messages : 41823 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Industrie de defense Française Lun 26 Juil 2021 - 21:00
Rappel du premier message :
Auteur
Message
jf16 General de Division
messages : 41823 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Industrie de defense Française Mer 24 Nov 2021 - 18:42
Citation :
EDGE and GIFAS ink deal to take UAE-Franco aerospace and defence collaboration to new heights
Defense Aviation News November 2021 aerospace air force industry
POSTED ON WEDNESDAY, 24 NOVEMBER 2021 13:22
EDGE, UAE’s leading advanced technology group for defence and beyond, announced that it has signed a Memorandum of Understanding (MoU) with The Groupement des Industries Françaises Aéronautiques et Spatiales (GIFAS) to establish an environment of collaborative innovation between EDGE Group and French aerospace companies.
Under the agreement, the parties will identify areas of potential collaboration across the aerospace and defence sectors to enhance technological capabilities and drive innovation (Picture source: EDGE Group)
The MoU was signed during a ceremony at Dubai Airshow 2021 by Reda Nidhakou, Vice President – Strategic Programs & Corporate Development, EDGE, and Bruno du Pradel, Senior Vice President of European & International Affairs, GIFAS - in the presence of Hamad Al Marar, President – Missiles & Weapons, EDGE and Pierre Bourlot, Director General, GIFAS.
Under the agreement, the parties will identify areas of potential collaboration across the aerospace and defence sectors to enhance technological capabilities and drive innovation.
Reda Nidhakou, Vice President – Strategic Programs & Corporate Development, EDGE, said: “This agreement is a key step towards more knowledge sharing and technology collaborations between EDGE and French-based small and medium enterprises (SMEs). We look forward to working closely with GIFAS to drive an innovative future for the defence and aerospace sectors in both our countries.”
He added: “We are targeting specific areas of interest, where we aim to explore strategic collaborations and partnerships. This is part of EDGE’s drive towards innovation and global SME engagement to support our vision of accelerating innovative product development."
Pierre Bourlot said: “Considering the ties between France and the UAE at institutional level, the MoU signed by GIFAS and EDGE aims to foster our industrial cooperation at the level of small and midcap companies by identifying technical areas where our expertise can match with EDGE needs. More than 30 of our members are already based in the UAE, showing that internationalization is playing a key role in our business model which meets the expectations of the UAE in enhancing local capabilities.
messages : 41823 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Industrie de defense Française Jeu 25 Nov 2021 - 21:35
jf16 General de Division
messages : 41823 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Industrie de defense Française Jeu 25 Nov 2021 - 21:54
jf16 General de Division
messages : 41823 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Industrie de defense Française Jeu 25 Nov 2021 - 22:05
[#FID2021] Un bateau d’assaut volant aujourd’hui, pour les Forces Spéciales de demain, cela vous parle ? Nos ingénieux marins ont créé EFlyCO, pour élever une embarcation commando au-dessus de l’eau, à l’aide d’hydrofoils rétractables, afin d’aller + vite et + loin ! @Agence_IDpic.twitter.com/RaxNo4ltNi
messages : 41823 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Industrie de defense Française Jeu 25 Nov 2021 - 22:17
Cette année encore, nous avons le plaisir de contribuer au #FID2021 sur le stand @Armees_Gouv. Vous retrouverez #SALAMANDRE, notre système de camouflage adaptatif multispectral qui permet de se fondre dans l'environnement. Il sera intégré sur les véhicules de l'@armeedeterre. pic.twitter.com/MRXYxt7UvG
_________________ Le courage croît en osant et la peur en hésitant.
jf16 et Shugan188 aiment ce message
h24 Lieutenant
messages : 706 Inscrit le : 27/09/2021 Localisation : France Nationalité :
Sujet: Re: Industrie de defense Française Mar 30 Nov 2021 - 12:15
Une petite société française propose des petits drone kamikaze pour l'infanterie,
https://youtu.be/AI-GSixYaKE
_________________ Soutien à Far Soldier
jf16 aime ce message
jf16 General de Division
messages : 41823 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Industrie de defense Française Jeu 2 Déc 2021 - 21:44
Citation :
Des centrales inertielles iXblue pour les Dragón espagnols
Nathan Gain 1 décembre, 2021
Second succès de rang en Espagne pour les centrales de navigation inertielle d’iXblue. Après avoir décroché un marché pour équiper les futures frégates F110 de la marine espagnole, l’industriel français vient d’être retenu pour intégrer des centrales de la gamme Advans sur les futurs véhicules blindés Dragón.
Au total, plus de 240 centrales inertielles Ursa U5 et Vega V5 seront produites pour le client espagnol grâce au contrat signé avec le groupe espagnol GMV, en charge des systèmes de navigation du VCR 8×8 Dragón. GMV intégrera les centrales d’iXblue avec sa technologie GNSS et ses algorithmes de navigation. Basé sur le Piranha 5 de General Dynamics European Land Systems (GDELS), le Dragón remplacera les BRM-M1 et VEC-M1 des forces terrestres. La commande d’une première tranche de 348 véhicules a été actée en août 2020.
S’il n’a pas été détaillé, le montant du marché est bel et bien « conséquent », nous confirme iXblue. Ce contrat court pour une durée de quatre ans, avec de premières livraisons attendues en début d’année prochaine. Elles se succéderont ensuite suivant le calendrier initial de production des véhicules, dont le dernier lot est prévu pour 2027.
Solution d’entrée de gamme, la centrale Ursa U5 fournit des informations précises et continues sur le positionnement, le cap et l’altitude, même dans un environnement privé d’accès GPS. Le tout pour un coût maîtrisé permettant un déploiement à l’ensemble d’une flotte. Plus performante, la centrale Vega V5 combine quant à elle les capacités de navigation et de pointage.
Crédits : Marco Romero/ministère de la Défense espagnol
Les deux modèles sont basés sur un gyromètre à fibre optique « maison » et « fourniront des informations de navigation et de positions précises, sécurisées et résilientes au véhicule », assure Carlos Lopes, responsable des ventes Europe méridionale et LATAM d’iXblue.
« Nous sommes honorés d’être un partenaire des forces armées espagnoles dans le segment de la navigation résiliente. Ces succès sont une source de fierté pour toutes nos équipes et, nous l’espérons, le début d’une coopération fructueuse et étroite », poursuit Carlos Lopes.
Avec cette nouvelle victoire, iXblue réalise l’une des ses plus grosses commandes dans le domaine de la navigation terrestre. L’entreprise consolide par la même occasion sa position sur le marché européen après, notamment, être montée à bord des CAESAR danois et avoir été retenue par une armée scandinave, cette fois en coopération avec Weibel.
Sujet: Re: Industrie de defense Française Lun 6 Déc 2021 - 14:54
"L'Égypte, la Grèce, l'Inde et les Émirats Arabes Unis n'ont pas acheté européen mais français ; ils n'ont acquis sous-marins, frégates et avions d'armes auprès de la France que pour trouver un interlocuteur politiquement indépendant et performant technologiquement qui leur transmet des outils nécessaires à leurs propres diplomaties souveraines" (Vauban). (Crédits : Dassault Aviation) S'il fallait une démonstration de la capacité de la France seule à être une grande nation indépendante et rayonnante, ses récents contrats d'armement l'apporteraient sans conteste. Loin d'être des contributions à une utopique Europe de la défense, qui achètera toujours américain et ne se dégagera jamais de l'emprise américaine que l'OTAN perpétue sans raison, ces contrats attestent au contraire qu'un pays comme la France pèse encore de manière significative dans le concert des grandes nations sur des grands sujets dont la Défense est un pilier. Trois grandes leçons se dégagent des récentes ventes françaises à l'exportation. Première leçon La diplomatie indépendante paie. Contrairement à la doxa en cours à Paris, Bruxelles et Berlin, l'indépendance nationale n'est pas un inconvénient mais au contraire un avantage commercial décisif dans le domaine de l'armement. La raison en est simple : l'exportation d'un système d'armes souverain comme des frégates, des sous-marins et des avions de combat n'est rien d'autre que la projection à l'étranger d'un modèle français fondé sur la souveraineté. Les systèmes d'armes français sont tous conçus dans l'optique de servir une diplomatie indépendante organisée autour de la dissuasion, donc souveraine. La liste des pays qui ont acheté le Rafale ou le Scorpène le démontre amplement. La Grèce cherche d'abord la réassurance française face à une union européenne et une OTAN pro-turques pour faire valoir ses droits souverains face à une Turquie agressive ; l'Inde a besoin de sous-marins et d'avions d'armes sans contrainte d'utilisation face au double front pakistanais et chinois : seule la France et la Russie peuvent lui offrir des armements modernes sans risque d'embargo ou de restrictions dans leur utilisation ; l'Égypte, menacé par le chaos libyen, le terrorisme islamiste au Sinaï et le barrage éthiopien, veut compter sur des armements modernes libres d'emploi ; les EAU, cette « petite Sparte » (selon le mot de l'ancien Secrétaire d'État à la défense américain, le général James Mattis), sont dans la même situation face à l'Iran mais aussi face à des Etats-Unis d'Amérique incapables de constance dans leur diplomatie et toujours soucieux de contrôler leurs alliés. Nul doute que l'Indonésie, la prochaine cible de la France, ne se laisse à son tour séduire par ce made in France souverain. Ces contrats redonnent à la France les moyens, non seulement de se maintenir sur la scène mondiale mais encore d'y renforcer fortement ses positions diplomatiques. N'en déplaise aux chantres du multilatéralisme européen ou otanien : la souveraineté paie et s'exporte bien car elle répond à un besoin croissant de pays qui veulent affirmer la leur dans un monde chaotique. Deuxième leçon L'indépendance a un prix qu'il faut payer. Ces succès export sont d'abord le succès de tout un système national organisé autour de l'objectif d'un modèle d'armées complet et indépendant. Le prix à payer, c'est un budget de la défense en forte hausse. Après deux lois de programmation de désarmement (2009-2012, puis 2014-2019), l'actuelle loi de programmation n'est qu'une loi de pansement, certes en croissance, certes exécutée, mais dont on sait très bien qu'elle est encore insuffisante, sans un gros effort financier prochain, pour rallier le modèle d'armées 2030. Or, tous les rapports parlementaires, toutes les auditions des chefs d'États-majors le confirment : les marches à franchir sont encore devant les armées pour combler les réductions temporaires de capacités, entraîner les armées à la haute intensité, garantir le maintien en condition opérationnelle et augmenter des formats d'armées trop justes en hommes, infrastructures, matériels et munitions. A l'effort financier que certains candidats à la présidentielle ont fixé entre 55 et 60 milliards d'euros par an, il faudra faire correspondre un effort aussi important pour que cette masse budgétaire se traduise rapidement en capacités militaires tangibles. La spécification, la contractualisation et la production devront ainsi s'aligner pour que la future loi de programmation militaire (LPM) 2023-2028 permettent aux armées de gagner le pari du modèle d'armées 2030. Troisième leçon L'indépendance exige un retour à la cohérence. Si la LPM actuelle est une étape dans la remontée en puissance, la doctrine française de défense souffre d'une incohérence de fond. La divergence entre le financement d'un modèle d'armées national organisé autour de la dissuasion et une diplomatie qui s'efforce de le noyer dans un maelström européen et otanien est, à terme, insoutenable, illisible et incohérent. L'illusion d'une « autonomie stratégique européenne », déjà par trois fois balayée par l'ancienne coalition à Berlin, vient de l'être de nouveau par la SPD, les Vers et les Libéraux allemands qui ne la mentionnent même pas dans leur contrat. L'OTAN demeure la pierre angulaire pour tous les pays européens, et surtout pour les trois alliés de la France : le Royaume-Uni, l'Allemagne et l'Italie. La France se retrouve dès lors dans la position schizophrénique d'avoir rejoint l'OTAN mais de tenter par tous les moyens de s'en échapper par des initiatives qui ne séduisent personne. De même, la grande alliance franco-allemande, scellée par le traité d'Aix La Chapelle, n'a-t-elle rien produit de ses fruits car d'emblée, ni Paris ni Berlin ne poursuivaient les mêmes objectifs doctrinaux, militaires et industriels ni s'inscrivaient dans le même cadre d'alliances. Pire : la politique de défense de la France dépend pour ses futurs matériels majeurs du bon vouloir de la Commission du Budget du Bundestag allemand et l'accord bilatéral sur l'exportation, simple arrangement intergouvernemental, est désormais à la merci d'une coalition nouvelle qui conduira une politique encore plus restrictive sur les marchés de l'armement. Enfin, Bruxelles devra être mis au pas en vertu de l'article 346 du traité de l'Union européenne : l'absurde décision sur le temps de travail des militaires de la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE), les projets pacifistes du parlement européen dans le domaine de l'exportation d'armement et le projet de taxonomie de la Commission qui promet l'asséchement des financements pour l'industrie de défense des pays européens, sont autant de folies pures qui menacent le système militaire et industriel français et que seule l'autorité d'un nouveau président permettra d'arrêter net. La France, un interlocuteur politique indépendant La conclusion s'imposera d'elle-même au prochain président : il faudra revoir drastiquement le cadre des alliances de la France afin que la diplomatie corresponde enfin à l'outil. Cette cohérence que le général De Gaulle avait imposée et organisée, devra être l'ordre du jour numéro un du prochain président. Nul drame n'en est attendu puisque la clarification qui en découlera, amènera certainement des opportunités plus saines de coopération sur de nouvelles bases doctrinales et industrielles conformes aux intérêts nationaux bien compris des partenaires. Le nationalisme industriel qui se manifeste partout en Europe, de la Suède à l'Italie en passant par le Royaume-Uni, l'Espagne et l'Allemagne, n'est pas un obstacle mais bel et bien la réalité à partir de laquelle il faudra recomposer des coopérations équilibrées et respectueuses des compétences nationales. Le Traité de Lancaster House comme le programme nEURon avaient montré la voie à suivre. C'est d'ailleurs cette cohérence-là qui est activement recherchée par les clients export de la France. L'Égypte, la Grèce, l'Inde et les EAU n'ont pas acheté européen mais français ; ils n'ont acquis sous-marins, frégates et avions d'armes auprès de la France que pour trouver un interlocuteur politiquement indépendant et performant technologiquement qui leur transmet des outils nécessaires à leurs propres diplomaties souveraines. C'est le message le plus important qu'Abu Dhabi a transmis fort et clair à la France. Puissent les candidats à la présidentielle s'en souvenir, sinon, c'est la fin de l'armement français. a écrit:
_________________ Le courage croît en osant et la peur en hésitant.
jf16 aime ce message
jf16 General de Division
messages : 41823 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Industrie de defense Française Mar 7 Déc 2021 - 21:18
Citation :
Le cap du démonstrateur franchi, le camouflage intelligent CAMELEON vise l’aéronautique et le textile
Nathan Gain 7 décembre, 2021
Lancé il y a 10 ans, le camouflage adaptatif intelligent CAMELEON conçu par Nexter a désormais atteint le stade du démonstrateur. Un jalon majeur pour l’industriel français, les PME et laboratoires concernés et l’occasion pour le commanditaire, la Direction générale de l’armement (DGA), de détailler la trajectoire à venir, potentiellement émaillée de VBCI, d’hélicoptère et, pourquoi pas, de fantassin invisibles.
« Faire mieux que James Bond » Carton plein pour CAMELEON, qui a définitivement prouvé sa pertinence en octobre lors d’évaluations menées en octobre à Satory. Assemblés pour la première fois sur un panneau de 3 m2, les « pixels », ces tuiles hexagonales polychromes (rouge-vert-bleu), sont parvenues à se confondre parfaitement dans un paysage de type Centre-Europe. Résultat : à 400 mètres, il devient pratiquement impossible de différencier l’objet camouflé de l’environnement ambiant, ni pour l’œil humain ni pour un capteur thermique.
Derrière ce résultat, près de 15 années de réflexion et un constat de départ : si l’Aston Martin V12 Vanquish confiée à James Bond dans « Meurs un autre jour » sait se rendre invisible, elle n’échappe cependant pas un simple détecteur infrarouge. Pour les quatre experts de la DGA à l’origine de l’idée, le défi consistait à « faire mieux que James Bond » en créant un camouflage capable de reproduire simultanément le fond de couleurs et le fond thermique, expliquait Eric, manager études amont pour la DGA/AID à l’occasion du dernier Forum Innovation Défense.
CAMELEON se démarquera ainsi de l’animal homonyme par sa capacité à faire disparaître un objet tant dans le spectre visible que dans les bandes infrarouges II et III. Le secret ? Des pixels hexagonaux et un système de refroidissement liquide permettant de moduler la température en fonction de l’environnement ambiant. Le tout piloté par un logiciel utilisant une intelligence artificielle pour déterminer en temps réel les formes et couleurs à appliquer sur chaque pixel.
CAMELEON est un système frugal, un mètre carré de pixels ayant une consommation électrique équivalente à celle d’une ampoule. Pour y parvenir, les chercheurs ont notamment misé sur la bistabilité du pixel, autrement dit sa capacité à fixer le fond de couleurs sur le long terme sans recourir à une source d’énergie. Pratique lorsque la mission requiert de se dissimuler durant plusieurs heures ou plusieurs jours pour observer un adversaire.
Breveté en 2010 par la DGA, CAMELEON est engagé un an plus tard sous la direction de Nexter. Le programme devient SALAMANDRE au lancement de la seconde phase, en 2016. Si le marché initial visait à développer le concept de pixel, le second, toujours en cours, aura donc abouti au stade du démonstrateur taille réelle (TRL 5). Ce panneau sera évalué durant une année dans différents environnements et conditions climatiques.
Des pixels souples produits en France Le marché SALAMANDRE s’achèvera aux alentours de 2022-2023, le temps de peaufiner les derniers points avant de basculer dans une troisième phase de développement. Un troisième marché devrait être attribué l’an prochain avec pour cible de rehausser encore le niveau d’ambition et de parvenir à un démonstrateur de niveau TRL6/7 embarqué sur un VBCI à l’horizon 2025.
Le VBCI est en effet le candidat idéal, car appelé à être rénové à compter de 2026. L’objectif sera de pouvoir proposer aux forces une solution suffisamment mature que pour être intégrée au cours de cette opération. Avant de parvenir au VBCI, un « débogage » sera effectué au préalable à partir d’un véhicule plus petit, tel qu’un robot lourd.
Franchir ce nouveau jalon nécessitera de faire évoluer considérablement la technologie existante. Il s’agira premièrement, de réussir à combiner des voies visibles et IR aujourd’hui distinctes sur un unique pixel multispectral. Des études sont en cours pour rendre les différentes bandes compatibles et éviter qu’elles ne se gênent entre elles.
À gauche, un prototype de pixel souple produit sur le sol français présenté lors du FID 2021
Mais le gros morceau sera celui de la flexibilité. Exit le panneau rigide : pour s’adapter à n’importe quelle surface, SALAMANDRE doit s’assouplir et devenir une « bâche » similaire aux filets de camouflage actuels. Cette bâche devra être résistante tout en restant « consommable ». Son coût devra dès lors être maîtrisé. Industriels et chercheurs planchent depuis un moment sur un pixel souple constitué de plusieurs couches de plastique, matière la plus à même de répondre à l’ensemble des exigences.
Alléger et assouplir les pixels autoriserait également des applications dans le secteur aéronautique. Dans le cadre du marché SALAMANDRE, Nexter s’est rapproché d’Airbus Helicopters pour réfléchir à la meilleure façon d’étendre l’usage aux hélicoptères. « Fins, légers, souples, les pixels sont aussi bien adaptés à ce type de plateforme. Ce serait même plus simple à décliner car il s’agit de camoufler en vol sur un fond généralement bleu ou gris. Nous développons donc un autre type de pixel souple qui assurerait l’affichage de ces deux couleurs sur les hélicoptères », précise Eric.
L’équipe de SALAMANDRE a considérablement progressé sur le processus industriel qui autorisera un passage à l’échelle. Quand les pixels « durs » actuellement disponibles sont conçus « en Europe », la prochaine génération se devra d’être entièrement produite en France. Grâce au prochain marché, l’industriel français retenu pourra s’attacher à mettre en place une ligne baptisée « PIXTER » et dimensionnée pour la production en série.
De grandes quantités effectivement seront nécessaires pour « se faire la main », affiner la technologie et, in fine, participer à diminuer la facture. La DGA raisonne dès à présent selon une logique duale. « Pour réduire les coûts, nous allons aussi aller voir du côté du monde civil », souligne Éric. Les déclinaisons sont a priori infinies pour les secteurs de la publicité et de la décoration. Le groupe de luxe français LVMH aurait montré de l’intérêt pour cette solution, plutôt commode pour « animer » une marque.
Vers MGCS et la cape d’invisibilité Hormis ce « kit amovible », les concepteurs imaginent d’ores et déjà une variante intégrée nativement sur les véhicules de prochaine génération, tel que le futur système de combat terrestre principal MGCS. « Ce serait un pixel en dur intégré dans la protection même de la plateforme. Les bâches ne sont pas adaptées au char lourd ». Toute la difficulté sera de parvenir à combiner les fonctions camouflage et protection sans perte de potentiel. C’est ici que SALAMANDRE vient croiser un autre projet de technologies de défense (PTD) baptisé Spinelle.
Lancé en 2014 et mené par Solcera en coopération avec Nexter et Airbus Helicopters, Spinelle est une solution de protection balistique transparente et légère destinée aux véhicules terrestres et aux hélicoptères. Cette céramique nanostructurée résiste à un calibre 7.62 mm tout en restant deux fois plus légère que le verre. « Nous essayerions de voir si nous pouvons ajouter des céramiques transparentes pour protéger nos pixels. C’est une idée que nous avons, nous allons essayer de mixer les deux ».
SALAMANDRE n’aura pas vocation à se limiter aux seuls véhicules terrestres et aérien. Il pourrait aussi être « décliné sous forme de fibre au profit du fantassin », précise Eric. Avec, « peut-être à l’horizon 2030 », l’ambition de disposer d’une véritable cape d’invisibilité au travers du PTD Centurion, dont l’enjeu est de concevoir le combattant débarqué du futur de manière incrémentale. Une thèse a été lancée dans ce but en 2019 et a récemment débouché sur la création d’une fibre fonctionnelle de 7 cm.
Un démonstrateur dans lequel s’entrecroisent trois fils de couleurs rouge, bleu et vert reproduisant la logique de SALAMANDRE. Séduisante, l’idée n’est pas exempte d’obstacles. Il s’agira en effet de pouvoir produire cette fibre dans des quantités suffisantes que pour pouvoir être tissée et servir de matière première à un futur tissu adaptatif. S’ils y parviennent, la DGA et les industriels concernés auront alors non seulement fait mieux que James Bond, mais aussi que Harry Potter et Captain Marvel.
messages : 41823 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Industrie de defense Française Mar 7 Déc 2021 - 21:35
Selon un nouveau rapport sénatorial, 60% des entreprises de la #BITD éprouvent des difficultés d'accès au financement bancaire
50% en raison de la nature du pays de destination, 50% de part des "difficultés inhérentes à la surface ou la fragilité financière de l'entreprise" pic.twitter.com/7fSsoNFG13
Un ingénieur de la DGA crée une intelligence artificielle “anti-IED”
Nathan Gain 6 décembre, 2021
Et si un simple smartphone doté d’une couche d’intelligence artificielle suffisait pour contrer un engin explosif improvisé (EEI, ou IED) ? Voici la question à laquelle a répondu un jeune ingénieur de la Direction générale de l’armement, à l’origine d’une solution présentée pour la première fois lors du Forum Innovation Défense (FID).
Des IED difficiles à détecter Derrière l’acronyme « Détection embarquée de liaison par interception de communication électromagnétique » (DELICE), une étude de concept menée par l’ingénieur Axel, chargé d’expertise en intelligence artificielle au sein de DGA Maîtrise de l’information (DGA MI). Entré au ministère des Armées en 2019, celui-ci a entrepris de répondre à un besoin issu des théâtres d’OPEX : conserver un temps d’avance en détectant et en identifiant instantanément les communications malveillantes liées aux IED.
Les signaux à l’origine du déclenchement d’un IED sont « très difficiles à détecter actuellement », reconnaît cet expert en deep learning, car émis dans des bandes spécifiques du spectre électromagnétique par des émetteurs pouvant être acquis pour trois fois rien sur AliExpress. « C’est réellement un besoin exprimé au niveau programme, à partir d’un problème remonté du terrain. Il y a ce composant inconnu que je n’arrive pas à mesurer, à identifier donc j’ai besoin d’une solution fiable », explique-t-il.
Le danger est quotidien pour les opérationnels, confrontés à un embrouillamini de signatures amies et potentiellement ennemies particulièrement difficile à détricoter. Le principal enjeu de DELICE était donc de parvenir à « réaliser ce compromis de discriminer et de brouiller la menace tout en maintenant nos propres communications intactes ».
Fort ce de constat, « nous proposons un modèle de deep learning qui va identifier précisément les paramètres électromagnétiques de cette menace ». Pour y parvenir, « nous avons utilisé plusieurs milliers d’échantillons de la menace que l’on veut brouiller et quelques milliers d’échantillons de ce que nous ne voulons absolument pas brouiller ». Cette bibliothèque a ensuite servi pour entraîner un modèle de deep learning sur base des infrastructures de calcul de DGA MI, « des grandes baies remplies de processeurs graphiques [GPU] ».
Vers une IA embarquée Une fois en état de fonctionnement, ce modèle a été converti, optimisé et intégré sur un téléphone portable. Pourquoi ce type de plateforme ? « Parce que nous souhaitions une preuve de concept qui puisse être embarquée. Le contexte d’emploi, c’est un camion au sein d’un convoi logistique. Il nous faut donc quelque chose qui soit transportable ». Un choix qui va à l’encontre de l’image véhiculée par l’IA, souvent illustrée par d’immenses salles où s’alignent plusieurs milliers de GPU.
« Ce qui est vrai pour l’apprentissage ne l’est pas du tout pour l’utilisation », souligne l’ingénieur Axel, qui précise que « nous sommes à présent parfaitement capable de développer des modèles tournant sur téléphone ». Relié à un kit d’acquisition du signal, un smartphone suffirait alors pour fournir en continu une capacité d’interception de communication dans la bande dans laquelle se situe la menace. Une fois l’événement identifié, celui-ci sera analysé, caractérisé et représenté selon un code couleur intuitif : bleu pour les communications amies, vert en l’absence de risque, orange et rouge pour la situation inverse. En cas d’IED, DELICE déclenchera automatiquement un brouillage de zone.
L’ingénieur Axel à l’origine de DELICE, dévoilée à l’occasion du Forum Innovation Défense (Crédits : ministère des Armées)
« Nous avons développé un système d’alerte suffisamment rapide. C’est à cela que sert le deep learning : générer un champ de protection avant même la fin du message malveillant ». Parce qu’elle est détectée suffisamment tôt, cette menace ne nécessitera de déclencher le brouillage que sur un laps de temps assez court, limitant de potentielles interférences avec les communications amies.
DELICE surfe par ailleurs sur la richesse du spectre électromagnétique pour ajouter une corde à son arc : la lutte anti-drones. « De la même manière que nous avons entraîné notre algorithme à détecter une menace IED, nous l’avons entrainé à identifier différentes télécommandes de drones à partir de leurs protocoles de communication ». Preuve à l’appui avec une démonstration réussie sur base de télécommandes de drones de classes 1 et 3.
Bien que complexe, la création de la fonction anti-IED a su être menée en un temps record. Entre la collecte des données, leur traitement et l’implémentation du modèle dans le téléphone, il ne s’est écoulé qu’un mois et demi. Grâce à ces acquis, répéter le processus pour la fonction anti-drones n’aura pris qu’une dizaine de jours. C’est finalement l’intégration industrielle qui demandera de la patience, de l’ordre de plusieurs années. Un timing « tout à fait normal au vu des enjeux », estime l’ingénieur de la DGA.
« Muscler » le kit BARAGE Cette IA ne pourra à elle seule garantir une protection intégrale contre les IED, beaucoup d’entre eux étant déclenchés par d’autres biais, tel qu’un système de pression. Il contribuera néanmoins à faire progresser un programme déjà bien engagé, BARAGE. Conçu par Thales, ce kit crée une bulle de brouillage autour d’un véhicule et de combattants débarqués. Il sera notamment installé sur les camions PPT. Pour l’ingénieur Axel, « DELICE amène tous les éléments nécessaires pour préparer de futurs incréments et rendre nos brouillages plus réactifs et plus efficaces contre les nouvelles menaces ».
« Nous sommes vraiment sur les prémisses d’une IA amenée au plus près du capteur, qui tourne de manière autonome, avec les moyens du bord et sans Wifi, ni 5G ». Si la fonction anti-IED est indéniablement liée à BARAGE, le volet anti-drones se rapprocherait davantage de solutions semi-fixes conçues pour la protection d’installations sensibles.
Tant la fonction anti-IED que son pendant anti-drones sont appelées à évoluer au fur et à mesure de l’apparition de nouvelles menaces. En l’attente d’un examen détaillé par les experts en analyse du signal, « la démarche consistera à récupérer le composant ‘menaçant’ et à le rapatrier en métropole pour ensuite, en une semaine et demi, monter un classifieur qui va permettre de contrecarrer rapidement ce danger ».
« Ce n’est pas la DGA qui soudera les composants les uns sur les autres », rappelle notre interlocuteur. Le code des marchés interdisant d’offrir cette brique à l’industriel, celui-ci sera plutôt accompagné par DGA MI dans le développement continu de son produit. À l’entreprise concernée d’intégrer les recommandations, les spécifications, les niveaux de performances issus des RETEX de DELICE. « Cela lui permettra de s’approprier la technologie et à nous d’obtenir une performance que l’on sait être atteignable ».
Plusieurs pistes d’intégration sont à l’étude. Le duo téléphone portable-kit d’acquisition reste peu robuste, peu performant. La seconde phase du projet DELICE consistera donc à porter les modèles sur d’autres plateformes afin de pouvoir livrer un premier prototype durci et plus puissant. Un objectif qui dépendra de plusieurs paramètres techniques et financiers, mais qui pourrait aboutir « dans l’année à venir ».
messages : 41823 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Industrie de defense Française Lun 13 Déc 2021 - 22:00
Citation :
13.12.2021 Les chantiers Piriou s'implantent en Roumanie et créent Piriou ATG Romania
Les chantiers Piriou de Concarneau viennent de faire l’acquisition du chantier naval ATG située à Giurgiu, à 60 km au Sud de Bucarest en Roumanie. Une filiale à 100% du groupe a donc été créée: Piriou ATG Romania.
Situé au sein de la zone franche de Giurgiu, sur la rive roumaine du Danube, en face de la Bulgarie, le chantier naval de Giurgiu est plus que centenaire. Il avait été repris en 2002 par un entrepreneur roumain, Teodor Apostol; celui-ci l'avait rebaptisé "Shipyard ATG Giurgiu" et développé en renforçant son équipe de management et en investissant massivement dans les équipements et infrastructures, jusqu’à en faire un chantier de référence en Roumanie.
A l’origine exclusivement orienté vers la construction de bateaux pour la navigation commerciale fluviale, ATG s’est progressivement diversifié vers la construction de coques et de navires pour les secteurs du transport de marchandises en haute mer, de la servitude portuaire et de la pêche.
Dans un communiqué de presse de ce lundi, Vincent Faujour, Président du groupe PIRIOU, déclare : "Nous avions l’usage, en cas de surcharge, de sous-traiter certaines coques en Europe de l’Est dans des chantiers tiers ; nous allons dorénavant pouvoir proposer à nos clients, civils et militaires, français comme étrangers, des navires 100% PIRIOU armés et livrés à Concarneau et à prix compétitif. Cette nouvelle offre est tout à fait complémentaire à notre offre de construction au Vietnam".
Avec la reprise d’ATG, l’effectif du groupe Piriou passe à 1300 salariés, dont 550 en France. PIRIOU est désormais implanté en Asie (Vietnam), en Afrique (Nigéria, Algérie, Maroc, Sénégal), dans l’Océan Indien (La Réunion) et en Europe (France métropolitaine, Roumanie). Et le groupe n’entend pas arrêter là son développement international. Fidèle à sa stratégie "Être là où nos clients ont besoin de nous", d’autres projets d’implantation et de développement, en France comme à l’étranger, sont en cours.
messages : 41823 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Industrie de defense Française Mar 14 Déc 2021 - 23:04
Citation :
Naval Group launches MIRICLE project for new mine countermeasure solutions
Naval News December 2021 Navy Forces Maritime Defense Industry
POSTED ON TUESDAY, 14 DECEMBER 2021 16:03
According to a press release published by Naval Group on December 14, 2021, the European consortium led by Naval Group Belgium kicked off the MIne RIsk CLearance for Europe (MIRICLE) project for which it was selected in July 2021 by the European Commission and approved by the Member States.
Artist rendering of future mine countermeasure vessel of the Belgian-Dutch rMCM program (Picture source: Belgium Naval and Robotics)
This 24-months project aims at achieving a European and sovereign capacity in the future mine warfare and will create a path for the next generation "made in Europe" countermeasure solutions.
To answer the future needs of European navies, a consortium led by Naval Group Belgium has been selected by the European Union to define and develop a technology and capability roadmap for the next generation of European maritime mine countermeasures capabilities.
Known as MIRICLE (Mine Risk Clearance for Europe), the 24-month project is being sponsored by the European Commission and eight European Union member states under the umbrella of the European Defence Industrial Development Program (EDIDP).
The MIRICLE consortium consists of 19 partners representing 10 countries: Belgium, Estonia, France, Greece, Latvia, Poland, Portugal, Romania, Spain and The Netherlands.
Belgium is the lead nation and Naval Group Belgium is the coordinator of the consortium. Naval Group Belgium will facilitate the gathering and works conducted by the partners through its MCM Laboratory, recently launched in its premises in Brussels especially to support R&D collaborative projects.
The vessels will also benefit from innovations through the development of (semi)-autonomous Mine Countermeasures Vessel (MCMV) platforms, the improvement of interoperability & standardization, as well as through the development of a scalable intelligent multi-UxV mission management system and of an evolutive UxV Launch and Recovery System (LARS) onboard platform and docking.
A mine countermeasures vessel or MCMV is a type of naval ship designed for the location of and destruction of naval mines which combines the role of a minesweeper and minehunter in one hull. The term MCMV is also applied collectively to minehunters and minesweepers.
messages : 41823 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Industrie de defense Française Sam 18 Déc 2021 - 19:49
Citation :
17.12.2021
L'ENSTA Bretagne et ARQUUS s'accordent sur des projets de fin d’étude sur la motorisation hybride de blindés
Arquus et l’ENSTA Bretagne ont décidé de s’unir à travers un accord de coopération dans les domaines de la recherche & développement, de l'innovation et de la formation des ingénieurs. L'accord a été signé ce vendredi par le PDG d’Arquus, Emmanuel Levacher, et le directeur de l’ENSTA Bretagne, Bruno Gruselle.
Sur son campus brestois, ENSTA Bretagne rassemble une école d’ingénieurs et un centre de recherche pluridisciplinaire. L’établissement public accueille près de 1000 étudiants, de bac+3 à bac+8, dont 110 doctorants et 20% d’étudiants internationaux. Sous tutelle de la Direction Générale de l’Armement (DGA), ENSTA Bretagne forme notamment les ingénieurs pour l’armement (20% des étudiants).
Arquus souhaite contribuer à la formation des ingénieurs ENSTA Bretagne en proposant des projets d’application pour les nombreux travaux pratiques et mises en situation proposés à l’école brestoise. Parmi les domaines concernés: la propulsion, la gestion de l'énergie et les logiciels associés, l'architecture électrique...
L’entreprise souhaite également proposer des stages et projets de fin d’étude aux différents profils de l’école. Les premiers projets de fin d’étude qui seront proposés à des étudiants de la promotion 2022 concernent la motorisation hybride de blindés médians et lourds, tels que des chars ou des véhicules de combat.
_________________ Le courage croît en osant et la peur en hésitant.
jf16 General de Division
messages : 41823 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Industrie de defense Française Dim 16 Jan 2022 - 21:04
Citation :
French shipyard CMN Group starts construction of landing ships for undisclosed African country
Naval News January 2022 Navy Forces Maritime Defense Industry
POSTED ON SUNDAY, 16 JANUARY 2022 15:50
According to information published by the French news website "Actu.fr" on January 11, 2022, the French shipyard company CMN Group has started the construction of landing ships for an undisclosed African country. The ship is designed to conduct amphibious operations, transport combat vehicles and troops.
Artist rendering of new landing ship that will be built by the French Shipyard CMG Group. (Picture source Actu.fr via CMN Group)
This is the first time, that French shipyard CMG Group built landing ships. In 2016, CMN has received a contract to build 20 ships for an African country. The first landing ship is planned to be delivered in the summer of 2023, and the second ship in 2025.
Landing Ship, Tank (LST), or tank landing ship, is the naval designation for ships designed to support amphibious operations by carrying tanks, vehicles, cargo, and landing troops directly onto shore with no docks or piers. This enabled amphibious assaults on almost any beach.
According to technical features published by the French website "Actu.fr", the new CMN landing ship will be powered by two engines driving two shafts and will be able to reach a maximum speed of 16 knots (30 km/h). The ship will have a crew of 18 sailors.
The new CMN landing ship will have a length of 70 m and a width of 10.6 m. The hull of the ship and its superstructures are made of steel. Watertight bulkheads ensure survivability in the event of damage. The ship will be able to carry up to 200 tons of military equipment, troops, and combat vehicles.
The CMN landing ship has been designed to transport up to 260 soldiers and has also a 5.25m small ship with a dedicated crane that can be used to perform landing operations.
messages : 41823 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Industrie de defense Française Mar 18 Jan 2022 - 22:18
Citation :
Du neuf sur le programme MAST-F
Nathan Gain 18 janvier, 2022
Le programme MAST-F (missile air-sol tactique futur) est désormais bien établi parmi la quinzaine d’autres projets conduits par l’Organisation conjointe de coopération en matière d’armement (OCCAR). Celle-ci lui consacre une fiche livrant des éléments non détaillés jusqu’à présent, ni par l’unique client, ni par l’industriel concerné.
En novembre 2020, le ministère des Armées retenait la solution MHT/MLP de MBDA pour répondre au besoin d’un nouveau missile air-sol pour remplacer le modèle Hellfire II utilisé sur l’hélicoptère Tigre HAD. L’OCCAR, mandatée par la France, notifiait ensuite MBDA France pour les phases de développement, de production et de soutien en service initial du programme MAST-F.
Ce contrat entérinait alors l’acquisition de 500 missiles au profit de l’Aviation légère de l’armée de Terre (ALAT). Le volet production comprend également 100 lanceurs modulaires ainsi que 27 simulateurs d’entraînement au tir, nous apprend l’OCCAR. Les autres volets englobent le soutien technique et la gestion de configuration pour toute la tranche ferme ainsi que le soutien technique des lanceurs. Les premières livraisons interviendront en 2028.
Dérivé du missile moyenne portée (MMP), le MAST-F mesure environ 1,8 mètre pour un poids de 35 kg. Comme l’annonçait MBDA, la masse est bien réduite de 20% par rapport aux autres modèles de la catégorie, dont le missile Hellfire II. En configuration de combat (jusqu’à huit missiles), le gain en terme d’emport atteint près de 100 kg. Traduit en carburant supplémentaire, c’est aussi du « play time » gagné pour l’équipage du Tigre.
À gauche, un visuel détaillé du futur missile. À droite, les configurations à deux et quatre missiles du lanceur modulaire (Crédits : OCCAR)
Selon le dessin technique transmis par l’OCCAR, son profil présente plusieurs évolutions par rapport aux supports visuels et maquettes présentés auparavant. Le module de guidage, par exemple, diffère en apparence de celui du MMP. Le MAST-F bénéficie de l’ajout d’un laser semi-actif à l’autodirecteur du MMP, en plus des voies infrarouge et visible (jour/nuit) actuelles.
Si, en mandatant l’OCCAR, la France instaurait un cadre propice aux collaborations, elle reste pour l’instant seule à bord et supporte donc l’ensemble des coûts. Certains parlementaires français misent sur l’Espagne, unique partenaire subsistant au sein du programme Tigre Mk III prochainement lancé.
Convaincre Madrid de renoncer au Spike pour acquérir la solution française n’est cependant « pas évident », précisait le sénateur LR Cédric Perrin à l’issue d’un déplacement en Espagne en novembre dernier. « L’Espagne n’utilise actuellement que des Spike, y compris depuis le sol. Parmi les arguments que nous faisons valoir, figure celui que la France prendrait en charge 4/5 des coûts de développement ». Et le sénateur d’ajouter que « ce futur missile anti-char pourrait aussi équiper l’Eurodrone », drone MALE que l’Espagne prévoit d’acquérir à raison de quatre systèmes livrés à compter de 2029.