messages : 2468 Inscrit le : 12/02/2011 Localisation : ****** Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Jeu 1 Sep - 6:44
Rappel du premier message :
marques a écrit:
atlasonline a écrit:
Une question au membres algériens, quelle est la position de la majorité des algériens envers la révolution libyenne? je pose cette question parce que je suis étonné de voir le nombre de commentaires qui surgissent dernièrement sur le web encourageant Kadhadi, rien qu'on regardant les vidéos youtube on croirait que la majorité écrasante des algériens adore fafou, pourtant, il y a quelques semaines les algériens se montraient sympathiques envers les révolutionnaires! Qu'est ce qui a changé ? ou est ce que tout simplement, le signal des autorités algériennes en acceptant la famille kadhafi a libéré la parole de la majorité silencieuse qui soutenait Kadhafi dès le début, mais ne souhaitait pas se manifester pour différentes raisons!
Mon avis perso, c'est qu'une bonne partie d'algériens a une fierté trop trop mal placé dans ce dossier libyen. Il détestent la France et adorent leurs généraux qui ne jurent que par la France.
la grande majorité des algériens (d'algérie surtout) sont contents que les Lybiens aient dégagé le fou de Kadhafi et sont opposés à la politique de leurs générauix vis à vis du peuple Lybien ..on a les mêmes recettes : du petrole et du gaz volés par des mafias (militaires en algérie, claniques en lybie) et des populations pauvres et miserables!!!
les algériens comprennent tous que Kadhafi et leurs généraux, sont la même chose et font les mêmes choses
quant aux excités d'internet, il s'agit , à mon avis d'algériens bi-nationaux vivant en majorité à l'etranger, ils n'ont pas le recul que les "vrais" algériens d'algérie ont pour différencier l'algérie (pays et peuple) et les gouvernants de l'algérie qui parlent au nom de l'algérie..
dés qu'ils voient le mot "algérie", ils pensent au pays et non au régime ..et ils sont donc à fond dans la défense du régime
oui les algeriens en grande majorité sont heureux pour les peuples libérés dans les pays arabes et souhaite la même chose en algerie evidemment, mais on sait pertinenement qu'erradiquer le regime est quasi impossible car il n'est pas personnifié uniquement par un homme d'etat comme en tunisie et en egypte ou en libye.
Ce qui nous fait comprendre que notre tour risque de ne pas venir, de plus, le regime met souvent le pays dans une situation tellement a risque et conflictuelle ( et ce n'est pas la premiere fois) car il connait nos angoisses, nos craintes profondes que l'on s'aligne non sur la politique du regime mais sur un sursaut de nationalisme necessaire (alors que dans un pays un minimum organisé c'est les "élus" qui montre la cohérence de leur politique et acquiert la confiance sur les actions de politique exterieure) qui pallie en realité la défiance chronique des humeurs des dirigeants et de leurs conduites totalement irresponsables, ceci nous affraie et nous fait comprendre qu'il n' y a personne de competent et d'integre qui dirige le bateau et on ne peut compter sur eux en auccune maniere, donc en periode conflictuelle externe on a cet effet de leurre qui tend a faire croire que l'on soutient la politique du regime mais au fond sa n'est pas le cas.On essaie simplement de se degager d'un pétrain car malheureusement nous sommes tributaires et liés a leur politique irresponsable ( en gros si l'algerie coule, les dirigeants nous tienne fermement en nous tirant dans les abysses)
Il y a des inconditionnels du regime , comme dans tout pays, qui accentue l'image d'un pouvoir en concordance sur le peuple mais c'est faux...
enfin c'est ainsi que je vois les choses
cordialement
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"Les belles idées n'ont pas d'âge, elles ont seulement de l'avenir"
Auteur
Message
Spadassin Lt-colonel
messages : 1409 Inscrit le : 30/03/2010 Localisation : oum dreyga Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Sam 17 Sep - 4:36
la DRS mobilise"" lktkoutates" pour contrecarrer les manifestants
on lui a dictée les grandes lignes à suivre et attention aux digressions elles peuvent etre fatales
Spadassin Lt-colonel
messages : 1409 Inscrit le : 30/03/2010 Localisation : oum dreyga Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Sam 17 Sep - 4:49
voila un article respectable
Citation :
Le pouvoir installe l’Algérie dans une instabilité contrôlée Comme tous les membres du gouvernement Ouyahia, Dahou Ould Kablia n’a pas la réputation d’un ministre de l’Intérieur qui communique beaucoup et facilement. Très peu d’interviews dans la presse nationale, quelques déclarations parfois, mais quand il s’agit d’un sujet sensible, le ministre se montre habituellement très prudent. Pas cette fois. Un groupe anonyme d’à peine 2 500 membres sur Facebook qui appelle à la révolution le 17 septembre en Algérie et le ministre fait des déclarations accusant des « parties étrangères » d’être à l’origine d’une tentative de déstabilisation du pays. Un ministre qui commente une rumeur appelant à renverser le régime, c’est du jamais vu dans le monde.
Avant cette déclaration, des journaux pas franchement hostiles au pouvoir ont largement couvert l’appel à la « révolution » du 17 septembre. A Alger et dans ses environs, la rumeur sur cette révolution a été très bien diffusée, suscitant de réelles inquiétudes, voire une psychose. Pourtant, il ne s’agit pas du premier groupe créé sur Facebook appelant à la révolution. Ni du premier appel sur Internet appelant à renverser le régime. Depuis quelques années, ce type d’initiative est très répandu sur la toile. Les choses se sont accélérées avec le printemps arabe. Au mieux, ces groupes ont suscité un intérêt des renseignements généraux et du DRS. Mais au sommet de l’État, ils n’ont jamais été pris au sérieux.
Pourquoi alors cet « appel du 17 septembre » a‑t‑il suscité un intérêt particulier des autorités ? Pourquoi avoir choisi de lui donner un tel retentissement alors que la logique aurait voulu que l’évènement soit ignoré ou fortement minimisé par le pouvoir ?
En fait, cet appel à la révolution intervient dans un contexte global qui ne peut que susciter des interrogations. Depuis le début du mois, le pays est livré à une sorte d’anarchie contrôlée. A la Madrague, à l’ouest d’Alger, des bandes de jeunes voyous ont mené des expéditions contre les dépôts de boissons alcoolisées, après la mort d’un jeune à la sortie d’un bar. La Madrague est un petit port de plaisance situé à quelques dizaines de mètres de l’école de police de Aïn Benian, l’une des plus importantes d’Algérie. La police ne pouvait‑elle pas sécuriser ce lieu ? Ne pouvait‑elle pas empêcher les troubles ? Sur place, la population affirme que les expéditions punitives menées contre les débits de boissons sont l’œuvre de bandes de voyous bien connus des services de police. Mais certains milieux suggèrent qu’il s’agirait d’islamistes intégristes et agitent déjà l’épouvantail du retour de l’ordre moral.
La menace d’un retour des islamistes est brandie au moment où la question du retour de l’ex‑FIS sur la scène politique revient avec insistance. Là encore, on retrouve le pouvoir à la manœuvre : des ministres, habituellement peu loquaces, décrivent dans le détail – certes sous couvert d’anonymat – les « débats » au dernier Conseil des ministres sur le retour de l’ex‑FIS. Un débat arbitré par le président Bouteflika, selon nos confrères d’El Watan. Depuis quand les ministres, qui sont souvent traités comme des élèves par le chef de l’État et qui ne disposent que d’un pouvoir limité dans la gestion de leur propre ministère, sont‑ils consultés sur des sujets aussi sérieux que le retour de l’ex‑FIS ? Ces sujets relèvent en effet de décisions stratégiques prises par les vrais décideurs du pays. En choisissant d’aborder le sujet en Conseil des ministres, le président avait un objectif précis : que le sujet soit rendu public.
Autre levier actionné : la Kabylie. Depuis près d’une semaine, la région est de nouveau en ébullition, après la bavure militaire qui a coûté la vie dimanche dernier à une femme de 55 ans. La population demande la délocalisation de la caserne de parachutistes d’où est parti le tir à l’origine du drame. Le ministère de la Défense garde le silence. Cette région est utilisée depuis quelques années comme variable d’ajustement : chaque fois que le pouvoir est en difficulté, la Kabylie renoue avec les troubles. L’entrée en scène du Mouvement pour l’autonomie de la Kabylie (MAK), qui appelle à une marche populaire le 19 septembre à Tizi Ouzou, n’est guère rassurante. Curieusement, ce mouvement non agréé organise des marches et des manifestations en toute liberté alors que son président Ferhat Mehenni fait l’objet d’un mandat d’arrêt international.
La simultanéité des évènements de ces derniers jours, conjuguée au caractère politique des messages distillés (retour des islamistes en politique, retour de l’intégrisme islamiste dans la société, menace étrangères, menace de troubles en Kabylie, insécurité à Alger…), peut difficilement être le fait du hasard. Le pouvoir semble avoir plongé l’Algérie dans une situation d’instabilité contrôlée. But : échapper au mouvement de changement qui touche le monde arabe. Mais le pari est hautement risqué. T S A
Invité Invité
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Sam 17 Sep - 12:17
Citation :
Des SMS contre l’appel du 17 septembre : Djezzy auxiliaire du ministère de l’Intérieur?
« La date du 17 septembre n'est pas un hasard pour les ennemis de l’Algérie et du monde arabe. 17 Septembre 1982, Israël massacre 5000 palestiniens Sabra et Chatila ». C’est le contenu du SMS que l’opérateur de téléphone mobile Dezzy (Orascom Telecom Algérie) a adressé jeudi 15 septembre à ses abonnés. Le texto ne mentionne pas expressément l’appel à manifester le 17 septembre en Algérie contre le pouvoir, mais c’est tout comme. Message subliminal.
De nombreux clients de cet opérateur, propriétaire de famille égyptienne Sawiris, ont confirmé à DNA avoir reçu cet SMS d’un numéro portant le chiffre 140. Lorsqu’on appelle le 140, le répondeur automatique annonce que le numéro est un faux. Etrange.
En envoyant des SMS à ses clients pour les prévenir de répondre à l'appel du 17 septembre, OTA a repris presque mot à mot l’argumentaire des autorités algériennes. Djezzy auxiliaire du ministre de l’Intérieur ?
Jeudi, le ministre de l’Intérieur, Daho Ould Kablia a accusé des « parties étrangères » liées à « l’entité sioniste » de vouloir fomenter des troubles en Algérie.
Le ministre en veut pour « preuve » la date choisie : la signature des accords de Camp David entre l'Egypte et Israël a eu lieu le 17 septembre 1978 et les massacres des camps palestiniens de Sabra et Chatila ont été perpétrés les 16 et 17 septembre 1982.
Lancé sur les réseaux sociaux depuis aout dernier, un appel anonyme appelle les citoyens à sortir dans la rue pour manifester contre le pouvoir Algérien samedi 17 septembre.
Une demande des autorités pour saborder cet appel qui tourne sur la toile depuis août dernier ou une initiative propre à Djezzy, toujours est-il que de nombreux clients ont dénoncé l’instrumentalisation de cet opérateur de téléphonie au service de la propagande du régime.
Il faut dire que les responsables de cet opérateur de téléphonie mobile, implanté en Algérie début 2000, ne sont pas à leur premier acte de soutien aux autorités.
Le 12 mai dernier, durant la grève des médecins résidents, des clients inscrits au service de diffusion d’information « Scoop » de Djezzy ont reçu un sms, selon lequel « les médecins résidents reprendront la semaine prochaine ». Pourtant, l’information a été démentie la veille par les médecins résidents.
Droit de suite :
De nombreux lecteurs, abonnés à l'autre opérateur privé Nedjma, nous ont signalé avoir également reçu jeudi des SMS de la part de cet opérateur concernant l'appel du 17 septembre.
Il s'agit notamment du SMS suivant : « Le sinistre napolean III visite alger colonisee le 17 sept 1860 . sarkozy veut etre ce napolean » (Les fautes ne sont pas de la rédaction).
Lorsque les clients tentent de rappeler le numéro d'où étai envoyé le texto, celui-ci ne répond pas. Malgré plusieurs tentatives.
messages : 6954 Inscrit le : 02/04/2008 Localisation : USA Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Sam 17 Sep - 22:54
le peuple frere algerien est fatigue er vraiment serre rien ne va se passer las bas. le systeme de corruption d etat a infecte tout le monde .liser ce que hanoune du pt.elle chnge de disque chaque fois qu,elle sort en public.le jour ou il y aura un soulevement c,est quand les caisse de l,etat seront sec et tous les militaire seront en europe ou les usa avec leur compte en banque est plain a craquer.prions pour le peuple algeriens frere.
Invité Invité
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Dim 18 Sep - 0:22
Citation :
"L'Algérie dans un an, l'Iran dans trois"
"L'Algérie dans un an, l'Iran dans trois" Dans un article publié sur plusieurs sites internationaux intitulé "Sarkozy à Mustafa Abdul Jalil: l'Algérie dans un an, l'Iran dans trois", le libanais Nidal Hamadé, journaliste d'Al-Intikad évoque les rôles respectifs des deux principaux alliés-acteurs des USA dans les événements au PO. Selon des sources françaises, citées par Nidal Hamadé sur une conversation qui a eu lieu entre le président français Nicolas Sarkozy et le président du Conseil de transition de la Libye, Mustafa Abdul Jalil, et ce, à l'occasion de la visite de ce dernier en France, Sarkozy a affirmé à son hôte, qui se plaignait de l’Algérie : "Patientez et vous verrez ce qui va se passer en Algérie dans un an et l'Iran dans trois ans". Des propos qui signifieraient bien que ce qui se passe au Proche-Orient actuellement, surtout après la révolte des jeunes de l’Egypte, c'est-à-dite la chute du régime de Moubarak, est soumis à un agenda étranger à travers lesquelles les puissances occidentales "colonisatrices" veulent redessiner un Proche-Orient à leur taille .
messages : 2010 Inscrit le : 23/05/2010 Localisation : Maroc Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Dim 18 Sep - 1:31
Elle est malade cette presse algérienne.
farewell Général de corps d'armée (ANP)
messages : 2468 Inscrit le : 12/02/2011 Localisation : ****** Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Dim 18 Sep - 6:34
juba2 a écrit:
le peuple frere algerien est fatigue er vraiment serre rien ne va se passer las bas. le systeme de corruption d etat a infecte tout le monde .liser ce que hanoune du pt.elle chnge de disque chaque fois qu,elle sort en public.le jour ou il y aura un soulevement c,est quand les caisse de l,etat seront sec et tous les militaire seront en europe ou les usa avec leur compte en banque est plain a craquer.prions pour le peuple algeriens frere.
+1000 juba2
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Spadassin Lt-colonel
messages : 1409 Inscrit le : 30/03/2010 Localisation : oum dreyga Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Dim 18 Sep - 6:38
Citation :
Des chômeurs bloquent les routes principales à Hassi Messaoud (Actualisé) Actualisé à 12h05, avec l’arrestation de Tahar Belabes
Des dizaines de chômeurs ont bloqué, dans la matinée de ce dimanche 18 septembre, les routes principales de Hassi Messaoud, dans la wilaya de Ouargla. Ils sont sortis dans la rue pour dénoncer la commission d'enquête dépêchée par le ministère du Travail auprès de la direction régionale de l'Agence nationale de l'emploi (Anem). « Sa venue n'a rien changé à leur situation », explique Tahar Belabes, porte-parole du Comité national pour la défense des droits des chômeurs.
Selon lui, le climat est également tendu dans d'autres localités de Ouargla. Peu avant midi, la Wilaya était toujours assiégée par les chômeurs. Les forces antiémeutes se sont déployées pour protéger l’édifice. Idem pour le quartier où se trouve la majorité des institutions administratives dont le siège de la direction régionale de l'Anem.
«Le wali a entamé depuis quelques temps des discussions avec des représentants dans chaque quartier pour régler le problème. Mais ils sont à leur troisième réunion et il n'y a toujours aucune avancée», regrette notre interlocuteur. Selon lui, ce blocage résulte en partie du refus du wali de dialoguer avec des représentants crédibles des chômeurs. «Même les membres de l'APW sont des entrepreneurs. Ils ne représentent que leurs propres intérêts», se désole-t-il.
Les habitants Ouargla ont renoué avec la protestation depuis le début du mois d'août pour réclamer des d'emplois. Depuis, la wilaya est régulièrement secouée par des manifestations. Pour Tahar Belabes, le wali devrait bientôt faire un choix : «soit il va nous recevoir pour dialoguer avec nous, soit il va instruire la police pour nous réprimer».
Tahar Belabes arrêté par la police
Tahar Belabas a été interpellé, ce dimanche, vers midi, a-t-on appris auprès de membres de sa famille. Il a été arrêté par des éléments de la police judiciaire. L’arrestation a été effectuée « sans brutalité. Ils ne lui ont pas mis les menottes », a précisé un membre de la famille à TSA. Les policiers lui ont demandé de les accompagner au commissariat pour une affaire « concernant la wilaya de Batna », ont indiqué ses proches, sans d’autres précisions.
18/09/2011 T S A
Ichkirne Capitaine
messages : 826 Inscrit le : 19/08/2011 Localisation : Paris Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Dim 18 Sep - 11:54
Citation :
De nouveaux témoins parlent de l’assassinat des moines de Tibhirine
Des Algériens impliqués dans l’enlèvement des moines il y a quinze ans se sont confiés au journaliste Jean-Baptiste Rivoire, accréditant la thèse de la responsabilité des services de sécurité algériens.
Plusieurs familles des moines assassinés devraient se constituer partie civile.
Ils sont quatre. Quatre Algériens à avoir été aux premières loges de l’enlèvement et de l’assassinat des moines de Tibhirine au printemps 1996 qui aujourd’hui accusent le DRS, le très puissant département du renseignement et de la sécurité algérien, d’avoir orchestré la prise d’otage des sept trappistes dans leur monastère à 80 kilomètres d’Alger.
Ces quatre repentis racontent leur version des faits au journaliste Jean-Baptiste Rivoire dans son documentaire et son livre qui permettent de mieux comprendre la décennie noire de l’Algérie des années 1990, et ses relations complexes avec la France.
« Opération de manipulation »
Abdelkader Tigha, l’ancien adjudant du DRS, est réfugié aux Pays-Bas. À l’époque du drame, il était en poste au centre territorial de recherche et d’investigation (CTRI) de Blida, sur la route entre Tibhirine et Alger. Il fut le premier à dénoncer en 2002 une opération de manipulation : en pleine guerre civile, la sécurité algérienne veut faire déloger la communauté monastique qui entretient des liens avec les maquisards du Front islamique du salut (FIS) et les soigne.
Sur ses ordres, des islamistes « retournés » du groupe islamique armé (GIA) dirigé par Djamel Zitouni (qui sera tué en juillet 1996), avec d’autres vrais islamistes ignorant la machination, enlèvent les moines qui devaient être relâchés quelques jours plus tard.
Le but du DRS ? Obliger les moines à quitter les lieux, montrer que le terrorisme reste puissant en Algérie, faire pression sur la France pour avoir son soutien et discréditer les islamistes. Mais l’opération aurait mal tourné. Les soupçons se sont accumulés. Deux moines ont été oubliés dans le monastère qui ne reconnaissent pas les pratiques de leurs voisins islamistes dans ce commando d’hommes aux accents d’Alger. Et des témoins gênants auraient acculé à l’exécution des moines.
Hypothèse
Quinze ans après le drame, ce scénario reste une hypothèse. De nouveaux témoins viennent toutefois l’étayer avec des récits très circonstanciés. Rachid tout d’abord. Sous ce pseudonyme se cache un ancien du GIA qui fut membre du commando chargé d’enlever les moines et qui raconte par le détail les préparatifs de l’enlèvement et le déroulé de cette nuit du 25 au 26 mars 1996.
Ensuite le lieutenant « Kamel », autre nom d’emprunt, qui fut affecté au CTRI de Blida et décrit le double commando de vrais et faux islamistes infiltrés. Enfin, et surtout Karim Moulai, ancien du DRS, réfugié en Grande-Bretagne, qui jette un pavé dans la mare : les moines auraient été tués fin avril, soit un mois plus tôt que le communiqué du GIA annonçant avoir tué ses sept otages.
« En dépit de la qualité du travail d’investigation, ces témoignages ne constituent pas une vérité judiciaire », commente Me Patrick Baudouin, avocat de la famille de frère Christophe Lebreton et du P.Armand Veilleux, procureur général des trappistes qui déposèrent une plainte avec constitution de partie civile en 2003 pour « enlèvement, séquestration et assassinat ».
L’enquête progresse
«Il faudra vérifier ces informations, auditionner les témoins, ajoute Me Baudouin. Toutefois trop d’éléments convergent aujourd’hui qui permettent d’affirmer que la thèse algérienne officielle de la prise d’otages par des islamistes armés ne tient pas. »
Longtemps réticentes à une action en justice, les familles demandent aujourd’hui la lumière. La famille de F. Paul Favre-Miville s’est constituée partie civile au printemps. D’autres familles pourraient s’y joindre. Une rencontre est prévue avec le juge Marc Trévidic, du pôle antiterroriste, le mois prochain.
La commission du secret défense doit se réunir d’ici à la fin septembre pour statuer sur de nouvelles demandes de déclassification de documents concernant les échanges entre le Quai d’Orsay et la DGSE (direction générale de la sécurité extérieure).
De nombreux acteurs restent à auditionner. Et une nouvelle commission rogatoire internationale envers l’Algérie devrait être délivrée afin de pouvoir entendre des protagonistes algériens encore en vie.
Selon Me Baudouin, « le film Des hommes et des dieux a remué de vieux souvenirs. Les progrès de l’enquête sur de nombreuses zones d’ombre ont fait évoluer les familles. »
à voir: L’enquête de Jean-Baptiste Rivoire, Le Crime de Tibhirine , est diffusée lundi 19 septembre sur Canal + à 22 h 35. Le journaliste de « Spécial investigation » sur Canal + travaille depuis plusieurs années sur la guerre civile algérienne de la décennie 1990.
Le ministre algérien de la Communication Nacer Mehala a affirmé aujourd'hui que les premières chaînes de télévision verraient le jour en 2012 et qu'il solliciterait l'aide de Rachid Arhab du CSA français pour l'élaboration du cahier des charges.
"A mon avis, nous verrons les premières chaînes privées en 2012", a indiqué le ministre au journal arabophone El Khabar. Il a ajouté que l'élaboration du cahier des charges relatif à l'ouverture de l'audiovisuel allait commencer et qu'il ferait appel "à une compétence algérienne membre du Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) français en l'occurence Rachid Arhab".
Cinq chaînes publiques de télévision
Le gouvernement algérien a confirmé le 12 septembre cette ouverture de l'audiovisuel dans le cadre de nouvelles lois réformant la vie politique et médiatique du pays. Selon le projet de loi, l'ouverture de l'audiovisuel est proposée sur la base d'une "convention qui sera conclue entre la société algérienne de droit privé concernée et une autorité de régulation de l'audiovisuel, validée par une autorisation délivrée par les pouvoirs publics".
Des quotidiens privés algériens, des hommes d'affaires algériens - pour la plupart propriétaires de quotidiens nationaux -, mais également des économistes ont annoncé leur intention de créer des chaînes de télévision et de radio après l'annonce par le gouvernement d'autoriser l'entrée du privé dans l'audiovisuel. Il existe actuellement cinq chaînes de télévisions en Algérie, toutes publiques.
lefigaro
_________________ Le Prophéte (saw) a dit: Les Hommes Les meilleurs sont ceux qui sont les plus utiles aux autres
Ichkirne Capitaine
messages : 826 Inscrit le : 19/08/2011 Localisation : Paris Nationalité : Médailles de mérite :
ALGÉRIE: UNE VRAIE-FAUSSE OPULENCE PRÈS DE 174 MILLIARDS DE DOLLARS DE RÉSERVES EN DEVISES À FIN JUIN DES INQUIÉTUDES SUR L’ÉPARGNE
Avec près de 174 milliards de dollars de réserves en devises à fin juin 2011, l’économie algérienne est en bonne santé. L'augmentation des réserves de change a été dopée ces dernières années par la hausse du prix des hydrocarbures dont l’Algérie tire près de 98% de ses devises. Les réserves de change étaient de 162,2 milliards de dollars à fin 2010, soit plus de trois années d'importations de biens et services, contre 148,9 milliards de dollars à fin 2009, a annoncé le gouverneur de la Banque d'Algérie, Mohamed Laksaci. En 2010, les recettes des hydrocarbures (gaz et pétrole) de l'Algérie ont atteint 55,7 milliards de dollars, selon les chiffres officiels.
Mais les déboires financiers et budgétaires des Etats-Unis et de l’Europe ont poussé nombre d’Algériens à s’interroger sur la vulnérabilité de ces réserves de change. «L’Algérie peut encore se payer le luxe de tourner au ralenti sans rien exporter durant trente-six mois», selon des responsables cités par le site Stale Afrique.
Des analystes s’inquiètent aussi pour l’épargne du pays et demandent des explications de la politique suivie par la Banque centrale d’Algérie en matière de placements internationaux. Selon l’institution monétaire, les réserves de change algériennes sont investies à 98% dans des obligations souveraines et seules 2% sont déposées dans des banques (contre 20% il y a quelques années).
Une autre critique concerne la rentabilité de ces placements. Selon la Banque d’Algérie, ils ont rapporté 4,6 milliards de dollars en 2010 (soit l’équivalent d’une année faste pour les transferts de travailleurs marocains résidents à l’étranger) contre 4,7 et 5,13 milliards de dollars en 2009 et 2008. Quid de la politique d’investissement? Plusieurs experts s’étonnent que l’Algérie n’ait pas augmenté son stock d’or atteignant 173 tonnes en 2009. L’Algérie a acheté des obligations d’Etat entre 2004 et 2007 quand les taux étaient élevés et donc attractifs. «Mais elle aurait pu acheter aussi de l’or dont les prix ne cessent de grimper», est-il indiqué.
Le débat sur la nécessité de créer un fonds souverain est aussi relancé. Il aurait pour mission de faire fructifier une partie des réserves de change et contribuer à la diversification d’une économie totalement dépendante des exportations d’hydrocarbures. Un tel fonds pourrait aussi jouer le rôle de locomotive de l’économie locale. Dans son projet de budget pour 2012, le gouvernement algérien a adopté un prévoyant des dépenses de 7.428 milliards de dinars (74 milliards d'euros environ), destinées principalement à l'investissement et à la politique sociale du pays.
_________________ Ne vous demandez pas ce que votre pays peut faire pour vous, mais demandez-vous ce que vous pouvez faire pour votre pays.
mox Capitaine
messages : 949 Inscrit le : 26/07/2010 Localisation : France Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mar 20 Sep - 8:32
(HD,Complet) Canal + 2011: Qui a tué les 7 moines de Tibhirine en ALGERIE
Yakuza Administrateur
messages : 21656 Inscrit le : 14/09/2009 Localisation : 511 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mar 20 Sep - 8:46
merci mox et reese,d´avoir pensé a nous
_________________
Invité Invité
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mar 20 Sep - 9:18
Article très intéressant
Pourquoi l’Algérien est-il agressif ? article El Watan
Citation :
INTRODUCTION
Il est connu et reconnu que l’Algérien est agressif dans ses actes et dans son verbe par rapport à ses homologues tunisiens ou marocains, pour ne citer que ses voisins les plus proches historiquement, sociologiquement et anthropologiquement. Et quand je dis « l’Algérien », ne croyez pas que je mets tout le monde dans le même sac. Il y a bien sûr des Algériens qui ne sont pas agressifs et qui sont même très respectueux de la discipline et des règles fondamentales qui régissent les relations sociales. Cependant, l’on est obligé de constater que le nombre de ceux qui sont agressifs a tendance à augmenter d’année en année en quantité et en formes d’agressions. Certains rétorqueront par la question : « Mais combien sont-ils les agressifs et combien sont-ils ceux qui ne le sont pas ? » A ceux-là, je réponds que la question n’est pas de savoir si les agressifs sont majoritaires ou minoritaires, la question est que le nombre d’agressifs et les formes d’agressivité ont une tendance nette à l’accroissement. Nous n’essayerons donc pas de répondre à cette question subsidiaire. Les vraies questions sont plutôt : (1) Comment se manifeste cette agressivité ? (2) d’où vient-elle ?
COMMENT SE MANIFESTE CETTE AGRESSIVITE ?
Cette agressivité, on la constate à tous les niveaux de la société et dans toutes les activités de la vie sociale. Notre objectif n’est pas bien sûr de faire une analyse exhaustive de toutes les formes d’agressivité – ce qui justifierait un long article séparé, voire plusieurs. Notre but est de montrer que ce mal qui ronge la société algérienne a tendance à augmenter avec tous les effets qu’il a sur la tranquillité de nos citoyens et sur leur désir de rester dans leur pays ou de le fuir comme cela est le cas pour un nombre de plus en plus grand d’entre eux.
L’agressivité commence à la maison. Les relations entre les membres de la famille ne sont pas toujours des relations de respect mutuel. L’agressivité existe entre les parents et leurs enfants. La manière la plus courante pour les parents d’obtenir que leurs enfants exécutent quelque chose – quel que soit ce quelque chose – est d’élever la voix au minimum et de battre leurs enfants au plus haut degré. La réciproque est vraie : pour que les enfants obtiennent une quelconque autorisation de leurs parents, ils sont souvent obligés d’élever la voix ou de recourir à la force.
L’agressivité se manifeste aussi entre mari et femme. La femme algérienne est, dans beaucoup de cas encore, considérée comme un sujet qui doit exécuter et se taire. Le mari étant considéré dans le droit musulman algérien comme le chef famille, la relation entre lui et sa femme est souvent à sens unique, le mari étant le seul à commander, ce qui est souvent une source d’agressivité lorsque les ordres ou les décisions du mari ne sont pas exécutés. Certains diraient ici encore que les choses ont évolué. Certes, mais les relations entre couples algériens, dans la majorité des cas, sont encore basées sur ce rapport de force favorable au mari. Les cas extrêmes d’agressivité sont les violences faites aux femmes ou aux enfants et qui sont encore largement monnaie courante dans notre société.
Il y a aussi l’agressivité qui se manifeste quotidiennement dans la rue. Vous conduisez tranquillement lorsque quelqu’un vous double ou vous croise en vous insultant. Autre cas : quelqu’un arrête son véhicule au beau milieu de la route pour discuter avec un ami sans se soucier des autres véhicules dont il gêne le passage. Et lorsque vous klaxonnez pour lui demander de libérer le chemin, il est capable de vous insulter ou de vous agresser. Je vous dois une anecdote que j’ai vécue : un jour que je passais du côté de l’ancien tribunal de Béjaïa, j’étais témoin d’une scène : deux garçons étaient en train de tabasser une jeune fille pour lui prendre son sac. Ayant vu la fille tomber à terre, je vais voir un des deux policiers qui assuraient la circulation au niveau du rond-point de l’ancienne poste de Béjaïa. Je lui ai expliqué ce qui s’est passé. Le policier fait la moitié du chemin vers l’endroit où la jeune fille était étendue puis rebrousse chemin sans rien faire. Ayant vu ce spectacle, j’ai appelé deux jeunes gens à la rescousse et nous avons mis la fille hors de danger. Ce type d’agression, notamment contre les filles, est malheureusement encore très fréquent dans nos rues et places publiques. Dans le monde du travail, les agressions ne manquent pas. Il y a bien sûr les agressions horizontales entre cotravailleurs qui ne sont pas d’accord sur le partage des tâches. Il y a les agressions verticales entre les travailleurs et leurs superviseurs hiérarchiques pour des questions professionnelles ou salariales. Les agressions les plus importantes – mais qui demeurent largement invisibles – prennent la forme de harcèlement sexuel. C’est une pratique courante entre les managers et leurs employées (je dis bien employées avec « es ») mais elles ne sont pas encore considérées dans le droit algérien et dans le contexte social algérien comme des agressions et des crimes. Elles sont même tolérées et ne donnent presque jamais lieu à des poursuites administratives et judiciaires. Un autre type d’agressions se produit dans les administrations (APC, daïra, wilaya, etc.). Ce type d’agression intervient lorsque des citoyens se présentent dans une de ces administrations pour y établir des papiers d’état civil. C’est un paysage fréquent que de voir des citoyens avoir des interactions agressives avec les employés de ces administrations, et vice-versa, et dans certains cas, d’en venir aux mains. Je vous dois ici aussi une anecdote vécue : je me fais établir une fiche familiale d’état civil dans une mairie à Béjaïa. En sortant de la mairie et en vérifiant les indications contenues dans la fiche familiale, je constate qu’il y a une erreur sur la date de naissance d’un de mes enfants. Je reviens voir l’agent qui a établi la fiche pour m’en délivrer une nouvelle avec la bonne date de naissance. L’agent m’indique qu’il suffit qu’il corriger la date et qu’il mette le cachet de son service et le problème est réglé. Je lui explique, à mon tour, que cette fiche doit faire partie du dossier de demande de renouvellement de mon passeport et que la daïra n’acceptera pas une fiche raturée. L’agent me répond qu’il a l’habitude de travailler avec la daïra et qu’il n’y aura pas de problème. Je prends la fiche raturée et cachetée et je quitte la mairie. En vérifiant encore une fois les indications de la fiche, j’ai constaté qu’une autre erreur – cette fois-ci sur le nom d’un de mes enfants – a été commise. Je reviens voir l’agent et lui dit que ce n’est pas normal que sur une seule fiche il y ait deux erreurs. L’agent refuse de me parler et d’établir une nouvelle fiche. J’appelle alors le chef de service qui arrive 10 minutes plus tard. J’explique alors ce qui se passe. Le chef de service demande à un autre agent d’établir une nouvelle fiche et a appelé dans son bureau l’agent qui a refusé. Ce type d’agressions – qui se terminent tantôt bien, tantôt mal – est malheureusement quotidien dans nos administrations.
Le dernière type d’agression – qui n’est pas la moindre – est celle rencontrée pendant le mois sacré du Ramadhan. En principe, le Ramadhan, outre le fait de jeûner, est un mois de respect d’autrui, de pardon et de solidarité avec les moins nantis. Au contraire, c’est pendant cette période que ces valeurs universelles, intégrées par l’Islam, sont les plus bafouées. Conduite à toute vitesse et dans tous les sens, stationnement en pleine route ou sur les trottoirs, encombrement de voitures au moment des prières, rendant la circulation impossible, et bien sûr, escarmouches et bagarres en plein jour entre clients et commerçants, entre automobilistes, etc. Toutes les formes d’agressions indiquées cidessus ne sont qu’un échantillon de toutes celles qui sont perpétrées quotidiennement. La question que l’on doit poser maintenant et à laquelle nous tenterons de répondre est la suivante : d’où viennent ces agressions ?
D’OU VIENNENT CES AGRESSIONS ?
Les différentes formes d’agressivité décrites cidessus trouvent leur origine dans diverses institutions sociales allant de la famille, du système éducatif, du système politique au système économique existant depuis l’indépendance.
La première source et cause de l’agressivité est la cellule familiale. C’est la fondation de la personnalité et du devenir des enfants. Autrefois, la famille procurait les bases de l’éducation des enfants : respect des parents et des autres membres de la famille, respect des voisins, respect des enseignants, respect des personnes âgées, aide aux personnes handicapées, etc. Toutes ces valeurs sont en train de disparaître l’une après l’autre pour être remplacées par leurs contraires. Les familles – notamment les familles nombreuses – souvent pour des raisons économiques – ne se sentent plus responsables et capables de transmettre à leurs enfants toutes ces bonnes valeurs. Les enfants ainsi abandonnés à eux-mêmes s’adonnent alors à diverses activités négatives (drogue, vagabondage, vols, viols et commerce de toutes sortes). Dans ce sillage, ils commettent des agressivités contre les autres citoyens, notamment ceux qui sont les plus fragiles : les personnes âgées et les femmes. Le raisonnement de beaucoup de familles aujourd’hui – parfois même de celles qui sont instruites – est que c’est à l’école et non à la famille d’éduquer les enfants. Pour elles, la famille a pour tâches principales de nourrir, vêtir et loger les enfants et que c’est l’école qui doit s’occuper de former leur manière d’être et de vivre. Il y a donc un transfert anormal de responsabilité de l’institution familiale vers l’institution éducative.
La seconde source d’agressivité est le système éducatif lui-même. Ce dernier – qui a pour mission de former l’esprit de l’enfant et de lui donner les outils scientifiques et techniques pour lui permettre d’affronter la vie, avec tout ce qu’elle comprend de contraintes – ne remplit plus son rôle. Les raisons à cela sont multiples : insuffisances en quantité et en qualité des enseignants, insuffisances infrastructurelles de toutes sortes, nombre d’élèves augmentant selon une progression géométrique par rapport aux deux facteurs précédents, absence de relations entre l’école et la réalité économique et sociale nationale et internationale, impact des nouveaux médias de la communication (Internet, mobile, etc.), absence d’ouverture sur le monde, notamment pour les jeunes, absence d’activités culturelles, scientifiques et sportives. Les choix des jeunes Algériens sont limités à la mosquée, les harraga, ou autres activités perverses (drogue, vols, viols, vagabondage, etc.). Dans ce contexte, les jeunes sont comme le gaz dans une bouteille à gaz : dès qu’il y a possibilité de fuir, ils la saisissent pour sortir de l’étouffement dans lequel ils se trouvent. La troisième source d’agressivité est le système politique. Cela bien entendu remonte à la période coloniale, où l’Algérien était privé de toute expression et de toute opinion politique. Et cela s’est poursuivi après l’indépendance avec tous les gouvernements qui se sont succédé à ce jour. Cela n’est d’ailleurs pas mieux aujourd’hui avec le soidisant multipartisme qu’à l’époque du parti unique.
A cause du système politique, les jeunes sont complètement dépolitisés. Ils ne s’intéressent plus à ce qui se fait ou se passe chez eux, mais plutôt à tout ce qui se passe ailleurs. Leurs discussions ne portent pas sur l’Algérie mais sur les révolutions tunisienne, égyptienne, syrienne, yéménite, etc. Ils sont tous branchés sur leur téléphone portable, leur parabole et les réseaux sociaux comme Facebook, You Tube, etc. N’ayant pas droit au chapitre politique, ils manifestent leurs frustrations en se révoltant de temps à autre et en cassant tout ce qui peut représenter l’Etat. Ce qu’on appelle aujourd’hui le terrorisme est, en partie– je dis bien en partie – une résultante de ces frustrations d’ordre politique. La dernière source d’agressivité est constituée par les systèmes économiques appliqués depuis l’indépendance. Cela a commencé avec le système dit « socialiste » – qui n’avait de socialiste que le nom – où seuls les groupes appartenant au parti unique avaient le droit au chapitre économique : tout poste gouvernemental et administrait en général, toute possibilité d’ouvrir un business (au sens étymologique du terme) ou d’obtenir un prêt bancaire ou d’investir étaient soumis à l’adhésion au parti unique. Cela s’est poursuivi ensuite depuis les années 1980 – période supposée être une ère d’ouverture et de liberté d’affaires – où ce sont toujours les administratifs (je dis bien administratifs et non administrateurs, car je réserve ce dernier terme aux vrais « managers » ayant une vision et des compétences réelles) et les mandataires qui ouvrent ou ferment les portes des postes de travail et des affaires. Dans ce contexte, les jeunes n’ont comme seul choix ou le chômage permanent pour ceux qui sont résignés, ou la révolte de rue pour ceux qui n’en peuvent plus. On va bien entendu me dire que l’Etat a mis en place des mécanismes du type Ansej, CNAC, Angem – renforcés à la suite des révoltes tunisienne et égyptienne – mais il ne s’agit là que de solutions à court terme n’ayant aucun impact réel sur le chômage des jeunes à moyen/long termes. Avec ces mécanismes, l’Etat applique le fameux proverbe kabyle : quand le loup (entendez l’Etat) ne sait plus quoi faire, il cherche les petites bêtes (traduction du kabyle : Mararient iwouchen, itsqliv iveouchen).
A cela, il faut ajouter que l’économie est en situation de stagnation et de stagflation depuis les années 1980 et que depuis, aucun investissement public ou privé d’envergure n’est venu relancer la croissance de la production et des services – sauf les services appartenant à ce que j’appelle la « fast food industry » et qui ne poussent les Algériens qu’à consommer – et à dégonfler la bulle de chômage qui s’est constituée et accentuée ces dernières années.
CONCLUSION
En conclusion, on peut dire que pour réduire cette agressivité dans toutes les formes décrites précédemment, sans parler de l’agressivité due à la nature du climat qui caractérise les pays méditerranéens – je ne dis pas l’annihiler complètement – il faut agir sur les quatre facteurs que nous jugeons à l’origine de cette agressivité : la famille, le système éducatif, le système politique et le système économique. Des réformes de fond doivent concerner chacune de ces institutions afin qu’elles redonnent confiance aux Algériens, notamment aux jeunes et qu’elles refocalisent les Algériens sur ce qui se passe chez eux avant tout – ce qui n’exclut pas bien entendu une ouverture sur ce qui se passe dans le monde. Ce n’est qu’à cette condition que l’Algérien retrouvera discipline, sérénité et confiance en lui-même et en son pays. Est-on prêt à relever ce challenge, la question reste posée.
Dr A. I. (*) Professeur d’économie et de marketing Master of Arts in Francophone Literature/El-Watan
El Watan
Fahed64 Administrateur
messages : 25537 Inscrit le : 31/03/2008 Localisation : Pau-Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mar 20 Sep - 10:30
mox a écrit:
(HD,Complet) Canal + 2011: Qui a tué les 7 moines de Tibhirine en ALGERIE
C'est vraiment des pourritures de mafioso qui ont fait sa
Franchement, regardez juste à partir de la 55''min, no comment pauvre Algérie
_________________ Sois généreux avec nous, Ô toi Dieu et donne nous la Victoire
Dernière édition par Fahed64 le Mar 20 Sep - 10:45, édité 1 fois
Viper Modérateur
messages : 7967 Inscrit le : 24/04/2007 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mar 20 Sep - 10:35
j'aimerais bien entendre se capitaine redha après les derniers évènement. Voir un officier parlé de la sorte de son propre peuple c'est une honte !
_________________
sorius Commandant
messages : 1139 Inscrit le : 18/11/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mar 20 Sep - 10:48
Cheb-94 a écrit:
Article très intéressant
Pourquoi l’Algérien est-il agressif ? article El Watan
Spoiler:
Citation :
INTRODUCTION
Il est connu et reconnu que l’Algérien est agressif dans ses actes et dans son verbe par rapport à ses homologues tunisiens ou marocains, pour ne citer que ses voisins les plus proches historiquement, sociologiquement et anthropologiquement. Et quand je dis « l’Algérien », ne croyez pas que je mets tout le monde dans le même sac. Il y a bien sûr des Algériens qui ne sont pas agressifs et qui sont même très respectueux de la discipline et des règles fondamentales qui régissent les relations sociales. Cependant, l’on est obligé de constater que le nombre de ceux qui sont agressifs a tendance à augmenter d’année en année en quantité et en formes d’agressions. Certains rétorqueront par la question : « Mais combien sont-ils les agressifs et combien sont-ils ceux qui ne le sont pas ? » A ceux-là, je réponds que la question n’est pas de savoir si les agressifs sont majoritaires ou minoritaires, la question est que le nombre d’agressifs et les formes d’agressivité ont une tendance nette à l’accroissement. Nous n’essayerons donc pas de répondre à cette question subsidiaire. Les vraies questions sont plutôt : (1) Comment se manifeste cette agressivité ? (2) d’où vient-elle ?
COMMENT SE MANIFESTE CETTE AGRESSIVITE ?
Cette agressivité, on la constate à tous les niveaux de la société et dans toutes les activités de la vie sociale. Notre objectif n’est pas bien sûr de faire une analyse exhaustive de toutes les formes d’agressivité – ce qui justifierait un long article séparé, voire plusieurs. Notre but est de montrer que ce mal qui ronge la société algérienne a tendance à augmenter avec tous les effets qu’il a sur la tranquillité de nos citoyens et sur leur désir de rester dans leur pays ou de le fuir comme cela est le cas pour un nombre de plus en plus grand d’entre eux.
L’agressivité commence à la maison. Les relations entre les membres de la famille ne sont pas toujours des relations de respect mutuel. L’agressivité existe entre les parents et leurs enfants. La manière la plus courante pour les parents d’obtenir que leurs enfants exécutent quelque chose – quel que soit ce quelque chose – est d’élever la voix au minimum et de battre leurs enfants au plus haut degré. La réciproque est vraie : pour que les enfants obtiennent une quelconque autorisation de leurs parents, ils sont souvent obligés d’élever la voix ou de recourir à la force.
L’agressivité se manifeste aussi entre mari et femme. La femme algérienne est, dans beaucoup de cas encore, considérée comme un sujet qui doit exécuter et se taire. Le mari étant considéré dans le droit musulman algérien comme le chef famille, la relation entre lui et sa femme est souvent à sens unique, le mari étant le seul à commander, ce qui est souvent une source d’agressivité lorsque les ordres ou les décisions du mari ne sont pas exécutés. Certains diraient ici encore que les choses ont évolué. Certes, mais les relations entre couples algériens, dans la majorité des cas, sont encore basées sur ce rapport de force favorable au mari. Les cas extrêmes d’agressivité sont les violences faites aux femmes ou aux enfants et qui sont encore largement monnaie courante dans notre société.
Il y a aussi l’agressivité qui se manifeste quotidiennement dans la rue. Vous conduisez tranquillement lorsque quelqu’un vous double ou vous croise en vous insultant. Autre cas : quelqu’un arrête son véhicule au beau milieu de la route pour discuter avec un ami sans se soucier des autres véhicules dont il gêne le passage. Et lorsque vous klaxonnez pour lui demander de libérer le chemin, il est capable de vous insulter ou de vous agresser. Je vous dois une anecdote que j’ai vécue : un jour que je passais du côté de l’ancien tribunal de Béjaïa, j’étais témoin d’une scène : deux garçons étaient en train de tabasser une jeune fille pour lui prendre son sac. Ayant vu la fille tomber à terre, je vais voir un des deux policiers qui assuraient la circulation au niveau du rond-point de l’ancienne poste de Béjaïa. Je lui ai expliqué ce qui s’est passé. Le policier fait la moitié du chemin vers l’endroit où la jeune fille était étendue puis rebrousse chemin sans rien faire. Ayant vu ce spectacle, j’ai appelé deux jeunes gens à la rescousse et nous avons mis la fille hors de danger. Ce type d’agression, notamment contre les filles, est malheureusement encore très fréquent dans nos rues et places publiques. Dans le monde du travail, les agressions ne manquent pas. Il y a bien sûr les agressions horizontales entre cotravailleurs qui ne sont pas d’accord sur le partage des tâches. Il y a les agressions verticales entre les travailleurs et leurs superviseurs hiérarchiques pour des questions professionnelles ou salariales. Les agressions les plus importantes – mais qui demeurent largement invisibles – prennent la forme de harcèlement sexuel. C’est une pratique courante entre les managers et leurs employées (je dis bien employées avec « es ») mais elles ne sont pas encore considérées dans le droit algérien et dans le contexte social algérien comme des agressions et des crimes. Elles sont même tolérées et ne donnent presque jamais lieu à des poursuites administratives et judiciaires. Un autre type d’agressions se produit dans les administrations (APC, daïra, wilaya, etc.). Ce type d’agression intervient lorsque des citoyens se présentent dans une de ces administrations pour y établir des papiers d’état civil. C’est un paysage fréquent que de voir des citoyens avoir des interactions agressives avec les employés de ces administrations, et vice-versa, et dans certains cas, d’en venir aux mains. Je vous dois ici aussi une anecdote vécue : je me fais établir une fiche familiale d’état civil dans une mairie à Béjaïa. En sortant de la mairie et en vérifiant les indications contenues dans la fiche familiale, je constate qu’il y a une erreur sur la date de naissance d’un de mes enfants. Je reviens voir l’agent qui a établi la fiche pour m’en délivrer une nouvelle avec la bonne date de naissance. L’agent m’indique qu’il suffit qu’il corriger la date et qu’il mette le cachet de son service et le problème est réglé. Je lui explique, à mon tour, que cette fiche doit faire partie du dossier de demande de renouvellement de mon passeport et que la daïra n’acceptera pas une fiche raturée. L’agent me répond qu’il a l’habitude de travailler avec la daïra et qu’il n’y aura pas de problème. Je prends la fiche raturée et cachetée et je quitte la mairie. En vérifiant encore une fois les indications de la fiche, j’ai constaté qu’une autre erreur – cette fois-ci sur le nom d’un de mes enfants – a été commise. Je reviens voir l’agent et lui dit que ce n’est pas normal que sur une seule fiche il y ait deux erreurs. L’agent refuse de me parler et d’établir une nouvelle fiche. J’appelle alors le chef de service qui arrive 10 minutes plus tard. J’explique alors ce qui se passe. Le chef de service demande à un autre agent d’établir une nouvelle fiche et a appelé dans son bureau l’agent qui a refusé. Ce type d’agressions – qui se terminent tantôt bien, tantôt mal – est malheureusement quotidien dans nos administrations.
Le dernière type d’agression – qui n’est pas la moindre – est celle rencontrée pendant le mois sacré du Ramadhan. En principe, le Ramadhan, outre le fait de jeûner, est un mois de respect d’autrui, de pardon et de solidarité avec les moins nantis. Au contraire, c’est pendant cette période que ces valeurs universelles, intégrées par l’Islam, sont les plus bafouées. Conduite à toute vitesse et dans tous les sens, stationnement en pleine route ou sur les trottoirs, encombrement de voitures au moment des prières, rendant la circulation impossible, et bien sûr, escarmouches et bagarres en plein jour entre clients et commerçants, entre automobilistes, etc. Toutes les formes d’agressions indiquées cidessus ne sont qu’un échantillon de toutes celles qui sont perpétrées quotidiennement. La question que l’on doit poser maintenant et à laquelle nous tenterons de répondre est la suivante : d’où viennent ces agressions ?
D’OU VIENNENT CES AGRESSIONS ?
Les différentes formes d’agressivité décrites cidessus trouvent leur origine dans diverses institutions sociales allant de la famille, du système éducatif, du système politique au système économique existant depuis l’indépendance.
La première source et cause de l’agressivité est la cellule familiale. C’est la fondation de la personnalité et du devenir des enfants. Autrefois, la famille procurait les bases de l’éducation des enfants : respect des parents et des autres membres de la famille, respect des voisins, respect des enseignants, respect des personnes âgées, aide aux personnes handicapées, etc. Toutes ces valeurs sont en train de disparaître l’une après l’autre pour être remplacées par leurs contraires. Les familles – notamment les familles nombreuses – souvent pour des raisons économiques – ne se sentent plus responsables et capables de transmettre à leurs enfants toutes ces bonnes valeurs. Les enfants ainsi abandonnés à eux-mêmes s’adonnent alors à diverses activités négatives (drogue, vagabondage, vols, viols et commerce de toutes sortes). Dans ce sillage, ils commettent des agressivités contre les autres citoyens, notamment ceux qui sont les plus fragiles : les personnes âgées et les femmes. Le raisonnement de beaucoup de familles aujourd’hui – parfois même de celles qui sont instruites – est que c’est à l’école et non à la famille d’éduquer les enfants. Pour elles, la famille a pour tâches principales de nourrir, vêtir et loger les enfants et que c’est l’école qui doit s’occuper de former leur manière d’être et de vivre. Il y a donc un transfert anormal de responsabilité de l’institution familiale vers l’institution éducative.
La seconde source d’agressivité est le système éducatif lui-même. Ce dernier – qui a pour mission de former l’esprit de l’enfant et de lui donner les outils scientifiques et techniques pour lui permettre d’affronter la vie, avec tout ce qu’elle comprend de contraintes – ne remplit plus son rôle. Les raisons à cela sont multiples : insuffisances en quantité et en qualité des enseignants, insuffisances infrastructurelles de toutes sortes, nombre d’élèves augmentant selon une progression géométrique par rapport aux deux facteurs précédents, absence de relations entre l’école et la réalité économique et sociale nationale et internationale, impact des nouveaux médias de la communication (Internet, mobile, etc.), absence d’ouverture sur le monde, notamment pour les jeunes, absence d’activités culturelles, scientifiques et sportives. Les choix des jeunes Algériens sont limités à la mosquée, les harraga, ou autres activités perverses (drogue, vols, viols, vagabondage, etc.). Dans ce contexte, les jeunes sont comme le gaz dans une bouteille à gaz : dès qu’il y a possibilité de fuir, ils la saisissent pour sortir de l’étouffement dans lequel ils se trouvent. La troisième source d’agressivité est le système politique. Cela bien entendu remonte à la période coloniale, où l’Algérien était privé de toute expression et de toute opinion politique. Et cela s’est poursuivi après l’indépendance avec tous les gouvernements qui se sont succédé à ce jour. Cela n’est d’ailleurs pas mieux aujourd’hui avec le soidisant multipartisme qu’à l’époque du parti unique.
A cause du système politique, les jeunes sont complètement dépolitisés. Ils ne s’intéressent plus à ce qui se fait ou se passe chez eux, mais plutôt à tout ce qui se passe ailleurs. Leurs discussions ne portent pas sur l’Algérie mais sur les révolutions tunisienne, égyptienne, syrienne, yéménite, etc. Ils sont tous branchés sur leur téléphone portable, leur parabole et les réseaux sociaux comme Facebook, You Tube, etc. N’ayant pas droit au chapitre politique, ils manifestent leurs frustrations en se révoltant de temps à autre et en cassant tout ce qui peut représenter l’Etat. Ce qu’on appelle aujourd’hui le terrorisme est, en partie– je dis bien en partie – une résultante de ces frustrations d’ordre politique. La dernière source d’agressivité est constituée par les systèmes économiques appliqués depuis l’indépendance. Cela a commencé avec le système dit « socialiste » – qui n’avait de socialiste que le nom – où seuls les groupes appartenant au parti unique avaient le droit au chapitre économique : tout poste gouvernemental et administrait en général, toute possibilité d’ouvrir un business (au sens étymologique du terme) ou d’obtenir un prêt bancaire ou d’investir étaient soumis à l’adhésion au parti unique. Cela s’est poursuivi ensuite depuis les années 1980 – période supposée être une ère d’ouverture et de liberté d’affaires – où ce sont toujours les administratifs (je dis bien administratifs et non administrateurs, car je réserve ce dernier terme aux vrais « managers » ayant une vision et des compétences réelles) et les mandataires qui ouvrent ou ferment les portes des postes de travail et des affaires. Dans ce contexte, les jeunes n’ont comme seul choix ou le chômage permanent pour ceux qui sont résignés, ou la révolte de rue pour ceux qui n’en peuvent plus. On va bien entendu me dire que l’Etat a mis en place des mécanismes du type Ansej, CNAC, Angem – renforcés à la suite des révoltes tunisienne et égyptienne – mais il ne s’agit là que de solutions à court terme n’ayant aucun impact réel sur le chômage des jeunes à moyen/long termes. Avec ces mécanismes, l’Etat applique le fameux proverbe kabyle : quand le loup (entendez l’Etat) ne sait plus quoi faire, il cherche les petites bêtes (traduction du kabyle : Mararient iwouchen, itsqliv iveouchen).
A cela, il faut ajouter que l’économie est en situation de stagnation et de stagflation depuis les années 1980 et que depuis, aucun investissement public ou privé d’envergure n’est venu relancer la croissance de la production et des services – sauf les services appartenant à ce que j’appelle la « fast food industry » et qui ne poussent les Algériens qu’à consommer – et à dégonfler la bulle de chômage qui s’est constituée et accentuée ces dernières années.
CONCLUSION
En conclusion, on peut dire que pour réduire cette agressivité dans toutes les formes décrites précédemment, sans parler de l’agressivité due à la nature du climat qui caractérise les pays méditerranéens – je ne dis pas l’annihiler complètement – il faut agir sur les quatre facteurs que nous jugeons à l’origine de cette agressivité : la famille, le système éducatif, le système politique et le système économique. Des réformes de fond doivent concerner chacune de ces institutions afin qu’elles redonnent confiance aux Algériens, notamment aux jeunes et qu’elles refocalisent les Algériens sur ce qui se passe chez eux avant tout – ce qui n’exclut pas bien entendu une ouverture sur ce qui se passe dans le monde. Ce n’est qu’à cette condition que l’Algérien retrouvera discipline, sérénité et confiance en lui-même et en son pays. Est-on prêt à relever ce challenge, la question reste posée.
Dr A. I. (*) Professeur d’économie et de marketing Master of Arts in Francophone Literature/El-Watan
El Watan
je ne suis pas tout a fait d accord, car a mon humble avis, c 'est du a la seule reference important de la guerre de l independance (vous allez me dire que la deuxieme guerre mondiale aussi aurait fait des citoyens europeen des agressives de premier ordre), seulement l algerie n a pas fait le deuil de cette guerre, n as pas fait un travail pour apaiser les blessures des algerien juste apres l independance, au contraire via le partie unique la pensee unique l etat algerien a utiliser cette guerre pour lobotomiser un citoyen dans la pense est la guerre la souffrance de l independance le sacrifice la douleur genocide combat bravour....et il continuent encore avec cela par un nationalisme et une lecture de l histoire fausse comme pour le pb berbere, ou l etrat algerien a imposer l arabisation ce qui a creer une cassure entre les berberes et le regime
Yakuza Administrateur
messages : 21656 Inscrit le : 14/09/2009 Localisation : 511 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mar 20 Sep - 11:05
c´est exactement comme ca que j´interprete cette frustration sorius,la guerre d´independance
_________________
atlasonline Colonel-Major
messages : 2010 Inscrit le : 23/05/2010 Localisation : Maroc Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mar 20 Sep - 13:20
Fahed64 a écrit:
mox a écrit:
(HD,Complet) Canal + 2011: Qui a tué les 7 moines de Tibhirine en ALGERIE
C'est vraiment des pourritures de mafioso qui ont fait sa
Franchement, regardez juste à partir de la 55''min, no comment pauvre Algérie
Ni pauvre ni sidi zekri, ils sont même fières de leur armé et responsables. Laissons les comme ça, rebbi yzidhom
Nano Colonel
messages : 1650 Inscrit le : 17/05/2009 Localisation : Brest - Rabat Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mar 20 Sep - 13:30
Bravo l'ANP, vous êtes génial les gars...
docleo Modérateur
messages : 2433 Inscrit le : 03/09/2008 Localisation : de garde Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mar 20 Sep - 16:59
Citation :
Perspectives économiques mondiales Le FMI révise à la baisse sa prévision de croissance pour l’Algérie Par : Meziane Rabhi
Le Fonds monétaire international (FMI) a révisé à la baisse sa prévision de croissance pour l’Algérie. Dans son rapport sur les perspectives économiques mondiales, publié hier à l’occasion de la tenue prochaine de ses assemblées annuelles conjointement avec la Banque mondiale, le FMI prévoit pour l’Algérie une croissance du produit intérieur brut de 2,9% en 2011.
Au mois d’avril dernier, le FMI tablait sur une croissance de 3,6%. Le FMI projette un taux de croissance de 3,3% en 2012. L'institution de Bretton Woods prédit un taux d’inflation de 3,9% en 2011 et de 4,3% en 2012. En matière d’emploi, les prévisions du FMI sont bonnes. Le Fonds pronostique une baisse du taux de chômage qui devrait passer de 10% en 2010 à 9,8% en 2011, pour atteindre 9,5% en 2012.
Quant à la balance des comptes courants du pays, elle resterait positive avec 13,7% du PIB en 2011 et 10,9 % en 2012, contre 7,9% en 2010. Le FMI souligne que par rapport à l’édition des perspectives de l’économie mondiale d’avril dernier, la reprise économique est devenue beaucoup plus incertaine. L’économie mondiale souffre de la confluence de deux courants d’évolution défavorables. Dans le monde arabe, les révoltes qui secouent depuis le début de l'année ces pays assombrissent leurs perspectives de croissance, surtout pour ceux qui importent leur pétrole, estime le FMI. Si la situation des pays exportateurs de pétrole est bonne, “les perspectives pour les pays importateurs de pétrole sont beaucoup plus mitigées, notamment pour l'égypte, la Syrie et la Tunisie”.
La situation est particulièrement critique pour la Syrie qui va enregistrer un recul
de son produit intérieur brut (PIB) réel de -2% en 2011 alors qu'il avait progressé de +3,2% en 2010. Il ne devrait rebondir qu’à +1,5% en 2012. Le FMI prévoit une croissance nulle en Tunisie cette année avec une hausse du taux de chômage qui passe 13% en 2010 à 14,7% en 2011. En égypte, la croissance va également chuter, passant de 5,1% en 2010 à 1,2 seulement en 2011. Seul le Maroc parvient à tirer son épingle du jeu avec une croissance attendue de +4,6% cette année et de même ampleur pour 2012 avec une baisse du taux de chômage.
_________________ Ne vous demandez pas ce que votre pays peut faire pour vous, mais demandez-vous ce que vous pouvez faire pour votre pays.
RED BISHOP Modérateur
messages : 12303 Inscrit le : 05/04/2008 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités Algeriennes Mer 21 Sep - 2:24
atlasonline a écrit:
Fahed64 a écrit:
mox a écrit:
(HD,Complet) Canal + 2011: Qui a tué les 7 moines de Tibhirine en ALGERIE
C'est vraiment des pourritures de mafioso qui ont fait sa
Franchement, regardez juste à partir de la 55''min, no comment pauvre Algérie
Ni pauvre ni sidi zekri, ils sont même fières de leur armé et responsables. Laissons les comme ça, rebbi yzidhom
Moi je me méfie de ces reportages de certain français qui ont tendance a construire leur notoriété en s'acharnant sur un pays en particulier. De meme on retrouve toujour les meme 2/3 "opposant" algérien qui apparaise a chaque fois avec des version différentes Donc les docs spectacle sans sources, ou l'on commence un raisonnement et on le fini pas, ou lorsqu'on dit une chose et pas une autre, etc c'est pas trés crédibles. D'autant que dans cette hitsoires les services français ont aussi les mains sales mais bon le chauvinisme français fait que on ne parle pas de la sainte France mais on accable les bougnoules