Entraînement au combat aérien, défense de ses bases, achats de F-35, l’armée de l’air israélienne continue de se préparer à tout type de scénario…
Discrètement mais sûrement, l’armée de l’air israélienne poursuit ses préparatifs en vue d’un conflit d’envergure, régulièrement évoqué, avec la Syrie et l’Iran. La semaine dernière et en dépit de sévères critiques émises par le ministre des Finances Youval Steinitz, le cabinet de sécurité israélien a finalement approuvé l’achat de 20 chasseurs F-35 pour un montant de 2,75 milliards de dollars.
Les premiers exemplaires du F-35 ne seront toutefois livrés qu’en 2015, date à laquelle les pilotes israéliens entameront leur formation sur cet appareil. Ils ne seront opérationnels que deux ans plus tard, en 2017. Autant dire que si Israël se décidait à intervenir militairement contre le programme nucléaire de Téhéran, il devra puiser dans sa flotte actuelle de F-15 et F-16.
C’est dans ce contexte que l’armée de l’air israélienne a achevé la semaine dernière un exercice de 4 jours qui s’est déroulé dans la base de Tel Nof, proche de Tel Aviv. Peu habituelles, les manœuvres ont répondu au scénario d’une attaque de missiles contre les hangars et les pistes de décollage de cet aéroport militaire.
En cas de conflit avec l’Iran, l’état major israélien est intimement persuadé que ses bases aériennes constitueront la première cible du Hezbollah et du Hamas. « Nous maintenons un état d’alerte élevé, explique un officier supérieur de Tsahal, en commentant l’exercice. Même sous le feu ennemi, nos résultats sont satisfaisants, qu’il s’agisse de missions d’attaques au sol ou aériennes. »
Les manœuvres ont notamment mobilisé l’unité 669, spécialisée dans les opérations de sauvetage et d’évacuation. Ses hélicoptères – Yassur CH-53 – ont secouru six pilotes qui, ne pouvant atterrir, s’étaient éjectés de leur appareil. Plus loin, au sol, un groupe d’appui logistique construisait et sécurisait un dépôt de munitions destiné à l’approvisionnement des avions de combat, tandis qu’une unité du génie s’occupait de colmater les brèches et les trous provoqués par les bombardements sur les pistes.
Parmi les autres scénarios envisagé par Tsahal : les « dogfights », autrement dit les combats aériens. Malgré son évidente supériorité en la matière – due à l’expérience acquise dans ce type de combat et à une technologie nettement plus avancée -, l’aviation israélienne entraîne ses pilotes aux duels aériens contre de supposés Mig syriens.
Dans la base d’Ovda, au sud du pays, stationne l’escadrille 115 de Tsahal – appelée l’ « escadrille rouge » – qui ne sera jamais appelée à mener des opérations en territoire ennemi. Elle a été exclusivement conçue pour entraîner les « Top Gun » de l’aviation israélienne à affronter des chasseurs d’interception syriens ou iraniens, une hypothèse plausible si Israël devait être amené à frapper des cibles en profondeur dans ces deux territoires.
Pendant l’entraînement, plus vrai que nature, les pilotes de l’escadrille « rouge » portent tous une combinaison de l’armée syrienne tandis que leurs avions sont frappés d’un drapeau aux couleurs du régime baasiste. Pour simuler des attaques de missiles anti-aériens contre les appareils israéliens, certains pilotes utilisent également des hélicoptères Cobra. —
Barak aux Etats-Unis Le ministre israélien de la Défense Ehoud Barak a entamé ce lundi une visite de 4 jours aux Etats-Unis dont l’objectif avoué est l’acquisition de nouveaux armements tels des missiles de croisière et des bombes anti-bunkers. Il s’entretiendra dans les prochaines heures avec son homologue américain Robert Gates et le conseiller national à la sécurité James Jones.—
IsraelValley
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Le dernier drone devoilé par IAI il s'appel panther c'est un drone a atterissage verticale il est destiné a l'infanterie.
Citation :
Panther is the latest product from the classified projects operation at Israel Aerospace Industries (IAI). The version flying right now has two tilt-rotor, electric motors powered by fuel cells that are designed for low-noise operations. One operational scenario is to fly the UAV to a surveillance site in enemy territory, land and quietly monitor activity with a day-night camera and then quietly leave.
Panther was built and flown by IAI’s Malat division as one of several classified unmanned aerial systems (UAS) under development to fill various operational holes between Israel’s largest (so far) Heron TP and it’s tiny Mosquito designs.
The Panther has a scaleable wingspan of 2-8 meters, an 18-lb. payload, operational altitude of 10,000 ft. and endurance of six hr. The top speed is 70 knots and it has a 60 km. range. It also could be operated from ships that require tactical UAS, but official admits that automated landing on a moving ship is a challenging job.
“In between [Heron TP and Mosquito] we have something very new -- a vertical takeoff and landing [design that] can operate from grass, ice or desert,” says Tommy Silberring, general manager of Malat’s military aircraft group. “The idea is to takeoff and land without a parachute or crash cushion.”
The principal feature of the aircraft is tilt-rotor motors that allow point takeoffs and landings or, if desired, conventional landing and takeoff operations. It has pinpoint, automatic takeoff and landing capabilities, automatic navigation to the targets of interest and day/night cameras.
Citation :
Israel Reveals Panther Tiltrotor UAV TEL AVIV — Israel’s new Panther vertical takeoff and landing unmanned tiltrotor aircraft is one of the latest products emerging from the classified projects section of Israel Aerospace Industries (IAI).
The UAV was developed by IAI’s Malat division, which has been looking at new designs to fill some of the operational gaps between the company’s largest, longest-range Heron TP UAV — now in operation with the Israeli Air Force — and its smallest 0.5-kg. (1.1-lb.) Mosquito UAV with a 30-40 min. flight time.
“In between we have something very new — a [design that] can take off and land on grass, ice or desert,” says Tommy Silberring, general manager of Malat’s military aircraft group. “The idea is to take off and land without a parachute or crash cushion.”
The principal features of the aircraft are tiltrotor engines that allow pinpoint takeoffs and landings or, if desired, conventional landing and takeoff operations. It also has automatic navigation to targets of interest and day/night cameras.
An intriguing option is the Panther’s ability to hover or land quietly in enemy territory, conduct surveillance like a ground sensor and then take off again. It also could be operated from ships that need a tactical UAV.
“It is all-electric and we are looking at higher-technology materials and power generation,” says Israel Shemer, assistant general manager for military projects. “We’re minimizing the noise and you will not hear it at its mission altitude.”
The Panther’s wingspan can vary from 2-8 meters (4.5-17.5 ft.) depending on the required mission endurance and the number of motors used. The current six-meter version has two electric motors and fuel cells that provide a 60-km. range and a top speed of 70 kt. It can carry an 8-kg. payload at an altitude of 10,000 ft. for up to 6 hr. It has a two-man, ground-based flight crew and can be assembled and operated in the field.
“We want to replace manned aircraft so we need to make all the mission and maintenance systems automatic so that it only requires one or two people for the whole mission,” Shemer says. “IAI has today a full capability for integrating intelligence gathering, sensors and the platform.
That includes the fusion of intelligence, sensor use and exploitation of data. We are closing the loop and we are the main intelligence provider for the [Israel Defense Forces].
“We can provide a full sensor suite,” Shemer continues. “Users can ask for the vehicle to identify particular types of target, to get data to specific organizations and to provide analyses of certain data. We can put it all together with this vehicle.”
Aviationweek
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exercice de simulation d'un éventuel future affrontement avec le Hezbollah, l'IDF s’entraîne à la guerre asymétrique dans des tunnels semblables à ceux battit par le Hezb dans les villages du Sud Libanais
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Chris Ryan Elite Police. C'est le SAS qui a marché 300km dans le desert iraquien durant la 1ere guerre du Golf, du moin c'est ce qu'ils disent
Une marche standard dans l'armée israelienne tourne autour des 50 km ,alors 300 km cela ne semble pas inimaginable.
Etant traqué par dieu sait combien d'hommes, la chaleur le jour, le froid la nuit, la traque,la faim, ... si mon ami c'est bel et bien inimaginable dans pareils conditions. Edit : Pour corriger, il a marché 160 miles. Et pour mieux m'exprimer je dirai que ce n'est pas inimaginable mais plutot difficilement achevable.
Dernière édition par Boomer le Ven 24 Sep 2010 - 0:26, édité 1 fois
GlaivedeSion General de Brigade
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Exercice de la defense passive,et du genie militaire simulant un bombardement de la base aerienne de Tel Nof
Citation :
Missile Exercise Emergency scenarios are practiced on an ongoing base at the Tel-Nof airbase. Today is the first day of a four-day exercise, simulating intensive fighting at the northern front while bracing for missile barrage attack. Written by: Gal Goldstein | Translation: Nikolai Avrutov From early morning, the sound of the siren gets people running all over the Tel-Nof base: officers and soldiers, as well as the resident families rush to find the nearest shelter.
“Missile impacts an underground hangar”, reads the announcement. “This is a drill”, it reassures shortly after.
It’s been only a month since the deadly incident at the northern border, where Lieut. Col. Dov Harari was killed and Captain Ezra Lakiya badly injured. The two were shot by a Lebanese sniper, while monitoring routine maintenance work along the border. Provocations of such nature can easily ignite the entire northern border and fighting can resume. The Tel-Nof air base prepares for such possibility.
Major T, a pilot at the “Tip of The Spear” squadron said: “we are not practicing the handling of current threats. Instead, we are looking a few years ahead, at the threats and capabilities we expect to enter the arena. So far, we demonstrated superior abilities even when under missile attack".
In addition to aerial exercises of the squadron, airborne Search and Rescue Unit 669 practiced rescuing 6 pilots out of a “Yes’ur” helicopter, the Maintenance Squadron set up an arms manufacturing facility, and the Construction unit practiced repairing road damage caused by missile impact.
Looking at the intense preparations across the base, you can’t help but wonder: will it really prepare the soldiers for the real thing? “There is no way of telling what will actually happen”, says Major T. “The main factor when under missile attack is the psychological one. While we tried to make the simulation as realistic as possible, there is no way to anticipate how a soldier will function after losing his comrade”.
“The simulators were so serious, that it actually felt like the real thing”, told one of the Sergeants at the control center. “At times, we even experienced fear. We were placed under great pressure, but we are well trained for such situations, and we handled the incident well”.
Iaf.org.il
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REVELATIONS - Israël a-t-il lancé le premier cyber-missile contre l’Iran ? Un nouveau virus informatique ciblant l’Iran est capable d’immobiliser des oléoducs, des centrales électriques et des centrales nucléaires.
Un nouveau Virus informatique, appelé Stuxnet, s’immisce dans les infrastructures de contrôle d’usines et de centrales nucléaires. Si son origine et sa façon de se propager restent encore très floues, sa cible est clairement définie : l’Iran, et plus particulièrement les infrastructures du pays. Stuxnet peut immobiliser des oléoducs, des centrales électriques et d’autres installations contrôlées par ces automates, et provoquer une catastrophe en commandant des valves ou en faussant l’affichage des capteurs de pression et de température.
Selon Symantec, sur les 10.000 ordinateurs infectés, près de 60% ont en effet été détectés en Iran. Sur le même sujet, le PDG de Kaspersky, un logiciel anti-virus, explique « qu’une attaque de ce type ne peut être conduite qu’avec le soutien et le financement d’un Etat ». De la à soupçonner l’état hébreu, il n’y a qu’un pas. Israël a-t-il lancé le premier cyber-missile de l’histoire ?
Reuter en septembre dernier avait annoncé qu’“ Israël était en train de développer des capacités de cyber-guerre qui pourraient s’attaquer aux systèmes de contrôle militaires et industriels du pays », ce qui est justement le cas… Plus récemment, le 23 septembre, le Guardian franchit ce pas en expliquant quelques raisons qui pourraient laisser à penser qu’Israël est derrière ce virus informatique, en particulier que cela lui ferait regagner en dissuasion, parce que c’est une véritable arme contre l’Iran, mais enfin parce qu’il est beaucoup plus facile de se protéger des cyber attaques lorsque l’on est un petit pays que lorsqu’on est un grand pays.
Pour retrouver cet article : http://www.guardian.co.uk/technology/2010/sep/24/stuxnet-worm-national-agency
Un article du Figaro explique le fonctionnement du virus : dans le détail, Stuxnet s’attaque d’abord à des postes fonctionnant sous Windows en se déployant depuis des clés USB grâce à des failles «zero day», qui n’ont pas encore été identifiées. Il parcourt ensuite le réseau local à la recherche d’un logiciel très précis, conçu par Siemens. Une fois installé, il reprogramme un composant – l’automate de programme industriel – et envoi de nouvelles instructions aux machines. Il sait ensuite échapper à la vigilance des administrateurs et se mettre à jour grâce à un module «peer-to-peer», qui vient télécharger les fichiers sur les machines disposant de la toute dernière version.
Israelvalley
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