Moroccan Military Forum alias FAR-MAROC
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 Économie marocaine

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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 32 Icon_minitimeMar 1 Déc 2009 - 16:33

Rappel du premier message :

Économie marocaine - Page 32 573264

Ma première réaction a été d'exploser de rire ... Mais pour être honnête, c'est un bon début, tout à fait respectable ...

Les Débuts d'une industrie automobile locale ? J'espère ! Économie marocaine - Page 32 Icon_razz

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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 32 Icon_minitimeDim 5 Déc 2010 - 13:45

L acapacité de retenue MAROC = 17,5 MILLIARDS ( 128 barrages EN2010 )

EN CONSTRUCTION :


Les grands barrages du royaume

Barrages Année Fonction Hauteur(m) Capacité(Mm3)
OUED MARTIL en cours AEP, PI, I 100,00 120,00
SEHB EL MERGA en cours PC, I 40,00 6,50
SIDI EL MAHJOUB en cours AC, I, EC 22,00 1,00
SIDI YAHYA en cours PI, I 30,00 11,00
EL MALLEH en cours PI 49,00 75,00
SFEISSIF en cours PI, I 28,00 20,00
TAMALOUT en cours I, AEP, PI 61,00 50,00
ZERRAR en cours AEPI, I, PI 73,00 65,00
TIMKIT en cours I, AN 56,00 14,00
MY BOUCHETA en cours I, AEP, PI 57,50 11,60
AIT MOULAY AHMED en cours I, AC 29,00 2,40
LAHOUAR en cours PI 27,00 0,86
KRAYMA en cours PI 32,00 3,00
EL GHEZOUA en cours PI 22,00 0,36

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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 32 Icon_minitimeDim 5 Déc 2010 - 14:18

Je vois que dans les oeuvres hidrauliques le Maroc respect la toponomie berbere locale. Faites attention car si ca tombe entre les mains du Ministere de l'Interieur ou des parties baathistes il vont etre tous rebaptises.
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Samyadams
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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 32 Icon_minitimeDim 5 Déc 2010 - 15:26

En complément des données postées par notre cher ami Atlas :

- 128 barrages, capacité 17 milliards de m3.
74 petits barrages, 83 barrages collinaires, capacité 400 millions de m3
13 systèmes de transfert d’eau : 1100 Km et 210 m3/s
*Envasement des barrages :
Perte de capacité de stockage par envasement de 70 m3 par an

- Potentiel des ressources en eau naturelles :
22 milliards de m3 par an
*La moitié de ces ressources concentrées dans les bassins du nord et le Sebou, soit à peine 7% du territoire national

- En 2008, le Maroc a consommé 13,7 milliards de m3 d’eau, dont 90% pour l’irrigation et 2% pour la consommation humaine (eau potable)
731 m3 par personne et par an (seuil du stress hydrique 1000 m3 par pers et par an)
*Taux de desserte urbaine : 100%, taux de branchement individuel 92%, le reste des populations urbaines accèdent à l’eau potable via les bornes fontaines
*Taux d’accès en milieu rural : 14% en 1994, plus de 83% en 2009
*Irrigation : 1,5 millions d’hectares, dont les 2/3 équipés par les pouvoirs publics
45% de la VA agricole, 75% des exportations du secteur, 40% de la création d’emploi en milieu rural, 25% à l’échelle nationale

- Rendement du réseau d’adduction à l’eau potable inférieur à 70% dans la majorité des centres urbains
*Irrigation. Efficience à la parcelle de 40%
*Surexploitation des nappes souterraines :
- Baisse de 24 m en 34 ans de la nappe du Souss
- Baisse de 64 m en 25 ans de la nappe du Saïss
- Baisse de 18 m en 24 ans de la nappe du Haouz

*Usines hydroélectriques : Puissance installée 2700 MW en 2008, 10% de la production nationale en année hydrologique normale

- Bilan hydrique à l’horizon 2030
Situation actuelle :
- Déficit : 2 milliards de m3
- Ressources mobilisées : 11,7 milliards de m3
- Demande actuelle : 13,7 milliards de m3
Horizon 2030 :
- Déficit : 5 milliards de m3
- Ressources mobilisées : 11,7 milliards de m3
- Demande à l’horizon 2030 : 16,2 milliards de m3

- Gestion et développement de l’offre :
*Mobilisation des ressources en eau conventionnelle : 2,5 milliards de m3 par an
- Réalisation de 3 grands barrages par an (mobilisation de 1,7 milliards de m3 additionnels), une cinquantaine de barrages d’ici 2030
- Un millier de petits barrages pour le développement local d’ici 2030, surtout dans les régions montagneuses
- Transfert nord-sud de 800 millions de m3 par an à partir du Sebou et du Loukkos-Laou vers le Bouregreg, Oum Rabî et Tensift (1ère phase ; 400 Mm3 par an à partir du Sebou, 2ème phase ; 400 Mm3 par an à partir du Loukkos-Laou

*Mobilisation des ressources en eau non conventionnelle :
- Dessalement de l’eau de mer et déminéralisation des eaux saumâtres (400 millions de m3 par an)
- Réutilisations des eaux usées épurées (300 millions de m3 par an)
- Captage des eaux de pluie

(Synthèse personnelle effectuée à partir de documents de la Direction de l'Hydraulique et du Ministère de l'Environnement)

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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 32 Icon_minitimeLun 6 Déc 2010 - 18:23

Citation :
Le Maroc est sur la voie du progrès (think-tank britannique)

Le think-tank revient, dans ce contexte, sur les projets mis en Âœuvre dans le domaine du transport dans le but d'améliorer, en termes de capacité et d'efficacité, les réseaux routiers, maritimes et aériens.

Ces projets comprennent l'expansion des terminaux des aéroports de Marrakech et de Fès, ainsi que l'ajout d'installations dans le complexe portuaire Tanger Med, indique le groupe, soulignant que c'est le secteur ferroviaire "qui remporte la palme" des modes de transport en bénéficiant d'une attention particulière.

Les chemins de fer sont depuis longtemps un moyen de transport fiable au Maroc, indique OBG dans une analyse parvenue lundi à la MAP, notant que les liaisons les plus importantes ont été depuis un moment remplacées par les réseaux routiers ou aériens.

Selon le groupe, cette situation pourrait changer dans la mesure où, grâce aux nouvelles technologies et à une meilleure accessibilité, les communes éloignées bénéficieraient plus facilement du transport ferroviaire.

La construction d'une ligne "Train à grande vitesse" (TGV) reliant Casablanca à Tanger a débuté en juin, rappelle la source, notant que les travaux de construction seront parachevés en 2014 et que l'exploitation commerciale commercera une année plus tard.

Cette ligne, d'un coût de 20 milliards de dirhams, sera finalement prolongée jusqu'à Marrakech, poursuit la source, faisant remarquer que le Maroc dispose déjà d'une voie principale (traditionnelle) dans le nord du pays qui va jusqu'au port de Nador.

Le Maroc prévoit d'étendre ce réseau jusqu'à Agadirn sur la côte atlantique et peut-être aussi jusqu'à Laâyoune, lit-on dans l'analyse d'OBG.

Le think-tank britannique a, d'autre part, souligné que si le Maroc continue d'étendre ses réseaux de transport, non seulement vers l'Europe mais également vers le reste de l'Afrique et les pays du Golfe, les investisseurs auront plus de facilité à y faire des affaires.

Se référant à un rapport publié récemment par la Banque mondiale, le groupe indique que l'institution de Bretton Woods a salué les progrès importants réalisés par le Maroc en termes de simplification des procédures commerciales, ce qui sera sans doute utile pour les investisseurs potentiels, notamment dans le secteur prometteur des transports.

Le rapport, "Doing Business 2011", rend, dans ce sens, hommage aux efforts déployés par le Maroc pour attirer les investisseurs, conclut la même source.

Dernière modification
06/12/2010 16:04.
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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 32 Icon_minitimeJeu 9 Déc 2010 - 21:48

Économie marocaine - Page 32 187320
Citation :
Casablanca Finance City augmentera le PIB de 2 pc par an


La place financière de Casablanca (Casablanca Finance City), que le Maroc s'apprête à lancer en début de l'année prochaine, permettra d'augmenter le produit intérieur brut (PIB) de 2 pc par an, a annoncé le ministre de l'Economie et des Finances, M. Salaheddine Mezouar.

Cette hausse sera due au flux des investissements étrangers, du financement de projets économiques locaux et la transformation du Maroc en un pôle économique régional au niveau de l'Afrique, a expliqué M. Mezouar, cité par le quotidien londonien "Alhayat" dans sa livraison libanaise de jeudi.

L'Afrique sera une destination privilégiée des capitaux étrangers après la fin de la crise financière mondiale, a-t-il indiqué, ajoutant que les économistes parient sur l'Afrique en tant que pôle mondial de développement.

Le Maroc occupe la troisième position en Afrique derrière l'Afrique du Sud et l'Egypte au niveau des activités financières, a rappelé, à cet égard, le ministre de l'Economie et des Finances.

Ce pôle financier international s'inscrit dans le cadre d'une stratégie financière et économique visant à faire du Maroc un centre régional et international des services financiers, des investissements et d'assurances, a-t-il précisé.

Le pôle optimisera les flux des capitaux vers la région à l'instar des autres marchés financiers internationaux, a poursuivi M. Mezouar.

Il a également fait savoir que des projets de loi sont en cours de préparation afin d'accompagner les différentes réformes nécessaires pour la mise en place de ce pôle financier, dont l'ouverture du capital de la société "Bourse de Casablanca" et sa transformation en une bourse régionale au niveau de l'Afrique du Nord et de l'Ouest ainsi qu'au Sud de la Méditerranée.

MAP

sinon :
Citation :

Le conseil de gouvernement approuve deux projets de décret et une convention internationale entre le Maroc et la Russie



....
Le Conseil également approuvé une convention de coopération dans le domaine de la pêche maritime entre le gouvernement du Royaume du Maroc et le gouvernement de la fédération de Russie, signée à Moscou le 3 juin 2010 et dont la mise en application provisoire a débuté depuis la date de sa signature. L'entrée en vigueur de cette convention devra intervenir à la date de la dernière notification par écrit de l'une des deux parties après l'accomplissement des mesures internes nécessaires à son adoption.
Cette convention remplace l'accord de coopération entre les deux pays dans le domaine de la pêche maritime signé à Casablanca le 7 septembre 2006 et qui a expiré le 15 octobre 2009, a indiqué le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, M. Taïb Fassi Fihri..
Cette convention stipule les principes de coopération entre les deux parties concernant la préservation des ressources halieutiques et la manière de leur exploitation dans la zone économique exclusive marocaine.
Elle définit les conditions de pêche par les navires portant pavillon russe et stipule que la partie russe offre les opportunités d'accès aux établissements de formation spécialisés aux ressortissants marocains.

MAP

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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 32 Icon_minitimeVen 10 Déc 2010 - 0:43

Citation :
Ce pôle financier international s'inscrit dans le cadre d'une stratégie financière et économique visant à faire du Maroc un centre régional et international des services financiers, des investissements et d'assurances, a-t-il précisé.

Le pôle optimisera les flux des capitaux vers la région à l'instar des autres marchés financiers internationaux, a poursuivi M. Mezouar.

Il a également fait savoir que d

le Maroc ne deviendra jamais un pôle financier prisé tant que le Dirham n'est pas convertible ! l'une des garanties qu'un investisseur exigera c'est la possibilité de transférer son argent en quelque seconde par simple ordre à son courtier... ouvrir le marché financier national augmentera sans doute la capitalisation et ce de façon exponentielle mais on sera de plus en plus vulnérable aux "crises pandémie" genre subprimes


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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 32 Icon_minitimeVen 10 Déc 2010 - 0:45

Il y a aussi un autre facteur à prendre en considération, c'est la concurrence avec les tunisiens ... qui eux ont déjà commencé les construction de leur Finance City il y a un an je crois ...

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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 32 Icon_minitimeVen 10 Déc 2010 - 1:33

Il y'a un nombre incalculable d'équipes de la DGI, de la Tresorie et de la la société d'aménagement et de gestion de la future place financière de Casablanca qui travaillent jour et nuit sur plusieurs modèles comme ceux de Hong Kong et de Dubai entre autre.
Very Happy De source travaillant sur le projet, les Tunisiens sont pris de panique depuis l'annonce du projet et ont mis entre parenthèse toute la paléte d'avantages fiscaux qu'ils ont fixé et suivent de très prés les rapports de la commission des finances et attendent pour soit modifier quelques point ou revoir tout leur ensemble... Grosse bataille en perspective. Twisted Evil
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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 32 Icon_minitimeVen 10 Déc 2010 - 14:55

La prudence proverbiale des autorités marocaines concernant le domaine de la finance nous a évité jusqu'à présent, bien des déboires.
J'espère que nous allons continuer sur la même voie. Pour quelques investissements de plus, nous risquons de tout mettre en péril, alors que nous sommes bien arrivés à évoluer sans ça.
Qui va lentement, va sûrement !

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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 32 Icon_minitimeVen 10 Déc 2010 - 15:19

Citation :
Les Groupes Attijariwafa bank et Banque Populaire acquièrent 80 pc du capital de BNP Paribas en Mauritanie

Casablanca, 10/12/10- L'opération d'acquisition par les groupes Attijariwafa bank et Banque Populaire de 80 pc du capital de BNP Paribas Mauritanie, a été finalisée jeudi après l'obtention de l'ensemble des autorisations réglementaires requises, indiquent vendredi les deux groupes dans un communiqué commun.

Cette acquisition stratégique permet aux groupes, qui ont constitué pour ce faire un holding détenu à 67 pc par Attijariwafa bank et à 33 pc par Banque Populaire, ''de conforter leur vocation d'acteurs régionaux de premier plan et de renforcer leur rôle dans le développement économique régional et la coopération Sud-Sud''.

BNP Paribas Mauritanie est une banque créée à Nouakchott en Avril 2007. Son Total Bilan a atteint 71,1 EUR millions à fin juin 2010 et ses parts de marché crédits et dépôts s'élèvent respectivement à 2,6 pc et 8,3 pc à la même date.

Le Groupe Attijariwafa bank, qui se veut premier groupe bancaire et financier au Maroc et au Maghreb, est un acteur de référence en Afrique où il se hisse au rang de septième banque du continent par le total bilan.

Avec une capitalisation boursière de plus de sept milliards d'euros, le Groupe Attijariwafa bank est présent dans 22 pays et sert plus de 4,3 millions de clients à travers un réseau de 1874 agences dont 1431 au Maroc (à fin juin 2010).

Le groupe Banque Populaire, acteur bancaire et financier de référence au Maroc, dispose d'un réseau de 850 Agences bancaires et 1 200 points de vente de Micro-Crédit.

Il occupe la première position dans les dépôts de la clientèle avec une part de marché de 28 pc et la seconde position en matière de distribution de crédit avec une part de marché de 24% et joue un rôle notable dans la mobilisation de l'Epargne des MRE avec une part de marché de 53 pc.

Au plan international, le Groupe a été le premier à s'installer en Afrique (depuis plus de vingt ans) notamment en Guinée et en Centrafrique.

http://www.map.ma/fr/sections/lire_aussi/les_groupes_attijari/view



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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 32 Icon_minitimeVen 10 Déc 2010 - 18:40

Citation :
Kitea Géant s’implante au Congo 10 décembre 2010 -

Kitea, franchise marocaine de meubles en kit, inaugurera au premier trimestre 2011 son premier Kitea Géant en Afrique.


Le projet du magasin Kitea, qui sera implanté à Kinshasa en République démocratique du Congo (RDC), sera exposé lors de la troisième caravane de l’export, organisée par le Maroc du 5 au 12 décembre dans quatre pays africains.

Aucune information n’a été communiquée quant au montant de l’investissement de Kitea, qui a choisi de s’associer avec une société congolaise pour sa première implantation hors du Maroc.


source : bladi.net

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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 32 Icon_minitimeSam 11 Déc 2010 - 6:39

Citation :


Privatisation. La grande braderie


Le ministère des Finances vient de publier la liste des entreprises publiques candidates à la privatisation en 2011. Florilège.

Encore une fois, l’argentier du royaume fera appel à la manne des privatisations pour boucler son budget annuel. Le ministère des Finances vient en effet de publier la liste des entreprises publiques (ou à participations publiques) qui seront transférées au privé en 2011. Pas
moins de huit établissements figurent dans la short-list des privatisables. Quatre d’entre elles passent actuellement la phase de l’audit et de l’évaluation : la Société commerciale de charbon et bois (Sococharbo), la Société des sels de Mohammedia (SSM), la Société de productions biologiques, pharmaceutiques et vétérinaires (Biopharma) et la Société de briqueterie, tuilerie nord-africaine (BTNA). L’objectif de cette opération est de certifier les comptes et les états de synthèse de chaque société. Une fois cette première vague de privatisables mise sur les rails, ce sera au tour des grosses pointures : Crédit immobilier et hôtelier (CIH), détenu par l’Etat à hauteur de 44,7%, Marsa Maroc, la Société nationale de commercialisation de semences (Sonacos) et Maroc Telecom, dans lequel l’Etat détient encore 30%. Comme annoncé il y a quelques mois, l’Etat devrait se dessaisir de 8% du capital de l’opérateur historique, évalué à 10 milliards de dirhams. Mais, visiblement, les pouvoirs publics veulent temporiser après la levée de 1 milliard d’euros (11 milliards de dirhams) sur le marché financier international.
Tarik Hari

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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 32 Icon_minitimeSam 11 Déc 2010 - 13:10

Citation :
Oxford Business Group s'attend à une expansion majeure du secteur de la distribution au Maroc


Londres, 11/12/10- Le secteur de la distribution s'apprête à connaître des évolutions majeures au Maroc dans les années à venir, a indiqué le think-tank international, Oxford Business Group, dans une analyse parvenue à la MAP.


Le groupe fait état d'une importance croissante des grands centres commerciaux modernes, notant que le rythme de transition du commerce traditionnel fondé sur les petites échoppes vers les hypermarchés reste toutefois conditionné par le taux de croissance de la consommation des ménages.La distribution contribue de façon importante à l'économie du pays, avec 12,8 pc du PIB et environ 1 million d'emplois, soit 13 pc de la population active, indique OBG.Au moment ou de larges segments du secteur, notamment dans l'alimentation, restent concentrés dans les petites boutiques, on assiste à l'émergence d'une population qui fait son shopping dans les hypermarchés, à mesure que de nouvelles régions voient ouvrir des centres commerciaux, poursuit le think-tank.L'un des projets les plus ambitieux est le Morocco Mall, qui doit ouvrir ses portes au début de l'année prochaine, indique la même source, relevant que ce centre commercial, situé sur la corniche de Casablanca, couvre une superficie de 200.000 mètres carrés, ce qui en fait le plus grand du continent si l'on excepte l'Afrique du Sud. Le promoteur qui a conçu et réalise ce projet, le groupe marocain Aksal, attend 15 millions de visiteurs par an dans ce centre commercial à 250 millions de dollars.Le site devrait accueillir plus de 250 commerces, ainsi qu'un grand aquarium et une salle de cinéma Imax. Le plus grand emplacement sera occupé par le grand magasin parisien Les Galeries Lafayette, qui a réservé 15.000 mètres carrés sur trois étages. A fin août, 85 pc des espaces commerciaux étaient attribués, ce qui rend les dirigeants d'Aksal confiants dans leur capacité à louer tous les espaces restants d'ici l'ouverture.Par ailleurs, l'Oxford Business Group souligne que le Maroc devra réaliser un taux de croissance de 4,5 pc en 2011, une accélération par rapport aux 3,2 pc estimés pour cette année, ce qui constitue une bonne nouvelle pour les distributeurs, au même titre que l'amélioration constante de la confiance des consommateurs depuis environ un an.Le think-tank fait état d'une étude réalisée par l'agence de recrutement et de ressources humaines Bayt et l'institut de sondage international YouGov, qui a montré que près de 50 pc des personnes interrogées au Maroc étaient très optimistes sur l'évolution de la situation économique du pays.La proportion de consommateurs déclarant s'attendre à une amélioration de leur situation financière personnelle dans les douze mois à venir était aussi à la hausse, atteignant 43 pc en septembre.Les très bons résultats de l'industrie marocaine du tourisme sont un autre facteur encourageant pour le commerce, indique OBG.
MAP


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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 32 Icon_minitimeLun 13 Déc 2010 - 13:37

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Trois ans après avoir frôlé le pire, comment le Maroc s'est protégé contre les délestages électriques
Publié le : 13/12/2010

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Plusieurs leviers actionnés à la fois : augmentation de la capacité de production, renforcement de l'interconnexion, baisse de la demande en heures de pointe et économies de consommation.
Le programme se poursuit jusqu'en 2012 : 2 500 MW de capacité de production électrique supplémentaire à installer et une plus grande quote-part des énergies renouvelables dans le bilan national.


En 2008 et après les prévisions pessimistes qui avaient fait craindre le pire, quelques mois auparavant, le ministère de l’énergie et des mines avait mis en place une stratégie énergétique poursuivant deux grands objectifs : répondre à une demande en énergie évoluant à un rythme annuel moyen de 5% (7% en moyenne pour l’électricité) et réduire la dépendance de l’extérieur pour l’approvisionnement en sources d’énergie (le taux de dépendance est aujourd’hui supérieur à 95%). Pour atteindre ces objectifs, des actions à court, moyen et long termes avaient été définies. Deux ans après, qu’en est-il d’abord des actions de court terme, destinées précisément à assurer une adéquation entre l’offre et la demande, celle-ci évoluant plus vite que celle-là ?
On s’en souvient, dans le cadre du programme de court terme (2008-2012), un plan national d’actions prioritaires (PNAP) a été mis en place. Il s’appuyait sur deux leviers : l’offre, en augmentant les capacités de production, et la demande, en incitant les consommateurs à maîtriser leur facture, à mieux consommer.
En termes d’offre, le programme a prévu une capacité électrique additionnelle de 3 500 MW à l’horizon 2012. Selon le ministère de l’énergie et des mines (MEM), qui préside le comité de pilotage de ce plan, plus de 1 000 MW de capacités supplémentaires ont, à ce jour, été mises en place. Elles proviennent principalement de la mise en service, en mai 2010, de la centrale thermo-solaire à cycle combiné de Aïn Béni Mathar (472 MW), et, en 2009, des centrales de turbine à gaz de Mohammédia (3x100 MW), des groupes diesel de Tan-Tan (116 MW), du parc éolien Dar Saadane (107 MW)...
A ces moyens additionnels de production, il faut ajouter, selon le MEM, le renforcement de l’interconnexion avec l’Algérie, après la réalisation d’une troisième ligne de 400 KV, mise en service en septembre 2009 et portant la capacité de transit entre les deux pays de 400 MW à 1 200 MW.
Le programme EnergiePro, qui consiste en l’auto-production d’électricité à partir de l’éolien, a, lui, cette caractéristique de pouvoir être classé dans les actions agissant à la fois sur l’offre et la demande. Sur l’offre, parce que, en cas d’excédents d’énergie produits par les auto-producteurs, ils sont versés dans le réseau national, moyennant paiement bien sûr ; sur la demande, surtout, car chaque projet d’auto-production électrique est en réalité un investissement évité à l’opérateur historique qu’est l’Office national de l’électricité (ONE) et, au bout, un gain pour la collectivité.

GMT + 1 procure un gain de puissance de 80 MW pendant les heures de pointe

Lancé dans le cadre de l’ancienne réglementation, qui limitait l’auto-production à un maximum de 50 MW de puissance, le programme EnergiePro avait déjà suscité l’intérêt des investisseurs puisqu’un certain nombre de conventions ont été signées dans ce sens, consistant en autorisations d’études de faisabilité (topographie, consistance du vent, etc.).
Depuis mars dernier, date de publication de la loi (13-09) sur les énergies renouvelables, ces projets s’inscrivent désormais dans ce nouveau cadre, qui offre de nombreux avantages, dont, entre autres, la suppression de la limitation de puissance.
Mais si les actions sur l’offre nécessitent évidemment des ressources financières souvent importantes, et des délais de réalisation longs, celles qui agissent sur la demande, et c’est tout leur intérêt, n’exigent généralement que des aménagements techniques fort peu onéreux, voire de simples changements dans la manière de consommer, moyennant une réglementation adaptée.
Cela s’appelle «l’efficacité énergétique», et le PNAP contient de nombreuses mesures dans ce sens. Il y a d’abord l’application de l’horaire GMT+1 durant les étés 2008, 2009 et 2010. D’après le MEM, chaque année, cette mesure donne lieu à un effacement à la pointe, donc un gain de puissance, de 80 MW. Ça a l’air de rien, en fait cela peut éviter, lorsque la courbe de charge monte à son maximum, de devoir opérer des délestages sélectifs, ou même parfois un «black-out».
Il y a ensuite l’institution, depuis 2008, de la tarification «super pointe» pour les clients grands comptes, «gourmands» en énergie : il s’agit pour ces derniers de s’effacer pendant les heures de pointe, où le KWH subit une tarification tellement dissuasive. En reportant leur consommation à d’autres moments de la journée, autres que des forts appels de puissance, ces grands clients ne font pas que soulager le réseau, ils réduisent aussi, du même coup, leur facture.
C’est donc du gagnant-gagnant. Là encore, le gain réalisé selon le MEM, est de 79 MW en heures de pointe, chaque année.
Il y a également le programme d’installation de lampes basse consommation (LBC) : 4,5 millions d’unités, sur les 22,7 millions prévues à l’horizon 2012/2013, ont déjà été distribuées. Jusqu’à septembre 2010, seul l’ONE distribuait ces LBC, dont le prix est prélevé progressivement sur la facture (1 DH chaque mois).
Depuis cette date, les régies publiques et les gestionnaires délégués ont commencé, eux aussi, à en distribuer : 672 000 LBC ont été déjà commercialisées par ces derniers à titre de test. Dans les contrats programmes qui les lient aux pouvoirs publics, les régies publiques et les gestionnaires délégués devraient distribuer 7,7 millions de LBC d’ici à fin 2011, soit 34% de la totalité du programme.

Acheter à l'étranger quand le coût du KWH revient moins cher

A cela on peut ajouter la tarification incitative dite «modèle -20-20» à l’adresse des ménages et des patentés, incités à réduire leurs consommations d’au moins 20% par rapport au même mois de l’année, avec un bonus équivalent à 20% du gain réalisé. Depuis son lancement en août 2009, cette mesure a permis d’économiser 914 GWH, grâce d’ailleurs, principalement, à l’installation des LBC (voir les détails sur ce point dans La Vie éco du 5 novembre 2010).
Une autre mesure, à l’usage des professionnels, a été mise en place : il s’agit de l’installation de batteries de condensation qui permettent d’améliorer la consommation et donc la facture, d’une part, et de soulager le réseau, d’autre part. Il est prévu, selon le MEM, de généraliser ces batteries à l’horizon 2010.
A ce stade de déploiement de «la nouvelle stratégie énergétique», le programme de court terme décliné dans le PNAP s’enchaîne déjà avec le programme de moyen terme. C’est le cas, par exemple, du renforcement des interconnexions avec les pays voisins, avec l’objectif de passer d’une dépendance structurelle de celles-ci à un moyen d’arbitrage économique.
On l’a vu cette année 2010, l’opérateur électrique a fait le choix d’importer de l’électricité de l’Espagne, jugeant le KWH ibérique plus compétitif, alors que traditionnellement ces importations étaient contraintes. Ce sera de plus en plus le cas, en particulier après la construction d’une troisième ligne de 700 MW avec l’Espagne qui portera la puissance d’échange à 2 100 MW. Surtout, dans ce programme de moyen terme, le plus important, c’est la montée en puissance des énergies renouvelables. Rappelons ici que les programmes solaires et éoliens visaient chacun la mise en place d’une puissance de 2 000 MW à l’horizon 2010. Et déjà, la centrale solaire de Ouarzazate (500 MW) devrait être mise en service en 2015.
De nombreux autres projets devraient être achevés d’ici 2010 et 2014, comme la centrale de turbines à gaz de Kénitra (300 MW), la STEP Abdelmoumen (300MW), les groupes diesel à Agadir (72 MW)...
La vision consiste donc à combiner un renforcement du parc de production, toutes sources d’énergies confondues, avec une dominante pour les énergies renouvelables, et une consommation maîtrisée.
Programme :Des villes nouvelles plus économes en énergie


L'efficacité énergétique fait l'objet d'un programme ambitieux qui concerne l'ensemble des secteurs économiques. A l'horizon 2020, il est prévu d'atteindre un objectif de 12% d'économie d'énergie au moyen de ce programme. Cela concerne les secteurs du bâtiment, des administrations, établissements publics et collectivités locales, l'industrie, l'éclairage public.
Dans le secteur du bâtiment, il est question de l'élaboration d'une réglementation thermique dans les constructions, avec les départements concernés.
Il va de soi que les bâtiments déjà construits se prêtent difficilement à des aménagements thermiques, mais pour les futurs, cela devrait être systématique. Par exemple, la ville nouvelle de Sahel Lakhyayta devrait être construite selon des normes d'efficacité thermique ; et ce projet a fait l'objet une convention de financement pour la réalisation d'une étude d'impact énergétique, signée en juillet 2010 entre le MEM et le ministère de l'habitat. De la même manière, la ville nouvelle de Charafat, près de Tanger, sera elle aussi construite selon des normes d'économie d'énergie et, là encore, une convention a été signée dans ce sens entre les ministères français et marocain de l'énergie.
Pour les administrations, les établissements publics et les collectivités locales, une circulaire du Premier ministre du 10 septembre 2008 invitait ces derniers à s'inscrire dans la politique d'efficacité énergétique et de l'utilisation des énergies renouvelables. Cela a-t-il donné des résultats ? Le MEM indique que «plusieurs» ministères ont installé des LBC, et «plusieurs» établissements universitaires ont équipé leurs internats de chauffe-eau solaires.
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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 32 Icon_minitimeLun 13 Déc 2010 - 13:42

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Économie
Entreprises et établissements publics : l'Etat donne 24,7 milliards de DH par an mais en reçoit 22,8
Publié le : 13/12/2010

A fin décembre dernier, le portefeuille public comptait 721 entités n 77% de l'enveloppe déboursée par l'Etat va aux établissements non marchands.
L'OFPPT est le plus grand bénéficiaire des taxes parafiscales.


C’est une relation dialectique qui caractérise les rapports entre l’Etat et les établissements et entreprises publics (EEP). Le premier fournit aux seconds les moyens financiers nécessaires à leur développement, mais il en reçoit lui aussi, sous forme de recettes fiscales et de produits divers. A ceci près, néanmoins, que l’Etat donne plus qu’il n’en reçoit, pour la raison simple que beaucoup d’EEP sont de nature non marchande (comme l’éducation, la culture et le social).

Il s’agit bien ici de relations financières, et cette précision est de taille, car les EEP non marchands apportent aussi leur contribution à la collectivité, sous des formes autres que fiancières, certes.

A combien s’élèvent les transferts budgétaires de l’Etat aux EEP ? A 24,65 milliards de DH en 2009, en hausse de 43,1% par rapport à 2008, selon les données de la direction des entreprises publiques et de la privation (DEPP) du ministère des finances. 77% de ce montant, soit 18,9 milliards de DH, est justement allé aux établissements non marchands pour financer leurs dépenses de fonctionnement et d’équipement (universités, académies régionales d’éducation et formation, etc.). Le reste, soit 5,8 milliards, a été accordé aux entreprises publiques marchandes, notamment l’ONCF, Autoroutes du Maroc (ADM), le Crédit agricole (CAM), le Holding Al Omrane, le CIH… Pour ces entreprises, les transferts servent généralement à accompagner leurs programmes d’investissement ou à appuyer leur restructuration financière (cas de l’ONE, par exemple) ou encore à contribuer au financement de grands projets du gouvernement (TGV, autoroute…) ou d’habitat social et de développement des énergies renouvelables. Il arrive tout de même que ces transferts, mais c’est négligeable en termes d’enveloppe financière, aillent aussi au fonctionnement.

En 2009, par exemple, la RAM a reçu 160 millions de DH, logés dans la rubrique fonctionnement. Mais il faut dire aussi que la compagnie a connu une année de turbulence marquée notamment par l’arrivée des low cost, une grève coûteuse des pilotes et le dénouement de l’affaires Air Sénégal international.

Sur un portefeuille public de 721 entités (dont 240 établissements publics, 95 sociétés d’Etat, 128 filiales publiques et 258 sociétés mixtes), un nombre relativement réduit de EEP bénéficient de 83% des dotations budgétaires. Il s’agit notamment des académies régionales d’éducation et de culture (AREF), des universités, des centres hospitaliers, les ORMVA (Organismes régionaux de mise en valeur agricole), de l’ONCF, de l’ADM, de l’Office national marocain du tourisme (ONMT), la Caisse centrale de garantie (CCG), la Société nationale de radio et de télévision (SNRT), les Agences de développement régional, les Institutions financières publiques (Banque populaire, Crédit agricole…) les Agences urbaines, l’OFPPT, l’INRA, etc. D’ailleurs, toutes ces entités ont vu leur dotation budgétaire augmenter en 2009 par rapport à l’année précédente, et parfois de manière conséquente comme pour les AREF : 6,4 milliards de dotations contre…2,6 milliards un an auparavant.

Les EEP bénéficient, outre ces dotations budgétaires directes, de ressources indirectes constituées de taxes parafiscales. En 2009, celles-ci se sont élevées à 2,55 milliards de DH, contre 2,4 milliards en 2008 et 2,24 milliards en 2007. Le montant le plus élevé de la taxe est perçu par l’OFPPT : 1,44 milliard de DH de taxe sur la formation professionnelle en 2009, contre 1,16 milliard en 2008. La SNRT vient en deuxième position avec 252 millions de DH de taxe sur la promotion du paysage audiovisuel national, en baisse par rapport à 2008 (328 MDH) et surtout à 2007 (411 MDH). De nombreux autres organismes bénéficient de taxes diverses comme l’Office des pêches, Maroc export, l’ONMT, les Chambres d’artisanat, l’INRH, etc. Pour l’année 2010, les transferts budgétaires réalisés à fin juin ont atteint 12,365 milliards de DH, sur une enveloppe globale prévue de plus de 22 milliards de DH.

Maintenant, que perçoit l’Etat de ces entités publiques ? Il y a d’abord les produits (de monopole, d’occupation du domaine public, de dividendes, etc.) : à la fin de 2009, ils ont atteint 10,5 milliards de DH environ, en hausse de 35% par rapport à 2008. Les montants les plus importants proviennent principalement et de façon récurrente de quatre entités : Maroc Telecom (au titre de dividendes et de redevance domaniale), Bank Al-Maghrib (au titre de dividendes et de la commission de change), l’OCP (au titre de dividendes) et la conservation foncière (au titre des produits de monopole). A eux seuls ces quatre organismes ont assuré 87,2% du montant global des produits reçu par l’Etat en 2009. Pour 2010, il est prévu au titre de ces produits un montant global de 9,34 milliards de DH, donc légèrement en baisse par rapport à 2009.

Bien évidemment, ces EEP ne contribuent pas aux recettes du Budget de l’Etat uniquement par ces produits, ils sont aussi, comme tous les contribuables, source de recettes fiscales : l’impôt sur les sociétés et l’impôt sur le revenu qui ont rapporté en 2009 respectivement plus de 9 milliards de DH et 3,3 milliards de DH. Les trois gros contributeurs en matière d’IS, en 2009, sont Maroc Telecom (3,55 milliards), Bank Al-Maghrib (1,8 milliards), l’OCP (1,23 milliard contre plus de 5 milliards en 2008).

Au total, l’Etat, en 2009, a reçu des EEP 22,8 milliards de DH sous forme de produits (10,5 milliards) et d’impôts (12,3 milliards) et leur a transféré 24,7 milliards de DH. Un différentiel de 2 milliards de DH pour 721 entités : l’Etat s’en sort plutôt bien dans ce domaine.
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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 32 Icon_minitimeLun 13 Déc 2010 - 22:04

Classification honteuse pour un pays qui se dit de marche'. La Tunisie un example a suivre. Il y a a l'administration marocaine qui sont entrain de boicotter les efforts de devellopement de tous le pays. La corruption est entrain de devorer le tissu sain du pays mais il me semble que tout le monde est confortable avec la situation.

Citation :
Doing Business : le royaume peut mieux faire

Le "Doing Business" 2011 de la Banque mondiale atteste des efforts du Maroc qui a gagné 14 places en un an. Avec les réformes en vue, les autorités marocaines semblent viser mieux.

Certains se désolent de ce que le Maroc n’occupe que la 114e position sur 183 pays pour son climat des affaires, loin derrière la Tunisie (55e) et peu devant l’Algérie (136e) dans le classement « Doing Business » 2011 de la Banque mondiale, publié le 4 novembre. D’autres se réjouissent de voir le royaume y faire un grand bond de 14 places en un an.

Au titre des satisfactions : moins de fermetures d’entreprises, de nouvelles mesures pour renforcer la protection des investisseurs, des réformes financières qui permettent aux banques d’augmenter leurs prêts aux PME ou encore la publication de données détaillées sur les sociétés dans leurs bilans annuels. Le rapport regrette en revanche que les autorités marocaines peinent à améliorer les délais et les procédures, jugées lourdes, pour la création d’entreprise, même si elles ont mis en place des guichets uniques dans les centres régionaux d’investissement (CRI). Il déplore la rigidité du droit du travail, notamment en matière d’embauche et d’heures travaillées, une fiscalité encore lourde et des échanges commerciaux transfrontaliers limités.

Le ministre chargé des Affaires économiques et générales, Nizar Baraka, a promis une série de réformes pour 2011, notamment la mise à jour de la charte de l’investissement et la révision de la loi sur les sociétés à responsabilité limitée (SARL) afin de supprimer l’exigence du capital minimum. Il est également prévu de modifier le décret sur les marchés publics et de moderniser le droit des affaires. Autant de mesures qui permettront de rejoindre la première moitié d’un classement dominé par Singapour, Hong Kong et la Nouvelle-Zélande, suivis du Royaume-Uni et des États-Unis.

http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAJA2604p066-068.xml1/maroc-nizar-baraka-maghreb-classementdoing-business-le-royaume-peut-mieux-faire.html
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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 32 Icon_minitimeMar 14 Déc 2010 - 2:39

Dans ce pays, il y a des décideurs qui sont doués pour détourner toute réforme de ses objectifs initiaux et l'instrumentaliser à leur profit. L'opération de départ volontaire à la retraite, la fameuse DVD, était destinée, en fait, à se débarrasser de plus grand nombre de petits fonctionnaires possible, qui grévent les budgets sans être de grande utilité, leur niveau d'instruction ne leur permettant pas de suivre la modernisation de l'administration décidée en haut lieu. Sauf que ce sont des cadres qui en ont le plus profité, ce qui fait que les petits fonctionnaires sans grandes compétences sont restés nombreux, alors que l'administration a perdu des cadres de valeurs, dont certains ont été recrutés par la suite en tant que consultants contractuels. Ce qui veut dire qu'outre la somme perçue pour le départ volontaire à la retraite et la pension versée, ces cadres perçoivent en plus, actuellement, le salaire de contractuel.
L'objectif premier n'a donc pas été atteint, puisqu'il y a encore pléthore de petits fonctionnaires qui grévent les budgets sans grands apports et entravent par leur présence tout effort de modernisation. Alors que l'Etat a consacré beaucoup de fonds à cette opération, censée alléger par la suite les budgets de fonctionnement des départements ministériels et faciliter leur modernisation.

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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 32 Icon_minitimeMar 14 Déc 2010 - 2:52

@Leo Africanus
Tu as raison sur le fond, les efforts entrepris ne seront visible que dans 5 à 10 ans, il faut juste laisser les choses se mettre en place, la seule chose de positif c'est qu'il y a une réel dynamique pour que les choses change, il faut surtout retenir ça comme toutes les Institutions qui le soulignent, il nous reste bien plus de travail à parcourire, mais on est sur la bonne voie, laisse nous un peut de temps pour être dans les Standards Internationnaux.

@Samyadams
Comme d'habitude trés bonne analyse.
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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 32 Icon_minitimeMar 14 Déc 2010 - 21:30

Bruxelles : le partenariat Maroc-UE « a une valeur fondamentale »

Citation :
Le partenariat Maroc-Union Européenne s’est renforcé par de nouveaux accords qui hissent les relations entre les deux parties à un niveau plus élevé. Ainsi, trois accords ont été signés le 13 décembre à Bruxelles, à l’occasion du Conseil d'Association Maroc-Union européenne. Ils portent notamment sur la libéralisation des échanges des produits agricoles et des produits de la pêche, et sur la participation du Maroc, à titre d’observateur, à certains programmes communautaires européens. La réunion du Conseil d’Association Maroc-UE a été l’occasion pour Bruxelles de saluer « le lancement de la nouvelle stratégie de modernisation du secteur de la pêche au Maroc qui commence à donner des résultats encourageants avec l'appui financier de l’Union Européenne ».

Pour l’UE, « l’accord de pêche produit des résultats positifs pour les secteurs de la pêche des deux parties ». Bruxelles s’est, en outre, « félicitée du fait que les procédures nécessaires sont en cours pour l'entrée en vigueur de l'Accord agricole ».
Plus généralement, « l’Union Européenne considère que son partenariat avec le Maroc a une valeur fondamentale compte tenu du rôle qu’il joue non seulement au Maghreb et sur le continent africain, mais dans toute la région méditerranéenne ». L’UE a ainsi affirmé que les pays maghrébins sont « confrontés à des défis communs dans de nombreux domaines (et qu’une) intégration régionale pourrait profiter à tous les pays de la région en renforçant l'efficacité et la cohérence des politiques menées ». A niveau africain, Bruxelles s'est « félicitée que le Maroc continue à jouer un rôle actif dans la mise en œuvre de la stratégie commune Afrique-UE en matière de changement climatique ». Elle estime aussi que « la coopération entre le Maroc et les pays de la région sahélo-saharienne doit se développer afin de lutter plus efficacement contre les réseaux terroristes ».[/
http://www.statut-avance.com/index.php?option=com_content&view=article&id=215:bruxelles-le-partenariat-maroc-ue-l-a-une-valeur-fondamentale-r&catid=1:latest-news


Maroc-UE : pluie d’accords à Bruxelles
Citation :
La 9e session du conseil d’Association Maroc-UE, ce lundi 13 décembre à Bruxelles, a été riche en accords. Détails.

Les travaux de la 9e session du conseil d’Association Maroc-UE ont porté notamment sur la libéralisation des produits agricoles, des produits transformés et des produits de la pêche. Un autre accord concerne le mécanisme de règlement des différends. Les deux voisins ont aussi institué sur la participation du Maroc aux programmes communautaires. Cela marque une nouvelle étape dans l’approfondissement de la coopération réciproque, ont laissé entendre les délégués de l’UE.La réunion était présidée par Taib Fassi Fihri, ministre marocain des Affaires étrangères et de la Coopération et Steven Vanackere, vice-premier ministre et ministre belge des Affaires étrangères, dont le pays assure la présidence tournante de l’UE.
Lors de la rencontre, l’UE s’est félicitée du lancement par le Maroc de la nouvelle stratégie de modernisation du secteur de la pêche et des avancées enregistrées dans la mise en œuvre des stratégies sectorielles. Les procédures nécessaires sont en cours pour l’entrée en vigueur de l’Accord agricole, a laissé entendre la délégation européenne.

L’accent a été mis aussi sur « l’ambitieux programme solaire éolien marocain ». L’UE a souligné son attachement au renforcement de la coopération avec le Maroc dans le domaine de l’environnement, notamment dans les secteurs de l’assainissement et de la dépollution industrielle.


http://www.lesafriques.com/actualite/maroc-ue-pluie-d-accords-a-bruxelles.html?Itemid=89?article=270590
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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 32 Icon_minitimeMer 15 Déc 2010 - 20:17

Y'en a à qui cet article va plaire Cool

Citation :
CGEM/Vision 2020 : Gros pari sur l’export
· L’investissement autre levier identifié

· L’objectif est d’atteindre un PIB de 2.000 milliards de DH à l’horizon 2020 Cool


L’analyse de la croissance du Maroc au cours des dix dernières années par les cabinets Roland Berger et Consulting Capital révèle que le PIB nominal a crû de 343 milliards de DH, passant de 393 milliards en 2000 à 736 milliards de DH en 2009. Malgré la crise économique internationale de 2008-2009, le Maroc a tout de même pu assurer une croissance stable de 4,8% depuis 2000 et de 4% par an pour le secteur industriel. Une croissance qui s’inscrit dans une vision d’ouverture à l’international, dont le taux est estimé à 46% en 2008.
La croissance du PIB au cours des dix dernières années a été principalement attribuée au secteur tertiaire, à la consommation des ménages et dans une moindre mesure à l’investissement. Par ailleurs, le commerce extérieur est caractérisé par un déséquilibre entre les exportations et les importations. D’où un déficit de la balance commerciale, qui n’est pas compensé par l’excédent de la balance des services. En cause, la faiblesse de l’offre exportable. En effet, environ une centaine de produits totalisent à peu près 80% des exportations marocaines, contre 1.000 pour l’Allemagne, 667 en France et 258 pour la Thaïlande. De plus, les entreprises qui se projettent à l’international sont trop peu nombreuses puisque 150 opérateurs seulement réalisent 65% des exportations. Ce schéma de développement a donc montré ses limites. Par conséquent, le Maroc devra opter pour un modèle de croissance basé sur les exportations et l’investissement.
L’objectif est d’atteindre 2.000 milliards de DH à l’horizon 2020. Pour rappel, au cours de la période 1999-2009, le Maroc a bien pu augmenter son PIB de 50%. Mais la performance pourra-t-elle être reconduite au terme de la prochaine décennie? Quant à l’autre composante du modèle économique préconisé par la CGEM, en l’occurrence le développement des exportations, il s’agit pour le gouvernement d’accéder à des débouchés mondiaux complémentaires au marché national.
Le Maroc est d’ailleurs signataire de plusieurs accords de libre-échange. Ce qui représente un marché de 750 millions de consommateurs. Mais la partie n’est pas gagnée d’avance. Le Maroc devra consolider ses acquis à l’international en identifiant les secteurs où il dispose d’avantages compétitifs. Il doit également éviter de concentrer ses exportations sur les mêmes débouchés et les mêmes produits. La stratégie nationale de développement des exportations prévoit d’ailleurs de diluer le risque à travers la diversification à la fois des produits et des marchés.

Scenarii

Au cours des 20 dernières années, plusieurs pays comparables au Maroc ont profité de la croissance économique internationale. Au Maroc, la croissance à l’international est jugée en deçà de celle réalisée par les pays les plus dynamiques: 4,8%. Ce qui place le Maroc en 2009 à la 117e position mondiale en termes de PIB, avec 4.604 DH par habitant. Pour rattraper son retard par rapport aux pays comparables, la Tunisie par exemple, le Maroc doit assurer un taux de croissance de 8% par an. La même analyse a déjà été développée par les experts de la Fondation Bouabid. Si le taux de croissance reste limité à 5%, le Maroc se maintiendra au-dessus de l’Egypte, mais se fera rattraper par l’Indonésie.

Hassan EL ARIF


C'est la ou le calcule machiavélique de l'Algérie entre en jeux. Sans le pb du sahara et la fermeture des frontière, les 8% sont largement à notre porté. Mais on fera sans inchallah Économie marocaine - Page 32 687127

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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 32 Icon_minitimeMer 15 Déc 2010 - 20:23

L'investissement, voilà un mot que j'adore lire et entendre sunny Comme le privé se fait toujours prier à ce sujet, à l'Etat de prendre les devants bounce

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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 32 Icon_minitimeMer 15 Déc 2010 - 22:37

Samyadams a écrit:
L'investissement, voilà un mot que j'adore lire et entendre sunny Comme le privé se fait toujours prier à ce sujet, à l'Etat de prendre les devants bounce
nous avons cette faiblesse en commun samy Économie marocaine - Page 32 Icon_big Économie marocaine - Page 32 Icon_big Économie marocaine - Page 32 Icon_big
espérons que quelque chose de bon en sortira !!
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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 32 Icon_minitimeMer 15 Déc 2010 - 23:27

Samyadams a écrit:
L'investissement, voilà un mot que j'adore lire et entendre sunny Comme le privé se fait toujours prier à ce sujet, à l'Etat de prendre les devants bounce

Sa changera si l'on arrive a créer des niche porteuses. Si l'on prend l’exemple de l'un des secteurs qui explose : les centre d'appel, les investissements ( en croissance verticale en plus c'est a dire que l'on fait grossir l'outils de production) ont un excélent niveau.

Cependant Samy tu as raison, les Marocains sont fâché avec le risque ... Selon moi c'est encore un méfait de la "non formation" de notre peuples.
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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 32 Icon_minitimeMer 15 Déc 2010 - 23:39

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Samyadams a écrit:
L'investissement, voilà un mot que j'adore lire et entendre sunny Comme le privé se fait toujours prier à ce sujet, à l'Etat de prendre les devants bounce

Sa changera si l'on arrive a créer des niche porteuses. Si l'on prend l’exemple de l'un des secteurs qui explose : les centre d'appel, les investissements ( en croissance verticale en plus c'est a dire que l'on fait grossir l'outils de production) ont un excélent niveau.

Cependant Samy tu as raison, les Marocains sont fâché avec le risque ... Selon moi c'est encore un méfait de la "non formation" de notre peuples.

Je ne pense pas que les centres d'appels sont vraiment un secteur porteur.Certes, ils sont créateurs d'emplois et de valeur ajouté mais ça ne dure pas.
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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 32 Icon_minitimeMer 15 Déc 2010 - 23:53

baccano a écrit:
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Samyadams a écrit:
L'investissement, voilà un mot que j'adore lire et entendre sunny Comme le privé se fait toujours prier à ce sujet, à l'Etat de prendre les devants bounce

Sa changera si l'on arrive a créer des niche porteuses. Si l'on prend l’exemple de l'un des secteurs qui explose : les centre d'appel, les investissements ( en croissance verticale en plus c'est a dire que l'on fait grossir l'outils de production) ont un excélent niveau.

Cependant Samy tu as raison, les Marocains sont fâché avec le risque ... Selon moi c'est encore un méfait de la "non formation" de notre peuples.

Je ne pense pas que les centres d'appels sont vraiment un secteur porteur.Certes, ils sont créateurs d'emplois et de valeur ajouté mais ça ne dure pas.

C'est mon domaine ... je peux t'assurer que c'est en pleine explosion.

2004 : 3000 position au Maroc
2006 : Près de 18 000 position
2010 : un peu plus de 30 000

Pour que tu es une idée du potentiel de progression dis toi que la France à elle seule conte aujourd'hui autour de 260 000 position de centres d'appel. Près de 550 000 position pour l'Europe Francophone, Ispanophone et le Quebec.

Si il y a des centres d'appels qui ont échoué au Maroc c'est à cause d'une chose bien précise : leur management ( et si tu veux je pourrais entrer beaucoup plus dans le détails).

Sache que quand certains call ont échoué, d'autre (qui eux connaissent le métier ex : B2S, web Help, Teleperformance etc ... ) Connaissent des croissances phénoménales (je parle encore de croissance verticale.

Pour finir je te dirais juste qu'aujourd'hui dans le métier on ressent au Maroc un réèle appel d'air de la part d'entreprises qui souhaite transférer leur relation clientèle (leur CRM) à des call Marocain.
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