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Sujet: Industrie de defense Française Jeu 26 Juil 2012 - 20:22
Rappel du premier message :
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Renault Trucks Defense rachète le Français Panhard Publié le 26 juillet 2012, à 18h23
Volvo a annoncé l'acquisition par sa filiale Renault Trucks Defense du constructeur de blindés légers Panhard, entamant la consolidation attendue de longue date du secteur de l'armement terrestre français.
La transaction, dont le montant n'est pas précisé, devrait être finalisée au quatrième trimestre 2012, une fois obtenu l'accord des autorités françaises, précise le constructeur automobile suédois dans un communiqué publié le 26 juillet.
Panhard a réalisé en 2011 un chiffre d'affaires de 81 millions d'euros et un bénéfice d'exploitation de 9,4 millions, et emploie environ 300 personnes.
Cette acquisition, qui permet à Renault Trucks Defense d'élargir sa gamme vers les blindés légers, donne naissance à un nouvel ensemble face à Nexter, le fabricant des chars Leclerc dans lequel Thales pourrait prendre une participation.
Nexter, qui avait discuté rapprochement avec RTD et Panhard l'an passé, s'est tourné vers des groupes hors de France, comme les allemands Rheinmettal et Krauss-Maffei Wegmann (KMW), l'italien Oto Melara (Finmeccanica) et le finlandais Patria.
La consolidation du marché de l'armement terrestre en France, voire en Europe, paraît de plus en plus souhaitable pour faire face à la concurrence internationale dans la course aux contrats dans les pays émergents au moment où les budgets de défense se réduisent en Europe.
RTD, qui affiche un carnet de commandes de 1,2 milliard d'euros dont les deux tiers en France, espère réaliser à terme la moitié de son chiffre d'affaires à l'export.
La division de Renault Trucks avait dit en juin tabler sur un chiffre d'affaires de 700 millions d'euros d'ici 2015 contre 300 millions en 2011 grâce à une accélération de ses ventes à l'export et à la mise sur le marché de nouveaux blindés.
Panhard, spécialiste du véhicule blindé léger (VBL), dont 2 300 exemplaires sont en service dans 16 pays, est le plus petit des trois principaux acteurs du secteur en France, avec un chiffre d'affaires d'un peu moins de 100 millions d'euros en 2011, soit dix fois moins que Nexter.
Panhard a été racheté en 2005 à PSA par le fabricant de 4x4 Auverland, que Christian Mons dirigeait depuis 2001 après plus de dix ans chez Thomson-CSF, dont est issu Thales. La gamme d'Auverland a été intégrée à celle de Panhard, spécialisé dans les blindés jusqu'à 12 tonnes.
La famille Cohen détient 83 % de Panhard, Christian Mons 10 % et l'investisseur Pierre Delmas le solde.
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Sujet: Re: Industrie de defense Française Mar 2 Fév 2016 - 19:01
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"Ou bien les fabricants de satellites Airbus et Thales s'allient ou ils risquent de passer à la trappe", prévient Laurent Collet-Billon, délégué général à l’armement
Par Hassan Meddah - Mis à jour le 02 février 2016, à 16h26
ENTRETIEN Les militaires ne pourraient plus se passer des informations remontées par les satellites ou pour rester en contact sur les théâtres d’opération. La France consacre environ 400 millions d’euros par an pour bénéficier des dernières technologies spatiales.
L’Usine Nouvelle : Les exportations françaises d'équipements militaires ont atteint 16 milliards d'euros l'an dernier, soit un doublement par rapport à l'année record de 2014. Comment expliquer cette performance? Comment s'annonce 2016?
Laurent Collet-Billon : Le résultat de 2015, dont le montant définitif ne sera connu qu’en mai 2016, sera assurément très bon. Ceci conforte la politique de soutien aux exportations mise en œuvre par la DGA et appuyée au plus haut niveau de l’Etat. Cet engagement fort des pouvoirs publics constitue, aux yeux des Etats importateurs, un gage de qualité et de crédibilité de notre offre.
Ce résultat est également à mettre sur le compte de la qualité des matériels français. Leur performance opérationnelle est démontrée plus que jamais par les forces françaises engagées sur les divers théâtres d’opérations, ce qui constitue un argument décisif.
La DGA a notifié fin décembre à Thales Alenia Space et Airbus Defence & Space les contrats pour la réalisation de deux satellites de télécommunications de nouvelle génération. A quels besoins répondent-ils?
COMSAT-NG porte sur la réalisation et le lancement de deux satellites de télécommunications militaires pour les armées françaises en remplacement des satellites Syracuse 3A et Syracuse 3B lancés respectivement en 2005 et 2006. Ces nouveaux satellites entreront en
service opérationnel à compter de 2021. La France bénéficiera avec ce système de performances accrues et de nouveaux services.
Quels sont les progrès attendus par la nouvelle génération de satellites d'observation?
La Direction générale de l’armement a lancé le développement du système Musis et de trois satellites d'observation optique CSO tous identiques. Deux satellites pour la France et un troisième pour l'Allemagne. Par rapport aux satellites Helios, on améliore très sensiblement la résolution des images. Il y a quatre caractéristiques fondamentales à assurer : la résolution, la précision géographique, la capacité de revisite et la qualité image.
Nous avons défini une architecture de satellite capable d'apporter les bénéfices du champ large, nécessaire par exemple pour reconnaître l'ensemble d'une base et ses défenses aériennes et les bénéfices de la haute résolution, pour discriminer si nécessaire le type de véhicules ou d'avions qui sont au sol.
Plus largement, quelle sont les priorités de la DGA dans le spatial militaire?
Nous sommes engagés dans une phase de renouvellement de nos composantes spatiales : Syracuse qui sera remplacé par COMSAT NG pour assurer les télécommunications et Helios qui sera remplacé par MUSIS-CSO pour l'observation. De plus, nous avons ouvert le domaine de l’interception électromagnétique depuis l’espace avec le lancement en réalisation du programme CERES début 2015. Sur le fond, la pérennité des fonctions télécoms et d'observation, n'a jamais fait l'ombre d'un doute dans le cadre de la LPM (loi de programmation militaire, ndlr) car l'espace est un facteur multiplicateur d'efficacité de nos forces. C'est un attribut fort en termes de souveraineté et d'exercice de la puissance stratégique.
Que représente l'effort financier en matière de satellite militaires?
Sur la durée de la LPM, la France consacre environ 400 millions d'euros par an pour le spatial militaire. Ce budget est comparable au programme Scorpion de modernisation des forces armées terrestres. Il a fallu faire des choix. On a différé la réalisation du système d'alerte avancée pour détecter depuis l'espace le départ des missiles balistiques au sol. Toutefois, le démonstrateur Spirale dans ce domaine nous a appris que nous sommes techniquement et technologiquement prêts.
Êtes-vous toujours favorable à un rapprochement des deux fabricants de satellites des groupes Thales et Airbus ?
Je souhaite un rapprochement des deux industriels à terme mais la décision n'est pas de mon ressort. Cela me paraît même inévitable. Ce rapprochement doit être bâti sur des projets industriels et sur la durée. Le schéma actuel ne favorise pas nos capacités industrielles et conduit à une concurrence fratricide.
Ou bien ils s'allient ou ils risquent de passer à la trappe. Dans ce secteur des satellites de télécommunications civils, leur principal marché, la compétition n'est pas nationale ni même européenne, elle est mondiale. La concurrence est exacerbée avec les industriels américains comme Boeing, Loral, Lockheed Martin et sera bientôt étendue aux acteurs chinois, indiens...
Le schéma industriel ne favorise pas non plus l’optimisation globale du système, chacun des acteurs voulant garder pour lui des marges techniques, qui, dans une vision totalement mutualisée, seraient mieux employées pour le dérisquage des projets. Au début des années 2000, les deux industriels faisaient 40% du marché mondial des télécoms civiles, aujourd'hui, cette part a été quasiment divisée par deux. Cela les fragilise considérablement. Dans le cadre des exportations militaires, la DGA est intervenue afin de mettre de l'ordre dans les propositions afin de disposer d'une offre structurée et commune entre Airbus et Thales.
Dans le domaine des lanceurs, comment jugez-vous les premiers pas d'Airbus Safran Launchers?
Le rapprochement des activités spatiales entre Airbus et Safran va dans le bon sens. Cela amène une simplification de la gouvernance et du fonctionnement de la filière, une autorité de conception unique et à terme une meilleure efficacité économique. Cela permet d'envisager des contrats de responsabilisation plus forte de l'industrie avec un véritable maître d’œuvre. Cette organisation évite la dispersion et l'empilement des contrats générateurs de lourdeurs et de surcoûts .
En septembre dernier, le tir d'essai du missile stratégique M51 s'est déroulé comme prévu. La filière balistique a-t-elle tiré toutes les leçons de l'échec subi en 2013?
La réalisation de ce tir a suivi la prédiction au plus près, les temps de vol ont été parfaitement respectés, la prévision à l'arrivée parfaite... Les leçons du précédent échec ont été tirées. La commission d'enquête a été très loin dans les détails. Les dossiers, les expertises, les remèdes ont été passés à la moulinette. Les équipes de la DGA ont refait des revues de conception, d'aptitude au vol des missiles....
Airbus Defence &Space, maître d’œuvre industriel du M51, a opéré la remise en cause nécessaire et monté une nouvelle équipe remarquable qui donne totalement confiance. Avec un investissement de l'ordre de 600 millions d'euros dans la filière balistique stratégique par an, nous nous devons d’exiger de la part des industriels les plus grandes compétences ainsi que la plus grande vigilance. Nous préparons la suite avec le prochain tir d'acceptation du sous-marin Triomphant, adapté au M51 à Brest.
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Sujet: Re: Industrie de defense Française Jeu 4 Fév 2016 - 18:28
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Renault Trucks Defense a cartonné à l'exportation en 2015
Par Michel Cabirol | 04/02/2016
En 2015, le groupe a également signé un contrat pour la vente de 120 véhicules tactiques Sherpa Scout avec la garde nationale koweïtienne (Crédits : Renault Trucks Defense)
Le groupe Renault Trucks Defense (RTD) a décroché l'an dernier des contrats importants au Canada, Koweït et Liban.
Le groupe Renault Trucks Defense (RTD) a réalisé une très belle année 2015 à l'export. "L'année 2015 a été faste et l'année à venir se montre très intéressante en termes de conclusion de contrats", a souligné devant les députés de la commission de la défense de l'Assemblée nationale le président de Volvo Group Governmental Sales et PDG de Renault Trucks Defense et Panhard, Emmanuel Levacher. Le groupe qui réunit six marques (RTD, ACMAT, Panhard, qui représentent 90 % de notre activité ; à l'international, Mack Defense aux États-Unis, Volvo Defense en Suède et VGGS Océanie en Australie), a décroché l'an dernier des contrats importants au Canada, Koweït et Liban.
Ainsi, la filiale américaine Mack Defense, implantée en Pennsylvanie, a remporté un appel d'offre important l'an dernier auprès de l'armée canadienne qui a commandé plus de 1.500 camions logistiques 8x8 "pour un total supérieur à 500 millions d'euros", a-t-il précisé. Les Canadiens ont également pris une option pour 600 véhicules supplémentaires. "Nous avons la volonté de faire de Mack Defense un partenaire de premier plan des armées nord-américaines, celle du Canada et pourquoi pas aussi des États-Unis", a expliqué le PDG de RTD. Ces succès bénéficient d'ailleurs aux sites français du groupe. Car les véhicules commandés par le Canada seront fabriqués en grande partie par l'usine Renault Trucks de Bourg-en-Bresse.
Le Moyen-Orient, un client traditionnel pour RTD
En 2015, le groupe a également signé un contrat pour la vente de 120 véhicules tactiques Sherpa Scout avec la garde nationale koweïtienne. RTD négocie actuellement d'autres contrats avec ce pays, notamment 120 Sherpa supplémentaires et du VAB Mark3. "Les accords de principe sont là. Ils n'ont pas encore abouti à des accords définitifs mais le processus est en bonne voie. J'espère pouvoir vous en donner les résultats d'ici à quelques semaines. Nous sommes confiants", a expliqué Emmanuel Levacher. En outre, le groupe vient "enfin de signer, après des mois de tergiversations, un contrat avec ODAS (la société qui fait l'interface entre la France et l'Arabie Saoudite, ndlr) dans le cadre du programme d'aide à l'armée libanaise (DONAS) qui porte sur la fourniture d'une centaine de blindés Sherpa et d'une centaine de VAB Mark3", a-t-il également précisé.
"Au Moyen-Orient, nos gammes de produits de blindés Sherpa et VAB Mark3 sont particulièrement appréciées et intéressent de nombreux clients - Égypte, Liban, Koweït. En Afrique, nos matériels ACMAT sont très réputés et équipent de nombreux pays, amis ou alliés traditionnels de la France. Ces dernières années, nous avons livré au total plus de 600 blindés, plus de 2.000 camions au Moyen-Orient et en Afrique, dynamique appelée à prendre de l'ampleur dans les prochaines années", a estimé le patron de RTD.
Le groupe a notamment livré à l'Égypte, plus de 1.500 camions l'année dernière. RTD mène actuellement des négociations portant sur d'autres matériels : camions, blindés légers, blindés moyens. Interrogé pour savoir si Volvo interdisait certaines ventes à l'export, Emmanuel Levacher a assuré que "depuis que je suis à la tête de RTD, il n'y a pas eu une seule décision venue du groupe qui aurait entravé ou ralenti nos activités d'exportation". Et de conclure que "nos résultats sont là pour le prouver. Nous avons signé des contrats avec des pays comme le Koweït, le Liban et plusieurs gouvernements africains".
En France, la Direction générale de l'armement (DGA) a notamment notifié le 30 décembre à RTD la réalisation de 241 Véhicules Légers et de 202 Véhicules Lourds pour les forces spéciales. "Les vingt-cinq premiers véhicules dits PLFS - poids lourds forces spéciales - doivent être livrés avant la fin de l'année", a affirmé le patron de RTD. Enfin, le groupe a également séduit des clients exigeants comme le RAID et le GIGN, qui ont commandé "quelques véhicules" pour une livraison en mars ou avril, avant l'Euro 2016. Enfin; RTD va progressivement bénéficier de la montée en puissance du programme Scorpion qui prévoit le remplacement de tous les blindés de l'armée de terre. Soit 1.916 véhicules au total (1.668 Griffon et 248 Jaguar), pour des livraisons s'étalant de 2018 à 2031.
Un chiffre d'affaires de 500 millions d'euros
Volvo Group Governmental Sales a réalisé en 2015 un chiffre d'affaires de 500 millions d'euros. Le groupe emploie plus de 1.200 personnes, essentiellement en France, selon Emmanuel Levacher. À travers les trois marques RTD, ACMAT et Panhard, le groupe fournit 90 % des plateformes blindées logistiques actuellement en service dans l'armée de terre. La France représente d'ailleurs 50 % de son chiffre d'affaires. Le groupe a en France ses activités de Recherche & Développement (Versailles et Lyon) et des activités de production, à travers cinq sites industriels : Limoges, Fourchambault, Saint-Nazaire, Marolles-en-Hurepoix et Saint-Germain-Laval.
Contrairement à Renault Truks, "il n'y a eu aucun licenciement" à RTD, a rassuré Emmanuel Levacher. "Bien au contraire, nous avons embauché. Il n'y a pas d'inquiétude particulière à avoir en ce qui concerne les sites français. Il n'y a pas de souci à avoir à court terme, ces usines ont une charge de travail devant elles", a-t-il expliqué. Par exemple, le site de Limoges qui est concerné par la production des Sherpa et l'assemblage des VAB Mark3, qui font l'objet des commandes les plus récentes, aura "du travail pour au moins trois ou quatre ans". L'usine de Bourg-en-Bresse bénéficie pour sa part fortement de la commande canadienne. Les véhicules seront livrés entre mi-2017 et fin 2018 et produits sur le site entre fin 2016 et mi-2018. Du coup, le site produira pendant dix-huit mois une centaine de véhicules par mois, des véhicules très lourds.
Une stratégie de croissance
"Compte tenu de nos carnets de commandes, nous nous situons dans une trajectoire de doublement de notre chiffre d'affaires d'ici à 2018-2019, ce qui nous permettra d'atteindre une taille suffisante pour développer de nouveaux produits et continuer à mener une gestion saine", a expliqué Emmanuel Levacher. Pour autant, le groupe ne prévoit pas de développer d'autres implantations. "Nous ne voulons pas nous disperser", a-t-il précisé. Le groupe privilégie ses trois implantations : l'Amérique du Nord, qui "constitue une priorité avec Mack Defense", l''Europe du Nord, "compte tenu des investissements que font dans leur armée des pays comme la Suède, la Finlande, la Norvège, les pays baltes, les pays d'Europe centrale, en particulier la Pologne" et enfin l'Australie, "implantation qui est davantage le fruit de l'histoire - Mack ayant vendu beaucoup de camions à l'armée australienne, l'une de nos usines vit essentiellement des opérations de MCO". RTD n'envisage pas "pour l'instant" de grands partenariats stratégiques, le groupe misant "plutôt sur une croissance organique".
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Sujet: Re: Industrie de defense Française Jeu 4 Fév 2016 - 20:26
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Advancing ammunition: Nexter Munitions develops new rounds
Christopher F Foss, London - IHS Jane's International Defence Review
04 February 2016
The 25 mm M811 cannon installed in the VCI 8x8 IFV will fire the latest 25x137 mm HEI-AB round which is being developed by Nexter Munitions under contract to the DGA. Source: Christopher F Foss
Key Points
•Nexter Munitions is developing new rounds of medium, tank and artillery munition •The company will supply complete suites of ammunition, which will include explosive and propellant IM types
To enhance the firepower of the Nexter Systems Vehicule de Combat d'Infanterie (VCI) 8x8 infantry fighting vehicle (IFV), of which 520 have now been delivered to the French Army, Nexter Munitions is now under contract to the Direction générale de l'armement (DGA) to develop a new 25 mm round.
The 25x137 mm high-explosive incendiary - air bursting (HEI-AB) round will meet STANAG 4713 requirements. When qualified it will provide the VCI with the capability to engage a wider range of targets than is possible with currently deployed ammunition types, especially dug in infantry and anti-tank teams.
The new 25 mm HEI-AB round is fitted with a dual-mode fuze (point detonating or air burst) and will have a muzzle velocity (m/v) of 1,100 m/s and use a reduced vulnerability pressed explosive.
The VCI is fitted with a stabilised Nexter Systems 25 mm M811 dual-feed cannon - which will need to be modified and the fire-control system (FCS) and associated computer programmed for the new type of ammunition - and a 7.62 mm co-axial machine gun. These weapons can be laid onto the target by the commander seated in the hull to the left of the one-person turret.
The HEI-AB leverages from the extensive research and development work carried out on the 40 mm ABM for the Cased Telescoped Armament System (CTAS), which has already been qualified for the British and French armies and has become the largest medium-calibre programme in Europe.
The M811 currently fires two warshots with the first of these being a 25x137 mm high-explosive incendiary - tracer (HEI-T) with a m/v of 1,100 m/s, which is fitted with a point detonating (PD) fuze.
jf16 General de Division
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Sujet: Re: Industrie de defense Française Ven 5 Fév 2016 - 20:41
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Aerocampus Aquitaine espère former les techniciens étrangers des Rafale vendus à l'export
Par Hassan Meddah - Publié le 05 février 2016, à 14h37
Pour le compte de Dassault Aviation, le centre technique aéronautique pourrait former 140 techniciens qataris chargés de la maintenance des 24 Rafale achetés par le Qatar.
A Latresne au sud de Bordeaux (Gironde), Aerocampus Aquitaine espère des retombées concrètes des contrats Rafale à l'export. Ce centre technique qui a formé l'an dernier 280 techniciens en maintenance aéronautique, pourrait former le personnel des forces armées étrangères qui ont acquis l'avion tricolore. Les discussions avec le Qatar, qui a acheté 24 appareils l'an dernier, sont les plus avancées.
"Nous sommes en discussion pour former 140 opérateurs qataris à la maintenance du Rafale", a expliqué Jérôme Verschave, son directeur général, à l'Association des journalistes professionnels de l'aéronautique et de l'espace (AJPAE) le 28 janvier dernier.
Dans ce cadre, le centre qui se positionne comme le "Norauto de l'aéro" agit comme sous-traitant pour ses partenaires Dassault Aviation et DCI, agence du ministère de la Défense qui accompagne les grands contrats d'exportation d'armement.
Immersion 3D
Les 140 techniciens qataris étrangers pourraient être accueillis dès cet été pour une durée de près d'un an. Il s'agit d'une formation dite "ab initio" c'est à dire abordant les connaissances académiques et techniques élémentaires. L'essentiel de la formation opérationnelle restera assurée par les forces armées françaises sur la base aérienne de Rochefort (Charente-Maritime).
Pour séduire les techniciens étrangers, le centre de Latresne dispose d'un outil exceptionnel de formation high tech: un mur d'immersion 3D.
Dans une salle dédiée, les apprentis équipés des lunettes ad-hoc, peuvent s’entraîner virtuellement à maintenir un Rafale représenté à l'échelle réelle. Ils peuvent se déplacer autour de l'appareil, accéder et manipuler les différentes pièces, visualiser les circuits électroniques ou hydrauliques, effectuer des réparations... "Dassault nous a fourni la maquette 3D du Rafale en l'expurgeant des données confidentielles. Un tel outil accélère la compréhension des élèves", explique Jérôme Verschave.
Les autres contrats Rafale à l'export seront d'autant opportunités commerciales traitées au cas par cas en fonction des exigences et des compétences du client. En Inde, où Dassault finalise un contrat pour la vente de 36 appareils, Aerocampus Aquitaine dispose déjà d'une antenne à Hyderabad. Par contre, en Égypte, premier pays étranger à acquérir 24 appareils, l'armée de l'air dispose déjà de mécaniciens pour maintenir une flotte de Mirage.
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Sujet: Re: Industrie de defense Française Ven 5 Fév 2016 - 21:30
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Stratégique pour les uns… ignorée pour les autres
Industrie et matériels 5 février 2016
Un récent marché portant sur le développement, la qualification et la production de bombes lisses Mk82 a été attribué en début d’année à RWM Italia, une filiale italienne de Rheinmetall.
Cette décision intervient alors que la Société des Ateliers Mécaniques de Pont-sur-Sambre (SAMP), basée dans le Nord et dernier industriel français capable de réaliser des corps de bombes pour l’armée de l’Air, est dans une situation critique faute de commandes publiques. Ce qui n’a pas manqué d’interpeller la présidente de la Commission de la défense de l’Assemblée nationale, Patricia Adam, qui suit la situation de cette entreprise depuis plusieurs années.
Considérée comme une PME stratégique par un récent rapport parlementaire sur la filière munitions signé Nicolas Bays et Nicolas Duicq, la SAMP fabriquait des corps de bombes de 250 kg emportées par les Mirage 2000 et Rafale, qui sont notamment tirées dans le cadre de l’opération Chammal. Elle disposerait de 900 corps de bombes en voie d’achèvement, qui pourraient être disponibles à court terme. Les rapporteurs souhaitent que «l’acquisition de ces corps de bombe soit étudiée… et déplorent que cette activité n’intéresse aucun grand groupe qui pourrait se l’adjoindre, afin de diversifier son offre et de produire des bombes françaises à coût raisonnable». Ce choix d’un achat à l’étranger s’inscrit, selon ses détracteurs, dans une stratégie industrielle contradictoire.
En 2009, la SAMP avait bénéficié du plan de relance de l’économie et s’était vue notifier un PEA par la DGA portant sur l’amélioration des charges air/sol (ACAS). Une bombe de nouvelle génération adaptée aux nouvelles réalités opérationnelles : utilisation en milieu urbain avec forte pénétration en limitant les dégâts collatéraux, possibilité de mutualisation avec les stocks de la Marine nationale.
La présidente de la Commission s’interroge également sur le respect des marchés publics et sur la soutenabilité financière du contrat accordé à RWM Italia, initialement fixé à 90 millions d’euros, mais dont la note finale dépasserait les 200 millions. Le rapport parlementaire souligne par ailleurs «qu’il est nécessaire de s’interroger sur l’indépendance de cette société (RWM Italia) au regard des freins administratifs que pourrait mettre l’Allemagne à l’exportation de matériel de guerre».
Premier principe de la stratégie française, le maintien de l’autonomie stratégique devrait pousser au maintien de ce savoir-faire critique, les bombes étant, comme le notent les rapporteurs, «les premières munitions utilisées en grand nombre lors des conflits». Patricia Adam a récemment interrogé le ministère de la Défense sur le sujet car, faute d’une décision publique de soutien, la SAMP devrait définitivement fermer, avec des licenciements à la clé.
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Sujet: Re: Industrie de defense Française Lun 22 Fév 2016 - 17:21
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DCNS repasse dans le vert en 2015, vise à conforter sa croissance et sa rentabilité cette année
Paris, 22 fév 2016 (AFP) -
Le groupe naval DCNS est repassé dans le vert en 2015 grâce à l'international et son plan de progrès, et vise une croissance de son activité cette année ainsi qu'une amélioration de sa rentabilité.
Le résultat net est ressorti à 58,4 millions d'euros, pour un chiffre d'affaires de 3,04 milliards d'euros grâce à l'international. Les prises de commande s'élèvent à 3,52 milliards.
"Nos équipes sont plus que jamais mobilisées pour assurer la disponibilité opérationnelle des navires de la Marine nationale dans le respect des calendriers et des performances attendus", a déclaré Hervé Guillou, le PDG du groupe.
"Nous poursuivons avec détermination nos efforts d'amélioration afin de dégager les marges nécessaires pour financer nos développements sur notre coeur de métier, à l'international et dans l'énergie", a-t-il ajouté lors d'une conférence téléphonique.
Comme prévu par le groupe après sa perte de 347,3 millions d'euros l'an dernier, DCNS, détenu par l'Etat (65%) et Thales (35%), est parvenu à redresser la barre grâce à des économies, aux premiers effets du plan de progrès et à l'amélioration de la compétitivité.
DCNS, qui emploie 12.771 personnes, a lancé un plan d'économies de 100 millions d'euros et engagé des négociations avec les syndicats sur la suppression de 1.000 postes sans licenciements. "Nous avons réalisé une majeure partie des économies" prévues dans ce plan, a déclaré Frank Le Rebeller, le directeur général adjoint à des journalistes.
Le résultat net est néanmoins affecté par les pertes enregistrées sur le programme du réacteur nucléaire Jules Horowitz. DCNS en a négocié fin 2015 une sortie à l'amiable avec le CEA, souligne-t-il. DCNS avait dû une partie de sa perte en 2014 à des charges et provisions liées à ce réacteur de recherche.
En 2015, l'international a représenté la moitié du chiffre d'affaires, une "proportion exceptionnelle du fait de la livraison très rapide de la frégate FREMM à l'Egypte", souligne le groupe.
En février 201, Le Caire avait acheté 24 avions de combat Rafale, une frégate multimissions FREMM et des missiles, pour un total estimé à 5,2 milliards d'euros avec équipements et formation.
Enfin, l'activité a également été portée par les programmes de sous-marins au Brésil et en Inde et celui concernant des navires de surface pour la Malaisie. En France, ce sont les grands programmes nationaux, principalement FREMM et sous-marins Barracuda, qui l'ont soutenu, ainsi que les services pour plus d'un milliard d'euros.
En termes de prises de commandes, DCNS est parvenu à un "book to bill" (prises de commande/chiffre d'affaires, NDLR) de 1,15 "qui préfigure un retour à la croissance rentable", souligne-t-il.
Au total, les prises de commandes s'élèvent à 3,52 milliards d'euros grâce à la FREMM vendue à l'Egypte, et pour plus de 2 milliards, par les nombreux contrats remportés par l'activité services. Le groupe a également signé l'an dernier, toujours avec Le Caire, la vente des deux porte-hélicoptères BPC "Mistral" destinés originellement à la Russie, dont le transfert de pavillon prévu en 2016.
Au total, le carnet de commandes ressort à 12,26 milliards d'euros, soit quatre années de chiffres d'affaires.
Pour 2016, DCNS prévoit une légère croissance de son chiffre d'affaires et la poursuite de l'amélioration de son résultat opérationnel et de sa rentabilité opérationnelle. Il vise également un résultat net en progression de l'ordre de 10 à 15%.
A l'export, le groupe est positionné sur le contrat en Australie pour le renouvellement de la flotte de sous-marins océaniques de plus de 4.000 tonnes du pays, "qui va nécessiter un effort soutenu toute l'année". La décision est attendue à l'été voire au troisième trimestre 2016.
"Nous sommes en ordre de marche avec une feuille de route claire pour les 10 années à venir", a souligné Frank Le Rebeller, avec un renforcement de la rentabilité et de la compétitivité du groupe.
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Sujet: Re: Industrie de defense Française Jeu 3 Mar 2016 - 16:19
Citation :
Accord entre Paris et Londres pour financer des drones de combat
Par latribune.fr | 03/03/2016, 16:07
Les groupes britanniques BAE System, Selex ES et Rolls Royce devraient bénéficier de cet investissement, tout comme les français Dassault Aviation, Snecma (filiale du groupe Safran ) et Thales. (Crédits : Reuters)
La France et le Royaume-Uni investiront ensemble plus de 2 milliards d'euros pour développer des drones de combat aérien de nouvelle génération. Ils espèrent disposer d'appareils opérationnels d'ici à 2025.
Paris et Londres ont annoncé jeudi 3 mars un investissement commun de "plus de 2 milliards euros" dans le développement de drones de nouvelle génération à l'occasion du 34e Sommet franco-britannique, notamment consacré aux questions de défense.
En 2014, la France et le Royaume-Uni étaient convenus de travailler ensemble sur un système de combat aérien futur et, après une étude de faisabilité, les deux pays entendent passer à la phase de développement en vraie grandeur de démonstrateurs opérationnels de drones de combat aérien d'ici à 2025.
Les français Dassault Aviation, Snecma et Thales intégrés au projet
"Nous prévoyons d'investir plus de 2 milliards d'euros dans ce programme, avec un bilan technique vers 2020", peut-on lire dans un communiqué conjoint. "En outre, nous intensifierons notre coopération en procédant ensemble à l'analyse du futur environnement de combat aérien, notamment de l'interopérabilité future des systèmes pilotés par l'homme et des drones."
Les groupes britanniques BAE System, Selex ES et Rolls Royce devraient bénéficier de cet investissement, tout comme les français Dassault Aviation, Snecma (filiale du groupe Safran ) et Thales.
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Sujet: Re: Industrie de defense Française Mar 15 Mar 2016 - 18:01
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Au Yémen, le char Leclerc a fait forte impression
Posté dans Industrie par Laurent Lagneau Le 14-03-2016
En janvier, une rumeur évoquait le possible achat, par l’Arabie Saoudite, d’une « quantité astronomique » de chars Leclerc, dont la production, assurée par Nexter, est désormais arrêtée. Info ou intox?
En tout cas, lors d’une audition à l’Assemblée nationale, Stéphane Mayer, le Pdg du groupe français spécialiste de l’armement terrestre, n’a pas démenti l’intérêt que suscite le char Leclerc auprès des responsables militaires moyen-orientaux, surtout après son engagement au Yémen par les forces des Émirats arabes unis.
« Pour ce qui est des chars Leclerc, je vous confirme que leur implication au Yémen a fortement impressionné les militaires de la région », a en effet affirmé M. Mayer. « L’éventualité de s’équiper en véhicules de fabrication française nécessiterait en effet la remise en route d’une chaîne de production, qui est possible, dans un schéma industriel toutefois différent de ce qu’il était », a-t-il précisé dans la foulée.
Par ailleurs, dans le cadre de l’alliance formée entre Nexter et Krauss-Maffei Wegmann, connue sous le nom (provisoire) d’Honosthor, M. Mayer a confirmé des travaux à venir concernant le « véhicule qui viendra après le char Leclerc rénové et le Leopard 2 actuellement en service. » Et d’ajouter : « Pour définir les besoins du futur, nous créerons des groupes de travail, de consultation et d’échanges avec les deux ministères de la Défense » [allemand et français, ndlr].
« Nous orienterons-nous vers un char de combat totalement nouveau, un véhicule reprenant des caractéristiques du char français et du char allemand ou bien encore vers un concept novateur reposant sur des escadrilles associant chars et drones terrestres? Je ne le sais pas encore. Une chose est sûre, nous serons à l’écoute des besoins des utilisateurs tout en étant force de propositions », a expliqué le patron de Nexter.
Par ailleurs, et à l’occasion de cette audition, M. Mayer a dressé le bilan de l’année passée et évoqué quelques pistes pour les exportations du groupe qu’il préside.
Ainsi, en 2015, Nexter a réalisé 1,07 milliard d’euros de chiffre d’affaires (contre 1,04 milliard en 2014) et enregistré pour un milliard d’euros de prises de commandes. « La rentabilité et la structure financière sont satisfaisantes après que d’importantes sommes ont été consacrées à la recherche et développement et aux investissements commerciaux », a fait valoir M. Mayer.
S’agissant des exportations, Nexter mise sur l’Inde, qui a de gros besoins en matière d’artillerie. Un premier contrat visé porte sur une commande éventuelle, pour un milliard d’euros, de 1.400 canons de 155 mm tractés, pour lequel le groupe français a proposé le Trajan. Le second concerne l’achat possible de 800 canons montés sur camion : là, le CAESAR semblerait bien placé.
« Pour celui qui porte sur 1 400 canons de 155 millimètres tractés, nous venons de remettre notre dernière offre le 15 février. Nos interlocuteurs indiens nous disent que la sélection entre les deux candidats en lice devrait avoir lieu à la fin de l’année pour entrer dans la phase de négociation exclusive d’un contrat. Le contrat relatif aux CAESAR implique, lui, une remise d’offre à l’horizon 2018. L’expérience montre qu’en Inde, il faut être très patient en règle générale, dans le domaine de la défense plus particulièrement, et que les reports ne sont pas rares », a toutefois tempéré M. Mayer.
Parmi les autres marchés que Nexter espère obtenir, M. Mayer a évoqué le Royaume-Uni, susceptible de commander entre 300 et 400 Véhicules blindés de combat d’infanterie (VBCI) à l’horizon 2018. Mais pour cela, il faudra remporter l’appel d’offres que lancera Londres… Enfin, le CAESAR pourrait trouver preneur en Norvège et en Finlande.
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Sujet: Re: Industrie de defense Française Sam 19 Mar 2016 - 20:46
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DCNS Targets Australian Frigate Tender
Offers FREMM Frigates for $15B Program
TOULON, France — Rand Corp., a think tank, is due to conclude a short list of competitors this month for Australia’s tender for nine frigates to replace the Anzac warship, Hervé Boy, DCNS business development manager, said March 16.
An announcement of a “short list of two or three” candidates is due later this month in Australia’s Sea 5000 Future Frigate Program, he told journalists as DCNS formally handed over the Languedoc, a Frégate MultiMission or multimission frigate, to the Organisation Conjointe de Coopération en matière d’Armement (OCCAR), the international program manager.
The Languedoc handover took place as the stealthy frigate took to sea for a brief cruise in heavy rain and strong wind off the coast of southern France, with Navy Seals sailing close by in an Ecume rigid inflatable commando boat and an NH90 naval helicopter flying over.
OCCAR delivered the frigate to Direction Générale de l’Armement, the French procurement office, which in turn will hand the warship over to the French Navy.
Canada is also among the export prospects for DCNS, as Ottawa seeks to acquire 15 frigates, of which 12 would be multipurpose and three air defense versions, he said.
The Australian frigate program, estimated to be worth AUS $20 billion (US $15.2 billion), would replace eight Anzac frigates. DCNS is pitching an extended-range version of its frigate, which could be 6,000 to 7,000 tons, and could be 5 to 6 meters longer than the 6,000-ton standard version built for the French Navy and sold to Egypt and Morocco.
Morocco and Egypt have each bought one FREMM vessel, with the latter expected to sign contracts this year for two more Gowind corvettes under options, to add to the four already acquired.
A Thales Sea Fire radar would be fitted on the extended-range version.
DCNS is also offering Australia its planned intermediate frigate, as the FREMM is much bigger than the Anzac, which displaces around 3,500 tons, Boy said. The intermediate warship could be around 4,200 tons, and could be extended 3, 6 or 9 meters to displace up to 4,600 tons, depending on the requirement and budget.
Also competing is Navantia with a design based on the F-100 hull; BAE with the Type 26 frigate; and Fincantieri with the Italian version of FREMM.
New Zealand is also looking to buy two frigates, and there is speculation Wellington might pick the same warship as selected by Australia, as Canberra could build locally and then sail two vessels to its island ally.
In December, France granted DCNS a study contract for the intermediate frigate, Boy said.
French procurement chief Laurent Collet-Billon has said a launch contract for the intermediate frigate is due to be signed this year. France is due to order five intermediate frigates.
The intermediate frigate is still under study and while the planned vessel would be armed with anti-submarine warfare (ASW) and surface-to-air systems, the weapon set would not be identical to the heavier FREMM warship.
There is stiff competition in the Canadian planned order, attracting close attention from Britain, which is buying the BAE Systems Type 26; Damen of Netherlands; Fincantieri of Italy; Navantia of Spain; and ThyssenKrupp Marine Systems of Germany.
France also hopes to sell frigates to Qatar and Saudi Arabia, Collet-Billon has said. DCNS declined to comment.
The Languedoc is the third FREMM frigate for the French Navy, which will receive six of the vessels in the standard version by 2019, and then two air defense variants in 2021 and 2022. The latter would have a more powerful Herakles radar and a longer-range Aster 30 missile for air defense, and the cruise missile would be removed, said Anne Bianchi, DCNS FREMM program director.
The frigate is armed with a naval cruise missile, which delivers a “deep strategic strike capability” with a range of up to 1,000 kilometers, a French Navy operations officer said in the operations room, which manages the combat management system. There is a powerful ASW capability with the Captas 4 variable-depth sonar, and a helicopter equipped with sonar sensor.
There is also high automation in weapons and sensors with a flexible combat management system that can be easily upgraded, he said.
There is interoperability as the Aquitaine, the first of series, sailed with the US Task Force 50, which was commanded by the French Navy Charles de Gaulle nuclear power aircraft carrier, he said. The French vessels are equipped with NATO standard datalinks.
The frigate’s combat systems include electronic warfare, Herakles multifunction radar, cruise missiles, Aster and Exocet MM40 missiles, and MU 90 torpedoes. http://www.defensenews.com/story/defense/naval/ships/2016/03/19/france/81884690/
_________________ “Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent sans rien faire.” Albert Einstein.
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Sujet: Re: Industrie de defense Française Mar 12 Avr 2016 - 15:00
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Et si Le Drian relançait une filière de munitions de petit calibre "Made in France"
Par Michel Cabirol | 12/04/2016
"Nous n'avons pas de fabrication française de poudre militaire pour les petites munitions", a expliqué le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian. "Nous allons travailler autour de cette situation anormale. C'est une question de souveraineté nationale. Nous devons agir rapidement, 2017 au plus tard" (Crédits : Reuters)
En déplacement en Bretagne, le ministre de la Défense s'est dit prêt à relancer une filière de munitions de petit calibre. Ce qui est déjà un changement manifeste de paradigme de la France.
Le successeur du FAMAS, le fusil d'assaut de l'armée française, sera étranger mais tout ou partie de sa munition pourrait bien être de fabrication française. Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian a annoncé vendredi que la production de poudre militaire allait de nouveau se faire en France, lors d'un déplacement dans le Finistère chez Nobelsport. "Nous savons fabriquer des Rafale mais nous n'avons pas de fabrication française de poudre militaire pour les petites munitions", a expliqué le ministre sur le site de la poudrerie de Pont-de-Buis-lès-Quimerch, selon des propos rapportés par les journaux régionaux "Ouest France" et "Le Télégramme".
"Nous allons travailler autour de cette situation anormale. C'est une question de souveraineté nationale. Nous devons agir rapidement, 2017 au plus tard, pour manifester cette nouvelle dimension de l'activité de l'entreprise Nobelsport", a-t-il précisé.
Le directeur de la section technique de l'armée de terre (STAT), le général Charles Beaudouin a toutefois rappelé lors de son audition à l'Assemblée nationale en février dernier qu'on "ne peut pas acheter des munitions moins bonnes sous prétexte qu'elles sont françaises. Or la concurrence est exacerbée et le niveau mondial très relevé. Si un Français peut s'aligner, tant mieux pour lui ! S'il est bon, il sera retenu. Et s'il est un peu plus cher que les autres ? Il appartiendra à la DGA de décider, puisque c'est elle qui est responsable des acquisitions. Mais dans un marché en concurrence, il faut justifier le choix d'un fournisseur plus cher que les autres".
D'autant que le futur fusil d'assaut (programme AIF-Armemennt individuel du futur) sera une arme au mécanisme plus classique que le FAMAS et au standard OTAN. "Nous aurons moins de problème de sources d'approvisionnement pour les munitions", a-t-il expliqué .
Thales prêt à se lancer dans les munitions de petit calibre?
"Cela va dans le bon sens", a estimé le président du directoire du fabricant de machine de cartoucherie Manurhin, Rémy Thannberger. Sous-entendu pour recréer une filière de munitions de petit calibre. "La réimplantation d'une usine de fabrication (de munitions de petit calibre, ndlr) pourrait nécessiter un investissement initial de 100 millions d'euros, comprenant l'achat du terrain, l'embauche du personnel et l'installation de la chaîne de production", estiment les députés Nicolas Bays (PS) et Nicolas Dhuicq (Les Républicains), auteurs d'un rapport sur les munitions.
Selon Nicolas Bays, Thales TDA Armements a "fait part d'une éventuelle volonté de recréer une filière de munitions de petit calibre par rapatriement d'une ligne de production australienne". Jean-Yves Le Drian a évoqué des questions de souveraineté pour relancer une filière de munitions de petit calibre (5,56 mm) qui garantira davantage la sécurité des approvisionnements des forces armées. "Pourquoi, si nos voisins parviennent à faire vivre une industrie de munitions de petit calibre, ne le pourrions-nous pas ?", s'interrogent les deux députés. Par ailleurs, le marché des armes de petit calibre et de leurs munitions serait en forte croissance en raison du contexte international. Ce qui peut constituer une opportunité industrielle.
Pour toutes ces raisons, les rapporteurs plaident pour l'étude sérieuse des conditions de la reconstitution d'une filière de production française de munitions de petit calibre. Trois à quatre ans seraient nécessaires pour bâtir entièrement une usine et produire les premières munitions. "La rentabilité serait assurée à partir d'une production annuelle de 60 millions de cartouches sous réserve qu'un niveau de commandes constant soit assuré durant les cinq premières années", ont écrit les deux rapporteurs. Manurhin, qui ne veut pas redevenir un munitionnaire pour ne pas concurrencer ses clients, reste très intéressé par un tel projet. Il pourrait même y prendre une participation s'il se concrétisait.
Nexter très réservé sur ce projet
Le PDG de Nexter Systems, Stéphane Mayer, avait estimé quant à lui lors de son audtion à l'Assemblée nationale début mars "qu'il serait techniquement possible de recréer la filière des munitions de petit calibre mais que cela impliquerait des coûts très élevés, nous empêchant d'atteindre une compétitivité suffisante par rapport à nos concurrents qui disposent déjà d'une base industrielle et de marchés. Faute de perspectives de rentabilité satisfaisante, nous n'envisageons donc pas de nous relancer dans cette activité sur nos fonds propres". Le général Charles Beaudouin pose les bonnes questions: "Le FAMAS était conçu avec sa munition et Nexter fabriquait les deux. L'arrêt de la filière relève d'un choix de politique industrielle qui se pose dans d'autres domaines. Peut-on maintenir toutes les filières et acheter systématiquement français ? Je ne le crois pas". D'autant que selon lui ce marché des armes de petit calibre est "assez erratique". Après des déboires avec un fournisseur des Émirats Arabes Unis (EAU), les forces armées s'approvisionnent désormais auprès du groupe américain, Alliant Techsystems Inc. (ATK), qui répond aux besoins.
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Sujet: Re: Industrie de defense Française Mar 12 Avr 2016 - 18:36
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Nexter Systems avance ses pions en Inde
Actualités Nathan Gain 8 avril, 2016
Nexter Systems avance trois de ses pions sur l’échiquier « équiper l’armée » indien : le canon Trajan ; son pendant monté sur châssis, le CAESAR ; et la tourelle T40, qui progressent chacun dans leurs programmes respectifs, nous a révélé Nexter au salon Defexpo 2016, tenu la semaine dernière à Goa.
Trois produits estampillés « Nexter Systems » progressent en Inde (Crédit photo: FOB)
Le 155mm Trajan est de loin le plus avancé de ces pions, en compétition dans le projet indien d’acquisition de 1 500 systèmes d’artillerie « Towed Gun System » (TGS) d’une valeur de 1.5 Md€. Selon les termes du partenariat formé par Nexter et l’indien Larsen & Toubro (L&T), les 400 premiers canons seront assemblés en France et intègreront la partie inférieure du système, fabriquée et assemblée en Inde par L&T, tandis que les 1150 canons suivants seront produits sous licence en Inde. Un prototype, réalisé en étroite collaboration avec L&T, a été évalué par l’armée indienne à la fin 2015. Chez Nexter on attend dans les mois à venir le rapport final sur un « système d’artillerie éprouvé au combat et fondamentalement ‘Make in India’, car il intègre de nombreux développements réalisés par Larsen & Toubro », rappelle Thierry Soulat, responsable des ventes artillerie en Inde.
Le canon de 155mm Trajan, engagé dans le programme indien TGS (Crédit photo: FOB)
Le duo Nexter-L&T, lié cette fois à Ashok Leyland, progresse également dans le programme « Mounted Gun System » (MGS), qui vise à doter l’armée indienne de 814 canons automoteurs. Nexter et L&T proposent un système d’artillerie CAESAR monté sur un châssis fourni par Ashok Leyland. En tant que contractant principal, L&T devrait bénéficier du transfert des technologies françaises. Ce dernier est « un partenaire stratégique en Inde, car il vient d’être sélectionné pour fournir 100 canons automoteurs K9 Vajra-T », précise Soulat.
Plus de 800 canons automoteurs CAESAR (ici sans son châssis Ashok Leyland) pourraient un jour intégrer l’armée indienne (Crédit photo: FOB)
Enfin, Nexter Systems entend bien armer le successeur des BMP-1/2 indiens avec sa tourelle T40 dans le cadre du programme « Fighting Infantry Combat Vehicle » (FICV). Ce dernier, lancé il y a six ans, remplacera les 2100 BMP-1/2 de l’armée indienne par un nouveau véhicule chenillé flottant. Nexter s’est donc allié avec l’indien Tata Power, partenaire principal, et le sud-coréen Doosan, qui dispose d’une solide expérience avec le véhicule de combat d’infanterie K21. Ce trio est le seul à proposer un véhicule armé d’un canon de 40 mm. « Un canon de 40 mm, forcément très différent du calibre 30 mm, nécessite une approche différente dans les spécifications de ce programme pour mettre en exergue tous les avantages opérationnels de ce calibre » explique Olivier Lequeux, en charge du business development des tourelles chez Nexter. Selon Olivier Lequeux, le 40 mm « a néanmoins vraiment un sens et profite du soutien important de la DGA et des opérationnels ». Car la tourelle T40 profite de la maturité et de la légèreté de son canon 40CTAS, un avantage certain pour un véhicule amphibie. Une tourelle qui, dans les phases d’évaluation, est d’ailleurs la seule à n’avoir reçu aucunes critiques de la part des militaires indiens…
Sélectionnée pour le programme Scorpion de l’armée de Terre française, la tourelle T40 est en lice pour le futur FICV indien (Crédit photo: FOB)
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Sujet: Re: Industrie de defense Française Mar 26 Avr 2016 - 12:56
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26.04.2016
DCNS va construire le nouvelle flotte de sous-marins australiens
Le groupe français DCNS a remporté, face à ses concurrents allemand et japonais, un méga-contrat estimé à 34 milliards d'euros en vue de la construction de la prochaine génération de sous-marins australiens. Ce contrat à 50 milliards de dollars australiens (34,5 milliards d'euros) est la plus importante commande militaire passée par l'Australie. Il porte sur 12 sous-marins océaniques qui devront remplacer les sous-marins actuels de la classe Collins fonctionnant au diesel et à l'électricité.
Le Premier ministre australien Malcolm Turnbull a annoncé mardi lors d'une conférence de presse l'issue d'un processus d'appel d'offres de plusieurs années, après en avoir informé le président français François Hollande.
La recommandation du panel chargé d'étudier les offres était "sans équivoque", a déclaré le chef du gouvernement australien. "L'offre française présentait les meilleures capacités pour répondre aux besoins uniques de l'Australie."
Le Shortfin Barracuda australien, un sous-marin discret destiné aux patrouilles dans le Pacifique
Paris, 26 avr 2016 (AFP) -
Le sous-marin de type Shortfin Barracuda que le français DCNS propose à l'Australie est un sous-marin océanique à propulsion conventionnelle conçu spécifiquement pour la marine australienne sur la base du sous-marin nucléaire d'attaque français Barracuda.
D'une longueur de 97 mètres et de 4.000 tonnes pour un équipage de 60 sous-mariniers, le Shortfin Barracuda Block 1A est présenté par DCNS comme "le sous-marin à propulsion conventionnelle le plus avancé du monde" capable d'évoluer sur de longues distances et en plongée prolongée dans l'océan Pacifique.
Vecteurs d'information et de dissuasion, ces sous-marins seront des instruments de puissance au service de la marine australienne.
Pour l'Australie, qui en attend les premières livraisons en 2027, il s'agit d'un élément clé de souveraineté pour remplacer la flotte de ses sous-marins vieillissants, de type Collins, dans une région dominée par la Chine et les Etats-Unis avec ses alliés australiens et japonais.
Le contrat, estimé à 34 milliards d'euros, comprend outre les bâtiments, le système d'armes qui sera américain, les infrastructures, la maintenance et la formation des équipages et prévoit également des transferts de technologies et de savoir-faire.
Selon le gouvernement australien, le sous-marin proposé par DCNS offre "des performances supérieures en matière de senseurs et de furtivité, ainsi que des capacités de projection et d'endurance similaires à celles des sous-marins de la classe Collins", les engins actuellement en service dans la marine australienne.
Le choix du Shortfin Barracuda s'est fait également en raison de performances en termes de prix, de calendrier, d'exécution du programme, de maintenance et d'engagement en faveur de l'industrie australienne, a-t-il précisé.
Interopérable avec les marines américaine et britannique, il sera chargé des missions de surveillance sous-marines dans une région qui voit la Chine pousser ses pions et par laquelle transite une très grande partie des flux commerciaux dans le monde.
Le bâtiment est doté d'un système de propulsion avec des pompes-hélices plutôt que d'hélices classiques afin de réduire son empreinte sonore.
Le Shortfin Barracuda offre les "meilleures capacités opérationnelles" en termes d'architecture et de technologies, explique Marie-Pierre de Bailliencourt, la directrice générale en charge du développement de DCNS.
Il "donne la supériorité acoustique, la meilleure discrétion et va garantir aux Australiens la meilleure autonomie et la meilleure endurance à la mer, c'est-à-dire sa capacité à mener de longues patrouilles", a-t-elle poursuivi.
Le Shortfin Barracuda bénéficie du design, de la construction et du développement du Barracuda français, le sous-marin nucléaire d'attaque (SNA) dont le premier exemplaire, le Suffren, doit être livré en 2017 à la marine nationale.
C'est la première fois que ce sous-marin est proposé à l'export, mais DCNS a déjà vendu ses sous-marins classiques, de type Scorpène, à l'Inde, à la Malaisie ou encore au Brésil.
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Sujet: Re: Industrie de defense Française Mar 26 Avr 2016 - 20:26
Citation :
Nexter : l’Asie dans la mire
26 avril 2016/ Actualité Industrie et matériels
Se positionner comme le partenaire de référence en matière d’artillerie dans les pays d’Asie : telle est l’ambition de Nexter, qui présentait cette semaine le Caesar au salon malaisien DSA, le plus important de la région.
Présent depuis trente ans dans la zone, Nexter met en avant qu’il est l’un des seuls industriels de son secteur à maîtriser tous les aspects de la trame artillerie : les systèmes d’armes, les munitions, les systèmes de communication (Findart, qui rassemble les fonctionnalités de suivi tactique et logistique, de calcul balistique et de transmission par satellite) ainsi que le soutien global.
C’est fort de cette complémentarité que Nexter cherche à s’étendre au-delà de son périmètre asiatique historique — Indonésie, Thaïlande, Singapour —, des pays qui disposent de systèmes d’artillerie français allant du 105 mm au 155 mm Caesar. En proposant, au-delà des canons et des munitions, une offre globale comprenant la gestion complète des parcs d’artillerie, quelle que soit l’origine des systèmes.
L’Inde, avec ses appels d’offres mastodontes, est bien entendu une priorité, et Nexter s’est positionné sur deux grands appels d’offres pour des systèmes de 155 mm 52 calibre. Le premier porte sur 1 580 pièces d’artillerie tractées (TGS), un contrat évalué à 1,5 milliard de dollars pour lequel Nexter, qui est opposé à l’israélien Elbit, propose le Trajan. Le second porte sur l’acquisition par l’armée indienne de 814 canons automoteurs (MGS) pour lequel Nexter propose le Caesar, en partenariat avec Ashok Leyland et Larsen&Toubro.
Ce dernier est également proposé en Malaisie, avec la signature ce mercredi d’une lettre d’intention (LoI) en présence du ministre malaisien de la Défense. Pour ce contrat, Nexter s’est associé au groupe local Advanced Defense Systems (ADS) et propose de mettre en place une chaîne d’assemblage qui servira, une fois les livraisons effectuées, pour le MCO du parc d’artillerie de gros calibre de l’armée malaisienne. Si ce contrat n’était initialement pas attendu avant 2017/2018, il semblerait que les choses s’accélèrent et qu’une annonce puisse intervenir dans les prochains mois.
http://www.ttu.fr/dexter-la/
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Sujet: Re: Industrie de defense Française Lun 9 Mai 2016 - 14:16
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Sous-marins : ce que le succès en Australie va changer pour DCNS
Par Michel Cabirol | 09/05/2016
2016 sera une très bonne année pour DCNS grâce à son succès en Australie (Crédits : DCNS)
Le succès en Australie change la trajectoire du groupe naval. Dans le cadre d'une éventuelle consolidation européenne, DCNS sort renforcé. De même, Hervé Guillou, jusqu'alors fragilisé à la tête de DCNS, bénéficie d'un nouvel état de grâce.
Pour DCNS, la belle histoire australienne - si bien sûr elle se confirme par un contrat signé fin 2016, voire début 2017 - a déjà des répercussions majeures sur la vie du groupe et en aura d'autres à moyen et long termes. Quoi qu'il arrive après l'Australie, l'année 2016 sera une très bonne année pour le groupe naval. Glorifié par l'ensemble de la classe politique, ce succès effacera certainement toutes les scories de l'année pour DCNS. A commencer par l'échec passé complètement inaperçu le 18 avril dernier de la FREMM... en Australie. Proposée par DCNS, la frégate multimissions a été retoquée quelques jours avant le choix du mégacontrat portant sur la vente du Shortfin Barracuda.
Elle n'a pas été sélectionnée pour le projet de construction de neuf frégates pour la marine australienne. Contrairement à la FREMM italienne (Fincantieri), à la frégate F100 Álvaro de Bazán de l'espagnol Navantia et à la Type 26 de BAE Systems. Cet échec a toutefois été vécu comme une décision renforçant l'offre française sur les sous-marins Barracuda, qui était jugée en France comme prioritaire, même si le programme Sea 5000 représentait une commande de plus de... 23 milliards d'euros (35 milliards de dollars australiens), explique un proche du dossier. Cela s'est révélé être vrai pour DCNS mais pour ThyssenKrupp Marine Systems, qui a proposé en vain la frégate F125, l'Australie aura été en revanche une Bérézina...
Hervé Guillou, "le" roi du pétrole
Le PDG de DCNS, Hervé Guillou, est devenu "le" roi du pétrole. Fragilisé en début d'année, il est aujourd'hui carrément indéboulonnable. "L'Australie sera le juge de paix"; entendait-on pourtant dire ces derniers mois sur l'avenir d'Hervé Guillou. Il a remporté le combat par KO, un succès façon Chirac en 2002. Car personne ne croyait vraiment à un succès en Australie. Mais lui, Hervé Guillou, y a cru depuis le début. Dans la dernière ligne droite de la campagne australienne, le patron de DCNS, qui est allé cinq fois en Australie en 18 mois, prend en main personnellement le dossier. Il y travaille jour et nuit.
C'est d'ailleurs dans ce type d'exercice qu'Hervé Guillou excelle et révèle toute son habileté. D'autant plus qu'il est dos au mur. Son énorme capacité de travail ainsi que son esprit bouillonnant branché sur un mode start-up - une autre de ses qualités - ont été in fine une vraie plus-value pour l'offre de DCNS. "Il a vraiment été très bon", souligne-t-on chez DCNS, où pourtant il n'a pas toujours fait l'unanimité depuis son arrivée. Du coup, Hervé Guillou a aujourd'hui droit à un second état de grâce, mérité au vu de son succès inédit.
Il s'était pourtant mis à dos beaucoup, beaucoup de monde fin 2015, début 2016. Tour à tour, la DGA (direction générale de l'armement), son actionnaire privé Thales (35%), ainsi que plusieurs ministres influents ont critiqué sa gestion de DCNS, sa façon de mener la campagne australienne et son manque de diplomatie... Sans compter qu'il a également réussi à sérieusement agacer l'Élysée dans le dossier des Mistral revendus à l'Égypte. Seul le ministère de la Défense le soutient alors et le maintient à flot. Début 2016, sa cote est au plus bas mais le couperet ne tombera... pas, ses détracteurs attendant le résultat de la campagne australienne. Revenu de nulle part, Hervé Guillou a su déjouer les pronostics en remportant un succès éclatant. A lui maintenant de surfer sur ce succès pour rester incontournable au sein de DCNS.
Un bureau d'études conforté
Le contrat australien aura également un impact très positif sur le bureau d'études de DCNS. Le programme Shortfin Barracuda permettra au groupe naval de faire la jointure entre le développement des sous-marins nucléaires d'attaque (SNA) de type Barracuda et la prochaine génération de sous-marins nucléaires lanceurs d'engins (SNLE). En ce sens, ce contrat tombe à pic. Si pour les bâtiments de surface, les ingénieurs R&D (recherche et développement) de DCNS vont être occupés par le programme de frégates intermédiaires (FTI) qui va être lancé très prochainement par le ministère de la Défense, il n'en était vraiment pas de même sur la partie sous-marin. Le bureau d'études va travailler sur le programme Barracuda jusqu'à la fin 2017, date à laquelle le premier SNA, le Suffren, va être terminé tandis que la troisième génération de SNLE va être lancée en 2021-2023.
Pour DCNS, il y avait donc un énorme problème de charges de son bureau d'études à gérer entre 2018 et au mieux 2021. Le succès de DCNS en Australie enlève donc une sérieuse épine dans le pied de la direction du groupe naval et règle 95% du problème de charges de travail du bureau d'études, à l'exception du domaine spécifique du nucléaire. Les travaux pour le Shortfin Barracuda vont commencer en 2017. "C'est une vraie bonne nouvelle pour DCNS et la France, qui vont conserver des savoir-faire de souveraineté", explique-t-on au sein du fabricant de sous-marins. Enfin, DCNS peut d'ores et déjà anticiper des recrutements pour le bureau d'études, qui seront ensuite transférés sur le développement des SNLE français.
Le contrat norvégien vital pour TKMS
Chez DCNS, l'euphorie de la victoire en Australie va être de courte durée. Car le groupe naval doit absolument continuer à jouer sa carte à fond dans la compétition en Norvège où la marine royale compte acheter quatre à six sous-marins pour un montant évalué de 3 à 4 milliards d'euros. Oslo a déjà présélectionné DCNS (Scorpène Nouvelle Génération) et le chantier naval allemand TKMS (U214). La Norvège compte choisir "dans le courant de 2016" le vainqueur, selon le ministère de la Défense norvégien. Après leur échec en Australie, les Allemands, qui ont été peut-être trop sûr d'eux, "ont un appétit de vengeance", estime-t-on dans le groupe naval. D'ailleurs, ils font déjà feu de tout bois pour critiquer l'offre de DCNS en Australie. Mauvais perdants ?
En Norvège, le groupe naval français a l'occasion de couler pratiquement TKMS en gagnant la compétition... et TKMS peut à l'inverse refaire une partie de son retard sur son rival européen. Le couteau entre les dents, les Allemands pourrait mener une campagne très agressive, estime-t-on chez DCNS. Mais le constructeur du Scorpène a quelques beaux atouts dans sa main en Norvège dans une compétition qui se jouera sur cinq critères : la performance des sous-marins, le prix, la coopération technologique avec le groupe norvégien Kongsberg, le soutien des États et des administrations et enfin, la coopération opérationnelle entre les marines.
DCNS a notamment cette chance, contrairement à TKMS, de disposer d'une marine océanique à l'image de son homologue. "La marine norvégienne a besoin de s'appuyer sur des marines étrangères fiables et opérationnelles", note un bon connaisseur du dossier. Ce qui pourrait faire la différence entre la France et l'Allemagne, qui dispose d'une marine très souvent limitée à la mer Baltique... Le groupe naval français peut également compter sur l'État français et sur le soutien technique de la direction générale de l'armement (DGA), très performante dans le cadre du soutien à l'exportation. En outre, DCNS, qui propose le Scorpène déjà vendu à quatre pays exigeants (Chili, Malaisie, Inde et Brésil), est prêt à coopérer de façon très intime avec Kongsberg, détenu à 50% par la Norvège. Le "Thales norvégien" a réalisé ainsi en 2015 un chiffre d'affaires de 1,8 milliard d'euros.
DCNS renforcé dans le cadre d'une consolidation européenne
Enfin, DCNS, grâce à son succès en Australie, renforce un peu plus son "leadership" dans la cadre d'une éventuelle consolidation européenne face à TKMS dans le domaine des sous-marins, estime-t-on au sein de DCNS. La question pourrait se poser rapidement, certainement en 2017. Car certains fonds actionnaires du sidérurgiste ThyssenKrupp, qui détient 100% de TKMS, demandent régulièrement la vente de cette filiale. Notamment le fonds activiste Cevian Capital (15,08 % du capital) ainsi que Franklin Mutual Advisers (3,37%). D'autant que ThyssenKrupp est toujours en pleine restructuration en raison d'investissements malheureux qui ont longtemps plombé sa rentabilité. D'octobre à décembre (1er trimestre de son exercice décalé), il a essuyé une perte nette après intérêts minoritaires de 23 millions d'euros. Les fonds a activistes attendaient notamment le verdict de la compétition en Australie pour déterminer sa valorisation. Pour autant, TKMS serait aujourd'hui considéré comme un actif de souveraineté nationale par Berlin. Ce qui n'était pas le cas encore en octobre 2014. Ce nouveau paramètre va compliquer la vente du groupe naval, qui doit être racheté par une entreprise allemande, selon le souhait du gouvernement allemand. Mais ni Airbus, qui se désengage de la défense, ni Rheinmetall, qui ne semble pas avoir les reins financiers suffisamment solides, ne semblent être intéressés par une telle acquisition.
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Sujet: Re: Industrie de defense Française Mar 17 Mai 2016 - 16:20
Citation :
17.05.2016
NEURON: avant un passage à DGA-MI à Rennes, de nouveaux essais en vol à Istres
La Direction générale de l’armement vient de lancer la réalisation d’une nouvelle campagne nationale d’essais en vol du démonstrateur technologique de drone de combat NEURON (photo Véronique ALMANSA).
Le premier vol a eu lieu ce mardi à Istres.
Le centre DGA Essais en vol supervisera cette campagne dont l’un des objectifs est d’étudier l’utilisation d’un drone de combat dans un contexte naval. La campagne comprendra ainsi des essais à la mer avec le porte-avions Charles de Gaulle.
A partir de l'automne, elle sera suivie d’une campagne de mesures de signature électromagnétique effectuée jusqu'au début 2017, à DGA Maîtrise de l’information à Bruz, près de Rennes.
La première campagne d’essais de NEURON, menée au nom des six nations partenaires, entre décembre 2012 et septembre 2015, a comporté 123 vols, à Istres, Decimomannu (Italie) et Visdel (Suède).
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Sujet: Re: Industrie de defense Française Ven 20 Mai 2016 - 19:22
Citation :
Kership (DCNS/Piriou) rachète le site de STX Lorient
Par MC avec agences | 20/05/2016
Kership et CMN ont convenu un accord d'utilisation partagée des capacités industrielles du site de Lanester (Crédits : DCNS)
STX France a choisi Kership, co-entreprise entre le chantier naval breton Piriou et DCNS, pour la reprise du chantier STX de Lanester (Morbihan), STX France Lorient.
Le groupe de chantiers navals STX France a annoncé vendredi dans un communiqué qu'il avait choisi Kership, co-entreprise entre le chantier naval breton Piriou et DCNS, pour la reprise du chantier STX de Lanester (Morbihan), STX France Lorient. Cette annonce intervient alors que dans un communiqué commun reçu mercredi, Kership et Constructions mécaniques de Normandie (CMN), tous deux candidats à la reprise de ce chantier, avaient annoncé avoir convenu "un accord d'utilisation partagée des capacités industrielles du site du Rohu", quel que soit son futur propriétaire.
"Chacune des propositions présentait tout d'abord de bonnes garanties pour les salariés ainsi que l'assurance du maintien de (la, ndlr) capacité industrielle, point essentiel pour l'ensemble de la filière navale française", souligne STX France. "La direction de STX France après examen attentif des deux offres a décidé de poursuivre les discussions avec le seul candidat Kership en vue de conclure la vente au cours de l'automne prochain".
"Je suis extrêmement heureux de cette décision", réagit dans un communiqué Patrick de Leffe, président de Kership, filiale à 55% du chantier Piriou situé à Concarneau (Finistère) et à 45% de DCNS. Les deux entreprises se félicitent elles-aussi de l'opération, DCNS estimant notamment qu'elle "renforce la consolidation de la filière navale française".
Une reprise qui annonce des commandes...
Avec cette acquisition nous allons "pouvoir disposer de la capacité de production indispensable à nos besoins immédiats et d'un socle industriel, aux côtés de celui de Concarneau, qui va nous permettre de poursuivre le déploiement stratégique de Kership avec, en perspective, la création d'emplois", a souligné Patrick de Leffe. "Notre volonté et notre intérêt est d'ouvrir le site aux autres acteurs du secteur naval français", assure-t-il. Il a précisé qu'au-delà de l'accord avec les CMN, DCNS a confirmé un minimum de 50.000 heures de charge annuelle.
"Toutes ces collaborations vont apporter à Kership Lorient une charge conséquente et diversifiée, à court et moyen terme, en augurant de meilleures coopérations sur les marchés export entre les chantiers français", a estimé Patrick de Leffe. Pour sa part, le PDG de DCNS Hervé Guillou a indiqué dans un communiqué publié par DCNs que "la reprise de STX Lanester par Kership permettra à DCNS de disposer d'un partenaire aux moyens industriels adaptés pour réaliser des éléments de coques ou de sous-ensemble de coques".
Les CMN souhaitaient acquérir le site pour y construire des navires patrouilleurs militaires, voire des bateaux civils. Kership avait de son côté indiqué que son site de Concarneau était saturé. Les deux entreprises s'étaient engagées à garder l'ensemble des emplois, soit une quarantaine de personnes. " Kership offrira à d'autres chantiers et en particulier à CMN l'accès à un outil de production performant", a estimé Hervé Guillou.
Un début de consolidation des chantiers français
Dans leur communiqué commun, CMN et Kership indiquaient que leurs entreprises étaient "arrivées à la conclusion que l'accentuation d'échanges et de coopérations ciblées pourrait être bénéfique pour chacune d'elles ainsi que pour l'ensemble de la filière navale française".
Cette reprise "s'est faite dans un climat d'entente parfaite entre les différents acteurs concernés, a réagi Iskandar Safa, actionnaire de Privinvest, société mère des CMN. Face à une concurrence rude, il est nécessaire que les entreprises françaises de construction navale coopèrent le plus largement possible". STX a supprimé en 2015 une cinquantaine de postes à Lanester et n'a gardé sur place que l'activité tôlerie et construction mécanique, alors que le site était auparavant spécialisé dans les navires monocoques rapides, les patrouilleurs de surveillance côtière, les navires spéciaux et les navires à passagers. Une réorganisation que STX France justifie notamment par le fait que "l'ensemble des commandes françaises récentes ont été prises par son concurrent Piriou/Kership".
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Sujet: Re: Industrie de defense Française Jeu 26 Mai 2016 - 17:56
Citation :
Cherbourg: le site DCNS de sous-marins nucléaires "totalement bloqué"
Cherbourg, 26 mai 2016 (AFP) -
L'usine de sous-marins nucléaires du groupe DCNS à Cherbourg (Manche), ancien fief électoral du ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve, est "totalement bloqué" dans le cadre des manifestations contre la loi travail, a-t-on appris jeudi auprès de la police.
Selon la radio France Bleu Cotentin, le blocage de ce site, qui fabrique tous les sous-marins nucléaires français, est une première.
DCNS Cherbourg emploie 2.200 personnes hors sous-traitants.
"On bloque aussi le port militaire (qui jouxte DNCS, NDLR). Il y a trois barrages bloquants. Seul le personnel réquisitionné passe", a précisé à l'AFP Alexis Padet, de la CGT de DCNS. Selon lui, 300 personnes participaient peu avant 08H00 au blocage prévu jusqu'à 13H15.
Héritier des premiers arsenaux créés par Richelieu, le constructeur naval DCNS demeure une pièce maîtresse de la puissance militaire française, même si l'Etat a cédé ces dernières années plus d'un tiers du capital du groupe, qui s'est récemment diversifié dans les énergies renouvelables.
Le groupe emploie près de 13.000 salariés dans le monde.
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Sujet: Re: Industrie de defense Française Mar 31 Mai 2016 - 18:49
Citation :
Le successeur du Rafale ne sera pas « forcément » le fruit d’une coopération européenne
Posté dans Forces aériennes, Technologie par Laurent Lagneau Le 31-05-2016
Parler de l’après-Rafale, c’est se projeter à long-terme. Mais, il n’est pas interdit d’y réfléchir et d’imaginer des concepts futurs, comme c’est d’ailleurs le cas aux États-Unis, où plusieurs constructeurs ont présenté des concepts. Quelles seront les technologies arrivées à maturité dans 20 ou 30 ans? Et pour quelles capacités? Pour quels emplois?
Une chose est acquise : développer un nouvel appareil coûtera cher, sauf à faire mentir la loi de Norman Augustine. L’ancien dirigeant de Lockheed-Martin avait en effet affirmé qu’en « extrapolant le budget de la défense selon les tendances de ce siècle, on découvre qu’en 2054 la courbe du coût d’un avion rejoindra celle du budget » et que, par conséquent, « au rythme actuel, le budget de la défense entier ne permettra d’acheter [en 2054] qu’un seul avion tactique. »
Aussi, pour ce qui concerne le Vieux Continent, un avion de chasse des années 2040/2050, qui opérera vraisemblablement aux côtés de drones furtifs pour former un système de combat aérien, pourrait être le fruit d’une collaboration européenne. Encore faut-il que les Européens se mettent d’accord.
« L’avion de combat du futur ne sera européen que si les Européens s’entendent sur un besoin opérationnel commun. Il faut tirer les leçons de quinze ans d’échec dans la défense européenne. Sans besoin stratégique commun, il ne peut y avoir de programme défini à Bruxelles. Inutile de répéter les erreurs du passé », a expliqué Éric Trappier, le Pdg de Dassault Aviation, alors qu’il était interrogé par le quotidien Les Échos.
Et justement, la définition de ces besoins stratégiques (et opérationnels) communs s’avère toujours compliquée à trouver. Alors qu’il lui était demandé si le Rafale était le « dernier projet franco-français », M. Trappier a répondu : « pas forcément ».
Et d’ajouter : « Arrêtons ce fantasme : Dassault et la France n’ont pas conçu le Rafale seuls contre tous les autres pays » car, « à la base, il y a de vraies différences de besoins opérationnels. » Et le fait est : il fallait à la France un avion capable de mener des missions nucléaires et d’être mis en oeuvre depuis un porte-avions. Aussi, il sera compliqué de mettre tout le monde d’accord pour développer, au niveau européen, un nouvel appareil.
Au passage, M. Trappier a estimé que la « préférence européenne est un concept sans effet » car de nombreux pays européens « préfèrent acheter américain, quand bien même cela ne leur donne aucun accès aux codes sources. » Et de citer le cas des Pays-Bas : « Lors de l’appel d’offres lancé (…) dans les années 2000, nous aurions pu donner nos Rafale, cela n’aurait rien changé à la volonté du gouvernement hollandais de s’équiper de chasseurs américains, afin de se mettre à l’abri du parapluie américain, l’Otan. »
Photo : Concept du MD-750, projet de Dassault Aviation dans les années 1970
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Sujet: Re: Industrie de defense Française Mer 1 Juin 2016 - 17:04
Citation :
Sous-marins: DCNS tend la main à l'allemand Thyssenkrupp
Berlin, 1 juin 2016 (AFP) -
L'industriel français DCNS tend à nouveau la main à l'allemand Thyssenkrupp en vue d'un rapprochement de leurs activités de sous-marins, selon des propos d'un dirigeant de DCNS rapportés mercredi par la presse allemande.
"Ce n'est peut-être pas le meilleur moment tout de suite pour de telles discussions, mais quand la partie allemande aura surmonté sa déception (sur un contrat en Australie remporté par les Français, NDLR), nous serons prêts (à discuter)", a dit Andreas Loewenstein, directeur de la stratégie et de la prospective du groupe français, co-détenu par l'Etat et par Thales.
Ses propos étaient rapportés par plusieurs journaux allemands, suite à une rencontre de M. Loewenstein avec des correspondants allemands en France.
Un rapprochement des deux grands acteurs européens est une nécessité pour préserver la place de cette industrie en Europe, sur fond d'arrivée de nouveaux concurrents en provenance de Chine, de Corée du Sud ou d'Inde, selon les propos de M. Loewenstein rapportés au style indirect.
Par le passé déjà, les deux groupes ont eu des velléités de se rapprocher, mais sans que rien de concret n'en soit jamais sorti.
DCNS vient de remporter un contrat géant en Australie, d'une valeur estimée à 34 milliards d'euros, aux dépens de Thyssenkrupp Marine Systems (TKMS), la division sous-marins du Thyssenkrupp, également en lice.
"Ce n'est pas le lendemain d'une telle décision que l'on peut s'engager dans une démarche d'une telle nature", a déclaré à l'AFP mercredi un porte-parole de DCNS, interrogé sur les intentions de rapprochement avec le concurrent allemand.
Le journal allemand Frankfurter Allgemeine Zeitung (FAZ) se faisait l'écho mercredi, sur la foi de sources non identifiées, de rancoeurs du gouvernement allemand à l'encontre de l'appel d'offres australien, qui aurait été formulé en termes "trop vagues" et discriminé les candidats allemand TKMS et japonais Mitsubishi.
messages : 2735 Inscrit le : 09/12/2009 Localisation : Un peu partout!!! Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Industrie de defense Française Jeu 2 Juin 2016 - 14:43
Une idee stupide ,qu'ils se demmerdent les Allemands. Leur joint venure pour eux c'est on prends tous et on vous la mets bien profonds ,Airbus en fait les frais ,le Typhoon en a fait les frais avec les commandes de vol. Audi, mercedes BMW et machine outils voir chars de combat le reste .....des clous...
jf16 General de Division
messages : 41823 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Industrie de defense Française Mar 7 Juin 2016 - 16:49
Citation :
2015, un cru exceptionnel pour l’industrie française
Actualités Nathan Gain 6 juin, 2016
Les commandes à l’export de l’industrie de défense française ont plus que doublé en 2015 comparé à 2014, pour atteindre un montant record 16,9 Md€. Derrière ces chiffres se cachent une série de succès « qui sont le résultat du travail de l’équipe ‘France’ des exportations de défense » justifie Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, dans le rapport Parlementaire 2016 sur les exportations d’armement de la France paru ce 1er juin. Un rapport méticuleux de 104 pages offrant un panorama précis de ces prises de commandes.
L’année 2016, un pic exceptionnel pour l’industrie de défense française (Source: DGA/DI)
Ce sont quelques « méga contrats » supérieurs à 200M€, à l’image des ventes de Rafale au Qatar et à l’Égypte qui sont responsables de ce chiffre export historique. L’année 2015 aura vu la signature de 11 de ces contrats pour un montant total de 12,9 Md€. Soit, une augmentation de 184% par rapport à l’année précédente. Sans oublier les 4 Md€ enregistrés par les contrats de moins de 200M€, en hausse de 12 % par rapport à 2014, qui forment le socle essentiel des entreprises en terme de performance à l’exportation. Sans surprise, le Moyen-Orient représente à lui seul les trois quarts des prises de commandes, suivi de l’Asie et de l’Europe.
Le rapport explique que la recette de ce succès se trouve dans un trio d’ingrédients essentiels, à commencer par le contexte politique sensible de ces pays « confrontés à la persistance de fortes tensions sécuritaires à l’échelle régionale et à l’émergence de nouvelles menaces ». Mais les commandes enregistrées sont aussi le fruit d’un « engagement fort des pouvoirs publics [français qui] vient renforcer la relation de confiance déjà établie », ajoute le rapport. Ajoutez à cela un troisième ingrédient, à savoir « la qualité des matériels français » dont « la performance opérationnelle est démontrée au quotidien par les forces françaises engagées sur les divers théâtres d’opérations ». Résultat : l’Hexagone pourrait prochainement réintégrer le podium des plus gros exportateurs d’armement, dominé par les États-Unis, la Russie et la Chine.
Loin de se limiter aux ventes purement commerciales, le rapport au Parlement présente en détail les cessions onéreuses ou gratuites de matériels militaires, c’est à dire les pays recevant du matériel de seconde main directement prélevé dans les stocks de l’armée française. Deux nations en ont principalement bénéficié : l’Arabie Saoudite (8M€ pour cinq cessions) et le Brésil (5,1M€ pour deux cessions). Détail intéressant, les États-Unis, pourtant indétrônables en matière de production et vente d’armes, sont également venu faire leur marché à trois reprises dans les casernes françaises, pour un montant de 634 000 € en 2015.
Outre le matériel neuf, la France revend une partie du matériel militaire stocké dans ses entrepôts (Source: DGA/DI)
L’année 2015 est donc un cru exceptionnel pour l’industrie française. Quant à savoir si cette progression se confirmera en 2016, les perspectives semblent excellentes alors que DCNS vient de conclure la vente de sous-marins à l’Australie et que Dassault espère un feu vert à la fin du mois pour ses Rafale en Inde.
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Sujet: Re: Industrie de defense Française Ven 10 Juin 2016 - 16:52
Citation :
Airbus a vendu sa participation dans Dassault
Julien Bonnet Airbus Group , Dassault Aviation , La matinale de l'industrie
Publié le 09/06/2016 À 07H58, mis à jour le 10/06/2016 À 08H44
L'avionneur européen a confirmé ce vendredi 10 juin avoir cédé sa participation restante de 23,6% dans Dassault Aviation, ce qui lui permet d'encaisser 2,37 milliards d'euros.
Airbus Group bien sorti de Dassault Aviation. L'avionneur européen a confirmé ce vendredi 10 juin le succès de l'opération de vente de sa participation restante dans le constructeur du Rafale, ce qui lui permet d'encaisser un "produit total brut" de 2,37 milliards d'euros.
Cette cession s'effectue par le biais d'un placement privé qui a été bouclé ce vendredi, d'un rachat simultané d'actions par Dassault, et d'une émission d'obligations convertibles, a précisé le groupe dans un communiqué. "Dassault Aviation a acquis concomitamment au Placement d’Actions 502 282 actions (représentant environ 5,5 % du capital de Dassault Aviation) au prix de 950 euros par action", précise le document.
Une participation déjà réduite de moitié ces derniers temps
L'agence Bloomberg rapportait mercredi 8 juin que l'avionneur européen, qui possèdait encore 23,6% du constructeur du Rafale, était sur le point de céder sa participation résiduelle dans Dassault Aviation.
Au cours actuel, la capitalisation boursière de Dassault Aviation s'élève à 8,9 milliards d'euros, ce qui valorise la participation d'Airbus Group à quelque deux milliards d'euros.
Harald Wilhelm, le directeur financier d'Airbus Group, avait dit en octobre dernier que le groupe aéronautique aurait vendu fin 2016 le solde de sa participation dans Dassault Aviation, après l'avoir déjà réduite de moitié en plusieurs étapes.
L'an passé, Airbus Group a enregistré un gain net de 748 millions d'euros issu de la vente d'une tranche de 18,75% dans Dassault Aviation réalisée en 2015.
En février, Marwan Lahoud, responsable de la stratégie d'Airbus Group, avait déclaré que le groupe continuerait à céder des actions Dassault Aviation de manière "opportuniste" en fonction des conditions de marché. Mais l'action Dassault Aviation a perdu 15,65% depuis le début de l'année (contre -3,86% pour l'indice SFB 120) après avoir gagné près de 8% l'an passé.
De son côté, Dassault Aviation, dont le Groupe industriel Marcel Dassault (GIMD) reste l'actionnaire majoritaire avec 56,1% du capital, a dit en mars ne pas exclure un plan de rachat d'actions cette année pour accompagner le désengagement d'Airbus.
messages : 41823 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Industrie de defense Française Lun 13 Juin 2016 - 20:09
Citation :
DCNS se tiendra prêt pour la construction d’un nouveau porte-avions… d’ici 15 ans
Posté dans Forces navales, Industrie par Laurent Lagneau Le 13-06-2016
À partir du début de l’année 2017, et pendant 18 mois, la Marine nationale ne pourra plus compter sur le porte-avions Charles de Gaulle, ce dernier devant subir son deuxième arrêt technique majeur (ATM2) depuis son entrée en service. D’où l’intérêt de disposer d’au moins deux navires de ce type afin d’assurer une continuité opérationnelle.
D’ailleurs, lors d’une audition au Sénat, en novembre 2015, le chef d’état-major de la Marine nationale (CEMM), l’amiral Bernard Rogel, affirma que son seul souhait serait d’avoir un second porte-avions.
Seulement, avec les contraintes budgétaires et les investissements qu’exigera la modernisation de la dissuasion nucléaire dans les années à venir, ce voeu n’a qu’une chance infime de se réaliser. Et cela alors que la Royal Navy comptera deux navires de ce type, que l’US Navy renouvèlera les siens, que la Chine et l’Inde ont l’objectif de disposer de capacités aéronavales conséquentes.
Qui plus est, la question du remplacement du porte-avions Charles de Gaulle se posera bien assez vite… Pour rappel, la commande de ce navire fut passée en 1986 et sa construction débuta un an plus tard. Il aura fallu attendre 14 ans pour le voir entrer officiellement en service.
Invité d’Europe1, ce 13 juin, le Pdg de DCNS, Hervé Guillou, a été interrogé sur un « futur Charles-de-Gaulle numéro 2″. « Nous le souhaitons », a-t-il répondu. En tout cas, ses équipes y travaillent.
« D’ailleurs, tout le travail que nous faisons aussi en matière de préparation de l’avenir et d’innovations doit nous préparer à ça parce que nous devons être capables de le faire dans 15 ans », a en effet expliqué M. Guillou.
S’il faut 10-15 ans de plus pour construire ce futur navire, la Marine nationale n’aura toujours qu’un porte-avions à sa disposition, étant donné que le retrait du Charles-de-Gaulle est théoriquement prévu en 2040-2041. À moins que les responsables politiques n’en décident autrement.
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Sujet: Re: Industrie de defense Française Lun 13 Juin 2016 - 20:18
Citation :
Thales va sécuriser les bases militaires néerlandaises
Posté dans Europe, Industrie par Laurent Lagneau Le 13-06-2016
Le groupe français d’électronique de défense Thales, associé à Unica, vient de remporter, ce 13 juin, un contrat visant à installer un nouveau système de surveillance et de sécurité sur 170 sites du ministère néerlandais de la Défense. Et cela pour un montant estimé entre 100 et 250 millions d’euros.
Les deux groupes « sont partenaires à parts égales et seront responsables de l’installation et de l’exploitation du système ainsi que de la fourniture de services pendant une durée de 15 ans », a indiqué Thales.
« Ce système viendra remplacer les 45 systèmes en service au sein du centre de commandement du soutien (CDC pour Commando Diensten Centrum), y compris dans l’ensemble des bases terrestres, aériennes et navales », explique l’industriel français.
Ce contrat prévoit l’installation de systèmes de contrôle d’accès et de détection des intrusions, reliés à un « central de surveillance et de contrôle à l’échelle nationale. » Ce dispositif, fait valoir Thales, « répond aux normes de sécurité les plus élevées et se caractérise par sa simplicité d’exploitation et de maintenance ». Et de préciser qu’il « l’utilisation de la carte sans contact Rijkspas pour l’accès, l’authentification et l’identification. »
« Nous sommes fiers de ce nouveau contrat avec le gouvernement néerlandais et heureux de relever ce défi en partenariat avec Unica », a commenté Patrice Caine, le Pdg de Thales.
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Sujet: Re: Industrie de defense Française Lun 13 Juin 2016 - 22:07
Citation :
KMW + Nexter = KNDS
Actualités Christina Mackenzie 12 juin, 2016
Après Kant, Newco, puis sûrement la désignation intermédiaire la plus difficile à retenir – Honosthor – , Krauss Maffei Wegmann et Nexter ont finalement décidé d’appeler leur nouveau groupe « KNDS », en additionnant simplement la première lettre de chaque industriel à « DS » pour Defence Systems.
Le nouveau nom était déjà affiché sur leur stand extérieur commun à Eurosatory ce samedi, au lendemain de l'annonce officielle (Crédit photo: Christina Mackenzie)
Dans une annonce commune publiée le 10 juin, les deux sociétés expliquent que « ce nouveau nom identifie clairement l’alliance entre deux labels connus. En préservant leurs identités visuelles et leurs logos et en combinant leurs couleurs, Nexter et KMW affirment leur coopération en mettant en commun leurs forces et en capitalisant sur la structure qu’ils forment, tandis que chaque entreprise conserve ses capacités et produits propres. »
« Nous sommes fier d’officialiser cette nouvelle étape supplémentaire sur le chemin vers un leader de la défense européenne à travers notre nouvelle dénomination et notre présence commune durant Eurosatory, » se sont félicités les deux co-CEO du groupement Stéphane Mayer et Frank Haun.
Même si la décision n’a été annoncée que vendredi, elle semble avoir été prise suffisamment à l’avance pour permettre aux techniciens d’installer le nouveau nom hier sur l’énorme stand extérieur commun construit pour le salon Eurosatory, qui ouvre ses portes demain, 13 juin, à Paris.
Le Griffon, présenté sur le stand du ministère de la défense (Crédit photo: Christina Mackenzie)
Nexter consacre un espace considérable sur sa part du stand commun à son implication dans le programme Scorpion. Trois des quatre véhicules du programme seront exposés : le Griffon est dévoilé pour la première fois en taille réelle, à la fois sur les stands de Nexter et du ministère de la Défense, alors que le Jaguar et le Leclerc modernisé (également présent sur le stand du ministère) seront aussi sous les feux des projecteurs chez Nexter.
Le quatrième véhicule, le véhicule blindé multi-rôles léger, dont la livraison est prévue pour 2021, n’a pas encore été sélectionné par la direction générale de l’armement.