie du pays et la paix sociale. Qu’en pense Ahmed Ouyahia? «L’Algérie fonctionne à un baril à 67 dollars. A 70 dollars, nous serions donc en danger. A 60 dollars, ça irait mal. A 50 dollars, ça irait très mal», avait déclaré le chef du gouvernement à l’issue des travaux du conseil national de son parti, le RND. Y a-t-il des raisons de s’inquiéter à l’heure actuelle? Certes, les prix de l’or noir ont connu une chute vertigineuse en passant de 147 dollars à pratiquement 90 dollars. Ce qui est tout de même impressionnant, mais on oublie aussi qu’il a grimpé de façon aussi rapide qu’inattendue. Les prix du brut se maintiennent tant bien que mal au-dessus de la barre des 100 dollars. Ce qui demeure encore fort appréciable. Hasard ou simple mimétisme de l’histoire? C’est au moment où Ahmed Ouyahia revient à la tête de l’Exécutif que le pétrole dégringole. Une épreuve qui, psychologiquement, peut s’avérer angoissante. L’enjeu est de taille. 200 milliards de dollars ont été mis sur le tapis pour mener à terme les grands chantiers que le président de la République a initiés dans le cadre du développement économique. Ahmed Ouyahia a le temps de voir venir. L’économie algérienne repose sur une embellie financière qui est estimée à plus de 130 milliards de dollars en réserves de change. Gageons que la chute des prix du pétrole n’a été que conjoncturelle. Un coup de semonce pour éviter les aléas du passé. Cette fois-ci, semble-t-il, il y a un pilote dans l’avion.
Mohamed TOUATI L Expression | |
| | | Viper Modérateur
messages : 7967 Inscrit le : 24/04/2007 Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mer 24 Sep 2008 - 6:57 | |
| - Citation :
- Algérie et la chute du prix du pétrole : Que serait l’Algérie sans le pétrole… !
La crise de croissance de l’économie mondiale pourrait continuer jusqu’à la fin 2009 et les pays consommateurs de pétrole seront contraints de revoir leur prévision à la baisse. Et là c’est tout le problème pour l’Algérie dont toute l’économie repose sur le prix du baril.
Avec un baril qui a dépassé les 100 dollars, l’Algérie dispose de plus de 100 milliards de dollars de réserve. Cette manne venue du ciel a permis l’élaboration d’un « plan Marshall ». Il s’agit d’un plan complémentaire de soutien à la croissance, évalué à 55 milliards de dollars et qui devrait être réalisé avant l’échéance du 3ème mandat du président Bouteflika. Le défit lancé pour les quatre années à venir n’ont pas convaincu tout le monde et certains ministres ont été écartés, à l’instar de Abdellatif Benachenhou qui avait le portefeuille de l’économie de finance. Pour le rappel, à la fin des années 2005, les réserves d’échanges étaient estimées à 41 milliards de dollars, alors que le budget était établi sur l’indice de 19 dollars, bien sûr, cet indice a été revu à la hausse. Mais si les caisses sont pleines, la prospérité n’est pas perceptible, le taux de chômage reste élevé, un jeune sur deux est sans emploi s’ajoute à cette crise sociale, celle du logement, de l’eau potable, du transport, etc… Ces dernières années, les Algériens descendent régulièrement dans la rue pour manifester leur colère. Nous sommes à six mois de l’échéance présidentielle et la situation socioéconomique ne plaide pas en faveur de l’actuel locataire d’El-Mouradia. La chute du prix du pétrole intervient donc au mauvais moment pour l’économie algérienne. Avec un baril à moins de 100 dollars,le gouvernement d’Ouyahia doit apporter des correctifs sur l’ensemble de sa politique et sur tous les plans, cela ne manquera pas de faire grincer les dents à ceux qui sont déjà déçus et de remettre en cause ce fameux plan de relance économique.
Des analyses pessimistes Ces dernières semaines, les commentaires de la presse algérienne se veulent réalistes, car des économiques de renom n’ont jamais caché leurs craintes quand ils qualifiaient cette rente pétrolière de «colossale» et qui est « source de gaspillage et de corruption ». Un expert Algérien a été catégorique et déclare « on finance le statut-quo au lieu de financer de vraies réformes ». Le professeur au centre de recherche en économie appliquée pour le développement CRAD, Slimane Badrani, a été on ne peut plus clair en parlant de risque et de gabegie. Il note que dans tous les domaines, le gouvernement injecte des sommes astronomiques sans chercher à privilégier les solutions les moins onéreuses. La chute du prix du pétrole face à la mauvaise gestion, représente une menace sur la sécurité nationale selon Abderrahmane Mebtoul, un expert de renom. Il dresse un constat effarant avec des scénarios tout à fait plausibles. La SONATRACH par exemple, pourrait-elle s’investir d’avantage avec le risque de ne pas faire de découvertes rentables avec un baril de moins 80 dollars. D’autre part, il y a ce dollar qui reprend du poil de la bête et constitue un paramètre de calcul important pour l’avenir. La question qui mérite d’être sagement posée aujourd’hui avec cette chute du cours du baril; a-t-on encore les moyens de satisfaire le financement des projets publics ? On est en droit d’être prudent car la bureaucratie fait encore des ravages « la bureaucratie rentière décourage plus d’un » et ce sont les lendemains qui déchantent qui se profilent à l’horizon. Mais peut-on être surpris par cette nouvelle crise quand on sait que l’après pétrole n’a jamais été une option économique sérieusement envisagée. _________________ | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Actualités Algeriennes Sam 11 Oct 2008 - 15:16 | |
| - Citation :
- La justice espagnole tranche en faveur de Sonatrach
Algérie 06-10-2008 La compagnie Repsol a été déboutée par la justice espagnole dans le conflit l’opposant à la compagnie nationale des hydrocarbures, Sonatrach, concernant le projet MEDGAZ.
Cette décision vient confirmer celle du gouvernement espagnol qui avait accordé à Sonatrach le droit de vote étant donné qu’elle possède 36% du capital du projet gazier. http://www.lesafriques.com/algerie/la-justice-espagnole-tranche-en-faveur-de-sonatrach.html?Itemid=38?articleid=10006 |
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