messages : 908 Inscrit le : 17/11/2021 Localisation : Paris Nationalité :
Sujet: Économie marocaine Sam 29 Avr 2023 - 13:48
Rappel du premier message :
+62 % pour les céréales https://mobile.ledesk.ma/2023/04/28/la-production-previsionnelle-des-cereales-a-551-mqx-soit-en-hausse-de-62/
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m4farpro 1ere classe
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Sujet: Re: Économie marocaine Mar 9 Mai 2023 - 22:20
Le Roi considère la question de l'eau priorité nationale et s'investit personnellement pour y remédier.
Le budget du Programme national hydrique 2020-2027 est donc augmenté à 143 milliards de dirhams (ce qui donne 14 milliards de dollars, soit une hausse de 4 milliards par rapport à 2020).
On pousse désormais à accélérer les différents chantiers, notamment en accélérant l'interconnexion des bassins hydrauliques de Sebou, Bouregreg et Oum Er-Rbia, en construisant de nouveaux barrages, en mobilisant les eaux non conventionnelles et en renforçant l'approvisionnement en eau potable du monde rural.
Avec 1 milliard de dollars supplémentaire par an, il serait possible de construire environ 5 barrages de taille moyenne chaque année ou plusieurs stations de dessalement d'eau.
En plus de ça des mesures d'urgence sont également activées pour lutter contre les effets de la sécheresse.
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Sujet: Re: Économie marocaine Mar 9 Mai 2023 - 22:57
Messieurs c'est très simple si on déclare un PIB par habitant qui dépasse les 9/10000$, on va pas nous accepter les 300$ de SMIG et l'indice de Geny va exploser, cette sous-évaluation de PIB cache beaucoup de lacunes et beaucoup d'injustice....
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Shugan188 Modérateur
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Sujet: Re: Économie marocaine Mer 10 Mai 2023 - 0:30
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Sujet: Re: Économie marocaine Mer 10 Mai 2023 - 10:36
Article sur L'usine nouvelle
Comment le Maroc veut s'imposer dans la sous-traitance aéronautique En concurrence avec d’autres zones de sous-traitance low cost pour fournir les donneurs d’ordres aéronautiques, le Maroc mise sur la formation de ses techniciens et ingénieurs à Casablanca.
L'usine de l’équipementier belge ¬Sabca, à Casablanca, ne chôme pas. Ici des pièces de fuselage pour l’avion d’affaires du suisse Pilatus, là des éléments de fuselage d’un Airbus A 320, dans une autre travée, des sous-ensembles pour les jets Falcon de Dassault Aviation. Les ateliers sont dégagés, les outillages modernes, les consignes de sécurité bien en évidence. Sorti de terre en 2021, le site répond aux derniers critères de modernité de la production des pièces aéronautiques. «À la sortie de l’usine, l’ensemble du fuselage du Pilatus PC-12 réalisé ici sera envoyé en Europe. Ne manqueront que le moteur, le train d’atterrissage et l’avionique pour en faire un avion complet», explique Raphaël Samson, le directeur général. La nouvelle usine de 16 000 mètres carrés a succédé à une première de 7 500 mètres carrés et l’effectif est passé de 150 à 300 personnes. Une dynamique révélatrice de la montée en puissance de l’industrie aéronautique marocaine. Depuis la reprise post-Covid, la zone aéronautique de Casablanca vit au rythme des créations et extensions d’usines et des embauches. «Nous avons retrouvé une croissance de l’ordre de 20 % par an. Entre 2014 et 2022, l’effectif du secteur a doublé, pour atteindre 20 000 salariés», se réjouit Maria El Filali, la directrice générale du Groupement des industries marocaines aéronautiques et spatiales (Gimas).
Le royaume chérifien veut s’imposer comme un acteur de référence de la chaîne d’approvisionnement mondiale. Et n’hésite plus à l’afficher. Pour preuve, l’organisation du premier forum aéronautique africain, le 16 février, dans un hôtel de luxe à Casablanca. Inauguré par le ministre de l’Industrie et du Commerce, Ryad Mezzour, l’événement a attiré des cadres dirigeants de l’industrie comme des agences de réglementation aérienne africaines et internationales. En vingt-cinq ans, ce secteur, qui compte 150 entreprises, a parcouru beaucoup de chemin depuis l’arrivée en 1999 de Safran – qui s’appelait alors Snecma – pour implanter à Casablanca une activité de réparation de moteurs d’A 320. Le français emploie 3 400 personnes à travers ses huit filiales marocaines. Et le Gimas recense dans ses troupes Thales, le spécialiste de la maintenance Aerotechnic Industries, des ETI et des PME (Daher, Figeac Aero, Latécoère, le Piston français…) et aussi des fournisseurs de Boeing et du motoriste Rolls-Royce comme Collins Aerospace, Spirit, Eaton… L’organisation s’enorgueillit de pouvoir proposer toutes les compétences liées à la fabrication des pièces (aérostructure, usinage, tôlerie, traitement de surface, ingénierie…).
Politique industrielle volontariste Le Maroc a misé sur une politique industrielle volontariste pour se distinguer des autres zones de sous-traitance aéronautique comme l’Europe de l’Est, le Mexique, l’Inde et le Brésil. L’Agence marocaine de développement des investissements met en avant le service clés en main apporté aux industriels : plus de 200 hectares de foncier dans les environs de l’aéroport Mohammed V de Casablanca, la proximité du port de Tanger Med et des lignes d’assemblage d’Airbus à Toulouse, Hambourg et Séville, accessibles en quelques heures par avion, la mise en place d’un guichet unique pour faciliter les formalités administratives d’installation.
Mais l’atout principal réside dans une importante main-d’œuvre qualifiée… et très compétitive par rapport à l’Europe. Le salaire minimum s’élève à 3 100 dirhams, soit environ 280 euros ! Quand un technicien avec quelques années d’expérience peut prétendre en France à un salaire de 3 000 euros, son équivalent au Maroc reçoit entre 500 et 600 euros. «Ici, l’industrie a une très bonne image auprès des jeunes. C’est moins le cas dans les pays occidentaux, en particulier en France», estime un industriel local. Un constat un peu douloureux sans doute pour l’aéronautique française, en manque cruel de chaudronniers, de mécaniciens, de soudeurs… Se défendant d’être un pays low cost, le Maroc revendique plutôt le statut de «best cost» grâce à son pari sur la formation. Il est capable de «produire» des techniciens et des ingénieurs aéronautiques en grand nombre. À quelques encablures des usines près de l’aéroport, l’Institut des métiers de l’aéronautique (IMA) en est la cheville ouvrière. Dans les ateliers d’apprentissage, vêtus de blouses bleues et équipés de lunettes de protection, les apprentis niveau bac +2 (dont 20 à 30 % de filles) usinent, percent, liment, mesurent… Ils savent déjà quel employeur ils rejoindront en fin de parcours. L’IMA forme en fonction de la demande des industriels, tant sur le nombre de salariés nécessaires que sur les compétences techniques recherchées… «Nous leur apprenons leur futur métier dans les conditions où ils l’exerceront chez leur employeur, mais également le savoir-être en entreprise pour qu’ils soient prêts à travailler dès leur sortie», souligne Patrick Ménager, le directeur général de l’IMA. Deux mille jeunes sont passés par l’institut l’an passé, et au total 11 000 depuis son inauguration, en 2011. Cerise sur le gâteau des employeurs : cette formation est totalement prise en charge par l’État marocain. Champ d’expertise étendu Au-delà des constructeurs étrangers, le pays peut compter aussi sur sa compagnie nationale Royal Air Maroc, qui a créé des coentreprises avec des acteurs de pointe : Safran pour la maintenance des moteurs, Air France-KLM pour la réparation des avions. Et il n’entend pas s’arrêter en si bon chemin. Révolu le temps où les usines étaient assimilées à des ateliers low cost pour leur maison mère en France, avec des opérateurs peu formés cantonnés au rôle de presse-bouton. «Nous commençons à offrir des prestations d’ingénierie et d’industrialisation en dépêchant parfois des ingénieurs et des techniciens en France», indique Badre Jaafar, le directeur général de Sermp, filiale marocaine du groupe Le Piston français, spécialisé dans les pièces mécaniques de précision. Le Gimas veut aussi se développer sur d’autres marchés connexes en saisissant des opportunités dans le secteur de la défense et la cybersécurité. Thales a installé à Casablanca son sixième centre d’expertise pour offrir des services de sécurisation à distance des systèmes informatiques 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. « La cybersécurité constitue notre premier axe de développement au Maroc. Notre centre de supervision compte déjà une quarantaine d’experts et nous prévoyons près de 150 embauches d’ici à 2026, essentiellement pour nous renforcer sur ce segment », ambitionne Hicham Alj, le responsable des activités de Thales au Maroc. Si le pays bénéficie à plein de la mondialisation de l’aéronautique, il commence également à en pâtir. « Certains industriels, en France ou au Canada, débauchent nos techniciens en leur proposant de salaires plus intéressants, regrette un acteur local. Nous sommes partagés. Nous perdons des ressources formées, mais ces salariés aspirent à une carrière et une vie personnelle meilleures. » Dans l’aéro, la guerre des talents est aussi globalisée.
« L’aéronautique est une vitrine de nos compétences », selon Ali Seddiki Pourquoi le Maroc mise-t-il sur l’aéronautique ? Si l’automobile et le textile restent les premiers pourvoyeurs d’emplois industriels, l’aéronautique nous intéresse particulièrement par la qualité d’emploi exigée. C’est un secteur d’assemblage complexe, qui nécessite des ressources humaines très qualifiées. C’est une vitrine des compétences et de la capacité du Maroc à pleinement s’intégrer dans les chaînes de valeur mondiales. Quelle est la dynamique actuelle ? Plus de 140 entreprises de l’aéro se sont installées au Maroc. Avant la période du Covid, de 2014 à 2019, dix acteurs s’installaient ici par an, en moyenne. Nous avons franchi le seuil de 2 milliards de dollars d’exportations, soit une croissance de l’ordre de 17 % par rapport à 2021. Pourquoi l’État marocain finance-t-il les formations dans l’aéronautique ? C’est la puissance de notre modèle. Les industriels ont l’assurance d’avoir des profils répondant à leurs besoins et le coût est pris en charge par l’État. Quand un équipementier a envie de s’installer au Maroc, pendant que son usine est en construction, ses futures ressources humaines sont sélectionnées sur concours et formées selon ses standards... Lorsque l’usine ouvre, il récupère des techniciens et des compagnons opérationnels.
_________________ "... Ou le citoyen est marocain, ou il ne l'est pas... Ou on est patriote ou on est traître. Il n'y a pas de juste milieu entre le patriotisme et la trahison" Le Roi Mohamed Six. https://i.servimg.com/u/f56/16/18/42/21/pean2013.jpg
Sujet: Re: Économie marocaine Ven 12 Mai 2023 - 12:36
A partir de cette fin de semaine, le chef du gouvernement Aziz Akhannouch entamera une visite au Portugal, afin de co-présider la Réunion de haut niveau prévue à Lisbonne. Il s'agit de la première depuis le début de la pandémie du Covid-19. Selon les éléments à notre disposition, la délégation ministérielle accompagnant Aziz Akhannouch est comme suit : Nasser Bourita, Nadia Fettah, Younes Sekkouri, Fatima Zahra Ammor, Abdellatif Miraoui, Leila Benali, Mohammed Abdeljalil, Mehdi Bensaid et Mohcine Jazouli. L'ambassadeur du Maroc à Lisbonne, Othman Bahnini, sera aussi naturellement présent. Alors qu'il devait être prédestiné, de par ses fonctions, à assister à cette Réunion de Haut Niveau, le ministre de l'Industrie et du Commerce, Ryad Mezzour, ne sera finalement pas du voyage, apprend-on. Selon des sources concordantes, Mezzour a été recardé ces dernières semaines par de hautes sphères, en raison de sa participation à un évènement à Tanger. Le Desk y était présent et avait notamment interpellé le membre du gouvernement au sujet de la voiture de la société Neo Motors qui n'a finalement pas été présentée. Les raisons des remontrances adressées à Ryad Mezzour sont à lier à la concomitance de l'évènement de Tanger avec un tout autre de plus grande envergure et auquel le ministre ne participera pas : l'inauguration par le Roi Mohammed VI du Centre Hospitalier Universitaire de Tanger. L'information, apprise par Le Desk, nous a été confirmée par des sources gouvernementales. La situation à laquelle a dû faire face Ryad Mezzour l'a poussé, ces dernières semaines, à faire profil bas, au niveau plus précisément des réseaux sociaux, hormis à quelques rares exceptions. S'agissant par ailleurs du voyage d'Aziz Akhannouch, selon des sources consultées par Le Desk, parmi les projets mis en avant durant ce sommet maroco-portugais, on retrouve notamment celui du lancement de deux lignes d'interconnexion électrique et maritime, reliant les ports de Portimao et de Tanger. a écrit:
Au vu de ses ''performances'' (pour prendre un lexique sportif) ce ''ministre'' doit tout simplement être limogé...Quand je le vois j'ai les paroles d'une chanson de Dalida paix à son âme dans la tête: ''Paroles, Paroles ''
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Sujet: Re: Économie marocaine Ven 12 Mai 2023 - 15:24
On est d'accord sur le fait qu'il parle bcp mais ne réalise pas grand chose. Mais, si on en croit Le Desk (et j'ai toujours du mal à les croire), "on" lui reproche de ne pas être allé à l'innoguaration d'un hôpital où, franchement, il n'avait rien à faire. Il n'est pas ministre de la santé. Il n'y a rien de "Made in Morocco" dans ce CHU. Il n'avait pas à y aller pour juste faire un baise-main et repartir. Par contre, il n'avait pas à être à l'autre évenement qui semble avoir été une grosse arnaque... Peut-etre que c'est lui qui a empecher des arnaqueurs de présenter des produits fake (la Neo et le véhicule blindé)?
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Sujet: Re: Économie marocaine Ven 12 Mai 2023 - 15:32
alphatango a écrit:
Peut-etre que c'est lui qui a empecher des arnaqueurs de présenter des produits fake (la Neo et le véhicule blindé)?
Il s'en contre fou tant qu'il fait du chiffre en emplois, c'est la seul chose qui ressort dans ses discours. Pour les annulations de "présentation", cela vient de quelqu'un de plus mature, c'est un décision qui a chambouler tout le meeting de A à Z. C'est une décision (Géo-)politique en plus d'être une question d'image "Made In Morocco".
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Sujet: Re: Économie marocaine Ven 12 Mai 2023 - 17:15
Ceci étant Ssi Alpha si on s'en tient à l'article de com de Neo sur Telquel Mezzour avait donné son feu vert, donc je pense pas que ce soit lié à cette affaire...Sinon oui je partage votre avis il avait rien à faire dans l'inauguration du CHU de Tanger, maintenant comme on voit Bensaid inauguré des parkings ..
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Sujet: Re: Économie marocaine Ven 12 Mai 2023 - 17:40
Mais M. Jazouli était présent
Il a signé un contrat avec le Portugais Valérius Têxteis d'1 Mds de DHs
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Sujet: Re: Économie marocaine Ven 12 Mai 2023 - 19:29
En fin de compte, toutes ces histoires ne sont que du spectacle pour que nous ne parlions pas des vrais problemes: Le rapport sur le cartel des hydrocarbures qui n'a jamais été rendu public, Des choix stratégiques fait sur base de rien (comme vouloir que la production electrique soit basée sur le solaire et l'eolien mais ne rien faire pour générer une électricité stable sans CO2... i.e. du nucléaire). Des courts d'arbitrages qui vont certainement affirmer que les décisions de l'état sont arbitraires La Samir qui se meurt L'investissement local qui reste inexistant...
Invité Invité
Sujet: Re: Économie marocaine Dim 14 Mai 2023 - 19:07
Quelqu'un peut-il résumer le contenu de cet article?
Sujet: Re: Économie marocaine Dim 14 Mai 2023 - 19:24
Le dossier de la Samir, la seule raffinerie marocaine en arrêt de production depuis 2015, a manifestement la peau dure. Chaque fois qu’on l’écarte du débat public, il fait inévitablement son retour. Cette fois-ci, il revient de la porte des universitaires qui se sont consacrés à l’examen des conséquences de la fermeture de ce fleuron pétrolier du Maroc sur l’économie marocaine, sur chacune des 12 régions, mais aussi sur l’environnement. Le secteur du raffinage du pétrole au Maroc consacre 65 % de ses dépenses à l'importation d'intrants du reste du monde, notamment de pétrole brut. L'industrie consacre également 34 % de ses dépenses à l'acquisition d'intrants intermédiaires auprès d'autres secteurs nationaux, 0,6 % aux impôts et 0,07 % au paiement du capital et de la main-d'œuvre, rappelle, de prime abord, un article intitulé « Analyse des impacts économiques et environnementaux de la fermeture de la raffinerie marocaine Samir : Une approche entrées-sorties interrégionale », publié récemment sur la revue Scientific african. Avant la mise à l’arrêt de ses activités en 2015 et sa fermeture en 2019 en réponse à une décision juridique, la Samir importait environ 1,7 million de tonnes de fioul et d'autres produits chaque année à partir de différents ports du Maroc, notamment Tanger, Mohammedia, Jorf Lafar, Agadir, Laayoune et Dakhla. Les pertes économiques totales sont estimées à 66,572 milliards de dirhams (MMDH), ce qui représente une réduction de 4,4 % de la production totale du pays et de 1,7 % de sa valeur ajoutée, selon Eduardo A. Haddad, Chaimaa Chawki, Rachida El-Mansoum, et Marouane Masnaoui de l'Université Mohammed VI Polytechnique de Rabat, et Inácio F. Araújo du Département d'économie de l'Université de São Paulo, auteurs dudit article consulté par Le Desk. Valeur ajoutée de 11,233 MMDH réduite à néant Selon ces chercheurs, l'arrêt des activités de la Samir, implantée dans la région de Casablanca-Settat, a eu un impact sur d'autres économies régionales. Les branches d'activités les plus touchées sont l'industrie minière, le commerce et le transport. Dans le domaine de l'industrie minière, d'importantes pertes de valeur ajoutée ont été enregistrées, atteignant 11,233 MMDH par rapport à l’année de référence. La région la plus touchée par ces pertes est Béni Mellal-Khénifra, avec une baisse de 4,265 MMDH, suivie de Marrakech-Safi (-4,114 MMDH) et Drâa-Tafilalet (-1,186 MMDH). Le secteur du commerce a également subi les répercussions de la fermeture de cette raffinerie pétrolière. La région de Casablanca-Settat a été la plus affectée, avec des pertes estimées à 443 MDH, suivie par Béni Mellal-Safi avec plus de 71 MDH. La région de Rabat-Salé-Kenitra a enregistré des pertes estimées à 66,8 MDH, fermant ainsi le peloton. Quant au secteur du transport, la région de Casablanca-Settat a enregistré la plus grande perte, s'élevant à 119,5 MDH, suivie de près par Rabat-Salé-Kenitra avec 70 MDH, puis Béni Mellal-Khénifra avec près de 64 MDH. La production en chute libre Les pertes en termes de production brute ont été considérables dans divers secteurs après la fermeture de la Samir. En comparaison avec 2013, l'année de référence 2013 pour les chercheurs, l'industrie minière de la région de Béni Mellal-Safi a enregistré une baisse significative estimée à 5,441 MMDH. Les régions de Marrakech-Safi et de Darâa-Tafilalet ont également subi d'importantes pertes, respectivement de 5,248 MMDH et de 1,513 MMDH. Le secteur du commerce a lui aussi subi d'importantes pertes de production. La région de Casablanca-Settat a enregistré une perte de 680 MDH, suivie de Marrakech-Safi (-132 MDH) et de Béni Mellal-Khénifra (-109 MDH). En ce qui concerne le secteur des transports, les pertes ont également été significatives. Une fois de plus, la région de Casablanca-Settat a été la plus touchée, avec un manque à gagner de 246,8 MDH, suivie de Marrakech-Safi (186,2 MDH) et de Rabat-Salé-Kenitra (144,5 MDH). Un impact positif sur l’environnement Selon l’étude, la fermeture de la raffinerie de la Samir a eu un impact significatif sur l'environnement, entraînant une réduction de 2,1 % des émissions de CO2 au Maroc. Cela correspond à une diminution d'environ 1 170 000 millions de tonnes (Mt) du principal gaz à effet de serre (GES).La situation géographique de la Samir a joué un rôle majeur dans la diminution des émissions, avec une contribution régionale importante (-116,37 Mt, soit 62,1 % du total). Les régions voisines ont également contribué de manière significative à la réduction des émissions : Marrakech-Safi (-87,37 Mt), Beni Mellal-Khenifra (-67,78 Mt) et Rabat-Salé-Kenitra (-61,944 Mt). « Ces régions hébergent des industries majeures dans divers secteurs, possèdent les infrastructures de transport les plus cruciales du pays et se trouvent au cœur des réseaux d'électricité et d'approvisionnement en eau », expliquent les chercheurs. Selon eux, bien que la fermeture de la Samir ait permis de réduire les émissions de CO2, cela ne signifie pas « un changement immédiat dans la structure énergétique du Maroc ». De plus, la dépendance actuelle du pays à l'égard des importations de produits énergétiques raffinés a entraîné des « fuites de carbone, transférant ainsi les émissions vers d'autres pays ». Cependant, la réduction des émissions de CO2 est « une étape essentielle pour atteindre l'objectif ambitieux du Maroc de réduire les émissions de GES de 42 % d'ici 2030 », rassurent les auteurs de l’étude. Les chercheurs estiment donc qu'il est nécessaire pour le gouvernement de diversifier les sources d'approvisionnement énergétique afin de compenser les répercussions économiques négatives à long terme causées par la fermeture de cette importante raffinerie. Cela impliquerait la création d'une nouvelle géographie de l'économie énergétique au Maroc et contribuerait à un développement économique moins concentré spatialement, concluent les auteurs de l'étude. a écrit:
Sujet: Re: Économie marocaine Lun 15 Mai 2023 - 13:36
Une nouvelle strategie industrielle au Maroc; https://medias24.com/2023/05/14/mezzour-detaille-les-contours-de-la-nouvelle-strategie-industrielle-du-maroc/
Comme pratiquement toujours chez nos ministres et medias pas de trace d'un eventuelle 'lessons learned, what went wrong, what went right,....)
Si quelqu'un connait quelques voix a suivre pour etre informé au lieu de nos medias, fait signe. Sur Linkedin j'aime bien Said Guemar sur le sujet de l'energie.
marques General de Brigade
messages : 3667 Inscrit le : 05/11/2007 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Économie marocaine Lun 15 Mai 2023 - 14:20
Le Monde va vite, très vite ... et on a toujours besoin d'un regard externe et de conseils ..
Ne jamais refuser un conseil
Invité Invité
Sujet: Re: Économie marocaine Lun 15 Mai 2023 - 20:39
Merci Bruce et Shugan
Fox-One General de Division
messages : 7911 Inscrit le : 20/09/2007 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Économie marocaine Mar 16 Mai 2023 - 23:00
messages : 1048 Inscrit le : 15/01/2023 Localisation : Europa Nationalité :
Sujet: Re: Économie marocaine Jeu 18 Mai 2023 - 17:58
Citation :
Accord de Pêche : le Maroc et la Russie se mettent d'accord sur un plan de travail pour 2023
La Commission mixte russo-marocaine de la pêche a convenu une réunion dédiée au suivi de l’accord de pêche. Un plan de travail a été élaboré et signé pour l’année 2023 à quelques années de l’échéance de l’accord qui prend fin en 2023.
Accord de Pêche : le Maroc et la Russie se mettent d'accord sur un plan de travail pour 2023
La réunion des représentants des deux pays s’est tenue à Rabat les 16 et 17 mai 2023, fait savoir un communiqué de l’Agence fédérale de la pêche qui précise que la délégation russe était dirigée par le chef de l’Agence, Ilya Shestakov.
Selon la même source, lors de cette session, les deux parties ont examiné les aspects relatifs à la pêche des navires russes dans les zones maritimes du Maroc. Elles ont également discuté de la mise en œuvre des décisions de la session précédente de la commission mixte. Les discussions se sont soldées par la signature d’un protocole dans lequel elles se sont mises d’accord sur les principaux domaines de coopération pour 2023.
Concernant le bilan de la coopération et de la mise en œuvre de l’accord, la commission mixte s’est félicité des résultats des travaux conjoints dans le domaine des expéditions de recherche pour étudier l’état des stocks de petits pélagiques dans la zone atlantique du Maroc, ainsi que dans le domaine de l’organisation de la formation des étudiants marocains dans les établissements d’enseignement sectoriels russes pour former le personnel de la pêche du Maroc.
Rappelons que le Maroc et la Russie ont signé l’accord de coopération dans le domaine de la pêche maritime du 14 octobre 2020, un accord qui a prolongé celui qui fut signé en 2016. L’actuel est en vigueur jusqu’en 2024, date de son échéance.
« Les batailles de la vie ne sont pas gagnées par les plus forts, ni par les plus rapides, mais par ceux qui n'abandonnent jamais. »
(Hassan II).
RED BISHOP Modérateur
messages : 12014 Inscrit le : 05/04/2008 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Économie marocaine Lun 22 Mai 2023 - 16:52
La multinationale suédoise SKF annonce l'ouverture d'une usine a Tanger - 5 millions de dollars d'investissement. - fabrication de roulements magnétiques pour les grosses machines industrielles.
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simplet Colonel-Major
messages : 2873 Inscrit le : 20/05/2012 Localisation : MONTREAL Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Économie marocaine Lun 22 Mai 2023 - 17:24
RED BISHOP a écrit:
La multinationale suédoise SKF annonce l'ouverture d'une usine a Tanger - 5 millions de dollars d'investissement. - fabrication de roulements magnétiques pour les grosses machines industrielles.
"Tu ne sais jamais à quel point tu es fort, jusqu'au jour où être fort reste ta seule option."Bob Marley.
.
Dernière édition par simplet le Lun 22 Mai 2023 - 19:54, édité 1 fois
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Fahed64 Administrateur
messages : 24886 Inscrit le : 31/03/2008 Localisation : Pau-Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Économie marocaine Lun 22 Mai 2023 - 17:34
SKF c'est du très lourd. Même si cela peut paraître modeste ils sont ultra spécialisé et incoutournable dans pas mal de solution impliquant des roulements à bille.
_________________ Sois généreux avec nous, Ô toi Dieu et donne nous la Victoire