On September 1, S.V. Lavrov and the Minister of Foreign Affairs, African Cooperation and Moroccans Abroad of the Kingdom of Morocco N. Burita exchanged congratulatory telegrams on the occasion of the 65th anniversary of the establishment of diplomatic relations between the two countries being celebrated on this day.
The heads of the foreign ministries stressed their mutual interest in the further development and deepening of multifaceted mutually beneficial cooperation between Russia and Morocco.
The focus of the two countries on maintaining effective foreign policy coordination in the interests of ensuring regional and international security and stability was also confirmed.
Neox Commandant
messages : 1048 Inscrit le : 15/01/2023 Localisation : Europa Nationalité :
Mohammed VI à Paris, prélude d’un réchauffement entre le Maroc et la France ? :
Cette visite privée du roi du Maroc intervient après l’aveu d’échec d’Emmanuel Macron en matière de politique maghrébine. Le président français saisira-t-il l’occasion pour mettre un terme au froid diplomatique entre Paris et Rabat ?
L’avion royal a atterri ce vendredi soir à Paris, avec à son bord le roi Mohammed VI et quelques-uns de ses proches collaborateurs. On ignore pour le moment s’il séjournera dans son château de Betz, dans l’Oise, ou dans son hôtel particulier du 7e arrondissement, situé près du Champ-de-Mars, à quelques encablures de l’Élysée, qu’il a occupé lors de ses derniers séjours en France durant l’été 2022.
S’il s’agit d’une visite à caractère privé, elle est peut-être le signe que quelque chose est en train de bouger dans la relation entre Paris et Rabat, gelée depuis plusieurs années maintenant et tout particulièrement depuis l’affaire Pegasus. D’autant qu’elle survient dans un contexte particulier : le constat d’échec, fait lors de la traditionnelle conférence des ambassadeurs lundi 28 août par le président Macron lui-même, en matière de politique maghrébine. « Soyons lucides, les relations bilatérales ne sont pas au niveau où elles devraient être », a-t-il concédé.
Sans aller jusqu’à imputer à la France la responsabilité de cette situation, qu’il attribue d’abord aux tensions dans la région – comprendre aux mauvaises relations entre le Maroc et l’Algérie –, le chef de l’État français s’est engagé à revoir l’approche de Paris vis-à-vis des pays du Maghreb.
« Je vais prendre plusieurs initiatives bilatérales que je souhaite réengager avec plusieurs de ces pays dans les mois qui viennent », a-t-il déclaré, exprimant notamment son souhait que, d’ici la fin de l’année, un programme de relance intergouvernementale soit élaboré avec toute la région, sous la direction de la ministre des Affaires étrangères. Selon des sources diplomatiques françaises, la visite de Mohammed VI intervient quelques jours après que le président français a pris l’initiative d’appeler le roi du Maroc. Une information que les Marocains n’ont, pour l’heure, pas confirmé.
Isolement croissant de la France en Afrique
Autre élément plaidant en faveur d’un possible réchauffement des relations entre Paris et Rabat : l’isolement de la France en Afrique, où elle est secouée depuis quelques années par des putschs militaires dans ses derniers bastions, comme le Mali, le Burkina et plus récemment le Niger. Or le royaume peut jouer un rôle dans la stabilité et la sécurité régionales, sujet qui préoccupe autant la France que la majorité des pays de l’Union européenne (UE).
La visite intervient également après la publication du livre de Nicolas Sarkozy, où ce dernier raconte, dans le menu détail, les relations particulières qui lient Rabat et Paris, et où il a exprimé son étonnement de voir ces relations se dégrader sous Macron, qui aurait sacrifié les relations avec le royaume chérifien sur l’autel d’un rapprochement risqué avec Alger.
Nicolas Sarkozy, qui est très proche d’Emmanuel Macron, pourrait d’ailleurs jouer un rôle dans le rapprochement de vues entre les deux chefs d’État, à un moment où les tensions sont à leur comble entre l’Élysée et le palais d’El Mouradia.
Des relations qui pourraient se dégrader davantage avec le récent incident survenu à proximité de Saïdia, dans les eaux algériennes, près de la frontière marocaine, où des jeunes Franco-Marocains perdus lors d’une balade en jet-ski ont été tués par balles par les garde-côtes algériens. Un incident qui n’a pas encore fait réagir ni Paris ni Rabat, mais qui augure d’un probable regain de tension entre le Maroc et l’Algérie, mais aussi entre cette dernière et la France, qui est concernée dans ce dossier au vu de la double nationalité des victimes du drame.
Autant de signaux avant-coureurs qui, selon des sources bien informées, pourraient donner lieu à l’ouverture d’une nouvelle page dans les relations franco-marocaines et à la fin d’une crise diplomatique qui n’a que trop durer… À suivre.
Zikkun, bradli23, shlass, Neox, Jihad, butters et AHMED77130 aiment ce message
Zakaria Commandant
messages : 1177 Inscrit le : 17/11/2021 Localisation : Paris Nationalité :
Par exemple , la possibilité de conclure 1 seul accord commercial avec l'ASEAN et non avec chacun des 10 pays, la présence à tous les sommets de l'ASEAN etc ...
Le Canada a également obtenu ce statut , avec le Maroc et les EAU, et le PM Canadien va aller en Indonésie pour remercier l'ASEAN de ce statut ...
Par exemple , la possibilité de conclure 1 seul accord commercial avec l'ASEAN et non avec chacun des 10 pays, la présence à tous les sommets de l'ASEAN etc ...
Le Canada a également obtenu ce statut , avec le Maroc et les EAU, et le PM Canadien va aller en Indonésie pour remercier l'ASEAN de ce statut ...
Durant cet été, une discrète reprise de contact entre Nasser Bourita et l'ambassadeur français Christophe Lecourtier a eu lieu, apprend-on ce mardi de chez le média français Africa Intelligence. Selon la même source, un entretien téléphonique a eu lieu entre le diplomate en chef et le représentant de la France au Maroc. Un appel téléphonique qui vient mettre fin à plusieurs mois de froideur entre les autorités marocaines et la représentation diplomatique française. Comme rapporté par le même média précédemment, des instructions officieuses avaient été données pour couper court à tout contact avec Lecourtier, fraichement nommé à la tête de l'ambassade de Rabat, mais dans un contexte de tensions diplomatiques entre la France et le Maroc. Son homologue, à Paris, n'a par ailleurs toujours pas été désigné par le Maroc. Ce qui avait contribué à isoler en quelque sorte Lecourtier dans sa mission, peu reçu par les ministres ou autres personnalités publiques, hormis à quelques rares exceptions. La reprise de contact intervient aussi alors que, selon des sources médiatiques de l'Hexagone, le roi Mohammed VI se trouve actuellement en France, après avoir séjourné durant cet été au nord du Maroc. Une arrivée à Paris que d'aucuns voient comme une occasion pour la fin du froid diplomatique entre les deux pays, marqué par les reproches de Rabat à l'égard de Paris quant à sa position dans l'affaire du Sahara occidental. a écrit:
L’initiative des pays africains riverains de l’Atlantique est portée par le Maroc depuis 2009. Elle reflète l’intérêt du Royaume pour le renforcement de l’intégration entre les pays du continent ainsi que l’importance de la vision prospective dans la politique étrangère du Maroc”, explique Mhammed Chkoundi, enseignant-chercheur et économiste à l’Institut des études africaines de l’Université Mohammed V de Rabat. Un processus en marche Pour l’heure, les premiers pas de cette initiative ont donné lieu à une série de réunions avec pour objectif de mettre en place un dialogue entre les différents ministères des Affaires étrangères de l’ensemble des pays du continent riverain de l’Atlantique Sud. “Nous avons travaillé dans la première réunion constitutive à la réflexion et à la prise de conscience qu’il existe des opportunités et des problèmes”, a rappelé le ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita, lors de la 3e réunion ministérielle du PEAA qui s’est tenue le 12 juillet dernier à Rabat, avant d’ajouter : “puis on est passés à la deuxième phase, qui a consisté à édifier les structures en mettant en place un secrétariat général permanent (à Rabat, ndlr) ainsi que trois commissions en charge de divers secteurs (Nigéria, Guinée et Cap-Vert). Maintenant que les fondements ont été jetés, nous allons commencer à travailler à travers ce plan d’action que nous venons d’adopter”. Avec 3500 km de côtes, dont 3000 sur sa façade atlantique, le Royaume a été, lors de la Seconde Guerre mondiale, comparé par un amiral de l’US Navy à un porte-avion, là où d’autres, notamment des analystes en géopolitique, se plaisent à le décrire comme une île. Une comparaison qui s’explique en partie par la géographie, le Maroc étant entouré au nord par l’Espagne avec qui il entretient des relations en dents de scie depuis toujours, l’Algérie à l’est avec qui les relations sont au point mort et la Mauritanie au sud avec qui les rapports sont fluctuants. “Le Royaume du Maroc, par son histoire et sa politique maritime — depuis l’ère du sultan Mohammed III — a toujours eu une projection de puissance tournée vers l’Atlantique, tout en restant un trait d’union entre l’Europe et l’Afrique, mais aussi le Moyen-Orient et le reste du monde”, souligne Ali Moutaïb, directeur de l’École de guerre économique (campus de Rabat). En clair, le choix de Rabat de s’investir dans la mise en place du PEAA s’inscrit dans la continuité de sa vision stratégique de diversification des partenariats, en mettant l’accent sur la coopération Sud-Sud. En cherchant à rassembler la rive africaine de l’Atlantique Sud, la diplomatie marocaine ne fait qu’ajouter une nouvelle strate dans l’orientation géopolitique que le Royaume mène depuis plus d’une décennie maintenant. Le PEAA représente un nouvel échelon dans cette orientation qui s’inscrit dans la continuité des partenariats transatlantiques noués notamment avec les États-Unis et le Brésil, avec pour objectif de créer une passerelle vers la rive africaine de l’océan tout en mutualisant l’offre, mais également les coûts inhérents à ce type de construction interétatique. Un espace maritime sous-exploité “Le terme de processus n’est pas dû au hasard dans ce cas. Cela veut dire qu’il s’agit d’une “organisation apprenante” et évolutive qui peut se fixer des objectifs et les enrichir selon une démarche processuelle. La première étape commence par le dialogue et l’échange autour des défis communs ainsi que les opportunités innombrables qu’offre l’environnement atlantique”, précise Chkoundi, avant de souligner : “En effet, si les menaces sont nombreuses au niveau de l’Atlantique Sud, c’est que le potentiel de croissance, les ressources halieutiques, énergétiques, hydrauliques, maritimes, touristiques, etc. sont aussi nombreuses. Le processus tourne autour de trois champs de dialogue et donc de coopération phares à savoir la paix, la solidarité et la prospérité partagée”. La façade atlantique africaine reste, rappelons-le, un espace sous-exploité. La zone concentre pas moins de 46 % de la population du continent, ce qui représente 55 % du PIB africain. En plus, des ressources halieutiques et des gisements sous-marins d’hydrocarbures ont été découverts tout au long de la côte depuis le Maroc jusqu’en Côte d’Ivoire, qui viennent s’ajouter aux gisements en activité gabonais, guinéo-équatorien ou encore Angolais. Des ressources qui sont, pour l’heure, loin d’être exploitées à leur juste mesure, notamment pour les secteurs de la pêche et du fret maritime. Les pays africains riverains de l’Atlantique partagent des défis énormissimes liés au terrorisme, à la piraterie maritime et la dégradation des infrastructures pétrolières et gazières D’un autre côté, la zone doit également faire face à plusieurs menaces, exacerbées par le désordre géopolitique qui secoue le monde depuis une décennie maintenant. “C’est dans ce contexte qu’il faut comprendre l’importance de la structuration de l’Atlantique Sud. En effet, les pays africains riverains de l’Atlantique partagent des défis énormissimes liés au terrorisme, à la piraterie maritime et la dégradation des infrastructures pétrolières et gazières qui fait partie d’une économie informelle illicite qui sape la légitimité des États et leur capacité à protéger infrastructures et citoyens, l’émigration clandestine en raison de la pauvreté et les effets désastreux du changement climatique”, souligne Chkoundi. D’ailleurs, le PEAA vient s’ajouter à plusieurs organisations panafricaines déjà en place : l’Union africaine, l’Union du Maghreb arabe pour l’Afrique du Nord, la CEDEAO pour l’Afrique de l’Ouest, la CEMAC pour l’Afrique centrale et la SADC pour l’Afrique australe. Sur l’ensemble de ces regroupements, seule l’Union africaine a mené une réflexion pour la mise en place d’un espace maritime continental commun, baptisé la Zone exclusive maritime commune de l’Afrique (CEZMA), un mécanisme qui demeure toujours au point mort. Le PEAA, sans chercher à concurrencer les mécanismes existants, vise à faire avancer les choses en attendant la mise en place des instruments et processus des autres organisations (continentales ou régionales). “Cette nouvelle entité transcende la dimension régionale et donc dépasse la logique de découpage en communautés économiques régionales en ce qu’elle jette des passerelles entre quatre régions africaines (l’Afrique du Nord, l’Afrique centrale, l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique australe) et donc elle s’inscrit dans la droite ligne de la dynamique de la zone de libre-échange continentale. En effet, le renforcement de la connectivité maritime qui fait partie, entre autres, des objectifs de cette entité jouera un rôle moteur dans la promotion des échanges entre les pays riverains de l’Atlantique Sud”, précise l’enseignant-chercheur. La connectivité intra-africaine, qu’elle soit terrestre ou maritime, reste l’un des principaux freins au développement économique du continent. Sur le volet qui nous intéresse, à part le port de Tanger Med (à cheval entre l’Atlantique et la Méditerranée) et celui de Casablanca au Maroc, les 4 premières installations portuaires de la rive sud-atlantique se trouvent à Lagos, Abidjan, Dakar et Douala et concentrent près de 30 % du trafic portuaire. À titre d’exemple, le port de Lagos à lui seul concentre quelque 55 % des activités portuaires du Nigéria (hors installations d’exportation d’hydrocarbures) et 25 % des activités portuaires des pays de la CEDEAO, soit un trafic de marchandises qui dépasse les 30 millions de tonnes par an. “Le potentiel portuaire africain est immense. Ces ports jouent le rôle primordial d’acheminement et de connexion des pays enclavés avec le reste du monde (…), l’Atlantique africain peut devenir un réel espace géoéconomique, source de prospérité pour les pays africains”, pronostique le chercheur Youssef Tobi, dans son Policy paper intitulé “La maritimisation du monde et l’espace atlantique africain : quelle place pour le Maroc ?”. Ce dernier donne pour exemple le projet de Dakhla Atlantique comme le nouveau modèle d’infrastructures portuaires qui devraient essaimer tout au long de la façade atlantique : “Il sera relié à Casablanca par une voie express aux normes internationales ainsi qu’une ligne de chemin de fer classique. Les nouvelles infrastructures de transports terrestres permettront au port de Dakhla Atlantique d’être complémentaire aux ports de Laâyoune et de Nouakchott voisins et de contribuer ainsi à désenclaver davantage les pays du Sahel. En trouvant et en exploitant des axes de complémentarité, le continent peut dynamiser son essor économique et découvrir de nouvelles voies de croissance”. Un gisement de valeur qui représente l’objectif principal du PEAA qui s’attelle déjà à mettre en place le cadre normatif et légal pour son exploitation. “Plusieurs accords et conventions ont été signés et portent sur des domaines variés et stratégiques visant l’échange d’expériences dans le domaine de la logistique, les infrastructures portuaires, les zones industrielles intégrées, le développement humain, les énergies renouvelables, la sécurité et la promotion du nexus paix, sécurité et développement”, explique Chkoundi avant de préciser : “la mise en place d’une organisation flexible et solidaire est susceptible de permettre aux pays riverains de l’Atlantique de mutualiser leurs efforts en vue de conjurer collectivement les menaces et relever les défis et, partant, de permettre l’émergence d’un espace stratégique qui jouera certainement un rôle crucial dans ce nouveau monde émergent où des considérations liées à l’autonomie stratégique, l’autonomie financière, le précautionnisme, le développement durable, la finance verte, la sécurité alimentaire, le développement des chaînes de valeur régionales… vont crescendo”. Beaucoup reste à faire Il n’empêche que la réalisation de cette stratégie ne pourra se faire sans débloquer des investissements pour la constitution pour certains, ou la reconstitution pour d’autres, de flottes marchandes et de pêche locales. À ce jour, aucun des pays du PEAA ne dispose de réel pavillon national capable d’assurer les connexions maritimes entre les ports de la façade atlantique ou avec les grands hubs internationaux et demeurent, de facto, tributaires des grandes entreprises internationales de fret maritimes. Un constat qui s’applique également aux volets militaire et sécuritaire, où seuls quelques rares pays comme le Maroc, le Nigéria, le Sénégal ou encore l’Afrique du Sud disposent de capacités militaires pour sécuriser leurs eaux territoriales, sans pour autant disposer des moyens pour sécuriser leurs Zones économiques exclusives (ZEE). Le Royaume à lui seul dispose d’une ZEE de 200 milles marins, soit près d’un million de kilomètres carrés, ce qui représente un territoire énorme à sécuriser pour la Marine royale. Un espace économique qui nécessite la mise en place d’une stratégie globale dédiée et d’une structure unifiée et intégrée avec pour mission d’homogénéiser l’ensemble des politiques publiques qui touchent de près ou de loin à l’espace maritime. À la sécurisation des ZEE s’ajoute la sanctuarisation des eaux territoriales africaines face à la menace exponentielle de la piraterie maritime, notamment en Afrique de l’Ouest. Le PEAA pourrait ainsi poser les bases d’une organisation d’Alliance africaine de l’Atlantique chargée de sécuriser la zone face aux différentes menaces (djihadisme, réseaux criminels transnationaux, pêche illégale…). “Il faut que l’Atlantique Sud soit structuré et animé autour d’une logique comparable à celle de l’OTAN, à savoir-faire face à un ennemi qui ne partage pas les mêmes valeurs que nous”, avance Chkoundi. Là où l’Alliance Nord-Atlantique a été créée dans une optique de contenir la “menace communiste” à la fin de la Seconde Guerre mondiale, le PEAA devrait surtout se concentrer sur la protection de l’attractivité économique de ses pays membres et éviter toute captation illégale ou de force de leurs ressources maritimes. “Cela devrait renforcer les IDE dans la mesure où les investisseurs préfèrent miser sur des espaces sécurisés avec un fort potentiel et des perspectives d’économies d’échelle. Ce qui ; à terme, pourrait permettre la création d’un triangle Afrique, Amérique, Europe et pourquoi pas Asie susceptible de transformer cet espace en un lieu de sécurisation des approvisionnements énergétiques, d’expérimentation/innovation autour de la transition énergétique et la maritimisation de l’économie”, explique Chkoundi. Pour ce dernier, il est nécessaire que le processus de structuration de l’Atlantique Sud initié par le Maroc évolue graduellement tout en respectant les spécificités des pays africains riverains de l’Atlantique ainsi que leur histoire et identité. “L’idée, c’est de faire en sorte que cette organisation en gestation prenne conscience de ses forces et faiblesses ainsi que des opportunités libérées par la coordination et la mise en réseau entre acteurs africains. Ce qui permettra à cet espace et ses acteurs de parler à l’unisson, mettre en place des projets collectifs, résoudre collectivement les problèmes et au passage faire prévaloir une logique de développement proactive et pas seulement une démarche réactive face aux urgences multiples que traversent les 4 régions que cette initiative fusionne”, souligne le spécialiste. Reste à savoir si ce processus réussira à s’affranchir des problèmes de coopération qui parasitent déjà l’action des différents groupements régionaux cités plus hauts, notamment sur le volet du partage des richesses maritimes, de délimitation des ZEE ou encore de mutualisation des investissements. L’ingérence étrangère fait également partie des risques d’enlisement pour le PEAA, sachant que le volet maritime connaît déjà une rude concurrence entre opérateurs français, chinois et émiratis, sans oublier la guerre d’influence que se livrent sur le continent Russes et Occidentaux, qui demeure pour l’instant concentrée au niveau des territoires enclavés d’Afrique de l’Ouest. a écrit: