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Sujet: Révolte en Syrie. Sam 26 Mar 2011 - 14:31
Rappel du premier message :
Citation :
Syrie : des détenus libérés, appel à la «révolte populaire»
Le régime syrien, confronté à un mouvement de colère, tente toujours de calmer l'opposition. Après un train de réformes annoncé dans la semaine, ce sont des dizaines de détenus politiques, dont des islamistes, qui ont été libérés.
La situation se tend davantage chaque jour en Syrie. Au lendemain d'une grande journée de manifestations réclamant plus de liberté et réprimées dans le sang, des mosquées de Deraa, ville du sud d'où est partie la contestation, ont annoncé le nom des «martyrs» dont les funérailles seraient organisées plus tard dans la journée. Sur une place du centre-ville, les employés municipaux ont balayé les restes d'une statue d'Hafez al-Assad, père de l'actuel président, déboulonnée la veille par des manifestants. Un nouvel appel à manifester a en outre été lancé samedi sur Facebook. Un texte publié sur le réseau social mais non signé appelle à «une révolte populaire» dans tout le pays et notamment dans le sud. La volonté de changement semble se maintenir malgré la violente repression engagée par les autorités.
Vendredi, les manifestations ont donc continué à Deraa, où des dizaines de personnes ont péri depuis le 18 mars, et ont gagné d'autres villes, dont Sanamein, Daael, Damas la capitale, Douma, Banias et Hama. Des militants syriens rapportent qu'environ 200 manifestants ont été arrêtés dans la nuit de vendredi à samedi alors qu'ils participaient à un sit-in près de Damas.
260 détenus libérés
Le pouvoir politique, en place depuis 1963, tente de répondre à ce mouvement. Des réformes ont été annoncées (augmentation des salaires des fonctionnaires, levée envisagée de l'état d'urgence, davantage de liberté de la presse, etc.) Dernier geste en date : la libération d'environ 260 détenus politiques, en grande majorité des islamistes, a affirmé samedi à l'AFP Abdel Karim Rihaoui, président de la Ligue syrienne de défense des droits de l'Homme, basée à Damas. Ce geste «s'inscrit dans le cadre des promesses qu'elles avaient annoncées récemment pour améliorer les libertés publiques en Syrie», a-t-il dit.
Cependant, le directeur de l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH) basé à Londres, a regretté que plusieurs personnes arrêtées lors des récentes manifestations contre le régime soient toujours détenues dans les locaux des services de sécurité, comme le jeune étudiant et blogeur Ahmad Khadifi, arrêté le 23 mars, et le manifestant Mohammad Houriyé, interpellé le 15 mars.
Citation :
Syrie : la fronde s'étend, Damas serre la vis
Les manifestations pour «la liberté» ont essaimé, vendredi, à travers le pays et fait de nouvelles victimes.
À Sanamein, à 40 km au sud de Damas, une marche de solidarité se dirigeant vers Deraa, l'épicentre de la contestation contre le régime, a tourné au drame, vendredi après-midi, lorsque les forces de l'ordre ont tiré sur les frondeurs. Dix-sept d'entre eux auraient été tués, selon un bilan fourni par un militant des droits de l'homme, mais non confirmé de source indépendante.
Malgré un dispositif policier serré et des annonces d'ouverture politique, la «Journée de la dignité» a encore été marquée par de très nombreuses manifestations à travers la Syrie. À Damas, au moins trois cents personnes ont marché, après la prière, vers le souk Hamidiey, en criant «Dieu, la liberté, la Syrie, et c'est tout» , le slogan de ralliement de cette contestation sans précédent contre le pouvoir de Bachar el-Assad. «Des agents de la sécurité étaient postés à chaque coin de rue, raconte un manifestant joint par téléphone. Même dans le quartier chrétien de la Vieille Ville, on savait très bien que les vendeurs à la sauvette étaient des agents des renseignements qui repéraient les manifestants», ajoute notre interlocuteur. Au moins trois d'entre eux auraient été arrêtés par la police.
À Deraa, les forces de sécurité ont également tiré sur des protestataires rassemblés dans le centre-ville, où plus de cent manifestants ont été tués mercredi, selon les associations de défense des droits de l'homme. vendredi, des portraits d'Hafez el-Assad, le père de l'actuel président syrien, ont été brûlés et des slogans hostiles scandés contre Maher, le frère de Bachar, chef de la garde présidentielle.
À Daael, à 30 km au nord de Deraa, trois cents personnes se sont réunies pour crier «Daael et Deraa ne se laisseront pas humilier». Des manifestations ont également eu lieu à Banyas, mais aussi à Hamaa, où le régime bassiste avait écrasé dans le sang une révolte islamiste en 1982, faisant quelque 20 000 morts. Des vidéos sur YouTube ont aussi montré des rassemblements à Homs, au nord-est de Damas, ainsi qu'à Lattaquieh, en pays alaouite, bastion de la minorité au pouvoir.
Un scénario à l'irakienne
Jeudi, pourtant, le régime avait annoncé qu'il envisageait une levée de l'état d'urgence, en vigueur depuis 1963, et entendait octroyer davantage de libertés politiques. Mais les manifestants ne se contentent plus de promesses. «Nous voulons une levée immédiate de l'état d'urgence, assure notre interlocuteur damascène. Pourquoi devrait-on attendre qu'un comité en discute ? Nous connaissons la politique syrienne : un comité, cela veut dire qu'il faudra encore attendre des années.» Et le militant d'ajouter : «Nous sommes fatigués de voir la corruption au sommet de l'État. On aime bien encore le président Bachar. Mais les gens ne supportent plus ceux qui l'entourent et qui s'en mettent plein les poches.»
Déstabilisé comme jamais, le régime syrien n'entend pas céder rapidement. «Il ne veut pas donner l'impression qu'il lâche en position de faiblesse, car il a peur que cela entraîne d'autres demandes», analyse un expert. Le pouvoir mise également sur les divergences entre manifestants. «Les jeunes de Facebook et ceux de Deraa sont les plus radicaux. Ils veulent un changement de régime, ils ne veulent plus accorder une autre chance à Bachar el-Assad», nous affirme, depuis Damas, Hindt Kabawat, une militante des droits de l'homme. «Mais moi, comme beaucoup d'autres, ajoute-t-elle, je ne veux pas du chaos. On veut changer le système, mais pas renverser le régime. En Syrie, n'oubliez pas que si on commence à parler de révolution, cela va dégénérer en luttes sectaires. Beaucoup redoutent un scénario à l'irakienne. Les minorités chrétiennes et alaouites ont peur. Nous devons être prudents. La Syrie n'est pas la Tunisie, où 99 % de la population sont des sunnites. Nous avons besoin d'unité nationale. Le président a encore la possibilité d'agir. Mais il doit le faire rapidement. Dans quelques semaines, ce sera trop tard.»
Les plus modérés des opposants auraient adressé des appels au dialogue aux autorités. Mais, sous l'effet d'une répression accrue, les manifestants les plus ultras sont peut-être en passe de prendre le dessus. vendredi, la rumeur circulait que Bachar el-Assad pourrait se déplacer jusqu'à Deraa. «Qu'il aille là-bas pour présenter des excuses aux familles des victimes», lance notre interlocuteur à Damas.
lefigaro.fr
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un petit dessin vaut mieux qu'un long discours
Dernière édition par lida le Sam 26 Mar 2011 - 14:41, édité 1 fois
un peuple arabo musulman se fait massacrer et il ne faut surtout pas que le Maroc s'en mele ??
Et qui doit s'en meler alors ?? Les russes et les chinois ??
un cliché de Homs :
il y a certains de ces pays arabo musulman qui soutiennent la syrie et qui peuvent ressuciter certains conflit(polisario) et nous accablé de problème,et tu veux faire quoi bombardé?
il faut obligé l'opposition et damas a parler pour exfiltrer le parti baath comme au yemen c'est la meilleurs des solutions sinon les pays arabo musulmans se jettent sur eux et casse tout(je ne pense que ce soit la bonne idée) avec a la clé énormément de victimes
ps: j'ai déja vucette photo et meskine il me fait pitier
le porte parole des turkmènes de syrie, Ziyat Hasan, en appelle à la responsabilité historique de la Turquie pour mettre fin au bain de sang
Citation :
Suriye Türkmen Topluluğu Sözcüsü Ziyat Hasan da saldırıların Bab Amro üzerinde yoğunlaştığına dikkat çekerek, ‘‘Bab Amro, Suriye’de direnişin lokomotifi işlevi gördü. Rejim şimdi onu kökten bastırmak için yükleniyor’‘ dedi.
Türkmenler’in bugüne kadar 600’den fazla kurban verdiğini belirten Hasan ‘‘Suriye muhalefeti olarak biz bu kanı Türkiye’nin durdurmasını istiyoruz. Türkiye’nin burada tarihi sorumluluğu var. Ne Obama, ne Sarkozy, ne başkası... Bu işi Türkiye çözmeli’‘ dedi.
C'est vraiment triste ce qui se passe en syrie, le vito sino-russe pousse l'ouest à intervenir indirectement en arment comme il le faut l'opposition syreinne probablement via la turquie ainsi la gurre civile et encore plus de mort, walah les amis ça fait mal au coeur cette situation que dieu leur viennent en aide.
il y a certains de ces pays arabo musulman qui soutiennent la syrie et qui peuvent ressuciter certains conflit(polisario) et nous accablé de problème,et tu veux faire quoi bombardé?
il faut obligé l'opposition et damas a parler pour exfiltrer le parti baath comme au yemen c'est la meilleurs des solutions sinon les pays arabo musulmans se jettent sur eux et casse tout(je ne pense que ce soit la bonne idée) avec a la clé énormément de victimes
ps: j'ai déja vucette photo et meskine il me fait pitier
Ce groupe communiste qui est le Polisario sera battu par son idéologie, ces mouvements de "libération" n'est qu'une utopie à notre époque. Ils vivent encore au 20ème siècle.
Le sujet est la Syrie, c'est la même mentalité arriéré qui gouverne en Syrie.
le porte parole des turkmènes de syrie, Ziyat Hasan, en appelle à la responsabilité historique de la Turquie pour mettre fin au bain de sang
Citation :
Suriye Türkmen Topluluğu Sözcüsü Ziyat Hasan da saldırıların Bab Amro üzerinde yoğunlaştığına dikkat çekerek, ‘‘Bab Amro, Suriye’de direnişin lokomotifi işlevi gördü. Rejim şimdi onu kökten bastırmak için yükleniyor’‘ dedi.
Türkmenler’in bugüne kadar 600’den fazla kurban verdiğini belirten Hasan ‘‘Suriye muhalefeti olarak biz bu kanı Türkiye’nin durdurmasını istiyoruz. Türkiye’nin burada tarihi sorumluluğu var. Ne Obama, ne Sarkozy, ne başkası... Bu işi Türkiye çözmeli’‘ dedi.
Anadolu Ajansi
Selon lui, 600 Türkmènes sont morts à cause d'Assad, et la Turquie regarde encore?
Erdogan, intervient en Syrie!
GlaivedeSion General de Brigade
messages : 3887 Inscrit le : 15/07/2009 Localisation : ici et la Nationalité : Médailles de mérite :
C'est vraiment triste ce qui se passe en syrie, le vito sino-russe pousse l'ouest à intervenir indirectement en arment comme il le faut l'opposition syreinne probablement via la turquie ainsi la gurre civile et encore plus de mort, walah les amis ça fait mal au coeur cette situation que dieu leur viennent en aide.
Admettons que les russes et les chinois n'est pas oppose leurs veto,la resolution preciser clairement qu'aucune intervention militaire etrangere en syrie n'aurai lieu.....mais supposons un instant qu'il y'ai une intervention militaire en syrie qui ira en premier? les usa et la france en periode electorale? les autres pays européens dans l'etat de leurs economies actuelles? la turquie,avec ca defense anti-missile et anti-roquette inexistante? la ligue arabe avec ses pleutres qui la dirigent? je pense sincérement que le meilleur moyen de faire partir assad et de lui offrir un exil doré et garantie,n'oubliez pas que assad ne peut ce permettre de lacher le pouvoir sans avoir a subir les foudres des mollahs et du hezbollah,il faut lui proposer une immunité pour lui et son clan,des garanties securitaires et financiéres et la je pense qu'il lachera le pouvoir,le temps joue contre lui,et il le sait.
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"Nous trouverons un chemin… ou nous en créerons un": Hannibal
Le général 3 étoiles Moustapha Al-Sheikh à déserté l'armée syrienne et s'est enfuit en Turquie et à était interrogé par le MIT (renseignement turc), il affirme que les désertions se multiplieront dans l'armée d'Assad en février. Il prédit que l'armée syrienne est entrain de s'écrouler, beaucoup de soldats d'officiers Sunnites panique et hésite à rejoindre la rébellion.
Il dit que l'armée syrienne n'a plus la capacité de soutenir une longue rébellion, car la situation avant la révolution était déjà périlleuse au niveau de l'équipement et du matériel. Seul 1 tiers de l'armée en capacité de combattre encore.
d'après les dernières déclarations turque, une intervention armée est exclue.
La Turquie ne veut pas intervenir seule. C'est quand même désolant, pour un pays qui veut être une puissance.
Baybars a écrit:
Le général 3 étoiles Moustapha Al-Sheikh à déserté l'armée syrienne et s'est enfuit en Turquie et à était interrogé par le MIT (renseignement turc), il affirme que les désertions se multiplieront dans l'armée d'Assad en février. Il prédit que l'armée syrienne est entrain de s'écrouler, beaucoup de soldats d'officiers Sunnites panique et hésite à rejoindre la rébellion.
Il dit que l'armée syrienne n'a plus la capacité de soutenir une longue rébellion, car la situation avant la révolution était déjà périlleuse au niveau de l'équipement et du matériel. Seul 1 tiers de l'armée en capacité de combattre encore.
Le général qui annonce se désertion:
Moué, je ne sais pas si cela va changer grand chose. Le soutient russe au clan Assad est beaucoup trop important pour que ce régime tombe. Il y a une présence militaire russe en Syrie, c'est un pays d'une grande stratégie pour la Russie. L'Iran, le Liban, le nouveau régime irakien soutient Assad, je pense qu'on va pas assister au même scenario que pour la Tunisie et la Lybie.
Pentagone : la hiérarchie militaire syrienne subit des défections "notables"
Le Pentagone a indiqué lundi 6 février qu'il observait un nombre "notable" de défections au profit de l'opposition dans les rangs de la haute hiérarchie militaire syrienne. "Il est notable que nous observons un certain nombre de défections de haut rang, des officiers de haut rang qui font défection et passent à l'opposition", a déclaré à des journalistes George Little, porte-parole du ministère de la défense américain.
M. Little n'a pas indiqué quelle était l'analyse du Pentagone sur les conséquences de ces défections sur l'organisation de l'armée, fer de lance de la répression qui a fait plus de 6 000 morts depuis le début de la révolte à la mi-mars 2011, selon les militants de l'opposition syrienne.
Après l'échec d'une résolution au Conseil de sécurité des Nations unies samedi, l'heure reste à l'application "d'une intense pression diplomatique et économique sur le régime" de Bachar Al-Assad, a-t-il ajouté. "Nous pensons qu'il y a de fortes chances que cette pression produise des résultats", a-t-il estimé.
Le général Moustapha Al-Cheikh annonce sa défection (Al-Jazira)
Lundi, le général Moustapha Al-Cheikh, plus haut gradé à avoir fait défection depuis le début de la révolte, a annoncé la création d'un "Conseil militaire révolutionnaire supérieur" rebelle "afin de libérer la Syrie de cette bande", le clan Assad.
Ce Conseil a été créé après "l'embrigadement des rebelles (...) qui souhaitent rejoindre nos brigades (...) dans toutes les provinces syriennes", selon le communiqué. Il ne cite toutefois pas nommément l'Armée syrienne libre (ASL), qui revendique 40 000 hommes, des déserteurs de l'armée, et qui mène des opérations contre les forces du régime, récemment même aux portes de Damas.
Quelques heures plus tard, sur sa page Facebook, l'ASL s'est démarquée de cette initiative, affirmant n'avoir pas été consultée. "Le général Al-Cheikh ne fait pas partie de l'ASL. Il n'y a eu aucune discussion avec lui pour la création de ce soi-disant 'Conseil militaire supérieur' et ce général ne représente que lui-même", a affirmé le chef de l'ASL, le colonel Riad Al-Assaad. "Le moment choisi pour sa création sert le régime" du président Bachar al-Assad, a assuré le colonel.
Le général Al-Cheikh avait fait défection en janvier avec son fils et son frère, tous deux militaires. Un autre frère, membre du parti Baas au pouvoir, s'est également enfui. Selon le journal turc Hürriyet Daily News, le général Al-Cheikh était le numéro deux de l'armée du Nord syrienne, chargé du renseignement.