Festival Mawazine : remise d'un don royal en guise d'encouragement à des jeunes musiciens marocains
Rabat, 25/05/08 - La 7-ème édition du festival Mawazine-Rythmes du monde, organisée du 16 au 24 mai à Rabat, sous le Haut patronage de SM le Roi Mohammed VI, a été couronnée par la remise d'un don royal à des jeunes créateurs marocains dans le domaine de la musique et de la chanson.
"SM le Roi Mohammed VI, qui entoure de Sa haute sollicitude les artistes et le monde de l'art, a bien voulu ordonner l'octroi d'un don en guise d'encouragement aux jeunes groupes prometteurs ayant hissé leurs productions au rang de la créativité", a annoncé le directeur artistique du festival, M. Aziz Daki, dans une allocution lors de la cérémonie de clôture de cette manifestation, tenue samedi soir au quartier Annahda à Rabat.
Ce don illustre l'intérêt que porte le Souverain à la promotion de l'art et des artistes, a souligné M. Daki, affirmant que conformément aux Hautes orientations Royales, l'Association "Maroc Cultures" a accordé une attention toute particulière aux groupes de jeunes lors de cette 7ème édition du festival et veillé à leur assurer une présence remarquable aux plans aussi bien de la qualité que du niveau de participation.
Il a expliqué que le don Royal bénéficie à trois catégories de troupes, à savoir les jeunes artistes qui comptent à leur actif un important parcours au service de l'art, ceux en début de carrière ainsi que les lauréats du concours Génération Mawazine.
Cette généreuse initiative Royale sera un stimulant pour les jeunes à davantage de créativité en matière de musique et de chanson, avec l'ambition de permettre à l'art marocain d'atteindre le stade du professionnalisme et de s'illustrer sur la scène internationale.
Ont profité de ce don les troupes H-Kayne, Darga, Hoba Hoba Spirit, Mazagan et l'artiste Joudia, en plus des lauréats du concours Génération Mawazine 2007, en l'occurrence May Ara-Fusion, Hakmin et The Stunt Boys.
Pour sa part, le président directeur général de la société nationale de Radiodiffusion et de Télévision (SNRT), a indiqué que sur ordre de SM le Roi Mohammed VI, la société procédera à la production d'albums ou de clips vidéo pour les artistes ayant bénéficié du don Royal.
A cette occasion, les jeunes artistes bénéficiaires du don Royal ont exprimé leurs remerciements et leur gratitude au Souverain pour cette Haute initiative en faveur des jeunes talents.
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WRANGEL General de Division
messages : 4496 Inscrit le : 28/11/2009 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: notre Culture. Sam 23 Mai 2015 - 0:00
http://www.amazighworld.org/studies/library/index_show.php?article=180 a écrit:
Parution d’un livre sur le patrimoine maure amazigh antique du Maroc
Le livre, intitulé « Patrimoine maure (amazigh) du Maroc., vient d’être publié par la Faculté des Lettres et des Sciences Humaines saiss de Fès. Il correspond aux actes du colloque international sur le patrimoine maure (amazigh) du Maroc organisé à Fès en mars 2013 par l’Association Medistone Maroc et l’Université Sidi Mohamed Ben Abdellah de Fès. Il est entièrement consacré au patrimoine amazigh antique, il avait pour but d’établir l’état des lieux de la recherche sur la question, de soulever les problèmes en suspens, et de proposer de nouvelles pistes de recherche. Le livre comporte une préface, les mots d’ouverture, les CV de 3 grands archéologues honorés et 26 articles dont 15 en Français, 1 en espagnole et 08 en arabe.
L’étude bibliographique montre que les sites les mieux couverts par les investigations sont aussi les plus connus (Volubilis, Lixus, Banasa) auxquels s’ajoutèrent des sites moins connus mais riches sur le plan de l’archéologie maurétanienne (Tamuda, Rirha, …). Dans ces sites, les études ont principalement porté sur la céramique, les monuments religieux (mausolées et temples), les monnaies, et, dans une moindre mesure les inscriptions libyques (tifinaghe).
La production plus proprement historique s’est limité aux recherches sur le royaume maure (IIIe siècle A.C. – 40 P.C.), cela dans deux axes principaux : les rois de Maurétanie d’une part, les tribus maures amazighes d’autre part. Dans le premier, on s’est occupé surtout de la généalogie des rois, de la chronologie de leurs règnes et de la nature de leur royauté. Bien entendu, ce sont les règnes de Juba II et son fils Ptolémée qui ont été les plus étudiés, mais des hypothèses intéressantes ont été avancées sur les autres rois maures, s’appuyant surtout sur des données numismatiques (monnaie). Les travaux sur les tribus maures ont porté sur leur localisation, mais aussi sur la nature de leurs relations avec l’autorité royale puis romaine (traités de paix avec les Baquates et les Macénites). Le volet économique, à cheval entre l’archéologie et l’histoire, a, lui aussi fait l’objet de quelques travaux, basés notamment sur l’étude de la céramique, des fours de potiers et des pressoirs d’huile. Les divinités maures ont, de même, fait l’objet de quelques investigations.
La conférence introductive a abordé l’histoire et civilisation maurétaniennes » qui ont permis de faire le point sur des questions d’histoire et d’historiographie coloniale, ou sur des aspects problématiques et de réflexion. C’était l’occasion de présenter la carte des sites amazighes préromains qui présente une quinzaine de site d’agglomération amazighe. Le livre comporte des articles qui traite :
les aspects de l’architecture et de l’urbanisme maurétaniens, à propos des sites de Volubilis, Lixus et Rirha. l’économie et Numismatique », l’artisanat à Tamuda, de pressoirs à huile de Volubilis, de potiers de Banasa, avant de déborder sur les voies maurétaniennes dans la péninsule tingitane, la numismatique a éclairé le numéraire de Juba II, et d’un trésor monétaire, découvert en 1993 et resté non-étudié, aujourd’hui déposé au Musée de Timgad, et qui comprendrait 75 pièces de monnaie de Juba II et 106 pièces de Ptolémée. l’iconographie et la statuaire de Juba II et de Ptolémée continuent d’intriguer les chercheurs qui essaient d’en tirer des interprétations historiques. les divinités amazighes et le culte impérial sont toujours des thèmes ouverts à de nombreux questionnements. les inscriptions libyques ( tifinaghe) gardent encore des secrets, que l’étude comparée des inscriptions occidentales (Maroc) et orientales (Tunisie-Algérie) pourrait aider à les élucider. Enfin, il n’est pas vain de poser la question de savoir, à propos des populations maurétaniennes du Bronze final et de leurs contacts avec les marins phéniciens, s’il s’agit de colonisation, de commerce ou d’acculturation ? Ne passons point sous silence deux articles à caractère très technique, l’une sur la méthode pétrographique de la céramique de Banasa, qui a permis d’obtenir un grand nombre d’informations sur la composition minéralogique des tessons, sur l’origine des matières premières et sur la technique de fabrication; l’autre sur le suivi des paramètres microclimatiques du mausolée d'Imedghassen d’un roi amazigh (Batna, Algérie), afin de montrer la relation entre ces paramètres et la détérioration de la pierre. On le voit, le bilan, sans être encore bien lourd, est loin d’être négligeable, et promet de s’enrichir de plus en plus grâce aux travaux entrepris par de jeunes archéologues et historiens dynamiques.
S’il est pertinent de dresser le bilan des recherches sur le patrimoine maure amazigh, il est peut-être encore trop tôt pour parler de synthèses, sinon partielles, sur la période maurétanienne. Cependant le livre présente les différentes facettes du patrimoine et de la civilisation amazighe préromaine.
Notons qu’un autre colloque international sur le patrimoine préromain de l’Afrique du nord vient d’être organisé à Fès et a connu la présentation d’une cinquantaine de communications. Celles-ci se traduiront par des articles qui seront publiés incessamment sous forme d’un livre.
Said KAMEL Président de l’Association Medistone-Maroc
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""Qu'importe que je sois de mauvaise foi puisque je lutte pour une cause juste. Qu'importe que je lutte pour une cause injuste puisque je suis de bonne foi""
“L'histoire n'est que la géographie dans le temps, comme la géographie n'est que l'histoire dans l'espace.”
youssef_ma73 General de Brigade
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Sujet: Re: notre Culture. Mer 10 Juin 2015 - 11:43
Maroc : Au coeur des traditions. Docu France 5.
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youssef_ma73 General de Brigade
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Sujet: Re: notre Culture. Sam 13 Juin 2015 - 11:19
C'est un peu long (2h) Ca date un peu. Mais ca flatte toujours autant l'ego. Patrick de Carolis. Des racines et des ailes. Numero consacre à Marrakech , Fes et le moussem des fiancailles d'Imilchil.
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PGM Administrateur
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Sujet: Re: notre Culture. Mer 17 Juin 2015 - 20:23
A l'occasion du ramadan, et pour honorer notre patrimoine culinaire, cette chanson (ksida) , propre à ouvrir l appétit. Je salue la mémoire du regretté mohamed bergame (alla ydekrou belkhir)
juba2 General de Division
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Sujet: Re: notre Culture. Mer 17 Juin 2015 - 20:59
la vraie culture Marocaine.
Fahed64 Administrateur
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Sujet: Re: notre Culture. Ven 19 Juin 2015 - 10:43
Citation :
Les débuts ratés du musée d’art contemporain de Rabat
Mehdi Qotbi n’est pas peu fier. De passage à Rabat pour le festival de musique Mawazine, le célèbre chanteur américain Usher s’est rendu au musée d’art moderne et contemporain Mohammed VI. « Il est resté une heure », se félicite le président de la Fondation nationale des musées – structure qui gère le musée –, avant d’ajouter, lyrique : « Ce musée est venu illuminer la ville, le Maroc, le continent ». Illuminer, le mot est fort. Car l’équipement inauguré en octobre 2014 manque encore de cohérence. Certes, avec une équipe restreinte, Mehdi Qotbi a tenu son pari : mener à bien un chantier enlisé pendant dix ans. Mais l’équipement pâtit d’une absence de réflexion en amont. Aussi a-t-il ouvert sans la moindre collection, les œuvres exposées ayant été prêtées par des privés, artistes et entreprises. Un bâtiment plus adapté à la parade du pouvoir
Avec ses grandes dalles de marbre et ses plafonds bas, le bâtiment néomauresque est plus adapté à la parade du pouvoir qu’à la présentation de l’art contemporain. Le parcours chronologique trahit enfin un manque de recherche historiographique dont attestent les cartels succincts. Prenons un exemple : les œuvres des pionniers tels qu’Ahmed Cherkaoui, Farid Belkahia ou Jilali Gharbaoui auraient gagné à être mis en dialogue avec un art populaire dont ils se sont largement inspirés. « On aurait aimé un vrai travail scientifique de recherche, abonde Yasmina Naji, directrice du centre d’art Kulte à Rabat. Concrètement, ce n’est pas à la hauteur de ce que le Maroc peut avoir. » Et les attentes sont grandes, comme le rappelle l’artiste Younès Rahmoun qui rêve d’un « musée marocain pour les Marocains, avec une ouverture sur ce qui se passe ailleurs et un savoir-faire des grands musées du monde ». Mehdi Qotbi plaide, lui, l’indulgence : « Nous sommes en train d’apprendre ce qu’est un musée ».
Un apprentissage à tâtons. Le musée accueille ainsi l’exposition « Le Maroc médiéval » initiée au Louvre (vidéo ci-dessus). L’accrochage est certes splendide, mais incongru dans une institution vouée à l’art moderne et contemporain. Dans le même temps, pour rallier un plus jeune public, l’établissement consacre la moitié de son sous-sol à une exposition pathétique de Street Art. La suite du programme, dédié à l’artiste français César à l’automne et sans doute au sculpteur suisse Alberto Giacometti en 2016, n’est pas moins erratique. « La programmation est totalement déstructurée. Il n’y a pas de projet scientifique et culturel », déplore la curatrice Salma Lahlou, ancienne présidente déléguée de la Fondation nationale des musées. La gouvernance de Mehdi Qotbi, lobbyiste influent mais peu versé dans l’art contemporain, ne fait pas l’unanimité dans le milieu culturel marocain. « C’est un homme d’action, un as de la diplomatie culturelle, reconnaît Meryem Sebti, directrice de la revue d’art Diptyk. Mais il faudrait qu’il s’entoure d’une vraie équipe pour la partie scientifique. » Or les bons éléments comme le curateur Mohamed Rachdi ont été écartés avant l’ouverture du musée.
« J’ai rejoint le musée en 2012 et j’ai tout de suite constaté à quel point les décideurs chargés du projet de cette institution tant au niveau du bâtiment que de son contenu manquent de connaissance en matière d’art en général et d’art contemporain en particulier, confie ce dernier. Le moins qu’on puisse dire c’est qu’ils sont loin de comprendre les formes que cet art véhicule, les attitudes qu’il revendique et encore moins la subtilité des enjeux qui l’animent. » Plutôt que de s’appuyer sur les centres d’art dynamiques de la ville comme Kulte ou l’Appartement 22, la Fondation nationale des musées fait cavalier seul. Elle a certes noué des conventions avec des institutions d’art classique comme le Louvre à Paris ou le Smithsonian Museum à Washington, mais pas le moindre partenariat avec des musées d’art contemporain dont l’expertise serait pourtant opportune. Pas de censure
Surtout, la création du musée ne s’est pas encore accompagnée d’un volant éducatif nécessaire dans un pays où il n’existe qu’une seule école d’art réputée à Tétouan, et aucune chaire d’histoire de l’art. Quid aussi de la politique d’acquisition ? Mehdi Qotbi compte mettre en place en septembre-octobre une commission d’achat composée de personnalités internationales. Plus généralement se pose la question de la place de l’art contemporain dans une société bardée de tabous et de lignes rouges comme en témoigne la censure du film Much loved de Nabil Ayouch. « Il n’y a pas et il n’y aura pas de censure dans ce musée », assure Mehdi Qotbi. La présence dans l’accrochage d’une vidéo de Fatima Mazmouz traitant de l’avortement tendrait à lui donner raison. L’artiste marocain Mounir Fatmi est lui plus circonspect : « Pour un créateur qui vit au Maroc, il y a toute une liste de sujets impossibles à aborder, en premier lieu l’histoire du Maroc et la politique actuelle. Le régime est changeant, insaisissable. Chaque fois qu’il y a un pas en avant, il y a aussi deux pas en arrière. »
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Fahed64 Administrateur
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Sujet: Re: notre Culture. Ven 19 Juin 2015 - 10:47
Citation :
Rabat veut devenir la capitale culturelle du Maroc
Ville verte contre ville blanche ? Capitale politique contre épicentre économique ? Le duel qui oppose Rabat l’introvertie à Casablanca, cocotte-minute où se sont agrégées les galeries d’art marocain, n’est pas sans rappeler le partage des rôles dans les émirats entre Abou Dhabi, qui doit accueillir les antennes du Louvre et du Guggenheim, et Dubaï, plate-forme libérale du marché de l’art. Pour prendre la main sur le terrain culturel, la capitale du royaume chérifien a mis les bouchées doubles. En 2008, elle s’est dotée d’un nouveau bâtiment pour sa grande bibliothèque, prenant modèle sur la BNF à Paris. L’an dernier elle a inauguré le musée d’art moderne et contemporain Mohammed VI.
L’enjeu se situe désormais dans la vallée du Bouregreg où a commencé le chantier d’un grand complexe urbanistique et culturel mené par le fonds Wessal Capital. Fruit d’un montage inédit, cette entité lancée en 2010 pour doper le tourisme intérieur regroupe cinq fonds souverains marocains, émirati, qatari, koweitien et saoudien. 900 millions d’euros sur les 2,5 milliards déjà levés seront dédiés à la mise en place d’un complexe de 120 hectares de résidences, hôtels et équipements culturels le long du fleuve Bouregreg. La composante culturelle s’articule autour de quatre établissements dont l’ouverture est prévue en 2018 : un grand théâtre de 1 900 places dessiné par l’architecte Zaha Hadid, un musée de l’archéologie et des sciences de la terre, qui devrait absorber l’institution archéologique déjà existante à Rabat, un musée des archives et enfin une maison de la culture, dédiée notamment au développement des pratiques amateurs. Si pour l’heure seul le nom de l’architecte du théâtre a été dévoilé, les autres équipements devraient aussi être griffés par des poids lourds de l’architecture. Enthousiasme mesuré
Ce projet ambitieux n’est pas seulement bien doté. Il est surtout bien porté par Tarik Senhaji, ancien directeur général de Natexis à Londres. Ce brillant polytechnicien, qui est rentré au Maroc en 2010 après avoir fait ses armes à l’étranger, est la parfaite incarnation d’un Maroc moderne. Pour lui, il faut doper le tourisme mais aussi endiguer la fuite des talents : « On souhaiterait que les jeunes artistes marocains aient plus envie de se produire au grand théâtre de Rabat qu’à Dubaï » Echaudés par des décennies de déshérence en matière culturelle, les acteurs locaux manifestent pour l’heure un enthousiasme mesuré. « J’espère que cela ne deviendra pas une copie de l’île de Saadiyat à Abou Dhabi [siège des futurs musées], un complexe luxueux coupé du monde et des classes populaires, lance un observateur. C’est formidable de mettre en place des équipements de haut niveau, mais encore faut-il qu’ils soient adaptés à la population. »
D’autres points sont en suspens. Quel sera le programme scientifique de ces institutions ? Disposeront-elles d’un budget suffisant pour fonctionner au-delà de l’ouverture, alors même que la Fondation nationale des musées jouit d’une maigre dotation d’environ 6,7 millions d’euros pour gérer quatorze établissements ? « L’Etat mettra les moyens et les verrous nécessaires pour que ces lieux soient bien gérés », assure Tarik Senhaji. Ce volontarisme ne peut toutefois faire l’économie d’un vrai programme éducatif. Or en la matière le flou est total. Comment seront formés les cadres de ces futurs équipements ? Quelles politiques seront mises en œuvre à l’attention des publics ? Quid du recollement, encore balbutiant, des objets archéologiques et des archives ? Autant de questions auxquelles le ministre marocain de la culture, Mohammed Amine Sbire, maintes fois sollicité, a refusé de répondre…
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RadOne Capitaine
messages : 815 Inscrit le : 11/10/2009 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: notre Culture. Sam 20 Juin 2015 - 0:57
Coran : 75 000 Marocaines réalisent une transcription inédite
Citation :
75 000 femmes bénéficiaires du programme d'alphabétisation dans les mosquées ont réalisé une transcription inédite du Saint Coran dont un exemplaire unique a été présenté au Roi Mohammed VI, Amir Al Mouminine, par le ministre des Habous et des Affaires islamiques, M. Ahmed Toufiq, au terme de la première causerie religieuse du mois sacré du Ramadan présidée par le Souverain jeudi au Palais Royal à Rabat.
La transcription de cet exemplaire du Saint Coran s'est faite de manière inédite car assurée exclusivement par des femmes ayant bénéficié du programme d'alphabétisation dans les mosquées au titre de l'année 2014-2015, sachant que tous les exemplaires du Livre Saint qui ont cours ont été transcrits par des hommes.
La transcription a été réalisée par un contingent de plus de 75 000 femmes parmi celles admises à ce programme (222.846 femmes), à raison d'un mot transcrit par chacune de ces copistes : le Saint Coran comprenant quelque 77 000 mille mots.
Pour rappel, le Roi Mohammed VI, Amir Al Mouminine, a ordonné, au tout début de son règne, que les mosquées du Royaume soient ouvertes pour dispenser aux citoyens et citoyennes, des cours de lecture, d'écriture, de Coran et de calcul, dans le cadre d'un programme élaboré et supervisé par le ministère des Habous et des Affaires islamiques.
Durant les 1ères années du programme, les inscriptions ont tourné autour de 10.000 bénéficiaires, mais elles ont constamment augmenté jusqu'à atteindre, depuis 2012-2013, plus de 250.000 inscrits annuellement, dont plus de 87 pc de femmes. Si bien que le nombre d'inscrits depuis le lancement du programme en 2000-2001 jusqu'à la fin de cette année (2014-2015) a dépassé les deux millions de bénéficiaires.
Vu l'ampleur de cet engouement des femmes pour l'apprentissage du Saint Coran qu'elles imputent à leur désir de s'instruire en matière de religion et de mémoriser le Saint Coran, et aux fins d'en marquer la célébration selon les référents de la Sunna, le ministère des Habous et des Affaires islamiques a eu l'idée de faire transcrire un exemplaire du Livre Saint par une partie des bénéficiaires de sexe féminin.
Le projet a reçu un accueil si enthousiaste que le ministère a dû restreindre la participation à un mot à transcrire par chaque femme, ce qui a rendu inévitable de limiter la contribution à cette œuvre à moins du tiers des femmes admises au programme pour cette année.
Cet exemplaire unique du Saint Coran a été réalisé sous la supervision de la direction de l'enseignement traditionnel en charge de la gestion du programme de lutte contre l'analphabétisme dans les mosquées, via le personnel masculin et féminin dirigeant les sessions d'apprentissage.
Les noms des participantes n'ont pas été divulgués, ni non plus ce que chacune a transcrit, de sorte que leur œuvre peut être versée dans le registre d'obligation dispensatoire ("Fardh Kifaya"), et dans celui des bonnes œuvres dont le mérite tient au fait qu'elles sont accomplies dans la discrétion.
La commission scientifique de la Fondation Mohammed VI pour l'édition du Saint Coran a reconnu le mérite de l'œuvre des copistes femmes dans sa conformité avec le Coran Mohammedi et ce, en ce qui concerne notamment la version "Warch" selon Naife, avec l'adoption des règles marocaines pour ce qui est de la forme des caractères, de la ponctuation, des règles normatives, la terminaison de certains mots, les stades de pose, l'entame des versets, la détermination du début des "Joz'e", la place de la prosternation (Sajda) dans les différentes sourates, entre autres, normes consignées dans l'exemplaire du Coran de référence précité.
L'exemplaire remis au Roi se distingue par une couverture richement décorée de motifs stylisés, donnant la mesure du talent de ces femmes copistes, à commencer par le titre "Saint Coran" et l'enluminure confectionnée en vert et rouge vif. Quant aux pages intérieures, elles ont été ornementées de motifs floraux et autres inspirés de l'art de broderie marocaine, spécifiquement confectionnés pour cet exemplaire.
L'œuvre est présentée couverte par un riche tissu en soie de couleur verte, portant l'inscription du titre brodée avec art.
En apothéose de cet hommage féminin au Livre Saint, 2 parmi les contributrices à cette œuvre, l'une de la ville de Sebta et l'autre de Dakhla, ont eu l'honneur de présenter cet exemplaire du Saint Coran au Roi.
Cet exemplaire inédit du Coran peut être consulté dans le site du ministère à l'adresse suivante: www.habous.gov.ma/coran-femmes.
messages : 6954 Inscrit le : 02/04/2008 Localisation : USA Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: notre Culture. Jeu 25 Juin 2015 - 22:56
Une soldate israelienne chante en darija Marocaine
General Dlimi Colonel
messages : 1513 Inscrit le : 17/07/2010 Localisation : Sahara Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: notre Culture. Ven 26 Juin 2015 - 2:02
Qui va comprendre ce qui est remarquable dans cette video ?
juba2 General de Division
messages : 6954 Inscrit le : 02/04/2008 Localisation : USA Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: notre Culture. Sam 27 Juin 2015 - 22:33
Citation :
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Read more: http://www.dailymail.co.uk/travel/travel_news/article-2960567/Most-dangerous-holiday-destinations-women.html#ixzz3eIwjzwj6 Follow us: @MailOnline on Twitter | DailyMail on Facebook
badr le patriotique Sous lieutenant
messages : 612 Inscrit le : 29/11/2013 Localisation : World Nationalité :
Sujet: Re: notre Culture. Dim 28 Juin 2015 - 0:38
super!
_________________ ALLAH
AL WATAN AL MALIK
Invité Invité
Sujet: Re: notre Culture. Mer 1 Juil 2015 - 23:12
youssef_ma73 General de Brigade
messages : 3005 Inscrit le : 03/08/2014 Localisation : France Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: notre Culture. Jeu 6 Aoû 2015 - 17:53
Citation :
Le royaume du Maroc travaille, en secret, au projet d’une antenne de l’École des beaux-arts à Rabat
Il n’a fallu que 45 minutes à la ministre française de la culture, Fleur Pellerin, pour congédier le 2 juillet Nicolas Bourriaud, directeur de l’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris (Ensba) nommé en 2011. Pour défendre son bilan, ce dernier a évoqué l’ouverture d’une antenne de l’école à Rabat. Un chantier dont personne dans le milieu artistique marocain n’avait entendu parler.
« Quand un projet est aussi secret, c’est soit qu’il est mort-né, soit qu’il est piloté par le Palais », confie un curateur. Misons plutôt sur l’option « Palais ». Car l’idée ne vient pas de Nicolas Bourriaud mais bien de l’Etat marocain. En mars dernier, les représentants du fonds Wessal Capital s’étaient rapprochés de l’école pour discuter des possibilités de dupliquer le modèle de l’Ensba à Rabat, dans le cadre du chantier culturel et urbanistique mené dans la vallée du Bouregreg.
Lire aussi : Rabat veut devenir la capitale culturelle du Maroc
« Il n’y a pas de bonnes écoles au Maroc, si ce n’est une à Tétouan, indique Nicolas Bourriaud. La formation laisse à désirer alors que l’Afrique est un vivier de talents extraordinaires. L’Ensba avait eu le projet d’une antenne à Doha en 2004-2005, mais je ne pense pas qu’on puisse être utile dans les émirats. Il y a là-bas l’argent mais pas pour le moment les talents. S’il y a un pays logique pour créer une école, c’est le Maroc. »
Selon lui, il était alors question de lancer une préfiguration de cette bouture à Rabat en 2017, prélude à l’érection d’un bâtiment en 2019, à proximité du théâtre conçu par Zaha Hadid. « Il y avait beaucoup de parallèles intéressants entre le projet de Rabat et notre école, l’idée des architectures remarquables qui est au cœur du projet du fonds souverain et qui se retrouve dans nos bâtiments à Paris, le positionnement près d’un fleuve [à Paris l’Ensba jouxte la Seine], ajoute Jean-Christophe Claude, directeur adjoint de l’école. On avait l’idée à Rabat de créer une école sur le même principe qu’à Paris, avec la constitution d’une collection patrimoniale et la mise en place d’un centre d’art. Notre modèle basé sur la présence forte du chef d’atelier plaît au Maroc. »
Lire aussi : « Le design peut être générateur de revenus en Afrique »
L’équipe de l’Ensba devait se rendre prochainement au Maroc afin de poursuivre les concertations. Le projet survivra-t-il au limogeage de Nicolas Bourriaud ? Contacté, le fonds Wessal Capital se refuse à tout commentaire. Du côté du ministère de la Culture en France, on est confiant : « Les retours que nous avons montrent que les Marocains sont très enthousiastes sur le projet qu’ils ont proposé à l’école. C’est un sujet qu’elle devra piloter afin de préciser les attentes réciproques, les besoins humains, intellectuels et financiers ».
Ce qui en substance signifie que les conversations se poursuivront avec le prochain directeur ou la prochaine directrice de l’établissement. On le devine, le sujet n’est pas que culturel. Il est hautement diplomatique. Rappelons-le, la conseillère Culture et communication de l’Elysée, Audrey Azoulay, n’est autre que la fille d’André Azoulay, conseiller de longue date du roi Mohammed VI…
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juba2 General de Division
messages : 6954 Inscrit le : 02/04/2008 Localisation : USA Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: notre Culture. Ven 28 Aoû 2015 - 5:15
L'amazighite et le Koran, tres intéressant a voire.
juba2 General de Division
messages : 6954 Inscrit le : 02/04/2008 Localisation : USA Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: notre Culture. Ven 28 Aoû 2015 - 5:17
L'amazighite et le Koran, tres intéressant a voire.
Invité Invité
Sujet: Re: notre Culture. Ven 28 Aoû 2015 - 5:24
du n'importe quoi se sont des gens comme ceux la qui vont un jour diviser le maroc
juba2 General de Division
messages : 6954 Inscrit le : 02/04/2008 Localisation : USA Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: notre Culture. Ven 28 Aoû 2015 - 16:32
LEMAROCAN a écrit:
du n'importe quoi se sont des gens comme ceux la qui vont un jour diviser le maroc
J'etais gentille de te donner un point de plus rien que pour te donner la chance de l'ecouter encore ,la division sera faite et elle a ete prouve partout dans le monde c'est quand la minorite opprime la majorite ou vice versa et essaie de forcer sa culture sur les autres en essayant d'erradiquer la culture de l'autre.je crois que tu ne comprends pas l'arabe meme si tu l'es. le pays se divise quandn on opprime la culture de l'autre ex hitler/saddam,khaddaf/iegypte est dans le future,le soudan ,le pakistan avec l'inde ou zid.Cet homme n'a rien dis de mal,il se proclame Marocain amazigh ,musulman et fier de l'etre.
Invité Invité
Sujet: Re: notre Culture. Sam 29 Aoû 2015 - 5:52
je comprends l'arabe mieux que tu le pense, e suis arabe mais c'est secondaire pour moi , car je suis d'abord marocain , c'est quoi l'interet de traduire le coran en amazigh si on a la chance de comprendre l'arabe???? par amour a la culture amazigh? c'etait almoravides qui ont bruler les premieres copies du coran traduites en amazigh, et c'etait lmokhtar soussi (lah yrahmo) qui a commencer l'arabisation de l'education au maroc, tu prétends etre un meilleur amazigh que ces gens la? je crois qu'on suivant la voix de tarik ibn ziad ou youssouf ibn tachfin qu'on va honnorer nos racines amazigh, et pas on en colorant les cheveux en blond, et en appelant ses enfants yougherta et tahnit en plus le truc de la majorité oprimée par la minorité, je trouve ca insultant envers les amazigh, se sont comme meme pas des mouton!! ton point tu peux le garder, je n'en est pas besoin merci mon GENERAL
lemay Lt-colonel
messages : 1285 Inscrit le : 02/05/2007 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: notre Culture. Sam 29 Aoû 2015 - 9:47
Il n'y a et il n'y aura que le Maroc et le marocain les machins trucs arabe Amazigh israélite mauresque sahraoui etc ne sont et ne seront rien sans le socle Maroc et marocain élevez le niveau on flirt avec le ridicule et le danger Si on lit très bien l'histoire avec datation scientifique les israélite étaient déjà ici avant tout le monde ils datent ça à la destruction du temple de Salomon alors on leur demandent pardon aussi na3lou chitan a lkhout kayn maghrib ou maghribi lmerd hadchi Amazigh pure arabe pure hitler avec sa race aryenne ou matefrouch ou hadouk lalmane et nous tankhaourou taz Élevez le niveau binatna la prochaine fois qu'on ce genre de pseudo débat raciste séparateur si les modos ne punissent pas je dis punir oui punir je quitte ce forum qui se dira marocain laissant faire l'apologie du racisme qui est le contraire même de la pâte qui a fait le Maroc et le marocain a hezzou niveau
gigg00 Colonel-Major
messages : 2111 Inscrit le : 18/06/2008 Localisation : Kenitra-Venise Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: notre Culture. Sam 29 Aoû 2015 - 12:53
Allah yrehem biha lwalidin a khay lemay
Je ne poste plus rien depuis un bout de temps, car a chaque fois on a faire avec ce type de khouza3bilat...a la longueur ça stress et vraiment je n'en n'ai pas besoin...nous avons clairement un problème de modos qui laisse ce type discours circuler impunément ici..gallek la séparation inévitable.
@ lemarocain: t'inquiete voila ton point
P.s: a certains énergumènes...pas le peine de répondre a ce poste.
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" "تِلكَ الدَّارُ الآخِرَةُ نَجْعَلُها لِلَّذينَ لا يُريدُونَ عُلُوًّا فِي الأَرْضِ ولا فَسَادًا"
Fahed64 Administrateur
messages : 25539 Inscrit le : 31/03/2008 Localisation : Pau-Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: notre Culture. Sam 29 Aoû 2015 - 16:19
Le problème gigg et je suis tout à fait d'accord avec toi, c'est que certain profite de notre liberté d'expression et d'opinion pour transformer les topic en des comptoire de bar ou des sous compte twitter. Leur messages ne dépasse pas 200 caractères et pire que ça leur idéologie est comme un plat surgelé que tu achètes au supermarché, c'est à dire prêt à consommer
Bien loin de l'esprit d'analyse, de rigueur intellectuelle et de débat qui annime ce forum depuis dès années
_________________ Sois généreux avec nous, Ô toi Dieu et donne nous la Victoire
Yakuza Administrateur
messages : 21656 Inscrit le : 15/09/2009 Localisation : 511 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: notre Culture. Sam 29 Aoû 2015 - 16:49
les topics qui ne seront pas bien commenté/argumentés/analysés(a la alphatango)seront fermés l´un apres l´autre jusqu´a rester sur le pur militaire. on en a marre pour etre franc
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lemay Lt-colonel
messages : 1285 Inscrit le : 02/05/2007 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: notre Culture. Sam 29 Aoû 2015 - 16:56
Allah i3tikoum Saha daba ha lma39oul merci les gars il n'y a qu'un seul et unique Maroc et un seul genre le marocain le reste comme l'a dit fahed n'est que des palabres de comptoirs pour ne pas dire autre chose Sujet clos
juba2 General de Division
messages : 6954 Inscrit le : 02/04/2008 Localisation : USA Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: notre Culture. Sam 29 Aoû 2015 - 17:02
Il n'y a ni ideologie ni za3tar,je suis d'accord avec Lemay et Gigg,tout ce que j'ai fait j'ai apporte un debat qui parle du koran et l'imazigh rien de plus,il y a des gens ici avec la meche prete a allume des que cela parle d'arabe ou imazigh.Comme j'ai dit avant On est Marocain avant tout et fiere de l'etre,mais cela ne donne pas le droit a personne de controler le debat et de ne pas faire des recherches historiques. L'islam est entre en idonesie pas en arabe mais avec des arabes qui parlaient l'indonesien en traduisant le koran en indonesien car personne ne parlaient l'arabe,la da3wa se fait avec la langue du pays de l'accueille.Il est temps qu'on se met en coquille.Ce qui a provoque et la creation des bandes terroriste islamo extremistes c'est l'arrogance et le manque d'education en connaissance de l'autre partie ce que l'islam a toujours ete une religion ouverte a toute les cultures et ne l'a jamais bafoue,Cerains collegues ici ils sont tellement programes que des qu'ils lisent quelque chose avant meme de terminer la lecture ils ont deja la reponse car c'est comme cela.Ils n'ont aussi aucun tacte de debats mais rien que des contradictions totale pour le fait que c'est comme cela. Mais ils doivent savoir s'ils sont fier de leur langue nous aussi on a le droit d'etre fier et protecteur de notre amazigh s'ils ne sont pas d'accord alors la c'est du colonialisme pure et simple.Beaucoupde pays de nos jours se divisent a cause du refus de la reconnaissance des droits de l'autre,c'est en reconnaissant les droits des autres que les pays restent unis on appelle cela un pays civilise.