C'est vraiment triste ce qui se passe en syrie, le vito sino-russe pousse l'ouest à intervenir indirectement en arment comme il le faut l'opposition syreinne probablement via la turquie ainsi la gurre civile et encore plus de mort, walah les amis ça fait mal au coeur cette situation que dieu leur viennent en aide.
amin y'arab regarder cette video apartir de 12minutes 25 seconde. c'est tres grave (allahoma hada mounkar)
Dernière édition par Al joundi le Lun 6 Fév 2012 - 21:47, édité 3 fois
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rafi General de Division
messages : 9496 Inscrit le : 23/09/2007 Localisation : le monde Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Révolte en Syrie. Mar 13 Mar 2012 - 19:11
Citation :
Les Etats-Unis ne prennent pas au sérieux l'idée du président Bachar al-Assad d'organiser des élections législatives en Syrie, a déclaré la porte-parole du département d'Etat américain Victoria Nuland. "Tenir des élections législatives sur fond de violences qui secouent le pays, cela porte à rire", a déclaré mardi Mme Nuland aux journalistes. Des élections parlementaires doivent avoir lieu, conformément au projet de nouvelle constitution syrienne approuvé par plus de 89% des habitants du pays lors du référendum du 26 février dernier. Le président Assad a fixé le scrutin au 7 mai prochain. L'opposition, qui conteste la légitimité du référendum et du projet de constitution, réclame la démission immédiate du chef de l'Etat syrien. Les Etats-Unis posent la démission de Bachar al-Assad et le transfert du pouvoir à l'opposition comme la condition principale du règlement de la crise en Syrie.
http://fr.rian.ru/world/20120313/193886797.html
Citation :
Plusieurs États étrangers aident l'opposition syrienne à s'armer, a déclaré lundi le porte-parole du Conseil national syrien (CNS, opposition) George Sabra, cité par les médias internationaux. Selon M.Sabra, l'opposition a créé un bureau de coordination chargé de fournir des armes aux opposants au régime du président Bachar el-Assad avec l'aide de pays étrangers. Le responsable n'a pas cependant précisé où se trouve le bureau ni quels États participent à son fonctionnement. Les militants de l'opposition syrienne sont réunis au sein de l'Armée syrienne libre (ASL), formée à l'automne 2011 par des déserteurs de l'armée régulière du pays. L'ASL est considérée comme la branche armée du CNS. Fin février dernier, les médias internationaux ont affirmé, citant un représentant anonyme de l'opposition syrienne, que les combattants de l'ASL recevaient des armes de leurs compatriotes résidant hors de la Syrie, les pays étrangers restant en retrait. Selon les médias, il s'agissait principalement d'armes légères, d'équipements de communication et de dispositifs de vision nocturne. Le ministre syrien de l'Information Adnan Mahmoud a accusé mardi l'Arabie saoudite et le Qatar d'armer les insurgés.
http://fr.rian.ru/world/20120313/193879632.html
Citation :
Le président syrien Bachar al-Assad a émis mardi un décret présidentiel pour organiser des élections législatives le 7 mai, a rapporté le Parlement syrien sur son site internet. En juillet 2011, le cabinet syrien a adopté le projet de loi sur les élections générales dans le cadre du programme de réforme du gouvernement afin de mettre fin aux mois de manifestations. Le projet de loi a pour but de réguler les élections du Parlement et des conseils locaux et d'assurer l'intégrité du processus électoral. Il stipule également la formation d'une Commission suprême pour les Elections afin de gérer le processus électoral. Le président syrien a présenté une série de mesures au cours de cette dernière année pour réduire les limites imposées aux domaines de la politique et de l'économie, en levant notamment l'état d'urgence controversé en place dans le pays depuis environ 50 ans, en accordant des libertés dans différentes sphères et des amnisties générales.
L'émissaire spécial de l'ONU et de la Ligue arabe, Kofi Annan, a déclaré mardi aux journalistes qu'il attendait une réponse du gouvernement syrien à ses propositions visant à résoudre la crise syrienne.
"J'attends des nouvelles des autorités syriennes aujourd'hui, car je leur ai remis des propositions concrètes. Dès que j'aurai reçu leur réponse, nous saurons comment réagir", a déclaré M. Annan à l'issue de sa rencontre avec le chef du Conseil national syrien (CNS), Burhan Ghalioun, dans la capitale turque Ankara.
M. Annan est arrivé lundi soir à Ankara après une visite de deux jours en Syrie. Il a rencontré le ministre turc des Affaires étrangères, Ahmet Davutoglu, et l'a informé de ses discussions en Egypte, en Syrie et au Qatar ainsi que de la situation en Syrie, selon les officiels diplomatiques turcs.
"Je réitère que les massacres et les violences doivent cesser", a déclaré M. Annan aux journalistes, ajoutant que les Syriens méritent mieux.
Sa préoccupation est le bien-être des Syriens, a indiqué l'émissaire, soulignant: "Nous devons placer l'intérêt du peuple au centre de tout ce que nous faisons".
"Le monde entier se rassemble et travaille avec nous pour résoudre la situation en Syrie", a affirmé M. Annan.
"Avec de la bonne volonté et de la détermination, je suis convaincu que nous ferons des progrès", a-t-il ajouté.
M. Annan a déclaré avoir eu "une réunion utile" avec les représentants de l'opposition syrienne, ajoutant que les membres du CNS "ont promis une entière coopération, qui sera nécessaire pour réussir". Le chef du CNS a souligné qu'ils visaient une solution diplomatique et politique, mais si le gouvernement syrien ignore les efforts et poursuit la récession, des pays étrangers ont promis de fournir des armes aux forces de l'opposition. La Turquie, autrefois alliée proche de la Syrie, est au premier plan des critiques internationales contre les violences en Syrie, qui ont fait plus de 7 500 morts depuis le début de la crise à la mi-mars 2011, selon les chiffres de l'ONU.
Le Premier ministre irakien Nouri al-Maliki a déclaré que son pays était opposé à toute tentative d'armer les factions en conflit en Syrie, et a appelé à une résolution pacifique de la crise, a indiqué mardi son bureau dans un communiqué.
"Le Premier ministre a souligné son opposition à la violence et à l'usage de la force dans le règlement de la crise syrienne, et a réitéré son opposition à toute tentative d'introduire des armes en Syrie, par quelque partie que ce soit", a indiqué le communiqué. M. Maliki aurait tenu ces propos lundi soir lors d'une conversation téléphonique avec le vice-président américain Joe Biden.
M. Maliki a également confirmé que son pays avait renforcé les mesures de sécurité à la frontière irako-syrienne afin d'essayer de limiter les effusions de sang en Syrie, a ajouté le communiqué.
Quant à lui, M. Biden a déclaré que les Etats-Unis étaient eux aussi opposés à la militarisation du conflit en Syrie, a indiqué le communiqué, sans toutefois donner davantage de précisions.
M. Maliki, qui occupe aussi le poste de commandant en chef des forces armées irakiennes, a déjà présidé plusieurs réunions avec ses responsables de la défense, afin d'examiner la situation à la frontière irako-syrienne, longue de 600 km.
Il a également créé un comité composé de hauts responsables, avec pour vocation de surveiller la frontière et de lui présenter une évaluation globale de la situation, en vue d'appliquer des mesures de sécurité susceptibles d'empêcher le passage illégal de biens et de personnes à la frontière. Ces mesures de sécurité sont considérées comme une réponse aux informations selon lesquelles des armes et des insurgés se rendraient en Syrie à partir de l'Irak. Depuis le début de la crise syrienne, l'Irak a refusé de soutenir les mesures punitives décidées par la Ligue arabe contre la Syrie suite à la répression présumée de l'opposition par le gouvernement al-Assad. Des responsables irakiens ont déclaré récemment que le gouvernement irakien espérait trouver une solution pacifique à la crise syrienne, afin de satisfaire aux aspirations du peuple syrien à la réforme, sans ingérence extérieure ni sectarisme. Le gouvernement irakien, dominé par les chiites, jouit de liens étroits avec le président syrien Bachar al-Assad.
Un groupe terroriste armé a fait sauter lundi un oléoduc dans le centre de la Syrie, provoquant un incendie sur la ligne, a rapporté l'agence de presse officielle SANA.
Cet oléoduc de 50 cm de diamètre transporte du gazole entre les provinces de Homs et de Hama, dans le centre de la Syrie, a fait savoir l'agence de presse SANA, ajoutant que les opérations de pompage avaient été suspendues par les autorités afin de pouvoir éteindre l'incendie et réparer les parties endommagées. L'attentat de lundi fait partie d'une série d'attaques menées par des groupes armés contre les infrastructures énergétiques en Syrie. Il y a une semaine, des groupes armés ont lancé une attaque à la bombe contre un oléoduc, qui n'a cependant provoqué que des dommages mineurs. Au moins huit oléoducs ont été pris pour cible depuis le début des émeutes en Syrie à la mi-mars 2011. La Syrie accuse des "saboteurs" d'être à l'origine de ces attentats.
messages : 9496 Inscrit le : 23/09/2007 Localisation : le monde Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Révolte en Syrie. Mar 13 Mar 2012 - 19:18
Citation :
La Commission d'enquête internationale indépendante sur la situation en Syrie a présenté lundi son rapport au Conseil des droits de l'homme de l'Onu, selon lequel des violations des droits de l'homme ont été commises tant par les forces syriennes que par les groupes anti-gouvernementaux.
La commission recommande « la mise sur pied d'un dialogue national pour sortir de l'impasse tragique ». Le représentant de la Syrie a déclaré que son gouvernement rejette ce rapport.
Le président de la Commission d'enquête internationale indépendante, Paulo Pinheiro, a déclaré que près de 70.000 personnes sont déplacés internes alors que des milliers de personnes sont réfugiées dans les pays voisins, au Liban, en Jordanie et en Turquie. La Commission a regretté que les autorités leur refusent l'accès au pays pour compléter leur enquête alors qu' elles coopèrent totalement pour les autres demandes.
D'après le rapport de la Commission d'enquête « plus de 500 enfants ont été tués depuis mars 2011 et le chiffre augmente de jour en jour », a ajouté Paulo Pinheiro. « On constate le non- respect de la Convention relative aux droits de l'enfant que la République syrienne a ratifiée ». « Souvent les enfants sont blessés, détenus et torturés », a dit le président de la Commission.
La Commission d'enquête a réclamé « la fin de l'impunité pour les violations des droits de l'homme ». « Certaines preuves recueillies par la Commission désignent des individus suspectés d' avoir commis des crimes internationaux ». Malgré le fait que la Commission ne soit pas une entité judiciaire, a déclaré Paulo Pinheiro, « les découvertes peuvent aider de futures enquêtes indépendantes et crédibles menées par des autorités compétentes. »
Paulo Pinheiro a informé le Conseil des droits de l'homme que « dans une note verbale datée du 1er mars 2012, le gouvernement syrien déclare avoir rassemblé des informations sur 4.800 cas de violations des droits de l'homme. « 74 éléments membres des forces publiques auraient été sanctionnées ».
La Délégation syrienne représentée par l'ambassadeur Fayçal Hamoui, a déclaré que son « gouvernement rejette ce rapport ». Il a ajouté que « la Commission a été instrumentalisée » et que « son travail a été politisé » par des parties extérieures. D'après le représentant syrien, « la crise dans son pays est due à l' influence de parties externes qui organise une guerre des médias contre la Syrie et l'infiltration de groupes terroristes d'Al Qaida. »
Dans son discours au Conseil des droits de l'homme, Paulo Pinheiro, a déclaré que « les groupes anti-gouvernementaux ont également commis des abus ».
Le président de la commission d'enquête a déclaré que « des réformes fondamentales sont nécessaires dans le domaine de la justice syrienne ». Il a ajouté « qu'afin d'entendre toutes les parties concernées, un dialogue national est essentiel pour surmonter l'impasse tragique actuelle et construire une société démocratique qui respecte et garantit les droits de tous les syriens. »
Pour conclure, Paulo Pinheiro a déclaré que « l'ensemble de la Communauté internationale doit oeuvrer de manière unie pour atteindre les aspirations aux droits de l'homme de dignité et de justice de toutes les communautés dans le pays ».
La Haut-Commissaire adjointe aux droits de l'homme, Kyung-Wha Kang, a rappelé que la Conseil des droits de l'homme avait décidé de nommer un Rapporteur Spécial sur la situation des droits de l' homme en Syrie dès la fin du mandat de la Commission d'enquête. Elle a souligné que jusqu'à ce jour, la Commission d'enquête n' avait pas été autorisée à se rendre dans le pays.
Tiens donc, les deux camps violent les droits de l'homme, comme c'est bizarre.
Rafi
Invité Invité
Sujet: Re: Révolte en Syrie. Mar 13 Mar 2012 - 19:54
A la guerre comme à la guerre...
rafi General de Division
messages : 9496 Inscrit le : 23/09/2007 Localisation : le monde Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Révolte en Syrie. Mer 14 Mar 2012 - 8:41
Ce qui est inacceptable pour l'un est inacceptable pour l'autre.
marques General de Brigade
messages : 3961 Inscrit le : 05/11/2007 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Révolte en Syrie. Mer 14 Mar 2012 - 9:20
ce qui est inacceptable, c'est quelqu'un et qui a herité du pouvoir de son pére , utilise la force publique pour mater ses opposants et toute partie du peuple qui ne veurt pas lui ..
l'héritier du trone syrien, Bachar Assad, n'a aucune légitimité ni monarchique, ni démocratqiue pour utiliser la force publique à son service ..
cet individu doit se retirer du pouvoir et laisser le peuple syrien voter dans des elections LIBRES et TRANSPARENTES ...
le noeud du probléme en syrie est le fait que cet individu a hérité du pouvoir de son pére alors qu'il doit accéder au pouvoir par la volonté du peuple syrien ...
rafi General de Division
messages : 9496 Inscrit le : 23/09/2007 Localisation : le monde Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Révolte en Syrie. Mer 14 Mar 2012 - 9:43
Il est des principes de base sur lesquels ont ne peut revenir, c'est ainsi.
Si tu t'étonnes qu'un dictateur se comporte en dictateur, que veux-tu que je te dise... Maintenant si tu te positionnes contre les régimes où le fils succède à son père à la tête d'un Etat, c'est un choix, et c'est surtout un autre et vaste débat.
Invité Invité
Sujet: Re: Révolte en Syrie. Mer 14 Mar 2012 - 9:58
Peut-etre, n'empéche qu'il a raison...
rafi General de Division
messages : 9496 Inscrit le : 23/09/2007 Localisation : le monde Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Révolte en Syrie. Mer 14 Mar 2012 - 10:25
Bah oui, il a raison, mais ai-je écrit le contraire? Violer les droits de l'homme est inacceptable, nous sommes bien d'accord. Idem en ce qui concerne les dictateurs.
Désolé, mais je suis républicain. Je ne cautionne aucun autre régime que celui où je peux élire mes dirigeants, y compris le chef de l'Etat, et les virer.
Inanç Genelkurmay Başkanı
messages : 6351 Inscrit le : 13/07/2009 Localisation : France Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Révolte en Syrie. Mer 14 Mar 2012 - 11:14
rafi a écrit:
Bah oui, il a raison, mais ai-je écrit le contraire? Violer les droits de l'homme est inacceptable, nous sommes bien d'accord. Idem en ce qui concerne les dictateurs.
Désolé, mais je suis républicain. Je ne cautionne aucun autre régime que celui où je peux élire mes dirigeants, y compris le chef de l'Etat, et les virer.
Malheuresement dans les pays du MO et surtout Arabe, la violation des Droits de l'Homme est une tradition Est-ce que cela excuse quelque chose, évidemment non.
En Syrie, c'est avant tout une lutte d’intérêts:
Pour les Russes : éviter de perdre un soutien stratégique (ouverture sur la Méditerranée), contrer l'OTAN qui est un peu trop présente dans la région.
Pour les Occidentaux : faire tomber un allié de l'Iran/Hamas/Hezbollah, dans le but ultime de préserver Israël.
Evidemment dans l'opinion, on parle de Droits de l'Homme, libertés, on pourrait faire les mêmes critiques pour l'Arabie Saoudite par exemple
Sujet: Re: Révolte en Syrie. Mer 14 Mar 2012 - 11:46
des législatives pour le 7 mai - une autre plaisanterie:
Dernière édition par linust le Mer 14 Mar 2012 - 13:58, édité 1 fois
rafi General de Division
messages : 9496 Inscrit le : 23/09/2007 Localisation : le monde Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Révolte en Syrie. Mer 14 Mar 2012 - 13:48
Ca na rien d'une plaisanterie si des observateurs internationaux peuvent vérifier que tout ce passe dans de bonnes conditions et que la pluralité démocratique est respectée, bref, comme dans toute démocratie. Voilà encore une occasion pacifique d'en finir avec Bachar, si l'on sait tirer profit de l'occasion. La date du 7 mai me paraît par contre trop proche pour que chacun puisse faire campagne. La contrepartie immédiate à cette annonce doit être le cessez le feu.
Yakuza Administrateur
messages : 21656 Inscrit le : 15/09/2009 Localisation : 511 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Révolte en Syrie. Mer 14 Mar 2012 - 14:03
Citation :
Syria hunts rebels with Russian ELINT system Russia has supplied Syria with an electronic intelligence (ELINT) system to track rebel communications, according to an unidentified Russian technical expert cited in a report published by a Syrian opposition website on 10 March. 13-Mar-2012
Sujet: Re: Révolte en Syrie. Mer 14 Mar 2012 - 14:16
rafi a écrit:
Ca na rien d'une plaisanterie si des observateurs internationaux peuvent vérifier que tout ce passe dans de bonnes conditions et que la pluralité démocratique est respectée, bref, comme dans toute démocratie. Voilà encore une occasion pacifique d'en finir avec Bachar, si l'on sait tirer profit de l'occasion. La date du 7 mai me paraît par contre trop proche pour que chacun puisse faire campagne. La contrepartie immédiate à cette annonce doit être le cessez le feu.
pense tu vraiment qu´el assad va lacher le pouvoire?
il n´a de assad que le nom (assad veut dire le lion en arab )
rafi General de Division
messages : 9496 Inscrit le : 23/09/2007 Localisation : le monde Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Révolte en Syrie. Mer 14 Mar 2012 - 16:09
C'est possible, en tout ou partie, à l'initiative de la diplomatie russe qui est bien évidemment derrière la nouvelle constitution et cette proposition d'élections législatives anticipées, comme tu l'auras compris. Tu en connais combien de dictateurs qui de leur propre chef décident de passer du parti unique au multipartisme et à des élections législatives anticipées qui pourraient leur être défavorables?
Citation :
De leur côté, les États-Unis ont jugé «ridicule» l'idée d'organiser des élections «au milieu des violences».
Ce qui signifie que les États-Unis trouveraient acceptable d’organiser de telles élections si un cessez le feu était en cours, par exemple. Le but d'un cessez le feu étant comme on s'en doute de faire cesser les violences.
rafi General de Division
messages : 9496 Inscrit le : 23/09/2007 Localisation : le monde Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Révolte en Syrie. Mer 14 Mar 2012 - 16:25
Citation :
La Russie ne défend pas le régime du président syrien Bachar al-Assad, mais la justice dans le pays, a déclaré mercredi le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov.
"C'est au peuple syrien de décider qui doit diriger le pays. Nous ne défendons pas le régime, mais la justice, le droit souverain des Syriens à faire un choix démocratique", a déclaré M. Lavrov lors d'une réunion plénière de la Douma, la chambre basse du Parlement.
"Notre objectif est de parvenir à la paix en Syrie, de protéger les vies humaines, d'éviter les conflits interconfessionnels au Moyen-Orient, et de maintenir la stabilité et la sécurité au voisinage direct de nos frontières", a-t-il poursuivi.
La Russie est d'avis qu'une intervention étrangère ou le soutien à l'opposition pourrait conduire à une "guerre civile destructrice avec des conséquences imprévisibles dans la région", a déclaré le chef de la diplomatie russe.
Il a par ailleurs qualifié de "tardives" les mesures prises par le président al-Assad pour résoudre la crise.
"Il [M. al-Assad, ndlr] a adopté des lois utiles qui rénovent le système, en rendant le système reposant sur un parti unique plus pluraliste. Mais cela est venu trop tardivement, et les propositions de dialogue ont également été tardives", a estimé M. Lavrov.
"Nous appelons à un cessez-le-feu immédiat et coordonné de toutes les parties, sous une surveillance internationale impartiale, à une aide humanitaire pour la population civile et à un dialogue entre tous les Syriens, sans conditions préalables", a ajouté M. Lavrov.
La Syrie a répondu mardi soir aux propositions faites il y a quelques jours au président syrien Bachar al-Asssad par l'envoyé de l'ONU et de la Ligue arabe, Kofi Annan, dans le cadre des efforts visant à résoudre la crise politique syrienne, a rapporté mercredi le quotidien pro-gouvernemental Al-Watan.
Les autorités syriennes et M. Annan ont convenu de garder le contenu de ces propositions ainsi que la nature de la réponse syrienne à l'écart des médias, afin de renforcer les chances de succès de l'envoyé de l'ONU, a rapporté Al-Watan, évoquant "des sources bien informées".
La source anonyme s'est contentée de déclarer que la Syrie s'était montrée désireuse de coopérer avec M. Annan, selon le quotidien.
A l'issue d'une rencontre avec des représentants de l'opposition syrienne mardi à Ankara, la capitale turque, M. Annan avait déclaré aux journalistes qu'il attendait une réponse imminente de la part du gouvernement syrien.
Un peu plus tôt, le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon avait indiqué que la priorité de M. Annan était de mettre fin immédiatement aux affrontements entre les forces gouvernementales et les combattants de l'opposition en Syrie.
messages : 11677 Inscrit le : 12/12/2008 Localisation : paris Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Révolte en Syrie. Mer 14 Mar 2012 - 16:46
@ Rafi,
ci-dessous un texte interessant issu du blog d'Alain Gresh (qui a plusieurs fois rencontré Bachar), journaliste au Monde Diplomatique et assez impartial sur le sujet :
Citation :
A propos de la Syrie
Dans une conversation téléphonique entre le président russe et le roi saoudien, ce dernier a affirmé à son interlocuteur que tout dialogue sur la Syrie était « maintenant futile » (agence de presse saoudienne, 22 février 2012). Qu’est-ce à dire ? Que la seule voie possible est celle de l’intervention militaire ? Qu’il faut armer l’opposition ? Il semble bien que c’est dans cette direction que s’oriente la réunion des amis de la Syrie qui se tient vendredi 24 février à Tunis.
Le soulèvement en Syrie, qui va bientôt entrer dans sa seconde année, pose des questions dramatiques auxquelles il n’existe pas de réponses simplistes — à moins de jouer la politique du pire. Il faut rappeler ce que le renversement de Saddam Hussein par les Etats-Unis a coûté, coûte et continuera de coûter aux Irakiens dans les prochaines décennies.
Les causes de la révolte La révolte en Syrie est née des trois mêmes causes qui ont provoqué, du Maroc à l’Irak, des mouvements de contestation : — le refus d’un régime autoritaire, de l’arbitraire total de l’Etat et de ses services de répression, de la banalisation de la torture ; — l’ampleur de la corruption – l’ouverture économique (largement encouragée par l’Occident) ayant abouti à l’accaparement des richesses nationales par une mafia autour du chef de l’Etat –, la richesse ostentatoire d’une petite caste contrastant avec une pauvreté qui accompagne le désengagement de l’Etat (voulu aussi par les conseillers occidentaux) ; — le poids de la jeunesse. La génération la plus nombreuse de l’histoire qui arrive à l’âge adulte dans les pays arabes et qui, bien que mieux éduquée, ne dispose pas des moyens d’une insertion sociale – du travail, mais pas seulement, également l’exercice des responsabilités – à la hauteur de ses aspirations.
Ces trois facteurs ont permis une victoire rapide des mouvements en Tunisie et en Egypte, plus difficile au Yémen. Il a fallu l’intervention des forces militaires de l’OTAN, qui ont largement brisé le cadre du mandat de la résolution 1973 du conseil de sécurité de l’ONU, pour venir à bout du colonel Mouammar Kadhafi. A Bahreïn, le mouvement a été contenu par une intervention des chars saoudiens, mais continue à s’exprimer avec force. Ailleurs, un mélange de concessions politiques (Maroc) et de largesses financières (Algérie, Arabie saoudite) a permis — mais pour combien de temps ? — de contenir la contestation.
Qu’en est-il de la Syrie ? Le président Bachar Al-Assad, qui disposait au départ d’un certain capital de popularité, a cru que la politique régionale menée par son pays (son opposition à Israël et aux politiques des Etats-Unis) le mettrait à l’abri. Il s’est totalement trompé et, au fil des mois, il a tenté de présenter la contestation pacifique comme militarisée, manipulée de l’étranger, dont le but serait de faire disparaître un régime qui s’oppose aux ambitions israéliennes et américaines. Par son refus de s’engager dans des réformes sérieuses et un dialogue avec l’opposition, par son usage indiscriminé de la violence contre des manifestations qui, pour l’essentiel, restaient pacifiques, par un usage généralisé de la torture, il a contribué à la montée de la violence, au passage d’une partie de l’opposition à la lutte armée ; il a, d’un même mouvement, favorisé les ingérences qu’il prétendait vouloir combattre (lire « Jours de tourmente en Syrie », Le Monde diplomatique, août 2011).
Par-là même, il a aidé les desseins de ceux qui ne visent pas à la réforme (ni évidemment à l’instauration d’un régime démocratique), mais préparent une offensive contre l’Iran et espèrent faire tomber avant son principal allié arabe.
Qui peut croire une seconde, en effet, que le régime saoudien cherche à instaurer la démocratie à Damas, lui qui ne reconnaît aucune assemblée élue ? Lui dont le ministère de l’intérieur vient de déclarer que les manifestations dans l’est du pays étaient « une nouvelle forme de terrorisme » ?
Qui peut penser que les libertés sont le motif des déclarations des Etats-Unis, eux qui n’hésitaient pas à envoyer des « terroristes » arrêtés par eux se faire interroger en Syrie (pratique connue sous le nom anglais de rendition), parce que ce pays utilisait la torture ?
Qui peut croire que la démocratie est le souci de Nicolas Sarkozy, lui qui recevait Bachar Al-Assad à Paris en juillet 2008 et lui rendait visite en septembre, soutenait les dictateurs tunisien et égyptien et ne disait mot du massacre de Gaza lors de l’invasion israélienne de décembre 2008 ? Une petite anecdote significative : en ce temps-là, les journalistes du Figaro avaient reçu pour instruction de leur direction de ne plus évoquer dans leurs articles les prisonniers politiques en Syrie.
Pour tous ces pays, et pour Israël (lire ci-dessous), l’objectif est de renverser un régime allié de l’Iran, dans le cadre de la préparation d’une offensive contre ce pays.
Il est évident désormais que nombre de forces, y compris au sein du Conseil national syrien (CNS), poussent à l’intervention militaire, appuyée sur une formidable campagne médiatique.
La bataille pour la Syrie est aussi une bataille de propagande. Le régime l’a perdue depuis longtemps, tant ses affirmations sont souvent grotesques, ses mensonges patents et ses pratiques barbares. Pour autant, les informations qui déferlent 24 heures sur 24 sur toutes les chaînes de radio et de télévision, et qui n’ont souvent qu’une seule source, l’opposition à l’extérieur du pays, sont-elles vraies ? Longtemps les médias ont rejeté les informations sur la mort d’officiers et de policiers, elles sont aujourd’hui avérées ; depuis un an, régulièrement, les médias annoncent que la contestation a atteint Damas. On ne peut que regretter la mort de deux journalistes à Homs et rappeler que le régime, en interdisant la plupart du temps aux journalistes de venir ou de se déplacer, contribue à ce qu’il prétend dénoncer.
On trouvera ici un rapport qui, certes, peut être contesté sur tel ou tel de ses points, mais offre une enquête sur le terrain qui aurait mérité un peu plus d’attention : « Syrie, une libanisation fabriquée », CIRET-AVT et CF2R, 11 février 2012.
Militarisation A Homs, le comportement des troupes du régime est inacceptable ; elles visent à réduire, non la ville tout entière, mais les quartiers sunnites qui se sont rebellés. Car l’armée fait face à des combattants souvent dévoués et prêts à se battre jusqu’au bout, avec le soutien d’une partie de la population. Si cela explique la violence des combats, la situation ne justifie évidemment pas les exactions du régime. Il est toutefois intéressant de noter que les arguments utilisés contre le Hamas en décembre 2008-janvier 2009 (« ils prennent en otage la population en se cachant parmi elle ») ne sont pas repris dans le cas syrien ; espérons qu’ils seront aussi abandonnés lors de la prochaine attaque israélienne...
Une des dimensions les plus dangereuses de ce conflit tient aux risques de sa transformation en affrontements « confessionnels ». Il serait faux de dire que tout se réduit, en Syrie, à une appartenance religieuse ou communautaire : il existe des alaouites qui soutiennent l’opposition, et des sunnites qui préfèrent le régime aux insurgés. Mais le pouvoir, s’appuyant sur sa base alaouite, a incontestablement avivé les tensions. De son côté, l’opposition — ou certaines de ses composantes, notamment le CNS — n’est pas en reste et se montre incapable d’offrir des garanties sérieuses pour l’avenir. Personne ne semble remarquer comment les Kurdes, par exemple, qui furent parmi les premiers à manifester (notamment pour obtenir des documents d’identité) se tiennent désormais à l’écart, choqués par le refus du conseil national syrien de reconnaître leurs droits (Dogu Ergil, « Syrian Kurds », Zaman, 21 février). Pour sa part, le régime semble vouloir relancer les activités du PKK, un parti qu’il avait utilisé dans son affrontement avec la Turquie dans les années 1990 et qui reste très populaire parmi les Kurdes de Syrie.
Par ailleurs, le CNS est contesté par nombre d’opposants, qui l’accusent d’être dominé par les islamistes, avec quelques figures pro-occidentales pour parler aux médias. Ainsi, un nouveau groupe vient de se créer, le Mouvement national pour le changement (MNC), dirigé par le Dr Ommar Qurabi, ancien président de l’organisation syrienne pour la défense des droits humains (İpek Yezdani, « Syrian dissidents establish new bloc », Daily News, 21 février). Il reproche au CNS de refuser des militants alaouites ou turkmènes.
D’autres communautés, notamment les communautés chrétiennes mais aussi druze (lire Phil Sands, « Syria’s Druze community : A silent minority in no rush to take sides », The National, 22 février) hésitent, non par sympathie pour le régime, mais par crainte du chaos qui résulterait de sa chute sans négociations.
Car la militarisation du conflit est en marche, et porte avec elle les germes d’une guerre civile (peut-être la seule voie de sortie pour le régime). Un reportage du quotidien libanais Daily Star (23 février) sur l’Armée syrienne libre (ASL) confirme deux éléments que la presse occulte souvent : cette armée a des bases au Liban (et d’ailleurs aussi en Turquie) ; elle n’hésite pas aux représailles confessionnelles, en tuant des alaouites par vengeance (« FSA soldier in Lebanon discloses tactics »). De même, des combattants irakiens se sont joints aux insurgés syriens (lire Tim Arango et Duraid Adnan, « For Iraqis, Aid to Rebels in Syria Repays a Debt », The New York Times, 12 février 2012), y compris des membres d’Al-Qaida, ce qu’a confirmé le département d’Etat américain.
Nous sommes dans une impasse. L’opposition — ou plutôt les oppositions — est incapable de renverser le régime, et le régime est incapable de venir à bout de l’opposition. On peut même dire que l’avenir du régime est scellé et qu’il n’en a plus que pour quelques mois. La question est donc de savoir si le pays va s’enfoncer dans la guerre civile ou connaître une forme de transition politique qui nécessite, que l’on le veuille ou non, un dialogue.
C’est dans ce cadre qu’il faut comprendre le veto des dirigeants russes et chinois à la résolution du conseil de sécurité des Nations unies du 4 février. Le texte avait été amendé pour tenir compte d’un certain nombre de leurs objections mais il continuait à demander le retrait des troupes gouvernementales des villes sans parler de l’opposition armée, et à faire référence au plan de la Ligue arabe, imposé par l’Arabie saoudite, qui impliquait la mise à l’écart de Bachar Al-Assad. Cette résolution pouvait-elle servir de couverture à une intervention militaire ? De toute évidence, c’est ce qu’ont craint Moscou et Pékin, échaudés par le précédent de la résolution 1973 sur la Libye. On peut comprendre leurs soupçons, tant les déclarations françaises et autres laissent entrevoir une action armée sous prétexte de protéger les populations.
La voie de la négociation Alors, faut-il ne rien faire ? Non. Mais les possibilités ne se réduisent pas à la seule option militaire. D’une part, les pressions sur la Syrie, notamment dans le domaine économique, existent (elles peuvent être renforcées à condition de cibler les dirigeants, pas la population) et amènent déjà une partie de la bourgeoisie qui soutient le régime à s’interroger. D’autre part, les premières missions de la Ligue arabe, malgré les difficultés, avaient servi à limiter la violence ; c’est l’Arabie saoudite qui a obtenu leur retrait (il faut lire le rapport qu’elles ont publié ; il n’a rien à voir avec ce qu’on en a dit dans les médias, à tel point que ce texte a été longtemps caché) ; il faudrait, au contraire, obtenir que ces missions reprennent et s’étendent. Enfin, contrairement à ce qui s’écrit, ni les Russes ni les Chinois n’ont donné un feu vert à Assad, mais tentent de faire pression sur lui. Comme le rapporte un journal libanais bien informé, les autorités syriennes se sont abstenues, sous la pression des Russes, d’utiliser l’aviation et d’autres armes de guerre à sa disposition, dans leur actuelle répression – de ce point de vue, on n’est pas dans la situation de Hama en 1982 (Al-Akhbar, 22 février 2012).
La voie de la négociation est étroite et prendra du temps. En attendant, des gens meurent… Mais une intervention militaire ferait encore plus de victimes.
De plus, mentionnons un intéressant article de Efraim Halevy, ancien directeur du Mossad et ancien conseiller national à la sécurité, paru dans le International Herald Tribune du 7 février sous le titre « Iran’s Achilles’ Heel ». Il explique, en substance, que le renversement du régime de Damas permettrait d’éviter l’alternative désastreuse : bombarder l’Iran ou intensifier les sanctions, ce qui pourrait pousser le prix du baril au-delà du supportable. En privant Téhéran de son allié syrien, en revanche, on l’affaiblirait considérablement.
Par ailleurs, il y a en podcast une emission radio suisse sur la désinformation relative à ce conflit :
Citation :
Syrie, médias et mensonges
La Radio suisse romande a consacré son émission « Babylone » du mercredi 14 mars à « Syrie : ce qu’on en sait, et comment ? ». J’y ai participé aux côtés de Gaëtan Vannay, chef de la rubrique internationale de la RTS-Info (radio) et auteur de reportages en Syrie, Pierre Piccinin, historien, politologue, auteur de reportages en Syrie, et Nadia Boehlen, porte-parole d’Amnesty International section Suisse.
On trouvera ci-dessous le podcast de l’émission qui me semble d’autant plus salutaire que nous vivons une époque de désinformation sur la Syrie, à laquelle la chaîne de télévision Al-Jazeera, qui fut pourtant pendant de longues années une chaîne excellente et professionnelle, participe activement (lire Ibrahim Al-Amine, « Al-Jazeera’s identity crisis », Al-Akhbar in English, 13 mars 2012).
Ce qui m’a frappé dans cette émission, c’est la volonté de la Radio suisse romande de s’interroger sur le travail des journalistes en Syrie, volonté qu’on aimerait trouver chez nos confrères du service public français.
Sujet: Re: Révolte en Syrie. Mer 14 Mar 2012 - 17:13
rafi a écrit:
C'est possible, en tout ou partie, à l'initiative de la diplomatie russe qui est bien évidemment derrière la nouvelle constitution et cette proposition d'élections législatives anticipées, comme tu l'auras compris. Tu en connais combien de dictateurs qui de leur propre chef décident de passer du parti unique au multipartisme et à des élections législatives anticipées qui pourraient leur être défavorables?
Citation :
De leur côté, les États-Unis ont jugé «ridicule» l'idée d'organiser des élections «au milieu des violences».
Ce qui signifie que les États-Unis trouveraient acceptable d’organiser de telles élections si un cessez le feu était en cours, par exemple. Le but d'un cessez le feu étant comme on s'en doute de faire cesser les violences.
c´est ce que je dis rafi, tous le monde veux assad out - d´une maniére ou d´une autre
rafi General de Division
messages : 9496 Inscrit le : 23/09/2007 Localisation : le monde Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Révolte en Syrie. Mer 14 Mar 2012 - 17:23
Ce n'est pas ce que tout le monde pense ou veut qui est intéressant, c'est ce que le peuple syrien pense et veut, qui l'est. C'est son pays, et il n'y a rien de mieux que des élections libres et équitables pour déterminer qui veut quoi ou qui, comment, et pour quel projet.
C'est effectivement très intéressant, PGM, bien que certaines chose sont occultées, comme la présence d'islamistes libyens participants aux combats ou le sentiment qu'ont les russes d'une déstabilisation de la Syrie par l'occident au regard de leurs intérêts (vitaux?).
Fraternellement,
Philippe
Invité Invité
Sujet: Re: Révolte en Syrie. Mer 14 Mar 2012 - 17:44
Philippe tu ne vas pas recommencer avec les "elections libres & équitables" en Syrie, quand même???
rafi General de Division
messages : 9496 Inscrit le : 23/09/2007 Localisation : le monde Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Révolte en Syrie. Mer 14 Mar 2012 - 17:46
Tu préfères des élections libres et équitables en Arabie Saoudite? Nous parlons de la Syrie et c'est bien là qu'il faut les organiser.
Sujet: Re: Révolte en Syrie. Mer 14 Mar 2012 - 17:54
Citation :
Ce n'est pas ce que tout le monde pense ou veut qui est intéressant, c'est ce que le peuple syrien pense et veut, qui l'est. C'est son pays, et il n'y a rien de mieux que des élections libres et équitables pour déterminer qui veut quoi ou qui, comment, et pour quel projet.
a ce que je saches, le peuple Syrien fait tout de son mieux pour se debarasser d´el assad parcequ´ils savent qu´il n´y qura jamais des élections libres et équitables - il a perdu tous respect
la question qui ce pose est quand?
rafi General de Division
messages : 9496 Inscrit le : 23/09/2007 Localisation : le monde Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Révolte en Syrie. Mer 14 Mar 2012 - 18:03
Ah bon, parce que tu sais pour qui voteraient TOUS les syriens lors d'élections libres, c'est vrai pourquoi alors allez voter? Le peuple syrien, quelque peuple que ce soit d'ailleurs, doit pouvoir s'exprimer lors d'élections, c'est même à cela que ça sert. Le peuple n'est pas un bloc, ce sont des individus qui ont chacun une sensibilité politique distincte.
Sujet: Re: Révolte en Syrie. Mer 14 Mar 2012 - 18:28
Citation :
Ah bon, parce que tu sais pour qui voteraient TOUS les syriens lors d'élections libres, c'est vrai pourquoi alors allez voter? Le peuple syrien, quelque peuple que ce soit doit pouvoir s'exprimer lors d'élections, c'est même à cela que ça sert. Le peuple n'est pas un bloc, ce sont des individus qui ont chacun une sensibilité politique.
ce que que je sais c´est que sous ce regime il n´y aura jamais d´elections libres et tranparantes - avant cette demarches un nouveau regime/gouvernement doit etre mis en place ou le peuple peut s´exprimer aisement
Invité Invité
Sujet: Re: Révolte en Syrie. Mer 14 Mar 2012 - 18:43
linust a écrit:
Citation :
Ah bon, parce que tu sais pour qui voteraient TOUS les syriens lors d'élections libres, c'est vrai pourquoi alors allez voter? Le peuple syrien, quelque peuple que ce soit doit pouvoir s'exprimer lors d'élections, c'est même à cela que ça sert. Le peuple n'est pas un bloc, ce sont des individus qui ont chacun une sensibilité politique.
ce que que je sais c´est que sous ce regime il n´y aura jamais d´elections libres et tranparantes - avant cette demarches un nouveau regime/gouvernement doit etre mis en place ou le peuple peut s´exprimer aisement
Une autre possibilite est que sans ce regime, il est possible qu la Syrie cesse d'exister tout court
Une chose est sure: personne ne se mouillera dans ce pays, meme si Bashar massacre 90% de la pop., au moins pas avant d'avoir neutralise l'IRI, et ca c'est encore "loin".