Festival Mawazine : remise d'un don royal en guise d'encouragement à des jeunes musiciens marocains
Rabat, 25/05/08 - La 7-ème édition du festival Mawazine-Rythmes du monde, organisée du 16 au 24 mai à Rabat, sous le Haut patronage de SM le Roi Mohammed VI, a été couronnée par la remise d'un don royal à des jeunes créateurs marocains dans le domaine de la musique et de la chanson.
"SM le Roi Mohammed VI, qui entoure de Sa haute sollicitude les artistes et le monde de l'art, a bien voulu ordonner l'octroi d'un don en guise d'encouragement aux jeunes groupes prometteurs ayant hissé leurs productions au rang de la créativité", a annoncé le directeur artistique du festival, M. Aziz Daki, dans une allocution lors de la cérémonie de clôture de cette manifestation, tenue samedi soir au quartier Annahda à Rabat.
Ce don illustre l'intérêt que porte le Souverain à la promotion de l'art et des artistes, a souligné M. Daki, affirmant que conformément aux Hautes orientations Royales, l'Association "Maroc Cultures" a accordé une attention toute particulière aux groupes de jeunes lors de cette 7ème édition du festival et veillé à leur assurer une présence remarquable aux plans aussi bien de la qualité que du niveau de participation.
Il a expliqué que le don Royal bénéficie à trois catégories de troupes, à savoir les jeunes artistes qui comptent à leur actif un important parcours au service de l'art, ceux en début de carrière ainsi que les lauréats du concours Génération Mawazine.
Cette généreuse initiative Royale sera un stimulant pour les jeunes à davantage de créativité en matière de musique et de chanson, avec l'ambition de permettre à l'art marocain d'atteindre le stade du professionnalisme et de s'illustrer sur la scène internationale.
Ont profité de ce don les troupes H-Kayne, Darga, Hoba Hoba Spirit, Mazagan et l'artiste Joudia, en plus des lauréats du concours Génération Mawazine 2007, en l'occurrence May Ara-Fusion, Hakmin et The Stunt Boys.
Pour sa part, le président directeur général de la société nationale de Radiodiffusion et de Télévision (SNRT), a indiqué que sur ordre de SM le Roi Mohammed VI, la société procédera à la production d'albums ou de clips vidéo pour les artistes ayant bénéficié du don Royal.
A cette occasion, les jeunes artistes bénéficiaires du don Royal ont exprimé leurs remerciements et leur gratitude au Souverain pour cette Haute initiative en faveur des jeunes talents.
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juba2 General de Division
messages : 6954 Inscrit le : 02/04/2008 Localisation : USA Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: notre Culture. Ven 18 Mai - 18:46
thewa3r a écrit:
wow , comme les temps changent !!! je me rappelle d'une époque où on n'arretait pas de diffuser des spot à la télé pour la publicité des contraceptifs kinat lehlal , lawlab et que sais je d'autre . et nous voilà actuellement avec des émissions comme lalla la3roussa où on fait tout pour encourager les gens à se marier . drôle de vie
quand un pays a un taux demografique qui chute cela signifie developement,cela signifie moins de chomage car les gens vont travailler et chercher un avenir meilleure,au lieu d'un grand taux de chomage et passer le temps a la maison avec madame faire des baby(trop de temps personelle) .
Invité Invité
Sujet: Re: notre Culture. Ven 18 Mai - 19:10
juba2 a écrit:
thewa3r a écrit:
wow , comme les temps changent !!! je me rappelle d'une époque où on n'arretait pas de diffuser des spot à la télé pour la publicité des contraceptifs kinat lehlal , lawlab et que sais je d'autre . et nous voilà actuellement avec des émissions comme lalla la3roussa où on fait tout pour encourager les gens à se marier . drôle de vie
quand un pays a un taux demografique qui chute cela signifie developement,cela signifie moins de chomage car les gens vont travailler et chercher un avenir meilleure,au lieu d'un grand taux de chomage et passer le temps a la maison avec madame faire des baby(trop de temps personelle) .
juba2, I am in complete disagreement here. This is classic, almost Malthussiant theory. Thay shows its limits, W Europe, Japan...
Just look around: China, India. Even USA !
Taux demographique qui chute mais pas de boulot? 2 probeleme au lieu d'un.
Ou est le travail sans invesstissement?
Ou seront les invesstissement sans marche, local, main d'ouvre, locale?
Moins de demographie pour un pays surpeuple, oui. Mais le Maroc est mal gere (par ses habitants). meme a 1 Million de marocain, avec nos mentalites, on aurait les memes probelemes.
juba2 General de Division
messages : 6954 Inscrit le : 02/04/2008 Localisation : USA Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: notre Culture. Ven 18 Mai - 19:26
tshaashh a écrit:
juba2 a écrit:
thewa3r a écrit:
wow , comme les temps changent !!! je me rappelle d'une époque où on n'arretait pas de diffuser des spot à la télé pour la publicité des contraceptifs kinat lehlal , lawlab et que sais je d'autre . et nous voilà actuellement avec des émissions comme lalla la3roussa où on fait tout pour encourager les gens à se marier . drôle de vie
quand un pays a un taux demografique qui chute cela signifie developement,cela signifie moins de chomage car les gens vont travailler et chercher un avenir meilleure,au lieu d'un grand taux de chomage et passer le temps a la maison avec madame faire des baby(trop de temps personelle) .
juba2, I am in complete disagreement here. This is classic, almost Malthussiant theory. Thay shows its limits, W Europe, Japan...
Just look around: China, India. Even USA !
Taux demographique qui chute mais pas de boulot? 2 probeleme au lieu d'un.
Ou est le travail sans invesstissement?
Ou seront les invesstissement sans marche, local, main d'ouvre, locale?
Moins de demographie pour un pays surpeuple, oui. Mais le Maroc est mal gere (par ses habitants). meme a 1 Million de marocain, avec nos mentalites, on aurait les memes probelemes.
Quand j'ai dit developement je signifiait aussi mentale,car avnt on s'enfoutait ,tu te rappelle quand le type marocains avait 6 enfant et on lui dit que sa femme est enceinte avec le septieme et on leur disait "wa baraka rah drari ghalyen" leur reponses etait " koul wahid kay khlak brezko",cela signifie psychologiquement et socialement le citizen lmbda marocain et marocaine commence a connaitre les faits de la vie qui sont les depenses et etre pres pour avoir des enfants.J'ai meme parle avec des citadins et des gens dans les villages au rif la mentalite a commence a change un peu i meean little and for me it is big .
Yakuza Administrateur
messages : 21656 Inscrit le : 14/09/2009 Localisation : 511 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: notre Culture. Sam 19 Mai - 6:21
ca ne devrait pas continuer comme ca,il faut reverser le trend d´ici 10 ans,car la démographie est le ciment de l´avancée d´un pays ou sa regression.
il faudrait que le palais/gouvernement songent serieusement a organiser des mariages de masse comme faisait feu H2 lors de mariages royaux,faut aider les gens qui le veulent pour combattre la frustration et les assister a fonder des familles,c´est la frustration sexuelle qui pousse les jeunes a s´extremiser.
l´inde et l´iran ont compris le trend et font ca
_________________
Invité Invité
Sujet: Re: notre Culture. Sam 19 Mai - 11:35
"développement signifie moins de bébés" exact parce que le développement signifie qu'on mange mieux par conséquent l’instinct de procréation diminue d'intensité dans le sens où inconsciemment on ne pense plus à la mort. On se sent en sécurité puisqu'on vit mieux.Regardez les autres espèces : ceux qui vivent longtemps sont ceux qui font le moins de bébés et ceux dont le taux de mortalité est élevé ( cafards, tortues marines ...) ont font un max selon un calcul de probabilité .Autrement dit , le taux de natalité est inversement proportionnel au taux de mortalité .
Invité Invité
Sujet: Re: notre Culture. Ven 25 Mai - 18:34
C'est pas tout a fait "notre" culture mais les Scorpions a Mawazine c'est c'est fort
Invité Invité
Sujet: Re: notre Culture. Sam 26 Mai - 7:12
des versions acoustiques , âge oblige !
Yakuza Administrateur
messages : 21656 Inscrit le : 14/09/2009 Localisation : 511 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: notre Culture. Sam 26 Mai - 7:56
band mythique des changements democratiques..ils n´ont pas chanté Still Loving You?
_________________
Fremo Administrateur
messages : 24818 Inscrit le : 14/02/2009 Localisation : 7Seas Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: notre Culture. Sam 26 Mai - 8:25
Dernier spectacle avant la fin du mythe ...
_________________
Dernière édition par Fremo le Dim 27 Mai - 16:49, édité 1 fois
Invité Invité
Sujet: Re: notre Culture. Dim 27 Mai - 16:43
Reggea Tamazight (soussi?)
j'y comprend rien malhereusement mais les fusion music ca c'est du son
les rythmes d'origine africaine subsaharienne sont d'une puissance spirituelle + la rababa soussie...
Khalid Izri trio performs Granada, composed by Khalid Izri
Musique andalouse Gharnati (grenada)
La beaute macha'allah qui chante la beaute
Invité Invité
Sujet: Re: notre Culture. Mar 29 Mai - 9:53
Citation :
Le chef cuisinier Issam Jaafari représente le Maroc à la Coupe du monde de la gastronomie
Le chef cuisinier, Issam Jaafari, a été sélectionné pour représenter le Maroc lors de la Coupe du Monde de la gastronomie et de la haute cuisine "Bocuse d'or" , prévue les 29 et 30 janvier prochain à Lyon (France).
Issam Jaafari s'est illustré lors d'une compétition nationale qui a avait réuni, dimanche à El Jadida, 10 candidats .
Agé de 27 ans, Issam Jaafari a été formé aux standards de la cuisine internationale à l'Institut Spécialisé de l'Hôtellerie et la Restauration. Il a démarré sa carrière professionnelle en 2004 en tant que commis dans la restauration collective et a exercé dans quelques restaurants de renom à Casablanca et Marrakech.
Le compétition mondiale de la cuisine appelé, Bocuse d'Or, est un concours gastronomique prestigieux, particulièrement médiatisé.
Créé par le cuisinier français Paul Bocuse en janvier 1987, il comporte des éliminatoires, en divers pays.
Les trophées sont décernés tous les deux ans, à l'issue des épreuves qui se déroulent sur deux jours dans le cadre du Salon international de la restauration de l'hôtellerie et de l'alimentation de Lyon (SIRHA).
Issam Jaafari s'affrontera pendant 5 heures et demi à 23 autres chefs venant de 23 pays.
MAP/aufaitmaroc
atlasonline Colonel-Major
messages : 2010 Inscrit le : 23/05/2010 Localisation : Maroc Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: notre Culture. Mer 30 Mai - 7:01
HISTOIRE DE L'AFRIQUE DU NORD DES ORIGINES A NOS JOURS (cartographie complete)
Ichkirne Capitaine
messages : 826 Inscrit le : 19/08/2011 Localisation : Paris Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: notre Culture. Lun 11 Juin - 12:15
Belle initiative pour mieux promouvoir notre civilisation à l'étranger. Je rêve d'une semblable maison à la ville de Paris ! Qui se sent prêt à cotiser ?
PGM Administrateur
messages : 11677 Inscrit le : 12/12/2008 Localisation : paris Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: notre Culture. Ven 15 Juin - 5:27
Citation :
La "berbétité" des Etats du Maghreb, la plus longue guerre froide de l'Histoire
Le Monde.fr | 15.06.2012 à 09h48 • Mis à jour le 15.06.2012 à 09h48
En avril 2007, François Hollande, alors premier secrétaire du PS, au cours d'une rencontre avec le Réseau citoyen des associations franco-berbères, exprimait son "respect pour ce que [les Berbères] sont, pour ce qu'ils portent et pour ce qu'ils exigent". Etre-porter-exiger : cette formulation résume bien l'essence du combat des Berbères (ou Imazighen - Amazigh au singulier - selon la terminologie endonyme) qu'ils soient en France ou ailleurs : affirmer leur existence, avoir conscience de l'héritage multimillénaire qu'ils portent (nous sommes en l'an 2962 du calendrier amazigh) et exiger la liberté de l'exprimer. "Des demandes républicaines [...] fondées sur ce qui nous rassemble et non sur ce qui nous divise", comme le précisait François Hollande. Cinq ans plus tard, en 2012, c'est pas moins de trois personnalités d'origine amazighe qui figurent dans le gouvernement Hérault (Belkacem, Benguigui, Arif). Une rupture avec Nicolas Sarkozy dont la méconnaissance de cette communauté pourtant bien implantée en France avait de quoi interpeller au vu du temps qu'il a consacré à parler de l'immigration maghrébine et à entreprendre des actions militaires et stratégiques dans la région nord-africaine.
La relation de la France avec les Imazighen est bien entendu un enjeu stratégique étant donné l'interdépendance des deux parties. Néanmoins, c'est surtout au sein des nations nord-africaines que le devenir de la question amazighe se joue chaque jour. Justement, dans ces pays, qu'en est-il ?
TUNISIE : DE BOURGUIBA À MARZOUKI, UN NÉGATIONNISME QUI PERDURE
La Tunisie est de loin le pays maghrébin le plus touché par le recul de l'amazighité (berbérité). Les estimations précises manquent, mais on évalue à moins de 2% la population parlant encore le tamazight (la langue amazighe) alors que la plupart des Tunisiens sont d'origine amazighe, souvent sans le savoir - une minorité amazighophone et une majorité désamazighisée.
A l'origine de cette déculturation, la politique d'exclusion basée sur l'idéologie bourguibienne, un mélange de kémalisme et de panarabisme nassérien. Les Imazighen furent pour Bourguiba l'équivalent des Kurdes et des Arméniens pour Attatürk : des indésirables à la construction d'une république "moderne". Hélas, en l'absence de régions dissidentes fortes à l'image du Rif au Maroc ou de la Kabylie en Algérie, cette politique d'exclusion ne laissa aucune chance aux Imazighen.
Les années Ben Ali s'inscrivirent dans la continuité des pratiques d'ostracisation. Le rapport de 2009 du Comité sur l'élimination des discriminations raciales des Nations Unies fait un constat inquiet de la façon dont les autorités tunisiennes traitent les Imazighen. Notamment, on y lit que "le Comité reste préoccupé par certaines informations faisant état de pratiques administratives interdisant au registre de l'Etat civil des prénoms amazighs. [...] les Amazighs n'ont pas le droit de créer des associations à caractère social ou culturel [...], sont empêchés de préserver et d'exprimer leur identité culturelle et linguistique en Tunisie".
La révolution de 2011 aurait pu offrir aux Imazighen une nouvelle chance, mais les nouvelles autorités sont tout aussi farouchement opposées à l'amazighité que les anciennes. Le président Marzouki a déclaré que les Imazighen devraient se considérer comme Arabes (et donc laisser tomber leurs revendications; étrange position pour un "militant des droits de l'Homme"), le ministre de la culture Mabrouk a déclaré que l'amazighité était "exogène à la Tunisie" (signifiant ainsi aux Imazighen tunisiens qu'ils sont de fait des étrangers) et le ministre des affaires étrangères Abdessalam a déclaré que le Maghreb était arabe d'un point de vue "culturel, civilisationnel et géographique" (faisant fi des dizaines de millions d'Imazighen qui y vivent).
L'Assemblée chargée d'écrire la nouvelle constitution se refuse à y faire figurer l'amazighité; les versions préliminaires ne reconnaissent que l'identité "arabo-musulmane" et ne consacrent aucun statut officiel au tamazight. L'amazighité est exclue des médias, de l'éducation, des programmes culturels et même du palais présidentiel où les représentants n'ont jamais été reçus.
Comble du rejet, alors que l'enseignement du tamazight est exclu des écoles, dès la rentrée prochaine les lycéens tunisiens auront des cours de turc.
La Tunisie agit ainsi de façon contraire à plusieurs conventions et déclarations internationales qu'elle a ratifiées : la Déclaration universelle des droits de l'Homme, la Convention pour l'élimination de toutes les formes discrimination et la Déclaration des droits des peuples autochtones.
LIBYE: LES IMAZIGHEN SORTENT DE L'ÉTAU DE KADHAFI
Aux antipodes du déni tunisien se trouve la Libye, le pays où incontestablement la réintroduction du fait amazigh enregistre l'évolution la plus spectaculaire ces derniers mois. Après 42 ans de pouvoir de Kadhafi dont la haine des Imazighen se traduisait par une répression violente (le seul fait de parler tamazight en public menait en prison), les changements se sont opérés dès les premiers jours de la révolution. Une chaîne de télé amazighe était créée dès avril 2011, les publications écrites en tamazight se multiplient et dès le retour à l'école les enfants des régions amazighes recevaient des cours de langue. A l'approche des élections, les affiches électorales bilingues arabe-tamazight sont monnaie courante.
La situation est pourtant loin d'être idyllique, le CNT et le gouvernement provisoire ayant affiché une certaine réticence envers une reconnaissance complète : le premier ministre Al Keib n'a nommé aucun Amazigh dans un poste ministériel et la constitution temporaire ne reconnaît qu'un statut de langue de minorité au tamazight au lieu de langue officielle. Mais le réel sujet d'inquiétude concerne le traitement réservé aux Imazighen nomades, les Touaregs. Victimes d'exclusion sociale et économique, leurs revendications ne sont pas écoutées par les autorités. Une situation potentiellement explosive pour la région entière, où seule la résolution pacifique de la question touarègue par une participation au projet national peut mener à la stabilité. En effet, un scénario "à la malienne" n'est pas à exclure s'il n'est pas porté plus d'attention au Fezzan, la région désertique du Sud, où l'on parle déjà d'autonomie comme d'une solution au dédain du CNT.
ALGÉRIE: UN PRINTEMPS AMAZIGH EN VEILLE DEPUIS 30 ANS
Le "Printemps Amazigh" est le nom donné aux soulèvements populaires qui débutèrent en mars 1980 en Algérie, lors desquels les Imazighen exigeaient l'obtention de droits civiques. Ce "réveil" s'opérait après plusieurs décennies d'arabisation forcée par le parti unique FLN (tout autant inspiré que Bourguiba par le panarabisme), qui allèrent jusqu'à faire venir des contingents entiers d'enseignants venus d'Egypte, du Liban et de la Syrie pour dispenser des cours d'arabe dans les écoles. La conscience populaire amazighe en Algérie doit pour beaucoup aux intellectuels et artistes - en particulier originaires de Kabylie - qui endossèrent la responsabilité morale d'incarner la résistance pacifique.
Comme résultat de cette lutte, l'Algérie fut le premier pays maghrébin à reconnaître officiellement en 2002 le tamazight, grâce à un amendement constitutionnel qui lui confère le statut de langue nationale. Les autorités continuent malgré tout à entraver la plénitude de l'expression culturelle, puisque l'enseignement du tamazight est loin d'être généralisé et qu'il reste confiné à quelques districts (excluant notablement les régions touarègues du Sud, histoire d'introduire une fracture en évitant que les Kabyles et les Touaregs n'avancent en parallèle et forment un réel front d'opposition).
MAROC: L'ABOUTISSEMENT D'UN COMBAT
S'il est un pays où l'amazighité se porte relativement bien, c'est le Maroc. Il n'en a pas toujours été ainsi. Depuis l'avènement de Mohammed VI, les Imazighen ont trouvé un interlocuteur plus attentif à leurs doléances ; on doit cependant préciser que ces droits octroyés par la volonté royale ont été obtenus de haute lutte par le mouvement culturel amazigh et ce en dépit de l'hostilité affichée de tous les partis politiques, en tête le parti nationaliste Istiqlal, aux commandes du pays pendant toute l'ère Hassan II, celle de la répression la plus absolue de l'amazighité. Grâce aux travaux scientifiques, l'élite intellectuelle amazighe a patiemment démonté une à une les contre-vérités de la propagande d'Etat. Pas étonnant donc que l'un des premiers pas des autorités vers une réintégration de l'amazighité fut la fondation d'une institution académique, l'Institut royal de la culture amazighe.
La Constitution algérienne reconnaît le tamazight comme une langue nationale ; en 2011, le Maroc va plus loin : l'amazighité est citée comme composante essentielle de l'identité marocaine et le tamazight est langue officielle au même titre que l'arabe. En clair, le Maroc est le seul pays dont les institutions assument ouvertement l'identité originelle, à l'image de son souverain qui explique son refus de nier plus longtemps les droits amazighs : "Je suis moi-même à moitié berbère, ce serait donc renier une partie de ma culture et de mes gênes".
Toutefois, le sabotage politique demeure une réalité. En avril 2012, Fatima Tabaamrant, une députée de l'oppositon, s'exprime en tamazight au Parlement ; la réaction des autres députés - surtout des membres des partis notoirement réfractaires aux avancées de l'amazighitude comme l'Istiqlal ou le PJD - est pour le moins surprenante : ils la raillent ouvertement puis dévient le débat parlementaire en cours en une série d'indignations sur son outrecuidance d'avoir parlé en tamazight. Et c'est aussi la politique qui entrave aujourd'hui le processus en cours de standardisation du tamazight à partir des variantes régionales, en poussant à des choix plus politiques (et peu équitables) que scientifiques. Comme quoi si les militants ont inspiré les lois, les lois ont encore à inspirer les comportements.
Amar Ben Tahar et Inès El-Shikh, North African Science & Technology Gateway, Genève, Suisse
messages : 2468 Inscrit le : 12/02/2011 Localisation : ****** Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: notre Culture. Ven 15 Juin - 8:53
Merci pgm...on ne répétera jamais assez l'importance de lamazighrité qui nous constitue même dans nos caractéristiques les insoupçonnables...
Fraternellement
_________________
"Les belles idées n'ont pas d'âge, elles ont seulement de l'avenir"
Dernière édition par farewell le Ven 15 Juin - 12:18, édité 1 fois
Fahed64 Administrateur
messages : 25539 Inscrit le : 31/03/2008 Localisation : Pau-Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: notre Culture. Ven 15 Juin - 10:41
Je dis bravo à SM, certain de nos concitoyens feraient bien d'ouvrir les yeux
Citation :
En clair, le Maroc est le seul pays dont les institutions assument ouvertement l'identité originelle, à l'image de son souverain qui explique son refus de nier plus longtemps les droits amazighs : "Je suis moi-même à moitié berbère, ce serait donc renier une partie de ma culture et de mes gênes".
_________________ Sois généreux avec nous, Ô toi Dieu et donne nous la Victoire
Invité Invité
Sujet: Re: notre Culture. Ven 15 Juin - 21:46
par cette déclaration , Mohamed 6 se veut lui aussi ,comme son père, allergique au panarabisme pur et tiré par les cheveux .
juba2 General de Division
messages : 6954 Inscrit le : 02/04/2008 Localisation : USA Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: notre Culture. Sam 16 Juin - 1:21
Fahed64 a écrit:
Je dis bravo à SM, certain de nos concitoyens feraient bien d'ouvrir les yeux
Citation :
En clair, le Maroc est le seul pays dont les institutions assument ouvertement l'identité originelle, à l'image de son souverain qui explique son refus de nier plus longtemps les droits amazighs : "Je suis moi-même à moitié berbère, ce serait donc renier une partie de ma culture et de mes gênes".
God bless morocco, it's institutions, his kingdom and it's unique culture
Invité Invité
Sujet: Re: notre Culture. Sam 23 Juin - 20:47
Citation :
Ambassador's wife shows true colors in China
Updated: 2012-06-23 09:03 By Qin Zhongwei ( China Daily)
Ambassadors and diplomats are often invited to attend exhibitions, but in very rare cases they go to exhibitions with their own works.
Nouria El Alami, wife of the Moroccan ambassador to China, was in the spotlight recently, not because she is the spouse of a senior diplomat, but for her artistic talent.
El Alami held her first solo exhibition in China at the Beijing Imperial City Art Museum from June 1 to 3.
The 40 or so artworks - comprising oil paintings and brush paintings - in the well-known gallery in downtown Beijing were all painted after her husband was appointed to his current position and the family moved to Beijing in early 2009.
Even though she was born in Casablanca - the well-known city that means "white house" in Spanish - the way she sees the world is very colorful.
El Alami expresses her inner thoughts and subtle observations through bold mixtures of vibrant colors. The artworks she created in the past three years also reflect her close observation of Chinese society and its diverse culture.
Chinese visitors to her exhibition were surprised, after reading her biography posted at the entrance, by the big contrast between her background and her artistic achievements: she has a doctorate degree in biology and clinical chemistry.
"I learnt painting by myself," she said.
She began to show a huge interest in painting when she was 4. She then participated in a talent TV show at a very young age and won a prize - one of her fondest childhood memories.
Her passion for color and canvas moved on to a higher level after she married Jaafar Alj Hakim. They moved to different parts of the world, and the cultural differences she saw and experienced made her eager to pick up the brush again, not only as a way to tell what the world is like, but also as a tool to express herself.
"You know what was the first thing that Nouria did after she arrived in Beijing? She went to 798 and bought the stuff she needs for painting," her Chinese friend Nina Wang, a TV host in Beijing said.
Besides going to the 798 Art Zone quite often as a source of inspiration, she is also a frequent visitor to museums and galleries elsewhere in Beijing and other Chinese cities. At the same time, she is an enthusiastic theater spectator - sometimes she just can't forget particular moments on the stage, so she revives them on the canvas.
That's why in her artworks Peking opera performers and Chinese modern dancers are her favorite models. The melody or the dance moves echo her inner passion for music, which is in the genes of Moroccan people.
At the very beginning, some of her paintings were hanged on the walls of the Moroccan embassy in Beijing, and they were highly appreciated by her friends from Morocco and China. With the support and encouragement of her husband, El Alami decided to share her art with a more Chinese audience.
As a unique form of art, paintings usually speak more than words do, she said. Most Chinese people don't know much about Moroccan culture but they are very interested in the country located on the northwestern tip of Africa.
"The two countries share quite a few common characteristics and historic connections despite the long distance between them," she said.
Nowadays when Chinese people talk about Morocco, they still recall the famous Hollywood movie Casablanca. But Moroccan people began to know China a long time ago, she said.
A Moroccan Marco Polo - Ibn Battuta - made an extensive journey in the early 14th century around the world. Battuta traveled to China and took stories back to his country about the mysterious nation in the east.
"Morocco probably was the first importer of tea from China many centuries ago, and now we still have a similar tea culture, which in fact was inspired by China," she said. A Moroccan family usually drinks tea five times a day. The idea of opening a Chinese tea museum in the Moroccan city of Essauira is being considered by the two countries, she said.
El Alami is planning a new journey now, but she will take her paintings along. Shanghai is expected to be the second stop of her exhibition, the beginning of a new round to find inspiration.
Contact the writer at qinzhongwei@chinadaily.com.cn
juba2 General de Division
messages : 6954 Inscrit le : 02/04/2008 Localisation : USA Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: notre Culture. Dim 24 Juin - 0:41
tshaashh a écrit:
Citation :
Ambassador's wife shows true colors in China
Updated: 2012-06-23 09:03 By Qin Zhongwei ( China Daily)
Ambassadors and diplomats are often invited to attend exhibitions, but in very rare cases they go to exhibitions with their own works.
Nouria El Alami, wife of the Moroccan ambassador to China, was in the spotlight recently, not because she is the spouse of a senior diplomat, but for her artistic talent.
El Alami held her first solo exhibition in China at the Beijing Imperial City Art Museum from June 1 to 3.
The 40 or so artworks - comprising oil paintings and brush paintings - in the well-known gallery in downtown Beijing were all painted after her husband was appointed to his current position and the family moved to Beijing in early 2009.
Even though she was born in Casablanca - the well-known city that means "white house" in Spanish - the way she sees the world is very colorful.
El Alami expresses her inner thoughts and subtle observations through bold mixtures of vibrant colors. The artworks she created in the past three years also reflect her close observation of Chinese society and its diverse culture.
Chinese visitors to her exhibition were surprised, after reading her biography posted at the entrance, by the big contrast between her background and her artistic achievements: she has a doctorate degree in biology and clinical chemistry.
"I learnt painting by myself," she said.
She began to show a huge interest in painting when she was 4. She then participated in a talent TV show at a very young age and won a prize - one of her fondest childhood memories.
Her passion for color and canvas moved on to a higher level after she married Jaafar Alj Hakim. They moved to different parts of the world, and the cultural differences she saw and experienced made her eager to pick up the brush again, not only as a way to tell what the world is like, but also as a tool to express herself.
"You know what was the first thing that Nouria did after she arrived in Beijing? She went to 798 and bought the stuff she needs for painting," her Chinese friend Nina Wang, a TV host in Beijing said.
Besides going to the 798 Art Zone quite often as a source of inspiration, she is also a frequent visitor to museums and galleries elsewhere in Beijing and other Chinese cities. At the same time, she is an enthusiastic theater spectator - sometimes she just can't forget particular moments on the stage, so she revives them on the canvas.
That's why in her artworks Peking opera performers and Chinese modern dancers are her favorite models. The melody or the dance moves echo her inner passion for music, which is in the genes of Moroccan people.
At the very beginning, some of her paintings were hanged on the walls of the Moroccan embassy in Beijing, and they were highly appreciated by her friends from Morocco and China. With the support and encouragement of her husband, El Alami decided to share her art with a more Chinese audience.
As a unique form of art, paintings usually speak more than words do, she said. Most Chinese people don't know much about Moroccan culture but they are very interested in the country located on the northwestern tip of Africa.
"The two countries share quite a few common characteristics and historic connections despite the long distance between them," she said.
Nowadays when Chinese people talk about Morocco, they still recall the famous Hollywood movie Casablanca. But Moroccan people began to know China a long time ago, she said.
A Moroccan Marco Polo - Ibn Battuta - made an extensive journey in the early 14th century around the world. Battuta traveled to China and took stories back to his country about the mysterious nation in the east.
"Morocco probably was the first importer of tea from China many centuries ago, and now we still have a similar tea culture, which in fact was inspired by China," she said. A Moroccan family usually drinks tea five times a day. The idea of opening a Chinese tea museum in the Moroccan city of Essauira is being considered by the two countries, she said.
El Alami is planning a new journey now, but she will take her paintings along. Shanghai is expected to be the second stop of her exhibition, the beginning of a new round to find inspiration.
Contact the writer at qinzhongwei@chinadaily.com.cn
Excellent PR for Morocco, it shows us as civilized historical country with values in culture and art.
atlasonline Colonel-Major
messages : 2010 Inscrit le : 23/05/2010 Localisation : Maroc Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: notre Culture. Ven 29 Juin - 18:15
Citation :
Maroc: Rabat inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO
L'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO) a inscrit, vendredi, la capitale du Royaume Rabat sur la liste du Patrimoine mondial, lors de sa réunion tenue à Saint-Pétersbourg en Russie.
Prise à l'unanimité des membres du Comité de l'UNESCO, la décision d'inscrire Rabat sur la liste du Patrimoine mondial se justifie par les atouts et les potentialités dont regorge la capitale du Royaume au niveau urbanistique et architectural, ainsi que par la richesse de son patrimoine et l'harmonie de ses composantes civilisationnelles et architecturales, reflet des diverses périodes historiques. Lire la suite ==>>
Invité Invité
Sujet: Re: notre Culture. Sam 30 Juin - 7:55
J'apprecirais enormement si quelqu'un pourrait poster ce poem en arabe. Merci beaucoup.
Citation :
Poetry Parnassus interactive map: verse from each Olympic nation
From June 26, as part of the 2012 Cultural Olympiad, Southbank Centre is hosting a week-long Poetry Parnassus - the largest poetry festival ever staged in the UK, bringing together poets from all the competing Olympic nations. Wend your way through each country's poems using our interactive map.
Poems extracted from The World Record: International Voices from Poetry Parnassus, edited by Neil Astley and Anna Selby, published by Bloodaxe Books and Southbank Centre at £10 on June 26 2012. Of the featured poets, 145 will be at the week-long Poetry Parnassus as part of Southbank Centre's Festival of the World.
Hassan El Ouazzani Morocco
What if I Unsettled the Homeland?
What if I unsettled the homeland? Richter would set its scale To shake lots of leaves from The tree of public interest In which many hide. The bourgeois and the destitute, Warlords and frontline troops, Shepherds and faithful citizens, Leaders and freedom-fighters.
What if I unsettled mountains? Rebels who lost their way To the battle-front Would look down from the mountains’ heights.
What if I unsettled death? Friends whom I had seen off for good Would return one by one To sit up all night Around the table Of life.
What if I unsettled truth? Many lies Would fall from Its folds.
What if I unsettled silence? A lot of clamour Would bounce off its guts.
What if I unsettled the left? Party militants dreaming Of the extreme right Would peep from its sidelines.
What if I unsettled War? Many fighters going to death For the sake of a cause That concerns Only their generals Would fall at the battlefronts.
What if I unsettled heroism? Great cowardice Would emerge at its borders.
What if I unsettled crime? It would end up recognising Its perpetrators.
What if I unsettled the page? A lot of war criminals busy Planting kisses on the foreheads of victims Would leap from its folds And open Other Darker Pages.
What if I unsettled history? Historians busy Adjusting its frame To the size of the state Would look down from its heights.
What if I unsettled love? All the lovers Who feign further losses To realise the pain of love, Would leap from its tales.
What if I unsettled politics, Men piling up their countries’ losses To enter the Guinness Book Through its wide gate, Would jump off its notebooks.
What if I unsettled the battlefront? Generals stirring up more wars To conclude a truce Worthy of thousands Of martyrs Would emerge from its sidelines.
What if I unsettled hell? Angels who had lost their way To Heaven Would emerge from its maze.
What if I unsettled certainty? A large smile Would light up the face Of Uncle Descartes.
What if I unsettled the wave? Stories of sailors Who got lost on the way To treasures That existed only in the heads Of their leaders Would bounce off its perplexity.
What if I unsettled friendship? A lot of enmity Would fall off its banks.
What if I unsettled age? Children messing around with the stars Would emerge from its wrinkles.
What if I unsettled the ship? A lot of opportunists Seeking escape And leaving the deluge Behind, Alone, Would jump from its deck.
What if I unsettled the Forties? Little Rim Would peep from the city’s outskirts, While growing To reach skies I have never touched And mountains beyond the grasp of My hands.
• TRANSLATOR’S NOTE: Little Rim is the name of the poet’s daughter • Translated from the Arabic by Norrdine Zouitni • ‘What If I Unsettled the Homeland’ from Poetry International Web, 2010, by permission of the author
The Guardian
atlasonline Colonel-Major
messages : 2010 Inscrit le : 23/05/2010 Localisation : Maroc Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: notre Culture. Sam 30 Juin - 10:04
@ Visiteur, voila :
على سلم ريشتر حسن الوزاني الاتحاد الاشتراكي : 28 - 05 - 2010 ماذا لو هدَدتُ الوطنَ كان ريشتر سينصب سلَّمه فتسقط أوراق كثيرة عن شجرة الصالح العام هناك، حيث يتخفى الكثيرون بورجوازيون ومعدمون جنرالات حرب وجنود الصفوف الأولى زعماء ومناضلون ماذا لو هددتُ الجبالَ كان سيطل من أعاليها ثوارٌ أضاعوا الطريق إلى الجبهة ماذا لو هددتُ الموتَ كان أصدقائي الذين ودعتهم سيعودون تباعا كي نسهر طويلا حول مائدة الحياة ماذا لو هددتُ الحقيقةَ كانت ستسقط من ثناياها أكاذيب كثيرة ماذا لو هددتُ الصمتَ كان سينط من أحشائه صخب كثيرٌ ماذا لو هددتُ اليسارَ كان سيطل من جنباته مناضلون يحلمون بأقصى اليمين ماذا لو هددتُ الحروب كان سيسقط من جبهاتها مقاتلون يذهبون إلى الموت من أجل قضية قد لا تعني غير جنرالاتهم ماذا لو هددتُ البطولةَ كان سيطل من تخومها جبنٌ شديد ماذا لو هددتُ الجريمة كانت ستنتهي بالإقرار بمقترفها ماذا لو هددتُ الصفحة كان سينط من ثناياها مجرمو حرب منشغلون بوضع قبل على رؤوس الضحايا كي يفتحوا صفحات أخرى أكثر حلكة ماذا لو هددتُ التاريخَ كان سيطل من أعاليه مؤرخون منشغلون بضبط قامته على مقاس الدولة ماذا لو هددتُ الحبَّ كان سينط من حكاياته عشاق كثيرون يفتعلون مزيدا من الخسارات كي ينتبهوا للوعة الحب ماذا لو هددتُ السياسةَ كان سينط من دفاترها رجال يراكمون خسارات بلدانهم كي يدخلوا كتاب غينس من بابه الواسع ماذا لو هددتُ الجبهةَ كان سيخرج من جنباتها جنرالات يفتعلون حروبا أخرى كي ينتهوا إلى هدنة تليق بآلاف الشهداء ماذا لو هددتُ الجحيم كان ستطل من دهاليزه ملائكة أضاعوا الطريق إلى الجنة ماذا لو هددتُ اليقينَ كانت ابتسامة عريضة ستطل من شفتي العم ديكارت ماذا لو هددتُ الموجة كانت ستنط من حيرتها حكايات بحارين أضاعوا الطريق إلى كنوز لم تكن إلا في رؤوس قادتهم ماذا لو هددتُ الصداقةَ كانت ستسقط من ضفافها عداواتٌ كثيرة ماذا لو هددتُ الشيخوخةََ كان سيطل من بين تجاعيدها أطفال يلهون بالنجوم ماذا لو هددتُ السفينةَ كان سينط من سطحها انتهازيون عديدون يبحثون عن أرض النجاة تاركين وراءهم الطوفان وحيدا ماذا لو هددتُ الأربعينيات كانت ستطل من مشارفها صغيرتي ريم وهي تكبر كي تعلو سماوات لم ألمسها وجبالا لم تسعها يداي.
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Sujet: Re: notre Culture. Sam 30 Juin - 17:46
Un grand merci atlasonline.
2010? mmm
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Sujet: Re: notre Culture. Sam 30 Juin - 21:13
Excellent traduction atlasonline, mon credit +1 est epuise lil assaf
TELQUEL online
Citation :
Découverte. Nos ancêtres bidaouis
Des découvertes dans la carrière Thomas I (TNIOUNI)
l y a un million d’années, des hommes vivaient déjà à Casablanca. Les traces de leur passage dans la métropole, retrouvées par les archéologues, sont les plus vieilles du Maroc.
Ils habitaient à deux pas du Morocco Mall, dans un Casablanca sans embouteillage, au bord d’un lac fréquenté par des hippopotames. Entourés d’éléphants, de gazelles et d’antilopes, ils évoluaient dans un paysage qui ressemblait sans doute à la savane est-africaine. Ces hommes ne maîtrisaient pas encore le feu, mais ils avaient déjà une pensée réfléchie.
La preuve : ils savaient fabriquer des outils. Taillés dans la pierre, ces couteaux rudimentaires leur servaient certainement à découper de la viande, qu’ils avaient chassée ou charognée. Fabriqué il y a près d’un million d’années, cet attirail minéral est l’unique trace qu’ils nous ont laissée.
Découvert dans la carrière Thomas I, tout près de la fourrière de Hay Hassani, il constitue, à ce jour, le plus ancien témoignage d’activité humaine retrouvé au Maroc. Quant aux plus vieux restes humains du pays, ils ont été retrouvés dans la même carrière, et dateraient d’au moins 600 000 ans. Casablanca, la métropole la plus moderne du Maroc, est donc celle qui abrite son patrimoine humain le plus ancien. Un gisement archéologique d’importance, connu de scientifiques du monde entier.
Toutes ces découvertes, les chercheurs les doivent à la construction du port, au début du siècle dernier. Pour alimenter les chantiers en matériaux de construction, on décide alors de creuser des carrières. A quelque vingt mètres sous terre, des niveaux géologiques très anciens, comportant de nombreux fossiles, sont ainsi mis au jour. Ils suscitent l’intérêt de géologues et d’archéologues étrangers – amateurs d’abord, professionnels ensuite – qui ne fouillent que quand les exploitants des carrières le leur permettent.
L’Homme de Sidi Abderrahmane
Et en 1955, le professeur Pierre Biberson découvre un premier reste humain, dans la carrière de Sidi Abderrahmane, au sud-ouest de la ville. C’est un fragment de maxillaire (os de la mâchoire sur lequel sont fixées les dents), vieux d’au moins 300 000 ans. Son heureux propriétaire deviendra célèbre sur le tard, sous le nom d’ “Homme de Sidi Abderrahmane”. Puis les découvertes s’enchaînent : en 1969, un lycéen découvre par hasard un autre fragment de mâchoire dans la carrière Thomas I, située dans la même zone urbaine. Trois ans plus tard, des fragments de face, et une dizaine de dents sont trouvés à Oulad Hamida I, une carrière voisine. Enfin, de 1994 à aujourd’hui, les chercheurs marocains et français du programme de coopération archéologique de Casablanca ont mis au jour plus d’une dizaine de nouveaux restes humains. Ce sont principalement des dents (très résistantes à l’épreuve du temps), des fragments de mâchoire et des vertèbres. Les plus anciens vestiges, une mandibule (mâchoire inférieure) et un fragment mandibulaire, âgés d’au moins 600 000 ans, auraient appartenu respectivement à une femme et à un enfant.
Mais qui étaient donc ces êtres humains, qui sont les plus vieux habitants connus de Dar El Baida ? Ils n’étaient pas des Homo Sapiens comme nous, et appartenaient à une espèce antérieure. Ils étaient peut-être nos ancêtres –ou les cousins de nos ancêtres. Aujourd’hui, les paléoanthropologues les appellent Homo Rhodesiensis, une espèce qui tire son nom d’un crâne trouvé en Rhodésie du Nord – l’actuelle Zambie.
Il s’agit d’une sorte d’Homo Erectus (“homme érigé”, qui se tient parfaitement debout) évolué : une espèce intermédiaire entre l’Homo Habilis (“l’homme habile”, qui sait se servir d’outils évolués) et l’Homo Sapiens (“homme savant”, c'est-à-dire l’homme moderne, apparu il y a environ 200 000 ans).
Concrètement, à quoi ressemblait leur vie quotidienne ? “On n’en sait pas grand-chose”, admet Abderrahim Mohib, chercheur à l’Insap (Institut national des sciences de l’archéologie et du patrimoine) et codirecteur de la mission archéologique “Préhistoire du Grand Casablanca”. “Ils chassaient, mais on n’a pas de traces évidentes de leur manière de chasser, poursuit-il. Ils charognaient derrière les prédateurs, ils cueillaient des fruits sauvages. A Casablanca, on n’en a pas encore de preuve, mais ailleurs dans le monde, on a trouvé des traces. Par contre, on est sûr que les hommes de l’époque ont utilisé leurs outils pour des activités de boucherie, parce qu’on a retrouvé des traces de coupe sur des os d’animaux.” En fait, les chercheurs naviguent entre plusieurs types d’informations : ce qu’ils savent, ce qu’ils déduisent et ce qu’ils peuvent imaginer.
Des pingouins à Casablanca
Etant donné qu’ils n’ont retrouvé aucune trace de feu dans les sites datant de plus de 500 000 ans, les scientifiques supposent que les humains d’alors ne le maîtrisaient pas encore. Autre exemple : dans la carrière d’Ahl Loghlam, au sud-est de Casablanca, non loin de Tit Mellil, les archéologues n’ont pas retrouvé de restes humains. Dans la mesure où le gisement (qui date de 2,5 millions d’années) contient plus de 4000 fossiles, dont 80 espèces de vertébrés, les chercheurs imaginent que cette absence n’est pas due au hasard des fouilles, mais au fait que l’homme, peut-être, ne s’était pas encore installé à Casablanca. Quoi qu’il en soit, la faune retrouvée à Ahl Loghlam est étonnante en elle-même : les chercheurs y ont reconnu un guépard, un tigre à canines en sabre, un rhinocéros, un hipparion (ancêtre du cheval à trois doigts par patte, au lieu d’un sabot), une autruche, un morse et même… un pingouin !
Mais de nombreuses questions restent toujours en suspens. L’homme a-t-il vraiment habité les grottes où on a retrouvé des restes humains, sachant qu’on a aussi retrouvé des restes dans des sites de plein air ? Ces restes humains ont-ils été introduits dans les grottes par des carnivores qui auraient dévoré nos ancêtres ? Les scientifiques se le demandent sérieusement. Certaines réponses se cachent peut-être tout près, sous les remblais des carrières fouillées. Abderrahim Mohib est plein d’espoir. “On espère tomber sur un reste plus complet d’Homo Rhodesiensis, pourquoi pas un crâne ? ça nous permettrait de trouver des fonds auprès des instituts scientifiques qui s’intéressent à l’évolution humaine. On aimerait aussi trouver un reste humain dans la zone qui date d’un million d’années : un reste témoin de ceux qui ont taillé les plus vieux outils retrouvés au Maroc”.
Zoom. Galères d’archéologues
Dur, dur, de faire de l’archéologie dans une ville en plein boom immobilier. Depuis un siècle, de nombreux vestiges ont disparu au cours de l’exploitation des carrières. La grotte de l’ “Homme de Sidi Abderrahmane”, par exemple, a été détruite. Et les archéologues ont beau faire des tournées de prospection sur les chantiers de construction (à Dar Bouazza, ils ont trouvé de vieux restes de gazelle dans la cave qu’un particulier se faisait creuser), moult témoignages du passé leur filent sous le nez. Et même si les principales carrières fouillées ne sont plus exploitées, elles ne sont pas pour autant hors de danger. à Sidi Abderrahmane, les eaux usées et les ordures du bidonville attenant finissent dans le site archéologique. Ce qui, d’après Abderrahim Mohib, oblige les chercheurs à consacrer plusieurs jours de leurs deux missions annuelles à nettoyer les lieux avant de commencer leur travail scientifique. La solution existe pourtant, avec le projet, lancé en 1993, de construction d’un parc touristique archéologique, situé à Sidi Abderrahmane, dans une zone attractive, près de la Corniche, du parc de loisirs Sindibad et du Morocco Mall. Il permettra de préserver les lieux, de poursuivre les recherches et de faire partager les connaissances au public… s’il finit par voir le jour.
En browsant a gauche et a droite voila sur quoi je tombe
Des menhirs au Maroc ya 3ibadaallah et je n'en ait jmais entedu parler
Citation :
M'Zora dans l’antiquité. C’est Strabon (I° siècle av JC) qui évoquera le premier la découverte du monument par le général Romain Sertorius (122-72 av JC). Plutarque (II° siècle ap JC) nous donnera plus de précisions sur la mise à jour par le général d’une « tombe de géants » assimilée à l’époque au tombeau d’Antée, roi de Libye, terrassé par Hercule suivant une tradition évoquée dès les V° et IV° siècles avant notre ère par Pindare et Diodore de Sicile.
M'Zora les premières fouilles. Une tradition antique reprise dès le début du XIX° siècle par des voyageurs européens qui décriront également les vestiges du site comme la tombe du géant Antée. En 1932 cette version, sera remise en cause par H.Koehler qui analysera objectivement le lieu. Entre 1935 et 1936 l’archéologue Espagnol C. L. de Montalban va engager des fouilles sérieuses qui seront interrompues brutalement par la guerre civile espagnole et son arrestation par Franco. En 1952, Miguel Tarradel en fera une relation sommaire et indirecte puis, entre 1969 et 1972, une équipe Franco-Américaine réalisera des relevés aux instruments entachés de nombreuses inexactitudes.
M'Zora aujourd’hui Finalement, c’est à la demande du gouvernement Marocain qu’en 1979-1980 puis en 1998, sous la direction de J.P Daugas et A-El.Idrissi, une coopération scientifique s’est formée avec la Mission Préhistorique Française, pour reprendre les investigations sur le complexe mégalithique. (J.P. Daugas, A-El.Idrissi, C.Daugas, P.Chevet, E.Pean, B.Ouchaou).C’est sur les travaux de cette équipe que je me suis appuyé pour rédiger cet article grâce au document « L’ensemble mégalithique de M’Zora à Chaoued » (T’nine sidi Lyamani, province de Tanger, Maroc) dans « Origine et développement du mégalithisme de l’ouest de l’Europe »-Octobre 2002- Je tiens vivement à les en remercier.
M'Zora, qu’était ce ?
Lorsque les équipes Franco-Marocaines reprirent les prospections en 1980, ils interrogèrent les derniers témoins marocains des fouilles de Montalban, brutalement interrompues par son arrestation en 1936 lorsque le Maroc du Nord était encore sous gouvernance Espagnole. Les témoignages recueillis, notamment auprès du père de notre guide, révélèrent que l’archéologue espagnol avait emporté toutes ses notes et le produit des fouilles du tumulus avant de disparaître. Les pièces principales semblent avoir été une épée courte en fer, un four avec des cendres, et une dalle gravée en caractères libyques.
Du néolithique... Leurs propres études du site les amenèrent à la conclusion que l’endroit avait été primitivement occupé par des populations néolithiques (III°-IV° millénaire av J-C) qui bâtirent ce cercle mégalithique unique au Maroc. Ces peuples dont la pierre était la matière première pour la fabrication de leurs outils étaient probablement en relation étroite avec les néolithiques de la péninsule ibérique de l’autre côté du détroit de Gibraltar.
... à l’âge du fer Beaucoup plus tard, le centre du cromlech aurait été certainement réutilisé par un roitelet protohistorique de l’âge du fer (IV° siècle av J-C, début de l’époque mauritanienne au Maroc antique) qui se fit construire en son centre un tertre funéraire comparable aux nombreux tumulus de la même époque trouvés alentour.