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 Les Goumiers Marocains (de 1908 à 1956 )

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MessageSujet: Les Goumiers Marocains (de 1908 à 1956 )   Les Goumiers Marocains (de 1908 à 1956 ) - Page 7 Icon_minitimeVen 28 Sep 2007 - 14:56

Rappel du premier message :

L ' Histoire des Goumiers, de 1908 à 1956

(Note: je sais que ces troupes sont en fait des troupes francaises mais elles sont composées de Marocains et leur histoire fait partie de l'histoire militaire des Marocains, c'est pourquoi j'estime que leur place est ici.
Note 2: On ne confondra pas goum et goumier: "Goum"n'est pas l'abréviation de "Goumier", mais représente un groupement de goumiers.)


Les goumiers n'existent plus de nos jours, que dans la mémoire des anciens. Ils ont pourtant eu une existance bien remplie. Au fil des ans, leur nombre va augmenter, et ils vont entrer dans la seconde guerre mondiale aux côtés des alliés. Voici les principaux moments forts de leurs cinquante ans d'existence:

- Naissance et régularisation.

La naissance de ces unités d'élite remonte à 1908, avec la création de six premiers goums qui formaient une sorte de gendarmerie irrégulière assurant des missions diverses sur le territoire marocain, telles que des patrouilles ou des missions de reconnaissance. Ils subiront dans ces missions leurs premières pertes en 1910, puis entreront dans Marrakech en 1912. La création des goums est alors considérée comme un succès et ils seront régularisés cinq ans après leur naissance, en 1913, ce qui les plaça sous l'autorité militaire française.


- De la première guerre mondiale aux portes de 39 -45.

Les goumiers ne sont pas intervenus dans la première guerre mondiale. Cependant, ils oeuvraient activement pour la France en maintenant l'autorité française au Maroc alors que le pays se dépourvait de ses troupes. Ils montraient que l'autorité française ne fléchissait pas. De 1918 à 1933, le contrôle des français s'étend aux régions montagneuses, ce qui entraîne une augmentation du nombre des goumiers: on passait de 25 goums en 1920 à 48 en 1933. Pendant ce temps, en 1925 - 1926, les goumiers sont engagés dans des missions contre la révolte du Rif. La composition des goums évoluent alors: certains goums sont entièrement montés à cheval, d'autres partiellement. Il faut cependant noter qu'il y avait très peu de goums méharistes. Les officiers français sont réduits à 2 par goum, parfois un seul. En 1933, le capitaine Boyer De Latour Du Moulin est sauvé par un caporal goumier au prix de sa vie. C'est cet évènement qui semble confirmer sa fonction de futur Résident Général. (pour plus de détails, voir sa biographie). Cette même année, les gouiers subiront des pertes importantes aux combats du djebel Sagho, lors de l'ultime campagne de pacification: le 34eme goum perdra la moitié de son effectif et presque la totalité de ses cadres français. On recense dix goums engagés dans ces opérations de pacification et 25 autres dans le moyen Atlas.

A l'aube de la seconde guerre mondiale, on envisage d'employer les goumiers hors du Maroc pour participer à de diverses campagnes. (voir pour cela la rubrique "les campagnes de la 2nde guerre mondiale"). Ce n'est qu'en 1937 que les différents goums (plus de 57...) vont voir leur numérotation réorganisée. On crée ainsi des goums auxilliaires pour que chaque goum puisse établir un second, voire un troisième goum de réserve. Chaque goum de réserve porte le même numéro que le goum dont il est issu, précédé de 1 ou de 2 selon le nombre de goums de réserve.


- L'entrée en guerre interrompue des goumiers

A la mobilisation de 1939, on dénombre 126 goums. Les trois Groupements de Tabors Marocains (GTM) sont envoyés à la frontière Lybienne, au sud de la Tunisie. Ils participeront avec succès à l'attaque d'un poste italien du 24 au 26 juin 1940. Cependant, la France, en difficulté avec les défaites de la "guerre éclair" va signer l'armistice le 22 juin 1940. Les goumiers se trouvent alors en difficulté: ils risquent d'être désarmés. Les accords d'armistice réduisent la force militaire. Le général Guillaume décide alors de camoufler les goumiers en une force de police intérieure ("mehallas chérifiennes") pour échapper à la surveillance des commissions d'armistice. On fait face aux réductions d'effectifs en créant des "travailleurs auxilliaires" (d'autres goums déguisés).

Cependant, en fin 1941, le général Guillaume organise 4 GTM de trois tabors chacun et dix autres tabors sont regroupés dans les montagnes du Maroc où du matériel a été caché et dans lesquelles ils sont formés. On les prépare aux offensives futures. En novembre 1942, 102 goums sont prets à entrer en campagne.


- La reprise des combats, 1943

A partir de la remilitarisation de l'armée d'Afrique du Nord en 1943, les Goumiers vont être de tous les combats.

La Tunisie, tout d'abord, où, au sein de la Division de Marche du Maroc ils vont combattre les Italo-Allemands sur la dorsale, puis jusqu'a la reddition des forces de l'Axe au Cap Bon.
Les assauts seront lancés avec de telles forces qu'ils enthousiasmeront les officiers alliés. Le Général Alexander leur rendra hommage et le Général Patton, spécialiste des actions rapides et en force, demanda à l'Etat Major Français de lui adjoindre un Goum pour son attaque sur la Sicile. Le 4e Tabor lui fut accordé. Il protégea son flanc droit lors de sa progression sur Palerme et sur Messine.
Ces troupes étant montagnardes, elles excellaient dans les progressions dans les régions accidentées, là ou les véhicules à moteur ne pouvaient pas passer. Les 1e, 2e et 3e GTM sont restés au Maroc où ils complètent leur équipement et leur entraînement.
La Campagne de Sicile s'achève pour le 4e Tabor, et lui aussi est renvoyé au Maroc où il va reprendre ses activités de maintien de l'ordre.

En Tunisie et en Algérie se forme le CEF (Corps Expeditionnaire Frannçais) Les Alliés ont débraqué en Italie et dans leur marche sur Rome, les forces Italiennes vont cesser le combat les unes après les autres. Les Allemands, quant-à eux, s'accrochent aux flancs des montagnes, et bientôt les Alliés vont être arrêtés par la ligne Gustav et son bastion principal du village de Cassino. Contrairement à ce qui a été dit, les Allemands n'avaient pas fortifié le monastère et se tenaient hors d'un rayon de 300 mètres. Les attaques Anglo-Américaines se brisèrent sur les positions tenues par les paras allemands, les fameux «Diables Verts». Malgré la destruction du monastère par l'artillerie et l'aviation alliée, les Anglo-Américains ne progressent pas d'un mètre. La forteresse reste inexpugnable en dépit du sacrifice des Polonais et des furieux assauts des Néo-Zélandais et des Canadiens.
Le Général Juin, commandant du CEF, propose alors pour la 3eme fois à l'Etat Major du Général Clark son plan pour percer la ligne. Il visait à contourner Cassino et le prendre à revers grace à l'occupation des pics de montagne environnants. Ce n'etait pas partie facile et les Goumiers étaient bien sûr en pointe. Accompagnés de leurs fidèles «brels», des mulets chargés de matériel, les Goumiers subirent de lourdes pertes dans l'assaut des pentes des Apennins. Pourtant, ils avancaient toujours, attaquaient les positions à la grenade et à l'arme blanche, ils s'étaient spécialisés dans les combats de nuit. Redoutables tireurs, ils avaient une vue perçante aux heures de chasse dans l'Atlas. Les Goumiers chargés du service des pièces de mortier le font sans appareil de visée et règlent à l'oeil leur arme. Le premier coup est trop court, le deuxième, trop long. Le troisième fait mouche. Les Goumiers ne craignaient pas l'ennemi, alors qu'il est interdit de singaler sa position la nuit (les véhicules roulant feux éteints), les Goumiers allument de grands feux de bivouacs au flanc des collines...sous les yeux même des Allemands, affichant clairement leur mépris de la mort. Les goumiers emplissent leurs ennemis d'effroi, la sauvagerie de leurs assauts et le fait qu'ils fassent très peu de prisonniers provoquent des réactions chez l'ennemi, qui cherche à éviter le combat contre ces «combattants du Diable», tel que les appèle le Maréchal Kesselring. Afin de les dissimuler, on dote les Goumiers du fameux casque US Modèle 17 «plat à barbe» afin de les faire passer pour des soldats du Commonwealth.

Mais cela ne suffit pas. Les Goumiers forcent encore et toujours la défense allemande. Le Garigliano est franchi et les Goumiers ouvrent la route de Rome, où les alliés entrent le 4 juin 1944. Le CEF a rempli sa mission et les généraux Clark et Alexander adressent leurs félicitations aux Goumiers du Général Guillaume. Petit à petit, le CEF est retiré du front car une autre campagne les attend.

_________________
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MessageSujet: Re: Les Goumiers Marocains (de 1908 à 1956 )   Les Goumiers Marocains (de 1908 à 1956 ) - Page 7 Icon_minitimeLun 18 Aoû 2014 - 15:40

Citation :

70E ANNIVERSAIRE DU DÉBARQUEMENT DE PROVENCE : LES GOUMS MAROCAINS SE BATTENT POUR MARSEILLE

Les Goumiers Marocains (de 1908 à 1956 ) - Page 7 Goumie10

Les goums, regroupés en tabors, ont été parmi les meilleures compagnies de l’armée d’Afrique. Après la campagne d’Italie, ces redoutables troupes marocaines débarquent en Provence et sont lancées dans la bataille pour Marseille.

Le 15 août 1944, les trois groupes de tabors marocains, cantonnés dans les villages du sud de la Corse depuis leur retour de l’île d’Elbe ou leur arrivée d’Italie et destinés à participer au débarquement en Provence, sont réunis sur les plages longeant la baie d’Ajaccio.

Au début, tout va bien, les Marocains restent aux emplacements assignés ; puis, énervés par la longueur de l’attente, ils ne cessent de s’agiter, de se déplacer, et les cadres éprouvent beaucoup de mal à maintenir un semblant de discipline. Si l’affectation des renforts aux différentes unités entraîne une certaine confusion, un grand désordre suit la distribution d’accessoires américains (les uns gratuits, les autres remboursables), tels que pipes, tabac, cigarettes, articles de caoutchouc, peignes, brosses à dents, miroirs de poche, poudre pour les pieds, poudre contre les poux, etc. Bien vite la crème à raser sert à barbouiller le visage du voisin et les rouleaux de papier hygiénique sont irrésistiblement transformés en serpentins, alors que les rations K et les boîtes U allouées pour les prochains jours sont absorbées sans discernement.

La visite inopinée du général Guillaume provoque un apaisement momentané. Il tient à s’entretenir avec les montagnards dans leur dialecte, pour leur plus grande satisfaction.

Le 17 août, les formations sont fractionnées « par bateau » et dirigées vers les « Allées ». A partir de là, le mouvement va s’accélérer. Il faut se conformer au planning, la marine américaine se souciant de conduire les opérations avec ponctualité.

Le 18 août au soir, l’embarquement s’effectue, sans incident, à bord de LST, mais aussi sur des paquebots comme le Prince Baudouin, de l’armement belge, et le Prince Henry, battant pavillon canadien.

Les goumiers, se jugeant « grands capables » en matière maritime, font preuve d’assurance sans pour autant abandonner leur joviale turbulence. Ils sont partout où ils ne doivent pas être : dans les cuisines, dans les postes réservés aux équipages, sur les plates-formes de DCA. Ils ouvrent les vannes des pompes à incendie ; les plus malins font même fonctionner les extincteurs, dont la mousse blanche se répand sur le pont. Les marins alliés sont d’abord amusés puis agacés, et un commandant de navire va confier au chef d’état-major avoir eu souvent à transporter des passagers facétieux, mais comme ceux-là jamais !

Avec l’aube, la côte se dessine au loin ; les goumiers, bien qu’ayant peu dormi, sont bien réveillés, sentant venir les affaires sérieuses : groupés autour des gradés français, ils guettent à la dérobée sur leur visage des signes d’émotion.

Le débarquement s’effectue à Cavalaire, Saint- Tropez, la Nartelle, Beauvallon et autres plages du Var.

Les documents remis au départ laissent prévoir un emploi des tabors dans les Maures et l’Esterel, mais l’ennemi a déjà entamé un vaste mouvement de repli et les troupes américaines motorisées ont dépassé Draguignan.

Le groupement Leblanc reçoit l’ordre de nettoyer le massif de la Sainte-Baume, puis de foncer sur Marseille en contournant la ville par le nord, de manière à l’attaquer par l’ouest. Le général de Lattre décide — ce à quoi les Allemands ne s’attendent pas — son investissement avant même la chute de Toulon.

Le général Sudre gomme facilement plusieurs systèmes défensifs, mais, le 20 août au soir, ne peut pénétrer dans Aubagne, protégée par un dense réseau de mines et par des armes antichars. Son infanterie, composée de zouaves, ne se sent pas suffisamment forte pour débloquer à elle seule la situation. Le 2e GTM se voit confier cette mission. Les deux éléments de l’unité, formés des 1er et 15e tabors, aux ordres du colonel Boyer de Latour, et du 6e tabor, conduit par le colonel Edon, sont déposés en camions non loin de l’agglomération. Ils doivent la contourner : le 1er tabor, débordant les zouaves, exercera sa pression par le sud-ouest et le 15e tabor par le nord.

A 13 heures le 21 août, l’action démarre sur un terrain où abondent les jardinets, les vignes et les vergers, clôturés de haies ou de grillages métalliques.

Le 74e goum se dirige vers la gare et le 47e doit atteindre la ville, après avoir forcé les défenses des Boyers et des Sollans. Le 39e est en réserve.

Les premières positions opposées aux goumiers du capitaine Méheut plient facilement ; mais d’autres, plus resserrées, sont fermement tenues. Les engins du tabor ne parviennent pas à leur imposer silence. Le 47e goum infléchit sa marche vers la droite et le PC du tabor qui le suit se trouve agressé vigoureusement par un élément ennemi. On en arrive vite au corps à corps ; le jet des grenades se mêle aux rafales des pistolets-mitrailleurs.

Les officiers, les sous-officiers, les ordonnances, les plantons se battent furieusement, de même que les brancardiers et le personnel des transmissions. La mêlée devient effrayante, l’adjudant-chef Dulard, sur le point d’être abattu par deux soldats allemands — son revolver s’étant enrayé —, est sauvé par le caporal radio Michel, qui abat ses adversaires à bout portant. On voit même un serveur de la popote, Ou Mana, s’emparer de la seule arme dont il peut disposer, une pelle-bêche avec laquelle il tue un adversaire d’un coup en pleine tête. La section de mortiers se précipite au secours de ses camarades, provoquant le repli des assaillants : 19 d’entre eux restent sur le terrain et les 10 hommes faits prisonniers sont en plus ou moins bon état.

Le 47e goum a beaucoup souffert. L’adjudant-chef Leblanc et l’adjudant Mercier, arrivés avec le renfort sur la plage d’Ajaccio, sont tués dès leur premier combat.

Une patrouille réussit à s’infiltrer entre les positions, bouscule un fort parti allemand et capture plusieurs soldats ennemis. Le commandant Hubert, estimant l’attaque de la ville possible, lance le 39e goum, soutenu par les deux autres, en direction des premières maisons. La lutte est chaude et une section, audacieusement engagée, est décimée. Six hommes sont tués dont le moqqadem Ali Ou Mohamed, gradé chevronné et exemplaire. L’entrée dans Aubagne, d’abord prudente, homme par homme, s’effectue asssez vite en masse, provoquant l’enthousiasme des habitants. Près du cimetière, une tentative pour détruire une résistance pourvue d’artillerie est stoppée malgré l’assistance fournie par les Sherman du 2e régiment de cuirassiers. Le goum et le PC s’organisent en point d’appui fermé, et toute la nuit essuient un harcèlement qui leur cause des dommages ainsi qu’aux Aubaniens.

Les autres goums, le 47e et le 74e, pénètrent seulement le lendemain dans la cité libérée : plusieurs batteries sont neutralisées non sans peine, les servants et les goumiers sont contraints de se fusiller littéralement par-dessus les clôtures.

Un coup de main de nuit finit par aérer la position. Dans le même temps, le 1er tabor a entamé un mouvement depuis le sud et, dès 14 heures, le 3e goum se heurte à une défense farouche. Il est très vite bloqué, puis pratiquement disloqué. Son chef, le capitaine Chapelard, est mortellement atteint ainsi que le lieutenant Huguet. Il s’ensuit un flottement parmi les supplétifs.

Une section, celle de l’adjudant Buisson, est complètement encerclée. Elle sollicite de l’aide : on lui en enverra dès que possible, mais il lui est recommandé de ne pas tenter de rejoindre le gros ; déplacement dangereux et sans portée tactique.

Le goum se replie sur le PC du tabor, et le commandant Meric ordonne de tenir sans envisager le moindre repli ; ses hommes sont pourtant l’objet d’un tir de « minen » à cadence accélérée. Le tir à peine terminé, des Allemands se dressent à quelques dizaines de mètres et attaquent au pistolet-mitrailleur et la grenade. Deux d’entre eux sont éliminés par l’adjudant Le Tonnelier, qui sera grièvement blessé par la suite. Les 59e et 60e goums, soutenus par des chars, font pression à gauche : fructueuse manœuvre dont l’effet immédiat est de rompre l’encerclement de la section Buisson. Sur ce champ de bataille, les dépouilles des officiers du 58e goum sont retrouvées : des Allemands et des Marocains gisent presque les uns contre les autres. Mouloud, l’agent de liaison, toujours prêt pour les tâches les plus audacieuses, mourant complètement défiguré, demande à être reconduit dans son douar ; El Kabir, soldat intrépide, expire dans d’affreuses souffrances, les deux jambes broyées ; le sergent-chef Clenet est là aussi, sans vie ; un Allemand agonise sur une clôture grillagée ; le capitaine Litas, déjà touché par un éclat d’obus au cou — en relevant ses blessés et ses morts —, est atteint d’une décharge qui lui sera fatale.

A la nuit, le colonel Boyer de Latour s’installe avec le 6e tabor sur les collines dominant la route Aubagne-Marseille. Le 1er GTM a dépassé la Sainte-Baume vidée d’Allemands : les derniers se sont rendus aux FFI dont l’action, déclenchée au moment du débarquement, s’est révélée efficace.

Les blindés de la 1ère DB sont immobilisés devant Peypin et Cadolive. Les hommes du colonel Leblanc doivent faire sauter ces verrous. L’attaque se produit le 22 août, à 15 heures.

Le 65e goum, suivi des 4e et 101e du 3e tabor du colonel de Colbert, appuie l’action du CC2 du colonel Kientz sur la RN8 lois, au moment où les 12e et 63e du 12e tabor, commandés par le chef de bataillon Leboiteux, enlèvent les hauteurs surplombant la chaussée aux abords de Peypin. En fin de journée, le 12e goum, dont le chef, le capitaine Gilbain, a été grièvement blessé, atteint le sud de Cadolive et le 64e goum ratisse les environs immédiats.

Aux abords de Fabregoules, le 2e tabor du commandant Roussel contraint les survivants du 934e régiment d’infanterie du colonel Westphal à mettre bas les armes en dépit de leur opiniâtreté. Le 1er bataillon de ce régiment essaie d’enrayer l’avance du 2e GTM : il ne peut pourtant l’empêcher de rejoindre les limites du camp de Carpiagne. Le long de la côte, le 10e tabor du commandant Boulet-Desbareau refoule les opposants et entre successivement à La Ciotat et à Cassis. Le déferlement des troupes françaises porte un rude coup au plan de couverture de Marseille conçu par le général Schaefer. La perte d’Aubagne, trop rapide à son gré, le conduit aux conclusions les plus pessimistes, aggravées chaque jour par l’impossibilité où il se trouve d’exercer son commandement, les liaisons étant devenues impraticables.

L’étau se resserre autour des protections immédiates de Marseille. Au sud, les 10e et 17e tabors et de forts éléments du 9e du 3e GMT traversent l’ensemble rocheux de la Gardiole pour enlever, le 25 août, Montredon et les châteaux de Nantes et de Guise. Des combats de rues résolument conduits leur permettent d’occuper le Redon, Mazargues, et Vieille- Chapelle où le 17e tabor est un moment arrêté par un ennemi bien retranché. Les goumiers du colonel Massiet du Biest s’activent vers Bonneveine, le mont Rose et l’Escalette pour obliger les défenseurs du fort Napoléon à hisser le drapeau blanc aux premières heures du 28 août.

Le 2e GTM arrive, quoique contrarié par de puissantes contre-attaques, à mettre la main sur Saint- Marcel et Saint-Cyr. Le 15e tabor s’établit à la Pomme, tandis que les autres obtiennent la reddition du commandant de la zone sud, le général Boje, avec son PC et un matériel considérable. Le 25 août, le 2e GTM est au rond-point du Prado et procède méthodiquement à l’encerclement du parc Borelli et de l’hippodrome, confiés au bataillon de réserve allemand. Ces deux positions sont défendues énergiquement, pourtant elles cèdent le jour suivant.

Le 27 août, le 2e GTM contrôle le quartier de l’Endoume, les Malmousques et la caserne d’Audéoud. Il se glisse jusqu’au Vieux-Port et soumet le fort Saint-Nicolas à ses feux, croisés avec ceux du 3e RTA.

Dès le 23 août, des tirailleurs algériens et des cuirassiers campent sur la Canebière et le général de Monsabert est conduit par des FFI au quartier général de la XVe région militaire, où le général Guillaume vient le retrouver.

Les Goumiers Marocains (de 1908 à 1956 ) - Page 7 Combat10
Combats pour Marseille

Une situation étrange se crée : les éléments français ayant pénétré en ville sont entourés par des forces plus nombreuses et très supérieures en moyens de feu. Le 1er GTM doit faire appel à toutes ses ressources pour dominer les lignes allemandes de la périphérie nord. Les champs de mines posent des problèmes aux assaillants, et des opérations sont montées pour écarter ce danger. Le 2e tabor atteint le Moulin-du-Diable ; le 3e va renforcer les tirailleurs du 7e, aux prises avec des Allemands résolus et bien protégés dans le fort de Foresta ; et le 12e tabor arrache de haute lutte le château de la Nerthe défendu avec non moins de fermeté. Le lendemain, les trois tabors exercent une forte pression sur Septèmes et cherchent à percer par Saint-Antoine en direction de la mer, provoquant l’évacuation des blockhaus du Moulin-du-Diable.

26 août, dès l’aube, la manœuvre d’encerclement « Tante Rose » se poursuit. Les goumiers éprouvent des difficultés pour surmonter les résistances, le capitaine de Boisanger engage les sections Serin, Larousse et Frugier du 65e goum. Quelques Allemands sont faits prisonniers, mais le combat ne diminue pas d’intensité. Des tranchées ennemies part « feu d’enfer » ; dans le village où les assaillants ont beaucoup de peine à pénétrer, des grenades à manche sont lancées par paquets. Elles sont expédiées des toits, des fenêtres, de la moindre embraye, par-dessus les murs. De Boisanger, suivi de son ordonnance, se porte en avant : tous deux sont immédiatement abattus ; quatre goumiers veulent secourir leur officier, ils sont successivement blessés. Plus tard, le sergent-major La Fleur des Poids pourra, avec quelques volontaires, ramener le corps du capitaine. Le lieutenant Lammens, qui a pris le commandement du goum, reçoit, au début de l’après-midi, l’ordre de se replier sur la lisière d’un bois, épreuve nécessaire mats pleine de risques : les Allemands ne cessent de pilonner la position au mortier, tout en gardant bien de donner l’assaut, le glacis n’offrant aucune dissimulation.

Le 63e goum Salvy attaque en direction de la Marinière. La section Lecuyer, en pointe, est soudainement stoppée par un feu nourri provenant d’une tranchée dont les occupants obéissent à une action de retardement. En effet, peu après ils essaient de se réfugier dans le faubourg. Le tir des Marocains les conduit à regagner prestement leur abri. Plusieurs tentatives ayant abouti au même insuccès, ils optent pour un stratagème bien éculé : ils agitent un drapeau blanc portant une croix rouge. Les goumiers s’en laissent pas conter et soulignent leur incrédulité de rafales de leurs armes automatiques. Le drapeau reparaît dès que le tir cesse. Ce manège se poursuit jusqu’au moment où le chef de section fait taire les siens, leur demandant d’attendre une nouvelle sortie des occupants afin de se rendre compte de l’état de leurs blessures. C’est sans étonnement qu’ils voient un groupe détaler en direction de l’agglomération. La rapide intervention des trois fusils-mitrailleurs contraint les fuyards à se plaquer au sol pour un long moment.

Une autre résistance beaucoup plus solide se dévoile sous la forme d’une ligne de blockhaus, dont chaque élément fait l’objet d’un siège en règle. L’un d’eux, bien défilé, est d’une approche hasardeuse. L’adjudant-chef Lecuyer demande au moqqadem Lahssen, baroudeur confirmé, d’essayer de le réduire. Celui-ci choisit, pour l’accompagner dans cette impossible aventure, trois camarades marmoucha. Tous les quatre, ils réussissent, en faisant preuve d’une habileté et d’une témérité incroyables, à pénétrer dans l’ouvrage et à vider avec promptitude les chargeurs de leurs pistolets-mitrailleurs, tuant 14 défenseurs et blessant les autres. Un peu plus loin, un jeune moqqadem du 62e, qui étrenne ses galons gagnés en Italie, Mimoun Ou Kaci, est mortellement blessé au moment où il se portait seul, grenades en mains, à l’attaque d’un blockhaus. Il meurt le 27 août à l’hôpital de Saint-Zacharie. Il était l’exemple presque insolent du courage.

L’artillerie allemande ne ménage pas les tabors jusqu’au moment où le 4e goum, le capitaine de Combarieu en tête, réussit l’exploit d’anéantir la batterie de 75 mm d’Ensuès et celle du Niolon avec ses pièces de 220 mm établies sous bunker.

Dans l’après-midi, alors que l’on se mitraille à faible distance, un jeune garçon en tenue « feldgrau » sans arme, son casque à la main, se précipite vers nos lignes, escorté de rafales allemandes, en hurlant : « Ne tirez pas… je suis Alsacien. »

Non seulement le jeune déserteur de la Wehrmacht se rend à ses compatriotes, mais encore il entend les aider sur-le-champ. Monté sur un char, ne s’étant pas même donné la peine de changer d’uniforme, il le dirige vers les points d’appui où servent ses anciens camarades dont il connaît les emplacements.

Le poste radio du tabor intercepte une communication. Comme elle est en » clair », on peut se faire une idée du potentiel de combativité encore offert par les assiégés :

— Envoyez G., ou le moral des hommes pourrait s’en ressentir. Demandez à l’île de se montrer plus active… La venue des sous-marins est-elle confirmée ?… Les hommes sont anxieux et commencent à ne plus croire à l’évacuation… Ils ont une grande confiance dans l’artillerie de l’île. Si elle tombait, tout espoir disparaîtrait… Quelles sont les nouvelles ?

Le PC de la 244e division allemande se veut rassurant :

— Pas de changement ou presque… Le fort tient toujours, de même que la caserne et les installations portuaires. En résumé, peu de pertes. L’envoi des sous-marins est confirmé… Pour G., impossible pour le moment… Faites au mieux… Les Français sont peu nombreux et n’ont pas de moyens… Pour relever le moral de la troupe et l’engager à résister, insistez sur la présence devant elle des Marocains en manteaux qui tuent les prisonniers…

A 17 heures, deux blessés allemands tenant un drapeau blanc se présentent devant les lignes françaises. Ils apportent un message du colonel von Hanstein à son homologue français, sollicitant une ambulance pour évacuer des blessés graves, ceux- ci ne pouvant pas recevoir de soins par manque de praticiens et de médicaments.

Le colonel Leblanc envoie au point prévu un véhicule sanitaire et son secrétaire, le sergent-major Siret. Plusieurs va-et-vient sont exécutés le jour même et le lendemain, permettant ainsi à une cinquantaine de soldats ennemis d’être dirigés en ambulances vers les hôpitaux de l’arrière.

L’avance reprend avec l’aide de Sherman et de tanks destroyers. Dans la journée du 27 août, le Verduron, dernier bastion de la résistance du secteur nord, est conquis. Les Allemands luttent avec l’énergie du désespoir, et capitulent seulement après avoir rendu inutilisables leurs armes lourdes. Le 28 août, sur le Vieux-Port, à 8 heures, le général Schaefer remet son épée au général de Monsabert.

Le 29 août, les hommes « couleur d’écorce », selon l’expression d’Edmonde Charles-Roux, défilent dans la cité phocéenne avec leurs compagnons de la 3e division d’infanterie algérienne et de la 1ère division blindée. Les goumiers participent ainsi à la joie populaire de la France, nation protectrice et alliée.

La violence des goums a fait merveille contre les combattants ennemis, mais au fil de leur progression, les Marocains feront cruellement souffrir les populations civiles, italienne et allemande, laissées sans défense

Les Goumiers Marocains (de 1908 à 1956 ) - Page 7 Goumie11

Les goums (1908-1956)

Créés par le général d’Amade, qui avait observé en Tunisie tout l’intérêt des troupes supplétives. Les goums, venus du Sud algérien avec le corps expéditionnaire, en étaient la preuve visible.

Le 1er novembre 1908, dans son ordre n° 100, le commandant en chef des troupes débarquées à Casablanca fixait les règles, la composition et l’utilisation des forces auxiliaires : les goums, les cavaliers du Guich et les cavaliers de tribus. Les goums constituaient l’élément le plus homogène des nouvelles formations. Les cavaliers du Guich devaient devenir plus tard les Mokhaznis, collaborateurs immédiats des chefs de bureau des A.I., les Affaires indigènes.

Les cavaliers de tribus formeront les harkas. Les uns et les autres rendront les meilleurs services tout au long de la pacification et, par la suite, au protectorat puis au Makhzen. Une circulaire de la même année commandait le recrutement régional : elle indiquait que les goumiers devaient vivre avec leurs familles, groupés dans des douars à proximité des postes.

Etablis à la limite de la dissidence, ils appliquent la politique de la tache d’huile du maréchal Lyautey. Ils opéreront groupés pour la première fois en 1911, sous les ordres du commandant Simon, pour concourir à la délivrance du sultan Abd El Aziz, enfermé dans Fez par les tribus rebelles. Après avoir joué un rôle important dans la guerre de 1939 à 1945, les goumiers vont se battre avec vaillance en Indochine, tant dans le Delta qu’en haute région. Notamment sur la RC 4. Ils participeront à des opérations de police en Algérie, avant d’être transférés aux forces armées royales du Maroc.

Général Guillaume (1895 – 1983)

Augustin Guillaume, fils d’un médecin de Guillestre, dans les Hautes-Alpes, entre à Saint-Cyr en novembre 1913 et en sort le 31 juillet 1914. Il appartient à la promotion « La Croix du Drapeau ». Affecté au 16e BCP, il est engagé sur l’Yser, où il est fait prisonnier. Au camp de Neisse, il est le compagnon du capitaine de Gaulle. Après la Victoire, il exécute une mission à l’armée d’Orient puis gagne le Maroc, où il passera la plus grande partie de sa carrière. L’admirateur de la montagne est séduit par l’Atlas et par les populations berbères. Il s’éloigne du Maghreb pour être attaché militaire adjoint à Belgrade et pour suivre les cours de l’École de guerre. 1939 le trouve à l’état-major de l’Inspection des troupes d’Afrique du Nord.

L’année suivante, il prend la direction des Affaires politiques à Rabat et organise le camouflage des goums. Ils sont prêts pour la reprise des hostilités. En janvier 1943, il se voit confier un sous-secteur dans les Abruzzes. A partir du Garigliano, il commande les goums jusqu’à Rome et à Sienne. C’est à la tête de ses fidèles qu’il débarque en Provence et enlève Marseille avec le général de Monsabert. Lorsque celui-ci est nommé général de corps d’armée, il prend le commandement de la 3e DIA. Avec elle, il participe aux dures campagnes des Vosges, d’Alsace, sauve Strasbourg menacé au début de janvier 1944, puis entre en Allemagne où il sera commandant en chef après un séjour à Moscou comme attaché militaire. Il est, de 1951 à 1954, résident général au Maroc.

Nommé chef d’état-major général des forces armées, il démissionne en 1956. Rentré à Guillestre, il en sera maire, continuant à s’intéresser à ses anciens camarades marocains et français.

Les goumiers pendant la Seconde Guerre mondiale

En 1940, dès la déclaration de guerre de l’Italie, deux groupes de supplétifs marocains sont envoyés dans le Sud tunisien. Ils sont rejoints par quatre « fezza ». Un de ces groupes de partisans effectuera un coup de main exemplaire sur un poste frontière ennemi. Rentrés au Maroc, les goums s’organisent en vue de la Revanche. Quelques semaines après le débarquement américain en Afrique du Nord, deux groupes de tabors marocains, le 1er du commandant Leblanc et le 2e du commandant Boyer de Latour opèrent en Tunisie. Les goumiers font preuve d’un allant et d’un courage qui impressionnent les Alliés : ainsi le général Patton demande qu’un tabor (ce sera le 4e du capitaine Verlet) lui soit affecté pour la campagne de Sicile. Il y représentera l’armée française.

Le 2e GTM entre dans la composition du corps de débarquement en Corse, de même que les commandos du colonel Gambiez ; comme eux, ils seront joints à la 9e DIC pour conquérir l’île d’Elbe.

Le 4e GTM, successivement confié aux colonels Soulard et Gauthier, puis le 3e GTM, entraîné par le colonel Massiet du Biest, sont engagés dans la rude campagne d’hiver dans les Abruzzes. Rejoints par le 1er GTM, ils se lancent avec les forces amies à l’assaut de Rome. En juillet 1944, ils s’emparent de Sienne et terminent leur action en Italie par cette belle victoire.

Les 1 er, 2e et 3e GTM débarquent en août en Provence et, avec des éléments de la 3e DIA, libèrent Marseille. Il se battent ensuite dans les Alpes, les Vosges, l’Alsace. Ils sont avec le général Guillaume, qui les conduit depuis Vénafro, pour préserver Strasbourg d’une offensive allemande.

Le 4e GTM, avec son nouveau chef le colonel Parlange, vient prendre la place du 3e, rappelé au Maroc. Avec les autres GTM, il franchit le Rhin à Spire : début d’une campagne qui se terminera dans le Tyrol pour les uns et par la prise de Stuttgart pour les autres.

Structure des goums :

• Groupe de tabors marocains (GTM) : de la valeur d’un régiment, est formé de trois (tabors, d’un goum de commandement et de son état-major, soit environ 2 500 hommes, gradés français compris. Il dispose de 150 chevaux et de 400 mulets (les chevaux ont été renvoyés au Maroc après la campagne d’Italie).

• Tabor : correspond à un bataillon. Il comprend 4 goums dont un de commandement et d’engins, soit 700 hommes, gradés français compris, 40 chevaux et 120 mulets.

• Goum : des unités portant ce nom existaient en Afrique du Nord avant même la venue des Turcs. Le goum équivaut à une compagnie, soit 170 hommes, gradés marocains compris, deux officiers et huit sous-officiers. Il se décompose de la façon suivante : 1 groupe de commandement, 1 groupe de mitrailleuses, 3 sections d’infanterie, 30 muletiers. Il dispose de 10 chevaux et de 30 mulets.

Grades :

• Melazem : correspond à adjudant — ce grade était utilisé dans les mehalla chérifiennes.

• Moqqadem aouel : premier moqqadem, correspond au grade de sergent-chef.

• Moqqadem : correspond à sergent. Ce nom est un titre makhzen. Il est réservé à un chef de douar ou à un adjoint de cheikh.

• Maoun : correspond au grade de caporal.

Les Goumiers Marocains (de 1908 à 1956 ) - Page 7 Goumie12

Costume traditionnel du goumier

Khiout : coiffure constituée par un écheveau de laine brune.

Djellàba : manteau de couleur uniforme depuis le début de la campagne d’Italie; avant, les goums avaient des djellàba de couleurs différentes, de fabrication locale. Talghéouine : bas de laine grossière couvrant la jambe depuis la cheville jusqu’au genou.

Nail : chaussures à lanières.

Équipement au combat

Le goumier portait le casque de modèle anglais, le ceinturon de toile américain avec bretelles de suspension et cartouchières, une musette française. Il disposait du fusil américain Garant de 7,5 mm ou du pistolet-mitrailleur Thomson. Il avait aussi le poignard d’assaut américain. L’armement collectif comprenait des FM français modèle 24/29 de 7,5 mm, des mitrailleuses américaines de 7,5 mm et des mortiers de 60 mm et de 81 mm.

http://theatrum-belli.org/


Dernière édition par jonas le Lun 18 Aoû 2014 - 16:22, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Les Goumiers Marocains (de 1908 à 1956 )   Les Goumiers Marocains (de 1908 à 1956 ) - Page 7 Icon_minitimeLun 18 Aoû 2014 - 15:51

Alloudi a écrit:
Citation :
mes parents (décédés)

Lah yarhamoum  Les Goumiers Marocains (de 1908 à 1956 ) - Page 7 Icon_sal 


pour les goum ce qui ma le plus frappé c est  l image de guerrier intrepide qui à surpris plus d une fois que se sois les alliés ou les force de l axe.

en dehor des consideration politique, ce que je retient, c est que sur le plan militaire, il ont combattu il se sont montrés feroce face à l ennemie (aucun goum fait prisonnier durant toute les campagne) et encore une fois demontré la valeur du marocain qui n est plus à prouvé sur le champ de bataille (desert, tranchés [1GM], montagne foret, les notre se distingue toujours) ,

+1 Like a Star @ heaven 
Ce qu'il ne faut pas oublier, c'est que les goums/tabors etaient sous l'autorité du Sultan. Mohamed V ayant décidé de soutenir la France, il a mis ses soldats a disposition de l'armée de liberation. Raison pour laquelle il sera fait "Compagnon de la Liberation" par De Gaulle. Il faut juger les soldats sur leur efficacité, point. La haute valeur de ces soldats a été souligné par tous. Et ce, quand bien meme ils ont eu a servir de mauvaises causes (espagne contre les republicains, pacification etc etc). On ne juge le soldat que sur son engagement et sa combativité effective sur le champs de bataille, les critiques eu égard à certains combats, relèvent du politique.
Mais ne pas oublier qu'ils combattaient au nom du sultan qui s'etait rangé derriere la france.
Dans la mesure ou ils ont aidé a libérer la France, c'est effectivement ici qu'on trouve tous les momuments dédié à ces hommes. Et ils sont nombreux.
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MessageSujet: Re: Les Goumiers Marocains (de 1908 à 1956 )   Les Goumiers Marocains (de 1908 à 1956 ) - Page 7 Icon_minitimeLun 18 Aoû 2014 - 16:29

Les Goums marocain se sont bien battus à Marseille pour les Algériens puissent y vivre en paix et en sécurité  Les Goumiers Marocains (de 1908 à 1956 ) - Page 7 Icon_mrg Les Goumiers Marocains (de 1908 à 1956 ) - Page 7 Icon_big 
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MessageSujet: Re: Les Goumiers Marocains (de 1908 à 1956 )   Les Goumiers Marocains (de 1908 à 1956 ) - Page 7 Icon_minitimeLun 18 Aoû 2014 - 18:04

marques a écrit:


Si je me trompes sur certains points, merci de me corriger et merci d'avance de laisser mes parents (décédés) et nos parents à nous tous , tranquilles et loin des débats virtuels sur internet.

.

Tu t'es demandé si parmi ces hommes il n'y avait pas des grands père/ arrière grands père de certain membres avant d'intervenir et de prendre de haut la mémoire et les faits de ces hommes ? D'où mon intervention Rolling Eyes 

Sinon Allah yra7mohoum  Like a Star @ heaven 

_________________
Sois généreux avec nous, Ô toi Dieu et donne nous la Victoire

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MessageSujet: Re: Les Goumiers Marocains (de 1908 à 1956 )   Les Goumiers Marocains (de 1908 à 1956 ) - Page 7 Icon_minitimeLun 18 Aoû 2014 - 20:44

Je t'ai compris marques, ce que j'ai pas aimé c'est

marques a écrit:
donc il vaut mieux laisser ce sujet sous le tapis ..çà n'a rien de glorieux !!!

Mais pour continuer avec ton debat:

marques a écrit:
- le film dont tu parles est un film Français, financé par la France, tourné par des acteurs Français, à destination du Public Français et à usage politique interne français ...

Tous d'origin algeriens et marocain, pour ceux derniers, vous savez que c'est impossible de perdre la nationalité marocain, n'est pas?

Alors non, peut etre dirigé par un directeur français d'origin algerien, mais les principauxx producteures c'est de marocains par loi  Les Goumiers Marocains (de 1908 à 1956 ) - Page 7 Icon_big 

marques a écrit:
- et ce film français "Indigènes" n'est resté que 2 semaines à Casa et n'a intéressé pas grand monde au Maroc..

Je sais pas comment ça fonction tout ça alors je ne peut pas me prononcer...

marques a écrit:
- dans tous les pays de provenance des tirailleurs et goumiers, aucun film sur eux n'a été tourné ...les seuls sujets de reportage concernent le problème des pensions militaires.

Prenons l'example des syriens...Est-ce qu'on a fait des films sur notre histoire comme empire?

Prenons l'example des egiptiens...est-ce qu'on a fait des films sur notre histoire comme le fer de lence dans le Golan?

Et le Sahara? La guerrde des sables? meme un filme science-fiction de nos FS!!! waaaaalou.

Et tu attend qu'on fasse un sur la 2éme GM?  Laughing Si nos directeures, producteures, etc. n'ont pas les cui**es pour faire un film c'est un probleme d'eux, pas le reste....

marques a écrit:
- je remontes loin dans mes mémoires, mais ni H2, ni M6 n'ont jamais décoré un goumier avec une médaille marocaine et pour sa contribution à la 2éme guerre mondiale . Peut-être que je me trompes mais je ne penses pas que le Maroc officiel ait jamais reconnu ou récompensé ces goumiers pour leur carrière Française ...??
http://adala.justice.gov.ma/production/html/Fr/liens/..%5C88474.htm

Mais si tu parle de condecorations...ils ont pas lutté pour le Maroc, mais pour la France...de meme, les espagnols, françáis et allemands comunistes en URSS durant la WWII ils ont jamais eu de reconnaisance, a part celle de l'URSS, biensure, comme nous avec les français.

Par contre...les notres...comment tu crois qu'on a crée les FAR?

On oublie aussi que le Maroc etait un protectorat (pas une colonie commes autres) et que les marocains etait sous l'autorité de iure du sultan (de facto françaises)?

marques a écrit:
- on sait également qu'après l’indépendance du Maroc, le Mouvement National était "anti-goums" car les Tabors Marocains étaient souvent utilisés par la France pour mater les indépendantistes marocains,
Citation :
- toutes les gréves ouvrières et estudiantines des années 60-70 étaient matées par les Goums , il fallait attendre les années 80 pour voir arriver les CIM.

Tu delire un peut...les goums etait fini avec l'independence en 1956...memme les spahis ont eté dissous debut années 60...la verité c'est que je ne saus pas de quoi tu parles...

Citation :
- On l'oublie aussi, mais les goumiers Marocains ont également été utilisés par Mama Franssa,  lors de l’insurrection de Sétif en Algérie et je ne fais pas de dessin sur la manière dont ils ont agi ..(comme les autres)

En 45, oui, avec des tirailleurs sénégalais d'Oran, des spahis Tunisiens, et memme des tirailleurs algériens. Les ordres sont les ordres.

Citation :
- on ne peut comparer des soldats auxiliaires d'une armée avec des soldats d'un pays souverain (USA, Russie etc...) , pendant cette guerre, aucune fois, le drapeau Marocain n'a été hissé ou salué par ces goumiers, le seul drapeau qu'ils saluaient, était le drapeau de la France !!
Oui et non. une grande parti de larmé rouge etait fait par des étrangers. De memme pour les British et leur commonwealth, les americains, par contre, n'avait pas beacoup d'etrangers non-nationalisés, et si je me rapel bien ont passé d'etre une armé de volontiéres a forces les jeunes a l'integrer par force si necessaire...

Alors oui, en sachant que des indiens avec la GB et des français avec l'URSS, je peut dire que oui.

Citation :
- et quand on compare les auxiliaires marocains de l'armée espagnole et ceux de la France, je m’interroges un peu , de l'Espagne nous avons gagné un Capitaine Général (4 étoiles) puis Maréchal (Meziane) et plusieurs promus de l'Académie Militaire de Tolède , venant de France , rien que des gradés subalternes et qui vont pour beaucoup évoluer  rapidement vers le "métier" de putschistes.

Ufqir, Medbouh, Driss Ben Omar El Alami, etc. Les FAR, je t'assure ont etait formés par des militaires Made in France. La difference entre l'Espagne et la France est que les marocains ont était non seulment promu mais aussi ils ont etait reconu par le gouvernement central. C-a-d, les militaires marocains n'ont pas eu beacoup d'experience comme officiers avec les françáis, par contre, avec l'Espagne, ils etait pas seulement combat proven mais aussi expert en formation et ordre de troupes, c'est pour ça que la plus part des haut gradées etait issu des forces espagnoles, et c'est pour ça que un messieur de grade GCA et inspecteur general des FAR ou ministre, si je me rapel bien, a reçu, presque 20 ans aprés, le grade de Maréchal.

Putchistes ou pas, ça n'a rien a avoir avec si ils ont etait formé en Espagne ou en France...ils etait reconu grands haut officiers avant leur delires.


Pour ne pas oublier l'histoire...c'est écrit marocains, pas français, c'est eux qui doivent rconnaitre ce qu'on a fait comme force volontiere dans leur rangs, pas nous, ils sont deja de la famille:


Citation :
   « Marseille reconnaissante aux Tabors marocains. Sous les ordres des colonels Leblanc, Boyer de Latour et Masset du Biest, les 1er, 2e et 3e Groupements de Tabors Marocains ont participé à la libération de Marseille du 21 au 28 août 1944. Au cours des combats : 7 officiers, 10 sous-officiers français, 150 gradés et goumiers marocains ont été tués. 17 officiers, 38 sous officiers français, 540 gradés et goumiers marocains ont été blessés. De l'Atlas au Danube, quatre GTM de l'Armée d'Afrique ont combattu aux cotés de la France et de ses alliés de décembre 1942 à la victoire du 8 mai 1945. »

— Texte de la stèle en hommage aux Goumiers marocains, avenue des Goumiers, Marseille, 2000

Cheers
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MessageSujet: Re: Les Goumiers Marocains (de 1908 à 1956 )   Les Goumiers Marocains (de 1908 à 1956 ) - Page 7 Icon_minitimeLun 18 Aoû 2014 - 21:57

Excellent Tabrius, rien a rajouter....
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MessageSujet: Re: Les Goumiers Marocains (de 1908 à 1956 )   Les Goumiers Marocains (de 1908 à 1956 ) - Page 7 Icon_minitimeMar 19 Aoû 2014 - 1:47

parmi les officiers marocains de l'armée française, qui ont intégrés l'armée marocaine, il y avait les colonels Daoudi, Lahbil et j'en oublie et le général Al'kattani
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MessageSujet: Re: Les Goumiers Marocains (de 1908 à 1956 )   Les Goumiers Marocains (de 1908 à 1956 ) - Page 7 Icon_minitimeSam 23 Aoû 2014 - 18:16

Précisions a propos des GOUMIERS pour dissiper certains malentendus ou rumeurs infondées:
   
1) Au lendemain du protectorat,l armée marocaine est versée dans les armées d Afrique francaise et espagnole
   En zone espagnole,elle sera composée de deux corps:les Mehalla chérifiennes qui constituaient la "gendarmerie" et puis
   les Régulares qui sont les troupes régulieres qui contribueront de manière décisive a la victoire de Franco lors de la
   guerre civile espagnole de 1936 a 1939.
     
   En zone francaise,les Goums regroupés en Tabors,étaient des troupes supplétives.Chaque Goum équivalait a une compagnie
   d infanterie avec un peleton de cavalerie et un train muletier.Un Tabor comptait 3 Goums et un groupement de Tabors
   rassemblait 3 Tabors c-a-d un régiment d infanterie.
   Les régiments des Tirailleurs marocains de l armée réguliere,eux ont été crées en 1915 seront aux cotés des Goums ,engagés
   sur tous les fronts de la premiere et deuxieme guerre mondiales.
       
   Durant la 2éme guerre mondiale,rien qu entre 1942 et 1945 , le Goumiers ont obtenus DIX-SEPT citations collectives a l ordre
   de l armée et NEUF citations a l ordre du corps d armée.Le deuxieme groupe de Tabors marocains est l une des unités les plus
   décorées (Sinon le plus décoré de la 2éme guerre mondiale.
   
   Hassan 2 rahimahou allah a rapppelé dans son livre le Défi "Les troupes marocaines ont combattu en Italie a Cassino , et fait
   les premiers leur entrée a Rome"  et en effet les valeureux et héroïques goumiers sont venues a bout et ont vaincu  les meil-
   leurs troupes allemandes que sont les chasseurs de montagne ,parachutistes  et panzergrenadiers  entre autres.
   
   Les Goumiers ,1ér et 2éme TABORS, défilaient sur les Champs Elysées  et SURTOUT le 24 Juin le 3éme et 4éme Tabor se pré-
   sentaient a STUTTGART devant Feu MOHAMED CINQ ,Sultan du maroc,accompagné du géneral De Gaulle.
   En 1945 MOHAMED CINQ tint a rendre visite a ses soldats engagés sur le front.Le general De Gaulle l accueille d abord a Paris
   et il lui accorde le titre de "COMPAGNON DE LA LIBERATION" titre et distinction rarissime pour un chef d état étranger.
   EN 1958,a la présidence francaise ,De Gaulle exprime a sa majesté Feu Med 5 :".....Je me permets d ajouter ma très haute
   et amicale  considération que je lui porte depuis le temps ou Marocains et Français luttérent ensemble,cote a cote pour leur
   libéeté et pour la liberté du monde."
   
    Lors de la restauration de l armée Marocaine a la fin du protectorat ,le 9Mai 1956 a NKHEILA prée de RABAT,dans le quatier
    du 1ér TABOR les 41 goums sont dissous et transférés a l armée marocaine.En tout les FAR recevront lors de leur rénovation
    14000 goumiers et tirailleurs +10000 "regularés " de la zone espagnole ,ces 24OOO soldats formeront l ossature;le noyau
    dur de la jeune et rénovée armée nationale qui portera le nom des Forces Armées Royales a qui on ajoutera qqs milliers de
    l armée de libération nationale;
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MessageSujet: Re: Les Goumiers Marocains (de 1908 à 1956 )   Les Goumiers Marocains (de 1908 à 1956 ) - Page 7 Icon_minitimeJeu 28 Aoû 2014 - 18:41

Citation :
Défilé des troupes victorieuses dans Marseille libérée
Les goumiers marocains du 2e GTM (Groupe de tabors marocains) du colonel Boyer de Latour, précédés de leurs étendards, défilent sur le quai des Belges au Vieux port à Marseille, lors d'une cérémonie qui célèbre la libération de la cité phocéenne
Les Goumiers Marocains (de 1908 à 1956 ) - Page 7 10003920_724095254292711_2018001138054140387_n
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MessageSujet: Re: Les Goumiers Marocains (de 1908 à 1956 )   Les Goumiers Marocains (de 1908 à 1956 ) - Page 7 Icon_minitimeJeu 28 Aoû 2014 - 19:28

Qu'ils étaient beaux et martiaux..ces valeureux soldats....considérés comme les meilleures troupes du monde..

GL BOYER DE LA TOUR se mariera avec une berbère des béni visgott et aura un fils qui a temine au grade de cl ( de mémoire) dans l armée française.
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MessageSujet: Re: Les Goumiers Marocains (de 1908 à 1956 )   Les Goumiers Marocains (de 1908 à 1956 ) - Page 7 Icon_minitimeMar 4 Nov 2014 - 17:01


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scratch un petit dessin vaut mieux qu'un long discours scratch
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MessageSujet: Re: Les Goumiers Marocains (de 1908 à 1956 )   Les Goumiers Marocains (de 1908 à 1956 ) - Page 7 Icon_minitimeJeu 6 Nov 2014 - 3:06

Pourquoi ne pa creer une division interne dans les FAR et l'a nomee GOUM a leur honneur comme les Marines ou Rangers pour les USA.
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MessageSujet: Re: Les Goumiers Marocains (de 1908 à 1956 )   Les Goumiers Marocains (de 1908 à 1956 ) - Page 7 Icon_minitimeSam 9 Mai 2015 - 13:23

Citation :
«Fathima la marocaine», femme goum

Les Goumiers Marocains (de 1908 à 1956 ) - Page 7 Fatima10

Dans les années 1900, seul le Maroc est resté plus ou moins à la marge de la domination européenne, même s’il faisait l’objet de convoitises coloniales entre la France, l’Espagne et l’Allemagne.  Néanmoins progressivement la souveraineté du Maroc a été compromise, si bien qu’en 1912, les protectorats français et espagnols ont été établis au Maroc, avec le gros morceau du Maroc étant sous occupation française.

Certes, la résistance au colonialisme au Maroc a été féroce. Cependant, certain-es Marocain-es ont été forcé-es de rejoindre les rangs de l’armée française, alors que d’autres ont été recruté-es volontairement, pour combattre pour les intérêts coloniaux de la France soit en Europe, soit ailleurs dans le monde.  On désigne par «goum» tout soldat d’origine maghrébine qui a rejoint les rangs de l’armée française.  D’un point de vue historique, ce qui est intéressant au sujet des goums, c’est que pendant longtemps, ils ont sombré dans l’oubli.  La France n’en parlait pas, parce qu’il s’agit d’une population subalterne qui ne serait pas digne d’être mentionnée par l’histoire officielle.  De son côté, le Maroc n’en parlait pas non plus, parce  que l’histoire officielle, à la nationale et nationaliste, ne savait pas comment interpréter l’engagement des goums pour une puissance colonialiste.  Et l’oubli est double, quand il s’agit de femmes  goums : un oubli d’une population subordonnée, à cause de son sexe, au sein d’une population subalterne dans les jeux mondiaux du pouvoir.  En effet, les archives françaises montrent qu’une certaine Marocaine qu’on surnommait «Fathima la marocaine» faisait partie des soldats qui combattaient pour les intérêts de la France en 1915.

On ignore tout de cette femme, y compris son nom de famille.  Toutefois, on suppose qu’elle ait existé.  En effet, d’une part, on a une photo d’elle qui a été reproduite par un article du journal français Le Miroir, datant du 13 juin, 1915, qui est intitulé «Les femmes qui se battent comme de vrais soldats», et qui parle d’elle en ses termes : «Fathima la marocaine a suivi nos unités maghrébines depuis le début de la bataille, et a combattu courageusement comme un homme.» D’autre part, d’autres documents historiques mentionnent la présence de femmes parmi les goums, sans toutefois préciser le rôle que ces femmes ont joué dans l’armée française.

http://osireglacier.com/etudesmarocaines/?p=9

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MessageSujet: Re: Les Goumiers Marocains (de 1908 à 1956 )   Les Goumiers Marocains (de 1908 à 1956 ) - Page 7 Icon_minitimeVen 29 Mai 2015 - 15:53

Les Pays-Bas rendent hommage aux soldats marocains morts au combat à Kapelle



Citation :
Une cérémonie commémorative a été organisée jeudi à Kapelle, province de Zélande, au sud-ouest des Pays-Bas, en l’honneur de soldats marocains morts au combat pour défendre la liberté au royaume des Pays-Bas aux côtés de leurs compagnons d’armes français et néerlandais.

L’évènement coïncidait avec le 75ème anniversaire de la bataille de Kapelle.Abdelouahab Bellouki, Ambassadeur du Maroc aux Pays-Bas, a assisté à cette cérémonie, ainsi que les représentants de plusieurs pays européens.

Le diplomate marocain a rappelé à cette occasion qu’il fallait tirer des leçons de cette bataille chargée de leçons pour aller de l’avant sur la voie du renforcement de la cohésion sociale et des principes de la coexistence...

Bellouki en a profité pour dénoncer "les préjugés dont sont victimes les Marocains vivant aux Pays-Bas, en raison du comportement inacceptable et injustifiable d’une minorité d’entre eux ".

Une gerbe de fleurs a été déposée sur les tombes de ces soldats au cimetière militaire français de Kapelle. Cette bataille d’une rare violence s’est déroulée entre le 13 et 17 mai 1945.Bataille de Kapelle

La 60ème division d’infanterie de l’armée française dirigée par le général Deslaurens avait combattu la Wehrmacht (armée allemande) à Kapelle. 600 soldats sont morts dans cette bataille, dont 226 sont enterrés dans ce cimetière.

Parmi eux se trouvent 22 jeunes soldats originaires d’Afrique du nord, principalement du Maroc, mais aussi d’Algérie, tués loin de chez eux au combat sous le drapeau français, pour défendre la liberté des Pays-Bas. Ces soldats étaient toujours en première ligne de défense pour repousser l’assaut ennemi.

http://www.bladi.net/les-pays-bas-redent-hommage-aux-soldats-marocains-morts-au-combat-a,42122.html
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MessageSujet: Re: Les Goumiers Marocains (de 1908 à 1956 )   Les Goumiers Marocains (de 1908 à 1956 ) - Page 7 Icon_minitimeSam 30 Mai 2015 - 0:47

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MessageSujet: Re: Les Goumiers Marocains (de 1908 à 1956 )   Les Goumiers Marocains (de 1908 à 1956 ) - Page 7 Icon_minitimeSam 27 Juin 2015 - 15:45

chanson hommage à nos guerriers qui ont libéré la France
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MessageSujet: Re: Les Goumiers Marocains (de 1908 à 1956 )   Les Goumiers Marocains (de 1908 à 1956 ) - Page 7 Icon_minitimeSam 27 Juin 2015 - 16:27

Les meilleures troupes de combat du monde....


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MessageSujet: Re: Les Goumiers Marocains (de 1908 à 1956 )   Les Goumiers Marocains (de 1908 à 1956 ) - Page 7 Icon_minitimeSam 10 Oct 2015 - 2:29

http://www.atlasinfo.fr/Paris-erige-un-monument-a-la-memoire-des-Goumiers-marocains_a65850.html a écrit:

Paris érige un monument à la mémoire des Goumiers marocains



Les Goumiers Marocains (de 1908 à 1956 ) - Page 7 8368832-13119026

Paris rend hommage aux Goumiers marocains, le 13 octobre, à travers le dévoilement Place Denys Cochin d’un monument érigé à la mémoire de ses soldats qui se sont illustrés par leur sacrifice et leur courage notamment en Italie dans la victoire du Garigliano et en France où ils libérèrent la Corse en 1943 du joug fasciste et nazi ainsi que plusieurs villes de France de l’occupation allemande.

Selon les historiens, les goumiers ont joué un rôle principal dans la campagne de Corse. En trois semaines, ils sont venus à bout de quatre régiments allemands. Sur le champ de bataille européen, les goumiers capturés par l'armée allemande étaient exécutés. Malgré les nombreuses pertes sur le terrain, les pensions des vétérans marocains ont mis 60 ans à être alignées sur celles des Européens.

Ce monument commémore aussi l'appel de 1939 de feu le Roi Mohammed V, Compagnon de la Libération, à soutenir la France qui entrait en guerre.

Symbole de l’amitié franco-marocaine, le monument qui sera inauguré par Jean-Marc Todeschini, secrétaire d’État aux anciens combattants et à la mémoire, Catherine Vieu-Charier, adjointe à la Maire de Paris, rend hommage à l’épopée de ces combattants marocains au service de la liberté, qui se sont battus contre le nazisme et pour la libération de la France, et qui avaient suscité à l’époque l’intérêt des correspondants de guerre.

Cette cérémonie se déroulera en présence notamment de Chakib Benmoussa, ambassadeur du royaume du Maroc en France, Rachida Dati, maire du 7e arrondissement, Mme Bahija SIMOU, Directrice des Archives Royales. et Claude Sornat, président de l’association la Koumia.

Cool c'est à 2 pas des invalides. J'espere que le monument aura de la gueule

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""Qu'importe que je sois de mauvaise foi puisque je lutte pour une cause juste.
        Qu'importe que je lutte pour une cause injuste puisque je suis de bonne foi""

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“L'histoire n'est que la géographie dans le temps, comme la géographie n'est que l'histoire dans l'espace.”

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MessageSujet: Re: Les Goumiers Marocains (de 1908 à 1956 )   Les Goumiers Marocains (de 1908 à 1956 ) - Page 7 Icon_minitimeMer 14 Oct 2015 - 13:43

Citation :
Inauguration du monument dédié aux Goumiers marocains à Paris


Mardi 13 Octobre 2015 modifié le Mercredi 14 Octobre 2015 - 12:02




Un monument en hommage aux Goumiers marocains a été dévoilé mardi Place Denys Cochin à Paris;, lors d'une cérémonie à laquelle ont assisté Jean-Marc Todeschini, secrétaire d’État aux anciens combattants et à la mémoire, Chakib Benmoussa, ambassadeur du royaume du Maroc en France, Rachida Dati, maire du 7e arrondissement, Mme Bahija SIMOU, Directrice des Archives Royales. et Claude Sornat, président de l’association la Koumia, et Catherine Vieu-Charier, adjointe à la Maire de Paris.

Cette stèle a été érigée à la mémoire des combattants marocains qui se sont illustrés par leur sacrifice et leur courage notamment en Italie dans la victoire du Garigliano et en France où ils libérèrent la Corse en 1943 du joug fasciste et nazi ainsi que plusieurs villes de France de l’occupation allemande.

Ce monument commémore aussi l'appel de 1939 de feu le Roi Mohammed V, Compagnon de la Libération, à soutenir sans restrictions la France qui entrait en guerre.

Symbole de l’amitié franco-marocaine, le monument honore l’épopée de ces combattants marocains au service de la liberté qui se sont battus contre le nazisme et pour la libération de la France, et qui avaient suscité à l’époque l’intérêt des correspondants de guerre.

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http://www.atlasinfo.fr/Inauguration-du-monument-dedie-aux-Goumlers-marocains-a-Paris_a65945.html
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MessageSujet: Re: Les Goumiers Marocains (de 1908 à 1956 )   Les Goumiers Marocains (de 1908 à 1956 ) - Page 7 Icon_minitimeJeu 15 Oct 2015 - 19:42

Une dizaine de medailles. Lhaj a du zigoullier pas mal d'allemands ou de vietmin a l'epoque!
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MessageSujet: Re: Les Goumiers Marocains (de 1908 à 1956 )   Les Goumiers Marocains (de 1908 à 1956 ) - Page 7 Icon_minitimeJeu 15 Oct 2015 - 19:56

C'est durant la campagne d'italie que les marocains ont zigouille du nazi et du fasciste italien Twisted Evil c'est du + 18 ce qu'ils leur faisaient allah i 7fed. Il les passaient au couteau sans pitie
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MessageSujet: Re: Les Goumiers Marocains (de 1908 à 1956 )   Les Goumiers Marocains (de 1908 à 1956 ) - Page 7 Icon_minitimeJeu 15 Oct 2015 - 20:58

FAR SOLDIER a écrit:
C'est durant la campagne d'italie que les marocains ont zigouille du nazi et du fasciste italien Twisted Evil  c'est du + 18 ce qu'ils leur faisaient allah i 7fed. Il les passaient au couteau sans pitie

Shut dis pas ca. Ca s'appelle des crimes de guerre!
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MessageSujet: Re: Les Goumiers Marocains (de 1908 à 1956 )   Les Goumiers Marocains (de 1908 à 1956 ) - Page 7 Icon_minitimeJeu 15 Oct 2015 - 22:35

abdo346 a écrit:
chanson hommage à nos guerriers qui ont libéré la France
Hoba Hoba Les seuls artistes marocains a avoir pensé a honoré les goumiers, un des chansons les plus réussites du groupe a mon avis.
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MessageSujet: Re: Les Goumiers Marocains (de 1908 à 1956 )   Les Goumiers Marocains (de 1908 à 1956 ) - Page 7 Icon_minitimeVen 16 Oct 2015 - 20:27

Le film indigenes reste une referance
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MessageSujet: Re: Les Goumiers Marocains (de 1908 à 1956 )   Les Goumiers Marocains (de 1908 à 1956 ) - Page 7 Icon_minitimeDim 31 Jan 2016 - 23:08

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World War 1 - Moroccan soldiers serving with the French army resting in a village near the fortress of Douaumont after its recapture from the Germans in 1916.

Les Goumiers Marocains (de 1908 à 1956 ) - Page 7 Moroccan-spahis-of-the-french-colonial-army-between-1914-and-1918-in-picture-id506021916

Moroccan Spahis of the French colonial army between 1914 and 1918 in France, circa 1914, in France.


Les Goumiers Marocains (de 1908 à 1956 ) - Page 7 500839003-world-war-two-goumier-with-a-mule-in-alsace-gettyimages

World war two, Goumier (Moroccan soldier in French army), with a mule in Alsace, France 1945.


Les Goumiers Marocains (de 1908 à 1956 ) - Page 7 500838987-world-war-two-goumier-soldiers-advance-gettyimages

World war two, Goumier soldiers advance through villages in the Alsace region of France 1944. Moroccan Goumiers were soldiers who served in auxiliary units attached to the French Army of Africa, between 1908 and 1956. (Photo by: Universal History Archive/

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MessageSujet: Re: Les Goumiers Marocains (de 1908 à 1956 )   Les Goumiers Marocains (de 1908 à 1956 ) - Page 7 Icon_minitime

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