messages : 12014 Inscrit le : 05/04/2008 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Économie marocaine Jeu 9 Juil - 17:46
Rappel du premier message :
Whaou un marché aussi grand que le Maroc
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Fox-One General de Division
messages : 7911 Inscrit le : 20/09/2007 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Économie marocaine Mar 22 Mar - 12:07
quoi de neuf a propos de la réunion du CS d'hier?
Invité Invité
Sujet: Re: Économie marocaine Mar 22 Mar - 12:09
Non, Ynna Holding a bien trop de problemes (créées par d'autres Marocains contre une entreprise car Chaabi s'est rapproché du PJD et ne fait pas partie des "bonnes familles"). Ils n'y a aucune banque au Maroc pour leur preter un centime.
L'ONHYM ne sert à rien et ne fait que distribuer des licenses aux entreprises etrangeres sans aucune contrpartie pour le Maroc. L'ONHYM n'a soutenue aucunement une nouvelle industrie petroliere (ou miniere) au Maroc. Ils ne demandent meme pas à ce que les entreprises etrangeres emploient des Marocains.
Non, la solution doit etre basée sur les crediteurs qui acceptent de convertir leur dette en equity. On ajoute une dose de CDG et on peut refinancer l'entreprise et lui permettre de se relancer.
Les spreads entre le petrole brute et les differents produits raffinés n'a jamais ete aussi elevé sur le marché international, ce qui veut dire que les marges beneficiaires dans les conditions actuelles sont bonnes. Il faut en profiter.
C'est mieux que vendre le tout en tant que feraille à 5 cents / dollar
youssef_ma73 Colonel-Major
messages : 2988 Inscrit le : 03/08/2014 Localisation : France Nationalité : Médailles de mérite :
Sinon IKEA va vite avoir un concurrent, le français Maisons du monde s'installe au Maroc...
TATI va remplacer Galeries Lafayette au Morocco Mall et Aksal obtient l'exclusivité pour developper l'enseigne TATI en afrique : http://www.jeuneafrique.com/mag/312082/economie/distribution-aksal-tati-sassocient-morocco-mall-visent-lafrique/
_________________ “Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent sans rien faire.” Albert Einstein.
messages : 2988 Inscrit le : 03/08/2014 Localisation : France Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Économie marocaine Ven 25 Mar - 13:48
Citation :
Maroc : le Samir interjette un appel contre sa liquidation judiciaire
(Agence Ecofin) - La Samir interjettera appel. C'est ce qu'a affirmé Abdelkébir Tabih, l'avocat du raffineur marocain. En effet, la compagnie avait été placée en liquidation judiciaire suite à un verdict rendu par le Tribunal de commerce de Casablanca, ce lundi.« Nous avions dix jours pour déposer un appel et nous l'avons finalement fait jeudi. », a déclaré M. Tabih, moins d'une semaine après le verdict.
De sources proches de la compagnie, le syndic nommé par le tribunal se prépare à reprendre la production à la raffinerie de Mohammedia de 200 000 barils par jour (bpj) de la société, situé sur la côte Atlantique près de Casablanca.
La Samir, unique raffinerie pétrolière du royaume, est une ancienne entreprise d’Etat privatisée dans les années 90. Elle a été reprise par la société saoudienne Corral Petroleum Holdings AB qui a, depuis, accumulé une dette de près de 2 milliards $ auprès de l’Etat, des banques et des fournisseurs.
L’expertise demandée par la cour de commerce lors de la demande de règlement à l’amiable, introduite par la Samir, a conduit à la découverte d’un état de cessation de paiement, ce qui a motivé la mise en liquidation judiciaire. http://www.agenceecofin.com/gestion-publique/2503-36901-maroc-le-samir-interjette-un-appel-contre-sa-liquidation-judiciaire
_________________ “Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent sans rien faire.” Albert Einstein.
WRANGEL General de Division
messages : 4496 Inscrit le : 28/11/2009 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Économie marocaine Dim 27 Mar - 14:31
http://www.agrimaroc.ma/l-espagne-deplace-sa-production-horticole-au-maroc/ a écrit:
La production horticole espagnole se dirige vers le Maroc.
Les grandes entreprises agricoles espagnoles déplacent leurs productions horticoles vers le Maroc à la recherche de davantage de coûts bas de la main-d’œuvre.
La Murgiverde coopérative basée à Almeria en Espagne, l’une des plus grandes entreprises agricoles espagnoles en termes de chiffre d’affaires. Celle-ci a confirmé le sujet du déplacement croissant de la production horticole espagnole vers le Maroc, particulièrement à la recherche de coûts bas de la main-d’œuvre, lit-on sur le site d’information freshplaza.
Le président de l’entreprise agricole, Manuel Galdeano a rappelé que plusieurs producteurs de certains légumes, comme les haricots verts, ont arrêté leur production à Almeria ou ont réduit leurs exploitations à des volumes insignifiants. Selon Galdeano, dans le cas de la tomate, la concurrence du Maroc a sensiblement augmenté, surtout depuis l’introduction des nouveaux prix d’entrée pour les importations au marché européen. La croissance des importations en provenance du Maroc suit un rythme élevé depuis l’an dernier, ce qui rend les tomates d’Almeria moins compétitives, a-t-il affirmé.
Il a souligné aussi que le Maroc ne cesse de gagner du poids en tant que producteur de courgettes et poivrons, ajoutant même que dans certaines régions agricoles, le pays dispose d’une plus grande disponibilité de l’eau qu’à Almeria! Il a également rappelé que la main d’œuvre au Maroc est moins chère que celle à Almeria. La différence est énorme. Les cultures qui nécessitent plus d’heures de travail continuent de se déplacer vers le Maroc.
Face à la concurrence croissante du Maroc, « Almeria doit montrer un engagement envers l’innovation, la qualité et le service pour compenser les coûts salariaux plus élevés ou nous serons confrontés à de grandes difficultés dans l’avenir. », souligne le producteur.
Interrogé sur le développement de la campagne en cours, Galdeano a dit qu’elle a été «atypique», parce que l’hiver chaud a avancé la production et a causé des chevauchements sur les marchés européens. Pour cela il faut ajouter l’impact de la fermeture du marché russe, où Murgiverde vendait ses tomates, concombres, aubergines et poivrons.
Dans tous les cas, le producteur espère que les volumes des produits biologiques aideront à compenser les difficultés actuelles de production, parce que « les prix sont assez mauvais et il sera difficile pour nous de récupérer », a-t-il ajouté.
_________________
""Qu'importe que je sois de mauvaise foi puisque je lutte pour une cause juste. Qu'importe que je lutte pour une cause injuste puisque je suis de bonne foi""
“L'histoire n'est que la géographie dans le temps, comme la géographie n'est que l'histoire dans l'espace.”
moro Colonel
messages : 1507 Inscrit le : 17/04/2008 Localisation : France Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Économie marocaine Lun 28 Mar - 7:06
Citation :
Le leader mondial du tramway Transdev s’installe au Maroc
Transdev prend pied au Maroc à travers sa filiale Transamo. La succursale sera basée à Casablanca et aura pour principale mission l’élaboration des études et des travaux d’ingénierie dans le secteur du transport.
Transdev s’installe au Maroc à travers sa filiale Transamo (Trans Assistance maîtrise d’ouvrage). Le leader mondial du tramway vient d’ouvrir une succursale à Casablanca. Transamo aura pour principale mission de mener des études et des travaux d’ingénierie et plus généralement, toutes les opérations mobilières ou immobilières qui pourraient s’y rattacher directement ou indirectement. Transdev, la société-mère de Tansamo est présente dans 12 pays et sur 4 continents et dispose de 25 réseaux en exploitation. Il faut rappeler que Transdev n’est pas à son premier coup d’essai au Maroc. Il connait très bien le marché marocain pour avoir remporté en 2010, avec l’appui de Transamo, le contrat du 1er tronçon du tramway reliant la capitale Rabat à la ville de Salé pour une durée de six ans renouvelables. Après les phases de pré-exploitation, de marche à blanc, puis de recrutement et de formations des personnels locaux, l’équipe projet a assuré le démarrage de l’exploitation. Contacté par Telquel.ma pour avoir plus d’informations sur cette implantation, Transdev n’a pas donné suite à notre sollicitation.
Un as des transports pour diriger la boite
Pour chapeauter Tansamo Maroc, la société mère a nommé Antoine Jarry, directeur général de la succursale Casablanca. Il cumule plus de 30 ans d’expérience dans le secteur des transports. Antoine Jarry a démarré chez Transville, société française de transport en commun, en tant qu’ingénieur système en 1987. Près de 22 ans après, Antoine Jarry est recruté en tant que chef de projet systèmes de transport par Transamo dans la région de Pas-De-Calais.
http://telquel.ma/
Invité Invité
Sujet: Re: Économie marocaine Lun 28 Mar - 7:59
Un bon article d'investigation sur les détournements de fonds du pdg de la SAMIR: http://www.huffpostmaghreb.com/2016/03/28/la-samir-maroc-crise_n_9556312.html
WRANGEL General de Division
messages : 4496 Inscrit le : 28/11/2009 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Économie marocaine Mar 29 Mar - 12:29
http://afrique.lepoint.fr/economie/afrique-monde-arabe-l-ima-fait-la-jonction-economique-29-03-2016-2028676_2258.php a écrit:
Afrique-monde arabe : l'IMA fait la jonction économique
ÉVÉNEMENT. L'Institut du monde arabe organise ce 30 mars, avec le partenariat média du Point Afrique, des rencontres économiques, sorte de prélude à l'exposition Yallah Africa ! prévue au printemps 2017.
Le thème choisi par l'Institut du monde arabe en dit long sur la voie qu'il entend défricher : « développer ses échanges économiques avec le monde arabe et l'Afrique ». Sa pertinence se cristallise autour de quelques points qu'il convient de rappeler :
L'Afrique : une région attractive pour les investisseurs
Les investisseurs déjà établis en Afrique considèrent qu'il s'agit de la région la plus attractive au monde, révèle une étude réalisée en 2015 par le cabinet EY. 66 % d'entre eux estiment que le climat des affaires s'est amélioré au cours de la dernière année et 81 % pensent que la situation sera encore meilleure ces trois prochaines années. Les investissements en capital et la création d'emplois sont d'ailleurs en hausse. L'urbanisation, la classe moyenne croissante ou encore l'agriculture offrent de nombreuses opportunités aux investisseurs.
« L'Afrique reste une zone de croissance élevée dans un cadre global incertain »
C'est ce que souligne le rapport 2016 du Conseil français des investisseurs en Afrique (CIAN). En effet, l'attractivité de l'Afrique n'est pas partagée par tous. L'étude EY révèle une réelle différence de perception entre les acteurs économiques impliqués en Afrique et ceux qui n'y sont pas établis. Ces derniers ne sont pas aussi enthousiastes : ils sont seulement 30 % à penser que l'attractivité de l'Afrique s'est améliorée depuis l'an dernier et 50 % à estimer que la situation va être meilleure d'ici trois ans.
Un continent en plein développement qui offre de nombreuses opportunités pour les entreprises françaises et arabes
L'Afrique a encore de nombreux défis à relever en matière de développement économique, notamment dans les secteurs de l'énergie, des infrastructures, des équipements urbains ou des nouvelles technologies de l'information. Dans ce contexte, les opportunités d'investissement sont nombreuses pour les entreprises françaises et arabes. Les Émirats arabes unis et le Maroc se positionnent d'ailleurs comme des hubs pour l'Afrique, notamment pour les entreprises françaises souhaitant approcher le marché africain.
Des liens renforcés entre les pays du Golfe et l'Afrique
Compte tenu de l'attractivité du continent africain et de leurs fortes capacités de financement, les pays du Golfe renforcent leur présence en Afrique. À la suite de l'Africa Global Business Forum qui s'est tenu en octobre 2014 à Dubaï, de nombreux investissements ont été réalisés par les entreprises du Golfe en Afrique. Ainsi, l'Investment Corporation of Dubaï (ICD) a signé un accord de 300 millions de dollars américains avec le géant nigérian Dangote Cement, le groupe Jumeirah a étendu ses activités à l'Afrique du Nord via une convention de direction à Maurice, la compagnie aérienne Emirates, opérant déjà sur plus de 160 vols hebdomadaires vers l'Afrique, a passé un accord avec TAAG Angola Airlines pour améliorer les correspondances à destination de l'Afrique centrale et du Sud et le tribunal de Dubaï International Financial Centre (DIFC) a signé son premier protocole avec son homologue de la Cour suprême du Kenya afin de renforcer le cadre légal et de permettre des investissements plus sûrs.
Le Maghreb – et particulièrement le Maroc – au cœur de ces échanges
Le Maghreb bénéficie d'une présence locale et joue un rôle moteur au cœur des échanges entre l'Afrique, le monde arabe et la France. Sur le plan bancaire et financier, tout d'abord. Avec Casablanca Finance City Authority, le Maroc affirme et concrétise haut et fort son positionnement de hub pour les investissements vers l'Afrique. La holding royale, avec la Société nationale d'investissement (SNI), a pénétré jusqu'à dominer le circuit bancaire des pays d'Afrique francophone via sa filiale Attijariwafa Bank. Le Maroc est un véritable trait d'union entre la France et l'Afrique. Mohamed el-Kettani, PDG d'Attijariwafa Bank et coprésident du Club des chefs d'entreprise France-Maroc, a déclaré que « la France est [le] premier partenaire, [le] premier investisseur, [le] premier fournisseur en touristes [du Maroc]. Mieux combinés, nous pourrons conquérir ensemble de nouveaux marchés, africains notamment ». Pierre Gattaz, président du Medef, entend également « pousser plus loin la notion de partenariats [entre la France et le Maroc] pour investir en Afrique et dans le monde arabe ».
C'est donc peu dire que les entreprises européennes et françaises ont leurs cartes à jouer à la fois aux côtés des entreprises des pays du Golfe et de celles du Maghreb pour initier des partenariats viables et pénétrer des marchés encore à portée en Afrique. Les témoignages des intervenants de cette table ronde permettront de mieux appréhender les stratégies à mettre en œuvre pour renforcer ces échanges.
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RadOne Capitaine
messages : 815 Inscrit le : 11/10/2009 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Économie marocaine Mar 29 Mar - 15:22
Interview du ministre Elalamy le 22/03 lors du CEO forum africa :
messages : 815 Inscrit le : 11/10/2009 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Économie marocaine Mar 29 Mar - 15:42
alphatango a écrit:
Un bon article d'investigation sur les détournements de fonds du pdg de la SAMIR: http://www.huffpostmaghreb.com/2016/03/28/la-samir-maroc-crise_n_9556312.html
Cette histoire est une honte à la fois pour les gouvernement qui se sont suivis et tout son appareil exécutif ... Comment nos contrôleurs fiscaux sont passé à coté d'un délit aussi simple que la captation de trésorie alors que les preuves étaient franchement évidentes (c'était meme pas caché) ...
Apres on a l'ambition de devenir une place d'arbitrage international avec CFC ... mais je rêve !!!
Sont ils meme conscient que cette histoire décribilise tout le système exécutif marocain aux yeux des opérateurs internationaux !
Invité Invité
Sujet: Re: Économie marocaine Mar 29 Mar - 18:03
@Radone, je suis tout aussi excedé que toi mais tu es trop dure.
Tu dois savoir que le Maroc n'avait pas de loi sur les prix de transfer jusqu'à 2015. Les multinationales basées au Maroc ont donc toutes utilisées ce genres "d'arnaques" pour faire remonter du cash vers la maison-mere sans rien payer (Vivendi, Suez...).
Les controleurs fiscaux doivent analyser les comptes de l'entreprise qui est en face d'eux (la SAMIR dans ce cas-ci). Ils voient des factures et des payements qui correspondent... Tout est OK. Ils n'avaient aucune raison de chercher à qui appartient la compagnie prestataire de service. De plus, c'est une entreprise privée qui n'etait pas obligée de faire des appels d'offres.
Ceux qui ont failli ce sont tous les soit disant analystes financiers de Casablanca qui se croient à Wall Street et qui clairement ne sont pas capable de faire du forensic accounting.
Soyons claire, cette privatisation a été un désastre... comme l'a été la privatisation de Goodyear et General Tyre ou celle de la Regie des Tabacs. Tous ces cas ont conduit à la destruction d'un outil industriel important. La difference est que nous touchons ici un outil strategique pour l'independance et la souveraineté du pays. Nous ne pouvons pas rester sans capacité de rafinage. Il faut donc trouver une solution pour maintenir et developpé cet outil (de qualité) qui a pparfaitement sa place dans une strategie de developement du "downstream" à des fins d'exportation.
Il ne faut pas oublier que plus aucun pays Europeen ne veut de nouvelle rafinerie sur son sol. La Samir a donc sa place en tant que plateforme de fourniture pour le marché Européen... mais il faut investir car ce qu'elle produit ne répond pas aux normes Européennes.
En tous cas, on ne peut pas rester sans industrie petrochimique
mbarki_49 Colonel-Major
messages : 2492 Inscrit le : 13/12/2010 Localisation : Casablanca Nationalité : Médailles de mérite :
messages : 815 Inscrit le : 11/10/2009 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Économie marocaine Ven 1 Avr - 15:06
Faillite de la raffinerie Samir au Maroc : les quatre issues d'un fiasco industriel
Citation :
La direction de la Samir a fait appel le 25 mars de la décision du Tribunal de commerce de Casablanca quant à sa liquidation. Dans 3 mois, voire plus, si l'entreprise obtient une prorogation, le tribunal rendra son verdict. Plusieurs options sont sur la table.
L’unique raffinerie du Maroc Samir, filiale de la société à capitaux saoudienne Corral Petroleum Holdings AB, dont le siège social est basé en Suède, est à l’arrêt depuis août 2015 et ce en raison de très graves difficultés financières. Après un long bras de fer avec le gouvernement, le saoudien Mohamed El Amoudi, son PDG et actionnaire principal, a eu recours à l’arbitrage du Tribunal de Commerce de Casablanca. Ce dernier a prononcé le 21 mars, la liquidation judiciaire de l'entreprise basée sur le port de Mohammedia près de Casablanca. L'Usine Nouvelle détaille quatre grandes issues, désormais possibles.
1/ Mohamed El Amoudi gagne en appel L'actionnaire de la Samir parvient à convaincre le Tribunal que son plan de relance est viable, qu’il peut redresser la situation financière de la Samir endettée à hauteur de 43 milliards de dirhams. "Si jamais El Amoudi gagnait en appel, ce ne serait qu’en exigeant de lui un maximum, et s’il était prêt à faire cela, il l’aurait fait depuis longtemps or il n’a jamais tenu sa promesse d’augmenter le capital de la Samir de 10 milliards de dirhams", tempère Afifa Dassouli, éditrice, journaliste financière et enseignante en Finances à l’ISCAE. "Si El Amoudi envisageait vraiment cette option il n’aurait pas demandé l’arbitrage du tribunal", ajoute Hicham El Moussaoui, fondateur de Libre Afrique et maître de conférences à l’Université Sultan Moulay Slimane de Fès.
2/ Le gouvernement renationalise la Samir Plusieurs déclarations publiques ont été en ce sens. "La privatisation de la Samir a été une erreur", a déclaré le chef du gouvernement Abdelilah Benkirane devant la Chambre des Conseillers, le 13 janvier. "La liquidation judiciaire de la Samir, ne veut en aucun cas dire fermeture de la raffinerie. Il y aurait peut-être un autre repreneur, Etat ou entreprise", a déclaré à son tour le 22 mars, Abdellatif Jouahri, gouverneur de Bank Al Maghrib. Mais pour autant, cette renationalisation est peu probable "parce que la stabilité des équilibres macro-économiques est précieuse pour le gouvernement Benkirane à l’approche des élections. La loi de Finance 2016 a réduit le déficit budgétaire à moins de 4% du PIB", rappelle Hicham El Moussaoui.
3/ Le Tribunal de commerce trouve un repreneur privé pour la Samir Cette issue est hautement hypothétique. "Personne ne voudra jamais racheter 43 milliards de dirhams de dette pour une société dont le total des actifs s’élève à 23 milliards de dirhams", tranche Afifa Dassouli.
4/ Le Tribunal de commerce liquide définitivement la Samir Cette solution semble une des plus probables. Dans ce cas, ses 23 milliards de dirhams d’actifs seront vendus aux enchères. Problème ? "La raffinerie elle-même est restée beaucoup trop longtemps à l’arrêt. Le coût pour la faire redémarrer est exorbitant. Il était de 350 millions de dirhams en septembre, il a pu doubler entre temps ! Mais elle a attaché un port, des infrastructures de stockage, des gazoducs, des actifs qui ont toujours une réelle valeur", souligne Afifa Dassouli. Trois cas de figure se dessineraient alors :
4a) Une entreprise nationale rachète la centrale de raffinage aux enchères Dans ce cas, le repreneur tout désigné pourrait être le Groupe Akwa, de la famille d'Aziz Akhanouch, ministre de l'Agriculture. Il possède la société de distribution de carburants Afriquia. "Reprendre cette activité, lui permettrait de gagner la marge de raffinage en plus de celle de l’intermédiation", estime Afifa Dassouli. "La reprise par une entreprise marocaine pourrait s’accompagner d’une participation de l’État", ajoute Hicham El Moussaoui. L’Etat faute de renationaliser pourrait apporter sa dette - 13 milliards de dirhams - au capital de la nouvelle société. Mais Akwa en a-t-il les moyens... et l'envie ?
4b) Une entreprise étrangère rachète la centrale de raffinage Le nom de Total, présent au Maroc dans la distribution a circulé un moment, mais ce n’est pas l’option privilégiée et Total Maroc l'a récemment écarté. Selon Abdelilah Benkirane, une des erreurs initiale dans ce dossier "a été de confier la Samir à un groupe étranger, qui cherche aujourd’hui à faire du chantage à l’État". Même si le gouvernement cherchait un repreneur étranger, il aurait du mal à le trouver. "Toutes les grandes entreprises internationales pétrolières sont en difficulté à cause de la baisse des cours du pétrole", estime Afifa Dassouli.[/center]
[4c) La centrale de raffinage est vendue à la casse et rien ne subsiste Trop coûteuse à redémarrer, voire vétuste, l’usine pourrait être abandonnée. "L’État pourra laisser mourir le site et construire une nouvelle raffinerie. Abdelkader Amara, le ministre de l’Énergie, avait d’ailleurs déjà évoqué la possibilité de construire une autre raffinerie sur le site de Jorf Lasfar avec un investisseur émirati en partenariat avec un distributeur local, comme Afriquia", indique Hicham El Moussaoui. Une opération possible mais extrêmement coûteuse. "Avec un tel schéma, ce sont tout même deux milliards de dirhams au moins qui seraient nécessaires, sans que l’investissement ne soit rentable avant cinq ans", nuance l’enseignant-chercheur. Pour motiver une société à faire cet effort, l’investissement devra être rentable et l’État marocain devra offrir de gros avantages. S’il choisit cette dernière option, il devra donc d’abord répondre à la question suivante : veut-il absolument conserver une raffinerie au Maroc ?[/center]
Des retombées négatives en cas de fermeture définitive
Une chose est sûre : la liquidation des actifs de la Samir aura des effets négatifs sur l’économie nationale. Tous les créanciers ne pourront pas se rembourser sur la vente des actifs de la Samir. Les banques ne seront pas prioritaires. Elles possèdent à elle seules huit à dix milliards de dirhams de créance. "Le système bancaire ne va pas s’écrouler [un stress test positif avait été réalisé à l’automne par BAM, ndrl] mais les banques qui ont largement prêté à la Samir ont dû répartir leur pertes sur deux ans", indique Afifa Dassouli. Par contre, la région de Mohammedia où est installée la Samir souffrira fortement si l’arrêt de la raffinerie s’avère définitif. "La raffinerie employait 1200 personnes, qui chacune en moyenne, devrait faire vivre 3 ou 4 personnes. On évalue à 200 le nombre d’entreprises qui travaillaient avec la Samir et certaines ont déjà commencé à licencier", souligne Hicham El Moussaoui.
messages : 4496 Inscrit le : 28/11/2009 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Économie marocaine Dim 3 Avr - 14:54
http://www.libe.ma/Un-expert-plaide-pour-une-integration-economique-de-la-Mauritanie-avec-le-Maroc_a73327.html a écrit:
Un expert plaide pour une intégration économique de la Mauritanie avec le Maroc
Un economiste mauritanien a plaidé pour une intégration économique entre son pays et le Maroc, en s'inspirant des relations historiques "préférentielles" entre les deux peuples.
L'économiste Lehbib Ould Berdid appelle, à ce propos, à "la réduction des barrières tarifaires et non-tarifaires à la frontière du Nord" avec le Maroc, en vue de "favoriser l'expansion des marchés et doper le dynamisme des échanges qui ont grandement contribué, depuis une douzaine d'années, à la croissance de notre économie".
Pour étayer sa vision contenue dans une tribune sur l'hebdomadaire "Le Calame", ce professeur à l'ISCAE de Nouakchott rappelle l'évidence que seules l'intégration et l'ouverture sur le monde extérieur peuvent "avoir un réel impact sur le bien-être des populations et faire reculer la pauvreté".
"Notre voisin du Nord nous fait profiter de ses infrastructures, de la variété et de la richesse de ses produits ainsi que de son afflux touristique", assure l'économiste, qui passe en revue les multiples facettes de la coopération entre les deux pays.
Il cite, notamment, le rôle de la compagnie nationale Royal Air Maroc dans la facilitation des déplacements des Mauritaniens et la place de choix d'Attijari Bank, qui "emploie un personnel pléthorique de cadres et agents mauritaniens, pour seulement deux Marocains, dans son staff local".
"Les produits marocains inondent le marché mauritanien, à des prix qui défient toute concurrence", se réjouit-il, relevant que la Mauritanie "est bel et bien devenue, grâce à la coopération mauritano-marocaine, exportateur de fruits et légumes".
Je crois pouvoir dire que comme cet expert, 35 millions de marocains en reve aussi de cette "integration"
_________________
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Socket-error General de Division
messages : 5946 Inscrit le : 03/04/2016 Localisation : ... Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Économie marocaine Dim 3 Avr - 15:51
WRANGEL a écrit:
http://www.libe.ma/Un-expert-plaide-pour-une-integration-economique-de-la-Mauritanie-avec-le-Maroc_a73327.html a écrit:
Un expert plaide pour une intégration économique de la Mauritanie avec le Maroc
Un economiste mauritanien a plaidé pour une intégration économique entre son pays et le Maroc, en s'inspirant des relations historiques "préférentielles" entre les deux peuples.
L'économiste Lehbib Ould Berdid appelle, à ce propos, à "la réduction des barrières tarifaires et non-tarifaires à la frontière du Nord" avec le Maroc, en vue de "favoriser l'expansion des marchés et doper le dynamisme des échanges qui ont grandement contribué, depuis une douzaine d'années, à la croissance de notre économie".
Pour étayer sa vision contenue dans une tribune sur l'hebdomadaire "Le Calame", ce professeur à l'ISCAE de Nouakchott rappelle l'évidence que seules l'intégration et l'ouverture sur le monde extérieur peuvent "avoir un réel impact sur le bien-être des populations et faire reculer la pauvreté".
"Notre voisin du Nord nous fait profiter de ses infrastructures, de la variété et de la richesse de ses produits ainsi que de son afflux touristique", assure l'économiste, qui passe en revue les multiples facettes de la coopération entre les deux pays.
Il cite, notamment, le rôle de la compagnie nationale Royal Air Maroc dans la facilitation des déplacements des Mauritaniens et la place de choix d'Attijari Bank, qui "emploie un personnel pléthorique de cadres et agents mauritaniens, pour seulement deux Marocains, dans son staff local".
"Les produits marocains inondent le marché mauritanien, à des prix qui défient toute concurrence", se réjouit-il, relevant que la Mauritanie "est bel et bien devenue, grâce à la coopération mauritano-marocaine, exportateur de fruits et légumes".
Je crois pouvoir dire que comme cet expert, 35 millions de marocains en reve aussi de cette "integration"
Avant de discuter d'une intégration économique il faut régler la question de l'unification du système douanier et fiscal.
Par exemple la Mauritanie taxe faiblement des produits comme le thé et les cigarettes, lors de mes déplacements dans le sud marocain j'ai constaté l'inondation des marchés par ces derniers
_________________ لك الله ياوطني
Invité Invité
Sujet: Re: Économie marocaine Lun 4 Avr - 10:39
Produits agricoles : Akhannouch prépare une offensive russe
Posté le jeudi, 31 mars 2016 - 1:03 pm
Infomediaire Maroc - Le ministre de l'Agriculture et de la Pêche Maritime, Aziz Akhannouch, a rencontré, aujourd’hui à Rabat, un grand nombre d'opérateurs, de représentants d'associations d'exportateurs et de présidents d’interprofessions de fruits et légumes marocains.
Le point essentiel à l'ordre du jour a concerné la volonté du secteur agricole de mieux adresser le marché russe qui présente de grandes opportunités pour les opérateurs marocains. Cette réunion fait suite à la visite du Roi Mohammed VI en Russie, pendant laquelle la partie russe a exprimé sa grande volonté de voir se développer les échanges agricoles entre les 2 pays.
Pour rappel, les échanges agricoles entre les 2 pays ont connu une nette amélioration, entre autres, grâce à l'ouverture de la ligne maritime directe Agadir-Saint Petersburg.
En outre, après la baisse qu’ont subi les exportations d’agrumes lors de la campagne 2014-2015, les volumes exportés connaissent, au titre de la campagne actuelle, un vrai redécollage avec une embellie de 24% sur les agrumes et de 59% sur les primeurs.
Les importantes avancées en termes de coopération sanitaire entre le Maroc et la Russie, notamment à travers les nouvelles conventions signées lors de la visite du Souverain, contribueront également à améliorer l'accès des produits marocains sur le marché russe. IM
Invité Invité
Sujet: Re: Économie marocaine Lun 4 Avr - 12:48
la bourse de casablanca vient de supasser celle de johannesburg passant de la deuxième a la premiere en afrique
love maintenant il faut devolepper la bourse de tanger
_________________ ALLAH
AL WATAN AL MALIK
mbarki_49 Colonel-Major
messages : 2492 Inscrit le : 13/12/2010 Localisation : Casablanca Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Économie marocaine Lun 4 Avr - 13:44
Ce n'est pas la bourse de Casablanca qui est 3ème en afrique après johanesbourg et le caire, mais Casablanca Finance City (CFC) le futur hub financier africain
Dernière édition par mbarki_49 le Lun 4 Avr - 13:49, édité 1 fois
kurahee Colonel-Major
messages : 2453 Inscrit le : 15/02/2014 Localisation : maroc Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Économie marocaine Lun 4 Avr - 13:47
surpasser sur quels critères? surement pas en terme de capitalisation boursière
RadOne Capitaine
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Sujet: Re: Économie marocaine Lun 4 Avr - 17:46
1ère réunion du groupe de travail industriel maroco-russe – signature d’un MOU pour la coopération industrielle
https://twitter.com/MyHafidElalamy
PGM Administrateur
messages : 11663 Inscrit le : 11/12/2008 Localisation : paris Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Économie marocaine Lun 4 Avr - 23:54
Altay a écrit:
la bourse de casablanca vient de supasser celle de johannesburg passant de la deuxième a la premiere en afrique
Surpassé en terme de quoi ? L'information m'a étonné, et après vérification, il semble qu'elle soit fausse. Casa à une capitalisation 6 fois inférieure à Jo-burg
Juin 2014
Citation :
(Agence Ecofin) - Le Johannesburg Stock Exchange reste la première bourse africaine en termes de capitalisation, avec 330,287 milliards de dollars, selon un classement des plus grandes dix plus grandes bourses africaines établi par la banque d’investissement African Alliance.
Le Nigerian Stock Exchange arrive en seconde position, avec 82,813 milliards de dollars selon ce classement qui se base sur des données arrêtées au 31 mai 2014.
La Bourse de Lagos est talonnée par l’Egyptian Exchange (63,716 milliards de dollars), la Bourse des Valeurs de Casablanca (55, 446 milliards) et le Nairobi Stock Exchange (22,675 milliards).
Ayez le réflexe de vérifier ce type d'information. C'est rapide et .....instructif
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mbarki_49 Colonel-Major
messages : 2492 Inscrit le : 13/12/2010 Localisation : Casablanca Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Économie marocaine Mar 5 Avr - 14:01
Une présentation de Casablanca Finance City qui vient de rafler la première place en afrique, et qui est différente de la Bourse de Casablanca, 3 ème africaine en terme de capitalisation boursière
Jeu 9 Juil - 17:46
