messages : 3370 Inscrit le : 11/02/2008 Localisation : far-maroc Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: actualité européenne : Economie, politique, diplomatie... Mer 9 Mai 2012 - 15:02
Rappel du premier message :
nouveau topic sur l'actualité européenne dans tous les domaine (économique, politique scientifique etc ...)
Citation :
Merkel travaille sa contre-offensive face à Hollande
Des ministres du gouvernement allemand reprochent au président français de ne pas avoir les moyens de sa politique. Angela Merkel peaufine sa contre-offensive face à François Hollande. La chancelière allemande, qui continue de dominer la politique européenne, où elle a imposé sa stratégie fondée sur la discipline budgétaire dans la lutte contre la crise de la dette, n'a aucune intention de céder aux pressions du président français. Plusieurs ministres de son gouvernement sont montés au créneau pour rappeler la France à ses engagements et tacler le nouveau président socialiste, lui reprochant de ne pas avoir les moyens de sa politique.
Lundi, Merkel avait fermement réitéré son refus de renégocier le pacte de stabilité budgétaire, comme le souhaite son nouveau partenaire. La chancelière, qui a adressé mardi un message de félicitations au nouveau président français, a laissé entrevoir clairement à Hollande quelles concessions il pourrait obtenir de Berlin: la formulation d'un nouveau pacte de croissance et l'augmentation des moyens de la Banque européenne d'investissement en font partie. Mais elle rejette catégoriquement tout programme de stimulation de la conjoncture qui creuserait la dette.
«L'Allemagne n'est pas là pour financer les promesses électorales des socialistes, a lancé plus brutalement son lieutenant, le ministre de l'Écologie et vice-président de la CDU, Norbert Röttgen. Le gouvernement fédéral défend clairement la poursuite de la politique de discipline budgétaire.» Au bout du compte, si la croissance est financée par de nouvelles dettes, ce sera à l'Allemagne de payer pour «la victoire des socialistes français», tranche-t-on à Berlin, où l'on rappelle qui tient les cordons de la bourse en Europe.
Réduction des déficits budgétaires Merkel mise sur une double stratégie. «L'économie de la France et les finances du pays demeurent dans un état précaire, décrypte Peter Altmaier, dirigeant du groupe parlementaire CDU au Bundestag et fidèle de la chancelière. Tout pays qui essaierait de mener une politique de l'offre en accroissant ses déficits se mettrait très vite les marchés à dos et verrait ses taux d'intérêt augmenter. La France n'a aucune marge de manœuvre.»
Berlin déplore notamment qu'Hollande ait promis pendant sa campagne d'augmenter le salaire minimum, de créer des postes de fonctionnaires et de revenir sur le recul de l'âge de la retraite. Altmaier juge qu'une fois les élections législatives françaises terminées, il sera possible pour Berlin de parvenir à un compromis avec Paris pour réaffirmer «une fois pour toutes» que la réduction des déficits budgétaires est la seule voie possible pour l'Europe.
Berlin juge crucial pour Hollande de prendre à bras-le-corps les réformes nécessaires pour que la France retrouve sa compétitivité. Si Hollande s'entête dans la voie tracée pendant sa campagne, Merkel entend désamorcer le soutien dont il jouit auprès des sociaux-démocrates et des Verts, qui se sentent portés par la victoire des socialistes français, en faisant d'eux un épouvantail en Allemagne. Elle n'hésitera pas à dénoncer les «recettes archaïques» d'un François Hollande accusé d'aller dans le mur, pour laisser entendre que les sociaux-démocrates veulent expérimenter la même politique en Allemagne s'ils remportaient les législatives de septembre 2013. La stratégie de Merkel a ses limites. Si Hollande parvient à inverser le rapport de force dans la zone euro en mobilisant contre la politique d'austérité allemande, la chancelière ira au compromis avant de plonger dans l'isolement.
Lefigaro
Citation :
Europe: les Bourses demeurent angoissées par Athènes.
Les Bourses européennes ne parviennent pas à se remettre de leur séance déprimante de la veille, les graves incertitudes liées au blocage politique de la Grèce continuant d'angoisser les investisseurs.
Francfort grappille certes 0,1%, mais Londres perd 0,3%, Milan 0,6%, Zurich 0,7% et Madrid dévisse de 2,5%. Sur Euronext, Amsterdam recule de 0,4%, Paris et Lisbonne de 0,6%, et Bruxelles de 0,8%. Wall Street a cédé 0,6% mardi.
'Le résultat indécis des élections grecques ce week-end a conduit à une incertitude renouvelée sur les perspectives du plan de sauvetage grec à court terme et, plus généralement, sur l'appartenance du pays à la zone euro', indique un économiste de Crédit Suisse.
Ce dernier considère cependant que l'échec vraisemblable de la formation d'un gouvernement conduira à de nouvelles élections le mois prochain, probablement le 17 juin, qui pourraient déboucher sur un gouvernement d'unité nationale destiné à renégocier le plan de sauvetage.
'La situation demeure volatile et cela devrait rendre les investisseurs prudents et nerveux après la relative période de stabilité que nous avons connue depuis le début de l'année, comparativement à 2011', estime pour sa part Cameron Peacock, chez IG Markets.
Sur le plan des données économiques, l'Allemagne a dégagé un excédent commercial stable à 13,7 milliards d'euros en mars, tandis que la France a vu son déficit baisser à 5,7 milliards contre 6,3 milliards en février.
En hausse de 2,5% à 5,1 euros, ING Group prend la tête de l'AEX à Amsterdam, l'établissement financier néerlandais ayant observé une certaine amélioration de ses résultats au premier trimestre 2012 par rapport aux trois derniers mois de 2011.
De même, Commerzbank figure dans le haut de classement sur le DAX, prenant 3,1% à près de 1,6 euro, grâce à des résultats illustrant une amélioration de sa solidité financière malgré un contexte de marché pénalisant pour son segment BFI.
E.On recule par contre de 1,4% à 15,4 euros à Francfort, bien que les résultats trimestriels du groupe énergétique aient pu résister à la baisse des prix électriques européens et de la production nucléaire allemande.
Carlsberg s'adjuge 3,3% à 488 couronnes danoises sur l'OMX, malgré des résultats en baisse au premier trimestre pour le brasseur, du fait du déstockage opéré en Russie et de ses investissements en marketing.
Lefigaro
Citation :
L'Europe sous la pression des extrêmes
Le contraste entre le dénouement du scrutin présidentiel français, dimanche 6 mai, ouvrant la voie à une alternance ordonnée et incontestée à la tête de l'Etat, et le chaos créé par le résultat des élections législatives en Grèce, où, trois jours plus tard, aucune perspective de gouvernement ne se dessine encore, ne doit pas faire oublier la tendance commune révélée par ces deux scrutins : la montée de mouvements minoritaires, mais de plus en plus vocaux, contestant l'ordre établi par les partis traditionnels. Cette tendance est de plus en plus sensible à travers l'Europe.
En France, 18 % des électeurs ont choisi d'exprimer, au premier tour de l'élection présidentielle, leur rejet de l'Europe et de l'immigration en votant pour Marine Le Pen. En Grèce, le 6 mai, 7 % des électeurs ont envoyé au Parlement 21 députés du parti néonazi Aube dorée, dont le programme prévoit de miner la frontière avec la Turquie pour bloquer l'immigration. En Italie, les "antipolitiques" du mouvement "5 étoiles" du comique Beppe Grillo ont réalisé une percée aux élections municipales, en dénonçant la corruption et l'austérité.
Dans un autre genre, le Parti pirate, militant du téléchargement gratuit sur Internet, a fait une irruption spectaculaire dans la politique allemande et parvient à inquiéter les grands partis à la veille d'une importante élection partielle, le 13 mai.
Ces mouvements ont peu de chose en commun. Il est difficile, par exemple, de rapprocher la vague des jeunes indignados espagnols, née il y a un an à Madrid, des mouvements xénophobes et anti-islam que l'on voit monter depuis des années dans le nord de l'Europe ou en Autriche.
Pourtant, qu'ils soient d'extrême droite, d'une gauche radicale qui conteste l'orientation actuelle de la politique européenne ou totalement à la marge du système, ces mouvements bousculent les formations traditionnelles, et en particulier les grands courants politiques qui ont pris en charge le projet européen depuis des décennies. Ils les bousculent d'autant plus que la crise économique et la question de la dette ont créé une problématique commune à l'ensemble du paysage politique européen.
L'Europe politique existe, et chaque élection nationale résonne beaucoup plus que par le passé dans les autres pays de l'UE.
La tentation est grande, pour les partis traditionnels, de réagir en incorporant certains des thèmes des contestataires. L'inflexion donnée par Nicolas Sarkozy à sa campagne présidentielle sous la pression de l'ascension du Front national, par exemple sur la question des frontières, a parfaitement illustré les risques de cette dynamique.
De toute évidence, ce n'était pas la bonne stratégie. Le défi, pourtant, reste à relever : aucune institution, aucun mouvement à l'échelle européenne ne paraît en mesure aujourd'hui de répondre aux questions posées par ce front du refus. C'est un chantier auquel doivent s'atteler d'urgence les grands partis, sous peine de se voir déborder.
Lemonde
Citation :
Barroso : "Il n'y aura pas de renégociation du pacte budgétaire"
Renégocier le pacte de discipline budgétaire : voila qui figure dans le programme du président élu François Hollande. Mais le président de la Commission ne l'entend pas de cette oreille. Le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, a estimé mercredi qu'il n'y aurait pas de renégociation du pacte de discipline budgétaire qui a été signé en mars par 25 pays de l'UE, contrairement au souhait du nouveau président français, François Hollande.
Interrogé lors d'un colloque au Parlement européen à Bruxelles pour savoir s'il y aurait renégociation du pacte budgétaire, M. Barroso a simplement répondu "non", sans étayer sa réponse. Egalement présent, le président du Parlement européen, Martin Schulz, a apporté la même réponse à cette question.
Les deux responsables politiques se sont en revanche montrés ouverts à la mise en place d'un autre pacte économique européen qui ne soit pas uniquement consacré à la discipline budgétaire. Interrogé sur un tel scénario, ils ont répondu positivement. "Parlez-vous de nouveau traité ou de contrat politique ? Si vous me dites un contrat politique, je vous dis oui", a affirmé M. Barroso. Il n'a pas donné de précision sur le format que pourrait prendre ce contrat et s'est contenté de dire qu'il ne serait pas financé par de nouvelles dettes ou par l'inflation, en réponse à une question lors de ce colloque sur l'avenir de l'Europe au Parlement européen.
Le socialiste François Hollande, qui a été élu dimanche président de la république française, souhaite "renégocier" ou "compléter" le pacte budgétaire par des mesures censées doper la croissance, mais se heurte au non catégorique de la chancelière allemande Angela Merkel sur ce point.
Mardi, un membre du directoire de la Banque centrale européenne, Jörg Asmussen, a également affirmé que la France devait appliquer le pacte "tel quel". M. Hollande et Mme Merkel doivent se rencontrer le 16 mai, au lendemain de la prise de fonction de du nouveau président français, et ce sujet sera au coeur d'âpres discussions avant un dîner informel des dirigeants européens le 23 mai, consacré à la croissance et à l'emploi.
Sujet: Re: actualité européenne : Economie, politique, diplomatie... Sam 26 Juin 2021 - 12:11
Je pense qu'il fait référence à la position de la Hongrie sur l'homosexualité... Sans être homophobe ou quoi ce soit (au final chacun rendra des comptes devant le tout puissant et je suis personne pour juger qui que ce soit ) mais un intellectuel russe avait dit une fois que la diplomatie française est dirigée par le lobby lgbt j'ai envie de lui donner raison pour le coup... Le modèle de société est pour moi une question de souveraineté chaque pays est différent de part ses us et coutumes il faut par conséquent que certains pays acceptent la non-uniformité de certains ''concept''...
_________________ Le courage croît en osant et la peur en hésitant.
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Shugan188 Modérateur
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Denmark's immigrants forced out by government policies
5 - 7 minutes
A new law enabling Denmark to deport asylum seekers outside Europe while applications are being processed is the latest a series of extraordinary and extreme measures targeting immigrants from a government going far beyond those taken by other European countries and European Union (EU).
Under the new law, proposed by Social Democratic prime minister Mette Frederiksen and comfortably passed by Denmark’s parliament the Folketing in a vote of 70 to 24, asylum seekers would be flown to a faraway third country regardless of where they are from – with one option appearing to be Rwanda which signed a diplomatic agreement in March with Denmark leading to speculation it intends to open an asylum processing facility there.
It remains unclear how any external ‘reception centre’ could be administered, and notably whether it would be under Danish or the third country’s jurisdiction. But either way, Denmark still has a legal responsibility to ensure the rights of people transferred to such a camp are protected, not violated.
This latest move by the supposedly centre-left Social Democratic government follows its announcement in March to limit ‘non-western’ immigrants – a category codified in Danish law – in disadvantaged neighbourhoods, and its decision in April to revoke residency permits of some Syrian refugees on the grounds it was now apparently safe to return to Damascus. Remarkable shift for a progressive country
Only 1,547 people applied for asylum in Denmark in 2020, a 57 per cent drop on the previous year and the lowest number since the 1990s, but Frederiksen says she wants to reduce the number of asylum applications to zero. This is a remarkable shift for a country once seen as one of the most progressive in the world on asylum policy and refugee protection.
Remarkably, the Frederiksen’s government’s policies are now even more radical than the Danish centre-right
Denmark was the first to sign and ratify the United Nations (UN) Refugee Convention in 1951 with its core principle of ‘non-refoulement’ – that refugees should not be returned to a country where they would face serious threat. But now many Danish politicians violate that principle and talk about reforming the convention.
The political shift can be traced back to the 1980s and the increasing influence since then of the far-right Progress Party (Fremskridtspartiet, FrP) and Danish People’s Party (Dansk Folkeparti, DF) which have dominated political narratives and public debates on the integration of what they call ‘non-Western immigrants’.
The increasing influence of the far right on Danish politics eventually led to an internal split within the Social Democrats around immigration, as the party leadership chose to support a tightening of family reunion laws through a new points-based system which led some party members to resign.
The 2015 refugee crisis then further increased pressure on mainstream parties and, as the number of people claiming asylum in Denmark increased – especially from Syria – Lars Løkke Rasmussen’s centre-right government introduced measures aimed at making it less attractive to apply for asylum in Denmark.
This was followed in 2016 by the Folketing passing laws restricting access to family reunification for Syrian refugees for up to three years, and a ‘jewellery law’ under which valuables were confiscated from refugees to pay for their stay. Then in 2018 the government took measures targeting ‘non-Western residents’ in underprivileged areas, such as harsher penalties for crimes committed within or near a ‘ghetto’, a term originally used in the legislation although subsequently dropped. A message to Danish voters
The Social Democrats’ own approach to immigration became even harsher after Frederiksen succeeded Helle Thorning-Schmidt as party leader in 2015. While still in opposition in 2018, Frederiksen called for a reform of Denmark’s asylum system, including creating reception centres outside Europe. ‘In the future it will not be possible for refugees to obtain asylum in Denmark,’ she declared, and was elected as prime minister on this platform in 2019.
The Danish government certainly cannot credibly claim it is taking a ‘humanitarian’ approach when it has declared it wants to stop asylum claims altogether
Remarkably, the Frederiksen’s government’s policies are now even more radical than the Danish centre-right. It claims attempts to deter asylum seekers is ‘humanitarian’ because it prevents people attempting the dangerous journey across the Mediterranean Sea to reach Europe and undermines traffickers who exploit desperate and vulnerable people.
In reality asylum seekers tend to re-migrate anyway and often return to human smuggling networks to help them get to other European countries instead. But the Danish government certainly cannot credibly claim it is taking a ‘humanitarian’ approach when it has declared it wants to stop asylum claims altogether.
The Frederiksen government is sending a message to Danish voters as much as deterring potential asylum seekers. Its policies illustrate that it is no longer only far-right or centre-right parties in Europe that seek to win disaffected voters by creating fear about immigration. Increasingly centre-left parties are also prepared to do so to outflank the right, regardless of the consequences for asylum seekers and immigrants.
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Fahed64 Administrateur
messages : 25538 Inscrit le : 31/03/2008 Localisation : Pau-Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
Nissan announces major UK electric car expansion -
BBC News 6 - 8 minutes
1 July 2021, 07:21 BST
Nissan has announced a major expansion of electric vehicle production at its car plant in Sunderland which will create 1,650 new jobs.
The Japanese carmaker says it will build its new-generation all-electric model at the site.
Its partner, Envision AESC, will also build a new electric battery plant.
The new electric vehicle hub, launched with £1bn worth of investment, will also support thousands of jobs in the UK supply chain.
Of that £1bn, Nissan said it would invest up to £423m to produce a new-generation all-electric vehicle in the UK, building on the success of its existing electric car, the Leaf.
Production of the new model will create 909 new jobs and more than 4,500 in its UK supply chain.
Other production locations have not yet been confirmed. More details about the new vehicle will be released closer to the car's launch date.
Envision's new gigafactory will eventually provide batteries to power up to 100,000 Nissan electric vehicles a year. It will create 750 new jobs and secure 300 existing roles.
It is hoped the new plant will operational in time for 2024, when the level of UK-made components in cars manufactured in the UK is required to start increasing, in line with the terms of the UK's trade deal with the EU.
The majority of Nissan's Sunderland-assembled cars are sold in the EU.
Car sector calls for millions more charging points UK could be left behind in the electric car race
From 2030, sales of new cars and vans powered solely by petrol or diesel will be banned in the UK. However, some hybrids will still be allowed.
Ahead of the Brexit deal, Nissan had warned over the future of the Sunderland plant if the government was unable to secure an agreement with the EU.
Nissan's chief operating officer, Ashwani Gupta, told the BBC: "The key success factor for Brexit has always been trade friendly business conditions to sustain our business not only in the UK but in the whole of Europe and thanks to Brexit, Nissan is moving forward to use Brexit as an opportunity." Nissan's chief operating officer, Ashwani Gupta
Image source, PA Media Image caption,
Nissan's chief operating officer, Ashwani Gupta, announced the expansion at the firm's Sunderland plant
He declined to say how much money the UK government would contribute to the expansion plan, stating that talks were continuing. "But, for sure, without the government support it would have not been possible," he said.
Prime Minister Boris Johnson said Nissan's announcement was "a major vote of confidence in the UK" and "a pivotal moment in our electric vehicle revolution".
The government is contributing to the cost of the expansion, but a precise figure has not been disclosed.
Mike Hawes, chief executive of the Society of Motor Manufacturers and Traders (SMMT), said the announcement was "great news for the sector, the region and all those employed locally".
"It also demonstrates the UK automotive industry's commitment to net zero and that the transition to these new electrified vehicles can be 'made in Britain'." 2px presentational grey line Analysis box by Simon Jack, business editor
The news that Nissan is pumping hundreds of millions of pounds into a massive expansion of UK-based electric car manufacturing is a huge boost to the North East and the UK car industry as a whole. These are long-term investments that will create thousands of jobs. The prime minister and Business Secretary Kwasi Kwarteng will be at the plant and will welcome the chance to answer critics who say the UK is falling behind European rivals in securing all-important battery production capacity, seen as essential as a ban on the sale of new petrol and diesel cars in 2030 approaches.
But amidst the euphoria, a few sobering facts. By industry estimates, the UK is currently on course to have less than a tenth of the battery production capacity of Germany by 2025. From 2024, under the terms of the UK-EU Brexit deal, the percentage of components required to be sourced within the UK or EU begins to rise if UK-assembled cars are to avoid tariffs when exported to the EU - where most Nissans are sold. If you don't have a battery industry, you won't have a car industry.
Although the precise details have not been disclosed, the government is thought to have contributed tens of millions of pounds towards the estimated £500m cost of the project. The prime minister will argue that it kills two prized economic birds - decarbonisation and levelling up - with one stone. Workers, unions and local politicians in the North East will consider it money well spent. But industry experts are clear: this must be the first of many such investments if the UK is to keep up with the biggest revolution in car technology since they were invented. 2px presentational grey line
Earlier this week, a report commissioned by the SMMT said a series of factories producing electric car batteries needed to be built in the UK to secure the future of the country's automotive industry.
It said the government should announce a "binding target" of 60 gigawatt hours of battery capacity to be in place by 2030. Nissan plant in Sunderland
Image source, Reuters
The report said that at the moment, the UK is on track to have 12 gigawatt hours worth of lithium battery capacity by 2025. This compares with 164 gigawatt hours in Germany.
Business Secretary Kwasi Kwarteng, told the BBC's Today programme: "I don't think we are falling behind. Germany has a huge tradition of automotive manufacturing, we know that, and we are establishing gigafactories here in the UK."
Labour's shadow business secretary, Ed Miliband, welcomed the new gigafactory but said: "Ministers cannot be complacent."
"Only this week, the SMMT said that the government was falling behind our competitors and the Faraday Institution estimates we need seven gigafactories by 2040."
The SMMT-commissioned study, written by policy and research company Public First, also called for the installation of at least 2.3 million charging points nationwide before the end of the decade.
This is aimed at giving confidence to drivers - particularly those with no off-road parking at home - to invest in zero-emission vehicles.
Mr Kwarteng said that this could be achieved: "I think the way in which economies can transform is remarkable and I think nine years to hit those targets is sufficient."
L’Union européenne demeure par essence une construction politique fondée autour d’une communauté d’intérêts, souvent technologiques : le charbon, l’acier et l’atome il y a 60 ans, Airbus et Galileo ensuite, aujourd’hui l’hydrogène, les batteries ou bien entendu les vaccins...
Une construction qu’il faut sans cesse revisiter à l’aune des grands bouleversements qui jalonnent notre histoire. Et la pandémie que nous traversons figure au rang de ces grands bouleversements.
Il nous appartient d’en tirer les premiers enseignements. Car il ne s’agit pas seulement d’une crise sanitaire, économique et sociétale : la pandémie est aussi un point de rupture dans notre manière de concevoir notre place dans le monde.
Elle annonce une nouvelle géopolitique, à tout le moins une prise de conscience aigüe des équilibres géostratégiques actuels. Ceux-ci vont déterminer, dans un avenir très proche, nos capacités de résilience et de leadership.
Une géopolitique où l’Europe, plus stratège que marché, doit demeurer ouverte, mais à ses propres conditions. Une Europe qui s'assume, et ne craint pas d’imposer à ses partenaires le respect de ses choix et des règles qui en découlent.
C’est donc une course qui se joue, où la maîtrise des technologies est centrale, car c’est en grande partie grâce à elles que l’Europe va pouvoir s’engager de plain-pied dans sa double transition écologique et numérique, tout en garantissant sa résilience et son autonomie.
Investir dans les technologies de pointe, c’est investir dans notre avenir
La géopolitique de la technologie se joue au cœur de nos chaînes d’approvisionnement, comme dans notre capacité à monter en puissance sur le plan industriel et à conquérir les marchés d’avenir.
Prenons l’exemple des terres rares et autres matières premières critiques essentielles à bon nombre de nos technologies vertes et numériques.
Je pense notamment à la production d’aimants permanents pour l’automobile, pour les énergies renouvelables, pour la défense et l’aérospatial, où nous dépendons presqu’entièrement de la Chine. Il en va de même pour le lithium, les batteries et les semi-conducteurs, où nous avons un potentiel en Europe non-exploité.
C’est pourquoi notre Alliance européenne sur les matières premières, lancée l’an dernier, cherche à sécuriser notre accès aux matières premières critiques et stratégiques via de nouveaux partenariats extérieurs et à explorer les possibilités d'exploitation minière durable en Europe.
Nous avons déjà identifié des opportunités d'investissement à travers 17 pays européens pour une valeur de 10 milliards d'euros.
Il nous faut atteindre la même ambition dans le domaine de l’hydrogène. Indéniablement, l’Europe figure en tête de peloton sur la recherche et le développement dans ce domaine.
Mais les projets que nous avons portés jusqu’à présent n’ont pas encore permis d’atteindre un leadership industriel. Et soyons clairs : si nous perdons encore du temps, alors ce sont nos concurrents actuels – États-Unis, Chine, Corée, Japon – qui nous vendront leurs produits.
Mais je suis loin d’être pessimiste. Nous avons une chance unique de façonner l'avenir de l'économie de l'hydrogène. Mais pour cela, il nous faut aussi faire le meilleur usage de l’énergie décarbonée existante.
Le nucléaire, car c’est cela dont il s’agit, est disponible, abondant, et bon marché. En tant qu’énergie de transition, il doit permettre de faciliter le déploiement d’une filière hydrogène propre en Europe.
Concrètement, je pense à la possibilité d’utiliser des réacteurs nucléaires existants, en respectant toutes les normes de sécurité, exclusivement pour faire tourner des électrolyseurs et ainsi fabriquer de l’hydrogène propre. Cela permet l’émergence d’une nouvelle filière en attendant un déploiement d’énergie renouvelable suffisant.
Faire aboutir des projets de rupture dans les secteurs-clés
La promotion de l’hydrogène propre, c’est typiquement le genre de projets de rupture autour duquel les Européens peuvent se réunir. Mais il y a d’autres exemples, notamment dans le numérique.
Voitures connectées, smartphones, 5G, cloud, Internet des objets… Les semi-conducteurs sont au cœur de la transformation numérique et verte de notre industrie et de notre économie. Et pourtant, l'Europe est passée de 40 % de parts de marché dans les années 90 à 10 % aujourd'hui.
Nous devons de toute urgence repositionner l'Europe sur cette technologie critique. C’est essentiel pour éviter d’exposer nos écosystèmes industriels, comme nous le voyons avec la pénurie actuelle de semi-conducteurs.
Je pense bien évidemment à l’automobile : plusieurs de nos usines de production ont dû tout simplement se mettre à l’arrêt, faute de composants. Et c’est 10% de la demande de cette année qui risque de ne pouvoir être satisfaite.
Nous mesurons ici tout le sens et l’importance de ce que nous appelons la souveraineté technologique. Sans elle, nous resterons trop exposés aux soubresauts de la planète dans ces domaines.
Cela vaut également pour les données, qui marquent sans nul doute les prémices d’une nouvelle révolution industrielle.
La maîtrise des données – traitement, stockage, partage – et des technologies informatiques connexes, notamment le cloud et le edge, vont jouer un rôle déterminant dans la mise en œuvre de notre ambition pour notre industrie et notre marché intérieur.
Autant d’enjeux que les nouvelles Alliances sur les microprocesseurs et sur les données industrielles devront prendre à bras-le-corps, pour faire émerger des projets concrets.
Car les alliances industrielles sont un levier concret et opérationnel pour rassembler tous les acteurs de nos chaînes de valeur afin d’identifier, faire émerger et faire aboutir les projets les plus innovants et les plus structurants.
Elles permettent aussi de mobiliser les partenaires autour de Projets Importants d'Intérêt Européen Commun. Ce dispositif facilite l’émergence de projets de rupture, multi-pays, là où le marché ne peut y arriver seul, et qui peuvent bénéficier de financements publics. Ils permettent aussi aux PME, aux start-up innovantes de prendre part à des aventures qui vont au-delà de leur champ d’activité habituel.
Doter les technologies européennes d’un arsenal règlementaire
Vous l’aurez compris, la Commission européenne veut déployer toute sa boîte à outils industrielle, mais cela ne suffit pas. Nous devons aussi nous doter d’un arsenal réglementaire qui nous permette de mieux asseoir notre ambition industrielle.
Quelques exemples :
J’évoquais à l’instant les données. Nous avons récemment proposé un règlement sur la gouvernance européenne des données qui définit un modèle alternatif à celui des plateformes intégrées, et plus à même d’instaurer un véritable lien de confiance.
Il sera complété, à la fin de cette année, par une initiative visant à promouvoir le partage de données entre les entreprises, ainsi qu’entre les entreprises et les pouvoirs publics.
Dans le domaine de l’intelligence artificielle, le paquet publié en avril dernier par la Commission renforcera la position de leadership de l'Europe pour une intelligence artificielle sûre, inclusive, digne de confiance et centrée sur l’humain.
Sur un plan plus transversal et qui reflète une approche encore plus affirmée, l’Union européenne s’est également dotée d’un mécanisme de vérification des investissements directs étrangers, opérationnel depuis la fin de l’année dernière. Ce mécanisme a pour ambition de préserver les intérêts de l’Union dans les secteurs les plus stratégiques.
Dans le même esprit, la Commission a proposé de mieux contrôler les subventions étrangères dans les acquisitions et les marchés publics afin d’éviter les distorsions, comme cela se fait depuis des années au sein du marché intérieur.
Enfin, nous proposerons prochainement une nouvelle stratégie de normalisation. Vous connaissez peut-être l’adage : « qui fait la norme détient le marché ». C’est du reste ce que nous avons fait il y a plus de trente ans sur la norme GSM pour la téléphonie mobile.
Si nous voulons assurer la souveraineté technologique de l’Europe dans des secteurs de rupture aussi cruciaux que la 5G, les batteries, l’hydrogène ou la technologie quantique, nous devons occuper le terrain de la norme, nous ne devons pas être simplement preneurs mais faiseurs de normes.
*
Je voudrais conclure en revenant sur la question qui nous est posée: « pour quelle équipe l’Europe joue-t-elle ? ».
Et je voudrais pour cela prendre l’exemple de ce que nous sommes en train de faire dans le domaine des vaccins.
En quelques mois, nous avons réussi – c’est une prouesse, n’ayons pas peur de le reconnaître – à mettre les capacités industrielles de l’Europe en ordre de marche.
L’Europe est aujourd’hui le premier producteur de vaccins au monde, et nous exportons la moitié de notre production. Cela aussi il faut le rappeler.
Ceci pour vous dire que l’équipe « Europe » joue pour ses concitoyens, mais aussi pour l’équipe « Monde ».
Car si nous devons nous préoccuper de l’avenir de nos concitoyens européens, nous avons aussi des devoirs envers la communauté internationale, des devoirs de solidarité, de partage et d’équité. Et c’est particulièrement vrai pour la science et la technologie.
La géopolitique technologique constitue une ligne de crête où se rencontrent nos valeurs et nos intérêts ; où se côtoient le « soft power », qui nous caractérise, et ce « hard power » que nous voulons également instiller pour établir l’Union européenne comme un partenaire, mais un partenaire fier de ses forces et prêt à les défendre dans la concurrence mondiale.
Ma conviction est que l’Europe peut marcher sur cette ligne de crête d’un pas assuré, avec confiance.
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Shugan188 Modérateur
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Here is how hydrogen can drive the green revolution
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For Europe to become the first carbon-neutral continent by 2050, we need to invest massively in electrification of transport, buildings and industry. There are various renewable electricity solutions, such as hydro, wind or solar energy. And there is clean hydrogen.
Hydrogen can be used as a raw material, fuel or energy storage solution. It has many applications in the industrial, transport and construction sectors. Since its use does not cause CO2 emissions, it contributes to the decarbonisation of industrial processes and economic sectors where the reduction of emissions is both urgent and difficult to achieve.
One year ago, we launched the European Clean Hydrogen Alliance. As of today, we already collected more than one thousand projects to create an investment pipeline for hydrogen projects.
This shows that we are at a turning point for this clean technology.
Of course, this is the result of research and development efforts conducted over the last 15 years.
It is a fact: Europe is a leader in the development of many clean hydrogen technologies.
We have developed an important strategic capacity, in particular thanks the Fuel Cell and Hydrogen Joint Undertaking. Since 2008, it has funded projects with a combined public-private investment of nearly €2 billion.
As a result, universities and companies in Europe have increased the efficiencies of electrolysers and fuel cells, reduced the use of critical raw materials, and demonstrated the feasibility of hydrogen-based industrial processes
Too often though, these projects have remained small-scale and isolated.
Now, as the technology matures and the pressure to decarbonise increases, it is time to move to large-scale industrial deployment of clean hydrogen technologies.
Transforming technology leadership into market leadership is not easy. We need to move fast and at continental scale to face our challenges. Addressing strategic dependencies is one of them.
Addressing strategic dependencies
For hydrogen, this means having access to critical raw materials and securing the availability of large amounts of decarbonised electricity.
Via the European Raw Materials Alliance, we are securing access to critical and strategic raw materials by diversifying supply chains, attracting investments to the raw materials value chain, and fostering innovation. We have already identified investment opportunities across 17 European countries worth €10 billion.
Regarding decarbonised energy, we cannot afford to wait for 10 years until renewable energy projects have reached sufficient scale or until the infrastructure is ready and components available on the market. Others will overtake us and will be selling us their technologies.
In the short to medium-term, other forms of low-carbon hydrogen are needed, including based on nuclear energy.
Nuclear energy is available, steady and abundant. We could use this transitional energy to facilitate the deployment of a clean hydrogen industry in Europe.
How would this work? We could use existing nuclear reactors at the scheduled end of their service life, while of course respecting all safety standards. This would mean disconnecting the reactors from the grid and using the energy they produce exclusively to run electrolysers and thus produce clean hydrogen, until the nuclear plant is potentially shut down - before its programmed dismantling. This would allow a new industry to emerge until sufficient renewable energy is deployed.
We have no choice. We need to ramp up our production capacities in electrolysers and fuel cells, build the world’s first hydrogen-based steel plants and bring hydrogen planes to the market.
Our chance to shape the future of the hydrogen economy
This is our chance to shape the future of the hydrogen economy.
Because we are not alone in this race. Look at the United States, but also China, Japan and Korea: they all have strong capacities in the field of hydrogen. This is why the work of the clean Hydrogen Alliance is so essential. We want to shift gears, roll-out our technologies, build integrated EU value chains.
The objective is to present a pipeline of investment projects during the upcoming Hydrogen Forum in November, based on the project proposals we collected this spring. In parallel, we will need to work on two key aspects.
Project financing notably for smaller companies
Project financing is another challenge, notably for smaller companies. EU-wide collaborations and advisory services, for example from the European Investment Bank, can play an important role in overcoming this barrier.
Especially in an initial phase, public funding support will have an important role to play. At EU level, we have important means at hand: research and development programmes, regional development and infrastructure funds, funds to support the demonstration of innovative clean energy technologies, such as the EU Innovation Fund.
Member States too are putting into place important support programmes, many part-funded by the EU Recovery and Resilience Facility. And they are preparing what I hope could be a series of Important Projects of Common European Interest.
It is not just about the amount of available funding. It is also about channelling these resources efficiently. This is why we have developed a new Hydrogen Public Funding Compass: an online tool that guides projects towards the relevant public funding instruments.
Paving the way with best regulatory condition
The second key issue for the large-scale deployment of hydrogen: the policy and regulatory conditions.
The EU Green Deal provides a clear signal supporting the deployment of clean hydrogen.
For instance, new EU-wide certification systems and targets for the deployment of refuelling stations for hydrogen are proposed.
The Energy Taxation Directive also sets preferential tax rates for the use of renewable and low-carbon hydrogen for end-consumers
Later this year, we will complement this package with a review of EU legislation on gas markets, which I believe they will reinforce the momentum for hydrogen deployment.
We all agree on the potential of clean hydrogen to achieve our climate goals, create jobs and make Europe more competitive.
We will continue to work together in this spirit. Published By
Thierry Breton Thierry Breton Commissaire européen pour le marché intérieur chez European Commission Follow
Adam Modérateur
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Don’t Count on LNG to Save Europe From a Winter Gas Crunch
Anna ShiryaevskayaAugust 19, 2021, 1:55 PM GMT+1
*LNG supply entering Europe’s grids fell to lowest in 3 years * A controversial Russian pipeline could ease supply tightness
Europe’s vast network of liquefied natural gas terminals can’t save it from a winter supply crunch.
LNG supplies entering European grids in July fell to the lowest for that month in three years and the outlook for this month is even grimmer. Just one cargo is scheduled to arrive in the U.K. in August and traders who have the fuel stored in Spain are set to export six cargoes to capture higher prices in Asia.
La suite: https://www.bloomberg.com/news/articles/2021-08-19/don-t-count-on-lng-to-save-europe-from-a-winter-gas-crunch
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Adam Modérateur
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Takuba : "Le Sahel mérite nos efforts pour servir de laboratoire à une force européenne efficace"
Par Dominique Trinquand 4 - 5 minutes
Il a été beaucoup écrit et dit sur les leçons que les Européens devraient tirer du cavalier seul que les Américains viennent d’effectuer en se retirant de l’Afghanistan dans les conditions catastrophiques que nous venons de vivre. La nécessaire autonomie de l’Europe est un sujet qui revient à l’ordre du jour. Toutefois, au-delà des échanges théoriques sur ce sujet, la pratique au Sahel devrait nous offrir un champ pratique à mieux utiliser.
Josep Borrell, le haut représentant de l’Union européenne (UE) pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, appuyé par Thierry Breton, Commissaire européen au marché intérieur, rappellent les objectifs de constitution d’une capacité de réaction rapide européenne. Après la constitution des groupements tactiques qui sont en alerte depuis 2007 sans jamais avoir été employés, il s’agit maintenant de constituer une force de 5 000 hommes. Le non-emploi des groupements tactiques n’est pas dû à un manque de préparation ou de capacité opérationnelle militaire, mais à un manque de volonté politique et à des procédures de décision inadaptées.
Le travail doit continuer pour convaincre nos partenaires de la nécessité de disposer de cette capacité mais surtout de mettre en place des procédures d’emploi souples et efficaces. Dans ce domaine, la France ne peut servir de référence tant sa chaîne de commandement directe (chef de l’État/Armées) est éloignée des procédures de la majorité de nos partenaires (accord préalable du Parlement). L'exemple Takuba
Toutefois un cas plus pragmatique pourrait servir d’exemple. La force Takuba au Sahel, tant décriée par de nombreux commentateurs, met en œuvre une approche ascendante (« bottom up ») qui peut à la fois conforter nos partenaires européens dans l’engagement nécessaire face à une menace proche mais aussi servir pour alimenter la « boussole stratégique » européenne. Cette force dont beaucoup critiquent la faiblesse constitue une nouveauté où Tchèques, Suédois, Danois, Italiens, Grecs, Portugais et bien sûr Français travaillent avec les pays du Sahel pour contrer la menace djihadiste.
« Au Sahel, contrairement à l’Afghanistan, il ne s’agit pas de créer un État et une armée, mais d’appuyer des États pour qu’ils reconquièrent les territoires perdus et s’opposent à une application de la charia étrangère aux coutumes de la région. »
Ce sont des forces spéciales, la pointe de diamant de ces armées qui, sur le terrain, forgent à la fois des procédures communes mais aussi une appréciation de la menace partagée dans leurs capitales. Alors que tous ces pays, très attachés à l’Otan, mesurent la limite de son action après le retrait d’Afghanistan, ils découvrent d’autres menaces, d’autres partenaires, d’autres lieux et une stratégie dont la réalité les rapproche de la sécurité du continent européen.
Au Sahel, contrairement à l’Afghanistan, il ne s’agit pas de créer un État et une armée, mais d’appuyer des États pour qu’ils reconquièrent les territoires perdus et s’opposent à une application de la charia étrangère aux coutumes de la région. Ainsi le Sahel, point de passage de l’Afrique vers l’Europe, mérite cet effort européen qui, par la même occasion, sert de laboratoire à une force européenne, souple et efficace. C’est sur le terrain que les Européens apprendront à mieux se connaître et s’apprécier.
C’est en Afrique qu’ils mesureront l’importance d’investir militairement mais aussi financièrement pour permettre le développement harmonieux des pays de la région. La présence américaine nécessaire (drones, satellites, logistique) y pèse moins que dans l’Otan et permet ainsi aux Européens de trouver leur voie et construire l’autonomie dont ils ont besoin pour gérer cette crise, si loin des préoccupations asiatiques des États-Unis, mais si proches de notre continent.
Shugan188 Modérateur
messages : 5665 Inscrit le : 12/05/2015 Localisation : Maroc Nationalité : Médailles de mérite :
Russia Has a Gas Problem Nearly the Size of Exports to Europe Elena Mazneva 3 - 4 minutes
Gazprom PJSC needs to store nearly as much natural gas at home to keep Russians warm this winter as it currently ships to its top customer Western Europe every day, Bloomberg calculations show.
La suite https://www.bloomberg.com/news/articles/2021-09-03/russia-has-a-gas-problem-nearly-the-size-of-exports-to-europe
Adam Modérateur
messages : 6300 Inscrit le : 25/03/2009 Localisation : Royaume pour tous les Marocains Nationalité : Médailles de mérite :