Moroccan Military Forum alias FAR-MAROC
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 Économie marocaine-Tome 1-

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kaiidow
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MessageSujet: Économie marocaine-Tome 1-   Économie marocaine-Tome 1- - Page 23 Icon_minitimeMar 13 Mar - 17:06

Rappel du premier message :

13.03.2007 | 16h42
Le président d'AXA France, François Pierson, a défendu le projet de création de 1.500 emplois au Maroc qui s'inscrit dans le cadre du plan stratégique "Ambition 2012", visant un doublement du chiffre d'affaires et un triplement du résultat du groupe d'assurances français d'ici à 2012.


"Aucun contrat de travail ne sera remis en cause en France. Il ne s'agit pas de délocaliser des emplois, mais d'en créer de nouveaux dans le cadre de notre développement", a-t-il indiqué dans un entretien publié mardi au journal économique "Les Echos", assurant que ce projet ne sera pas mauvais pour l'emploi en France dans la mesure où AXA France comptera en 2012 plus d'emplois qu'aujourd'hui.

Après avoir souligné que son groupe a tout le temps gardé la volonté de ne pas rompre le dialogue avec les syndicats, M. Pierson a affirmé que "personne au sein d'AXA France ne doit avoir honte ou peur du projet de création de 1.500 emplois au Maroc".
"Nous ouvrons maintenant les dossiers de consultation pour quantifier précisément le nombre de personnes qui travailleront pour nous au Maroc", a fait savoir le président d'AXA France, rappelant que son groupe est déjà le deuxième assureur au Maroc.

Il a indiqué d'autre part que le volet ressources humaines d'Ambition 2012 contient également un programme de mobilité "Cap Métiers", des actions en faveur de l'égalité hommes-femmes, le recrutement de minorités visibles grâce au CV anonyme, des évolutions salariales ainsi que la distribution gratuite d'actions.

Présenté le 5 décembre dernier en comité central d'entreprise, le projet Ambition 2012 se veut neutre sur le plan de l'emploi. Il s'agirait ainsi de remplacer les 3.000 départs à la retraire des six prochaines années chez AXA France par 1.500 embauches dans l'Hexagone et autant au Maroc où une nouvelle structure sera créée.
La direction d'AXA avait précisé récemment qu'elle dégagerait 75 millions d'euros de cette opération.


Source: MAP
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Fahed64
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MessageSujet: Re: Économie marocaine-Tome 1-   Économie marocaine-Tome 1- - Page 23 Icon_minitimeJeu 28 Aoû - 19:34

60 Milliards de Dhr pour le tunnel Maroc/Espagne, c'est à la porté de notre bourse Very Happy

Citation :
· Les résultats de faisabilité présentés en octobre

· Le tunnel n’entrera en activité qu’en 2025

Après le tunnel sous la Manche, un autre devra bientôt voir le jour, cette fois-ci sous le détroit de Gibraltar. Lors d’une rencontre avec son homologue marocain à Tanger le 4 août dernier, le ministre espagnol des Affaires étrangères, Miguel Moratinos, a annoncé l’achèvement des tests de faisabilité. Pour lui, l’ouvrage est un «projet de grande ambition qui permettra de relier l’Afrique à l’Europe».
Le diplomate espagnol a ajouté que les résultats seront présentés à l’Union européenne à partir du 13 octobre prochain au Luxembourg, à l’occasion de la réunion préliminaire du conseil d’association UE-Maroc. Pour rappel, depuis 1995, un organe intergouvernemental, le Comité mixte maroco-espagnol pour la liaison fixe à travers le détroit de Gibraltar, se charge de la supervision du projet. Il a confié les analyses du tracé initial de la future liaison conjointement à la Société marocaine d’études du détroit de Gibraltar (Sned) et la Société espagnole d’études de la communication fixe dans le détroit (Seceg). Les travaux menés par les deux entreprises publiques ont conclu à la faisabilité d’un tunnel qui devra relier Malabata près de Tanger à la ville espagnole Tarifa. «Le tunnel représente la solution la plus simple et la plus économique du point de vue du génie civil», est-il expliqué auprès de la Sned. La future construction sera longue de 37,7 kilomètres, dont 27,2 sous le sous-sol marin. Une galerie de reconnaissance constituera une étape initiale avant le début des travaux d’excavation pour la construction du tunnel principal. Deux sections y seront prévues : l’une destinée au transport de personnes et de marchandises par le biais d’un TGV, l’autre au transport automobile.
Un plan dégagé par les études a prévu que l’édifice ne deviendrait opérationnel qu’en 2025, estimant son coût à 5,3 milliards d’euros, soit environ 60 milliards de DH. Le projet devra être cofinancé par le Maroc et l’Espagne. L’UE et des organismes privés participeront également au financement. Si le projet aboutit, il contribuera à mettre fin aux encombrements causés régulièrement par le ferry reliant le Maroc à l’Espagne. Rappelons que le projet de liaison fixe a été lancé sur la base d’un accord de coopération bilatérale, signé le 24 octobre 1980. Un accord additionnel actualisant le premier a été conclu par la suite le 29 juillet 1989.

M. M.
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MessageSujet: Re: Économie marocaine-Tome 1-   Économie marocaine-Tome 1- - Page 23 Icon_minitimeJeu 28 Aoû - 19:42

3,66 Md pour 630 km de voies express à horizon 2012




Citation :
Dans le cadre de sa stratégie nationale de développement et de modernisation du réseau d’infrastructure routière, le Ministère de l’Equipement et du Transport devrait mobiliser une enveloppe de MAD 3,66 Md pour la réalisation de 630 km de voies express entre 2008 et 2012 au niveau national. Pour ce faire, plusieurs organismes étatiques devraient contribuer à ce projet, notamment les conseils régionaux et provinciaux, le Fonds Hassan II pour le développement économique et social et l’Agence pour la promotion et le développement économique et social des préfectures et provinces du nord du Royaume dont la participation s’élèverait à M MAD 1 310. Parmi les principales liaisons figurent celles reliant Marrakech-Agadir à Essaouira en passant par Chichaoua sur 113 km (M MAD 490), Tanger-Tétouan sur 46,6 Km (M MAD 370), Meknès-El Hajeb sur 25 km (M MAD 120) et Fès-Sefrou sur 22 km (M MAD 100).

Dénotant de la stratégie du Maroc visant le renforcement de son infrastructure routière, les projets engagés devraient permettre d’assurer une fluidité du trafic et une accessibilité urbaine, permettant ainsi de diminuer la problématique d’accidentologie dans le pays.
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MessageSujet: Re: Économie marocaine-Tome 1-   Économie marocaine-Tome 1- - Page 23 Icon_minitimeVen 29 Aoû - 19:42

yakousa a écrit:
y´a d´autres mecanismes pour l´avoir,tant que les telecos sont regulés par l´etat,Wana ou meditel peuvent etre utilisés comme cartes de pression Wink

faut savoir comment donner d´une main et prendre de l´autre Laughing

par-exemple MT vient de perdre dernierement la majorité sur le fixe,au profit de Wana,et qui dit wana dit ONA,donc..

faut pas forcer la chose,mais la rendre accecible

Director General, Casablanca Stock Exchange
Morocco

Économie marocaine-Tome 1- - Page 23 GTUT
Courtesy of Wafin.com

Bouhia, 35, was in her eighth year at the World Bank, raising debt for developing countries, when she caught the eye of then Moroccan Prime Minister Driss Jettou in 2004. He asked her to become his economic adviser, putting her in charge of attracting foreign investment. Bouhia, a Harvard Ph.D. in engineering, was instrumental in securing a $700 million U.S. grant to aid private enterprises. This past March, she became second-in-command at the Casablanca Stock Exchange, the third largest in Africa. —Zina Moukheiber

http://www.forbes.com/lists/2008/11/biz_powerwomen08_Hynd-Bouhia_GTUT.html
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MessageSujet: Re: Économie marocaine-Tome 1-   Économie marocaine-Tome 1- - Page 23 Icon_minitimeVen 29 Aoû - 19:46

merci juba2,c´est ca qui fait avancer le maroc,la matiere grise Cool
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MessageSujet: Re: Économie marocaine-Tome 1-   Économie marocaine-Tome 1- - Page 23 Icon_minitimeVen 29 Aoû - 21:28

yakousa a écrit:
merci juba2,c´est ca qui fait avancer le maroc,la matiere grise Cool

it is an honor to do so. check the ranking list .
http://www.forbes.com/lists/2008/11/biz_powerwomen08_The-100-Most-Powerful-Women_Rank.html
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MessageSujet: Re: Économie marocaine-Tome 1-   Économie marocaine-Tome 1- - Page 23 Icon_minitimeSam 30 Aoû - 16:05

les pressions directes sur l´egypte et indirectes sur la Tunisie(manuels scolaires) et la Jordanie(reregirateurs) ont fni par payer Twisted Evil


en attendant Renaut-Nissan de Tanger,SOMACA markete deja les Logans

Citation :
Le Maroc exporte des Logan vers l’Égypte


Le Maroc exportera en octobre prochain vers l’Égypte un premier lot de voitures de la marque Logan (du groupe français Renault) fabriquées dans le royaume, a-t-on indiqué vendredi de source officielle à Rabat.

L’exportation des Logan a fait l’objet d’un accord signé jeudi au Caire lors d’une rencontre des ministres du Commerce des pays signataires de l’accord (de libre-échange) d’Agadir qui regroupe également la Tunisie et la Jordanie, a indiqué l’agence marocaine Map à Rabat. «La Tunisie et la Jordanie ont décidé d’adhérer à ce système d’exportation, ouvrant ainsi leurs marchés respectifs devant la voiture marocaine», a notamment déclaré le ministre marocain du Commerce extérieur Abdellatif Maazouz cité par Map.

Renault est présent au Maroc via sa filiale Somaca à Casablanca, détenue à près de 80%, premier constructeur automobile local et détenteur de 30% du marché marocain.
En juin 2007, la Somaca avait exporté des centaines de voitures Logan vers la France et l’Espagne. Lancée en juillet 2005 sur le marché marocain, Logan est devenue le véhicule le plus vendu dans le royaume. En 2006, 12.700 Logan y ont été vendues.

http://www.lakoom-info.com/news/news_aout2008/news_id08036.htm

les arabes ne vont que sous-pressions,fini le language hibbi hibbak
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MessageSujet: Re: Économie marocaine-Tome 1-   Économie marocaine-Tome 1- - Page 23 Icon_minitimeSam 30 Aoû - 18:36

Citation :
Le groupe français Descours Group ouvre une usine de fruits surgelés à Kénitra d'une capacité de 6000 tonnes


Paris, 30/08/08 - Le groupe français Descours Group, spécialisé en fruits surgelés, et son partenaire marocain Atagri Industrie vont investir 3 millions d'euros pour l'implantation d'une usine à Kénitra, qui pourra produire annuellement jusqu'à 6000 tonnes de produits surgelés, indique "Jeune Afrique".

Cette nouvelle unité, qui emploiera 400 personnes, doublera la capacité de production du groupe français au Maroc, précise l'hebdomadaire, dans sa dernière livraison.

Cet ensemble sera opérationnel en 2009 et obéira aux normes européennes de traçabilité, poursuit Jeune Afrique, indiquant que le groupe français a réalisé un chiffre d'affaires de 45 millions de dollars en 2007 et traité 30.000 tonnes de fruits utilisés dans les confitures, la pâtisserie industrielle, la restauration et la grande distribution.

source: map

EDIT:mettez sous citation SVP,c´est plus sexy flower
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MessageSujet: Re: Économie marocaine-Tome 1-   Économie marocaine-Tome 1- - Page 23 Icon_minitimeDim 31 Aoû - 18:09

Citation :

Échanges extérieurs
Les phosphates sauvent la mise


Le pétrole et les produits alimentaires continuent à peser lourd dans la balance
Publié le : 30.08.2008 | 16h33

Face au maintien des prix du brut à des niveaux insupportables et au renchérissement des produits alimentaires sur le marché international, qui ont alourdi les factures énergétique et alimentaire, aggravant sans cesse le déficit commercial, le Maroc se doit de mobiliser tous les moyens pour arrêter l'hémorragie.

Il en est ainsi de la mobilisation de tout le potentiel d'exportation des phosphates, grande richesse du pays.

En effet, les volumes exportés en phosphates et dérivés sont en progression constante ces derniers mois. Ainsi, au cours des sept premiers mois de l'année en cours, ces exportations ont plus que doublé, passant à 31,01 MMDH contre 12,07 MMDH, soit +18,94 MMDH, selon les dernières statistiques de l'Office des changes. Elles ont ainsi grandement contribué à la hausse des exportations de marchandises qui se sont accrues, à fin juillet dernier, de 28,7% à +20,89 MMDH, atteignant 93,79 MMDH contre 72,9 MMDH à fin juillet 2007.

Cette bonne tenue des ventes des phosphates et dérivés, appuyée par une augmentation des prix de ces produits sur le marché international, a permis d'atténuer, quoique légèrement, le déficit commercial qui semble débridé, sous l'effet d'une progression soutenue et régulière des importations. En effet, de janvier à juillet 2008, les importations de marchandises ont porté sur une valeur de 184,61 MMDH contre 142,12 MMDH, à fin juillet 2007, soit une hausse de 29,9% à +42,48 MMDH. La hausse enregistrée au niveau des importations (+42,48 MMDH) est à attribuer pour 51,4% aux acquisitions de produits énergétiques (+14,25 MMDH) et de biens d'équipements (+7,59 MMDH).

Ainsi, les achats de pétrole brut se sont accrus de 44,1% à +6,1 MMDH (19,94 MMDH contre 13,84 MMDH à fin juillet 2007). Pour les importations hors pétrole, elles ont atteint 164,66 MMDH contre 128,28 MMDH , soit +28,4% à +36,38 MMDH . Par groupement d'utilisation, hormis l'or industriel qui s'est inscrit en baisse, les autres groupes de produits ont tous enregistré des accroissements, notamment les produits énergétiques, les produits finis d'équipement et les produits bruts.

Ainsi, les produits énergétiques ont réalisé des ventes de l'ordre de 40,99 MMDH contre 26,74 MMDH à fin juillet 2007, soit +53,3% à +14,51 MMDH . Cette hausse est due essentiellement à la progression des achats d'huile brute de pétrole (+44,1% à +6,1 MMDH ), de gasoils et fuel-oils (+4,86 MMDH ) et de gaz de pétrole et autres hydrocarbures (+37,5% à +1,85 MMDH ). Après avoir occupé le quatrième rang, les produits énergétiques se hissent au premier rang à fin juillet 2008 avec une part de 22,2% contre 18,8% à fin juillet 2007. Les importations ont également accru grâce au bon comportement des produits finis d'équipement qui ont réalisé 40,25 MMDH , contre 32,65 MMDH , soit +23,3% à +7,59 MMDH. Il s'agit notamment des achats de machines et appareils divers (+20,5% à +1,09 MMDH ), de voitures industrielles (+32,3% à +1 MMDH ) et de matériel à broyer et à agglomérer (+97,9% à +812,7 MDH).

Les produits finis d'équipement demeurent au deuxième rang parmi les groupes de produits à l'importation avec une part de 21,8% contre 23% une année auparavant. En ce qui concerne les achats des produits alimentaires, ils ont porté sur 18,08 MMDH contre 12,87, soit +40,4% à +5,2 milliards de DH. Cette hausse s'explique en particulier par la progression des approvisionnements en blé (+3.439,8 MMDH ), en maïs (+46,8% à +843,3MDH) et en beurre (+426,6MDH).
----------------------------------------
Déficit chronique
De janvier à juillet 2008, la balance commerciale au titre des biens et services fait ressortir un taux de couverture de 75,5% contre 81,9% à fin juillet 2007.

La balance commerciale des biens laisse apparaître un taux de couverture de 50,8% contre 51,3% pour la même période de l'année 2007.
Pour les exportations, elles ont été marquées par la baisse des ventes des biens de consommation et des produits énergétiques, alors que les autres groupes de produits à l'exportation ont été orientés à la hausse : des demi-produits, des produits bruts, des produits alimentaires, des biens d'équipement et de l'or industriel.

http://www.lematin.ma/Actualite/Journal/Article.asp?idr=113&id=97404
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MessageSujet: Re: Économie marocaine-Tome 1-   Économie marocaine-Tome 1- - Page 23 Icon_minitimeLun 1 Sep - 18:37

Dell Maroc s’installe à Casanearshore
Citation :
Transfert partiel vers le nouveau siège ce septembre

· L’entreprise passe à 1.900 salariés dès ce mois

La plateforme de Dell à Casablanca va passer à la vitesse supérieure. Elle procède dès ce mois au transfert partiel au parc de Casanearshore. Un événement pour l’entreprise qui en fera l’un des pionniers de l’opération offshoring au Maroc.
Le nouveau site flambant neuf sera opérationnel à 100% en 2010. En même temps, l’entreprise devra passer à 1.900 salariés dès ce mois de septembre.
Début 2009, leur nombre sera porté à 2.000. Les nouvelles recrues suivent un parcours minimum d’initiation de 5 semaines pour s’imprégner de la culture d’entreprise, ses techniques et sa charte des valeurs. Pour rappel, en 5 ans seulement, l’entreprise est passée de zéro à 1.900 salariés. Et pour cause, de nouveaux marchés sont traités désormais à partir de Dell Maroc, notamment ceux de Belgique, Canada, les pays scandinaves...
Dell SAS a été créée en 2003 (cf. www.leconomiste.com). Depuis, la plateforme, reliée au site de Montpellier, ne cesse d’étoffer ses équipes. Notons que le site de Casablance est un business center qui n’a pas été créé dans un esprit de délocalisation puisqu’il est relié à l’une des principales plateformes européennes, la direction Europe du Sud.
Relié directement au site de Montpellier, le business center de Dell à Casablanca gère un grand nombre d’activités, principalement à destination du marché européen (France, Espagne…). Le choix de Casablanca, par le géant mondial de fabrication de PC, s’explique aussi par la forte croissance de son marché, la maîtrise des coûts, la disponibilité de ressources humaines souples et multilingues au Maroc. De plus, l’offshoring est très en vogue. Forte de son nouveau parc, Casablanca est appelée à devenir une plateforme de prédilection pour le nearshore francophone. La législation sociale, somme toute attrayante (48 heures de travail), la possibilité du travail les week-ends et autres jours fériés… sont autant d’arguments cités dans ce type d’investissement. Notons que les écarts de salaires, les charges, les contraintes administratives et sociales entre la France et le Maroc… se montent à 1.000/1.200 euros d’économie par mois et par poste de travail pour le groupe Dell!
Les principaux concurrents du Maroc dans le domaine des centres d’appels sont notamment la Tunisie, le Sénégal, la Roumanie, l’Ile Maurice…
L’activité du business center Dell au Maroc a démarré principalement avec la vente à distance, par téléphone ou via le Net, pour une clientèle foncièrement française et espagnole. Aujourd’hui, la société opère avec des systèmes beaucoup plus complexes. L’activité se tourne principalement vers les services financiers (crédit-recouvrement…), les services de support technique, l’exportation de services comme le traitement de commandes, le service après-vente non technique (notamment par la gestion des commandes Internet pour l’ensemble de l’Europe), les solutions informatiques, le marketing, le recouvrement, la gestion des réclamations, la logistique…


Plus vite, plus loin…

Aller plus vite, aller plus loin… C’est en substance la devise qui anime les équipes de Dell Maroc. Le tout sur fond de productivité, performance et efficacité du premier coup. Outre le marché européen, le business center de Casablanca traite aussi des commandes pour la Finlande, la Suède, la Norvège… Des collaborateurs gèrent aussi un portefeuille de l’Afrique du Nord. Et l’on se prépare d’orès et déjà à traiter l’Afrique de l’Ouest.

A. R.
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MessageSujet: Re: Économie marocaine-Tome 1-   Économie marocaine-Tome 1- - Page 23 Icon_minitimeLun 1 Sep - 21:07

Et peut être de deux:

Citation :
Une usine de Fiat à Tanger?
APRÈS le projet monstre de l’alliance Renault-Nissan à Tanger, c’est autour du constructeur italien de s’intéresser à la capitale du détroit. De source sûre, Fiat Turin prospecte à Tanger et envisage de mettre en place une importante plate-forme de montage. Les pourparlers sont à un stade bien avancé avec les pouvoirs publics. Fiat Turin passe au peigne fin les avantages qu’offre le site Maroc, le plan Emergence, le projet Renault-Nissan.

Amin RBOUB
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MessageSujet: Re: Économie marocaine-Tome 1-   Économie marocaine-Tome 1- - Page 23 Icon_minitimeMar 2 Sep - 21:51

Au tour de l'AFS d'investir au Maroc Économie marocaine-Tome 1- - Page 23 100591

Citation :
Un géant des RP lorgne le Maroc

· Rapprochement entre Burson-Marsteller et Supracom

Un nouveau larron de la communication et des relations publiques investit le Maroc. Il s’agit du groupe Burson-Marsteller via son représentant en Afrique, Arcay Communications. Robyn de Villiers, présidente d’Arcay Communications en Afrique du Sud, a fait le déplacement à cet effet, la semaine dernière, de Johannesburg à Casablanca.

Objectif de la visite: nouer des partenariats, mais aussi et surtout «confirmer l’engagement d’un réseau mondial pour développer ses activités au Maroc, en tant que hub régional», souligne Robyn de Villiers. La représentante du groupe au pays de Nelson Mandella explique cette décision de s’implanter au Maroc via une équipe locale par «le potentiel important que recèle le pays dans sa dimension régionale, la dynamique économique enclenchée ces dernières années, la stabilité politique... ». L’implémentation indirecte de ce réseau mondial au Maroc se justifie aussi par l’évolution de nombreuses activités ainsi que l’implantation d’enseignes internationales de renom dans l’industrie, le tourisme, les TI...

«Nous avons conscience que l’attractivité du Maroc en a fait un hub régional dans des secteurs divers, tels la finance, l’immobilier, le tourisme, l’offshoring, les BTP...», tient à préciser l’ambassadrice du réseau Burson-Marsteller. Et d’ajouter, «notre représentation à Casablanca vise à accompagner nos clients par une méthodologie éprouvée, une offre de prestations adaptée et des réseaux d’influence».

L’autre ambition du groupe à l’international est justement d’élaborer des stratégies pour promouvoir l’image du Maroc auprès de ses partenaires internationaux, tout en faisant valoir une communication made in Morocco, estime-t-on auprès de l’équipe locale à Casablanca.
Le team de Casablanca est déjà opérationnel via un cabinet de consultants RP. Le partenaire local du réseau Burson-Marsteller n’est autre que l’agence Supracom qui dispose d’un portefeuille multisectoriel, tant au Maroc qu’en Europe et surtout au Moyen-Orient via le groupe émirati Emaar notamment.
L’implémentation du réseau au Maroc devra faire jouer des synergies entre les portefeuilles des deux partenaire via une intervention régionale, voire intercontinentale, auprès de plus de 45 pays.

Pour fructifier l’implémentation du réseau au Maroc, une série de work-shops seront tenus incessamment (du 28 septembre au 3 octobre) en Afrique du Sud. Il s’agira de stages et d’ateliers sur les nouvelles techniques de la communication financière, la communication en période de crise, les techniques de conception-rédaction, l’événementiel, les relations avec les médias... Un ensemble d’outils qui seront adaptés en fonction des spécificités du marché cible.

A. R.
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MessageSujet: Re: Économie marocaine-Tome 1-   Économie marocaine-Tome 1- - Page 23 Icon_minitimeMer 3 Sep - 12:02

Citation :
Ubisoft lance deux jeux vidéo entièrement produits au Maroc

L’éditeur de jeux vidéo Ubisoft présentera, lundi 1er septembre, deux jeux développés à 100% au Maroc. C’est la première fois que l’éditeur a fait confiance à son studio local pour développer intégralement un jeu. Mieux, il s’agit de deux licences phares de l’éditeur, à savoir « Prince of Persia 3 » et « Rayman raving rabbits », qui seront lancés sur le marché durant la période de Noël. Ces jeux ont nécessité respectivement 9 et 18 mois de développement et deux équipes de 40 personnes chacune.


Cette sortie fera date, puisque, jusque-là, le Maroc ne développait que des jeux destinés à la console Nintendo DS. Il s’agit généralement d’adaptations d’un jeu préexistant sur une autre console vers la Nintendo DS. Le studio est ainsi entré dans une phase de création de manière quasi-autonome, même si « 95% des plus grosses ventes de l’industrie sont des suites de licences préexistantes », explique Cyril Vermeil, general manager de l’antenne marocaine de l’éditeur.

Ubisoft ouvre un campus en octobre

Pour l’avenir, les objectifs sont ambitieux. « Le studio de Casablanca est encore un studio de taille moyenne. Lorsque le programme de recrutement aura abouti, il devrait atteindre la taille critique pour un studio de développement de jeux vidéo », explique le general manager. Lorsqu’on sait que le développement d’un jeu vidéo coûte entre 11 et 22 MDH, chaque lancement est un « quitte ou double » économique. Raison pour laquelle Ubisoft a ouvert à Casablanca un campus destiné à la formation de développeurs, designers et divers profils dans l’industrie du jeu vidéo.

Le campus, qui démarrera effectivement le 13 octobre, accueillera une première promotion de 70 professionnels des jeux vidéos et des films d’animation. « Aujourd’hui, l’objectif est de former des créatifs disposant d’une méthodologie et d’une réflexion rationnelle dans le développement de jeux, qui était jusque-là très intuitif », explique Abdelwahed Benyahya, lead designer du jeu « Prince of Persia 3 ». Ce sont ces qualités qui font la force des jeux japonais.

Le campus est conçu comme un vivier dans lequel l’éditeur puisera des talents qui, pour leur formation, bénéficient de l’expérience de compétences marocaines. Celles-ci, à l’image de Abdelwahed Benyahya, ont dix années d’expérience dans les jeux. Cependant, l’éditeur ne va pas se détourner du potentiel présent dans le pays, puisqu’il organise un concours national de créativité pour le recrutement de talents.

Source : La vie éco - Noredine El Abbassi


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MessageSujet: Re: Économie marocaine-Tome 1-   Économie marocaine-Tome 1- - Page 23 Icon_minitimeMer 3 Sep - 16:59

Citation :
Le club de l’offshoring s’étoffe

· Un MarrakechShore en gestation

· Engouement international, pas seulement francophone

Casanearshore, Rabat Technopolis, FèsShore, Ifrane, Oujda et bientôt Marrakech… la dynamique enclenchée par l’aménagement et le développement de zones dédiées à l’offshoring fait mouche.
Alors que l’on s’attendait à des investissements foncièrement francophones, l’engouement des investisseurs hispanophones, anglosaxons… est sans précédent. Le concept semble séduire à l’international à telle enseigne que la presse étrangère en parle comme d’un business model plutôt réussi. «Un modèle d’incubateurs selon l’approche anglo-saxonne, qui fera du Maroc une plate-forme incontournable dans le pourtour méditerranéen», souligne la presse étrangère qui y voit les contours d’une future Silicon Valley du bassin méditerranéen. Néanmoins, le Maroc n’est pas le seul pays de la région à se positionner sur ce créneau. La Tunisie et le Sénégal, dans une moindre mesure, essaient à leur tour de se positionner sur ce marché régional mais sans pour autant susciter le même intérêt.
«C’est surtout une politique dictée par le développement de chacune des régions retenues, leur connectivité avec des spécificités et des orientations précises», rappelle Meriem Benhammou de Casanearshore.
Tous les sites retenus sont localisés à proximité de grands centres urbains. Ce qui devra se traduire par un potentiel important de connectivité aux marchés étrangers à la fois physique et virtuelle. Autrement dit, une ville comme Salé pourra se frayer une place dans le cercle très select des capitales de l’offshoring. Un enjeu majeur qui permettra de drainer des délocalisations d’investissements étrangers dans des centres d’appels, la gestion administrative, financière ou encore le développement informatique. L’un des sites stratégiques de cette politique du nearshoring est celui basé à Casablanca. Ce site pilote devra livrer 250.000 mètres carrés à fin 2009 pour un investissement de plus de 200 millions d’euros. Le choix de Casablanca a surtout été dicté, selon Benhammou, par la disponibilité d’un parc d’activités tertiaires dédié aux sociétés spécialisées dans le développement de logiciels, les services liés aux banques et assurances, la gestion des relations clients, les processus métiers et autres services informatiques connexes.
En revanche, Rabat Technopolis a un positionnement différent. C’est plutôt un site multipolaire destiné à la technologie à forte valeur ajoutée et ce, avec 6 pôles d’activité (microélectronique, pôle médias avec des applications multimédia…). Une cité de la technologie dédiée à la création, l’incubation et la promotion de projets innovants à fort potentiel. D’autant plus que la ville concentre 85% de centres de recherche ainsi qu’un vaste réseau d’établissements universitaires et autres grandes écoles. Ce qui en fait un vivier de jeunesse sensible à la culture IT. Un levier important à faire activer pour développer la région. Un programme de formation ambitieux a été mis en place pour les besoins de ce site. Quelque 22.000 diplômés seront formés aux métiers de l’offshoring d’ici 2009.

Pôles d’innovation


L’idée de départ était l’implémentation d’un parc dédié à l’offshoring à Casablanca. Au fur et à mesure, ce parc va se transformer en modèle reproduit dans d’autres régions. Le concept n’a toutefois pas vocation à être reconduit 100% à l’identique. Le potentiel et spécificités de chaque zone en déterminent le positionnement. L’un des enjeux majeurs de ces clusters est de favoriser les échanges scientifiques entre entreprises dans le même écosystème. In fine, cela devrait aboutir, à l’instar de la Silicon Valley, à développer des pôles d’innovation.

A. R.

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MessageSujet: Re: Économie marocaine-Tome 1-   Économie marocaine-Tome 1- - Page 23 Icon_minitimeJeu 4 Sep - 16:55

Citation :
· Céréales: Une année de consommation en stocks

Selon le département des Affaires économiques et générales, «les stocks de céréales disponibles suffisent pour une consommation normale jusqu’au mois de juin prochain». Cela a été possible grâce aux récents approvisionnements sur le marché international. C’est donc une année de paix alimentaire qui est garantie.

· Sécurité alimentaire: Le Maroc veut assurer le minimum vital

«Le Maroc doit être capable de produire au moins 40 millions de quintaux de céréales par an». La déclaration de Nizar Baraka, ministre délégué aux Affaires économiques et générales, résume la nouvelle orientation agricole du Maroc. Celle-ci vise, en effet, à assurer la sécurité alimentaire du pays et à réduire la dépendance vis-à-vis des marchés mondiaux.
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MessageSujet: Re: Économie marocaine-Tome 1-   Économie marocaine-Tome 1- - Page 23 Icon_minitimeMar 9 Sep - 9:43

Citation :
Les banques françaises en Afrique bousculées par les Marocaines
8 septembre 2008 - Commentaires? - En discuter sur les forums?
En Afrique de l’Ouest, les banques françaises longtemps dominatrices sont en train de tomber de leur piédestal face à l’agressivité des banques marocaines et nigérianes. Leur participation dans le système est tombée de 80% à 33% entre 1990 et 2000.


Les « trois vieilles », expression consacrée pour désigner BNP Paribas, la Société Générale et le Crédit Lyonnais, aujourd’hui absorbé par le Crédit Agricole, sont certes toujours là, à travers leurs filiales au Bénin, au Burkina Faso, en Côte d’Ivoire, au Mali et au Sénégal. Elles sont même au cœur de réseaux reconstruits sur des bases plus solides et plus saines, depuis la cure en profondeur à laquelle le système bancaire de l’UEMOA à dû être soumis, une quinzaine d’années plus tôt, pour le sortir d’une crise effroyable. Mais elles ne se redéploient plus guère.

Les banques françaises qui étaient historiquement et structurellement bien en place dans la zone franc ont plutôt tendance à faire du surplace, à l’image des grandes maisons de commerce et des industries dont, depuis la période coloniale, elles servent de bras financier et de relais pour le rapatriement des bénéfices vers l’Hexagone. La tendance de ces dernières est même au désinvestissement. L’on évoque très souvent l’instabilité politique et sociale, l’incertitude juridique, la corruption, les difficultés des recouvrements dans la région pour justifier le reflux français. Mais il y a également et surtout que le centre d’intérêt économique français s’est déplacé vers l’Europe centrale et orientale, et que les opérateurs économiques français ne bénéficient plus en Afrique francophone des conditions qui leur permettaient de réaliser des profits considérables, fortement protégés de la concurrence extérieure par leurs positions oligopolistiques et des relations politiques privilégiées.

Les banques françaises auraient pu s’inscrire dans une dynamique contraire à celles des entreprises industrielles et commerciales de même origine qui ont jusque-là constitué le plus gros de leurs portefeuilles clients. Mais il leur restait encore d’énormes marges de compensation et de progression, quand on sait que le taux de bancarisation au sein de la zone franc ouest-africaine ne dépasse guère 5%, contre 95 à 100% en Europe occidentale.

Diversification

Même s’il y a effectivement de notables tentatives de diversification, notamment du côté de la Société Générale qui conserve jalousement sa première place à l’échelle de l’UEMOA, les banques françaises peinent à viser autre chose que leur cœur de cible classique, à répondre aux besoins formulés par les petits épargnants, les petites et moyennes entreprises et le secteur informel qui domine les activités de la zone. Elles ont plutôt laissé ces segments de marché aux mutuelles d’épargne et de crédit qui dominent la microfinance et à une première vague de banques régionales : Bank of Africa, Ecobank, Banque régionale de solidarité, Banque sahelo-sahariennne pour l’investissement et le commerce, et plus récemment Banque Atlantique. Concomitamment à la création et au développement de ces établissements à capitaux africains majoritaires, l’on a assisté à la réduction de l’influence des banques françaises, avec une régression de leurs prises de participation dans le système de 80% à 33% tout au long des années 1990 à 2000.

Dans leur mouvance, mais aussi avec la libéralisation tous azimuts qui a prévalu ces dernières années, le nombre de banques dans l’UEMOA a considérablement augmenter, passant de 66 à la fin de 2002 à 97 à la fin de 2007. Or, selon des chiffres de BNP Paribas, le total des crédits accordés dans la zone s’élevait à 16% du PIB en 2006, contre 80% du PIB en Afrique du Sud ou à Maurice, les deux économies les plus développées au sud du Sahara. Les nouvelles banques régionales africaines précitées, comme celles plus petites à vocation plutôt nationale qui ont essaimé sur leurs flancs, n’ont, en somme, que très faiblement contribué au financement du développement de la région au cours de ces dernières années, contrairement à ce qu’on pouvait attendre d’elles. La multiplication de ces établissements est d’ailleurs très rapidement apparue, aux yeux des autorités monétaires de l’Union, comme pouvant fragiliser le système bancaire sous-régional.

Pour résorber cette inflation numérique et réduire les risques d’une nouvelle crise, la Banque centrale a tout dernièrement imposé que le capital minimum d’une banque autorisée à opérer dans l’Union monétaire soit désormais de 5 milliards de francs CFA (7,6 millions d’euros), au plus tard en 2009, et non plus d’un milliard comme de rigueur jusque-là. Cette disposition nouvelle participe du souci de rationaliser le système bancaire et de mieux le faire participer au financement de l’activité économique au sein de l’Union. C’est un blanc-seing qui élargit la porte de zone, depuis quelque temps ouverte à toute banque étrangère pouvant positivement contribuer au renouveau et à la relance du système régional, en partenariat ou en cohabitation concurrentielle avec les structures à dominante capitalistique africaines ou françaises.

Marocaines et nigérianes

Les premières sont marocaines et nigérianes. Les banquiers chérifiens ont tiré les premiers. Quelque peu à l’étroit dans leur pays où le taux de bancarisation tourne autour des 25%, les deux banques leaders au Maroc, BMCE et Attijariwafa, ont entrepris en 2003 pour la première et en 2006 pour la seconde de s’étendre sur l’Afrique subsaharienne. La BMCE avait repris, dès 1989, la gestion de la Banque de développement du Mali alors en faillite ; elle est devenue, depuis, l’une des banques les plus rentables de l’Afrique de l’Ouest. En 2003, elle a ouvert à Dakar une filiale d’affaires, la BMCE Capital, largement mise à contribution dans la recherche de financements pour les grands chantiers du Sénégal. Elle a tout récemment pris une participation de 35% dans le capital du groupe Bank of Africa, le troisième établissement financier de l’UEMOA.

Attijariwafa Bank est dans la même trajectoire, dans le dessein de devenir une banque qui compte en Afrique de l’Ouest. Ainsi, quelque sept mois après avoir ouvert, coup sur coup, trois agences à Dakar en 2006, elle absorbe la Banque sénégalo-tunisienne en rachetant officiellement, le 24 janvier 2007, 66,67% de son capital. Elle prend ensuite possession de la CBAO, la deuxième banque du Sénégal, dont elle acquiert, le 13 mai 2008, 79,15% des parts. Le 11 janvier de la même année, elle avait pris des parts consistantes dans la Financière du Burkina Faso, rebaptisée Cauris Bank International. Elle est en très bonne position pour la reprise de la Banque internationale pour l’Afrique au Niger, qu’elle négocie depuis 2007. Elle a absorbé, le 25 juillet dernier, 51% du capital de la Banque internationale du Mali, en prenant le meilleur sur quatre autres prétendants dont la Société Générale, seule banque française à encore faire de la résistance, la BMCE à travers BOA, Ecobank et la United Bank for Africa du Nigeria.

Cette dernière et quatre autres banques nigérianes : Diamond Bank, Acces Bank, Zenith Bank et Sky Bank, sont en plein dans la bataille pour la conquête du marché de l’Afrique de l’Ouest francophone. UBA, la première banque du Nigeria et d’Afrique de l’Ouest par son total de bilan (13,2 milliards de dollars en 2007), va finaliser en septembre la reprise de 37,84% du capital de Banque internationale du Burkina Faso, coiffant ainsi au poteau Attijari Bank et Ecobank. Elle s’est installée en Côte d’Ivoire et cherche à en faire de même au Mali. Access Bank a, de son côté, acquis 88% du capital de la banque ivoirienne Omnifinance par la combinaison d’opérations qui ont porté le capital de celle-ci de 3 à plus de 10 milliards de FCFA. Acces Bank entend par ce point de départ s’étendre sur toute l’Afrique de l’Ouest francophone. Zenith Bank et Sky Bank nourrissent les mêmes ambitions…

Sous capitalisation

Les banques françaises, jusque-là bien implantées dans l’UEMOA, sont quasiment sans réaction face à la déferlante marocaine et nigériane qui, en toute logique, va gagner en puissance, parce que beaucoup parmi les nombreuses banques locales qui sont souvent sous-capitalisées vont finir dans leur giron. Le niveau de capital auquel elles devront s’aligner, dans moins d’un an, les force à se doter de ressources propres additionnelles, et donc à s’ouvrir à des partenaires.

Source : Les Afriques - Amadou Fall

Apparement le nigeria aussi a un appetit feroce. Mais je doute qu'elle puisse faire le poid face au marocaines, qui ont plus d'experience et de serieu. Économie marocaine-Tome 1- - Page 23 100591
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MessageSujet: Re: Économie marocaine-Tome 1-   Économie marocaine-Tome 1- - Page 23 Icon_minitimeMar 9 Sep - 11:09

benjelloun rules Cool
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MessageSujet: Re: Économie marocaine-Tome 1-   Économie marocaine-Tome 1- - Page 23 Icon_minitimeMar 9 Sep - 11:16

Elle a l'air acharnée la financial battle de l'afrique de l'ouest. Faut faire gaffe quand même aux nigerianes elles ont des capitaux petorliers derrière Rolling Eyes Mais bon faut rester prudent mais pas pessimiste car le bon dieu s'il n'a pas doté le Maroc de petrol il l'a doté de matière grise hamdoulah Siiii Si Twisted Evil Cool
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MessageSujet: Re: Économie marocaine-Tome 1-   Économie marocaine-Tome 1- - Page 23 Icon_minitimeMar 9 Sep - 11:41

C'est une vraie bataille pour le leadership régionnale qui ce joue aux travers de ces banques. Il est vraie que le Nigeria a des capitaux pétrolier, qu 'ils devraient d'ailleur mieux utiliser chez eux vu l'Etat de leur pays. Mais de notre coté nous avons outre le serieu et l'expertise pour réaliser leur objectifs, l'histoire et l'influence que nous avons toujours eu sur cette région. Donc avec l'aide d'Allah ayons confiance pour nos banques et nos entreprises. Économie marocaine-Tome 1- - Page 23 100591
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MessageSujet: Re: Économie marocaine-Tome 1-   Économie marocaine-Tome 1- - Page 23 Icon_minitimeMar 9 Sep - 13:39

Citation :
Epargné par les perturbations


Le secteur financier marocain n'a guère souffert des perturbations
qui ont affecté les marchés financiers internationaux et le pays
poursuit sa préparation de la mise en place d'un régime monétaire plus souple, selon un rapport récemment rendu public par la banque centrale.


La banque Al Magrib a annoncé que le Maroc poursuivait ses efforts
visant l'ouverture du compte de capital et l'assouplissement du régime
de change, en dépit des perturbations financières qui ont affecté les
marchés financiers internationaux suite au resserrement du crédit à
l'échelle mondiale. Le régime de change actuel est basé sur le
rattachement du dirham à un panier composé de l'euro et du dollar.

Plusieurs facteurs ont contribué au renforcement du système financier
marocain. Les prêts classés comme douteux (prêts non performants) ont
baissé au cours des quatre dernières années, passant de 19% à 6,5% des
actifs. Par ailleurs, les taux d'intérêt ont enregistré une baisse
tandis que l'essor des activités économiques non agricoles comme le
tourisme, la construction et l'industrie automobile, ont permis au
royaume de diversifier sa base économique. De surcroît,
l'investissement direct étranger (IDE) affiche une tendance haussière,
et le Fonds monétaire international (FMI) prévoit qu'il atteindra 3,8%
du produit intérieur brut (PIB) cette année, contre 1,5% en 2004.

Dans ce contexte favorable, le gouvernement a pu mettre en œuvre les
réformes nécessaires visant à faciliter les mouvements financiers en
dehors du pays. Auparavant, des mesures de restriction faisaient
barrage à la sortie de capitaux, un phénomène auquel le pays était
confronté en raison de l'instabilité bancaire et du fragile équilibre
économique reposant sur un secteur agricole exposé aux risques de
sécheresse.

En dépit du ralentissement de la croissance du PIB réel à 2,7 % en 2007
suite à la forte contraction de la production céréalière, le
gouvernement et le FMI estiment que la croissance dépassera les 6% cette année, ce qui devrait encourager les pouvoirs publics à adopter un régime de change plus souple et une stratégie d'ouverture des capitaux.

Abdellatif Jouahri, gouverneur de Bank Al Maghrib, a annoncé au mois de
mars que le régime de flottement du dirham pourrait être instauré plus
tôt qu'initialement prévu en 2010, en dépit du chaos causé par la crise
sur le marché des crédits (subprime). Le 25 juillet dernier, un
représentant du gouvernement a confirmé l'intention de la banque
centrale d'assouplir le régime de change plus tôt que prévu, ce qui
devrait donner au pays plus de contrôle sur sa politique monétaire - et
donc sur son taux d'inflation - et devrait permettre aux investisseurs
de mieux appréhender la performance économique du Maroc.

Néanmoins, il reste encore un long chemin à parcourir avant de pouvoir
mettre en place un régime de flottement. Il s'agit de doter l'ensemble
du système bancaire de systèmes de gestion des risques. Par ailleurs,
les exportateurs et importateurs doivent se préparer à faire face aux
fluctuations de la monnaie.

Malgré la consolidation du secteur financier ces dernières années, et
le fait qu'il ait jusqu'à présent réchappé aux perturbations du marché
mondial, tous les analystes ne baissent pas la garde. En février,
l'agence de notation financière Standard & Poor's (S&P) a placé
les banques marocaines dans le groupe huit (sur un total de 10 groupes)
de son classement global portant sur l'analyse du risque de l'industrie
bancaire. S&P a mis en garde contre une croissance trop rapide et
inédite des crédits, et contre l'exposition de l'économie nationale au
risque de cyclicité du marché, estimant que les prêteurs pourraient en
faire les frais.

De surcroît, S&P a indiqué que les banques marocaines étaient de
plus en plus vulnérables à l'expansion géographique des grands acteurs
du secteur (à l'image de la Banque Centrale Populaire et
d'Attijariwafa, qui ont établi des filiales en Afrique et dans le
Maghreb). Néanmoins, le gouvernement assure que les crédits entre les
mains de prêteurs étrangers représentent une petite partie du
portefeuille d'actions des banques marocaines.

Etant donné la consolidation des paramètres fondamentaux de l'économie
nationale, et celle du système financier, ces dernières années, le
temps est venu d'accélérer le rythme d'ouverture de l'économie.

http://www.oxfordbusinessgroup.com/weekly01.asp?id=4071
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MessageSujet: Re: Économie marocaine-Tome 1-   Économie marocaine-Tome 1- - Page 23 Icon_minitimeMar 9 Sep - 17:01

Citation :
Tourisme: Le Maroc importe de la main-d'oeuvre ! Shocked Shocked


L'information peut paraître surprenante, surtout quand on sait que le tiers des lauréats marocains formés dans les métiers du tourisme ne trouve pas de débouchés.

Du 1er juillet au 31 août 2008, après avoir effectué des stages au sein d'entreprises marocaines, dans les domaines de l'hôtellerie, de la restauration et du tourisme afin de découvrir et de se familiariser avec le milieu professionnel, 64 étudiants sénégalais, issus de deux instituts du tourisme de Dakar, ont fini par séduire leurs futurs employeurs.

Des contrats de travail sont en cours de négociation en faveur de certains étudiants, entre nos deux écoles et les entreprises marocaines et seront bientôt finalisés, a déclaré Alpha Samb, directeur de l'un des instituts. Et il ne lésine pas sur les moyens, pourvu que des promesses d'embauche suivent.


http://www.biladi.ma/68841-tourisme-le-maroc-importe-de-la-main-d-oeuvre.htm
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MessageSujet: Re: Économie marocaine-Tome 1-   Économie marocaine-Tome 1- - Page 23 Icon_minitimeMar 9 Sep - 17:32

deja les senegalais parlent excellement bien francais,ma fihoum tberguig,ils ont la philosophie du service comme les asiatiques et surtout ne font pas de bruit chez nous.

diawlna baragouinent le francais autant que l'arabe classique,insultent si le client n'achete pas ou ne donne pas de pourboire,n'aiment pas apprendre ni recevoir d'ordres et encore moins reconnaitre leurs erreurs et un emploi dans l'hotelerie c'est juste pour quemender aupres des touristes et leur raconter ses vrais faux problemes ainsi que dire du mal sur son propre pays escomptant en retour un bilet bleu ou mieux encore se trouver une vieille ou un vieux pour le certificat d'hebergement obligatoire pour le visa shenguen voire le mariage carrement afin de partir.
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MessageSujet: Re: Économie marocaine-Tome 1-   Économie marocaine-Tome 1- - Page 23 Icon_minitimeMar 9 Sep - 20:32

+1 CIVIL Laughing
un vrai agadiri qui connait bien la situ,je prefere donner ce travail a des senegalais bosseurs qui font tout qu´a des feneants analphabtes ne completant meme pas une phrase en francais ou anglais et qui ont un autre plan egoiste que de servir leur pays
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MessageSujet: Airbus installe une usine en Tunisie   Économie marocaine-Tome 1- - Page 23 Icon_minitimeMar 9 Sep - 20:40

Citation :
Aéronautique
Airbus installe une usine en Tunisie

par RFI

Article publié le 09/09/2008 Dernière mise à jour le 09/09/2008 à 19:30 TU
Louis Gallois, le président exécutif d'EADS.

Louis Gallois, le président exécutif d'EADS.

Airbus et sa maison mère EADS ont décidé de poursuivre les implantations dans les pays de la zone dollar ou à bas coût, avec notamment la création d'une usine en Tunisie dans le cadre du nouveau plan d'économies d'un milliard d'euros d'ici 2012 dévoilé mardi par le président exécutif d'EADS, Louis Gallois. L'objectif pour le constructeur européen est de réduire ses coûts de fabrication et de répondre en temps et en heure à son carnet de commandes. Pour la Tunisie, qui cherche à rivaliser avec son voisin marocain, c'est une belle victoire.

Dans la concurrence effrénée que se livrent le Maroc et la Tunisie pour attirer les investisseurs de la filière, c'est donc Tunis qui a remporté la mise. Un projet qui a été concocté depuis plusieurs mois par un prestataire d'Airbus : Latécoère qui, au dernier moment, s'est fait subtiliser sa belle idée par son principal client.

L'objectif, lui, reste inchangé : construire pour 100 millions d'euros une usine dans la région de Tunis qui assemblera les pièces de fuselage fabriquées dans les usines de Méaulte et de Saint-Nazaire, en France.

Cette usine tunisienne de tôlerie et de traitements de surface devrait créer 1 500 emplois et verra le jour grâce aux immenses avantages concédées par la Tunisie à Airbus : avec de très larges exonérations fiscales, la gratuité des terrains et une formation du personnel prise en charge par l'Etat. C'est donc un revers pour le voisin marocain qui fait office, jusqu'ici, de géant de la délocalisation aéronautique au Maghreb.

L'autre perdant est le sous-traitant Latécoère qui a monté le projet. Lot de consolation : Latécoère devrait cependant prendre part pour moins de 10 % dans le projet Airbus-Tunisie dont la mise en route est prévue pour fin 2009.
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MessageSujet: Re: Économie marocaine-Tome 1-   Économie marocaine-Tome 1- - Page 23 Icon_minitimeMar 9 Sep - 21:03

Hé bien soyons beau joueur, applaudissons nos amis tunisiens. Ils ont bien joué le coup, à nous de devenir encore plus competitif.
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MessageSujet: Re: Économie marocaine-Tome 1-   Économie marocaine-Tome 1- - Page 23 Icon_minitimeMar 9 Sep - 21:45

dr.docleo a écrit:
Citation :
Aéronautique
Airbus installe une usine en Tunisie

par RFI

Article publié le 09/09/2008 Dernière mise à jour le 09/09/2008 à 19:30 TU
Louis Gallois, le président exécutif d'EADS.

Louis Gallois, le président exécutif d'EADS.

Airbus et sa maison mère EADS ont décidé de poursuivre les implantations dans les pays de la zone dollar ou à bas coût, avec notamment la création d'une usine en Tunisie dans le cadre du nouveau plan d'économies d'un milliard d'euros d'ici 2012 dévoilé mardi par le président exécutif d'EADS, Louis Gallois. L'objectif pour le constructeur européen est de réduire ses coûts de fabrication et de répondre en temps et en heure à son carnet de commandes. Pour la Tunisie, qui cherche à rivaliser avec son voisin marocain, c'est une belle victoire.

Dans la concurrence effrénée que se livrent le Maroc et la Tunisie pour attirer les investisseurs de la filière, c'est donc Tunis qui a remporté la mise. Un projet qui a été concocté depuis plusieurs mois par un prestataire d'Airbus : Latécoère qui, au dernier moment, s'est fait subtiliser sa belle idée par son principal client.

L'objectif, lui, reste inchangé : construire pour 100 millions d'euros une usine dans la région de Tunis qui assemblera les pièces de fuselage fabriquées dans les usines de Méaulte et de Saint-Nazaire, en France.

Cette usine tunisienne de tôlerie et de traitements de surface devrait créer 1 500 emplois et verra le jour grâce aux immenses avantages concédées par la Tunisie à Airbus : avec de très larges exonérations fiscales, la gratuité des terrains et une formation du personnel prise en charge par l'Etat. C'est donc un revers pour le voisin marocain qui fait office, jusqu'ici, de géant de la délocalisation aéronautique au Maghreb.

L'autre perdant est le sous-traitant Latécoère qui a monté le projet. Lot de consolation : Latécoère devrait cependant prendre part pour moins de 10 % dans le projet Airbus-Tunisie dont la mise en route est prévue pour fin 2009.
Rolling Eyes

Congratulation cheers Tunisia,fair play . je suis content pour nos amis tunisiens ,ils ont travaille durs et ils ont bien negocie et il l'ont merite.Maintenant pour nous marocains back to the drawing boards,il ne faut pas apprendre a perdre mais apprendre comment on a perdu pourquoi ?et quelles sont les erreurs commisent
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