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 Industrie de defense Française

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MessageSujet: Industrie de defense Française   Industrie de defense Française - Page 13 Icon_minitimeJeu 26 Juil 2012 - 20:22

Rappel du premier message :

Citation :
Renault Trucks Defense rachète le Français Panhard
Publié le 26 juillet 2012, à 18h23

Volvo a annoncé l'acquisition par sa filiale Renault Trucks Defense du constructeur de blindés légers Panhard, entamant la consolidation attendue de longue date du secteur de l'armement terrestre français.

La transaction, dont le montant n'est pas précisé, devrait être finalisée au quatrième trimestre 2012, une fois obtenu l'accord des autorités françaises, précise le constructeur automobile suédois dans un communiqué publié le 26 juillet.

Panhard a réalisé en 2011 un chiffre d'affaires de 81 millions d'euros et un bénéfice d'exploitation de 9,4 millions, et emploie environ 300 personnes.

Cette acquisition, qui permet à Renault Trucks Defense d'élargir sa gamme vers les blindés légers, donne naissance à un nouvel ensemble face à Nexter, le fabricant des chars Leclerc dans lequel Thales pourrait prendre une participation.

Nexter, qui avait discuté rapprochement avec RTD et Panhard l'an passé, s'est tourné vers des groupes hors de France, comme les allemands Rheinmettal et Krauss-Maffei Wegmann (KMW), l'italien Oto Melara (Finmeccanica) et le finlandais Patria.

La consolidation du marché de l'armement terrestre en France, voire en Europe, paraît de plus en plus souhaitable pour faire face à la concurrence internationale dans la course aux contrats dans les pays émergents au moment où les budgets de défense se réduisent en Europe.

RTD, qui affiche un carnet de commandes de 1,2 milliard d'euros dont les deux tiers en France, espère réaliser à terme la moitié de son chiffre d'affaires à l'export.

La division de Renault Trucks avait dit en juin tabler sur un chiffre d'affaires de 700 millions d'euros d'ici 2015 contre 300 millions en 2011 grâce à une accélération de ses ventes à l'export et à la mise sur le marché de nouveaux blindés.

Panhard, spécialiste du véhicule blindé léger (VBL), dont 2 300 exemplaires sont en service dans 16 pays, est le plus petit des trois principaux acteurs du secteur en France, avec un chiffre d'affaires d'un peu moins de 100 millions d'euros en 2011, soit dix fois moins que Nexter.

Panhard a été racheté en 2005 à PSA par le fabricant de 4x4 Auverland, que Christian Mons dirigeait depuis 2001 après plus de dix ans chez Thomson-CSF, dont est issu Thales. La gamme d'Auverland a été intégrée à celle de Panhard, spécialisé dans les blindés jusqu'à 12 tonnes.

La famille Cohen détient 83 % de Panhard, Christian Mons 10 % et l'investisseur Pierre Delmas le solde.

(avec Reuters, par Cyril Altmeyer)

http://www.usinenouvelle.com/article/renault-trucks-defense-rachete-le-francais-panhard.N179482
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MessageSujet: Re: Industrie de defense Française   Industrie de defense Française - Page 13 Icon_minitimeJeu 16 Oct 2014 - 16:21

Citation :
Exportation d'armes (3/4) : l'Egypte, la divine surprise en 2014

La Tribune vous propose une série sur les nouvelles terres de conquête des industriels de l'armement français. L'Egypte qui s'est offert cette année quatre corvettes pour 1 milliard d'euros, se montre à nouveau intéressé par le Rafale.


Et l'Egypte sera la divine surprise pour les industriels de l'armement français en 2014 en l'absence pour le moment de grands contrats signés par des clients plus traditionnels de la France (Arabie Saoudite, Emirats Arabes Unis, Singapour, Malaisie...) Car DCNS a réussi un véritable coup de maître en Egypte grâce à un "raid" commercial très efficace. En moins de six mois, le groupe naval a vendu au Caire quatre corvettes Gowind de 2.400 tonnes, équipées de son système de combat Setis, pour un montant de 1 milliard d'euros. Une surprise pour une grande partie de la communauté de la défense.

Et ce succès en appelle d'autres peut-être... D'abord pour MBDA qui a déjà signé un petit contrat portant sur l'installation de tirs de ses missiles Exocet MM40 et VL-Mica (50 millions d'euros). Surtout le missilier, qui négocie actuellement avec Le Caire un lot de missiles (entre 300 et 400 millions d'euros), attend cette commande plutôt en 2015. DCNS négocie quant à lui un lot de torpilles (150 à 200 millions d'euros) pour armer les quatre premières corvettes.

Enfin, le groupe naval qui est revenu à la table des négociations à l'issue des fêtes de l'Aïd, espère conclure d'ici à la fin du mois une seconde commande pour deux nouvelles corvettes, face au néerlandais Damen. Soit une commande de l'ordre de 500 millions d'euros budgétés par Le Caire.

Une relation de grande confiance entre Paris et Le Caire

Une commande facilitée par les bonnes relations entre Paris et Le Caire. Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, le reconnaissait volontiers mi-septembre à l'Assemblée nationale : "L'Égypte est désireuse de travailler avec la France et notre relation est de grande qualité". Une nouvelle commande se jouera avant tout sur des critères "politiques et donc rationnels", explique-t-on à Paris. Les deux pays entretiennent déjà une "très bonne relation dans le domaine de l'armement". Notamment ils ont créé une commission militaire armement stratégie franco-égyptienne (CAMAS), qui permet chaque année aux deux états-majors de balayer l'ensemble des dossiers de coopération.

L'Egypte, qui a une longue tradition d'acquisition d'armements français, souhaite à nouveau ne pas dépendre que des Etats-Unis. Sur la période 2009-2013, l'Egypte a commandé 245,3 millions d'euros aux industriels français. Des flux certes modestes mais réguliers : 71,9 millions en 2009, 16,3 millions en 2010, 43,1 millions en 2011, 49,7 millions en 2012 et 64,4 millions en 2013. Par exemple, Renault Trucks Défense (RTD) a beaucoup vendu en Egypte. Le constructeur de blindés légers et de camions a signé pour plusieurs centaines de millions d'euros de contrats militaires et parapublics avec Le Caire.

Au-delà de l'armement, la France figure parmi les premiers investisseurs étrangers en Egypte. Environ 110 entreprises, représentant  près de 4,3 milliards d'euros de fonds propres en 2012 et employant 30.000 personnes, étaient présentes dans le pays.

Soutien de Paris aux militaires égyptiens

Ces bonnes relations remontent à la position diplomatique de la France avec le retour des militaires au pouvoir en juillet 2013. En avril dernier, le ministère des Affaires étrangères rappelait que la France avait "décidé de poursuivre son dialogue politique avec l'Egypte et de maintenir, au service du développement du pays, la coopération franco-égyptienne". Contrairement aux Etats-Unis, qui ont déçu les militaires égyptiens. Et Paris se félicitait de "l'importance" d'élections en mai dernier "crédibles et transparentes, permettant la participation de tous et répondant aux normes internationales".

Enfin, la France a soutenu en juillet "la proposition, faite par l'Égypte et endossée par la Ligue arabe, d'un cessez-le-feu immédiat, suivi de discussions visant à établir une trêve durable" entre Israël et les Palestiniens de Gaza en plein coeur d'un conflit beaucoup trop sanglant pour les civils, avait expliqué en juillet dernier à l'Assemblée nationale le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius.

Et le Rafale ?

C'est nouveau, tout chaud. Le Caire a exprimé lors de la visite mi-septembre de Jean-Yves Le Drian un intérêt pour le Rafale, confirme-t-on à La Tribune. Une demande qui n'est pas nouvelle. Car déjà au début de l'été 2011, les militaires égyptiens avaient déjà envoyé à Paris une "expression d'intérêt" pour 12 à 20 Rafale. Paris était alors très embarrassé et Dassault Aviation pas intéressé. Pour autant, Paris avait commencé à discuter avec Le Caire pour comprendre le besoin des militaires égyptiens. Des pilotes égyptiens essaieront même le Rafale. Mais cela n'ira pas plus loin. Aujourd'hui, la demande des Égyptiens devra être étudiée de façon plus approfondie.

En attendant, le dossier sur la modernisation de leurs 20 Mirage 2000 EM/BM commandés en décembre 1981 et livrés entre 1986 et 1988, n'avance pas faute d'accord sur le prix. Si Le Caire reste "très intéressé" par cette opération, les Égyptiens la trouvent "trop chère et trop longue". Dassault Aviation et Thales proposent une modernisation de type Inde, sans la dimension air-sol, pour en limiter les coûts. Une proposition que les deux industriels ont également fait au Pérou (12 Mirage). En Egypte, la facture s'élèverait à 900 millions d'euros, voire au-dessus du milliard, selon les différentes sources. De son côté, MBDA propose un lot de missiles air-air Mica pour armer les Mirage 2000 égyptiens. Ce que le missilier européen avait déjà fait en Inde (493 missiles Mica IR/EM pour 959 millions d'euros).

Un dossier explosif sur la défense aérienne

Par ailleurs, MBDA propose au Caire des solutions en vue de rééquiper l'armée égyptienne dans le domaine de la défense aérienne (Air defence) de courte et moyenne portée. Tout comme l'Arabie Saoudite, l'Egypte dispose actuellement de missiles Crotale (Thales). Un dossier qui pourrait être très, très explosifs entre les deux groupes.

Un dossier d'actualité car la Libye qui concentre actuellement toutes les difficultés de la région (guerre civile, trafic d'armes, immigration clandestine, radicalisme islamiste et défaillance de l'État), dispose de frontières poreuses avec l'Égypte.

Qui finance les achats d'armement ?

Pour moderniser son armée, l'Egypte a reçu le soutien financier de l'Arabie Saoudite et des Emirats Arabes Unis (EAU). Car Le Caire, qui vient de conclure une commande d'armes pour un montant de 3,5 milliard de dollars avec la Russie, n'a pas les moyens de financer seul des projets de cette ampleur en dépit d'une croissance de 2,7 % cette année, contre 2,1 % en 2013, selon le rapport de prévisions économiques mondiales du FMI.

Pourquoi ces deux pays financent-ils l'Egypte ? "L'Arabie Saoudite se défend elle-même en défendant le régime militaire égyptien, décrypte le directeur de recherche au CNRS et spécialiste de l'Egypte et du monde arable, Marc Lavergne sur le site internet JOL Press. Elle a une peur bleue des islamistes". C'est pour cela explique-t-il que Ryad "soutient financièrement l'Egypte à hauteur de 12 milliards de dollars". Les Emirats Arabes Unis, farouchement hostiles aux Frères musulmans, ont quant à eux injecté des milliards de dollars en Egypte depuis le renversement de l'ex-président islamiste Mohamed Morsi en juillet 2013.

En outre, la France et les Emirats arabes unis souhaitent "concrétiser" des projets de développement conjoints, prioritairement en Egypte, a assuré début octobre la nouvelle représentante spéciale française pour l'Etat du Golfe. Les deux pays sont "au stade d'identification et de concrétisation d'un certain nombre de projets à dimension sociale, humanitaire et politique pour accompagner le développement du pays, et aussi à dimension plus technologique ou économique, par exemple d'alimentation et l'énergie". Une nécessité dans ce dernier domaine car le pays est sujet à des coupures d'électricité quotidiennes. Jusqu'à huit heures par jour. Début septembre, une gigantesque coupure a privé une grande partie du Caire (plus de 20 millions d'habitants) d'électricité en raison d'une "panne", qui a paralysé le métro en pleine heure de pointe.

http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/20141016tribc7ee06519/exportation-d-armes-3-4-l-egypte-la-divine-surprise-en-2014.html
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MessageSujet: Re: Industrie de defense Française   Industrie de defense Française - Page 13 Icon_minitimeVen 17 Oct 2014 - 22:39

Citation :
Exportation d'armes (4/4) : Bolivie, un coup commercial et puis plus rien ?

La Tribune vous propose une série sur les nouvelles terres de conquête des industriels de l'armement français. En 2013, la France a vendu des hélicoptères de transport. D'autres groupes (satellite d'observation, contrôle et surveillance du trafic aérien, artillerie...) pourraient également marcher dans les pas du succès d'Airbus Helicopters.  


Les industriels de l'armement français vont-ils s'installer durablement en Bolivie ? Ce sera dur, le marché bolivien étant étroit. "Il y a pas mal d'opérations à faire", souligne toutefois un industriel, qui connait bien le pays. Plusieurs groupes pourraient d'ailleurs marcher dans les pas du succès d'Airbus Helicopters, qui a réussi à vendre à La Paz, fin 2013, 6 Super Puma AS332 C1e (Super Puma), et cela, six mois après la grosse brouille entre Evo Morales et François Hollande, lequel avait interdit en juillet 2013 à l'avion présidentiel bolivien - un Falcon 900 EX de Dassault Aviation - de survoler le territoire français au moment de l'affaire Snowden.

Le contrat, d'un montant supérieur à 150 millions d'euros, comprend aussi un gros volet support, avec maintenance, pièces de rechange, formation des pilotes et des mécaniciens. En Bolivie, Airbus Helicopters a déjà livré deux Ecureuil et 4 EC145 à l'armée de l'air bolivienne. En outre, le premier des six Super Puma C1e commandé fin 2013 a déjà été remis à l'armée de l'air en présence d'Evo Morales.

Thales en piste pour signer un beau contrat

C'est d'abord Thales qui a toutes les chances de conclure un contrat d'environ 200 millions d'euros avec La Paz, qui a choisi sur décision présidentielle le groupe tricolore en vue de s'équiper d'un système de contrôle et de surveillance aérien civil et militaire (ATM) équipé de dix radars. Un système qui sécurisera le ciel bolivien et luttera contre les narco-trafiquants. Des discussions entre François Hollande et Evo Morales, qui vient d'être réélu pour un troisième mandat, ont permis fin septembre à New York de faire avancer le dossier. Thales doit encore finaliser les termes du contrat, qui pourrait être signé cette année, voir en 2015. "Evo Morales veut aller vite", a-t-on expliqué à La Tribune.

Enfin, la filiale espagnole du groupe propose à la Bolivie un petit drone de surveillance Fulmar (moins de 25 kg) pour surveiller ses frontières. Pour sa part, Nexter, qui avait déjà vendu en 2010 des systèmes d'artillerie (LG-1 MK-III de 105 mm), a gagné un petit contrat de modernisation cette année (environ 7 millions). Le groupe continue de proposer à La Paz de l'artillerie de 105 mm.

Un satellite d'observation

Après le Chili et le Pérou, la Bolivie est également très intéressée par l'acquisition d'un satellite d'observation. "Les Boliviens ont identifié un besoin", avait-on expliqué fin mars chez Thales Alenia Space. Depuis, le dossier a un petit peu avancé. "Il y a un projet en gestation et donc des pré-offres qui circulent", explique un bon connaisseur du pays. dossier. Une compétition où il faudra compter avec les Chinois, très présents en Bolivie dans le domaine des télécoms. "Ils nous ont dit que la compétition serait ouverte", précisait-on fin mars chez Airbus Defence and Space.

Par ailleurs, l'avion de transport militaire A400 (Airbus Defence and Space), un appareil de l'armée de l'air française, a atterri mercredi sur une base aérienne proche de La Paz pour de nouveaux essais en haute altitude.

La France en Bolivie

En matière économique et commerciale, la Bolivie reste un partenaire marginal du commerce extérieur de la France (0,01 %). "L'isolement, la faible diversification de l'économie et le cadre juridique encore peu propice aux investissements dissuadent nombre de nos entreprises", explique l'ambassade de France en Bolivie. Au total, seule une dizaine seulement sont implantées en Bolivie. Dans le domaine de l'armement, à l'exception du contrat signé en 2013 avec Airbus Helicopters (161 millions d'euros), aucune trace d'un contrat d'armement signé avec La Paz depuis au moins 2006.

Seuls les investissements réalisés dans le gaz demeurent significatifs. En avril 2011, Total a officialisé la découverte de champs gaziers permettant à la Bolivie d'augmenter ses réserves prouvées d'environ 30%. Les importations en provenance de Bolivie sont faibles (106e fournisseur de la France), bien qu'en expansion régulière. Les exportations françaises vers la Bolivie ont atteint 22,5 millions d'euros en 2010, ce qui situe la France au 13e rang des fournisseurs de la Bolivie.

La nouvelle manne des hydrocarbures

La Bolivie, pays le plus pauvre d'Amérique latine, caracole aujourd'hui en tête de la région en termes de croissance, grâce notamment à la nationalisation des hydrocarbures, une manne devenue capitale pour Evo Morales. La croissance pour 2014, estimée par le gouvernement à 6,5 %, placerait, selon la Commission économique pour l'Amérique latine et les Caraïbes (Cepalc), la Bolivie cette année en tête des pays avec la plus forte expansion économique de la région, dépassant l'Équateur et la Colombie. Premier président amérindien de Bolivie, porté par un discours anti-américain et pro-indigène, Evo Morales ne manque pas de souligner l'effet positif généré par sa mesure la plus radicale : la nationalisation des hydrocarbures.

Appuyé des forces militaires et de la police, le gouvernement avait occupé manu militari dès mai 2006 les installations et champs de pétrole détenues par des pétroliers comme le brésilien Petrobras ou l'espagnol Repsol, et négocié de nouvelles conditions contractuelles plus favorables à l'Etat. En août, la compagnie pétrolière publique bolivienne YPFB a pris le contrôle du groupe Transierra, qui transporte du gaz naturel vers le Brésil, en rachetant la totalité des actions que détenaient le brésilien Petrobras et Total, pour 133 millions de dollars. Petrobras détenait 44,5 % du groupe et Total 11 %, tandis que le solde, 44,5%, reste aux mains de l'entreprise YPFB-Andina, consortium formé par YPFB et l'entreprise espagnole Repsol.

Les recettes pétrolières de l'Etat, environ 673 millions de dollars annuels en 2005, ont grimpé à 5,8 milliards de dollars en 2013, selon la compagnie pétrolière d'État YPFB. Durant la même période, le PIB triple, passant de 9,5 milliards de dollars à 30,3 milliards. Le PIB par habitant, quelque 1.000 dollars, passe à 2.757 dollars, et le salaire minimum de 72 dollars à 206 dollars, générant un flux de fonds qui permet au gouvernement d'investir dans les programmes sociaux et les infrastructures publiques.

Un climat propice aux affaires

La mainmise de l'Etat ne vise pas seulement les hydrocarbures, mais s'étend aux entreprises de télécommunications, fonds de pension, centrales hydroélectriques, aéroports ou à l'exploitation minière. Mais ces nationalisations, qui font fuir le plus souvent les capitaux étrangers, n'ont pas eu cet effet sur la Bolivie, selon un rapport du ministère de l'Economie, auquel a eu accès l'AFP. La Bolivie a engrangé "en 2013 1,75 milliard de dollars d'investissements directs internationaux nets (IDE)", selon ce rapport qui rappelle qu'en 1998, lors de la vague de privatisations, l'IDE avait atteint un pic de 1,02 milliard.

Le boom économique "résulte d'une excellente conjoncture externe au sein de laquelle l'économie bolivienne a évolué", a indiqué à l'AFP le professeur d'économie à l'Université San Andrés, Armando Mendez. Selon l'économiste, alors que "la Bolivie exportait en 2005 1,4 milliard de dollars en gaz, elle en exporte aujourd'hui 6,8 milliards, soit près de cinq fois plus" avec des cours beaucoup plus élevés.

la Bolivie veut se lancer dans le nucléaire

La Bolivie investira 2 milliards de dollars pour le développement de l'énergie nucléaire à des fins pacifiques, a annoncé début octobre Evo Morales. Le président bolivien, qui avait déjà annoncé il y a plusieurs mois qu'il envisageait de développer l'énergie nucléaire avec le soutien de l'Argentine et de la France, a déclaré que "la meilleure façon de nous libérer (de la dépendance énergétique) est de développer l'énergie nucléaire à des fins pacifiques".

"Cette énergie nucléaire à des fins pacifiques va être lancée dans le département de La Paz, avec d'ici à 2025 un investissement de plus de 2 milliards de dollars", a précisé le président bolivien. La centrale nucléaire, dont la construction devrait débuter cette année, comportera notamment des unités de cyclotron (accélérateur de particules) à usage médical et de recherche. En 2010, La Paz avait annoncé des accords avec l'Iran, avec lequel le président Morales a noué des liens étroits, pour la construction d'une centrale nucléaire en Bolivie dans le cadre de programmes de coopération technologique et financière.

http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/20141017tribd47fe6e70/exportation-d-armes-4-4-bolivie-un-coup-commercial-et-puis-plus-rien.html
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MessageSujet: Re: Industrie de defense Française   Industrie de defense Française - Page 13 Icon_minitimeMar 21 Oct 2014 - 18:52

Citation :
Sagem dévoile son mini-manche actif de nouvelle génération

Salon NBAA, Orlando (Floride - USA), le mardi 21 octobre 2014


A l’occasion du salon de l’aviation d’affaires NBAA à Orlando (Floride - USA), Sagem (Safran) dévoile son prototype de mini-manche actif pour le pilotage des avions civils et hélicoptères.

Intégrant de nombreuses innovations brevetées Sagem, ce mini-manche se caractérise principalement par son haut niveau de fiabilité et de robustesse, et par sa tolérance aux pannes, grâce à une architecture optimisée permettant le réglage en temps réel des lois d’effort et d’amortissement. Grâce aux fonctions de « stick shaker / stick pusher » et à la conjugaison des mini-manches droit et gauche, la coordination pilote / copilote et la gestion des situations inhabituelles est nettement facilitée.

Ce mini-manche est testé depuis plusieurs mois en étroite collaboration avec des pilotes de compagnies aériennes et des pilotes d’essais de grands avionneurs et hélicoptéristes, qui ont confirmé son adéquation au besoin de sécurité des vols et de formation des équipages.

Leader mondial des commandes de vol, Sagem participe aux programmes aéronautiques les plus innovants : le NH90 d’Airbus Helicopters, le KC390 d’Embraer, le Falcon 5X de Dassault Aviation ou encore l’ARJ21 Xiangfeng de Comac.

Sur le salon NBAA, le prototype de mini-manche actif de Sagem est présenté sur le stand Safran en démonstration dynamique dans un cockpit tout écran interfacé à un simulateur de vol.

http://www.sagem.com/spip.php?article1245#sthash.UTvPSoMA.dpuf
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MessageSujet: Re: Industrie de defense Française   Industrie de defense Française - Page 13 Icon_minitimeMer 22 Oct 2014 - 18:16

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Le Milan-ER file vers son avenir


Actualités  Frédéric Lert  22 octobre, 2014


MBDA annonce avoir réalisé la première campagne de tir de son Milan-ER  (pour Extended Response) de série. Quatre tirs sur cibles fixes et mobiles ont permis de tester le poste de tir, le missile et « les capacités opérationnelles » de la charge. Cette campagne autorise MBDA à finaliser la production du système dont les premiers exemplaires de série pourront être livrés au printemps 2015. Trois clients sont annoncés à ce jour à l’export.

Le Milan-ER a été développé sur fonds propre par le missilier, notamment pour répondre aux besoins de l’armée de Terre en Afghanistan. Mais le missile avait été écarté au profit d’un achat en quantité limitée de missiles Javelin. En cause principalement, le mode de guidage qui reprend avec le Milan-ER la recette du filoguidage, déjà bien connue avec les Milan des générations précédentes. L’armée de Terre avait elle fait le choix d’un missile doté d’un guidage « tire et oublie », permettant au tireur de se mettre à couvert aussitôt le tir effectué. Le filoguidage garde toutefois des avantages certains, avec par exemple une précision terminale très grande et la possibilité de garder un homme « dans la boucle » pendant toute la durée du vol (une vingtaine de secondes à la portée maximale).

Après son échec en France, MBDA a poursuivi le développement du missile. Tout en gardant de nombreuses similarités avec les modèles précédents, le Milan ER offre une portée accrue (qui passe de 2000 à 3000m), une charge militaire améliorée et un poste de tir entièrement numérisé, c’est à dire sans vue optique directe et donc avec un déport possible de la visée. Une caractéristique mise en avant par MBDA auprès de l’armée de Terre, mais sans succès… Le poste de tir du Milan ER sera par ailleurs capable de tirer le Milan 3.

Les Milan 1, 2 et 3 ont connu un très large succès commercial, avec plus de 350.000 missiles vendus dans plus de quarante pays. Avec son modèle ER, MBDA aura bien du mal à retrouver de tels chiffres. Mais le missilier compte bien s’appuyer sur cette large base commerciale pour placer la nouvelle itération de son best seller. A condition toutefois que les blocages allemands sur les exportations d’armement soient levés. Car le Milan-ER reste comme à l’origine un missile franco-allemand. Et depuis plusieurs mois, Sigmar Gabriel, le ministre allemand de l’économie, ne fait pas mystère de sa volonté de restreindre les exportations d’armes de son pays, ce qui impacte directement les projets menés en coopération avec la France. Du côté de MBDA, on se veut confiant, expliquant que les premiers missiles seront livrés « au printemps 2015, comme prévu contractuellement ».

http://forcesoperations.com/2014/10/22/le-milan-er-file-vers-son-avenir/
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MessageSujet: Re: Industrie de defense Française   Industrie de defense Française - Page 13 Icon_minitimeJeu 23 Oct 2014 - 13:06

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CMN : Une petite nouvelle dans la famille Combattante

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http://www.meretmarine.com/fr/content/cmn-une-petite-nouvelle-dans-la-famille-combattante
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MessageSujet: Re: Industrie de defense Française   Industrie de defense Française - Page 13 Icon_minitimeJeu 23 Oct 2014 - 16:39

Citation :
Pour faire face aux "émergents": l'alliance de Nexter avec les Allemands de KMW

Industrie de defense Française - Page 13 1776

Nexter fait les comptes: il recense, non pas ses amis, mais ses concurrents. Ils sont une dizaine selon Philippe Burtin, le président de l'équipementier terrestre français (photos Nexter). Des Européens, dont BAE Systems, General Dynamics, Iveco et Rheinemetall, et des "émergents": une dizaine qui sont "de très bon niveau", selon l'aveu même Philippe Burtin.

Dans un contexte mondial marqué par la baisse des commandes étatiques occidentales et l'apparition de nouveaux acteurs étrangers ambitieux, l'alliance annoncée en juillet avec l'Allemand KMW constitue un début de riposte face à la concurrence.

On s'en souvient, le 1er juillet, a été signé un "accord préliminaire" entre Nexter et KMW (voir mon post ici). Cet accord ouvre une période d'exclusivité de 9 mois qui doit permettre aux dirigeants et actionnaires des deux sociétés de conclure une alliance. Alliance qui se concrétisera par la création d'une holding détenue à 50/50 par les deux parties (cette nouvelle structure n'a pas de nom; on la surnomme "Newco" pour new company...) et installée aux Pays-Bas (pour ne pas faire de jaloux!).

Faire la route prendra du temps puisque tous les acteurs reconnaissent que "la convergence vers un groupe totalement intégré avec deux marques sera longue".

En attendant, Nexter et KMW cherchent des synergies et des moyens de faire des économies dans les domaine du commerce (avec un plan commercial intégré), de la stratégie, de la R&D, de la production et des achats (où des "effets de taille" sont envisageables).

Fin mars 2015, KANT (puisque c'est le nom du projet) franchira donc une nouvelle étape. Une parmi de nombreuses autres à venir.

Il est intéressant de revenir aux "émergents". Parmi ceux-ci, les dirigeants de Nexter ont cité "les Turcs, les Coréens et les Sud-africains" (les Chinois ont été mentionnés dans la discussion mais pas à ce moment-là).

Les Turcs. Je citerais les sociétés Otokar, FNSS Savunma Sistemleri A.Ş., Nurol Holding...

Industrie de defense Française - Page 13 2372

Les Coréens. Parmi leurs constructeurs figurent Hyundai Rotem, Samsung Techwin (artillerie) et Doosan DST.

Les Sud-Africains (ceux que je connais le mieux). Outre Denel (entre autre le munitionnaire sud-africain et spécialiste de l'artillerie), il faut compter avec au moins trois exportateurs:
- OTT qui vient d'ajouter à sa gamme Puma M36 des variantes ambulances, transports de munitions et dépannage (lire ici l'article de mes confrères de Defence web),
- DCD qui propose sa gamme de VMMD (Vehicle Mounted Mine Detector), en partenariat avec les Américains de CSI,
- et Paramount, dont la gamme de véhicules terrestres inclut le Matador et la famille Marauder de véhicules protégés contre les mines (Mine Protected Vehicles), le Maverick, véhicule pour les forces de sécurité intérieures (Internal Security Vehicle), et le dernier venu de la gamme, un véhicule de combat blindé à 6 roues ( 6x6 Armoured Fighting Vehicle), le Mbombe.

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2014/10/22/nexter-face-aux-emergents-l-alliance-avec-kwm-12740.html
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MessageSujet: Re: Industrie de defense Française   Industrie de defense Française - Page 13 Icon_minitimeVen 24 Oct 2014 - 16:33

Citation :
Pourquoi le rapprochement entre Nexter et Krauss-Maffei pourrait réussir

L'opération de rapprochement entre Nexter et l'allemand Krauss-Maffei Wegmann a, jusqu'à présent, surmonté toutes les péripéties et turbulences générées par les déclarations et décisions du ministre de l'Economie allemand Sigmar Gabriel.  


En dépit des turbulences provoquées par le débat sur les exportations d'armes en Allemagne, le projet de rapprochement (Kant) entre les deux spécialistes de l'armement terrestre européens - Nexter et l'allemand Krauss-Maffei Wegmann (KMW) - avance sans trop d'anicroches. Liés par une clause d'exclusivité de neuf mois pouvant être prorogée en vue de conclure cette opération, les deux groupes ont entamé vendredi dernier le processus d'ouverture des comptes ("due diligence") pour déterminer la valeur des deux entreprises.

Une opération à l'issue de laquellle le paiement d'une soulte pourrait être demandé afin de respecter le principe intangible de co-contrôle entre l'Etat français et de la famille Bode de la future holding, qui doit être créée et baptisée provisoirement Newco. Un principe de co-contrôle (50-50) approuvé au début des discussions par les 27 actionnaires familiaux de KMW (100 %). Y compris l'action spécifique de l'Etat français sur des actifs stratégiques de Nexter (armes et munitions fabriquées en France).

"La présence de l'Etat français [via Giat-Industries, holding de Nexter, Ndlr] au capital de Newco est acceptée par l'actionnariat allemand, explique le Pdg de Nexter, Philippe Burtin. Il est un gage de la pérennité d'une vision industrielle à long terme". Dans ce cadre, les deux actionnaires se sont engagés à rester au minimum cinq ans dans le capital de la future société. La présence de l'Etat français est bien comprise comme cela par la famille Bode, elle aussi engagée sur le long terme.

Un char de combat franco-allemand ?

"La vision [de ce que doit être le groupe, Ndlr] entre KMW et Nexter est très proche", assure le Pdg de Nexter. Il le faudra bien, un certain nombre de décisions étant prises à l'unanimité. Contrairement à Rheinmetall, munitionnaire et armurier, les deux entreprises veulent rester un systémier-intégrateur sur toute la gamme. "Nous allons constituer une gamme unique sur le marché et complémentaire en termes de marchés et de produits", se réjouit Philippe Burtin. En outre, les deux actionnaires seront liés par un pacte régissant la gouvernance.

Rapprochement ne signifie pas pour autant fusion. Car Nexter et KMW conserveront leurs autonomies juridiques et leurs sièges sociaux. En outre, les deux partenaires maintiendront en place au sein de KMW et de Nexter des organisations et des équipes de management. Enfin, les deux marques seront conservées. Au moins jusqu'au renouvellement du portefeuille produits. On parle déjà à l'horizon 2020-2025 d'un char de combat franco-allemand. "Il existe déjà des groupes de réflexions en commun aux deux pays", souligne Philippe Burtin. Et le PDG souhaite que Nexter entretienne des compétences dans ce domaine crucial, notamment la vétronique qui est un enjeu pour les véhicules militaires. Elle permet d'avoir à bord des véhicules une architecture centralisée des systèmes d'information et de contrôle nécessitant des calculateurs embarqués puissants et compacts.

Pourquoi pas un troisème acteur ?

Basée aux Pays-Bas, cette nouvelle société, qui détiendra 100 % de Nexter et de KMW, sera organisée avec un conseil de surveillance de sept personnes (deux représentants de l'Etat français, deux de la famille Bode-Wegmann et trois indépendants), dont le président sera choisi parmi les indépendants, et un directoire, composé au minimum par les deux PDG de Nexter et de KMW (Philippe Burtin et Frank Haun). Cette structure telle qu'elle a été souhaitée permet d'accueillir d'éventuels futurs partenaires. Et pourquoi pas les Italiens d'Oto Melara (groupe Finmeccanica), qui avaient été pourtant approchés par Nexter en 2010 quand son PDG faisait le tour d'Europe pour trouver un partenaire. "Les Italiens s'interrogent aujourd'hui sur cette occasion ratée", décrypte Philippe Burtin.

La nouvelle société sera plus particulèrement chargée de définir et élaborer les principes d'organisation du groupe, des objectifs des sociétés opérationnelles - Nexter et KMW - et de contrôler leur réalisation, du reporting vers les actionnaires, de définir la stratégie marché et la stratégie produits, du marketing et des ventes à l'international (y compris les salons), de coordonner la Recherche et Développement, la production, la politique d'achats... à des fins d'optimisation et enfin, d'assurer et de mettre en oeuvre les moyens financiers nécessaires à l'activité du groupe et de ses filiales.

Et Berlin ?

Après avoir été soumise ces dernières semaines à une forte pression en Allemagne, cette opération semble peu à peu être acceptée par certains hauts responsables allemands, notamment Sigmar Gabriel qui a joué un jeu trouble. Un ministre de l'Economie allemand qui également agacé toute l'industrie de défense allemande, notamment le patron d'Airbus group Tom Enders, en pratiquant une politique restrictive en matière d'exportation d'armements. Avec des impacts sur des livraisons en cours pour les industriels français ou franco-allemands, dont certains matériels restent bloqués par Berlin. Nexter n'est actuellement pas touché par ce type de décisions, explique-t-on dans le groupe.

Pour autant, assure-t-on, le climat est plutôt à l'apaisement actuellement entre Berlin et les industriels de l'armement. L'Allemagne est actuellement en train de débloquer "au cas par cas" certaines livraisons et approuve certaines commandes, y compris le contrat signé en janvier 2013 par KMW avec le Qatar portant sur la livraison de systèmes d'armes supplémentaires. "Les exportateurs allemands continuent de recevoir des autorisations", constate-t-on.

Ce qui est une bonne nouvelle pour le rapprochement entre Nexter et KMW, une opération quelque peu parasitée par les récentes déclarations de Sigmar Gabriel. D'autant que le partenaire historique de KMW, Rheinmetall était à l'affût pour évincer Nexter. Sauf qu'il veut le contrôle total de KMW, qui lui ne veut pas en entendre parler. Le dossier reste à suivre... tant les méandres de la politique allemande peuvent être toujours et encore surprenants.

http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/20141024tribd977803e1/pourquoi-le-rapprochement-entre-nexter-et-krauss-maffei-pourrait-reussir.html
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MessageSujet: Re: Industrie de defense Française   Industrie de defense Française - Page 13 Icon_minitimeLun 27 Oct 2014 - 19:12

Citation :
DCNS présente le SMX Ocean, un sous-marin à propulsion classique hors normes

Posté dans Forces navales, Industrie par Laurent Lagneau Le 27-10-2014


Industrie de defense Française - Page 13 2381

En 2010 et 2012, le constructeur français DCNS avait présenté des concepts de submersibles très innovants, comme le SMX-25, optimisé pour les missions spéciales et le recueil de renseignements tout en ayant une capacité de frappe ou le SMX-26 Caïman, optimisé pour les opérations littorales.

Cette année, DCNS a fait plus classique, en piochant dans les technologies déjà disponibles. Et cela donne le SMX Ocean, dont il sera fait grand cas lors de l’édition 2014 du salon Euronaval qui vient d’ouvrir ses portes.

Ainsi, le SMX Ocean est, pour faire court, une version classique du sous-marin nucléaire d’attaque (SNA) Barracuda, dont le premier exemplaire sera livré à la Marine nationale d’ici la fin de cette décennie. Du coup, un des avantages de ce type de navire est qu’il pourra être commercialisé rapidement s’il intéresse une force navale étrangère (et l’on pense à l’Australie, par exemple, qui a de grandes ambitions en la matière). En clair, ce n’est pas tout à fait un nouveau concept puisqu’il est possible de passer à la phase industrielle dans des délais courts.

Concrètement, le SMX Ocean est un sous-marin à propulsion classique qui reprend donc dans les grandes lignes le design du Barracuda. Du coup, avec ses 4.750 tonnes en déplacement, il mesure 100 mètres de long pour 8,8 mètres de diamétres, ce qui en fait le submersible conventionnel le plus imposant jamais imaginé en Europe.

Profitant des dernières innovations de DCNS, le SMX Ocean a une autonomie de 90 jours (deux fois plus que le Scorpène) et évolue à une vitesse de croisière de 14 noeuds grâce à 6 moteurs diesels de 1.250 kw et de 3 ensembles de batteries Li-ion. En tout, il peut rester en immersion pendant un mois.

Bien évidemment, la discrétion acoustique a été optimisée. De même que ses équipements électroniques. Il dispose ainsi d’un sonar d’étrave pour assurer une détection à 360°, des sonars latéraux et une antenne remorquée. Il compte également 8 mats pouvant accueillir différents capteurs pour le recueil de renseignements. Enfin, il peut être équipé de la bouée multifonctions VIPERE qui permet de communiquer et de collecter des données quand le navire est en plongée.

Côté armement, le SMX Ocean en dispose d’une large palette. Il peut en emporter 34 de différentes sortes, de la torpille lourde F-21 au missile de croisière naval (MdCN ou Scalp naval), en passant par le SM-39 Exocet et même le missile anti-aérien Mistral. Il peut aussi mettre en oeuvre un module « forces spéciales », notamment des nageurs de combat, avec une capacité d’accueil de 35 commandos, ainsi que des drones aériens et sous-marins. Enfin, dans la mesure où l’automatisation est poussée au maximum, son équipage sera des plus réduits, ce qui peut être un argument de poids pour les marines qui doivent réduire leurs effectifs ou qui peinent à trouver des sous-mariniers.


http://www.opex360.com/2014/10/27/dcns-presente-le-smx-ocean-marin-propulsion-classique-hors-normes/
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MessageSujet: Re: Industrie de defense Française   Industrie de defense Française - Page 13 Icon_minitimeLun 27 Oct 2014 - 21:36

Citation :
Sillinger (groupe Marck) crée une coentreprise avec Chantier Bretagne Sud

Paris, 27 oct 2014 (AFP) -


Le chantier naval Sillinger, spécialisé dans la fabrication d'embarcations semi-rigides, a annoncé lundi la création d'une coentreprise avec Chantier Bretagne Sud (CBS) pour développer une nouvelle gamme de navires de surveillance.

L'entreprise Sillinger Shipyard, détenue à 51% par Sillinger - filiale du groupe Marck - et à 49% par CBS, sera basée à Belz (Morbihan) et présidée par Yannick Bian, ancien responsable de programmes au chantier DCNS de Lorient, précise Sillinger dans un communiqué.

Ce partenariat vise à développer "une gamme de patrouilleurs et de vedettes de 9 à 20 mètres", ainsi que "des navires de travail et de transport", destinés à "des missions de surveillance de deux à cinq jours", par exemple de lutte contre la piraterie ou de protection des plateformes pétrolières. Les embarcations seront commercialisées sous la marque Etelium.


http://www.marine-oceans.com/actualites-afp/9011-sillinger-groupe-marck-cree-une-coentreprise-avec-chantier-bretagne-sud
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MessageSujet: Re: Industrie de defense Française   Industrie de defense Française - Page 13 Icon_minitimeMar 28 Oct 2014 - 15:16

Citation :
Safran crée une coentreprise en Inde pour la maintenance des moteurs d'avions militaires

 Par Elodie Vallerey -  Publié le 28 octobre 2014, à 14h16  


Le 28 octobre, la société Snecma (groupe Safran) a annoncé la création d'une coentreprise avec la société indienne Max Aerospace. Elle sera spécialisée dans les services de maintenance, de réparation et de révision de moteurs d'avions en Inde.  

Le groupe français d'aéronautique et de défense Safran, via sa filiale Snecma, renforce sa présence en Inde. Dans un communiqué, il annonce la signature d'un accord, le 21 octobre, pour la création d'une coentreprise avec la société d'ingénierie de défense indienne Max Aerospace.

La future entité, Max Aero Engines Private Limited (MAEPL), sera spécialisée dans le MRO (maintenance aéronautique) des moteurs des appareils de l'armée de l'air indienne, dont celle des moteurs Snecma M53 de la soixantaine d'avions de combat Mirage 2000 de Dassault Aviation qui constitue sa flotte.

le mirage 2000 et bientôt le rafale ?

Safran est présent industriellement en Inde depuis près de 60 ans, précise le groupe dans le communiqué, et y emploie 2 600 personnes. C'est sa plus forte présence en Asie.

Un ancrage en propre et par le biais de partenariats industriels avec les groupes d'aéronautique locaux qui pourrait se renforcer avec la signature d'un contrat très attendu : celui actuellement en négociation entre New Delhi et le français Dassault Aviation pour la fourniture de 126 avions de combat Rafale à l'armée indienne, qui ferait de l'Inde le premier pays à acheter le chasseur à l'export.


http://www.usinenouvelle.com/article/safran-cree-une-coentreprise-en-inde-pour-la-maintenance-des-moteurs-d-avions-militaires.N293640
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MessageSujet: Re: Industrie de defense Française   Industrie de defense Française - Page 13 Icon_minitimeMer 29 Oct 2014 - 12:37

Citation :
A new stealth corvette from France


Industrie de defense Française - Page 13 CSword_907251
At Eurosatory 2014 CMS unveiled the latest concept design of its new C Sword 90 stealth corvette, a direct descendant of the Combattante family of compact missile boats that was first introduced in the 1960s. Part of its efficiency results from the inversed stem, contributing for enhanced propulsive efficiency and sea keeping. The round bilge shaped hull also contributes to better

endurance in strong wind and rough sea conditions. Image: CMS
Industrie de defense Française - Page 13 Csword90_450

The distinctive shape of the C Sword 90 depicts an innovative hull formation and superstructure design with sloped surfaces, developed in collaboration with naval architect Thierry Verhaaren, who also designed the Baynunah missile boats CMS has built for the UAE. The vessel is designed for operation at the high sea, littorals and coastal area. The hull is made of steel and superstructure is made of steel and aluminium.
The C Sword 90 carries a powerful combat systems package comprising surface, anti-submarine and anti-air weaponry, guns, countermeasures and a wide range of ISR sensors.

The C Sword 90 carries a powerful combat systems package comprising surface, anti-submarine and anti-air weaponry, guns, countermeasures and a wide range of ISR sensors.

The vessel provides a compact, yet versatile multirole craft packing high firepower and an extensive sensor package for Intelligence, Surveillance & Reconnaissance (ISR) missions and ESM/Comint electronic surveillance and electronic warfare capabilities. The primary sensor is an unspecified ‘new generation’ phased array radar, comprised of four flat panels mounted on the upper superstructure. In addition the vessel EO package is also configured to support some of the weapon systems with fire control functions. An integrated bridge control and communication systems help automate many procedures and reduce crew workload.
The boat has also the facilities to operate two RHIBs, which can also be unmanned surface vessels (USV) and underwater unmanned vessels (UUV).

The boat has a large flight deck supporting a 10 ton helicopter day and night, or an unmanned helicopter (VTUAV). It also has the facilities to operate two RHIBs, which can also be unmanned surface vessels (USV) and underwater unmanned vessels (UUV).

In addition to maritime missions including surface and anti-submarine warfare the vessel is well equipped to conduct maritime security missions, and support land operations from the sea To carry out those missions the C Sword 90 can be configured to support commando and ground operations operating a helicopter and two 11 meter Rigid Hull Inflatable Boats (RHIBs). These configurations can also supported by loading two containers, storing mission specific payloads, cargo and supplies. The boat has a large aft deck configured to operate one medium size (10 ton) helicopter or unmanned aerial system (UAS) in day and night. The boat has also the facilities to operate two RHIBs, which can also be unmanned surface vessels (USV) and underwater unmanned vessels (UUV). The C Sword 90 is operated by a crew of 65 personnel. The ship also has berths for 20 additional personnel.

The design has been optimized to sustain high maximum speed (28 knots) and extended autonomy, covering 7,000 nautical miles with an average speed of 12 knots. (It would do 5,000 nm cruising at 14 knots). Part of its efficiency results from the inversed stem, contributing for enhanced propulsive efficiency and sea keeping. The round bilge shaped hull also contributes to better endurance in strong wind and rough sea conditions.

Industrie de defense Française - Page 13 CSword_90helo

The corvette’s firepower consists of one 76mm or 57mm gun mounted at the fore section and two remotely controlled weapon stations on port and starboard side, mounting 20mm or 30mm guns. The vessel is equipped with eight launchers of MM40 Exocet anti-ship missiles plus a vertical launcher packing 16 anti-air/anti-missile missiles. Additional air defense is provided by two additional launchers mounting two short-range anti-aircraft missile. Decoy systems are also used for self-defense offering both an anti-missile protection with radar or infrared guidance and along with electro-acoustic anti-torpedoes protection.

The vessel is designed to accommodate the infrastructure and equipment necessary for anti-submarine warfare (ASW) operations, including a hull mounted sonar, a towed sonar and two torpedo-launching tubes each mounting three tubes.

The biggest naval vessel ever built by the Cherbourg Shipyard, C Sword 90 is one of three new designs CMN unveiled at Euronaval – the others were the Ocean Eagle trimaran, configured as patrol boat or mine hunter and a new variant of the classic Combattante missile boat – the 46meter long FS46.

The Normandy based shipyard that has been building trawlers and mine sweepers since 1948 introduced the Combattante class patrol boat in 1963, a design that was later adapted by the Israelis with their Saar II gunboats and Saar III missile boats, an innovative concept pioneered by the Israeli Navy with its Gabriel anti-ship missile. By 1967 CMS completed six Combatant II boats for the Israelis, but the delivery of those boats was blocked by the arms embargo the French government imposed on Israel following the 1967 Six Day War. The boats were later smuggled to Israel from Cherbourg and sailed to Israel on a clandestine trip. Since the construction of those first hulls CMN delivered more than 90 Combattante class boats to navies around the world.

CMS continues to develop new mine hunters and missile boats, introducing the CIRCE mine hunter in 1970 and Combattante II built for the German Navy in 1973, Combattante III built for Greece in 1977 and IIIM delivered to Tunisia in 1983. In 1994 the company introduced the DV15 High-speed Interceptor and in 1997 delivered the first of eight P37 patrol boats for the Kuwaiti Navy. In 2009 CMN delivered the first of six Baynunah stealthy fast attack crafts (FAC) built for the UAE.
http://defense-update.com

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MessageSujet: Re: Industrie de defense Française   Industrie de defense Française - Page 13 Icon_minitimeJeu 30 Oct 2014 - 13:07

Citation :
French DGA successfully completes final qualification firing of MdCN missile system


The French Direction Générale d'Armement (DGA) has successfully completed the final qualification firing of the Missile de Croisière Naval (MdCN) system, also called the naval cruise missile (NCM), from the DGA Missile Test Centre in Biscarrosse, France.

The launch, which was executed from a frigate, was mainly aimed at determining the missile's range performance, while satisfying overall flight objectives.

Built by MBDA as part of the DGA contract in 2006, the MdCN missile system will be installed on the French Navy's Frégate Européen multimission (FREMM) vessels and its Barracuda nuclear-powered attack submarines by 2015 and 2018, respectively.

Based on the naval version of the Storm Shadow / SCALP air-launched cruise missile system, the MdCN is intended to offer deep-strike capabilities within enemy territory.

The MdCN will be offered in two variants, including a vertical launch from the FREMM frigates via the compact A70 vertical launcher and a submarine configuration, where the weapon is fired through torpedo tubes.


Industrie de defense Française - Page 13 PR_2014-10-28_EN-410_large


"The MdCN can be carried overtly or covertly on combat vessels."


With a range of several hundred kilometres, the MdCN can be carried overtly or covertly on combat vessels, including frigates and submarines. It can be stationed at a safe stand-off distance for longer periods within international waters.

The latest firing follows the completion of a second qualification test in April, which involved validating flight capabilities at high altitude after being launched from a platform.

The MdCN went through its first in-flight test from a vertical launcher in May 2010, followed by its successful debut submarine trial in June 2011.


http://www.naval-technology.com

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MessageSujet: Re: Industrie de defense Française   Industrie de defense Française - Page 13 Icon_minitimeMer 5 Nov 2014 - 21:05

Citation :
Les études industrielles pour le futur drone aérien de combat franco-britannique sont lancées

Posté dans Forces aériennes, Industrie par Laurent Lagneau Le 05-11-2014


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Lors du sommet de Brize-Norton, en janvier, le Royaume-Uni et la France avaient pris l’engagement de développer en commun un drone aérien de combat. Ce projet, appelé  Système de Combat Aérien Futur (SCAF), avait fait l’objet d’une lettre d’intention signée en 2012 par les deux pays, avec des études préliminaires confiées à BAE Systems et Dassault Aviation pour une enveloppe de 13 millions d’euros. Cette phase visait à identifier les technologies susceptibles d’être utilisées pour ce programme.

Le SCAF (ou FCAS pour les Britanniques) vient de franchir une nouvelle étape, ce 5 novembre. En effet, le Délégué général pour l’armement Laurent Collet-Billon, et son homologue britannique, le Chief of Defence Materiel Bernard Gray, ont remis aux industriels concernés les « contrats d’études de la phase de faisabilité ».

« Nous sommes ravis d’entamer cette nouvelle phase qui préparera le futur des systèmes aériens de combat, avec et sans pilote. Elle assure aux entreprises Françaises et Britanniques de conserver leur excellence technologique qui est vitale pour leur compétitivité dans un environnement concurrentiel mondialisé. Elle montre surtout l’attachement de la France et de la Grande-Bretagne à leur ambition de rester des puissances aéronautiques de premier plan », a commenté Éric Trappier, le Pdg de Dassault Aviation.

« L’engagement conjoint, d’un montant de 150M€ également répartis entre les partenaires, est complété par des études nationales lancées en parallèle, pour un montant d’environ 50M€ par pays », a indiqué la DGA, qui précise que cette phase de « faisabilité conjointe de deux ans (…) portera plus particulièrement sur les architectures de drones de combat, sur certaines technologies-clés et sur la définition des moyens de simulation destinés à valider les choix techniques et les concepts d’emplois ». Un démonstrateur est attendu pour 2017.

Outre Dassault Aviation et BAE Systems, qui s’appuieront sur l’expérience acquise respectivement avec les  démonstrateurs nEUROn et Taranis, ce programme réunit également Rolls Royce, Safran, Thales et Selex ES.

Photo : Le SCAF, vu par Dassault Aviation (c) Dassault Aviation


http://www.opex360.com/2014/11/05/les-etudes-industrielles-pour-le-futur-drone-aerien-de-combat-franco-britannique-sont-lancees/
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MessageSujet: Re: Industrie de defense Française   Industrie de defense Française - Page 13 Icon_minitimeMer 12 Nov 2014 - 15:14

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Décès du général Paul Tellié, le « père » du FAMAS

Posté dans Industrie par Laurent Lagneau Le 12-11-2014


Depuis 1978, tous ceux qui ont porté l’uniforme, ou du moins une grande partie d’entre eux, ont eu entre les mains le fameux Fusil d’assaut de la Manufacture d’armes de Saint-Étienne, c’est à dire le FAMAS. Peu nombreux connaissent son concepteur, à savoir le général Paul Tellié, qui s’est éteint dans sa 95e année à Sorède (Pyrénées-Orientales), où il s’était retiré, l’heure de la retraite venue.

Saint-Cyrien en 1940 ayant rejoint, après l’armistice, l’Afrique du Nord où il rencontra celle qui sera son épouse pendant 70 ans, le général Paul Tellié reprit ses études à l’âge de 30 ans pour obtenir un diplôme d’ingénieur. Par la suite, il fut nommé à la Manufacture d’armes de Saint-Étienne. Là, le projet du Famas commença, sous sa direction, en 1967. Quatre ans plus tard, le premier prototype était prêt…

Une fois les essais achevé, le Famas entra en service au sein de l’armée de Terre à partir de 1978… Année où Paul Tellié obtint ses étoiles de général avant de partir en retraite. Pour avoir imaginé ce fusil d’assaut – produit à 400.000 exemplaires -, il ne reçut qu’une « simple prime », a confié son épouse, au quotidien L’Indépendant.

« Mon mari avait son caractère. Quand il avait une idée, personne ne pouvait lui en faire changer. Ce qui lui a valu quelques soucis avec la hiérarchie. Il avait par exemple refusé de mettre au point un lance-flammes, car il estimait l’arme trop cruelle », s’est-elle aussi rappelé.

Outre le Famas, qui sera remplacé dans le cadre de l’actuelle Loi de programmation militaire, l’on doit aussi au général Tellié le Fusil à Répétition modèle F1 (FR-F1), qui fut la première arme de précision française. Cette dernière resta en service de 1966 à 1989.


http://www.opex360.com/2014/11/12/deces-du-general-paul-tellie-le-pere-du-famas/
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MessageSujet: Re: Industrie de defense Française   Industrie de defense Française - Page 13 Icon_minitimeJeu 20 Nov 2014 - 15:24

Citation :
Sagem démontre avec succès la capacité d’intégration du drone Patroller dans l’espace aérien civil

Boulogne Billancourt, 20 Novembre 2014


Sagem (Safran) vient de réaliser un ensemble d’essais en vol permettant de démontrer la faisabilité d’intégration d’un drone dans un espace aérien partagé suivant la réglementation de l’aviation civile et les procédures du contrôle aérien.

Cette campagne d’une vingtaine de vols a été réalisée avec le drone Patroller à proximité de Toulouse entre le 26 octobre et le 7 novembre. Elle a été conduite dans le cadre du programme européen SESAR, Sagem faisant équipe avec la DSNA (Direction de la Sécurité de la Navigation Aérienne), le laboratoire de l’ENAC (Ecole Nationale d’Aviation Civile) et Rockwell Collins France au sein du projet ODREA (1).

Dans ce cadre, Sagem a démontré en vol une fonction complète d’anticollision, qui est l’un des verrous principaux à lever pour l’insertion des drones dans un espace aérien civil partagé avec des aéronefs pilotés.

Ce système « voir et éviter », développé par Sagem et intégré à la chaîne de contrôle du Patroller, se compose d’une combinaison de capteurs de détection de trafic, dont un capteur optronique infrarouge, et d’un module d’estimation du risque de collision et de génération de trajectoires d’évitement automatique. Au cours des essais en vol, ce système embarqué a été mis en œuvre avec succès dans différents scénarios de conflit avec un avion plastron mis à disposition par l’ENAC, permettant ainsi au Patroller de détecter et d’éviter un risque de collision, sans l’intervention d’un opérateur.

Cette campagne ODREA a également permis de démontrer la capacité du drone Patroller à effectuer des approches sur l’aéroport de Toulouse-Blagnac suivant les procédures définies par le contrôle aérien. Cette démonstration confirme la capacité d’un drone à s’insérer dans la zone terminale d’un aéroport international, sans impact sur le trafic et la sécurité.

Véritable première en Europe, cette campagne de vol, réalisée à l’issue d’une importante phase de validation par simulations effectuée par le consortium ODREA, est une étape majeure de démonstration de l’état de l’art des solutions technologiques d’insertion des drones dans l’espace aérien civil non-ségrégué.

Développé en France par Sagem, le Patroller est un système de drone tactique multi-capteurs de classe 1 tonne. Grâce à sa conception modulaire, il peut emporter jusqu’à 350kg de charge utile, en cellule ou en pods (optronique, radar et guerre électronique) pour des vols de 20 heures et jusqu’à 20 000 ft.

Sagem dispose de l’ensemble des savoir-faire nécessaires au développement et à la fabrication d’un système de drone : ensemble optroniques gyrostabilisés jour-nuit à très haute résolution, transmission de données temps réel, navigation inertielle et contrôle de vol, segment sol, préparation et restitution de missions, intégration système et interopérabilité avec l’espace de bataille numérisée interarmes et interalliés.

(1) SESAR (Single European Sky ATM Research) est un programme européen civil visant à moderniser les systèmes de gestion du trafic aérien. Ce programme est financé par la Commission européenne et le RTE-T, le Réseau de transport transeuropéen. ODREA (Operational Demonstration of RPAS in European Airspace) : Démonstration opérationnelle d’un système de drone dans l’espace aérien européen

.  
- See more at: http://www.sagem.com/spip.php?article1263#sthash.NGWrrWbo.dpuf
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MessageSujet: Re: Industrie de defense Française   Industrie de defense Française - Page 13 Icon_minitimeMar 25 Nov 2014 - 14:20

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2015 : L'année du Rafale à l'export ?

Cela fait maintenant plusieurs mois que de nombreux signes positifs font leurs apparitions dans les médias spécialisés dans l'aéronautique militaire, mais aussi des les journaux locaux concernés par ces négociations. Ces négociations ? Celles qui ont lieu entre l'avionneur français Dassault Aviation et les gouvernements qui sont intéressés par le Rafale, dont les qualités ne sont plus à démontrer.

  • Inde :

Depuis Janvier 2012, le GIE Rafale (Groupement d'Intérêt Economique), composé de Dassault Aviation, de Snecma, et de Thalès négocie avec le gouvernement indien la vente et le transfert de technologie de 126 Rafale. De multiples rebondissements ont eu lieu depuis le début des négociations, mais petit à petit, ces discussions touchent au but.
En effet, ce contrat, estimé à 20 milliards de dollars, montre des signes positifs depuis quelques semaines, qui sont notamment relayés par de grands quotidiens indiens. Par ailleurs, selon une source citée par le quotidien français La Tribune, les dernières lignes du contrat seraient bouclées vers la fin de l'année de 2014, et le contrat pourrait être signé ''en mars 2015", à la fin de l'année fiscale indienne. De plus, toujours selon ce même journal, le plus gros du contrat aurait été traité, puisque cette source, émanant d'un industriel, a précisé que ''le job est fait''.
Il y a peu de temps, Eric Trappier, PDG de Dassault Aviation, a déclaré à l'agence de presse Reuters que la signature d'ici fin Mars 2015 était un ''objectif raisonnable''.

  • Malaisie :

Au début du mois de Novembre, le Ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian s'est rendu en Malaisie, et ce fût notamment l'occasion de parler du Rafale avec le Premier Ministre et le Ministre de la Défense malaisien.
Jean-Yves Le Drian a affirmé à l'AFP avoir ''évoqué'' le Rafale avec son homologue malaisien, mais n'a pas détaillé les discussions qui ont eu lieu, puisqu'elles sont, selon lui, ''confidentielles''. Il a également ajouté que ''le Rafale est un très bon avion, nous sommes [la France, NDLR] tout à fait disposés à avoir un partenariat avec la Malaisie à cet égard''.
La Malaisie désire remplacer ses Mig-29 ''Fulcrum'', et a lancé des demandes d'informations aux principaux constructeurs d'avions de combat. La compétition est rude puisque l'on retrouve le Typhoon du consortium Eurofighter, le F/A-18E-F Super Hornet de Boeing, ainsi que le Jas-39D-E Gripen NG de Saab.
Le chemin est encore long avant de voir le Rafale avec une cocarde malaisienne, mais il faut savoir que la Malaisie a régulièrement signé des contrats d'armements avec les entreprises françaises, que les relations entre les pays sont bonnes, et que Dassault Aviation est prêt, ici aussi, à installer une usine d'assemblage locale. De plus Kuala Lumpur observe avec attentions les échanges qui ont lieu entre Paris et Delhi, dans le cadre du contrat MMRCA.

  • Qatar :

L'intérêt que porte le Qatar au Rafale n'est pas nouveau. Cependant, ce qui l'est, c'est la venue récente à Paris d'une délégation qatarie, qui avait pour but de négocier le contrat portant sur un possible achat de 36 Rafale, afin de remplacer les douze Mirage 2000-5DDA et EDA.
Si l'on en croit La Tribune, ''une délégation qatarie de très haut niveau est actuellement [article publié le 30 Octobre 2014, NDLR] en France''. Il est également écrit que ''si les négociateurs parviennent à s'entendre, une visite présidentielle de François Hollande au Qatar d'ici à la fin de l'année serait prévue pour officialiser cette commande''.
Le journal français tient particulièrement à nuancer les propos, car selon lui, le Qatar a tout son temps, et aime prendre le temps lors des négociations. Toujours est-il que le gouvernement français et les industriels sont ''raisonnablement optimistes'' sur ce dossier.

  • Egypte :

En 2011, l'Egypte, dirigée par l’État Major des Armées, envoie à la France une "expression d'intérêt", afin d'acheter 12 à 20 Rafale. Cependant, au vu du contexte dans lequel Le Caire était plongé, et Dassault Aviation qui n'aurait pas été intéressé par ces discussions, seuls quelques échanges ont eu lieu, mais sans pour autant aller plus loin, et les deux pays en resteront là.
Mais récemment, avec le déplacement de Jean-Yves Le Drian en Egypte, ce fût l'occasion pour le gouvernement égyptien de remettre le dossier Rafale sur la table, avec une demande pour 24 aéronefs. Cependant ce dossier est bien plus complexe qu'il n'y paraît.
Encore une fois, La Tribune, toujours bien placée pour connaître les dernières informations concernant les contrats du Rafale, assure que ''ce dossier n'est pas encore mûr, et qu'il faut le voir sur du moyen terme''.
La semaine prochaine, le 26 et le 27 Novembre, le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi va se rendre à Paris afin de négocier certains contrats d'armement. Le Rafale sera sans doute un des sujets discuté, mais entre les négociations qui doivent avoir lieu, et la question de la modernisation des Mirage 2000EM et BM égyptiens, l'arrivée du Rafale en Egypte n'est certainement pas pour 2015.

http://www.defens-aero.com/2014/11/2015-l-annee-du-rafale-a-l-export.html
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MessageSujet: Re: Industrie de defense Française   Industrie de defense Française - Page 13 Icon_minitimeLun 1 Déc 2014 - 19:47

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Interview - avec le SMX Ocean, DCNS se positionne sur le marché des sous-marins conventionnels océaniques

Publié le  27 novembre 2014   par N. Venance


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Euronaval 2014 était l'occasion pour DCNS de présenter un tout nouveau modèle de sous-marin transocéanique conventionnel, le SMX Ocean.

ActuNautique a rencontré Xavier Mesnet, Directeur marketing opérationnel de la Division sous-marins de DCNS, qui présente ce modèle très étonnant aux lecteurs d'ActuNautique.com.

Pourquoi le chantier DCNS a-t-il décidé de présenter le SMX Ocean ? Ce sous-marin répond-il à un besoin exprimé par une marine en particulier ?

Xavier Mesnet - Tous les deux ans, traditionnellement, à l'occasion du salon Euronaval, DCNS présente un modèle de sous-marin spécifique, à chaque fois élaboré selon une thématique particulière. Cette année, ce thème était la transposition d'un design de Barracuda nucléaire sur un modèle diesel. Les marines sont aujourd'hui à la recherche de sous-marins disposant de plus d'autonomie et offrant de plus grosses capacités que les sous-marins conventionnels classiques. Avec le SMX Ocean, nous nous positionnons sur le marché des très gros sous-marins, à très grande autonomie.

Le SMX Ocean est effectivement le plus gros sous-marin conventionnel européen !

Xavier Mesnet - Le SMX Ocean fait 4700 tonnes pour près de 100m de long et il se positionne de fait comme le plus gros modèle disponible actuellement en Europe dans le domaine des sous-marins conventionnels.

Quel est le marché qui s'offre à ce modèle, je pense notamment à l'Australie et à la Pologne ?

Xavier Mesnet - Notre objectif avec le SMX Ocean était de nous positionner sur le créneau des gros sous-marins conventionnels, pour lancer un signal fort aux marines cherchant un modèle océanique. Aujourd'hui, DCNS a prouvé qu'il savait construire de très gros modèles, notamment des SNLE de 15000 tonnes. Cette expérience nous permet de proposer un design éprouvé sur les SNA, parfaitement adapté à un modèle conventionnel. Il va sans dire que ce type de modèle intéresse des marines confrontées à de grandes zones de transit, donc des marines oeuvrant sur l'ensemble des mers du globe.

Quels sont les avantages du SMX Ocean au niveau des transit justement ?

Xavier Mesnet - Le SMX Ocean dispose d'un très grande autonomie et peut réaliser des transits longs, passer de l'Atlantique à l'Océan Indien, de l'Océan Indien au Pacifique ! Son autonomie est de 90 jours, soit deux fois celle d'un Scorpène à une vitesse de transit de 14 noeuds (10 noeuds pour un Scorpène).

Pour en revenir à ma question, il intéresse donc moins la Pologne que l'Australie peut-être...

Xavier Mesnet - Disons que ce sont les clients qui vont nous indiquer ce qu'ils souhitent plus précisément. Notre but était avant tout de nous positionner vis à vis des marines ayant des sous-marins opérant sur plusieurs mers.

Parmi les innovations apportées par le SMX Ocean, vous adoptez une pile à combustible, une première pour vous sur un sous-marin conventionnel, un peu à la manière des U212 et 214 allemands. Jusqu'à présent, le système anaérobie DCNS consistait dans un système Mesma. Pourquoi la pile à combustible ?

Xavier Mesnet - Le problème d'un sous-marin diesel est qu'il a besoin de sources d'énergie. Ce qui est nouveau sur Euronaval cette année chez nous, c'est que nous proposons 3 alternatives différentes sur le SMX Ocean.

Certaines marines veulent pouvoir disposer de grandes vitesses tactiques sous l'eau, en particulier pour pouvoir repositionner leurs sous-marins rapidement. Pour ces marines, nous proposons donc une tranche additionnelle composée de batteries lithium-ion qui donnent cette capacité très spécifique. Naviguer immergé par exemple 24h00 à 10 noeuds, sachant que l'on peut aussi rester sous l'eau 1 semaine à 4 noeuds.

La seconde technologie que nous proposons est notre système Mesma à cycle fermé,  basé sur des turbines et pompes, simple d'entretien, déjà vendu au Pakistan, qui permet lui de disposer de 2 semaines d'autonomie à 4 noeuds.

Enfin, nous proposons désormais une troisième technologie, la pile à combustible de seconde génération, qui ne stocke plus l'hydrogène à bord contrairement à la première génération, ce qui est plus sûr, et qui utilise un reformer pour extraire l'hydrogène du gazole, et alimenter la pile à combustible à la demande. Cette technologie permet de rester sous l'eau pendant près de 3 semaines, à la vitesse de 4 noeuds.

Le SMX Ocean est donc déclinable avec 3 technologies anaérobie différentes ?

Xavier Mesnet - Effectivement, chaque marine pourra ainsi configurer son SMX Ocean en fonction de ses besoins propres.

Le fait que le SMX Ocean ait été développé à partir du design d'un Barracuda vous permet d'éviter de lourdes phases d'industrialisation. Concrètement, quel est l'avantage en gain de temps pour une marine ? A partir de la signature de la commande, combien de temps vous faudrait-il pour lancer la construction ?

Xavier Mesnet - Ce que l'on dit aujourd'hui c'est que le SMX Ocean est un sous-marin réalisable, car il utilise un design qui a été réalisé jusqu'au bout ! Toutes ses phases de design, conduites avec nos différents sous-traitants, ont déjà été réalisées et ne seront plus à faire ! Après, une fois que les contrats sont passés, nous pouvons livrer les sous-marins entre 5 et 7 ans, selon les clients et la taille des modèles.

Ce gain de temps se compte t-il en mois, en années ?

Xavier Mesnet - C'est difficile de répondre à cette question avec un chiffre précis ! Ce qui est sûr en revanche, c'est que cela nous permet d'être très sûrs de nous, dans la faisabilité du sous-marin et sa réalisation finale, car plus on avance dans un projet, plus on est sûr de sa faisablité, car plus on enlève des marches que l'on avait prévues au début. Ces marches, on les connaît déjà sur le SMX Ocean, et cela nous permet de mieux appréhender le projet, dès son début ! Le SMX Ocean reprend du Barracuda toute sa partie avant, tout son système de combat, toute sa partie des mâts périscopiques, toute sa partie des équipements opérations spéciales, et toute sa partie habitabilité avec plus de place pour le personnel que sur les SNA ! Tout cela, on n'a pas à le refaire, c'est déjà fait !

On reproche beaucoup aux navires de guerre français d'être tous des prototypes utilisant des pièces toutes uniques d'un bâtiment à l'autre, ce même dans le cas de séries de navires, d'ou des difficultés d'entretien en service après-vente. Souvent, en cas de pépin, il faut quasiment refabriquer les pièces, d'ou de forts coûts et des délais allongés. Le SMX Ocean bénéficiera t-il d'un début de standardisation des pièces ?

Xavier Mesnet - C'est déjà le cas sur les Barracuda, puisque sur les Barracuda et les Scorpène, on reprend le maximum de technologies éprouvées, ce qui nous permet d'augmenter la fiabilité générale. Maintenant, quand on fabrique des unités comme les Barracuda, les prédécesseurs ayant été conçus 35 ans avant, forcément un certain nombre de technologies ont évolué entretemps. Dans tous les cas de figure, il est dans notre intérêt et dans celui de nos clients de faire le maximum de re-use.

http://www.actunautique.com/2014/11/interview-avec-le-smx-ocean-dcns-se-positionne-sur-le-marche-des-sous-marins-conventionnels-oceaniques.html
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MessageSujet: Re: Industrie de defense Française   Industrie de defense Française - Page 13 Icon_minitimeVen 5 Déc 2014 - 19:55

Citation :
DCNS : « Passer de l'export à l'internationalisation »

le 05/12/2014

Industrie de defense Française - Page 13 392
Andreas Loewenstein indique que le marché naval international ouvert passera de 50 à 75 milliards de dollars ces 10 prochaines années. (Thierry Nectoux)


DCNS n'entend pas simplement exporter des navires, mais s'implanter solidement à l'étranger. Cette "internationalisation" du groupe français, dans un marché mondial en forte expansion, a été éxpliquée par Andreas Loewenstein, directeur de la stratégie et du développement de DCNS, lors des Assises de l'économie de la mer, à Nantes, le 3 décembre.  

Pourquoi les marchés d’exportation sont-ils aujourd’hui indispensables au maintien d’une industrie de défense puissante ?

La contraction des budgets de défense en Europe est une situation qui dure. Nos groupes ne peuvent pas se reposer uniquement sur la demande domestique pour asseoir leur croissance, alors nous nous tournons logiquement vers l’international, afin de capter notre part de ces marchés en plein essor.

Si le marché européen accuse le coup, la maritimisation des enjeux géostratégique et de l’économie mondiale est en marche et dans toute l’Asie, en Amérique du sud, du nord, au Proche et Moyen-Orient, les besoins se multiplient. Stratégie de puissance, enjeux de sécurité, croissance de l’économie bleue… amènent ces Etats à développer des ambitions maritimes. Cela entraine une croissance importante du marché du naval militaire dans le monde. Pour ce qui est des programmes ouverts à la compétition internationale, les prises de commandes qui s’élevaient ces 10 dernières années à 50 milliards d'euros, représenteront  75 milliards d'euros ces 10 prochaines années.

C’est cette croissance que nous allons chercher. Elle nous permettra de préserver et de développer nos outils industriels et nos compétences, tout en nous donnant les moyens de financer notre développement à l’international et sur les nouveaux marchés des énergies marines.

Au-delà de l’enjeu économique, il y a aussi un enjeu industriel. Pour DCNS il est extrêmement vertueux d’alterner entre les programmes nationaux et les programmes export. Dans le domaine du sous-marins par exemple, les programmes SNLE/ Scorpène/ et Barracuda se sont succédés, ce qui présente de nombreux avantages :

-        Cela permet de pérenniser les compétences et les outils industriels ;  

-        Cette alternance offre à nos collaborateurs des expériences variées et riches, qui nous permettent de préserver notre niveau d’excellence ;

-        Enfin les programmes nationaux nourrissent les programmes exports, tandis que les expériences acquises à l’étranger bénéficient aux programmes nationaux. C’est ce que nous appelons la fertilisation croisée. Cette dernière permet aux programmes de se nourrir les uns, les autres et constitue un remarquable levier de performance.

Nous voyons bien ici à quel point l’export est un levier de sécurisation de  l’outil industriel national.

Lorsque nous parlons d’export, il est aussi essentiel de parler de la filière dans son ensemble. DCNS s’appuie sur une chaine de partenaires, de fournisseurs et de sous-traitants indispensables à son succès. Ils sont eux aussi affectés par la crise et nous devons les entrainer dans notre sillage pour que l’export profite à leur croissance et donc à leur solidité.  

À ce stade, je me permets une petite remarque pour éviter les raccourcis faciles. L’export est désormais indispensable à notre développement, mais en aucun cas il ne pourra se substituer totalement à la commande domestique.

-        Les navires de guerre sont des équipements d’une grande complexité, ce qui implique des coûts de développements très importants, qui doivent s’appuyer sur une commande nationale.

-        Il y a aussi une forme de labellisation, ce que l’on appelle le « sea proven » et le « combat proven ». Il est essentiel pour nos clients que la Marine nationale utilise et éprouve les équipements que nous leur proposons.

-        Dans le même sens, les contrats export sont pour l’essentiel exécutés en Transfert de Technologie chez nos clients. Ils ne peuvent donc à eux seuls assurer la pérennité de nos outils industriels français et le maintien des compétences.

Pour finir, je reviendrais volontiers sur le terme « export », une notion un peu trop réductrice. Il ne s’agit pas pour nous de vendre un équipement, puis de disparaitre du pays. Nos clients veulent des partenariats pérennes, avec des groupes capables de s’implanter chez eux. C’est la différence entre export et internationalisation.

Chez DCNS, c’est l’internationalisation que nous recherchons. Nous avons à notre actif de vrais succès au Brésil avec Odebrecht, en Malaisie avec Boustead ou encore avec DCNS India. Il nous faut poursuivre en ce sens et passer à la vitesse supérieure.

Quels sont les atouts de DCNS sur le marché du naval de défense ?

Je ne dis pas cela parce que je suis en présence de l’amiral Rogel. Mais il est évident qu’être le principal fournisseur de la Marine nationale, une des meilleures du monde, est un atout considérable.

Par ailleurs, nous sommes présents tout au long du cycle de vie du bateau : conception, fabrication, modernisation, entretien. Mais aussi sur l’ensemble du spectre des navires armés, depuis le patrouilleur jusqu’au porte-avions nucléaire. Cela nous donne une vision d’ensemble et des retours d’expériences très riches où chacune des étapes est un enseignement pour la suivante. Nos équipes profitent aussi de ce modèle, qui leur offre des expériences variées, gage d’excellence.  

Une autre de nos caractéristiques est notre positionnement d’intégrateurs de systèmes complexes. DCNS est incontestablement un leader au niveau technique des systèmes navals, de l’intégration physique des équipements, à l’intégration fonctionnelle des systèmes de combats.

Nous ne proposons pas à nos clients d’accumuler les intégrations d’équipements et de systèmes, mais bien une maîtrise d’ensemble, dans un dispositif intégré. Autrement dit il ne s’agit pas de considérer les questions de sécurité, de propulsion ou de navigation de manière séparée, mais bien comme un tout. Ce système intelligent et intégré est un atout considérable pour nos clients, qui facilite la vie des opérateurs et la maintenance du navire, tout en permettant de faire progresser l’automatisation et de réduire les équipages. Selon nous, il s’agit du meilleur équilibre possible entre  coût, efficacité et performance.

Nous pouvons aussi citer parmi nos atouts principaux nos activités dans le domaine du MCO. La maintenance des navires, qui représente environ un tiers de notre chiffre d’affaires, est une caractéristique unique par rapport à nos concurrents. Elle représente d’abord pour DCNS un lissage de sa charge industrielle. Mais surtout, cette activité permet aux compétences développées dans les programmes de constructions neuves de trouver un emploi pendant toute la durée de vie des bâtiments. Elle permet ainsi, de favoriser le retour d’expérience et de former des jeunes techniciens et ingénieurs au plus près des réalités et des équipages. C’est enfin un excellent levier, pour bâtir une relation pérenne et de confiance avec nos clients, bien après le contrat de vente lui-même.

Le groupe DCNS est d’abord le fournisseur de la Marine nationale. Sa gamme de produits est-elle assez étoffée pour répondre aux besoins de l’ensemble des marines ?

DCNS est avant tout le fournisseur principal et historique de la Marine Nationale et nous en sommes particulièrement fiers. Notre rôle premier est de répondre à ses besoins et cela ne changera pas et ne doit pas changer à l’avenir.

Cela étant notre Marine est de très haut niveau, avec une ambition opérationnelle particulière et des personnels très expérimentés. Les Marines étrangères ont des attentes et des besoins qui sont parfois très différents et il est important que DCNS sache y répondre, par exemple en matière de sécurité du trafic maritime, de surveillance côtière ou de connectivité.

Cela implique de réévaluer l’offre actuelle sur les navires, en particulier ceux de l’entrée de gamme.

Mais il ne s’agit pas uniquement d’avoir une approche différenciée. Nous voulons aussi, et de plus en plus, avoir une approche modulaire, qui nous permettrait d’intégrer telle ou telle « brique » selon que l’on s’adresse au client national ou international.

Sur la base d’un produit générique, nous serons capables d’ajouter des modules adaptés au besoin du client quel qu’il soit. L’objectif est de maximiser les effets de série, tout en conservant une approche « sur mesure » au plus proche des besoins de nos clients.

Vos clients demandent aujourd’hui à bénéficier d’importants transferts de technologies. En clair, ils vous demandent de les aider à développer leur propre industrie navale, ce qui suscite parfois certaines craintes. Quelle est votre vision de ces partenariats ?

Le modèle d’exportation a changé. Dans le domaine du naval de défense de haute technologie, les clients ont des exigences différentes et compréhensibles. Ils souhaitent créer de la Valeur Ajoutée locale et aspirent à devenir autonomes dans un domaine de souveraineté. Nous devons être en mesure de répondre à leurs attentes.

Le transfert de technologie et de savoir-faire s’imposent désormais à nous dans la plupart des contrats export. La seule question qui compte est : « comment le maîtriser ? » Il faut se concentrer sur les dispositifs eux même, être performants pour nos clients, tout en sachant placer les bons garde-fous qui préserveront les intérêts français. Cet équilibre est au cœur de notre réussite.

D’abord il faut dépasser les lieux communs, le ToT (transfer of technology) ne consiste pas à déshabiller Pierre pour habiller Paul. Ces programmes présentent de nombreux intérêts pour nos outils industriels en France…

En termes de plan de charge : nos chantiers fabriquent fréquemment un premier de série ou des parties des bâtiments (exemple du contrat Brésil, DCNS a livré la partie avant du premier sous-marin réalisée à Cherbourg, puis a poursuivi la livraison d’équipements pour les deux premiers sous-marins).

Cela étant le ToT est bien un modèle différent, qui appelle notre vigilance et qui implique de préparer l’avenir différemment.

Transférer une technologie à nos clients, et peut-être futurs concurrents, sans investir dans l’avenir et dans la prochaine génération de technologie serait du suicide. Ce nouveau modèle nous impose donc une politique volontariste et maitrisée en matière de R&T et de R&D. C’est pour cette raison que DCNS reste particulièrement ambitieux en la matière avec 9% de son CA consacré à la recherche, autofinancé à hauteur de 4% et pour un montant qui dépasse les 100 M€.

Dans le même sens, savoir-faire et savoir-faire-faire, sont deux choses différentes. Cela demande des compétences particulières, des présences dans les pays clients plus pérennes. Tout cela se prépare !

Il est très important de relever ce défi, parce que la capacité à transférer correctement les savoir-faire, à comprendre la culture du client et à le satisfaire, sera clairement un élément décisif de la compétitivité de nos offres et de notre succès à l’international.

Des alliances européennes sont-elles nécessaires et sont-elles possibles ?

Face aux tensions budgétaires qui frappent l’Europe entière, nous avons besoin de mutualiser davantage, de rationaliser la base industrielle technologique de défense (BITD) européenne afin de préserver nos outils industriels et nos emplois, mais aussi afin d’être capables de capter de manière optimale les opportunités offertes par les marchés en croissance.

Actuellement, la situation parle d’elle-même et personne ne peut considérer qu’elle est satisfaisante : six programmes de frégates en Europe et quatre programmes de sous-marins ! Pour 15 % de la production mondiale, l’Europe dispose de vingt chantiers et de dix systémiers, quand les Etats-Unis assurent 50% de la production mondiale avec deux chantiers et deux systémiers .

Dans le domaine naval, il y a eu quelques tentatives de programmes communs. Ce furent des étapes importantes mais qui n’ont jamais donné lieu à des fabrications communes (comme les programmes Horizon et FREMM). Autrement dit, ces coopérations n’ont pas été structurantes sur le plan industriel.

Je crois sincèrement que ces rapprochements européens sont à la fois indispensables et possibles. Simplement, si l’on observe l’histoire de l’industrie aéronautique européenne, nous voyons qu’entre le programme Nord Atlas en 1959 et Airbus, société intégrée, 40 ans ce sont écoulés. La consolidation de la BITD navale européenne ne peut donc qu’être un projet de long terme, qui ne se décrète pas, mais qui se construit sur la durée.

Il y a un immense delta entre les guerres fratricides que nous connaissons et un EADS du naval parfois évoqué. Entre les deux, il y a beaucoup de petits progrès possibles, en bonne intelligence, pour préserver le leadership européen.

Plusieurs tendances vont nous y pousser comme l’augmentation du nombre de nos concurrents extra-européens ou comme notre positionnement sur des technologies de très haut niveau. Il rendra indispensable des investissements très lourds et dans le contexte budgétaire que nous connaissons, il ne serait pas déraisonnable d’envisager des développements communs.  

DCNS porte un discours très volontariste sur ces questions. Cependant, je n’ai jamais cru aux immenses projets que l’on construit tout seul dans son coin de façon purement politique. Je crois en revanche qu’il faut être aux aguets, ouverts au dialogue et prêts à saisir chaque opportunité. Nous sommes clairement dans cet état d’esprit.

http://www.lemarin.fr/secteurs-activites/chantiers-navals/20339-dcns-passer-de-lexport-linternationalisation
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MessageSujet: Re: Industrie de defense Française   Industrie de defense Française - Page 13 Icon_minitimeMer 10 Déc 2014 - 16:44

Citation :
SOFEMA et DCI s'allient dans "Alouette Helicopter Worldwide Services"

Industrie de defense Française - Page 13 1797

DCI et la SOFEMA viennent de s'associer pour créer une nouvelle société dans le secteur aéronautique-défense.

La nouvelle société a été baptisé Alouette Helicopter Worldwide Services.

ALHWS assurera le soutien de la flotte mondiale des hélicoptères de la gamme Alouette (construit à près de 1 500 exemplaires) et Lama. ALHWS opèrera depuis la plate-forme logistique SOFEMA de La Teste de Buch en Gironde (33) et animera un réseau de plus de 100 sous-traitants.

SOFEMA est spécialisé dans la commercialisation et dans la maintenance des équipements terrestres, aériens et navals particulièrement dans le domaine militaire. Cette société est détenue par des acteurs majeurs de l'industrie de la Défense comme Thales, Airbus, Safran, DCNS, Nexter.


http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2014/12/09/alouette-helicopter-worldwide-services-13081.html
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MessageSujet: Re: Industrie de defense Française   Industrie de defense Française - Page 13 Icon_minitimeJeu 11 Déc 2014 - 15:31

Citation :
Le gouvernement lance la privatisation de Nexter


Dans le projet de loi pour la croissance et l'activité présenté mercredi par le ministre de l'Economie, Emmanuel Macron, un volet de ce texte facilite le rapprochement entre les deux groupes de défense terrestre Nexter et l'allemand Krauss-Maffei Wegmann.  

C'est relativement passé inaperçu... Pourtant c'est inscrit noir sur blanc dans le projet de loi pour la croissance et l'activité présenté en conseil des ministres ce mercredi par le ministre de l'Economie, Emmanuel Macron, qui a jeté dans la rue des milliers d'avocats, notaires ou huissiers de justice pour manifester contre le projet de libéraliser les conditions de leurs activités et de réviser à la baisse leurs tarifs.

Parmi les mesures souhaitées par Emmanuel Macron, ce projet comprend un volet relatif à la mobilisation du portefeuille de participations de l'état. Des dispositions vont permettre d'accompagner des projets industriels d'entreprises publiques. Et ce projet de loi "autorise en particulier le gouvernement à mettre en œuvre le projet de rapprochement entre l'entreprise publique française Nexter et l'entreprise allemande KMW (Krauss-Maffei Wegmann, ndlr)", a expliqué le ministère de l'Economie.

La création d'un leader européen

Annoncé le 1er juillet 2014, cette opération permettra "de créer un leader européen de l'armement terrestre, bénéficiant des compétences et savoir-faire complémentaires des deux entreprises et disposant d'une envergure suffisante pour assurer son développement, notamment à l'export", a précisé Bercy. Pour réaliser cette opération entre Nexter et KMW, l'Etat français devra passer par une loi de privatisation de Nexter. Avec ce texte présenté par Emmanuel Macron, c'est la première étape.

Si les fiançailles entre Nexter et KMW sont consommées, les deux sociétés vont créer vers le mois d'avril un leader européen avec un chiffre d'affaires de l'ordre de 1,7 milliard d'euros (795 millions pour KMW et 787 millions pour Nexter en 2013). Devant Rheinmetall (1,5 milliard en 2013) mais derrière BAE Systems (3,5 milliards pour l'ensemble de ses activités y compris nord-américaines) et surtout le leader mondial, l'américain General Dynamics (6,1 milliards). "Nexter Systems et KMW, ensemble, seront plus forts, et deviendront même le premier acteur au niveau européen, le quatrième au niveau mondial", avait assuré en juillet dernier le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian.

http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/20141211trib6e9473921/le-gouvernement-lance-la-privatisation-de-nexter.html
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MessageSujet: Re: Industrie de defense Française   Industrie de defense Française - Page 13 Icon_minitimeVen 12 Déc 2014 - 19:30

Citation :
F21 new generation heavyweight torpedo DCNS French Navy  

Ajoutée le 11 déc. 2014


The F21 is the French Navy new heavyweight torpedo designed by DCNS.

The combination of a new-generation acoustic head, multi-sensor data fusion and advanced signal processing make the
F21 a smarter torpedo. This intelligence plus unrivalled performances (maximum speed, endurance, acoustic discretion,
etc.) contribute to guarantee tactical superiority. In many ways, the F21 is more an unmanned underwater vehicle (UUV)
than a conventional torpedo. It is also the most advanced on the world market and will remain so for many years to come.

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MessageSujet: Re: Industrie de defense Française   Industrie de defense Française - Page 13 Icon_minitimeLun 15 Déc 2014 - 18:10

Citation :
Un drone franco-turc autour de l'Ellipse


Le 15/12/2014 à 14h35, par Jean-Marc Tanguy


Le premier vol d'une version dronisée du petit avion biplace Ellipse de la société française LH Aviation, dite LH-10D, devrait intervenir en avril prochain en Turquie. L' électronicien turc Vestel serait à l'origine de la dronisation de cette plateforme dans le cadre de ce programme franco-turc. Vestel travaille également sur le programme F-35, mais a aussi déjà des références dans le domaine des drones, avec le Karayel, un engin local dont plusieurs exemplaires ont été livrés en 2014 à l'armée turque. La charge utile (carburant compris) de ce LH-10D s'élèverait à 250 kg et l'endurance à 24 heures (contre huit heures pour l'Ellipse), selon Christophe Rémy, président du conseil d'administration de LH Aviation. Cette dernière participait dernièrement au forum de Dakar afin de présenter ses produits, dont l'Afrique est clairement un des marchés cibles, pour des plateformes pilotée ou non. Le prix annoncé pour deux drones et une station-sol se situe autour de 7 millions d'euros. Le LH-10D dronisé pourrait être armé, puisque LH Aviation a déjà effectué des essais (au sol) d'emport de pods biroquettes TDA sous ailes. Dans le futur, ce drone (et sa version pilotée) pourraient aussi emporter la roquette guidée laser de TDA, voire le missile LMM (Lightweight Multi-role Missile) à guidée laser de type air-sol développé par Thales. La PME française Alkan, spécialiste des emports d'armements coopère avec LH Aviation.

Selon Christophe Remy, les performances et le coût de possession de ce drone répondent aux besoins de l'armée de terre française. L'industriel estime pouvoir livrer ses premiers drones à partir de décembre 2015.


http://www.air-cosmos.com/2014/12/15/27433-un-drone-franco-turc-autour-de-l-ellipse
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MessageSujet: Re: Industrie de defense Française   Industrie de defense Française - Page 13 Icon_minitimeMer 17 Déc 2014 - 19:19

Citation :
RTD met dans le mille !

Actualités  Frédéric Lert  17 décembre, 2014  


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Photographié en sortie de chaine, le 1000ème ALTV produit
par Renault Trucks Defense.



Renault Trucks Defense annonce la sortie de chaîne du 1000ème ALTV. Le 4×4 sera livré en fin d’année à un client qui n’est pas cité, mais dont on peut raisonnablement penser, camouflage aidant, qu’il se situe au sud du Cercle polaire. ALTV pour Acmat Light Tactical Vehicle, est commercialisé depuis 2009 par le groupe Renault Trucks Defense. L’ALTV est un véhicule tactique qui occupe un créneau intéressant, à mi chemin entre le pick up du commerce et le véhicule militaire spécialisé. La modularité du véhicule permet de décliner de très nombreuses variantes, à simple ou double cabine, avec un plateau ouvert ou fermé, avec ou sans protection balistique et anti mine. Sa base roulante renforcée peut recevoir une charge utile de 1,4 tonnes et son moteur de 190 cv le propulse à 160 km/h. Son autonomie, 1400 kilomètres sur route, en fait une monture de choix pour les grands espaces… RTD annonce avoir vendu ce véhicule dans une vingtaine de pays à ce jour.


http://forcesoperations.com/2014/12/17/rtd-met-dans-le-mille/
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MessageSujet: Re: Industrie de defense Française   Industrie de defense Française - Page 13 Icon_minitimeMar 23 Déc 2014 - 17:49

Citation :
Un rapport parlementaire préconise la création d’un « secrétariat d’État en charge des exportations d’armement »

Posté dans Industrie par Laurent Lagneau Le 23-12-2014


En 2013, les exportations françaises d’armement ont bondi de plus de 40% pour s’établir à 6,87 milliards d’euros. Et le cru 2014 s’annonce aussi très bon si l’on en croit Jean-Yves Le Drian, le ministre de la Défense.

À l’heure où l’industrie française connaît des moments difficiles, sur fond de manque de compétitivité par rapport à ses concurrents, ces chiffres sont évidemment une très bonne nouvelle non seulement pour la balance commerciale (son déficit serait plus élevé de 5 à 8% sans ces ventes d’armes à l’étranger) mais pour l’emploi hautement qualifié (28.000, directs et indirects), l’innovation et le développement de technologies dites duales. En outre, certaines de ces exportations sont indispensables à l’équilibre budgétaire défini par la Loi de programmation militaire (LPM) 2014-2019.

Ces bons résultats sont dus à l’implication des autorités de l’État, à commencer par celle, au niveau des relations politiques et stratégiques avec les clients potentiels, du ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian.

Les industriels français de l’armement sont en outre soutenus par plusieurs dispositifs, comme la Commission interministérielle d’appui aux contrats internationaux (CIACI) ou encore le Comité des exportations de défense (COMED). L’action des attachés de défense est également prépondérante, de même que l’accompagnement de la Direction générale de l’armement (DGA) et, plus généralement, du ministère de la Défense, avec par exemple le Pacte Défense PME. Et puis il y a aussi le soutien financier, via la Coface, ou encore via les incitations fiscales (crédits d’impôts pour ka recherche et la prospection commerciale ainsi que les régimes préférentiels en matière de TVA).

Enfin, il ne faut pas oublier le rôle des armées, avec les missions dites SOUTEX, qui consistent à mettre du personel et des matériels à la disposition des inductriels qui en font la demande pour des démonstration à caractère commercial. Ces prestations, qui coûtent 6,3 millions d’euros par an à l’armée de l’Air), sont en principe facturées aux bénéficaires. Seulement, une partie des recettes vont abonder le budget général de l’État et non celui des armées. Comprenne qui pourra.

Cela étant, la France peut-elle faire encore mieux en matière de ventes d’armes à l’étranger? Si l’on analyse les raisons expliquant des échecs passés, la réponse est évidente. Comme par exemple la frilosité de Bercy (ainsi que des impairs diplomatiques) pour accorder des financements à certains clients potentiels : cela a coûté la vente de Rafale au Maroc (au grand bénéficie de Lockheed-Martin) alors que le contrat était quasiment dans la poche. Le même scénario serait sur le point de se répéter avec l’Égypte, qui veut acquérir deux Frégates multimissions (FREMM) et une vingtaine d’exemplaires du fleuron de Dassault Aviation.

Dans un rapport d’information sur le dispositif de soutien aux exportations d’armement, les députés Nathalie Chabanne et Yves Foulon ont fait quelques propositions en la matière. Lors de la présentation de ce document en commission, les deux parlementaires ont relevés quelques points négatifs susceptibles d’expliquer l’échec de certains contrats.

Et M Foulon d’énumérer : « une possible ultrasophistication des matériels, qui a conduit à ‘oublier la rusticité’ et qui entraîne des matériels coûteux à l’achat, même pour nos armées, et hors de portée budgétaire pour certains États à l’exportation, une prise en considération parfois imparfaite des besoins du client, couplée à une certaine arrogance dès lors que l’on cherche à ‘forcer la main’ du client ou à définir ses besoins à sa place, un défaut de solidarité entre industriels et une capacité limitée à coordonner leurs actions et leurs stratégies, pouvant conduire à une compétition fratricide, au risque de perdre des marchés au profit de la concurrence, une priorité politique souvent donnée aux ‘gros’ contrats symboliques, parfois au détriment de prospects peut-être plus modestes mais plus facile à concrétiser, une taille critique des entreprises qui n’était pas toujours atteinte, une propension aux ‘effets d’annonce’ parfois prématurés, tant au niveau du politique que de l’industriel.

Au total, ces deux parlementaires ont émis 23 recommandations, dont certaines sont d’ordre technique, notamment au niveau des aides fiscales et financières en particulier pour les PME. D’autres concernent les opérations de communication, comme celles visant à « recourir plus largement à la production et à la mise à disposition de vidéos de démonstration » des matériels proposés à l’exportation » ou encore en transformant le label « DGA testé » en label « Testé en conditions opérationnelles ».

Il est aussi question de renforcer « le réseau des attachés de défense » et de « développer un travail prospectif d’analyse des marchés par pays ou par zone », de « sytématiser et assurer de façon plus régulière les rencontres entre industriels (grands groupes comme PME) et attachés de défense avant leur départ en affectation et en cours d’affectation » et mettre davantage en relation « les industriels et les militaires dans le cadre de la formation de ceux-ci ».

Les deux députés ont aussi mis l’accent sur le marché de l’occasion, qui présente de bonnes opportunités, en mettant en place des « procédures de cession plus souples avec partage de la marge réalisée lors de la revente ».

Le rapport recommande également d’accorder plus de place aux députés et aux sénateurs dans le dispositif de soutien aux exportations avec un recours accru « à la diplomatie parlementaire » (il n’est pas rare de voir 10 élus du Congrès américain faire le déplacement dans des salons d’armement important alors que leurs homologues français s’y font plus discrets) et la nomination d’un parlementaire au sein de la CIEEMG (commission interministérielle pour l’étude des exportations de matériels de guerre) en qualité d’observateur.

Enfin, l’une des mesures préconisées parmi les plus innovantes est celle consistant à créer un secrétariat d’État en charge des exportations d’armement, lequel serait rattaché au ministère de la Défense.

« En matière d’exportations d’armement, la réactivité politique, la profondeur et le suivi au long cours de relations à haut niveau sont indispensables », expliquent les rapporteurs au sujet de l’idée de créer un tel secrétariat d’État. L’action de ce dernier, poursuivent-ils, « serait exclusivement consacrée à cette mission » et il « deviendrait ainsi l’interlocuteur unique, à temps plein vis-à-vis de nos clients étrangers, serait susceptible de suivre l’ensemble des prospects y compris les plus modestes et permettrait le développement de relations privilégiées dans la durée ».

Et d’ajouter : « Compte tenu des autres priorités du ministre de la Défense, il est en effet parfois malaisé d’assurer une présence politique suivie sur l’ensemble des prospects et des zones, notamment ceux qui ne sont pas jugés immédiatement prioritaires avec, par exemple, l’organisation de rencontres politiques de haut niveau de gouvernement à gouvernement. En outre, la création d’un tel poste revêtirait une importance symbolique forte à l’égard de nos partenaires et potentiels clients, en démontrant toute l’importance que notre pays attache à cette question et à la satisfaction de leurs demandes. »



http://www.opex360.com/2014/12/23/rapport-parlementaire-preconise-la-creation-dun-secretariat-detat-en-charge-des-exportations-darmement/
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MessageSujet: Re: Industrie de defense Française   Industrie de defense Française - Page 13 Icon_minitimeMer 7 Jan 2015 - 18:22

Citation :
Codéveloppements militaires: France et Japon s'entendront en mars sur un accord de coopération


Tokyo - La France et le Japon devraient s'entendre en mars sur un accord portant sur le codéveloppement d'équipements militaires ainsi que sur la transparence des politiques d'exportation, a affirmé mercredi en une le quotidien économique japonais Nikkei.

La signature d'un accord aura lieu quelque temps après une réunion dite 2+2 (responsables de la Défense et des Affaires étrangères des deux pays) à Tokyo, a précisé le journal, sans citer ses sources.

Le cas échéant, cette étape constituerait la base juridique et technique de la coopération.

Elle serait la suite logique des discussions qui avaient eu lieu entre le Premier ministre nippon Shinzo Abe et le président français François Hollande en mai 2014 à Paris, ainsi que d'une déclaration d'intention relative à la coopération et aux échanges de défense approuvée en juillet suivant lors d'un séjour du ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian à Tokyo.

Les deux pays saluaient alors l'engagement des discussions en vue de la conclusion d'un accord sur la coopération en matière d'équipements et de technologies de défense.

Cet accord devrait permettre une gestion appropriée du transfert d'équipements de défense, dans le cadre de projets concrets de coopération, notamment en matière de systèmes de drones, écrivaient-ils alors.

Sont aussi évoqués des développements de robots pour intervenir dans des environnements irradiés.

Les deux pays avaient également mis en place un comité de transparence sur leurs politiques d'exportation mutuelles de moyens de défense, afin d'éviter les malentendus, le Japon ne supportant pas que Paris vende à des Chinois notamment des équipements potentiellement utilisables à des fins militaires.

A cet égard, un responsable japonais a anonymement déclaré au Nikkei qu'un accord était nécessaire pour permettre d'exercer une surveillance des ventes de matériels à des tiers.

Un accord va obliger les deux parties à effectuer un contrôle strict sur les armes afin d'éviter qu'elles n'aillent dans des pays impliqués dans des conflits. Les deux pays devront par avance s'entendre aussi sur les transferts de technologies à des tiers et sur l'usage de matériel à des fins différentes de celles prévues originellement, ajoute encore le Nikkei.

Rompant avec une auto-interdiction de près d'un demi-siècle, le Japon a décidé après le retour au pouvoir de M. Abe fin 2012 de lever l'interdiction de vendre des moyens militaires à l'étranger qu'il s'était imposée en 1967. Il peut ainsi se joindre à des programmes conjoints de développement dans l'armement et renforcer son industrie de défense.

Des accords de coopération existent déjà avec les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et l'Australie



http://www.romandie.com/news/551751.rom
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