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Sujet: Re: Économie marocaine Mar 1 Déc 2009 - 16:33
Rappel du premier message :
Ma première réaction a été d'exploser de rire ... Mais pour être honnête, c'est un bon début, tout à fait respectable ...
Les Débuts d'une industrie automobile locale ? J'espère !
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Sujet: Re: Économie marocaine Jeu 25 Fév 2010 - 7:43
irrigation de precision
Fremo Administrateur
messages : 24818 Inscrit le : 14/02/2009 Localisation : 7Seas Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Économie marocaine Jeu 25 Fév 2010 - 11:18
Citation :
Maroc Telecom fait mieux que prévu Le groupe a réalisé un CA consolidé de 30,33 MMDH, un résultat net de 9,42 MMDH et distribue 9,06 MMDH de dividendes.
Maroc Telecom ne déroge pas à la règle au cours de l'exercice précédent. En fait, l'opérateur historique arrive à gagner le pari de maintenir ses investissements, sa conquête du marché africain à coup de milliards, tout en gardant intacte sa performance commerciale, de surcroît dans un contexte difficile. C'est ce que résume Abdeslam Ahizoune, président du directoire, qui a déclaré à l'occasion de la présentation, mardi à Casablanca, des résultats du groupe au 31 décembre 2009 que «dans un environnement difficile, le groupe Maroc Telecom fait mieux que ses prévisions tant sur le plan de la croissance des revenus que du maintien des marges. Tout en procédant à l'acquisition de 51% du capital de la Sotelma au Mali et à la distribution de 100% de son résultat, il a maintenu sa politique d'investissements…». Ce que corroborent les résultats du groupe puisque celui-ci a réalisé un chiffre d'affaires consolidé qui dépasse pour la première fois la barre de 30 milliards de DH (30,33 MMDH), en amélioration de 2,8% par rapport à 2008.
Il est à noter que depuis le 1er juin 2009, Mobisud France n'est plus consolidé dans les comptes du groupe Maroc Telecom et que Sotelma (l'opérateur historique de téléphonie au Mali, acquis à 51 % par le groupe marocain) est consolidé depuis le 1er août 2009. En plus de ces opérateurs, Maroc Telecom détient également les groupes Mauritel, Onatel, Gabon Télécom et Mobisud Belgique qu'il consolide dans ses comptes. La contribution de ces filiales africaines à la performance globale du groupe devient de plus en plus importante, surtout que le potentiel à exploiter est encore très intéressant dans ces marchés. Le groupe dispose désormais d'une base clients de l'ordre de 21,7 millions à fin 2009, en hausse de 12,6% par rapport à fin 2008. Cette base a été dopée, explique le management du groupe, par l'intégration de Sotelma, la reprise de la croissance du Mobile au Maroc et la poursuite de la croissance des parcs des filiales. Le résultat net part du groupe de l'année 2009 est de 9,42 MMDH, en repli de 1% par rapport à 2008 et le résultat distribuable de l'année 2009 s'établit à 9,06 MMDH.
La répartition de ces performances montre que l'activité du groupe au Maroc a généré durant l'année 2009 un chiffre d'affaires net de 25,76 MMDH, en hausse de 0,1% par rapport à 2008, un résultat opérationnel avant amortissement de 16,15 MMDH en baisse de 1,5%, et un résultat opérationnel de 13,08 MMDH, en baisse de 3,5% par rapport à 2008, «liée notamment aux efforts commerciaux entrepris pour stimuler le marché et maintenir le leadership », explique-t-on. La ventilation par segment fait ressortir que le mobile s'impose toujours comme locomotive de l'activité de l'opérateur. Ce segment a généré un chiffre d'affaires brut de 18,86 MMDH l'année dernière, en hausse de 1,8% par rapport à 2008.
Cette croissance s'explique, d'après le management de l'opérateur, par la poursuite de la hausse de 5,4% du chiffre d'affaires sortant et ce malgré les baisses de 4,1% des revenus entrants, de 5,4% du roaming in et de 15,8% des terminaux. Le parc mobile de Maroc Telecom poursuit sa croissance, s'améliorant de 5,6% pour atteindre 15,272 millions de clients. Le segment postpayé a continué d'enregistrer une bonne performance avec une hausse de 13,2% pour atteindre 682.000 abonnés. Par contre, les activités fixe et Internet ne font pas le poids face à la croissance du segment mobile. En fait, ces activités ont réalisé au cours de l'année 2009 un CA brut de 9,31 MMDH, en baisse de 3,8%, sous l'effet principalement de la diminution des revenus Voix (-6,1%) et de celle des revenus d'interconnexion (-30,8%). Par ailleurs, les revenus de la Data ont enregistré une croissance de 10,6% à 2,16 MMDH. A fin 2009, le parc Internet total de l'opérateur a atteint 645.000 clients, en hausse de près de 26% par rapport à 2008.
Performances opérationnelles Sur le plan opérationnel, le groupe Maroc Telecom a réalisé un résultat consolidé de plus de 14 MMDH en 2009, en appréciation de 0,9% par rapport à 2008. Cette progression a été réalisée, explique-t-on, en dépit de la poursuite des efforts ommerciaux nécessaires à la stimulation du marché et l'accroissement des amortissements consécutif à la poursuite de l'important programme d'investissements. La marge érationnelle consolidée ressort à 46,2%.
Le résultat opérationnel ant amortissements (EBITDA) s'est établi, quant à lui, à 18,14 MMDH, en progression de 2,9% par rapport à 2008, permettant d'améliorer légèrement la marge à 59,8%, «grâce à une politique volontariste d'optimisation des coûts». Par ailleurs, avec le versement de 9,5 MMDH aux actionnaires au titre du dividende 2008 et des investissements dans les réseaux de plus de 5,8 MMDH, la trésorerie nette consolidée du groupe s'établit à -3,6 MMDH au 31 décembre 2009, contre 376 MDH au 31 décembre 2008. Pour cette année, les dividendes à distribuer devront correspondre à l'intégralité du résultat distribuable au titre de l'exercice 2009, soit un montant global de 9,063 MMDH.
Repères
- Les filiales performantes -Durant l'année 2009, l'activité en Mauritanie a généré un CA net de 1,1 MMDH, en hausse de 1,7%. Au Burkina Faso, elle a réalisé un CA net de 1,69 MMDH, en hausse de 15,3% grâce aux performances opérationnelles aussi bien des activités Mobile, Fixe qu'Internet. -Gabon Télécom a réalisé un CA net de 1,22 MMDH, en hausse de 2,8%. Le résultat opérationnel a atteint 214 MDH, contre -11 MDH en 2008.
Par Lahcen Oudoud | LE MATIN
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Fremo Administrateur
messages : 24818 Inscrit le : 14/02/2009 Localisation : 7Seas Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Économie marocaine Jeu 25 Fév 2010 - 20:26
Citation :
TELECOMS : La note d’orientation stratégique 2010-2013 dans les starting block
Fait : Imminence de la publication de la note d’orientation stratégique 2010-2013.
Analyse : La note d’orientation stratégique 2010-2015 du secteur marocain des télécoms devrait être publiée dans les jours qui viennent et devrait probablement statuer sur plusieurs problématiques dont :
L’élargissement de l’asymétrie tarifaire à MEDITELECOM ; La poursuite de la baisse tarifaire afin de démocratiser davantage la téléphonie. Par segment, le Mobile devrait être marqué par la baisse progressive des tarifs d’interconnexion. Pour leur part, le Fixe et Internet devrait probablement bénéficier de la baisse des tarifs de dégroupage (partiel et total) afin de relancer une dynamique de consommation sur ce segment ; Et, l’évolution technologique future (LTE 4G, plan de déploiement de la fibre optique, etc.). Conclusion : Attendue, la note d’orientation stratégique du secteur télécoms devrait être publiée incessamment et permettre de donner une meilleure visibilité sur l’évolution du secteur dans les 4 prochaines années.
BMCE Capital Bourse
Citation :
Technologies: M2M se positionne sur le marché du Contactless
M2M Group est en pourparlers avec les opérateurs du transport en commun pour se positionner sur un nouveau marché; le Contactless, littéralement, Sans contact. Cette nouvelle technologie serait vraisemblablement greffée sur la nouvelle génération de cartes officielles biométriques, dont 13 millions seront en circulation à l’horizon 2013. La technologie en question exploite les petites puces magnétiques dont sont équipées les nouvelles cartes biométriques. Ces dernières sont conçues pour stocker plusieurs informations et applications à la fois, comme une clé USB. Mais, différence majeure, l’enregistrement ainsi que la lecture de ces données se font sans contact physique, comme son nom l’indique. En effet, les données sont transmises par un flux magnétique, qui s’établit entre la carte et le terminal de lecture (ou d’écriture), dès que les deux éléments sont suffisamment proches. Une distance de l’ordre de quelques centimètres. Ces données seront, par exemple, un nombre de trajets que l’utilisateur achètera en rechargeant le solde de sa carte Contactless, auprès de bornes prévues à cet effet. Rapidité, fluidité et économie (en terme de consommable et de main d’oeuvre notamment) sont des avantages évidents de cet outil high-tech. D’autre part, il permettra de nouvelles possibilités en terme d’offre et de fidélisation pour les opérateurs du transport, et en terme de service pour les usagers. Rappelons que M2M fait partie du consortium qui a remporté les marchés permis de conduire et cartes grises biométriques, d’un montant total de 84 millions de DH. La société, qui est cotée à la bourse de Casablanca, est présente dans plus de 40 pays sur 4 continents, compte plus de 160 collaborateurs et brasse un chiffre d’affaires dépassant les 95 millions de dirhams dont 10% consacrés à la R&D en 2008.
L'eco
Citation :
Télécoms: Le plan de bataille d’Inwi
· Capter des clients dans le parc prépayé
· Téléboutiques et cybercafés… source de cash!
· Concurrence, marche ou crève
Se positionner sur quatre fronts! C’est ainsi que se décline la nouvelle stratégie commerciale d’Inwi. Le mot d’ordre est de «chercher des parts de marché là où elles sont». Le parc prépayé est une cible prioritaire. Il totalise à lui seul plus de 24 millions de clients, soit plus de 95% du marché. Evidemment, Maroc Telecom, opérateur historique, règne en maître sur ce segment. Et c’est justement dans ce segment-là qu’Inwi va puiser sa nouvelle clientèle. D’autant plus que la croissance nette trimestrielle du prépayé a atteint 6,8% en un an (de septembre 2008 à septembre 2009). Durant cette période uniquement, le secteur a donc capté plus de 1,5 million de nouveaux usagers. Appliquer une facturation à la seconde pour le prépayé n’est pas anodin. Inwi entend bien imposer son offre GSM, lancée mardi 23 février. L’opérateur télécom n’a-t-il pas d’ailleurs emprunté la même démarche à l’égard des téléboutiques? Son produit Bayn (fixe avec mobilité restreinte) est une téléboutique mobile. Il fait même la fierté du nouveau management (voir p. . La facturation coûte 1 DH la minute pour les 2,2 millions d’abonnés. Mais ce n’est pas dans les statistiques du parc publiphone (téléboutiques, cabines téléphoniques, publiphones à carte fixe et GSM) qu’il faut vérifier. Car le régulateur (ANRT) indique que Maroc Telecom (plus de 92%) et Méditel se partagent ce marché. C’est plutôt dans la téléphonie fixe où la razzia de Bayn éclate avec 62% de parts de marché. La «marque milliardaire» est parvenue à arracher deux points à l’opérateur historique (37%). «Nous investirons pour densifier le réseau là où nous avons des abonnés uniquement, faire de la publicité…», précise-t-on. L’offre entreprise où Méditelecom est confortablement installé n’échappera pas à la concurrence. Inwi fait valoir sa solution pour petite et grande entreprises. Son DG, Fréderic Debord, présente déjà sa marque comme «un challenger de l’opérateur historique dans le segment d’affaires»: la bataille fait déjà rage dans les plateformes offshoring… Casanearshore notamment est déjà tombée dans l’escarcelle de Wana Corporate. L’élasticité du marché s’est surtout révélée avec l’arrivée de l’internet sans fil (3G). A fin septembre 2009, l’on compte plus d’un million d’abonnés, dont plus de 50% équipés en 3G. Certes, pour l’Internet (3G, ADSL et autres offres), c’est Maroc telecom qui mène jusqu’à présent la danse (56%) contre 32% pour Wana. Sauf que dans la 3G, la filiale de l’ONA a la palme d’or (59%). Sans oublier l’arrivée du chat accessible sur GSM à partir de 5DH. Et là aussi ce n’est pas seulement les cybercafés qui vont continuer à morfler. Le marché de la 3G affiche une croissance annuelle fulgurante (182%)! C’est dire que l’abonnement ADSL où Maroc Telecom s’impose perd du terrain. D’ailleurs, c’est l’opérateur historique qui livre les cybercafés en débit. Il lui suffit «de brancher le tuyau pour s’assurer un revenu». Pourquoi alors Méditel a tardé à se positionner dans la 3G? C’est la grande question. Sur le plan concurrentiel, l’on attend impatiemment l’étude sur le marché de la téléphonie mobile que prépare le Conseil de la concurrence. En évoquant le mot «concurrence», le DG d’Inwi, se montre gentleman: «Ça me fait mal d’entendre qu’il y a entente entre les opérateurs. Je suis respectueux vis-à-vis de mes concurrents». Mais les offres d’Inwi «sont conçues pour faire mal».
L'eco
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Invité Invité
Sujet: Re: Économie marocaine Jeu 25 Fév 2010 - 23:47
Je tiens à féliciter le Roi, et ses collaborateurs grâce à lui en 10ans nous avons fait un bon inoui... Infrastructures, tourisme, désenclavement, modernisations des diferents secteurs, aide à l'achat etc... Et j'espere que dans les 10ans à venir, nous allons continuer nos intenses efforts, dans tous les domaines et soigner la santé et l'éducation.
Notre économie me rappelle celle de la turquie, qui est pourmoi un exemple à suivre. Quand je vois ce qu'ils produisent sous leur propre marque : camions, scooters, autocars, bus, bateaux, tracteurs, electromenager, je me dis inch'allah qu'on suivra this way !
Invité Invité
Sujet: Re: Économie marocaine Ven 26 Fév 2010 - 2:50
Citation :
M2M Group accompagne le ministère des transports Marocain dans l’application entière de sa stratégie de modernisation des permis de conduire et cartes grises.
Casablanca, 19 Février 2010 : A l’occasion de la journée nationale de la sécurité routière au Maroc qui intervient cette année dans un contexte marqué par l’adoption d’un nouveau code de la route, M2M Group se réjouit d’accompagner le Ministère des Transports Marocain dans la montée en puissance de sa stratégie de dématérialisation et de modernisation, à travers le programme des permis de conduire et cartes grises électroniques. L’entrée en application, le 1er octobre 2010, du nouveau code de la route, donne le coup d’envoi de la généralisation du remplacement des titres papier existants par des titres électroniques. En plus de la mesure préventive qui consiste à mettre en place des applications telles que le « permis à points » et l’historique des contrôles techniques des véhicules, le ministère vise à utiliser ces titres pour offrir aux citoyens un bouquet de services en prise directe avec leur vie quotidienne. Les permis de conduire et les cartes grises électroniques du Maroc devraient accueillir de nombreuses applications comme le péage des autoroutes, bus et tramways, le paiement de l'assurance et des taxes, etc. « Le Maroc est en phase de devenir la référence mondiale dans le domaine de l’intermodalité totale. Le citoyen Marocain peut, par une simple utilisation de son permis de conduire, accéder à différents services de transport, de paiement ou de fidélité» déclare Rachid HANANE, Directeur des Solutions egov à M2M Group. Lancé en Février 2007, le programme des permis de conduire et cartes grises électroniques du Maroc concerne l’émission de plus de 13 millions de cartes à puce sans contact d’ici 2013.
m2mgroup
MAATAWI Modérateur
messages : 14756 Inscrit le : 07/09/2009 Localisation : Maroc Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Économie marocaine Ven 26 Fév 2010 - 17:48
Citation :
Le Maroc à l'honneur au Salon international des solutions de transports de Lyon Paris, 26/02/10- Le Maroc est mis à l'honneur à l'édition 2010 du Salon international des solutions de transports "SOLUTRANS", qui aura lieu du 2 au 6 mars prochain au parc Eurexpo à Lyon (centre de la France), apprend-on auprès des organisateurs. Le Maroc sera représenté par le Groupement du Poids Lourd et de la Carrosserie (GPLC) et l'Association Marocaine pour l'Industrie et le Commerce de l'Automobile (AMICA), à travers un pavillon de 120 m2. L'objectif est de promouvoir l'offre marocaine des équipements destinés aux véhicules utilitaires de transport de personnes et des marchandises. A cet égard, il est prévu l'organisation d'une journée Maroc, le 4 mars, où des rencontres auront lieu avec les principaux acteurs de l'industrie de la carrosserie française. L'idée est de favoriser les relations de partenariat avec les acteurs européens en général et français en particulier. A cette occasion, il sera annoncé officiellement la tenue à Casablanca de la première édition du salon "Solutrans Casa" au mois de juin 2011. Un accord de partenariat pour l'organisation de ce Salon avait été signé en octobre dernier entre MM. Guy Martin, président de la Fédération française de la Carrosserie (FFC), propriétaire depuis 1998 du Solutrans Lyon, et Adil Zaidi, président du GPLC, organisateur de l'édition Maroc. Evénement unique en France sur le marché du transport, Solutrans fédère tous les acteurs de la filière du transport routier et urbain (constructeurs, carrossiers, équipementiers, transporteurs et loueurs). Quelque 28.000 professionnels du transport seront au rendez-vous, dont près de 500 exposants internationaux qui présenteront les innovations technologiques en matière de véhicules, de matériels et d'équipements, du véhicule utilitaire léger au véhicule industriel.
MAP
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Fremo Administrateur
messages : 24818 Inscrit le : 14/02/2009 Localisation : 7Seas Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Économie marocaine Ven 26 Fév 2010 - 17:50
Citation :
Télécommunications
De nouvelles orientations en 2011
La prochaine phase de libéralisation du secteur des télécommunications sera axée autour du développement des infrastructures pour l'Internet et le très haut débit.
Les réseaux fixes seront portés par de nouvelles technologies d'accès radio et la fibre optique.
Dans le domaine du processus de libéralisation du secteur des telecoms, l'ouverture à de nouveaux entrants, notamment pour des réseaux fixes ou de nouvelle génération, sera envisagée à partir de 2011 pour atteindre les objectifs du développement des réseaux fixes et de l'Internet. Les conditions pour l'attribution éventuelle de ces licences seront arrêtées à la suite d'une étude qui sera réalisée en tenant notamment compte de l'état du développement du marché et en s'assurant que ces nouvelles attributions n'affectent pas les opérateurs en place.
Cinq ans après l'adoption des orientations générales, le marché des télécommunications a vu l'arrivée de nouveaux acteurs et la consolidation de ceux existants. Durant cette période, le marché des télécommunications a connu une croissance soutenue, notamment grâce à la demande intérieure, aussi bien en taux de pénétration qu'en chiffre d'affaires, dépassant largement les prévisions initiales, confirmant ainsi la place privilégiée de ce secteur dans l'économie marocaine. Selon un communiqué de la Primature, la généralisation de l'accès aux services de télécommunications s'est faite progressivement avec un taux de pénétration téléphonique (fixe et mobile) de 91% à fin 2009 au lieu de 36% en 2004. Le parachèvement du programme ''PACTE'', prévu fin 2011, dont l'objectif est la couverture des zones blanches en services de télécommunications (mobile et Internet), devrait permettre d'assurer la desserte de toute la population marocaine dans ces zones, induisant un réel impact économique et social pour les populations ciblées. Durant cette même période, les leviers de régulation prévus ont été déployés: certains ont permis d'atteindre les objectifs initiaux qui ont été tracés au moment où d'autres recèlent encore un potentiel de développement important du marché et devront être mis à profit de manière plus significative pour la période à venir. Le potentiel de croissance du secteur pour les quatre prochaines années reste important.
Les évolutions technologiques à l'international s'orientent vers la convergence des réseaux et des services avec des besoins en débits de plus en plus importants. Si le secteur des télécommunications au Maroc a été épargné des retombées négatives de la crise en 2008, maintenant un taux de croissance élevé, l'année 2009 a connu un ralentissement du taux de croissance, dû en partie à la baisse des revenus générés par le trafic international entrant et le roaming. Par ailleurs, note le même communiqué, le changement de mode de consommation des utilisateurs qui souhaitent consommer leurs contenus à l'heure et à l'endroit qui leur conviennent, le développement d'Internet haut débit et très haut débit fixe et mobile ainsi que la convergence des contenus sur tous les écrans fixes et mobiles continuent à stimuler le développement des réseaux et la pénétration de l'accès.
Les réseaux fixes seront portés par de nouvelles technologies d'accès radio et la fibre optique et qui devraient fortement se développer durant les cinq prochaines années au Maroc si elles sont portées par les opérateurs en place. Les technologies mobiles devraient s'adapter aux besoins en contenu mobile et à la tendance internationale dans ce domaine. Les technologies de 4e génération pourraient constituer, à moyen terme, un choix des opérateurs en raison, d'une part, de la forte croissance de l'Internet mobile au Maroc et, d'autre part, de la faible pénétration de l'Internet haut débit fixe. Enfin, le développement des ''e-services'', notamment ceux liés au ''e-gouvernement'' tels que définis par la stratégie «Maroc Numeric 2013», aux services de banque en ligne et au ''e-learning'' grâce aux programmes de généralisation des technologies de l'information dans l'enseignement (GENIE…), peut représenter de réelles potentialités de croissance du marché durant la période à venir.
Dans le but de maintenir la croissance du marché et agir contre la fracture numérique, tout en assurant la visibilité pour tous les acteurs, actuels et potentiels, le gouvernement met en œuvre des orientations générales pour le développement du secteur des télécommunications durant la période à l'horizon 2013 et qui visent, outre le soutien de la poursuite de l'investissement dans le secteur des télécommunications considéré comme un des pôles majeurs dans le développement global de l'économie marocaine, le déploiement d'infrastructures adaptées répondant à l'évolution des usages et traduisant la détermination de réduire la fracture numérique qui concerne désormais l'accès, l'usage et le contenu. L'accès à des contenus autres que la voix (données, images, etc.) nécessitera des débits de plus en plus importants et a pour corollaire le renforcement des infrastructures fixes (principalement à base de fibre optique) à même de garantir la disponibilité d'offres de services globaux dans des conditions de qualité de service à la hauteur des attentes des consommateurs et des entreprises. Cet objectif passe par la stimulation du marché pour le déploiement de solutions offrant des accès très haut débit. On prévoit l'élargissement de l'accessibilité aux services des télécommunications (voix et Internet) par la mise en place des conditions à même de stimuler une baisse significative des prix des communications réduisant ainsi leur impact sur les dépenses des ménages et des entreprises.
Mesures de régulation Les mesures retenues visent l'intensification et le renforcement de la concurrence sur les différents segments de marché, et la mise en place des conditions pour le déploiement pratique des leviers de régulation prévus. Ainsi, le partage des infrastructures, qui constitue déjà une obligation légale pour les opérateurs et qui peut contribuer au développement et au déploiement rapide des réseaux en réduisant les investissements redondants, sera renforcé par la clarification des obligations de partage, tant techniques que tarifaires, et qui tiendraient notamment compte de la catégorie de l'infrastructure partagée (fibre noire, accès …), de la zone considérée (zone nouvelle, zone économique ou touristique…) et de l'ancienneté de l'infrastructure. Les opérateurs concernés seront, par ailleurs, tenus de publier régulièrement un catalogue précisant les modalités opérationnelles et tarifaires et comportant des engagements de résultats et des pénalités pour les retards de réalisation. Il en sera de même pour les modalités relatives au dégroupage de la boucle locale, qui seront complétées par un ajustement, durant la période, des tarifs du dégroupage total et partiel afin de permettre un développement pérenne des opérateurs concurrents sur ce segment de marché.
Le Matin
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Invité Invité
Sujet: Re: Économie marocaine Ven 26 Fév 2010 - 19:00
Citation :
AUTOMOBILES : Baisse des droits de douanes sur les voitures européennes à partir du 1er mars 2010
BMCE
Invité Invité
Sujet: Re: Économie marocaine Ven 26 Fév 2010 - 23:13
Citation :
PHARMA 5 : Accord verbal pour la distribution de ses produits sur le marché saoudien à partir du 2ème semestre 2010
bmce capital bourse
Proton General de Brigade
messages : 3496 Inscrit le : 27/06/2009 Localisation : Partout. Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Économie marocaine Sam 27 Fév 2010 - 10:13
Fremo a écrit:
Citation :
Télécommunications
De nouvelles orientations en 2011
La prochaine phase de libéralisation du secteur des télécommunications sera axée autour du développement des infrastructures pour l'Internet et le très haut débit.
Les réseaux fixes seront portés par de nouvelles technologies d'accès radio et la fibre optique.
Dans le domaine du processus de libéralisation du secteur des telecoms, l'ouverture à de nouveaux entrants, notamment pour des réseaux fixes ou de nouvelle génération, sera envisagée à partir de 2011 pour atteindre les objectifs du développement des réseaux fixes et de l'Internet. Les conditions pour l'attribution éventuelle de ces licences seront arrêtées à la suite d'une étude qui sera réalisée en tenant notamment compte de l'état du développement du marché et en s'assurant que ces nouvelles attributions n'affectent pas les opérateurs en place.
Cinq ans après l'adoption des orientations générales, le marché des télécommunications a vu l'arrivée de nouveaux acteurs et la consolidation de ceux existants. Durant cette période, le marché des télécommunications a connu une croissance soutenue, notamment grâce à la demande intérieure, aussi bien en taux de pénétration qu'en chiffre d'affaires, dépassant largement les prévisions initiales, confirmant ainsi la place privilégiée de ce secteur dans l'économie marocaine. Selon un communiqué de la Primature, la généralisation de l'accès aux services de télécommunications s'est faite progressivement avec un taux de pénétration téléphonique (fixe et mobile) de 91% à fin 2009 au lieu de 36% en 2004. Le parachèvement du programme ''PACTE'', prévu fin 2011, dont l'objectif est la couverture des zones blanches en services de télécommunications (mobile et Internet), devrait permettre d'assurer la desserte de toute la population marocaine dans ces zones, induisant un réel impact économique et social pour les populations ciblées. Durant cette même période, les leviers de régulation prévus ont été déployés: certains ont permis d'atteindre les objectifs initiaux qui ont été tracés au moment où d'autres recèlent encore un potentiel de développement important du marché et devront être mis à profit de manière plus significative pour la période à venir. Le potentiel de croissance du secteur pour les quatre prochaines années reste important.
Les évolutions technologiques à l'international s'orientent vers la convergence des réseaux et des services avec des besoins en débits de plus en plus importants. Si le secteur des télécommunications au Maroc a été épargné des retombées négatives de la crise en 2008, maintenant un taux de croissance élevé, l'année 2009 a connu un ralentissement du taux de croissance, dû en partie à la baisse des revenus générés par le trafic international entrant et le roaming. Par ailleurs, note le même communiqué, le changement de mode de consommation des utilisateurs qui souhaitent consommer leurs contenus à l'heure et à l'endroit qui leur conviennent, le développement d'Internet haut débit et très haut débit fixe et mobile ainsi que la convergence des contenus sur tous les écrans fixes et mobiles continuent à stimuler le développement des réseaux et la pénétration de l'accès.
Les réseaux fixes seront portés par de nouvelles technologies d'accès radio et la fibre optique et qui devraient fortement se développer durant les cinq prochaines années au Maroc si elles sont portées par les opérateurs en place. Les technologies mobiles devraient s'adapter aux besoins en contenu mobile et à la tendance internationale dans ce domaine. Les technologies de 4e génération pourraient constituer, à moyen terme, un choix des opérateurs en raison, d'une part, de la forte croissance de l'Internet mobile au Maroc et, d'autre part, de la faible pénétration de l'Internet haut débit fixe. Enfin, le développement des ''e-services'', notamment ceux liés au ''e-gouvernement'' tels que définis par la stratégie «Maroc Numeric 2013», aux services de banque en ligne et au ''e-learning'' grâce aux programmes de généralisation des technologies de l'information dans l'enseignement (GENIE…), peut représenter de réelles potentialités de croissance du marché durant la période à venir.
Dans le but de maintenir la croissance du marché et agir contre la fracture numérique, tout en assurant la visibilité pour tous les acteurs, actuels et potentiels, le gouvernement met en œuvre des orientations générales pour le développement du secteur des télécommunications durant la période à l'horizon 2013 et qui visent, outre le soutien de la poursuite de l'investissement dans le secteur des télécommunications considéré comme un des pôles majeurs dans le développement global de l'économie marocaine, le déploiement d'infrastructures adaptées répondant à l'évolution des usages et traduisant la détermination de réduire la fracture numérique qui concerne désormais l'accès, l'usage et le contenu. L'accès à des contenus autres que la voix (données, images, etc.) nécessitera des débits de plus en plus importants et a pour corollaire le renforcement des infrastructures fixes (principalement à base de fibre optique) à même de garantir la disponibilité d'offres de services globaux dans des conditions de qualité de service à la hauteur des attentes des consommateurs et des entreprises. Cet objectif passe par la stimulation du marché pour le déploiement de solutions offrant des accès très haut débit. On prévoit l'élargissement de l'accessibilité aux services des télécommunications (voix et Internet) par la mise en place des conditions à même de stimuler une baisse significative des prix des communications réduisant ainsi leur impact sur les dépenses des ménages et des entreprises.
Mesures de régulation Les mesures retenues visent l'intensification et le renforcement de la concurrence sur les différents segments de marché, et la mise en place des conditions pour le déploiement pratique des leviers de régulation prévus. Ainsi, le partage des infrastructures, qui constitue déjà une obligation légale pour les opérateurs et qui peut contribuer au développement et au déploiement rapide des réseaux en réduisant les investissements redondants, sera renforcé par la clarification des obligations de partage, tant techniques que tarifaires, et qui tiendraient notamment compte de la catégorie de l'infrastructure partagée (fibre noire, accès …), de la zone considérée (zone nouvelle, zone économique ou touristique…) et de l'ancienneté de l'infrastructure. Les opérateurs concernés seront, par ailleurs, tenus de publier régulièrement un catalogue précisant les modalités opérationnelles et tarifaires et comportant des engagements de résultats et des pénalités pour les retards de réalisation. Il en sera de même pour les modalités relatives au dégroupage de la boucle locale, qui seront complétées par un ajustement, durant la période, des tarifs du dégroupage total et partiel afin de permettre un développement pérenne des opérateurs concurrents sur ce segment de marché.
Le Matin
L'Accès internet via les ondes radio possède des inconvénients, donc ne pas l'utiliser partout.
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Invité Invité
Sujet: Re: Économie marocaine Dim 28 Fév 2010 - 19:07
Citation :
CMH
On peut retenir les points suivants :
- Plan d'investissement de 2milliard MAD (200.000.000 €) - 50 nouvelles stations prévues - 6 nouvelles stations autoroutes
Go, go CMH En ce qui concerne Afriquia, si ce n'est un projet de station d'un nouveau genre dans le pays et en afrique du nord, qui est prévu sur l'autoroute marrakech-agadir avec un hotel et des bureaux, ils sont muets concernant l'évolution du reseau.
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Sujet: Re: Économie marocaine Lun 1 Mar 2010 - 16:13
Citation :
Tanger: Dernière ligne droite pour les villes nouvelles
· Les travaux pour Chrafat devraient démarrer dès cette année · L’investissement total sera de 24 milliards de DH · Gzenaya et Ksar Sghir, autres noyaux urbains
Le prochain lancement de l’usine de Renault à Melloussa semble accélérer l’avancement du chantier pour la réalisation de la future ville de Chrafat. Cette dernière, dont les travaux de construction avaient été lancés par le Roi en 2009, devrait voir l’ensemble de ses outils de planification finalisés au bout de cette année, selon l’agence urbaine de Tanger, en charge de ce projet. Il s’agit, selon l’agence, de doter les sites identifiés de Chrafat, mais aussi de Ksar Sghir et de Gzenaya Al Jadida, des plans d’aménagement nécessaires pour leur développement. D’ailleurs, les travaux de viabilisation des terrains devraient démarrer dès cette année. Le projet des villes nouvelles a été lancé en 2006 avec la volonté d’en créer trois: Gzenaya Al Jadida, Ksar Sghir-Ksar Al Majaz et Chrafat. Cette dernière, la plus grande, avec 2.000 hectares prévus, sera située à cheval entre les communes rurales de Aouama et de Jouamaâ, à 15 kilomètres au sud-est de Tanger. Elle sera séparée par une bretelle de route de moins de trente kilomètres du site du complexe portuaire Tanger-Méditerrannée et servira de chef-lieu pour la future usine de Renault à Melloussa. La future ville entend devenir un véritable hub de l’industrie automobile et des équipementiers qui lui sont dédiés. C’est à ce titre qu’elle sera le centre urbain qui hébergera les employés de la future usine de l’Alliance Renault-Nissan, dont elle est située à un jet de pierre. Les investissements prévus pour Chrafat sont à la dimension de l’hôte industriel qu’elle devra accueillir. En termes d’aménagement, il est prévu un investissement de 2,4 milliards de DH pour les 1.300 hectares lancés (première tranche). Ces derniers incluent 300 hectares dédiés à l’industrie en plus de 166 hectares de terrains verts. C’est cet aspect qui lui vaut le surnom, même avant le lancement de sa construction, de «ville verte». A terme, l’investissement total devra atteindre les 24 milliards de DH, constructions et investissements industriels inclus. A l’ouest, à moins de 10 kilomètres de Tanger, se dressera un autre noyau urbain, Gzenaya Al Jadida. Sur plus de 1.070 hectares, la future petite ville se trouvera dans le périmètre direct de Tanger. Elle sera à quelques kilomètres à peine des zones industrielles de Gzenaya et de Tanger Free Zone et elle servira, le cas échéant, de résidence et de ville-dortoir pour ces zones. Un premier bloc de viabilisation a été lancé en novembre 2004, il s’agit du projet d’urbanisation d’Ibn Batouta, dont le lancement des travaux s’est fait en 2007. Ce dernier prévoit la valorisation d’une zone mitoyenne de Gzenaya en vue de loger plus de 55.000 personnes. Les terrains ont été récupérés dans le cadre de la valorisation du foncier de l’Etat, ils ont été cédés dans le cadre de la restructuration de la Sogeta. L’idée de base est de désenclaver la ville de Tanger qui arrive à saturation. Avec TangerMed et le développement de la zone franche de Tanger, le besoin en logements pour les cadres et les ouvriers se fait fortement sentir. Et c’est pour satisfaire cette tranche de la population que le projet a été mis en place, entre autres. A mi-chemin, à quelques kilomètres du site du port TangerMed, se dressera Ksar Sghir-Ksar Al Majaz. Son développement lui permettra de jouer pleinement un rôle de base arrière pour le complexe portuaire. C’est le seul noyau urbain à ne pas partir de rien. Des habitats dispersés existent bel et bien, même s’ils sont plus de nature touristique (résidences secondaires essentiellement).
Une ville en trois temps
La ville de Chrafat sera développée en trois temps. A court terme, il s’agit de lancer une première phase dotée de logements collectifs et d’un bloc à usage mixte afin de répondre au besoin pressant de logement des ouvriers et cadres. Le tout ceinturé par une importante tranche de verdure. Dans une deuxième phase, selon le schéma repris par l’agence urbaine de Tanger, une aire de logements collectifs sera lancée ainsi qu’une zone dédiée aux industries légères. Cette dernière sera complétée par la suite par un technopark.
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Dernière édition par SrourKhamna le Mar 2 Mar 2010 - 15:02, édité 2 fois
Fahed64 Administrateur
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Sujet: Re: Économie marocaine Lun 1 Mar 2010 - 18:25
Srourkhamna pls enlève les [b] de ton message et ne met pas le texte en gras c'est moche merci
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Sujet: Re: Économie marocaine Mar 2 Mar 2010 - 11:17
Citation :
Foodex Japon Le Maroc veut reconquérir le marché nippon Cinq exposants seniors sur une superficie de 200 m2 pour tirer profit de l'aubaine
C'est aujourd'hui à Chiba, en banlieue de Tokyo que le Foodex ouvre ses portes pour la 35e édition. Par un temps frais et pluvieux qui s'éclaircit depuis hier, le big orange (Tokyo) est le point de rencontre des professionnels du monde entier.
Classé troisième plus grand salon mondial dédié à l'alimentation et aux boissons, après ceux des Etats-Unis et de l'Allemagne, le Foodex représente une aubaine pour les exportateurs marocains. Ces derniers dont la présence sur le marché nippon s'est effilochée au profit d'autres pays concurrents comme l'Espagne, la Tunisie ou l'Egypte, comptent bien rattraper ce retard dû au manque de réactivité sur certains produits de niche. Organisée par Maroc Export, la participation de cinq exposants marocains triés sur le volet a pour objectif de rétablir la confiance avec le marché japonais et notamment baliser le terrain pour d'autres exportateurs potentiels. Cette année, la présence du Maroc sur un stand de 200 m2 gagne en maturité, mais aussi en pertinence si l'on se réfère aux secteurs représentés, à savoir les huiles d'olives et d'argan et les épices et féculents, couscous et pâtes alimentaires. Elles sont au total 11 entreprises y compris les cinq présentes au salon à avoir des rendez-vous B to B avec une trentaine de sociétés nippones.
Cette première participation depuis 2004 se devait d'éviter les approximations du passé grâce à un travail de préparation suite à deux visites en mars et décembre 2009 pour prendre le pouls du marché japonais et anticiper sur ses tendances. Car, ce dernier fort de 127 millions de consommateurs, outre le fait qu'il représente des potentialités énormes, est très difficile à apprivoiser. Les exigences de qualité et de délai y sont uniques. Comme l'explique d'ailleurs Masayuki Shibata, conseiller en investissement, un importateur japonais peut retourner une marchandise pour la simple raison que l'emballage ne sied pas à ses standards, tandis que la livraison ne se réduit pas, à ses yeux, au simple envoi mais au jour et à l'heure de la réception de sa commande.
Souvent, il faut plusieurs années pour pouvoir se frayer un petit bout de chemin au milieu de toutes ces exigences qui font du Japon un modèle. La bonne formule selon Shibata est de cibler les importateurs professionnels et les distributeurs spécialisés dans l'alimentation. Il faut reconnaitre aussi que le Maroc a mis du temps avant de reconnaitre la vraie importance de développer une marque. Chose à laquelle les importateurs japonais sont extrêmement sensibles. En tout cas, les choses ont tout l'air de changer dans le bon sens. Plusieurs actions promotionnelles combinées à une nette amélioration de l'offre sont à même de rétablir la confiance dans les produits marocains au Japon. Ce dernier représente un choix stratégique si le Maroc veut devenir un partenaire commercial dans la région.
D'autant plus que le pays du soleil levant qui importe la majorité de ses besoins en produits agricoles et agroalimentaires sera le meilleur tremplin pour le Maroc dans les contrées voisines. En effet, le Japon est un eldorado pour les producteurs occidentaux et asiatiques avec 61% de sa consommation alimentaire qui provient de produits étrangers. Il est aussi le premier importateur mondial de produits agricoles et produits de la mer avec 16 milliards de dollars en 2000.
Ce secteur fait partie, rappelons-le, des huit métiers mondiaux du Maroc, d'où l'importance de développer une offre capable de séduire le consommateur japonais. Le Japon est aussi un grand consommateur de poulpe qui provient notamment des zones de pêche marocaines situées au sud. Toutefois, pour les agrumes et autres produits agricoles, il est toujours difficile de se faire une place en terre nippone. En tout cas, le volume des échanges entre les deux pays emprunte un trend haussier depuis 2004 passant de 3,8 milliards de DH à 7,3 milliards de DH en 2008.
N'empêche que tout reste à faire pour être plus agressif sur un marché prometteur qui a, certes, ses spécificités souvent difficile à gérer et à digérer mais qui n'en est pas moins un baromètre de l'efficacité de ses marchés sources.
Agora des professionnels Véritable Tour de Babel de la gastronomie, le Foodex qui se tient du 2 au 5 mars est le plus grand événement commercial de l'alimentation et de la boisson en Asie. Il rassemble fabricants, producteurs, services alimentaires, distributeurs et associations sectorielles du monde entier. Plateforme incontournable d'innovation et de rencontre, il offre des opportunités de contacts avec les professionnels des produits frais et de l'agro-industrie des marchés asiatiques et japonais en particulier. Pour cette 35e édition, 2300 exposants issus de 60 pays et 85000 professionnels sont attendus sur une surface de 27.911 m2. Le Foodex est organisé par l'association japonaise de gestion (JMA) qui a pour but d'animer et d'encourager le commerce et la gestion par l'innovation.
Repères
- Le Foodex est le troisième salon de l'alimentation et des boissons après les USA et l'Allemagne. - Le Maroc est représenté par cinq exposants, à savoir Agro-Nafiss, Atlas Olive Oils, KM, Tajini et Alili Morocco - Le Stand marocain dispose pour la première fois d'une superficie de 200 m2.
LE MATIN
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Sujet: Re: Économie marocaine Mar 2 Mar 2010 - 16:15
Citation :
Rabat/Transport urbain : Stareo reçoit ses premiers bus chinois
· Pour renforcer son parc en circulation · 45 millions de DH pour le personnel non recruté
Est-ce la fin du calvaire des Rbatis avec le transport urbain? Depuis l’arrivée de la société Stareo, nouveau délégataire du transport urbain, les habitants de l’agglomération de Rabat trouvent des difficultés pour emprunter les bus, notamment lors des heures de pointe. Ce qui les oblige à se rabattre sur le transport informel. Le parc mis en exploitation par le concessionnaire dans cette phase de démarrage a été en sous effectifs pour répondre aux besoins d’une population dépassant les 2 millions de personnes. Des promesses ont été données par la wilaya et Stareo pour une amélioration progressive de la situation à partir de ce mois de mars par le renforcement du parc existant. Ainsi, le nouvel opérateur vient-il de recevoir deux bus prototypes, l’un standard et l’autre type articulé, qui font partie d’une commande de 350 véhicules passée avec le constructeur chinois Zonghtong Bus via son représentant au Maroc Riad Motors Holding. Les composantes de ces bus, montés en Chine, sont de fabrication allemande et française. Un premier lot de 30 bus est attendu fin mars, selon un responsable de Stareo. Pour ce dernier, d’ici le milieu du mois de mai prochain, le parc sera renforcé par 100 nouveaux bus standards et 50 autres articulés. Toujours sur le même registre, on apprend que 39 bus d’occasion viennent d’arriver au port de Casablanca acheminés de Bordeaux en France. Ils seront mis en circulation une fois les formalités de leur dédouanement accomplies. Mais en attendant l’arrivée des premières livraisons de nouveaux bus, la direction de la société a lancé un programme de formation pour permettre à une partie de ses chauffeurs d’apprendre les techniques de conduite des nouveaux véhicules. «Dans une première étape, un spécialiste français procédera à la formation de 24 conducteurs qui vont se charger de dupliquer cette formation par la suite à leurs collègues», précise Mohamed Abdellaoui, directeur des ressources humaines de Stareo. Outre le problème du renforcement du parc, la mise en œuvre du contrat de gestion déléguée a été sérieusement perturbée par un autre obstacle d’ordre social. Il s’agit de l’intégration de l’ensemble du personnel de 10 concessionnaires sortants. Même si le contrat prévoit le recrutement de 3.001 agents, Stareo s’est engagée, sous l’effet des sit-in et des mouvements de protestations, d’embaucher au total 3.200 personnes. Mais cela reste insuffisant puisque près de 800 autres continuent à réclamer leur droit au travail. Face à un désengagement total de leurs anciens employeurs, la wilaya est en train de finaliser une opération d’aide sociale à leur profit. Il s’agit d’une forme d’indemnisation forfaitaire. Le montant à mobiliser pour cette action est estimé à 45 millions de DH, selon une source de la wilaya. Cette dernière tient, toutefois, à rappeler que la responsabilité juridique des ex-employeurs envers cette catégorie du personnel reste toujours engagée.
Nour Eddine EL AISSI l'economiste
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Sujet: Re: Économie marocaine Mar 2 Mar 2010 - 16:40
Citation :
HPS décroche un gros contrat au Brésil
Premier pas en Amérique latine pour HPS. La multinationale marocaine, leader des solutions de paiement électronique, a signé un contrat avec la société brésilienne Embratec. Désormais, celle-ci aura recours à la PowerCard, la solution phare de HPS. La première phase du projet a démarré en début d’année. Le Brésil, qui compte 190 millions d’habitants, table sur une croissance de son PIB de l’ordre de 5,8% en 2010. Rappelons que HPS est déjà présente en Asie, au Japon plus exactement.
Citation :
AWB s’implante au Burkina
Ouverture imminente d’une succursale d’Attijariwafa bank au Burkina Faso, à travers l’agrément de CBAO. Un agrément qui permet l’ouverture de succursale dans l’un des pays de l’UMOA. «Mais avant de la transformer en filiale, nous avons deux années», indique Mohamed El Kettani, PDG du groupe. Les locaux ont déjà été acquis et les équipes déjà déployées.
Citation :
Emprunt obligataire: AWB se prépare pour 2010
Pour préserver ses fonds propres et financer son développement, Attijariwafa bank ne procédera ni à une augmentation de capital ni à une émission de dette convertible en actions. La banque envisage au contraire de sortir sur le marché de la dette privée en 2010 en émettant un ou deux emprunts obligataires.
l'eco
Nano Colonel
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Sujet: Re: Économie marocaine Mar 2 Mar 2010 - 16:45
et cella pour finir le tableau Srourkhamna
Citation :
Cette petite multinationale Marocaine cartonne partout dans le monde ! Affaire à suivre...
HPS décroche un gros contrat au Brésil
Premier pas en Amérique latine pour HPS. La multinationale marocaine, leader des solutions de paiement électronique, a signé un contrat avec la société brésilienne Embratec. Désormais, celle-ci aura recours à la PowerCard, la solution phare de HPS. La première phase du projet a démarré en début d’année. Le Brésil, qui compte 190 millions d’habitants, table sur une croissance de son PIB de l’ordre de 5,8% en 2010. Rappelons que HPS est déjà présente en Asie, au Japon plus exactement
Sujet: Re: Économie marocaine Mar 2 Mar 2010 - 18:20
Citation :
Le secteur des télécoms, un avenir prometteur grâce au développement des E-services
Rabat,02/10/09- Le secteur des télécommunications marocain est promis à un avenir meilleur, à la faveur du développement des E-services, notamment ceux liés au plan "Maroc numeric 2013", aux services bancaires en ligne et à la généralisation des technologies de l'information dans l'enseignement.
Ces programmes peuvent présenter de réelles potentialités de croissance du secteur des télécommunications, qui vient de se doter d'une nouvelle note d'orientations stratégiques pour les quatre années à venir (2010-2013). Cette feuille de route traduit la volonté du gouvernement à assurer au secteur un environnement propice pour son développement avec des objectifs chiffrés à l'horizon 2013, dont un parc fixe et mobile de 34 millions d'abonnés, un parc Internet de 2 millions d'abonnés et un chiffre d'affaires global de 40 milliards de dirhams.
Poursuivre la libéralisation du secteur pour plus de visibilité
Dans le but de maintenir la croissance du marché et réduire davantage la fracture numérique, tout en assurant la visibilité pour les opérateurs, actuels et potentiels, les orientations générales du secteur mettent l'accent essentiellement sur le renforcement des investissements dans le secteur, le déploiement d'infrastructures adaptées et répondant à l'évolution des usages, l'élargissement de l'accessibilité aux services des télécoms (voix et Internet) et l'activation de leviers de régulation à même de stimuler la concurrence. Pour atteindre ces objectifs, le gouvernement compte agir en renforçant les mesures de régulation et la poursuite de la libéralisation du secteur pour donner la visibilité nécessaire aux opérateurs existants et/ou potentiels, en élaborant un plan d'action national pour le développement de l'Internet très haut débit et en révisant le cadre législatif et réglementaire. Les mesures retenues, dans le cadre de cette note d'orientations stratégiques visent essentiellement l'intensification et le renforcement de la concurrence sur les différents segments de marché ainsi que la mise en place des conditions pour le déploiement pratique des leviers de régulation prévus. Un accent particulier sera ainsi mis sur le renforcement du partage des infrastructures et des modalités relatives au dégroupage de la boucle locale, le développement de la portabilité des numéros, la baisse des tarifs des terminaisons, tant fixes que mobiles, et le renforcement de la lisibilité et la transparence des tarifs pour les consommateurs, par la révision des règles régissant les promotions.
De nouvelles licences à partir de 2011
Par ailleurs, la prochaine phase de libéralisation sera axée autour du développement des infrastructures pour l'Internet et le très haut débit ainsi que l'introduction de nouvelles technologies mobiles afin de permettre au Maroc de maintenir sa position de leader de sa région notamment dans les télécommunications mobiles. Dans ce cadre, les pouvoirs publics prévoient l'ouverture du marché à de nouveaux opérateurs à partir de 2011, aussi bien pour les réseaux fixes ou de nouvelle génération, que pour les nouvelles technologies mobiles de 4ème génération. Concernant les opérateurs VSAT (terminal à très petite ouverture) , il est prévu de réviser les plafonds de leurs chiffres d'affaires autorisés pour la téléphonie, de les autoriser, sous réserve de la disponibilité des fréquences, d'utiliser des technologies de boucle locale radio dans le cadre des projets qu'ils seraient amenés à réaliser dans les zones relevant du service universel et de réviser leurs cahiers des charges afin d'annuler la contribution variable de la contrepartie financière de la licence. Les pouvoirs publics n'écartent pas la possibilité de lancer de nouvelles licences pour des réseaux GMPCS ou VSAT. Un Plan d'actions pour le développement de l'Internet très haut débit Par ailleurs, le Maroc qui a fait le choix de faire des NTIC, un secteur porteur pour le développement de son économie, se dotera d'un plan d'action national pour l'accès à Internet très haut débit. Ce plan est articulé autour de l'identification des besoins et des infrastructures principales ou alternatives existantes ou potentielles et l'élaboration des modèles et identification des mesures d'ordre réglementaire et des modèles de financement. L'autre volet de la note concerne le service universel. Il est prévu dans ce cadre que les lignes directrices soient élaborées à compter de 2011 pour fixer les orientations générales pour ce service pour la période 2012-2016 et préciser les projets et objectifs pratiques en la matière.
La note d'orientations générales du secteur des télécommunications, qui compte trois opérateurs "Maroc Telecom", "Medi Telecom" et "Wana Corporate", se veut donc une feuille de route claire et ambitieuse pour promouvoir un secteur qui connaît déjà un grand essor et une évolution positive contribuant massivement au développement socio-économique du Royaume. Le secteur marocain des télécoms, a terminé l'année 2009 avec des hausses du nombre des abonnés de 10,94 pc à 25,3 millions pour le mobile, 17,56 pc à 3,5 millions pour le fixe et 56,7 pc à 1,2 million pour Internet par rapport à 2008.
MAP
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Sujet: Re: Économie marocaine Mar 2 Mar 2010 - 18:27
Citation :
HPS : Vers l’acquisition de 100% du capital d’un opérateur français Fait : Annonce de la signature d’une lettre d’intention d’achat.
Analyse : Après l’échec d’une première tentative de rapprochement avec S2M, HPS aurait signé, en novembre 2009, une lettre d’intention avec un acteur français (opérant dans les domaines du conseil et des services informatiques) fixant les modalités d’acquisition de 100% de son capital.
Dans l’attente de l’obtention des autorisations légales et réglementaires nécessaires, cette opération de croissance externe devrait être finalisée au courant du premier semestre 2010.
Par ailleurs, dans le cadre du développement de portefeuille clients, HPS vient de décrocher un nouveau contrat POWERCARD au Brésil avec la société EMBRATEC.
Conclusion : A travers cette opération de croissance externe, HPS devrait renforcer son positionnement sur le marché européen tout en développant des synergies opérationnelles importantes avec son nouveau partenaire compte tenu des complémentarités potentielles e leurs activités et de leurs produits.
Hausse de plus de 26 pc du résultat net part du groupe Attijariwafa Bank en 2009
Casablanca, 01/03/10 - Le résultat net part du groupe Attijariwafa Bank s'est élevé, au terme de l'année écoulée, à 3,9 milliards de dirhams, s'inscrivant ainsi en hausse de 26,4 pc par rapport à 2008.
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Sujet: Re: Économie marocaine Mer 3 Mar 2010 - 2:16
Effectivement, les espagnols on de quoi être inquiet
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Sujet: Re: Économie marocaine Mer 3 Mar 2010 - 3:01
Fahed j'ai vu la vidéo et je ne sais pas encore de quoi nous devrions d'être inquiets..Pourrais-tu me l'expliquer??..
Fahed64 Administrateur
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Sujet: Re: Économie marocaine Mer 3 Mar 2010 - 3:11
AMRAAM_88 a écrit:
Fahed j'ai vu la vidéo et je ne sais pas encore de quoi nous devrions d'être inquiets..Pourrais-tu me l'expliquer??..
Bah je sais pas, l'autre jour je croyais que tu parlais de concurrence biaisé par rapport à la main d'oeuvre, tu parlais limite de concurrence déloyale. Cette video montre le potentiel marocain aux niveau de l'exportation des agrumes. Les entreprises marocaines comme tu l'as vu, investissent en masse pour maîtriser leur coût et pouvoir répondre au cahier des charge fixé par les clients européens.
Si jamais il n'y avait plus de quotas pour les exportateurs marocain, il est claire et nette que l'on assisterait alors à l'érosion des part de marché des différents acteurs européens sur leur marchés.
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Sujet: Re: Économie marocaine Mer 3 Mar 2010 - 3:39
Fahed64 a écrit:
AMRAAM_88 a écrit:
Fahed j'ai vu la vidéo et je ne sais pas encore de quoi nous devrions d'être inquiets..Pourrais-tu me l'expliquer??..
Bah je sais pas, l'autre jour je croyais que tu parlais de concurrence biaisé par rapport à la main d'oeuvre, tu parlais limite de concurrence déloyale. Cette video montre le potentiel marocain aux niveau de l'exportation des agrumes. Les entreprises marocaines comme tu l'as vu, investissent en masse pour maîtriser leur coût et pouvoir répondre au cahier des charge fixé par les clients européens.
Si jamais il n'y avait plus de quotas pour les exportateurs marocain, il est claire et nette que l'on assisterait alors à l'érosion des part de marché des différents acteurs européens sur leur marchés.
C'est par tout ça qu'à mon avis nous devrions d'être bien plus inquiets -Bien que ça soit un peu paradoxal- de l'UE que du Maroc à ce sujet,puisque l'avantage comparative de votre pays au marché européen provient de celle-ci fondamentalement...
Oui moi je l'ai vu,mais résulte que ces investissements en masse les effectuent nos agriculteurs depuis déjà de nombreuses années, avec des résultats concrets à l'heure actuelle. De fait, grâce à ceux-ci l'Espagne est leader dans beaucoup de secteurs agricoles au niveau européen et mondial.Par conséquent, devrait être le Maroc celui qui se fixe en Espagne et non à l'inverse.
D'autre part,par le manque de moyens et mesures de contrôle effectives dans l'Union Européenne les quotes ne sont pas accomplies d'une manière presque continue, en érodant également une partie du marché européen (Tomates par exemple)...
Fahed64 Administrateur
messages : 25540 Inscrit le : 31/03/2008 Localisation : Pau-Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Économie marocaine Mer 3 Mar 2010 - 3:48
AMRAAM_88 a écrit:
Oui moi je l'ai vu,mais résulte que ces investissements en masse les effectuent nos agriculteurs depuis déjà de nombreuses années, avec des résultats concrets à l'heure actuelle. De fait, grâce à ceux-ci l'Espagne est leader dans beaucoup de secteurs agricoles au niveau européen et mondial.Par conséquent, devrait être le Maroc celui qui se fixe en Espagne et non à l'inverse.
Et bien justement, puisque vous êtes un exemple j'espère que nos agriculteurs profiterons de vos expériences Nous avons beaucoup de point en commun niveaux agricultures et de différence en terme de technologie aussi.
Le Maroc cherche simplement à développer son secteur agricole dans tout les domaine ni plus ni moins, c'est un secteur vital pour n'importe quel pays.
En tout cas bonne chance aux agriculteur espagnols et vivement une concurrence fair play
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Fremo Administrateur
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Sujet: Re: Économie marocaine Mer 3 Mar 2010 - 13:58
Les groupes marocains Attijariwafa bank et Banque Populaire ont conclu un accord pour l’acquisition de 60% du capital de BNP Paribas Mauritanie, filiale du groupe français. L’opération est conduite par un holding détenu à 67% par le groupe Attijariwafa bank et à 33% par le groupe Banque Populaire. Cette opération stratégique permet aux deux groupes marocains de conforter leur position régionale. Le groupe Attijariwafa bank est déjà présent dans sept pays africains.
Créée en 2007, BNP Paribas Mauritanie est détenue par BNP Paribas à hauteur de 60%, par Proparco, filiale de l’AFD, (20%) et par DEG (20%). Son total bilan a atteint 58,5 M€ à la fin 2009.
Source : Econostrum.com
on peut lire aussi dans un autre article :
Citation :
...
Développement régional
L’année 2009, c’est également la finalisation de l’opération de fusion entre la CBAO et Attijariwafa Bank Sénégal faisant de la nouvelle entité le leader dans la région de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA).
C’est aussi au deuxième semestre la finalisation de l’acquisition de quatre filiales du groupe Crédit Agricole France : la Société ivoirienne de banque, le Crédit du Sénégal, l’Union gabonaise de banque et le Crédit du Congo.
Avec le Maroc, la Tunisie et le Mali, Attijariwafa Bank couvre pour l’heure 7 pays africains.
Parmi les objectifs stratégiques affichés pour 2012 : atteindre 6 millions de clients en s’appuyant sur le développement régional
« Nous sommes une multinationale bancaire panafricaine », indique résolument Mohamed El Kettani, qui rappelle qu’en « 2004, l’international ne représentait rien ». « La création de richesse est en Afrique (…) Le continent africain, avec un taux de bancarisation de 3,5%, c’est le Maroc d’il y a 30 ans ».
Le groupe marocain a par ailleurs annoncé le démarrage prochain de ses activités au Burkina Faso, via la CBAO.
Les Africains d'Europe
De même, « la Libye est un marché qui nous intéresse. Nous avons l’ambition de ne pas nous contenter d’un seul bureau de représentation », affirme Mohamed El Kettani.
En Europe, Attijariwafa Bank opère dans 7 pays avec 57 succursales.
Au-delà de la communauté de Marocains résidant à l’étranger, le réseau est en train de s’ouvrir aux ressortissants africains installés en Europe.
« Le statut avancé va impacter nos activités, car l’on doit s’arrimer aux critères européens », estime par ailleurs le président d’AWB.