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 Industrie de defense Française

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MessageSujet: Industrie de defense Française   Industrie de defense Française - Page 12 Icon_minitimeJeu 26 Juil 2012 - 20:22

Rappel du premier message :

Citation :
Renault Trucks Defense rachète le Français Panhard
Publié le 26 juillet 2012, à 18h23

Volvo a annoncé l'acquisition par sa filiale Renault Trucks Defense du constructeur de blindés légers Panhard, entamant la consolidation attendue de longue date du secteur de l'armement terrestre français.

La transaction, dont le montant n'est pas précisé, devrait être finalisée au quatrième trimestre 2012, une fois obtenu l'accord des autorités françaises, précise le constructeur automobile suédois dans un communiqué publié le 26 juillet.

Panhard a réalisé en 2011 un chiffre d'affaires de 81 millions d'euros et un bénéfice d'exploitation de 9,4 millions, et emploie environ 300 personnes.

Cette acquisition, qui permet à Renault Trucks Defense d'élargir sa gamme vers les blindés légers, donne naissance à un nouvel ensemble face à Nexter, le fabricant des chars Leclerc dans lequel Thales pourrait prendre une participation.

Nexter, qui avait discuté rapprochement avec RTD et Panhard l'an passé, s'est tourné vers des groupes hors de France, comme les allemands Rheinmettal et Krauss-Maffei Wegmann (KMW), l'italien Oto Melara (Finmeccanica) et le finlandais Patria.

La consolidation du marché de l'armement terrestre en France, voire en Europe, paraît de plus en plus souhaitable pour faire face à la concurrence internationale dans la course aux contrats dans les pays émergents au moment où les budgets de défense se réduisent en Europe.

RTD, qui affiche un carnet de commandes de 1,2 milliard d'euros dont les deux tiers en France, espère réaliser à terme la moitié de son chiffre d'affaires à l'export.

La division de Renault Trucks avait dit en juin tabler sur un chiffre d'affaires de 700 millions d'euros d'ici 2015 contre 300 millions en 2011 grâce à une accélération de ses ventes à l'export et à la mise sur le marché de nouveaux blindés.

Panhard, spécialiste du véhicule blindé léger (VBL), dont 2 300 exemplaires sont en service dans 16 pays, est le plus petit des trois principaux acteurs du secteur en France, avec un chiffre d'affaires d'un peu moins de 100 millions d'euros en 2011, soit dix fois moins que Nexter.

Panhard a été racheté en 2005 à PSA par le fabricant de 4x4 Auverland, que Christian Mons dirigeait depuis 2001 après plus de dix ans chez Thomson-CSF, dont est issu Thales. La gamme d'Auverland a été intégrée à celle de Panhard, spécialisé dans les blindés jusqu'à 12 tonnes.

La famille Cohen détient 83 % de Panhard, Christian Mons 10 % et l'investisseur Pierre Delmas le solde.

(avec Reuters, par Cyril Altmeyer)

http://www.usinenouvelle.com/article/renault-trucks-defense-rachete-le-francais-panhard.N179482
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MessageSujet: Re: Industrie de defense Française   Industrie de defense Française - Page 12 Icon_minitimeLun 7 Juil 2014 - 17:26

Citation :
Le BMX 01, le démonstrateur de Renault Trucks Defense pour le successeur du VAB

Posté dans Forces terrestres, Industrie par Laurent Lagneau Le 07-07-2014

Industrie de defense Française - Page 12 6142

En décembre dernier, dans le cadre du programme Scorpion (Synergie du contact renforcée par la polyvalence et l’infovalorisation), structurant pour l’armée de Terre, la Direction générale de l’armement (DGA) a lancé un seul appel à candidatures pour le développement de deux véhicules, à savoir le Véhicule Blindé Multi-rôles (VBMR), destiné à succéder au VAB (véhicule de l’avant blindé), et l’Engin blindé de reconnaissance et de combat (EBRC), appelé à remplacer les chars AMX-10 RC et ERC-90 Sagaie.

Conséquence : l’un et l’autre auront donc une base commune, appelée EBMR, pour Engin Blindé Multi Rôle. Il s’agit ainsi de disposer de deux véhicules ayant le maximum de points communs – bien qu’ayant des finalités différentes – afin de réaliser des économies en misant sur l’effet de série et de faciliter la logistique et la maintenance.

En juin 2010, Renault Trucks Defense et Nexter ont chacun reçu, de la part de la DFA, un contrat d’études amont afin de mettre au point un démonstrateur visant à valider les solutions qui seront retenues pour le successeur du VAB, dont les premiers exemplaires sont attendus pour 2018.

bmx01-20140707-2D’où la mise au point par RTD, du démonstrateur « de mobilité et de protection » appelé BMX-01, lequel a été présenté lors du dernier salon Eurosatory. Ce dernier a déjà accumulé plusieurs milliers de kilomètres sur tous type terrain et sa protection balistique a été testée avec succès.

« Le futur VBMR conservera l’architecture générale du BMX-01. Sa configuration sera adaptée aux versions que l’armée française retiendra en finale et parmi lesquelles se trouvera en priorité une version VTT FELIN (Fantassin à Équipements et Liaisons INtégrés) », a précisé l’industriel.

De type 6×6 (6 roues motrices), le BMX-01 affiche une masse de 24 tonnes maximum (11 tonnes de plus que le VAB). Doté d’un moteur diesel Renault d’une puissance de 400 chevaux, il peut transporter 11 hommes. Offrant une protection de niveau 4, il est équipé d’un tourelleau téléopéré de calibre 12,7 mm ainsi que d’un détecteur acoustique de tir.

« Le VAB (…) a été décliné en 43 versions. Le VBMR (…) est appelé aussi à être dérivé en de nombreuses versions », indique Renault Trucks Defense.

« Dans le cadre du programme EBMR dont le VBMR est la composante destinée prioritairement à l’infanterie, au génie et à l’artillerie (Véhicule d’Observation de l’Artillerie), Renault Trucks Defense fournira toutes les solutions de mobilité basée sur l’expérience accumulée avec le démonstrateur BMX-01 mais aussi avec tous les autres véhicules blindés multi-essieux au développement desquels le Groupe a participé (VBCI, VAB, gamme Sherpa Medium, Higuard) », explique l’industriel.

En faisant appel à des technologies dites duales, « issues des camions de grande série », RTD espère ainsi réduire les coûts de développement. Un impératif quand l’on sait que le prix unitaire du VBMR ne devra pas dépasser le million d’euros.

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Photo : (c) Renault Trucks Defense


http://www.opex360.com/2014/07/07/le-bmx-01-le-demonstrateur-de-renault-trucks-defense-pour-le-successeur-du-vab/
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MessageSujet: Re: Industrie de defense Française   Industrie de defense Française - Page 12 Icon_minitimeLun 7 Juil 2014 - 17:36

La police nationale  Colombienne a acquis trois véhicules 4x4 de Renault Trucks Defense  MIDS, pour un montant de 3300 millions de pesos (environ 1,8 millions de dollars). (Source : http://www.infodefensa.com/latam/2014/07/07/noticia-policia-colombia-compra-blindados-renault.html )

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Photo : Renault T.D.  
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MessageSujet: Re: Industrie de defense Française   Industrie de defense Française - Page 12 Icon_minitimeVen 11 Juil 2014 - 15:45

Citation :
Farnborough 2014 : Accord pour le programme de drone de combat franco-britannique

Le 11/07/2014 à 15h33, par Emmanuel Huberdeau

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Une lettre d'intention concernant le programme FCAS DP avait été signée en janvier 2014
© Ministère de la Défense  


Le programme de futur drone de combat européen prend forme ! Le ministre de la défense français se rendra le 15 juin au salon aéronautique de Farnborough au Royaume-Uni. Il y signera un accord de coopération franco-britannique pour le programme FCAS DP (Future Combat Air System Demonstration Program). Cet accord définira les termes de la coopération portant sur la préparation du lancement du programme de démonstration de drones de combat en 2016. Selon le ministère de la défense, cet accord engagera un degré de coopération sans précédent avec les Britanniques sur le futur de l’aviation de combat en Europe.
Plusieurs industriels européens seront appliqués dans le programme : Dassault Aviation, BAE Systems, Thales, Selex, Snecma et Rolls-Royce. Le programme ira des études préparatoires jusqu'à la phase de faisabilité. Cet accord donnera une structure financière au FCAS DP avec près de 150 millions d’euros sur 2 ans. Il précède la signature des contrats prévue à l’automne.

Cet accord fait suite au sommet sommet franco-britannique du 31 janvier 2014 entre le ministre de la défense français et son homologue britannique Philip Hammond. Une lettre d`intention officialisant le lancement d`études de faisabilité communes dans le domaine des drones de combat (UCAS - Unmanned Combat Air Systems) avait alors été signée. Première étape en vue du lancement du programme.

Cette décision, qui s`inscrit dans la dynamique des Accords de Lancaster House (Novembre 2010), donne une nouvelle dimension aux études conjointes déjà entreprises dans ce cadre : Dassault Aviation et BAE Systems, chefs de file du projet, ont travaillé, avec leurs partenaires Safran, Rolls-Royce, Thales et Selex, à la réussite de cet ambitieux programme de R&T. Cette décision valorise également les investissements nationaux réalisés ces dernières années, notamment dans le démonstrateur de drone de combat nEUROn.

Durant le salon sera également signé un accord permettant l’échange des résultats des études contractualisés par la France et le Royaume-Uni, afin de préparer en commun la rénovation des missiles SCALP-EG / Storm Shadow. Des missiles de croisière qui ont fait l'objet d'un développement franco-britannique.

http://www.air-cosmos.com/2014/07/11/23711-farnborough-2014-accord-pour-le-programme-de-drone-de-combat-franco-britannique
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MessageSujet: Re: Industrie de defense Française   Industrie de defense Française - Page 12 Icon_minitimeVen 11 Juil 2014 - 20:45

jf16 a écrit:
Citation :
Mirage : Thales sur la piste d'un mégacontrat en Egypte

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L'Egypte va-t-elle moderniser sa flotte de Mirage ?

Michel Cabirol   |   04/07/2014


Le groupe d’électronique propose à l'Égypte de moderniser sa flotte de Mirage. Une offre évaluée entre 1 et 2,5 milliards d'euros selon les différents schémas.  

Il n'y pas que les corvettes Gowind de DCNS en Égypte, un contrat qui pourrait être mis en vigueur dans les jours prochains, selon nos informations. Thales retravaille également très sérieusement depuis plus de deux ans sur un projet de modernisation des Mirage de l'armée de l'air égyptienne, selon des sources concordantes. Et si le dossier est très sensible en raison d'Israël, Paris a toutefois donné son autorisation au groupe électronique de présenter à nouveau une offre de modernisation des Mirage de l'armée de l'air égyptienne qui disposerait encore d'une centaine d'appareils (Mirage 2000 et Mirage 5). Paris surveille ce dossier de très près. "Pas question de faire n'importe quoi", explique-t-on à la Tribune.

La nouvelle offre est évaluée à au moins 1 milliard d'euros et pourrait atteindre jusqu'à 2,5 milliards d'euros selon les différentes versions proposées aux Égyptiens. Avec le feu vert  de Dassault Aviation, Thales remet régulièrement à jour son offre en attendant que les Égyptiens, qui cherchent un budget pour ce programme, se décident de lancer cette opération... ou pas. Mais le projet de modernisation des Mirage n'est pas un projet nouveau. Notamment un projet de modernisation de 16 Mirage 2000 de l'armée de l'air égyptienne ne s'est jamais concrétisé (radar RDY3 et  missiles air-air Mica).

L'Égypte client de lancement du Mirage 2000 à l'export en 1981

En décembre 1981, l'Égypte est devenue le client de lancement à l'export du Mirage 2000 avec la commande (contrat Nashone) de 20 Mirage 2000 EM/BM de défense aérienne. Ces avions ont été livrés à l'armée de l'air égyptienne entre juin 1986 et janvier 1988.

Auparavant, entre 1977 et 1983, l'armée de l'air égyptienne a reçu 81 Mirage 5, financés vraisemblablement par l'Arabie Saoudite. Au début des années 90, l'armée de l'air égyptienne aurait reçu les Mirage 5 M/DM de l'armée de l'air zaïroise. En 2005, l'Egypte a reçu des Emirats Arabes Unis 19 Mirage 5 d'occasion.

Le Caire a déjà confié la modernisation des Mirage 5 à des industriels français. Sagem (groupe Safran) a signé le contrat Horus en 2003 pur la modernisation de 24 Mirage 5. Des appareils modernisés puis livrés entre 2006 et 2008. Par ailleurs, En juillet 2011, l'Inde avait signé un contrat de modernisation de ses 51 Mirage 2000. Un contrat qui s'est élevé à 2,7 milliards d'euros, dont 1,4 milliard à partager pour la rénovation entre Thales et Dassault Aviation et 959 millions pour l'achat des missiles du missilier européen MBDA.

L'Égypte un temps intéressée par le Rafale

Au début de l'été 2011, les militaires égyptiens envoient à Paris une "expression d'intérêt" pour 12 à 20 Rafale. Paris est alors très embarrassé et Dassault Aviation n'est pas intéressé. Pour autant, Paris commence à discuter avec Le Caire pour comprendre le besoin des militaires égyptiens. Des pilotes égyptiens essaieront même le Rafale. Mais cela n'ira pas plus loin.

http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/20140624trib000836822/mirage-thales-sur-la-piste-d-un-megacontrat-en-egypte.html  

J'espere que cette fois ci ils auront des Mica et A2SM.

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MessageSujet: Re: Industrie de defense Française   Industrie de defense Française - Page 12 Icon_minitimeSam 12 Juil 2014 - 18:26

Citation :
RTD fête le 500ème VLRA

Actualités  Guillaume Belan  11 juillet, 2014  

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Un VLRA de l’armée malienne (crédits: G Belan)


Le 30 juin dernier, le groupe RTD a célébré le 500ème VLRA 2 d’ACMAT produit à Saint-Nazaire. Lancé il y a six ans, le nouveau Véhicule de Liaison, Reconnaissance et Appui du constructeur français est déjà présent dans plus de 13 pays d’Afrique et d’Europe, équipant forces régulières et spéciales. Le 500ème véhicule produit est à destination du Mali, qui reconstruit ses forces.

Héritier du célèbre VLRA toujours en service dans l’armée de terre, le VLRA est une famille de véhicules tactiques légers (1,5 à 12 tonnes) partageant un même châssis 4×4 conçu pour offrir une bonne mobilité et rusticité, d’où son succès en Afrique. Souhaitons lui autant de succès que son prédécesseur, le VLRA 1 vendu à 12000 exemplaires dans le monde.

http://forcesoperations.com/2014/07/11/rtd-fete-le-500eme-vlra/
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MessageSujet: Re: Industrie de defense Française   Industrie de defense Française - Page 12 Icon_minitimeJeu 17 Juil 2014 - 22:15

Citation :
VIDEO : MBDA présente le centre de commandement et de contrôle du futur

Le 17/07/2014 à 17h20, par François Julian

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Une architecture de systèmes entièrement distribuée et décentralisée caractérise le C2 de demain © MBDA / Master Image  


MBDA continue d'imaginer à quoi ressembleront les conflits de 2030, par le biais de ses Concept Vision. Après avoir imaginé l'artillerie de demain (Hoplite), un mini-missile pour le combattant débarqué (Gladius), ou bien encore un missile multi-rôle (Perseus), le missilier a cette fois réfléchi au C2 (centre de commandement et de contrôle) du futur. Ce chef d'orchestre de l'ensemble de ces futurus systèmes d'armes a été baptisé Stratus

Au programme, du "Stratus" une architecture entièrement distribuée, où chaque opérateur humain aura une même interface de contrôle pour pouvoir maximiser l'efficacité d'une action offensive.



http://www.air-cosmos.com/2014/07/17/23887-video-mbda-presente-le-centre-de-commandement-et-de-controle-du-futur  
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MessageSujet: Re: Industrie de defense Française   Industrie de defense Française - Page 12 Icon_minitimeJeu 24 Juil 2014 - 22:33

Citation :

Le Rafale est autant visé que le Mistral
Certains naïfs s'étonnent (sauf bien évidemment les lecteurs de DeDefensa, depuis longtemps avertis) de voir l'acharnement mis par les Américains, mais aussi par les Britanniques et d'autres Européens, à obliger la France à refuser de livrer à la Russie les BPC Mistral déjà commandés .

Il est évident que si la France cédait à ces pressions, elle se déconsidérerait totalement aux yeux des autres pays susceptibles de lui acheter des matériels militaires ou de conclure avec elle des accords intergouvernementaux pour des développements technologiques partagés. S'il s'avérait que la France cédait aux pressions de Washington dans le cas du Mistral, pourquoi ne le ferait-elle pas dans le cas de tels accords, s'ils contredisaient les ambitions d'exportation ou les intérêts politiques des Etats-Unis.

Or il ne s'agit pas d'une perspective théorique. Nous avons indiqué précédemment que l'Inde a décidé d'augmenter ses crédits en matière de défense, y compris en vue de contrats avec des pays susceptibles de lui permettre l'accès à des technologies avancées. D'ores et déjà, selon Bourse.com, citant The Times of India, l'Inde aurait entamé les négociations finales avec Dassault Aviation concernant le contrat d'acquisition de 126 « Rafale » , pour moderniser son armée de l'air. (Opération MMRCA pour medium multirole combat aircraft). En ces matières, rien n'est jamais acquis avant des signatures irrévocables. Mais, écrit le Times of India, l'Inde « poursuit avec sérénité les négociations finales pour l'acquisition de 126 chasseurs français Rafale, dans un projet de 20 milliards de dollars ».

Des sources obtenues au ministère de la défense par le quotidien laissent entendre qu'une nouvelle réunion est prévue cette semaine entre les autorités, Dassault Aviation et son partenaire Hindustan Aeronautics (HAL). Les négociations, complexes, auraient finalement atteint un point qui pourrait permettre de les finaliser sous trois mois, ajoute le journal, qui estime que plus de 50% du contrat final et des accords intergouvernementaux sont acquis. Après ça, le politique entrera en jeu, a indiqué la source au “Times of India”, avec le processus d'approbation de la commission gouvernementale pour la sécurité, puis la signature effective.

Le projet actuel prévoit que les forces indiennes reçoivent leurs 18 premiers avions de combat, produits en France, sous 36 à 48 mois. Les 108 autres seraient fabriqués sur les sept années suivantes en Inde par HAL, dans le cadre d'un transfert de technologie par Dassault. Le Times of India croit savoir malgré tout que les rivaux écartés du processus continuent à s'efforcer d'empêcher l'accord. Le Royaume-Uni et l'Allemagne auraient par exemple récemment tenté de rappeler l'Eurofighter Typhoon à l'attention du gouvernement indien, tandis que les Etats-Unis prépareraient le terrain pour relancer le F/A18 Super Hornet ou le F-16 Super Viper avant la visite officielle du premier ministre indien à Washington en septembre. Quand on sait les pressions formidables, et malheureusement jusqu'ici couronnées de succès, faites par les Etats-Unis sur les pays précédemment intéressés par le Rafale, lequel est et restera longtemps le meilleur avion de combat à ce jour, il n'est pas étonnant que les Américains fassent tout pour faire avorter le projet de contrat Rafale en Inde.

Enjeux d'un contrat Rafale entre l'Inde et la France

Concernant ce projet de contrat, il ne concerne pas que le seul Rafale en son état actuel. Comme l'écrit un de nos correspondants, les conséquences du refus de livrer le Mistral à la Russie seraient absolument dramatiques pour le contrat Rafale en Inde. Nicolas Sarkozy alors président, avait déjà sabordé le contrat brésilien lorsqu'il torpilla sous les pressions américaines l'accord obtenu sur le dossier iranien par la médiation du Brésil et de la Turquie.

Aujourd'hui, selon des sources non officielles, les Indiens repoussent la signature du contrat MMRCA jusqu'à la livraison des Mistral pour juger du degré d'autonomie de la France vis-à-vis de l'Amérique, et de sa fiabilité en tant que partenaire stratégique de premier plan dans les domaines technologiques et militaires sur les 30 prochaines années, comme le contrat en jette les bases.

Notre correspondant rappelle que ce contrat représentera le plus extraordinaire transfert de technologies entre deux nations depuis l'aide soviétique à la Chine au début des années 1950. Les enjeux sont considérables. Un partenariat tel que celui qui se dessine entre la France et l'Inde, fera que la France partagera un standard technologique avec l'Inde pendant des décennies. Indiens et Français travailleront de concert à son amélioration (par exemple pour le Mid Life Upgrade de la plateforme prévu en 2025). Probablement ils continueront à mener des projets aéronautiques communs sur bien d'autres plateformes civiles et militaires.

Mieux, l'intégration de la chaine de production indienne à la chaine française permettrait de diminuer considérablement le prix de l'appareil (sans parler de l'intérêt à produire en zone roupies, surtout lorsque le dollar ne sera plus l'étalon d'échange international) et gagner ainsi de nombreux marchés, venant notamment des pays du BRICS. Les nouveaux développement seront cofinancés et amortis sur de plus importantes séries, moyennant quoi le plan de charge des bureaux d'étude indiens et français les plus avancés seront garantis pendant 30 ans, au prix peut-être d'une légère spécialisation de part et d'autre. Ajoutons que dans le cas du Rafale, la part de la valeur ajoutée d'origine anglo-saxonne dans l'appareil est presque nulle. Elle ne concerne aucun équipement critique que l'Inde et la France ne puissent produire seules.

Pour en revenir au Mistral

Il reste deux mois d'ici à la livraison. Les pressions sur la France deviennent extrêmement fortes. François Hollande et le gouvernement français auront-ils le courage de résister? il y a déjà 2 jours, alors que la tragédie de la Malaysia Airlines venait de se produire, voici ce qu'écrivait le journal d'inspiration gouvernementale américain The Diplomat, «After MH17, France Must Cancel Sale of Warships to Russia. Instead of selling Russia two Mistral-class warships, France should sell them to the U.S. Navy». Après avoir rendu hommage aux technologies militaires françaises, le journal, reprenant l'argumentaire de la diplomatie américaine, affirme que le devoir de la France (comme membre éminent de l'Otan) est de vendre les Mistral à la marine américaine. D'autres contrats pourraient s'ensuivre, au profit des chantiers français. Cette dernière perspective est risible, lorsque l'on connait l'âpreté du lobby militato-industriel américain à ne pas laisser un dollar d'argent public échapper aux dits industriels américains.

Bref, pour conclure, un refus français de livrer les Mistral à la Russie obscurcirait brutalement l'avenir de la technologie et du savoir-faire aéronautique et électronique français et compromettrait notre indépendance technologique et militaire. Ceci notamment dans la perspective des négociations de la France avec l'Inde au sujet du Rafale.

Plus généralement, l’avenir concret des futurs rapprochements euroBRICS, que nous recommandons ici, serait compromis. Dans de telles perspectives, comment les pays du groupe des BRICS pourraient-ils faire à l’avenir confiance tant à la France qu’à l’Allemagne voire à d’autres États européens, si ces pays se comportent comme de simples pions manipulés par les États-Unis, lesquels ont pour seul but de faire échouer de tels rapprochements ?

Jean-Paul Baquiast


Avertissement

Cet avertissement figure désormais en queue de chaque article d’Ouverture libre. Il est là pour rappeler un passage du statut des articles publiés, figurant en tête des archives de cette rubrique. Cet avertissement ne vise aucun article en particulier mais les concerne tous, rappelant simplement une condition de principe... «Les articles et contributions sont signés du nom des auteurs et engagent leur seule responsabilité, sans aucune nécessité de conformité avec l'orientation de “dedefensa.org”, et sans que “dedefensa.org” ne prenne en rien à son compte leur orientation.» On rappelle également les articles de présentation de cette rubrique Ouverture libre, le 3 janvier 2010, le 10 janvier 2010, et surtout le 28 septembre 2011, qui constitue une mise à jour détaillée des conditions d'accès, de collaboration, etc., à Ouverture libre.

http://www.dedefensa.org/article-le_rafale_est_autant_vis_que_le_mistral_24_07_2014.html

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MessageSujet: Re: Industrie de defense Française   Industrie de defense Française - Page 12 Icon_minitimeLun 28 Juil 2014 - 21:31

Citation :
Dassault : Les drones à l'honneur au premier semestre 2014

Le 28/07/2014 à 12h56, par Emmanuel Huberdeau

Industrie de defense Française - Page 12 238
Neuron, Rafale et Falcon 7X en vol le 20 mars dernier © Dassault Aviation / K. Tokunaga  


Dassault Aviation a organisé vendredi 25 juillet une conférence de presse pour présenter ses résultats et son activité pour le premier semestre 2014.

Resultats :
Les prises de commande consolidées du groupe s'élèvent à 1,87 milliards d'euros contre 1,41 milliards au premier semestre 2013. Les commandes de Falcon (38 appareils commandés) représentent 86% du carnet de commandes. Le marché de la défense pour la France représente 7% des commandes tout comme le marché défense à l'export.
Le chiffre d'affaires consolidé est de 1,51 milliards d'euros (Dont 23% pour le marché défense France et 8% pour le marché défense export) contre 1,83 milliards d'euros pour le premier semestre 2014.

Rafale :
Dassault à livré cinq Rafale aux forces armées françaises au premier semestre 2014. Six appareils doivent encore être livrés d'ici la fin de l'année. Au total 131 machines ont été réceptionnées dont 91 par l'armée de l'Air et 40 par la Marine Nationale. A la fin juin 2014, 49 Rafale sont au carnet de commandes de Dassault dont les six restant à livrer en 2014.
Le groupe a annoncé la poursuite du développement du standard F3-R. Celui-ci comprend l'intégration du missile air-air longue portée Meteor de MBDA, du pod de désignation Tailos (ex PDL-NG ou Damocles XF) de Thales et de l'AASM (Armement Air-Sol Modulaire) à guidage terminal laser de Sagem (Safran). Ce standard devrait être disponible à partir de 2018.
En ce qui concerne les dossiers export, M.Trappier (PDG du groupe Dassault Aviation) a expliqué que les négociations se poursuivent en Inde. Celles-ci ne se sont jamais interrompues, notamment durant les élections. La situation locale semble aujourd'hui favorable à une avancée rapide du dossier. Le ministre des finances et de la défense du nouveau gouvernement ayant fait part de sa volonté d'accélérer les processus d'acquisition de matériel de défense. Un accord doit encore être trouvé avec HAL (Hindustan Aeronautics Limited) le partenaire industriel de Dassault sur place. M.Trappier a cependant bon espoir que le processus de négociation se termine rapidement.
Pour le Canada, Dassault attend une décision des autorités locales. Si Ottawa devait renoncer au F-35, une compétition pourrait être ouverte, le Rafale pourrait alors être proposé.
Le cas du Qatar n'a pas été évoqué alors que certaines sources ont indiquées un possible accord à l'occasion de la visite de l'émir du Qatar à l'Elysée le 23 juin dernier.

Drones :
Le premier semestre 2014 a été marqué par la signature d'un accord de coopération franco-britannique sur le système de Combat Aérien Futur (SCAF) le 15 juillet au cours du salon de Farnborough. Dassault Aviation et BAE Systems seront chefs de file d'une étude de faisabilité d'une durée de 24 mois. Safran, Rolls-Royce, Thales et Selex seront également impliqués. La signature des contrats est attendue pour le second semestre 2014.
Par ailleurs, les essais du Neuron se poursuivent.  La validation du domaine de vol est achevée. Des vols de mise au point du capteur optronique ont eu lieu. Sont actuellement en cours de préparation des vols en configuration discrète et des mesures de discrétion en vol. Le Neuron va poursuivre son programme d'essais en Italie et en Suède où des des tirs d'armement sont prévus.
Dassault a également proposé au premier semestre aux gouvernements français, allemand et italien une offre de phase de définition pour le drone MALE 2020 (Moyenne Altitude Longue Endurance). Dassault collabore avec Airbus Defence & Space et Alenia-Aermacchi sur ce projet. Les réponses des gouvernements sont attendues pour septembre 2014.

Patrouille et surveillance maritime :
Les travaux de rénovation du système de combat de l'appareil de patrouille maritime Atlantique-2 se poursuivent. Eric Trappier a par ailleurs annoncé que des réflexions sont en cours sur un éventuel successeur de l'ATL-2.
Un deuxième Falcon-50 Surmar a été livré à la DGA (Direction Générale de l'Armement) au premier semestre 2014. Le premier appareil est lui opérationnel.
Dassault veut valoriser son expérience dans le domaine des appareils de surveillance maritime à l'export. Selon M.Trappier, la demande évolue vers des jets et les versions dérivées du Falcon-50 Surmar pourraient donc correspondre aux besoins exprimés par certains clients à l'export.
A termes, les missions de surveillance maritime pourront être conduites par des drones, et Dassault estime que le drone MALE 2020 pourra remplir ces missions.

Falcon :
38 Falcon ont été commandés au premier semestre 2014 contre 27 au premier semestre 2013 et 25 au premier semestre 2012. 25 appareils ont été livrés au premier semestre 2014 contre 29 à la même période en 2013. L'objectif est de livrer 70 appareils sur l'ensemble de l'année 2014.
Le premier Falcon 8X est actuellement en cours de montage à Mérignac, son premier vol est prévu pour début 2015 pour une entrée en service programmée pour fin 2016.
Le premier Falcon 5X est lui également en cours de montage mais à un stade moins avancé. Le premier fuselage à été livré ce semestre à Mérignac. Le premier vol de l'appareil est prévu pour le premier semestre 2015 pour une entrée en service pour la mi-2017.

http://www.air-cosmos.com/2014/07/28/24191-dassault-les-drones-a-l-honneur-au-premier-semestre-2014
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MessageSujet: Re: Industrie de defense Française   Industrie de defense Française - Page 12 Icon_minitimeJeu 31 Juil 2014 - 16:48

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MessageSujet: Re: Industrie de defense Française   Industrie de defense Française - Page 12 Icon_minitimeMer 3 Sep 2014 - 19:09

Citation :

Les grands groupes français en lice pour de mega contrat en Pologne...


http://m.rue89.com/#/news/254619

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« Je voudrais que les Français renouent avec cette idée simple selon laquelle ce n’est pas seulement un territoire qu’il leur faut défendre (…) mais aussi une façon d’être, une langue, une civilisation. Bref, l’ensemble d’un patrimoine dont nous sommes les héritiers. Et s’ils venaient à oublier ou à refuser cette idée, alors je craindrais beaucoup pour l’avenir de mon pays », plaidait François Léotard, peu suspect de sympathie avec des idées extrêmes.
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MessageSujet: Re: Industrie de defense Française   Industrie de defense Française - Page 12 Icon_minitimeJeu 4 Sep 2014 - 19:40

Citation :
Mistral: la décision de Paris ne devrait pas avoir de conséquences sur les ventes françaises d'armements  

Paris, 4 sept 2014 (AFP) -

La "suspension" par la France de la livraison du Mistral à la Russie n'est pas de nature à remettre en cause le contrat ni troubler les négociations sur d'autres commandes majeures, comme celle du Rafale en Inde.

- Une rupture de contrat est-elle sérieusement envisageable ?

Ni la France, ni la Russie n'ont intérêt à faire capoter la transaction. D'un côté, la parole de la France et sa capacité à honorer ses engagements commerciaux sont en jeu. De l'autre, la Russie n'a pas les moyens de développer à courte échéance par ses propres moyens de tels vaisseaux. Acquérir ces navires de guerre, c'est aussi pour la Russie la possibilité à l'avenir de les copier. Sur le plan pratique, des centaines de marins russes s'entraînent actuellement à Saint-Nazaire au maniement du premier des deux navires de guerre commandés, baptisé "Vladivostok". Et que ferait la France de ces bâtiments de projection et de combat aux couleurs russes dont le contrat a été estimé à 1,2 milliard d'euros?

- Pourquoi la décision de suspendre la livraison est-elle tombée cette semaine alors que le débat fait rage depuis des mois?

La France se devait de faire une annonce avant le sommet de l'OTAN et d'endosser une position de fermeté pour satisfaire ses partenaires alliés. Le cas échéant, elle prenait le risque que cette question devienne un point essentiel de l'agenda de l'OTAN et d'annoncer au terme du sommet, sous la contrainte, la suspension du contrat. La pression sur Paris a également été accentuée du fait que la Russie est accusée par les Occidentaux d'être désormais directement impliquée militairement en Ukraine, même si Moscou dément.

- Suspendre la livraison du Mistral peut-elle troubler les négociations avec l'Inde sur l'achat de l'avion de combat Rafale de Dassault?

A priori non. Le message de la France est négatif. Mais l'Inde n'est plus alignée sur la Russie. Le contrat portant sur l'achat de 126 Rafale prévoit en outre un grand transfert de technologies et de savoir-faire aux Indiens. Si les 18 premiers exemplaires doivent être construits en France, les suivants seront fabriqués en Inde. Et ce pays n'a pas de véritable alternative au Rafale. Son concurrent l'Eurofighter avait obtenu de mauvaises notes lors de l'appel d'offres en raison de capacités insuffisantes à opérer dans les hauteurs de l'Himalaya, frontière avec la Chine. L'Inde a enfin un besoin urgent de ces avions de chasse.

- Y a-t-il des précédents?

Les contrats d'armements ne sont pas des contrats commerciaux classiques, puisqu'ils intègrent précisément une dimension politique et diplomatique très importante. Par le passé, le Général de Gaulle avait décrété un embargo sur les ventes d'armes à Israël le 3 juin 1967 après la Guerre des Six Jours. Cinq vedettes lance-missiles, alors gardées dans le port de Cherbourg en attente de livraison, avaient finalement été récupérées clandestinement par Israël.

En octobre 1990, la vente de 28 chasseurs F16-A dont l'achat avait déjà été réglé par le Pakistan avait été annulée après un vote du Congrès américain.

Plus récemment, en septembre 2013, la Russie avait suspendu ses livraisons de ses systèmes de missiles S-300 à la Syrie.

http://www.marine-oceans.com/actualites-afp/8707-mistral-la-decision-de-paris-ne-devrait-pas-avoir-de-consequences-sur-les-ventes-francaises-darmements
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MessageSujet: Re: Industrie de defense Française   Industrie de defense Française - Page 12 Icon_minitimeMar 9 Sep 2014 - 15:50

Citation :
Sillinger lance sa gamme d'embarcations Rafale

Industrie de defense Française - Page 12 2209

Elle s'appelle Rafale mais n'a rien à voir avec le chasseur de Dassault. Sillinger vient de lancer une nouvelle gamme: la gamme SILLINGER - RAFALE®. Elle comprend 6 modèles à l’heure actuelle qui vont du 9,50m (photo ci-dessus)au 16m.

L'entreprise de Mer (41), filiale du groupe Marck, est un spécialiste des embarcations pneumatiques pliables et semi-rigides à usage militaire et professionnel.

A noter l’option Meta-Ops qui permet une architecture de pont modulable en fonction des besoins : des rails en aluminium disposés sur l’avant, le coffre moteur et l’arrière permettent d’ajouter, fixer et enlever des équipements relatifs aux missions spécifiques.

Le modèle phare de la gamme, le SILLINGER 950 RAFALE® sera exposé lors du salon Euronaval qui aura lieu du 27 au 31 octobre 2014, au Bourget, HALL 2 Stand C4.

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2014/09/08/sillinger-lance-sa-gamme-d-embarcations-rafale-12355.html
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MessageSujet: Re: Industrie de defense Française   Industrie de defense Française - Page 12 Icon_minitimeMar 9 Sep 2014 - 16:36

Citation :
Que pèsent les exportations d’armement dans l’économie française?

Posté dans Industrie par Laurent Lagneau Le 09-09-2014  


Comme attendu, l’année 2013 aura été un bon cru pour les exportations françaises d’armement. Selon les chiffres officiels rendu publics ce 9 septembre, ces dernières ont progressé de 43% pour s’établir à 6,87 milliards d’euros.

« Ces résultats, qui sont exceptionnels au regard de ces derniers années, mais surtout prometteurs, permettent à la France de figurer parmi les cinq premiers exportateurs mondiaux de matériels de défense, aux côtés des États-Unis, du Royaume-Uni, de la Russie et d’Israël », a commenté Jean-Yves Le Drian, le ministre de la Défense, à l’occasion des Universités d’été de la Défense, qui se tiennent cette année sur la base aérienne 106 de Bordeaux-Mérignac.

Ces bons chiffres sont à situer dans un contexte marqué par une baisse des exportations mondiales d’armement en 2013, en raison des contraintes budgétaires tant aux États-Unis qu’en Europe. « La ‘maturité’ de certains segments de marché (comme celui de l’aéronautique) et la redéfinition des priorités en matière d’investissement de la part de certains grands importateurs émergents caractérisuent également le marché des équipements de defense », est-il expliqué dans le rapport remis au Parlement concernant les ventes d’armes à l’étranger.

Qui plus est, il faut composer avec une concurrence de plus en plus féroce. D’une part, les industriels de l’armement des pays émergents tirent les prix vers le bas. D’autres parts, confrontés à une demande intérieure en baisse, les groupes américains et européens sont également plus agressifs (on le voit avec le petit jeu que joue l’Allemagne en Inde en insistant pour imposant l’Eurofighter alors que l’appel d’offres a été remporté il y a plus de deux ans par le Rafale).

Pour augmenter les parts de marché, il n’y a pas de mystères : il faut proposer des équipements de qualité susceptible de satisfaire les besoins des clients potentiels. Pour cela, il est nécessaire d’innover et d’améliorer la compétitivité. D’où la nécessité de maintenir les savoir-faire technologiques et les compétences (au passage, l’Éducation nationale et l’Enseignement supérieur y jouent un rôle important)… Cela est nécessaire mais pas suffisant.

« Le choix de privilégier le dialogue politique et stratégique afin d’inscrire les accords commerciaux dans une relation plus globale marquée par une confiance réciproque a ainsi permis à la France de renouer avec certains de ses clients historiques, en particulier dans le Golfe persique, et de renforcer sa position sur des marchés émergents en Asie », explique le rapport du ministère de la Défense (ce qui relativise les éventuelles conséquences de la décision de suspendre la livraison des BPC Mistral à la Russie sur les contrats à venir….)

Pour M. Le Drian, un autre élément est à prendre en compte. « Les opérations nombreuses et difficiles, dans lesquelles sont engagées nos armées font pleinement partie de cette dynamique. Je pense en effet que la démonstration de notre force, c’est à dire de la puissance et de l’efficacité de notre matériel, partout dans le monde, contribue d’une manière décisive à la crédibilité de nos équipements et par-là, à la réussite de nos exportations », a-t-il fait valoir.

La très bonne tenue de ces ventes d’équipements militaires est aussi une excellente nouvelle pour l’économie française, qui en a bien besoin ces temps-ci. Et l’on peut se dire qu’il est heureux que la France puisse s’appuyer sur une solide industrie de l’armement pour améliorer ses bilans (une donnée que Bercy doit prendre en compte quand il s’agit de préparer les projets de loi de finances ou de proposer des coupes budgétaires).

Ainsi, selon une étude du ministère de la Défense et du Conseil des industries de défense (Cidef), réalisée par le cabinet McKinsey & Co, les exportations de défense générent 40.000 emplois, soit 25% de l’ensemble du secteur (165.000), qui plus est non « délocalisables » et hautement qualifiés pour la plupart.

« Les emplois directs concernés sont estimés à environ 14.000 et les emplois indirects chez les fournisseurs de rang 1 représentent environ 13.500 emplois supplémentaires, soit environ 18% de l’ensemble des emplois de l’industrie de défense. En complément, les emplois induits sont estimés à hauteur de 11.000-13.000 emplois.

L’estimation des emplois indirects chez les fournisseurs de rang supérieur à 1 pourrait conduire à prendre en compte plus de 10 000 emplois supplémentaires. En outre, en 2013, 669 entreprises françaises ont exporté des matériels militaires, dont plus de la moitié sont des PME », est-il avancé dans ce document.

Et l’étude de poursuivre : « Sans les exportations d’armement, le déficit de la balance commerciale aurait été de 5 à 8 points plus élevé chaque année sur la période 2008-2013. Le matériel militaire présente le 2e meilleur taux de couverture parmi les 19 princinpaux types de biens recensés par les douanes ».

En outre, la bonne santé des acteurs de l’industrie de l’armement (17 milliards d’euros de chiffres d’affaires en 2013) permet d’innover, soit en développant des sytèmes d’armes plus performants, soit en commercialisant des applications civiles, qui profiteront, à leur tour, à l’économie traditionnelle.

Par exemple, la maîtrise du matériau carbone pour la propulsion de missiles balistiques a permis de concevoir des freins carbone pour l’aviation civile. Même chose pour les composants électroniques hyper fréquence utilisé dans les radars et les systèmes de guerre électronique : ils font désormais de multiples applications dans les domaines des transport, de l’automobile ou encore de la fibre optique.

http://www.opex360.com/2014/09/09/que-pesent-les-exportations-darmement-dans-leconomie-francaise/
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MessageSujet: Re: Industrie de defense Française   Industrie de defense Française - Page 12 Icon_minitimeJeu 11 Sep 2014 - 17:37

Citation :
Le Bonus s’envole vers l’export

Actualités  Guillaume Belan  11 septembre, 2014  


Industrie de defense Française - Page 12 1304

Voici encore un petit bijou de technologie made in France. Armement anti-char performant, le Bonus avec ses 40 km de portée, tiré depuis un canon d’artillerie de 155mm, est bien plus qu’un simple obus, mais une munition antichar intelligente. Après sa phase de vol, Bonus effectue un balayage d’identification de cibles (guidage IR et discrimination au laser), puis déclenche deux charges à plusieurs centaines de mètres au dessus de leurs cibles qui, foncent à 2000 mètres par seconde pouvant percer jusqu’à 150 mm de blindage par le toit. Redoutable. Développé entre le suédois Bofors et le français Nexter, le Bonus donne à l’artillerie une capacité de « fixer » des colonnes de chars ennemis dans la profondeur tout en évitant les dommages collatéraux, pour un coût réduit et quelques simples tirs de canons. Déjà plus de 7000 munitions ont été commandées entre la France et la Suède. La plupart des Bonus ont été livrés aux deux pays fabricants. « On est passé du stade de fournisseur de la France et de la Suède, à l’export, pour des ventes plus réduites » confie un responsable de Nexter, qui confirme que l’outil de production à été adapté en fonction. Déjà, un grand pays du Moyen Orient en aurait passé commande, ainsi que l’armée finlandaise en mars dernier. La production export en cours concernerait plus d’un millier de munitions pour un plan de charge assuré de plusieurs années. De quoi voir venir se concrétiser un autre prospect, qui pourrait être la Pologne. Varsovie semble s’y intéresser pour ses canons Krab et Kyl, un moyen de dissuader toutes velléités russes… Déjà un tir de comptabilité a été réalisé en novembre 2012. Mais pour le Bonus, bien d’autres discussions sont en cours, comme en Europe, avec Italie et d’autres. En attendant Nexter planche sur les obsolescences des commandes française et suédoise et maintient ses compétences.

http://forcesoperations.com/2014/09/11/le-bonus-senvole-vers-lexport/  
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MessageSujet: Re: Industrie de defense Française   Industrie de defense Française - Page 12 Icon_minitimeJeu 11 Sep 2014 - 18:52

40 km de portee pour un ATGM c est enorme non !? Shocked
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MessageSujet: Re: Industrie de defense Française   Industrie de defense Française - Page 12 Icon_minitimeJeu 11 Sep 2014 - 19:49

FAR SOLDIER a écrit:
40 km de portee pour un ATGM c est enorme non !? Shocked

Le Bonus est un obus cargo qui contient deux charges guidés par infrarouge qui frappe un char par le dessus. La garde nationale Saoudienne en a acheté un millier pour ses Caesar.
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MessageSujet: Re: Industrie de defense Française   Industrie de defense Française - Page 12 Icon_minitimeJeu 11 Sep 2014 - 20:32

Merci pour les infos . Je trouve c'est un tres bon concept je lui predit un succes a l'export mais sa doit couter un bras ... . Il a aucun equivalent sur le marché je pense non ?
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MessageSujet: Re: Industrie de defense Française   Industrie de defense Française - Page 12 Icon_minitimeVen 12 Sep 2014 - 4:20

c'est pas un ATGM c'est un obus laser de la même catégorie que le Krasnopol ou l'excalibur

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MessageSujet: Re: Industrie de defense Française   Industrie de defense Française - Page 12 Icon_minitimeSam 13 Sep 2014 - 16:27

Citation :
/Armement: MBDA pourrait perdre très gros en Inde.

Michel Cabirol   |   12/09/2014

Un contrat de 1,8 milliard d'euros en Inde pourrait échapper au missilier européen et à son partenaire Thales. Faute de financement, New Delhi pourrait annuler le programme SRSAM, un missile sol-air. En revanche, MBDA revient en cour en Turquie.


Ce serait une grosse tuile pour MBDA et son partenaire Thales en Inde. Selon plusieurs sources concordantes industrielles et étatiques, le nouveau gouvernement indien pourrait annuler le programme SRSAM (Short Range Surface to Air Missile) faute de trouver un financement. Ce missile sol-air de nouvelle génération devait être co-développé avec la DRDO (Defence Research and Development Organisation) et coproduit en Inde avec Bharat Dynamics Limited. Le missilier européen était associé ainsi que son fournisseur, Thales, à ce programme.

"Nous sommes inquiets pour ce projet", explique-t-on aujourd'hui à Paris à La Tribune. Quant aux industriels, ils confirment à demi-mot qu'il règne une certaine confusion en Inde sur ce dossier. D'autant que les Israéliens tentent le tout pour le tout pour faire annuler ce contrat dans ce pays qui reste un de leur meilleur client export.

Pour autant, les autorités françaises poursuivent leurs actions en Inde. "Tant que le programme n'est pas annulé officiellement, nous nous battrons", indique-t-on à Paris. Deux réunions de haut niveau ont ainsi eu lieu lors des deux dernières semaines, selon nos informations. En parallèle, MBDA poursuit également ses actions auprès de la DRDO notamment. Le missilier rappelle que le besoin opérationnel reste évident et les autorités ont conscience des atouts majeurs que représente son offre, qui donne la part belle à l'industrie locale avec un transfert de technologies important.

Vers une annulation ?

Le projet est estimé à 4,5 milliards d'euros (6 milliards de dollars), dont 1,8 milliard d'euros devait revenir à MBDA, qui attend depuis des années ce très beau contrat. En tant que sous-traitant, Thales aurait gonflé son carnet de commandes d'environ 400 millions d'euros. Les deux groupes négocient ce contrat depuis près de dix ans. Depuis décembre 2011, les négociations sont même terminées. En février 2013 à l'issue de la visite de François Hollande, un communiqué de l'ancien Premier ministre indien, Dr Manmohan Singh's avait par ailleurs annoncé avoir conclu avec les industriels les négociations sur le missile SRSAM.

Pour quelles raisons l'Inde pourrait-elle annuler le SRSAM ? Initialement conçu par l'armée de Terre, de l'air et la Marine, ce système ne devait in fine équiper que la seule marine. L'armée de terre et de l'air ont quitté le programme et se sont dirigés vers d'autres programmes... et des budgets concurrents. Notamment le missile Akash développé par la DRDO pour le compte de l'armée de terre et de l'air. Un programme qui a été testé dix fois  par les deux armées depuis le début de l'année. "Les tests ont été conduits dans des configurations d'engagement et de cibles différentes", avait expliqué début août le ministère de la Défense indien.

Retour en grâce en Turquie

La Turquie, qui a fin août prolongé les négociations jusqu'à la fin 2014, mène des discussions avec la France pour l'achat d'un système antimissile (programme T-Loramids) après les difficultés rencontrées dans les négociations avec une société chinoise placée sur liste noire par les États-Unis, a annoncé le président turc cité par la presse dimanche. "Certains désaccords sont survenus avec la Chine sur la question de la fabrication conjointe et du savoir-faire pour le système antimissile", avait déclaré le président Recep Tayyip Erdogan en marge du sommet de l'Otan aux Pays de Galle, selon la télévision privée NTV.

"Malgré cela, les discussions se poursuivent, mais la France, deuxième sur la liste (ndlr: des fournisseurs éventuels) nous a fait une nouvelle offre" et "actuellement nous menons des discussions avec la France", a précisé le chef de l'Etat. Plus précisément avec le GI Eurosam composé de MBDA et Thales. Les deux industriels tricolores, qui étaient arrivés devant le Patriot américain, proposent le système SAMP/T, armé de missiles Aster 30 (MBDA) et équipé des radars Arabel et/ou GM400 (Thales). Pour ce contrat, "la production conjointe est importante pour nous", a expliqué le président turc.

Ankara discutait exclusivement avec Pékin

En septembre 2013, la Turquie avait retenu la compagnie chinoise China Precision Machinery Export-Import Corporation (CPMIEC) pour la livraison de missiles sol-air de longue portée, provoquant la préoccupation de Washington. CPMIEC, qui fabrique le système antimissile HQ-9, est la cible de sanctions américaines pour avoir vendu des armes et de la technologie liée aux missiles à l'Iran et à la Syrie. L'initiative turque avait également irrité les alliés d'Ankara au sein de l'Otan, pour qui les systèmes d'armes des membres de l'Alliance doivent être compatibles entre eux.

CPMIEC avait été retenue au détriment des américains Raytheon et Lockheed Martin, du russe Rosoboronexport et du consortium franco-italien Eurosam (MBDA et Thales) pour ce contrat estimé entre 3 et 4 milliards d'euros. Ankara aurait dû normalement confirmer sa décision à l'été 2014.

http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/20140912trib000848581/armement-mbda-pourrait-perdre-tres-gros-en-inde.html  
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MessageSujet: Re: Industrie de defense Française   Industrie de defense Française - Page 12 Icon_minitimeMar 16 Sep 2014 - 16:11

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Armement : entre consolidation franco-allemande et nationalismes

La France et l'Allemagne ont une chance historique de rapprocher de façon équitable leur industrie de la défense. Pour gagner ce pari, il faudra surmonter les nationalismes.  

Entre la France et l'Allemagne, il existe actuellement et indéniablement une fenêtre de tir pour une consolidation industrielle dans le secteur de la défense. Le rapprochement en cours entre Nexter et Krauss-Maffei Wegmann (KMW) dans l'armement terrestre, puis les ventes des groupes navals allemands Atlas Elektronic, voire ThyssenKrupp Marine Systems, accréditent cette tendance. D'autant plus que ce processus est encouragé officiellement par Berlin.

Mais ce processus ira-t-il à son terme en surmontant notamment les nationalismes des deux pays dans un domaine qui touche la souveraineté nationale ? Pas sûr même si le ministre allemand de l'Economie, Sigmar Gabriel, a appelé mi-août le secteur à "faire ce qu'il aurait dû faire depuis 15 ans", à savoir se consolider et renforcer son intégration européenne.

Danger sur le rapprochement Nexter et KMW ?

Les signaux restent contradictoires en Allemagne. Selon la presse allemande, Sigmar Gabriel préférerait voir le groupe d'armement terrestre Krauss-Maffei Wegmann (KMW) se rapprocher de son rival et partenaire allemand Rheinmetall plutôt qu'avec le groupe français Nexter. Et le ministre exerce déjà une forte pression sur KMW en lui annulant des contrats signés vers des pays qu'il considère à risques. Il souhaiterait que l'Allemagne cesse d'exporter vers les pays de la péninsule arabique, en particulier l'Arabie Saoudite, un gros client de l'industrie allemande, et le Qatar.

Déjà, une vente de 200 Leopard A7 en Arabie Saoudite a été bloquée par Berlin. La famille Bode-Wegmann, actionnaire privé de KMW et qui a voté à l'unanimité en faveur de cette opération, pourrait être contrainte de suspendre le rapprochement si Sigmar Gabriel, qui a entre ses mains un puissant levier pour faire capoter cette opération, s'obstinait à mettre des bâtons dans les roues de KMW à l'export. Car cela dégraderait la valeur du groupe. Pas sûr donc que la famille veuille brader in fine ses intérêts.

Cette politique restrictive en matière d'exportation touche également certains programmes franco-allemands, comme le missile Milan de MBDA, qui peine à livrer depuis le début de l'année un pays du Golfe en raison des hésitations allemandes. Le président exécutif d'Airbus Group, Thomas Enders, qui a réussi à limiter l'influence des Etats français et allemand dans le groupe, a jugé que les restrictions à l'exportation pèseraient sur l'emploi en Allemagne. Et a estimé que cette politique pourrait freiner le développement secteur en Europe. "Alors qu'on parle sans cesse de davantage de coopération et de consolidation du secteur de la défense en Europe, on s'attaque à des décennies de coopération franco-allemande", a-t-il regretté.

Atlas Elektronik et ThyssenKrupp Marine Systems en vente

Airbus Group envisage de vendre sa participation de 49 % dans le spécialiste allemand des systèmes électroniques de sécurité et de défense maritime Atlas Elektronik dans le cadre de la réorganisation de ses activités. Faut-il rappeler qu'Airbus Group (alors EADS) et ThyssenKrupp Marine Systems (TKMS) avaient racheté Atlas Elektronik à BAE Systems en 2005, l'emportant alors sur Thales... qui n'avait à l'époque aucune chance de gagner. Toute la classe politique allemande était alors vent debout contre le projet "Sancerre" (nom de code de l'opération chez Thales)... qui est pourtant un excellent vin de la vallée de la Loire.

A priori, Thales n'ira pas batailler pour acquérir les 49 % d'Atlas Elektronik cédés par Airbus Group, explique-t-on en interne à La Tribune. Pas cette fois-ci en tout cas surtout pour ne pas avoir la majorité. Pourtant une opération globale ferait sens. Si Thales mettait la main sur Atlas Elektronik, qui produit des sonars, des capteurs, des armes marines ainsi que des systèmes de commandement et de contrôle des armes, le groupe d'électronique pourrait devenir un des leaders mondiaux de ce marché avec un chiffre d'affaires d'environ 1 milliards d'euros.

Contrairement à Thales, TKMS a bien plus de chance de s'offrir cette participation, le constructeur des sous-marins détenant un droit de préemption sur une cession d'Airbus. TKMS, qui vient de boucler la cession de sa filiale suédoise TKMS AB (ex-Kockhums) reprise par Saab sur fonds de divergence avec l'Etat suédois, pourrait ensuite revendre 100 % d'Atlas Elektronik. Rheinmetall semble également intéressé par Atlas Elektronik, selon la presse allemande.

DCNS lorgne TKMS

Insatiable, Rheinmetall examinerait également un possible rachat des activités de construction de sous-marins (HDW) notamment de TKMS (1,3 milliard d'euros de chiffre d'affaires). Rheinmetall et ThyssenKrupp ont déjà conduit des "discussions exploratoires", selon le quotidien Handelsblatt. Le conglomérat de Düsseldorf a pourtant cédé ses derniers actifs maritimes il y a une dizaine d'années mais on lui prête l'ambition de vouloir constituer un nouveau géant national de l'armement. Outre Rheinmetall, ThyssenKrupp a contacté plusieurs acheteurs potentiels, dont le groupe naval français DCNS, selon Reuters.

DCNS, qui livre une compétition féroce face à TKMS, regarde effectivement avec beaucoup d'attention une éventuelle cession de la filiale navale du sidérurgiste. D'autant que son PDG Hervé Guillou (ex-Cassidian, ancienne filiale d'Airbus Group) connait bien l'Allemagne ainsi que le patron de TKMS, Hans Christoph Atzpodien, qu'il a côtoyé quand il était au conseil d'administration du groupe naval. C'est même lui qui a apporté la pépite française Sofrelog aux Allemands, qui ont créé Signalis, leader mondial des solutions de sécurité et de sûreté maritimes. Fera-t-il payer cette créance ? Les pressions politiques pour que le groupe naval reste allemand ne sont toutefois pas de nature à encourager les candidats. "DCNS ne fera une offre que dans la mesure où elle passe pour acceptable", a expliqué à Reuters une source française au fait de la situation. A suivre...

Depuis son arrivée aux manettes du fabricant des célèbres canons "Grosses Bertha", le patron du groupe sidérurgique ThyssenKrupp, Heinrich Hiesinger, a soumis l'entreprise à une cure drastique à coups de cessions et de remaniements. Une stratégie qui commence à porter ses fruits. Le conglomérat industriel allemand pourrait être rentable cette année pour la première fois depuis trois ans, après un bon troisième trimestre.

Beaucoup de projets, peu de réussite

A l'exception d'EADS, devenu depuis Airbus Group, qui est un cas à part - en fait un cadeau en 1999 de la France à l'Allemagne, qui pouvait difficilement refusé - et qui reste aujourd'hui encore une "success story", la plupart des projets franco-allemands ont échoué dans le domaine de l'armement en raison des nationalismes des deux côtés du Rhin. C'est le cas de Thales avec Atlas, de MBDA avec le missilier BGT (groupe Diehl), des projets jusqu'ici d'un EADS naval... Sans oublier, les veto de Berlin concernant l'acquisition de Thales par EADS en 2004 puis 2006.

Récemment l'échec des négociations sur la fusion de BAE Systems et EADS a également mis en exergue les différences entre l'Allemagne et la France sur leur stratégie pour leur industrie de défense. Des relations compliquées qui ont finalement permis un rapprochement franco-britannique dans le cadre des accords de Lancaster House.

http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/20140916tribaad62c267/armement-entre-consolidation-franco-allemande-et-nationalismes.html
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MessageSujet: Re: Industrie de defense Française   Industrie de defense Française - Page 12 Icon_minitimeMar 23 Sep 2014 - 18:29

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DCNS propose un BPC Mistral réduit en Afrique du Sud  le 22/09/2014

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La maquette du Mistral 140 présentée au salon Africa Aerospace and Defence qui s’est tenu à Pretoria, en Afrique du Sud, du
17 au 19 septembre. (Photo : DR)


Une maquette de Mistral 140, une version réduite du BPC Mistral, était présentée sur le stand de DCNS au salon Africa Aerospace and Defence, qui s’est tenu à Pretoria, en Afrique du Sud, du 17 au 19 septembre. Ce qui laisse penser que l’industriel nourrit quelques espoirs en Afrique du Sud, ou dans des pays voisins.

Le Mistral 140 déplace 14 000 tonnes contre 21 000 tonnes pour la version de base du navire porte-hélicoptères vendue à la France (trois exemplaires) et à la Russie (deux exemplaires). Il mesure 170 mètres de long et est doté de cinq spots hélicoptères.

Contacté, l’industriel répond que "les maquettes présentées correspondent aux attentes des clients de la région". Mais se refuse à en dire plus long sur d’éventuels contacts commerciaux.

L’Afrique du Sud a exprimé le besoin de s’équiper de navires de soutien pouvant embarquer des hélicoptères. Mais un BPC de type Mistral de 21 000 tonnes apparaît surdimensionné en termes de coût et de capacités. Dès lors, un Mistral 140 moins guerrier, visant davantage à remplir des missions de soutien logistique, peut sembler davantage adapté à ce marché.

DCNS cherche depuis plusieurs années à s’implanter sur le marché sud-africain. L’industriel français et la société sud-africaine KND (Kobus Naval Design) ont signé en 2011 un accord de partenariat (Memorandum of Understanding) pour la promotion, la réalisation et la commercialisation de patrouilleurs (OPV, Offshore Patrol Vessel) en Afrique du Sud.

http://www.lemarin.fr/articles/detail/items/dcns-propose-un-bpc-mistral-reduit-en-afrique-du-sud.html
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MessageSujet: Re: Industrie de defense Française   Industrie de defense Française - Page 12 Icon_minitimeMer 24 Sep 2014 - 18:02

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Cherbourg: DCNS modernise sa machine d’usinage de grande capacité  

Industrie de defense Française - Page 12 1586
La machine d'usinage de grande capacité. Son plateau tournant de 14 mètres de diamètre peut
accueillir des éléments de 7 mètres de hauteur et de 250 tonnes. (Photo DCNS)



Elle est unique en France. Après plus de huit mois de modernisation, la machine d’usinage de grande capacité du site DCNS de Cherbourg va faire son retour en production avec des performances accrues. Plus fiable, plus sécurisée, elle sera adaptable aux pièces de grande hauteur plus rapidement. Elle bénéficie aussi désormais d’une commande numérique sur le modèle des derniers standards.

Cette machine est un outil stratégique pour le site de Cherbourg, spécialisée dans la construction de sous-marins. Elle permet de réaliser des opérations de perçage, de fraisage et de tournage sur des éléments sensibles de coque épaisse de sous-marins comme les pièces de raccordement, les cloisons hémisphériques avant et arrière, les brèches, la piscine de la chaufferie nucléaire, mais aussi sur des carters de générateur de vapeur pour le nucléaire civil ou sur des moyeux d’éoliennes.

Son plateau tournant de 14 mètres de diamètre peut accueillir des éléments de 7 mètres de hauteur et de 250 tonnes. Acquise pour la construction de la série des sous-marins nucléaires lanceurs d’engins (SNLE) de type Le Triomphant, la machine d'usinage de grande capacité modernisée servira, dans les quinze prochaines années, pour le programme de sous-marins nucléaires d’attaque de type Barracuda.


http://www.lemarin.fr/articles/detail/items/cherbourg-dcns-modernise-sa-machine-dusinage-de-grande-capacite.html
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MessageSujet: Re: Industrie de defense Française   Industrie de defense Française - Page 12 Icon_minitimeLun 13 Oct 2014 - 17:07

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MBDA details MM 40 Block 3 orders

Richard Scott, London - IHS Jane's Navy International

Industrie de defense Française - Page 12 1673
The MM 40 Block 3 Exocet is in volume production at MBDA's Selles Saint-Denis plant. Source: MBDA  


European missile house MBDA has revealed that it has now secured orders for approximately 400 MM 40 Block 3 Exocet anti-ship missiles and more than 50 firing installations from nine customers worldwide.

The latest instantiation of the Exocet sea-skimming anti-ship missile line, the MM 40 Block 3 embodies significant performance and technology improvements, including air-breathing propulsion, a GPS-based navigation and guidance package, and a new launch and mission planning infrastructure. As well as more than doubling range, and offering greater flexibility in terms of attack profiles, the Block 3 variant also introduces an expanded capability to strike at coastal targets.

Block 3 is differentiated from previous Exocet generations by the adoption of a Microturbo TR-40/263 turbojet (replacing the solid-rocket sustainer used hitherto) to increase range to about 200 km. A new launch booster rocket motor (manufactured by NAMMO) is also introduced.

The MM 40 Block 2's existing 160 kg high-explosive warhead and Super ADAC J-band active radar seeker are retained, but a new weapon computer and internal 1553-bus architecture are added. The Block 3 navigation package incorporates a new laser gyro inertial measurement unit and GPS/Galileo, enabling the missile to fly complex three-dimensional approach trajectories incorporating more than 10 waypoints. Time-of-flight management additionally allows for salvo compression on the target.

According to MBDA, GPS updates improve positional accuracy in order to close down the target acquisition bracket in the search phase and provide a capability to hit fixed targets. A new open architecture ITL B3 weapon control system is also being introduced.

MBDA was in January 2004 awarded a EUR200 million (USD255 million) contract by the Direction Générale de l'Armement for the full scale development of Block 3. As well as the French Navy, other customers comprise Brunei, Greece, Morocco, Oman, Peru, Qatar, and the United Arab Emirates (UAE). Additionally, Egypt is to fit Block 3 on the four new Gowind 2500 corvettes recently ordered from French shipbuilder DCNS.

MM 40 Block 3 is also believed to be a front-runner for Malaysia's Second Generation Patrol Vessel - Littoral Combat Ship programme. However, MBDA told IHS Jane's that no formal decision had been taken.

MBDA has also disclosed that three Gulf Cooperation Council navies conducted a joint Exocet high seas firing in March this year, which included the first operational firings of MM 40 Block 3 for the navies involved. Five ships and one helicopter from the Qatari Emiri Naval Forces, the Royal Navy of Oman, and the UAE Naval Forces, deployed in the Indian Ocean off the Oman, coast fired a total of eight weapons - a mix of air-launched AM 39s and ship-launched MM 40s.

http://www.janes.com/article/44362/mbda-details-mm-40-block-3-orders
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MessageSujet: Re: Industrie de defense Française   Industrie de defense Française - Page 12 Icon_minitimeMar 14 Oct 2014 - 15:26

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Exportation d'armes (1/4) : l'Indonésie sera-t-elle le nouveau filon de la France ?

La Tribune vous propose une série sur les nouvelles terres de conquête des industriels de l'armement français. C'est le cas de l'Indonésie qui a exprimé un intérêt pour le Rafale et où tous les industriels reviennent en force après une longue éclipse. Retrouvez la suite de notre série dès ce soir, 19 heures, dans notre Quotidien numérique.  


L'Indonésie est à nouveau dans les stratégies de tous les groupes d'armement français. Il faut dire que la croissance indonésienne ne pouvait pas passer inaperçue (6,2% en 2012 et 5,3% en 2013), même si le rythme de croissance a ralenti au deuxième trimestre 2014 à son plus bas niveau depuis cinq ans, à 5,12% en glissement annuel. La croissance va néanmoins se poursuivre à court terme: 5,6% en 2014, 2015 et 2016. Et, selon l'OCDE, le rythme de croissance de l'Indonésie entre 2014 et 2018 devrait atteindre 6%. Ce qui ferait de l'Archipel l'économie la plus dynamique des grands pays de l'ASEAN (Association des nations de l'Asie du Sud-Est).

"Nous n'avons pas saisi en France l'importance et le potentiel de l'Indonésie", explique pourtant un bon connaisseur du pays membre du G20. A tort puisque, en dix ans, l'économie indonésienne a gagné 10 places dans le classement mondial des pays les plus développés, passant du 27e au 16e rang. En 2030, il devrait se situer dans les 10 premières économies mondiales (7e), selon le cabinet McKinsey. "Faire du business en Indonésie, cela se mérite, et il faut gagner la confiance des Indonésiens", rappelle-t-il.

Un géant encore inconnu en France

"Comment expliquer que nous n'ayons plus que 150 entreprises françaises en Indonésie, 4e pays le plus peuplé au monde, 16e économie mondiale, en croissance très rapide, là où nous en avions 450 il y a quinze ans", s'interroge le sénateur le sénateur UMP du Val-de-Marne, Christian Cambon, co-auteur du rapport "La France face à l'émergence de l'Asie du Sud-Est". C'est peu, trop peu. A titre de comparaison, le nombre de sociétés sud-coréennes présentes en Indonésie s'élève à 1.200.

"Une de nos premières faiblesses serait notre méconnaissance de l'Indonésie, de son modèle politique, de sa culture, de ses projets et de ses circuits de financement", confirme le rapport. Toutefois, pour relancer les relations diplomatiques à haut niveau entre les deux pays, les co-auteurs du rapport poussent François Hollande à faire une visite d'Etat en Indonésie. Car aucun président français ne s'y est déplacé depuis... François Mitterrand. En août 2013, au siège de l'ASEAN, le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, regrettait que "les relations entre les deux pays ne sont pas encore à la hauteur de leur potentiel". Les relations commerciales dépendent beaucoup des achats d'Airbus ou d'ATR.

Pour autant, le potentiel de séduction qu'exerce Jarkarta sur les groupes tricolores tels qu'Airbus Group, Dassault Aviation, Thales, Safran, DCNS, Nexter, Renault Trucks Défense et les autres commence à faire son effet. D'autant que les budgets de défense en Europe sont en réduction constante en dépit d'un réarmement mondial, notamment en Asie. Ces groupes misent de plus en plus leur croissance sur ces fameux pays émergents, dont l'Indonésie qui souhaite moderniser les équipements de son armée. Ainsi, Thales, présent depuis presque quarante ans, estime à plus de 500 millions d'euros les opportunités de business (civils et militaires) dans les cinq ans à venir, assure-t-on à La Tribune. Selon nos informations, la direction générale de l'armement (DGA) a en outre réenvoyé à Jakarta un attaché d'armement, qui est arrivé cet été.

Renforcer la défense, une priorité pour l'Indonésie

Rebâtir la défense nationale est la première des neuf priorités de l'agenda du nouveau président indonésien, Joko Widodo, en renforçant la defense nationale afin d'assurer l'intégrité territorial de l'archipel et en s'imposant comme une puissance maritime régionale. D'où la volonté d'augmenter le budget de défense pour atteindre 1,5 % du PIB d'ici à 2019 pour atteindre 20 milliards de dollars (contre 7 milliards actuellement). Car l'Indonésie a un réel besoin de moderniser son armée. "Ils ont besoin de réformer leur industrie de défense, rappelle-t-on à Paris. Il faut réfléchir à moyen terme" sur ce pays.

Le très long embargo sur les armes des Etats-Unis à partir de 1991 à la suite des graves violences contre les indépendandistes du Timor, a beaucoup marqué les militaires indonésiens. Car cet embargo a notamment cloué au sol ses F-16 et A-4 Skyhawk, qui constituent près de 80 % de sa flotte de combat. Un embargo militaire américain qui a pris fin en 2005. En outre, Londres avait également imposé un embargo sur les pièces de rechange pour les chasseurs Hawk de l'armée de l'air indonésienne. L'Indonésie s'est donc tournée vers la Russie, la Corée du Sud et la Chine pour se procurer des avions de combat et d'entraînement. Avec Séoul, Jakarta a même signé un partenariat pour le développement conjoint du KFX/IFX, un avion de combat de 5ème génération.

D'où aujourd'hui la volonté de Jakarta de diversifier ses achats d'armements en Europe, en Russie, en Chine, aux Etats-Unis mais aussi dans les pays émergens comme le Brésil, qui a notamment vendu 16 avions d'entrainement A-29 Super Tucano. "Ils ont délibérément une politique de partage pour ne pas être dépendant d'une région ou d'un pays", confirme un industriel qui travaille en Indonésie.

Développement des compétences

Comme souvent dans les pays émergents, Jakarta veut réduire les importations en matière de défense en développant une capacité industrielle locale. Pour gagner des contrats, souligne le directeur général en charge du développement international de Thales, Pascale Sourisse, "il faut développer en Indonésie des compétences locales avec des partenaires surplace, y compris dans les services. C'est une dimension fondamentale".

C'est le cas déjà d'Airbus Helicopters (AH), présent en Indonésie depuis 1976 avec la construction sous licence de 123 hélicoptères BO 105. Et le constructeur d'hélicoptères a signé un partenariat industriel depuis 2008 avec le constructeur aéronautique national, PT Dirgantara Indonesia/Indonesian Aerospace (IAe) pour créer une chaine d'assemblage. Elle fabrique pour le compte de Marignane des fuselages des hélicoptères de transport EC725 et EC225 pour un montant de 43 millions d'euros. IAe, qui travaille pour Airbus (A380, A350)  produit également des avions de transports militaires d'Airbus Group, des CN-235 et C-295 sous licence.

Enfin, sur le site de Subang (Indonésie), Roxel, Eurenco et PT Dahana ont signé vendredi dernier un accord de coopération en présence des ministres indonésiens de la Défense et de l'industrie et des autorités françaises. Cet accord a pour objet l'implantation sur ce site d'une usine de production des produits suivants : chargements en EDB et composites pour moteurs de roquettes (produits Roxel) et poudres sphériques pour munitions de petit et moyen calibre (produits Eurenco).

Les groupes tricolores peuvent s'appuyer sur le partenariat stratégique entre la France et l'Indonésie signé en 2011. Les deux pays se sont engagés à promouvoir une coopération "plus étroite" dans le domaine de la défense et de la sécurité, "en vue d'établir un dialogue de défense global (...) comprenant des consultations régulières au niveau des ministres de la défense, des ministres adjoints, des chefs d'état-major et d'autres hauts fonctionnaires civils et militaires, une coopération stratégique à long terme portant en particulier sur le renforcement des capacités, la formation et l'échange de fonctionnaires chargés des questions de défense, l'industrie de défense ainsi que les opérations de maintien de la paix des Nations Unies".

Nouvel eldorado ou nouveau mirage pour la France ?

L'Indonésie sera-t-elle un nouveau filon pour l'industrie d'armement tricolore ? Le marché est prometteur pour les groupes français. En 2013, divine surprise elle est arrivée au quatrième rang des pays clients de l'industrie de défense tricolore (480 millions d'euros), loin certes du premier l'Arabie Saoudite (1,9 milliard). Le retour de la France en Indonésie est bien réel comme en témoigne la progressive montée en puissance des exportations d'armements tricolores ces dernières années : 2,9 millions d'euros en 2009, 5,9 millions en 2010, 96,3 millions en 2011, 151,7 millions en 2012.

En 2013, le missilier MBDA, qui est bien implanté dans le pays grâce au chantier naval néerlandais Damen, a notamment vendu à Jakarta pour plus de 200 millions d'euros un système d'arme sol-air à très courte portée, Mistral 3. L'Indonésie a également acheté l'an dernier 37 systèmes d'artillerie autotractés, Caesar, à Nexter pour 115 millions d'euros. Enfin, le petit chantier naval des Sables d'Olonne OCEA a vendu pour un montant d'environ 80 millions d'euros deux nouveaux bâtiments de support de 60 mètres, de type OSV 190 MKII.

Et en 2014 ?

En 2014, Thales a déjà vendu au ministère de la Défense indonésien un système de défense aérienne intégré ForceShield et des missiles StarStreak pour un montant de plus de 130 millions d'euros. Un contrat qui profitera en très grande partie aux sites britanniques du groupe électronique. Cette année, il a également obtenu un contrat avec la marine indonésienne, via le chantier naval néerlandais Damen. Thales fournira un système de missions destiné aux deux navires de classe PKR. Soit son système de gestion de combat néerlandais Tacticos, le radar de surveillance SMART-S Mk2, le système de conduite de tir STRI 1.2 mk2 EO, le sonar Kingklip, la liaison de données Link-Y ainsi que des systèmes navals de communication et de navigation. Enfin, le groupe français a remporté un contrat civil portant sur la construction d'un satellite de télécoms Telkom-3S.

Airbus Defence ans Space (ADS) va quant à lui fournir à l'armée de l'air indonésienne des systèmes d'avant-garde pour assurer l'identification des avions de surveillance de l'espace aérien, le système MSSR 2000 I. Ce qui améliorera le contrôle et le trafic aérien et la défense antiaérienne au-dessus des plus de 15.000 îles de l'Indonésie.

Rafale et sous-marins à moyen ou long terme

Selon des sources concordantes, Dassault Aviation a été approché par Jakarta, qui a exprimé un intérêt pour le Rafale. L'avionneur tricolore a présenté son appareil en Indonésie et attend maintenant une demande d'information (RFI) de la part de l'Indonésie, qui est annoncée, puis éventuellement une demande de proposition engageante (RFP). Dassault Aviation est très attentif à ce qui se passe en Indonésie, explique-t-on en interne. Des sources contactées ont toutefois fait part de certaines réticences de Dassault Aviation à s'engager en Indonésie où les Suédois (Gripen) seraient très actifs. En tout cas, Jakarta, qui avait acheté fin 2011 six chasseurs Su-30MK2 à la Russie, souhaiterait acheter 16 avions de combat destiné à l'équipement d'un escadron, assure-t-on à La Tribune, et aurait dégagé un budget de l'ordre de 1,5 milliard de dollars. Mais c'était avant l'élection présidentielle de cet été.

DCNS, qui a ouvert il y a deux ans environ un bureau à Jakarta, poursuit quant à lui plusieurs projets en Indonésie en essayant de nouer une relation avec des partenaires locaux viables. Le groupe naval vise le retrofit d'un sous-marin sud-coréen de type U209 en partenariat avec l'indonésien PT PAL. Mais surtout il discute avec ce chantier naval pour signer un vaste accord de transfert de technologies (ToT) sur le programme de sous-marins Andrasta, créé pour les pays voulant disposer d'une force sous-marine spécialisée dans le combat côtier. DCNS serait prêt à donner à l'Indonésie le droit d'exporter ce sous-marin dans l'ASEAN.

Enfin, Airbus Helicopters nourrit l'ambition de signer des commandes pour un nouveau lot de neuf Caracal à l'Indonésie qui en a déjà acheté six, et de 16 AS565 Panther à la marine indonésienne. Dans le domaine de l'artillerie, Nexter continue de proposer ses matériels à l'Indonésie. Le groupe public fait également la promotion de son nouveau véhicule 6x6 blindé low-cost, le Titus. Pour sa part, Thales propose par ailleurs le Hawkei, un véhicule protégé léger 4x4 de 7 tonnes (Thales Australia). Enfin, l'Indonésie souhaite acquérir des patrouilleurs.

Une corruption endémique

Une des principales réticences des industriels français à s'engager en Indonésie reste la corruption. Notamment dans les services publics où il est courant que des agents exigent un pot-de-vin à des particuliers à des entreprises en échange de services qui devraient être fournis gratuitement. "Il y a une véritable prise de conscience des acteurs politiques, des ministres sont allés en prison, estime un bon connaisseur de l'Indonésie. On peut vendre sans corruption". Les affaires de corruption de haut niveau traitées par la commission pour l'éradication de la corruption (KPK), impliquant des responsables politiques ou de la justice sont effectivement très médiatisées, alors que la corruption à des niveaux inférieurs est plus répandue et plus difficile à contrecarrer.

KPK a d'ailleurs annoncé début septembre que le ministre de l'Energie était accusé d'extorsion de fonds et d'abus de pouvoir. Jero Wacik est soupçonné d'avoir gonflé le budget de son ministère de près de 10 milliards de roupies (646.000 euros) pour des activités illicites. Il est le troisième ministre du gouvernement impliqué dans une affaire de corruption. En juillet, l'ancien ministre des Sports a été condamné à quatre ans de prison après avoir été reconnu coupable de corruption dans une affaire liée à la construction d'un stade. En mai, le ministre des Affaires religieuses a démissionné après l'ouverture d'une enquête par la KPK qui le soupçonne d'avoir détourné des fonds destinés à des pèlerins qui se rendaient à La Mecque.

Par ailleurs, une femme gouverneur à la tête d'une des dynasties politiques les plus puissantes d'Indonésie a été condamnée lundi à quatre ans de prison pour avoir versé un pot-de-vin à l'ex-président de la Cour constitutionnelle dans un litige électoral. Ce dernier a lui été condamné en juillet à la prison à perpétuité pour avoir accepté des pots-de-vin dans le but d'influencer des décisions concernant des litiges électoraux.

Un nouveau président prêt à éradiquer la corruption

Dans son dernier classement, l'ONG Transparency International place l'Indonésie au 114e rang des pays les plus corrompus, sur 177 nations. Auréolé d'une victoire... confirmée par la justice pour prendre ses fonctions, le nouveau président Joko Widodo ambitionne de réformer en profondeur la première économie d'Asie du Sud-Est après une ascension fulgurante en politique. Une priorité qui consiste à restaurer la confiance dans le système politique indonésien en éradiquant la corruption. "Les Indonésiens sont très, très cyniques à l'égard de la politique. Ils pensent qu'elle est très corrompue. Nous devons leur redonner foi" dans la politique, a-t-il expliqué à l'AFP.

Une application anti-corruption pour smartphones proposant des graphiques et des jeux a été lancée en Indonésie pour éduquer le public et les agents de l'Etat sur les risques d'acceptation de pots-de-vin dans un des pays les plus corrompus au monde.

http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/20141014trib233d6edb8/exportation-d-armes-1-4-l-indonesie-sera-t-elle-le-nouveau-filon-de-la-france.html
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MessageSujet: Re: Industrie de defense Française   Industrie de defense Française - Page 12 Icon_minitimeMer 15 Oct 2014 - 16:53

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Exportation d'armes (2/4) : la France profitera-t-elle de sa bonne image au Pérou ?

La Tribune vous propose une série sur les nouvelles terres de conquête des industriels de l'armement français. Dassault Aviation et Thales lorgnent une modernisation des 12 Mirage 2000 péruviens tandis que DCNS convoite la modernisation de quatre sous-marins U209.  


Et si le Pérou était l'une des bonnes surprises de l'industrie de l'armement française ces prochaines années. Bien sûr, ce pays andin de 30,5 millions d'habitants n'a pas le même potentiel que l'Indonésie mais la France jouit actuellement d'une bonne image auprès de la présidence péruvienne. Le président Ollanta Humala, un ancien militaire considéré comme francophile, a déjà été reçu trois fois par François Hollande (novembre 2012, octobre 2013 et juillet 2014). Alors que des soldats français ont défilé à Lima pour la fête nationale péruvienne le 28 juillet dernier, le président français doit se rendre à son tour au Pérou début 2015.

En mars 2013, le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius rappelait que le Pérou était "bien disposé à l'égard de la France". A Paris de saisir enfin sa chance dans un pays en forte croissance. Avec un PIB estimé à plus de 200 milliards de dollars en 2013 et un taux de croissance annuel moyen de 6 % entre 2002 et 2012, le Pérou est considéré, selon le FMI, comme un néo-émergent dans la région.

Une marge de progression pour la France

En 2012, Lima n'a représenté que 0,06 % du commerce extérieur de la France et se situe au 94e rang de ses clients et au 76e rang de ses fournisseurs. Seulement 65 entreprises françaises sont présentes au Pérou, et Paris n'est que le 16e investisseur (1,5 % du stock des investissements directs à l'étranger). "Nos relations économiques sont encore insuffisantes, eu égard aux opportunités offertes par ce pays en forte croissance", avait souligné en février dernier l'ancien président de la commission des Affaires étrangères du Sénat, Jean-Louis Carrère.

Paris possède donc une belle marge de progression. Y compris dans le domaine de l'armement même si Airbus Defence and Space (ADS) a réussi en avril dernier un joli coup en signant en avril une commande de 150 millions d'euros environ portant sur la vente du premier satellite péruvien d'observation de la Terre. Sur la période 2009-2013, les industriels de l'armement tricolore ont exporté pour 182,7 millions d'euros de matériels vers le Pérou avec des pics en 2009 (97,4 millions) et 2012 (72,2 millions grâce notamment à la vente de 16 missiles Exocet MM40 et quatre systèmes de lancement pour les frégates italiennes Lupo signée en décembre 2012).

2013, une mauvaise année

En 2013, les groupes français ont fait chou blanc au Pérou ou presque (3,6 millions d'euros de ventes d'armements). Un temps espérée, la commande du satellite d'observation n'a pu être conclue l'an dernier entre la France et le Pérou en raison de la difficulté de Paris à rédiger un contrat de gouvernement à gouvernement, Bercy étant peu favorable à ce type de garantie de l'État français. Le contrat sera mis en vigueur cette année. "C'est imminent", explique-t-on à La Tribune. En outre, Airbus Helicopters (AH) a poussé dans ses derniers retranchements Mil, bien implanté commercialement au Pérou, mais le constructeur russe a finalement réussi fin décembre à arracher au bout de deux ans de négociations un contrat de 24 Mi-171CH face au Cougar (500 millions de dollars).

AH était, semble-t-il, plus cher de 30 % à l'achat et n'avait pas de créneau de livraison rapide, selon un proche du dossier. En revanche, le constructeur de Marignane était moins cher que Mil pour le support des appareils. Ce qui équilibrait plus ou moins la facture en prenant en compte le coût de possession (achat, support, maintenance... des appareils tout au long de leur utilisation). Mais cet argument a encore du mal à être entendu dans de nombreux pays. C'est d'ailleurs en partie pour cela qu'Airbus Helicopters a pris la décision de produire des Cougar en Roumanie.

Modernisation des Mirage 2000 et des sous-marins allemands

Deux gros dossiers mobilisent depuis quelques mois les équipes commerciales de Dassault Aviation, Thales et le missilier MBDA d'une part, et de DCNS, d'autre part. Deux dossiers de modernisation d'équipements majeurs des forces armées péruviennes : 12 Mirage 2000C et B, dont l'électronique a déjà été un peu modernisée en 2009 (100 millions d'euros), et quatre sous-marins allemands de type U209. Deux dossiers compliqués à boucler. D'autant que le Pérou souhaite conclure des contrats de gouvernement à gouvernement à l'image de celui signé pour l'achat d'un satellite d'observation.

Sur les Mirage 2000 achetés à la France en 1982 et livrés en 1985, "le plus dur est de faire converger les besoins du client dans l'enveloppe financière", explique-t-on à La Tribune. Dassault Aviation et Thales ont proposé une modernisation de type indien à Lima pour en limiter les coûts, c'est-à-dire sans la dimension air-sol. Car cela demanderait des études supplémentaires, augmenterait le prix de l'opération et enfin écarterait de fait la proposition de Sagem de vendre des bombes AASM.

Or Lima souhaiterait transformer ses Mirage 2000 en Mirage 2000-5 pour un coût de 25 millions de dollars par appareil (soit un total de 300 millions de dollars), selon la presse locale, tandis que l'offre française se situait à 30 millions par appareil. Enfin, Israël a quant à lui proposé une modernisation à 15 millions de dollars. Mais le Pérou perdrait alors la garantie de l'État français. A suivre.

Sous-marins, un contrat à 500 millions d'euros ?

A l'image du contrat sur le satellite signé entre la France et le Pérou, Lima a demandé à Berlin la possibilité de signer un contrat de gouvernement à gouvernement. Selon nos informations, l'Allemagne aurait refusé ce type de contrat. Du coup, DCNS travaillerait sur un appel d'offre portant sur la un projet de modernisation légère des quatre sous-marins de type U209. Une commande qui était à l'origine estimée à 500 millions d'euros mais qui pourrait être revue à la baisse pour s'adpater au budget des Péruviens. D'autant que le président Ollanta Humala souhaite avant son départ en 2016 lancer un appel d'offre pour l'acquisition de nouveaux sous-marins.

DCNS, qui a déjà modernisé des sous-marins allemands en Amérique Latine (Brésil), est prêt à travailler avec le groupe péruvien FIMA pour obtenir le contrat. Les Péruviens sont également intéressés par une coopération avec le Brésil. "Cette opération pourrait permettre au Pérou de moderniser son industrie navale, décrypte-t-on à Paris. Le challenge des  industriels français est de s'adapter au budget péruvien".

MBDA, Airbus Helicopters, Nexter... sur les rangs au Pérou

D'autres campagnes sont actuellement en cours pour les industriels français. Le missilier MBDA travaille sur une projet en vue d'armer les frégates Lupo de la marine péruvienne avec des missiles Mistral et VL-Mica (Air Defence). Le Pérou souhaiterait aussi  un second lot d'Exocet. De son côté, Nexter propose son systèmes d'artillerie autotractés Caesar ainsi que son canon de 105mm. Thales fait quant à lui la promotion de son système de radio PR4G.

Par ailleurs, Lima a lancé un appel d'offres pour l'acquisition d'un navire océanographique (environ 100 millions de dollars). Une campagne qui pourrait intéresser le petit chantier naval des Sables d'Olonne, OCEA. Enfin, Airbus Helicopters estime que le Pérou, qui a commandé 5 EC145 en 2012 pour la police nationale, a des besoins pour des hélicoptères lourds type Super Puma, capables d'opérer à grandes altitudes.

Un contrat d'État à État

Le contrat de gouvernement à gouvernement sur le satellite d'observation signé avec le Pérou est une nouveauté pour la France et, surtout, une avancée pour gagner des contrats à l'exportation. Il "liera bien nos deux États mais il sera accompagné de trois accords intergouvernementaux, avait expliqué en octobre 2013 le Délégué général pour l'armement (DGA), Laurent Collet-Billon. Notre objectif est de construire un cadre qui s'approche du Foreign Military Sales de l'armée américaine, car la majorité des clients exige dorénavant une intervention - c'est-à-dire une garantie - étatique forte."

En juillet dernier, le sénateur UMP de la Gironde, Xavier Pintat, avait souligné que l'État français avait "accepté de mettre en place un montage juridique innovant, qui a permis de donner satisfaction au gouvernement péruvien en accordant à l'opération la garantie de la puissance publique". En tout cas, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, y tient "particulièrement", selon des sources proches du dossier. "C'est un outil à creuser et qui est pertinent sur le long terme", explique-t-on à Paris.

http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/20141015trib481cdd1ef/exportation-d-armes-2-4-la-france-profitera-t-elle-de-sa-bonne-image-au-perou.html
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