messages : 1408 Inscrit le : 30/03/2010 Localisation : oum dreyga Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités nationales Dim 23 Sep 2012 - 22:55
Rappel du premier message :
wa hadoo maboullllllllll regardez el watan d'hier
Citation :
Accidents de la route: le Maroc 1er dans le monde arabe et 6è au rang mondial
Les routes marocaines sont classées parmi les plus mortelles au monde (1er rang au niveau du monde arabe et 6e rang mondial) et le coût social des accidents de la route au Maroc dépasse les 11milliards de dirhams (1 euro = 11 DH environ) annuellement soit, 2, 5 % du Produit intérieur brut (PIB), a déclaré à Marrakech (335 km au de Rabat) un haut responsable marocain.
Le coût social de ces accidents constitue un véritable fardeau pour la société et équivaut à des sommes colossales pouvant être consacrées à la construction d'équipements sociaux (écoles, espaces sportifs, et autres), a précisé le vice-président de la Chambre du commerce, de l'industrie et des services à la préfecture de Marrakech, Ibrahim Erramili lors d'une rencontre sur les "accidents de la route et leur impact sur l'économie nationale et leurs répercussions sociales". Il a ajouté que les répercussions des accidents de la route sur le développement social et sur l'économie nationale ont atteint même certains secteurs comme le tourisme qui en subit les conséquences indirectement.
Les autorités marocaines font face à un vrai fléau sur les routes où l'on enregistre une moyenne de onze morts par jour et un blessé toutes les sept minutes. L'année dernière, les statistiques officielles ont signalé 67.082 accidents corporels qui ont fait 4.222 morts, 12.482 blessés graves et 89.529 blessés légers. Environ 75 % de ces sinistres ont été enregistrés en milieu urbain.
21.520 accidents en 2011 : L’Algérie troisième pays au monde Une nouvelle ligne dans le triste palmarès de l’Algérie en matière de la circulation automobile. L’Algérie a enlevé «haut la main» la 3ème place du triste podium mondial des pays où sont enregistrés le plus d’accidents de la circulation. Comparée à l’année 2010, notre pays a régressé puisque il a enregistré plus d’accidents se classant juste derrière les Etats-Unis et la Russie avec leurs parc automobiles à plusieurs fois supérieur.
En effet, selon les chiffres communiqués aujourd’hui mardi par les services de la gendarmerie nationale sur les ondes de la radio, pas moins de 21.520 accidents ont été enregistrés lors des dix premiers mois de l’année en cours, ayant causé la mort de 3.286 personnes et blessé 38.903 autres. Terrifiant, d’autant plus que ces chiffres marquent une hausse fulgurante en une année puisque durant la même période de l’année 2010, les services de la gendarmerie nationale font état de 16.343 accidents qui se sont soldé par la mort de 2.525 morts et 29.058 blessés.
A titre de comparaison avec l’année 2010, cela se traduit par une hausse de 31,68% du nombre d’accidents, alors que le nombre de morts à crû de l’ordre de 30, 14% et celui des blessés de 33,88%.
Sétif n°1 au hit parade
Et comme il fallait s’y attendre, la wilaya de Sétif trône en haut de ce classement macabre avec 1209 accidents et 139 morts, suivie de Blida avec 595 accidents et 85 morts et Bouira ferme le triste podium avec 557 accidents et 133 morts.
La capitale Alger n’est pas indemne de ces accidents de la circulation puisque pas moins de 957 accidents ont été enregistrés ayant provoqué la mort de 72 personnes.
C’est dire que ni les nouveaux plans de circulation dans les villes, ni les retraits de permis et encore moins l’augmentation des amendes n’ont pu juguler ce phénomène qui tue chaque année plus de 4000 algériens. Il ressort des statistiques de la gendarmerie que le conducteur est responsable «dans 81% des accidents survenus en 2011». Dans le détail, on explique que l’excès de vitesse, 21% des cas et les dépassements dangereux 10,14% des cas, sont les principales causes des accidents mortels. C’est dire que les autorités à du mal à trouver la solution idoine pour mettre fin au «terrorisme routier» qui tue autant sinon plus que le terrorisme tout court.
http://www.algerie1.com/magazine/21-520-accidents-en-2011-l%E2%80%99algerie-troisieme-pays-au-monde/ ils veulent concurencer en tout c'est des
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Samyadams Administrateur
messages : 7134 Inscrit le : 14/08/2008 Localisation : Rabat Maroc Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités nationales Mer 27 Mar 2013 - 0:39
Sujet: Re: Actualités nationales Mer 27 Mar 2013 - 5:55
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Anassfra93 Aspirant
messages : 554 Inscrit le : 20/07/2010 Localisation : CVN Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités nationales Jeu 28 Mar 2013 - 7:06
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Yakuza Administrateur
messages : 21656 Inscrit le : 15/09/2009 Localisation : 511 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités nationales Jeu 28 Mar 2013 - 18:05
Citation :
28 Mars 2013 Notre ami le Maroc Par Frédéric Pons
Maghreb. François Hollande sera en visite d’État au Maroc, les 3 et 4 avril. Il va découvrir un des rares pays sûrs de cette zone, ami de la France, favorable aux investisseurs français.
La première étape du président français sera Casablanca, la capitale économique du royaume, réputé pour sa stabilité politique et sa sûreté économique, comme l’explique Mohamed el-Ouahdoudi, président de la Convention France-Maghreb, « fenêtre ouverte sur le Maghreb pour les entreprises françaises ». Tenue à Paris voici quelques jours, sa onzième édition a permis à celles-ci d’évaluer les opportunités économiques entre la France et le sud de la Méditerranée, de faire le plein d’informations et de contacts, de concrétiser des projets.
Les turbulences du Maghreb, depuis 2011, sont-elles vraiment favorables aux affaires ?
Hormis la situation exceptionnelle en Tunisie et en Libye, le Maghreb a toujours été une terre de prédilection pour les entreprises étrangères, françaises en particulier. La totalité des groupes du Cac 40 y est présente. Des milliers de PME et de TPE dépendent pour plus de la moitié de leur chiffre d’affaires de leurs échanges avec le Maghreb. Partenaire fiable, dans le long terme, la France est bénéficiaire depuis près de cinquante ans de ce commerce, avec des flux commerciaux qui dépassent les 22 milliards d’euros. La France compte au Maghreb des dizaines de milliards d’euros d’investissements.
Avec une forte concurrence ?
C’est vrai que la Chine, la Turquie, l’Italie, l’Espagne, le Royaume-Uni, l’Allemagne sont venus concurrencer les entreprises françaises. La Turquie pénètre en profondeur l’économie quotidienne des pays maghrébins.
Quel est le pays qui s’en sort le mieux avec la France ?
Le Maroc. Il a réussi à établir des relations commerciales presque équilibrées avec la France. En bon élève de l’économie de marché, il fait figure de pionnier pour certains montages financiers que les institutions françaises spécialisées bâtissent avec des bailleurs de fonds internationaux. L’Algérie est le meilleur client de la France sur le continent africain. Sa puissance financière lui permet de gérer au mieux son déficit commercial avec la France.
Est-il vraiment possible de travailler ou d’investir dans des pays troublés comme la Tunisie ou la Libye ?
Plus de 2 000 filiales françaises opèrent au Maghreb. La Libye et la Tunisie redeviendront des pays stables et fiables, après la phase des élections générales. En attendant, les entreprises françaises doivent rester sur ces marchés.
Quels pays rencontrent le plus de difficultés ?
La Tunisie de Ben Ali n’avait pas les faveurs des investisseurs français, du fait du caractère dirigiste et corrompu du régime. Malgré son potentiel économique important, la Mauritanie n’arrive pas à choisir entre un positionnement subsaharien et son appartenance au grand Maghreb.
Avec quel rôle pour la France ?
Le Quai d’Orsay devrait lancer des programmes transversaux pour tout le Maghreb, avec l’aide de la société civile. Les autres ministères ont aussi tout intérêt à engager des initiatives supramaghrébines. La communauté d’origine maghrébine en France sera un atout appréciable dans ces démarches. Une chambre de commerce France-Maghreb, réunissant toutes les structures d’accompagnement, serait la bienvenue.
Est-il vrai que des sociétés du Maghreb investissent en France ?
Oui, depuis une dizaine d’années. Les acquisitions, les coentreprises, les créations de filiale se comptent par dizaines. J’ai proposé la création d’un observatoire des investissements maghrébins en France pour mieux valoriser et encourager ces échanges qui peuvent modifier, en profondeur, la perception du Maghreb par les Français. On peut même envisager des alliances stratégiques dans le cadre de la mondialisation.
De notre correspondant Souleiman Bencheikh, publié le 27/03/2013 à 19:51, mis à jour le 28/03/2013 à 08:47
Les islamistes ont fait de la lutte anticorruption le thème principal de leur campagne électorale. Désormais au pouvoir, ont-ils vraiment les moyens d'agir contre ce fléau?
AFP/Abdelhak Senna
A la terrasse d'un café, près du boulevard Mohammed-V, à Rabat au Maroc, Jawad sirote son jus d'orange. La quarantaine débonnaire, ce dirigeant d'entreprise est un homme pressé. Assis à ses côtés, Hamid a des allures de jeune premier ; il n'a pas son pareil à Rabat en matière de débrouillardise: vous avez eu un accident de la route? Un litige vous oppose à votre assureur? Vous êtes en procès et souhaitez que le juge tranche en votre faveur? Vous voulez alléger votre peine de prison? Hamid est votre homme.
Aujourd'hui, sa mission est justement de fournir rapidement à Jawad, qui n'a pas de temps à perdre dans les méandres de l'administration marocaine, une carte nationale d'identité. Une vieille voiture branlante ne tarde pas à s'arrêter devant le café. Jawad et Hamid s'y engouffrent, accueillis par le sourire barbu de Simo, un intermittent de la fonction publique. Quelques minutes plus tard, un pâté de maisons plus loin, le trio déboule dans un modeste appartement. C'est une femme qui ouvre. L'hôtesse des lieux vient de rentrer du travail, avec le tampon d'encre sur lequel Jawad doit apposer l'empreinte de ses dix doigts. Madame est dans la police et son travail consiste justement à délivrer des cartes nationales. Après quelques amabilités, Jawad se prête à l'exercice des empreintes. L'affaire est pliée en dix minutes. Trois jours plus tard, il recevra sa nouvelle pièce d'identité. L'opération aura coûté 400 dirhams (36 euros).
Le profil de Hamid mérite qu'on s'y attarde. Issu d'un milieu modeste, l'homme est désormais son propre patron, à la tête d'une petite société de transport. Il est l'exemple parfait du citoyen ordinaire qui parvient à tirer profit du système opaque de l'administration marocaine. Le secret de ses contacts dans la fonction publique ? "J'ai tout simplement fréquenté les mêmes endroits qu'eux, pris des pots avec eux, le reste est venu naturellement", confie-t-il du bout des lèvres. Il est plus prolixe quand il s'agit d'évoquer la voracité de certains magistrats : "Un juge m'a demandé 15 000 dirhams (1350 euros) pour faire sortir quelqu'un de prison. En échange de la libération conditionnelle accordée à mon ami, le magistrat m'a demandé de m'occuper des finitions d'une des pièces de la villa qu'il était en train de construire. J'ai fait appel à une petite société, qui m'a facturé ça 15 000 dirhams. Le jour J, tout s'est passé comme prévu."
Pour Hamid, la corruption est un concept très lointain, inventé par des intellectuels aux mains blanches et sans doute propres, mais aux poches trop pleines pour être honnêtes. "Personne n'est plus fort que le système, dit-il. Sois tu surfes sur la vague et elle te rend plus fort, soit tu la prends de face et elle te brise." A l'entendre, la corruption, a encore de beaux jours devant elle au Maroc...
Fatalisme et défiance de la population
Et ce ne sont pas les chiffres qui feront mentir Hamid. Chaque année, en décembre, l'association Transparency International rend public son indice de perception de la corruption (IPC). Une fois de plus, 2012 n'était pas un bon millésime pour le Maroc, classé 88e sur 176 pays avec un IPC de 37 sur 100. En 2011, le Maroc était 80e sur 183 avec un IPC de 34. Pas vraiment de quoi pavoiser. Certes, l'IPC n'est pas un outil de mesure très précis de la corruption d'un pays. Mais les autres indicateurs sont à l'unisson. L'indice global de compétitivité défini par le Forum économique mondial classe le Maroc en 70e position sur 142 pays en 2012-2013 ; en matière d'indépendance du système judiciaire, le royaume est encore moins bien loti, puisque, toujours selon le Forum économique mondial, il se classait 80e sur 142 en 2011-2012. Les sondages sur le Maroc publiés par Transparency International sont également riches d'enseignements. Plus de 65 % des personnes interrogées estiment que l'action du gouvernement en matière de corruption n'est ni efficace ni inefficace. 18 % estiment qu'elle est efficace, 17 % inefficace. 77 % ont le sentiment que, de 2007 à 2010, la corruption n'a ni régressé ni progressé, 11 % pensent qu'elle a diminué et 13 % qu'elle a augmenté.
Ces chiffres mettent en évidence le fatalisme de la population vis-à-vis du phénomène de corruption et une défiance à l'égard des institutions. En tête de liste des milieux les plus corrompus selon les personnes sondées, les administrations publiques, exaequo avec le système judiciaire, puis la police. Autant d'institutions régaliennes, fondatrices de l'autorité de l'Etat et de ses rapports avec le citoyen. La corruption serait-elle donc impossible à éradiquer dans le royaume chérifien ? Rien n'est-il fait pour réparer ses méfaits ? Ce serait faux de l'affirmer.
Voilà plus de quatre ans que l'Instance centrale de prévention de la corruption (ICPC) a été créée, avec à sa tête un président réputé pour sa compétence et son intégrité, Abdeslam Aboudrar. "Beaucoup de nos difficultés sont liées à nos ressources limitées, explique-t-il. Notre budget, étriqué, n'excède pas 15 millions de dirhams. A cela s'ajoute un droit d'accès à l'information qui n'est pas appliqué et aucune visibilité sur la prise en compte de nos recommandations par le gouvernement." L'ICPC a néanmoins quelques victoires à son actif. La Constitution adoptée en 2011 en fait aussi un organisme de lutte contre la corruption, et plus seulement de prévention. Concrètement : l'ICPC a théoriquement la possibilité de se saisir elle-même des affaires à traiter ; de même, elle dispose d'un pouvoir d'investigation. Reste à préciser les modalités de ces nouvelles prérogatives dans le texte de loi qui régira la future Instance nationale de prévention et de lutte contre la corruption (INPLC), héritière de l'ICPC. Un projet de loi est actuellement en discussion. Il devrait accorder à la future instance des "pouvoirs pré-judiciaires", car, précise Aboudrar, "nous ne voulons pas nous substituer à la justice. Seuls des agents habilités peuvent prononcer des sanctions, nous pourrons par contre fournir une expertise ou des preuves."
Une priorité du "printemps marocain"
Autre aspect positif : l'insistance mise par les islamistes au pouvoir et le Premier ministre, Abdelilah Benkirane, à dénoncer la corruption. Certes, dans leur bouche, elle prend souvent le nom de fassad, un terme également synonyme de débauche et de corruption des moeurs. "Mais au moins, depuis qu'ils sont au gouvernement, on parle de corruption !" se réjouit Mostafa, un professeur passionné de politique, ancien gauchiste. Le fait est que, depuis leur prise de fonction, en janvier 2012, les ministres islamistes ont beaucoup communiqué sur le sujet. Publication des listes de titulaires d'agréments par le ministre des Transports, discours va-t-en-guerre du ministre de l'Enseignement supérieur contre les enseignants cumulards, dénonciation par Benkirane d'un député corrompu... Cette croisade tous azimuts n'a cependant pas toujours les effets escomptés. En décembre dernier, le gouvernement avait par exemple annoncé le lancement d'une campagne de communication sur la corruption par le biais de clips TV, spots radio et affichage. Une expérience très critiquée qui a fait long feu. "C'était une initiative solitaire et non coordonnée, se plaint un membre de Transparency Maroc. Communiquer quand on n'a pas encore de stratégie peut être contre-productif." "Le timing était mauvais, mais le contenu, intéressant, nuance Aboudrar. On n'est plus dans l'esprit des clips des années 1990, accusateurs et culpabilisants pour le citoyen lambda."
Même si la stratégie reste à élaborer pour lutter avec efficacité contre ce fléau, les choses bougent. L'impunité n'est plus aujourd'hui de mise. Le mérite en revient certainement au Mouvement du 20 Février. Fer de lance du "printemps marocain", en 2011, il avait fait de la lutte contre la corruption l'une de ses principales revendications. Depuis, plusieurs figures importantes de la scène publique marocaine ont répondu de graves accusations. Khalid Alioua, ancienne étoile montante de la gauche marocaine et protégé de Abderrahmane Youssoufi, reconverti en patron d'une banque étatique, le Crédit immobilier et hôtelier (CIH), est en prison, dans l'attente de son procès. Abdelhanine Benallou, ex-directeur de l'Office national des aéroports, est incarcéré dans le cadre de la même affaire. Taoufiq Ibrahimi, ex-patron de la Comanav, principale société de transport maritime marocaine, est, lui, inculpé d'atteinte à la sûreté de l'Etat. Les trois hommes ont en commun d'avoir vu leur gestion épinglée par des rapports de la Cour des comptes... comme des dizaines d'autres qui n'ont pourtant pas vu le glaive de la justice s'abattre sur eux, et surtout pas avec une telle célérité. Ces trois suspects au CV de gendre idéal, livrés en pâture à l'opinion publique, sont-ils les victimes d'un système qui a besoin de faire des exemples ? Sont-ils les arbres censés masquer la forêt ou tout simplement le signe que le temps de l'impunité est révolu ?
Pour une fois que l'opinion publique tient des inculpés qui furent puissants, elle ne veut pas bouder son plaisir. Les Marocains sont-ils pour autant prêts à prendre le problème de la corruption à bras-le-corps ? Dans une société de privilèges, où beaucoup ne voient pas en quoi il serait répréhensible de donner de l'argent pour obtenir un service, fût-il illégal, la transaction monétaire que constitue l'acte de corruption est parfois perçue comme une "juste" redistribution sociale. C'est dire l'ampleur de la révolution mentale qui reste à opérer.
Citation :
Les étrangers aussi
Procès qui traînent en longueur, décisions biaisées de juges achetés : les étrangers installés au Maroc pâtissent aussi bien souvent des dysfonctionnements de la justice, qu'il s'agisse d'investisseurs ou de retraités, nombreux à venir s'installer dans le royaume. Escroqué par une entreprise de Fès qui, moyennant une somme importante, a réalisé dans sa villa des travaux qui ne sont pas aux normes, M. T. a attendu deux ans que le tribunal se saisisse de sa plainte. Pour apprendre, il y a quelques semaines, que le juge avait refusé, malgré l'évidence, de sanctionner l'entrepreneur véreux. Un cas parmi bien d'autres...
messages : 24818 Inscrit le : 14/02/2009 Localisation : 7Seas Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités nationales Jeu 28 Mar 2013 - 23:24
Citation :
Le Conseil de gouvernement adopte un projet de décret fixant la vocation des établissements universitaires et des cycles des études supérieures
Le Conseil de gouvernement, réuni jeudi à Rabat, a adopté le projet de décret n 2-13-202 du 07 juin 2004, fixant la vocation des établissements universitaires et des cycles des études supérieures ainsi que les diplômes nationaux correspondants.
Le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Mustapha El Khalfi, a indiqué, dans un communiqué lu lors d'un point de presse au terme de la réunion du Conseil, que ce projet de décret, présenté par le ministre de l'Enseignement supérieur, de la formation des cadres et de la recherche scientifique, fixe la vocation des établissements universitaires nouvellement créés.
Il s'agit, a-t-il précisé, de la Faculté de la Chariaa de Smara relevant de l'université Al Quaraouiyine et classée parmi les établissements universitaires à accès ouvert, de l'Ecole supérieure d'arts et métiers de Casablanca, relevant de l'Université Hassan II de Mohammedia et de l'Institut supérieur des sciences de la santé relevant de l'Université Hassan 1er de Settat, qui sont deux établissements à accès régulé.
MAP
Il s'agit de : * 2 Facultés de médecine et pharmacie ( Tanger et Agadir ) * 1 FST ( AlHoceima ) * 1 ENCG ( Dakhla ) * 3 EST ( Khenifra, Beni Mellal et Kalaat Sraghna ) * 1 ENSAM ( Casablanca ) * 1 Institut supérieur des sciences de la santé ( Settat ) ( Je pense premier institut du genre au Maroc et qui est un ancien projet de la présidence de l'université Hassan Ier ) * 1 Faculté de la Chariaa ( Smara )
_________________
Invité Invité
Sujet: Re: Actualités nationales Ven 29 Mar 2013 - 15:42
thewa3r a écrit:
Désolé pour le hors sujet mais , savez vous lequel l a copié de l autre Muslim, chrétien ou boudhiste
Apparement c'est pre-islamique.
http://en.wikipedia.org/wiki/Prayer_beads
Fremo Administrateur
messages : 24818 Inscrit le : 14/02/2009 Localisation : 7Seas Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités nationales Ven 29 Mar 2013 - 17:19
Selon Mr Daoudi, ministre de l'éducation supérieur, la formation des cadres et la recherche scientifique, le vol du premier drone conçu par des jeunes marocains est prévu dans 2 mois.
Sujet: Re: Actualités nationales Sam 30 Mar 2013 - 14:18
Aux infos de 2M , ils ont parlé d'une délégation marocaine présente au Forum Mondial a Tunis , qui s'est faite attaqué par des membres du Polisario et des Algériens
Sa montre une seule chose encore une fois , on les a mit dos au mur , et les pauvres deviennent fous , pour faire sa , faut vraiment etre desesperé
Fahed64 Administrateur
messages : 25526 Inscrit le : 31/03/2008 Localisation : Pau-Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités nationales Dim 31 Mar 2013 - 14:54
Des marocains qui sauvent une parti des manuscrits de Tombouctou. Un a déboursé 9000€ pour un traité de commerce! De vrais héros anonymes qui préserve la mémoire des hommes et de nos ancêtres commun
Citation :
Les célèbres manuscrits de Tombouctou, dont une partie aurait été détruiet par les islamistes pendant la guerre au Mali, ont été cachés au Maroc par des "sauveurs de manuscrits". Un reportage TV5 Monde.
_________________ Sois généreux avec nous, Ô toi Dieu et donne nous la Victoire
Yakuza Administrateur
messages : 21656 Inscrit le : 15/09/2009 Localisation : 511 Nationalité : Médailles de mérite :
Visite de Hollande aprés demain au Maroc Pas de signature exceptionnel, une visite normal pour le président normal...
Citation :
Hollande au Maroc pour consolider les liens avec le premier partenaire de la France au Magrheb
publié le 01/04/2013 à 08:25, mis à jour à 08:25
PARIS, 01 avr 2013 - François Hollande effectue mercredi et jeudi une visite d'Etat au Maroc, avec le projet de consolider les liens entre la France et son premier partenaire au Maghreb, resté stable dans la tourmente des Printemps arabes.
Points forts de cette visite, le chef de l'Etat rencontrera le roi Mohammed VI à Casablanca, puis s'entretiendra à Rabat avec le Premier ministre Abdelilah Benkirane, avant un discours attendu devant le Parlement.
"La relation entre les deux pays est très dense et fluide. Le Maroc est un partenaire très intime, très proche, l'enjeu de la visite est de se donner les moyens de maintenir une relation de haut niveau", affirme-t-on à l'Elysée.
Signe de cette proximité, Mohammed VI avait été le premier chef d'Etat à être reçu par M. Hollande, le 24 mai 2012, une semaine après son entrée à l'Elysée.
Mais pour son premier déplacement en Afrique du Nord, fin décembre, le président français avait choisi l'Algérie, provoquant des grincements de dent chez son grand voisin et rival marocain.
Un mauvais moment oublié, assure un conseiller diplomatique, car "le Maroc a compris le besoin immédiat qu'avait la France de reconstruire une relation avec l'Algérie" et sa volonté de jouer "un rôle utile entre les deux pays".
Sur le plan économique, pas de contrats mirobolants à attendre de ce déplacement, mais plutôt des signatures venant "en accompagnement" de projets déjà lancés, en particulier dans le domaine des transports ferroviaires (tramway, métro, ligne à grande vitesse), de l'agroalimentaire, du traitement de l'eau, des énergies renouvelables. Autant de jalons posés lors de la visite du Premier ministre Jean-Marc Ayrault les 12 et 13 décembre derniers.
M. Hollande sera accompagné de huit ou neuf ministres et d'une soixantaine de patrons français pour renforcer les liens entre les deux pays. "Quelque 750 entreprises françaises, dont 36 des 40 entreprises du CAC 40, sont présentes au Maroc, elles emploient entre 80 et 100.000 personnes, nous sommes le premier partenaire commercial, le premier investisseur", mais, dans un contexte de concurrence internationale accrue, il ne s'agit pas de "nous reposer sur nos lauriers", explique-t-on à l'Elysée, en soulignant que si l'Espagne a ravi de justesse à la France la place de premier exportateur au Maroc en 2012, c'était pour des "raisons conjoncturelles".
Le président français inaugurera notamment une station d'épuration des eaux à Mediouna, dans le grand Casablanca, projet mené par la Lydec (Lyonnaise des eaux de Casablanca, filiale de GDF-Suez) et rencontrera des chefs d'entreprises français et marocains
Il devrait relancer l'idée de "colocalisation", sorte de partenariat "gagnant gagnant" entre entreprises françaises et marocaines censé éviter les délocalisations et générer des emplois dans les deux pays. Ce concept, lancé par M. Ayrault lors de sa visite, n'est "pas encore très opérationnel", reconnaît un diplomate.
Sur le plan politique, le discours de M. Hollande devant le Parlement marocain est très attendu.
"Il utilisera cette tribune pour s'exprimer sur les grands sujets de l'heure", Syrie, Mali, Printemps arabes, processus de paix au Proche-Orient, a indiqué son entourage.
Le président devrait ainsi "prendre acte que le Maroc a trouvé sa voie, va dans le bon sens, dans un contexte où les Printemps arabes offrent beaucoup de potentiels mais aussi présentent des risques", selon l'Elysée. Il devrait affirmer "le souhait de la France de l'accompagner dans cette voie".
M. Hollande devrait également saluer la position marocaine sur le Mali. "Le roi Mohammed VI a pris des positions très nettes en faveur de l'intervention française, qu'il est allé défendre devant ses pairs" au sommet islamique du Caire, le 6 février, souligne Paris.
Concernant le Sahara occidental, que se disputent l'Algérie et le Maroc depuis 1975, la position de la France reste la même: Paris soutient le plan d'autonomie marocain comme "base sérieuse et crédible" de discussion et compte sur une "solution négociée dans le cadre de l'ONU".
Au cours de son séjour, M. Hollande rencontrera mercredi la communauté française au lycée Lyautey de Casablanca (la ville compte 20.000 des quelque 80.000 résidents français au Maroc, soit la plus forte communauté française en Afrique et dans le monde arabe).
Le chef de l'Etat, qui sera accompagné de Mohamed Moussaoui, président du CFCM (Conseil français du culte musulman), et de Joël Mergui, président du Consistoire israélite de France, visitera la grande mosquée Hassan II de Casablanca.
A Rabat, il dialoguera avec les étudiants de l'Université internationale de la ville et rencontrera des représentants de la société civile à la Bibliothèque nationale du Royaume, où il tiendra une conférence de presse.
Hollande au Maroc pour consolider les liens avec le premier partenaire de la France au Magrheb
publié le 01/04/2013 à 08:25, mis à jour à 08:25
PARIS, 01 avr 2013 - François Hollande effectue mercredi et jeudi une visite d'Etat au Maroc, avec le projet de consolider les liens entre la France et son premier partenaire au Maghreb, resté stable dans la tourmente des Printemps arabes.
Points forts de cette visite, le chef de l'Etat rencontrera le roi Mohammed VI à Casablanca, puis s'entretiendra à Rabat avec le Premier ministre Abdelilah Benkirane, avant un discours attendu devant le Parlement.
"La relation entre les deux pays est très dense et fluide. Le Maroc est un partenaire très intime, très proche, l'enjeu de la visite est de se donner les moyens de maintenir une relation de haut niveau", affirme-t-on à l'Elysée.
Signe de cette proximité, Mohammed VI avait été le premier chef d'Etat à être reçu par M. Hollande, le 24 mai 2012, une semaine après son entrée à l'Elysée.
Mais pour son premier déplacement en Afrique du Nord, fin décembre, le président français avait choisi l'Algérie, provoquant des grincements de dent chez son grand voisin et rival marocain.
Un mauvais moment oublié, assure un conseiller diplomatique, car "le Maroc a compris le besoin immédiat qu'avait la France de reconstruire une relation avec l'Algérie" et sa volonté de jouer "un rôle utile entre les deux pays".
Sur le plan économique, pas de contrats mirobolants à attendre de ce déplacement, mais plutôt des signatures venant "en accompagnement" de projets déjà lancés, en particulier dans le domaine des transports ferroviaires (tramway, métro, ligne à grande vitesse), de l'agroalimentaire, du traitement de l'eau, des énergies renouvelables. Autant de jalons posés lors de la visite du Premier ministre Jean-Marc Ayrault les 12 et 13 décembre derniers.
M. Hollande sera accompagné de huit ou neuf ministres et d'une soixantaine de patrons français pour renforcer les liens entre les deux pays. "Quelque 750 entreprises françaises, dont 36 des 40 entreprises du CAC 40, sont présentes au Maroc, elles emploient entre 80 et 100.000 personnes, nous sommes le premier partenaire commercial, le premier investisseur", mais, dans un contexte de concurrence internationale accrue, il ne s'agit pas de "nous reposer sur nos lauriers", explique-t-on à l'Elysée, en soulignant que si l'Espagne a ravi de justesse à la France la place de premier exportateur au Maroc en 2012, c'était pour des "raisons conjoncturelles".
Le président français inaugurera notamment une station d'épuration des eaux à Mediouna, dans le grand Casablanca, projet mené par la Lydec (Lyonnaise des eaux de Casablanca, filiale de GDF-Suez) et rencontrera des chefs d'entreprises français et marocains
Il devrait relancer l'idée de "colocalisation", sorte de partenariat "gagnant gagnant" entre entreprises françaises et marocaines censé éviter les délocalisations et générer des emplois dans les deux pays. Ce concept, lancé par M. Ayrault lors de sa visite, n'est "pas encore très opérationnel", reconnaît un diplomate.
Sur le plan politique, le discours de M. Hollande devant le Parlement marocain est très attendu.
"Il utilisera cette tribune pour s'exprimer sur les grands sujets de l'heure", Syrie, Mali, Printemps arabes, processus de paix au Proche-Orient, a indiqué son entourage.
Le président devrait ainsi "prendre acte que le Maroc a trouvé sa voie, va dans le bon sens, dans un contexte où les Printemps arabes offrent beaucoup de potentiels mais aussi présentent des risques", selon l'Elysée. Il devrait affirmer "le souhait de la France de l'accompagner dans cette voie".
M. Hollande devrait également saluer la position marocaine sur le Mali. "Le roi Mohammed VI a pris des positions très nettes en faveur de l'intervention française, qu'il est allé défendre devant ses pairs" au sommet islamique du Caire, le 6 février, souligne Paris.
Concernant le Sahara occidental, que se disputent l'Algérie et le Maroc depuis 1975 ( ils viennent de comprendre , il n'est jamais trop tard) , la position de la France reste la même: Paris soutient le plan d'autonomie marocain comme "base sérieuse et crédible" de discussion et compte sur une "solution négociée dans le cadre de l'ONU".
Au cours de son séjour, M. Hollande rencontrera mercredi la communauté française au lycée Lyautey de Casablanca (la ville compte 20.000 des quelque 80.000 résidents français au Maroc, soit la plus forte communauté française en Afrique et dans le monde arabe).
Le chef de l'Etat, qui sera accompagné de Mohamed Moussaoui, président du CFCM (Conseil français du culte musulman), et de Joël Mergui, président du Consistoire israélite de France, visitera la grande mosquée Hassan II de Casablanca.
A Rabat, il dialoguera avec les étudiants de l'Université internationale de la ville et rencontrera des représentants de la société civile à la Bibliothèque nationale du Royaume, où il tiendra une conférence de presse.
Par AFP
Yakuza Administrateur
messages : 21656 Inscrit le : 15/09/2009 Localisation : 511 Nationalité : Médailles de mérite :
Moi je retient juste que en France , les gouvernements changent , mais la position de la France est la meme . Sur ce forum meme , lors de l'election de Francois Hollande , certains disaients Ahh la France va retourner sa veste sur l'affaire du Sahara parce que un socialiste est au pouvoir , ah c'est un pro algériens parce que ils nomment que des algériens , ah il va dabord en algérie plutot que au Maroc bla bla bla
Rien de tout sa n'est arrivé , le Maroc , et cela depuis Hassan 2 , a su neutraliser et faire aligner sur ses theses toute la classe politique francaise , qu'elle soit de Droite , du Centre ou de Gauche .
yassine1985 Colonel-Major
messages : 2948 Inscrit le : 11/11/2010 Localisation : Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
comme deja dit,takhalouf et l´incivisme va encore plomber ce pays..
Citation :
Incivisme : quand les Marocains ne se supportent plus Agressions verbales, non respect du Code de la route, crachats et urine dans la rue..., les actes incivils sont en forte augmentation. L’incivilité est institutionnelle.
L'incivilité règne sur le quotidien des marocains
L’incivilité est institutionnelle.
Elle est dans les services publics, le parlement, le gouvernement, chez les riches comme chez les pauvres… Les scènes d’incivisme ne se comptent plus. L’espace urbain est vicié chaque jour par des comportements pour le moins scandaleux, où l’ego prime. Les valeurs civiques et de citoyenneté, qui doivent préserver cet espace de cette pollution, sont en perte de vitesse. Les Marocains sont-ils devenus à ce point discourtois, impolis, intolérants, perturbateurs de l’ordre, insolents, bagarreurs, agressifs, impatients et dépourvus de tout savoir-vivre ? C’est le moins que l’on puisse dire. «L’incivisme n’est pas récent, analyse le sociologue Ahmed Al Moutamassik. Mais force est de constater qu’il prend maintenant des proportions inquiétantes, dans le quotidien des gens». Et d’ajouter qu’il n’est pas l’apanage du «petit peuple», mais qu’«il existe aussi sur le plan institutionnel». Puisqu’il ne s’agit pas toujours d’un délit (quoique nombre d’incivilités peuvent être une infraction à la loi et provoquent de plus en plus d’insécurité), l’acte incivil est difficilement quantifiable, échappant ainsi à l’appareil statistique des services de police. Les rares enquêtes que le pays a connues sur ce sujet ne laissent cependant pas l’ombre d’un doute. En mars 2009, AFAK, l’Association marocaine pour le civisme et le développement, a révélé les résultats d’un sondage mené auprès de 980 personnes dans 14 villes, toutes catégories socioprofessionnelles confondues. 66,32% des sondés ont considéré que le phénomène de l’incivisme a progressé de façon importante ; 72% étaient d’accord pour affirmer que l’environnement connaît une dégradation visible. Et 53% parmi les sondés ont affirmé que le Maroc vit une progression du fanatisme et de l’intolérance, sans parler du phénomène de l’insécurité dont 61% des personnes interrogées estiment qu’il croît sans cesse.
Quand la victime se transforme en accusée, le fauteur de troubles en accusateur
Des scènes d’un certain genre sont devenues familières. On voit des gens uriner en pleine rue. Il est vrai que la ville manque terriblement de latrines publiques et qu’ils ne trouvent devant eux aucun autre lieu pour se soulager, mais ce n’est pas une excuse. D’autres crachent ouvertement devant les gens sans la moindre gêne. Sans parler de ceux qui garent leurs voitures en deuxième position, contribuant ainsi au désordre et aux embouteillages indescriptibles que connaît la circulation dans les rues. Autre exemple : ce chauffeur de taxi qui, pour prendre un client, s’arrête à l’improviste sans le moindre signal au milieu de la chaussée, sans considération à l’égard de celui qui roule derrière lui. S’en suit alors une avalanche d’insultes où le fauteur de troubles se mue en accusateur et l’automobiliste victime de l’incartade en accusé. Le premier veut avoir le dernier mot, alors qu’il sait bien qu’il a tort. Manque d’éducation ? Pulsions agressives refoulées qui jaillissent tout d’un coup ? «Entre deux “parlêtres”, c'est à dire entre deux êtres parlants, explique Youssef Fehry Fassy, psychanalyste, l’enjeu de toute compétition est un signifiant, que l'on désigne par phallus imaginaire. En termes simples, chacun des parlêtres veut avoir le dernier mot, pour montrer qu'il est le détenteur de ce qui fait autorité, qu'il a raison envers et contre tout ! Or, ce qui fait autorité, ce n'est pas le phallus imaginaire mais le phallus symbolique, c'est à dire une parole empreinte d'une certaine vérité qui fasse réellement coupure dans la relation. Selon le psychanalyste, «reconnaître ses torts permet de calmer, d'apaiser la situation, et notamment d'apaiser les pulsions agressives qui peuvent émerger subitement, du fait d'un refoulement permanent. Le surmoi les canalise généralement, les empêchant de s'exprimer à l'état brut. Mais lors des actes d'incivisme, ce mécanisme ne semble plus fonctionner efficacement. D'où parfois des disputes, des bagarres à propos de sujets futiles».
Incivisme au Maroc : Avis d'Ahmed Al Moutamassik, Sociologue
Un autre témoin de ces incivilités raconte : «Une fois je suis allé payer la vignette de ma voiture. A la perception, devant le guichet, une longue file d’attente. La tension est dans l’air et l’impatience est visible. Soudain, à l’heure de la prière, alors que chacun attend son tour pour s’acquitter de sa dette envers le fisc, le percepteur ferme en toute quiétude le guichet, prend son petit tapis, et s’en va faire sa pière». Au grand dam de cette file d’attente constituée de gens qui ne sont pourtant pas moins musulmans que ce fonctionnaire «vertueux». «Ce n’est pas ça l’islam, le prophète exhorte les gens d’abord au travail, c’est la première vertu, le travail est une adoration de Dieu», se lamente un témoin. Les administrations regorgent d’actes irresponsables de ce genre : le jour du vendredi est une aubaine pour certains fonctionnaires, à l’heure de la prière on file à l’anglaise pour ne revenir au travail que tard l’après-midi, ou même carrément jusqu’à lundi. D’autres manifestations inciviques : tel copropriétaire qui refuse de payer sa cotisation au syndic de l’immeuble pour des prétextes fallacieux. «Dans celui où j’habite, raconte ce témoin, il y a au moins trois récalcitrants de ce genre. Deux n’assistent jamais aux réunions du syndic, le troisième est toujours présent, mais pour protester en premier que l’escalier est sale ou qu’une ampoule des parties communes ne marche pas». Incivisme primaire ? «Insolence caractérisée», rectifie un président de syndic. L’épouse de ce dernier se dispute souvent avec la femme de ménage de la voisine d’en haut : elle a un malin plaisir à nettoyer les tapis du salon à coups de bâton dans le balcon, et toute la saleté se déverse sur celui d’en bas. Les voisins ont beau protester, «l’agression» incivile ne fait que continuer. «Je me demande à quoi ça sert un aspirateur, ils ont quand même les moyens d’en acheter un, le père roule dans une belle cylindrée flambant neuve, et ses enfants étudient dans les meilleures écoles», se plaint le témoin.
Un système autoritaire qui ne donne pas l’exemple...
La richesse n’est pas synonyme de civisme comme la pauvreté ne signifie pas incivilité. Il fut un temps «où dans les sociétés traditionnelles, les codes de conduite non écrits étaient dominants dans la cité ou dans les campagnes. Les Marocains les respectaient, ils s’imposaient à tous, pauvres ou riches, anciens ou nouveaux citadins», explique M. Fehry Fassy. Autrement dit, pour le psychanalyste, les institutions traditionnelles (familles, tribus, msid, zaouias,...) produisaient des signifiants qui avaient alors une certaine efficacité symbolique. «Avec les temps modernes, ajoute t-il, les codes anciens sont devenus caduques, perdant de leur efficacité symbolique. Des codes nouveaux introduits par les Français ont été adoptés, pour ne pas dire adaptés et des institutions nouvelles (comme la famille moderne, l'école, l'université, le syndicat, le parti, l'administration, la commune) produisent de nouveaux signifiants».
Incivisme au Maroc : Avis de Youssef Fassi Fihri, Psychanalyste
Casablanca est le prototype de ville qui en pâtit le plus. Une ville où se confronte un conglomérat de populations d’origines et de cultures diverses. Sans ce «signifiant», analyse le psychanalyste, «il n’y a pas cette intégration qui cimente la collectivité dans la diversité. Le civisme, c'est un savoir-vivre ensemble sur la base de signifiants qui sont opérants. Et c'est là que le bât blesse !». Au même titre que ceux des catégories pauvres, les agissements incivils des riches ne sont pas moins pernicieux, mais «il s’agit alors de ces nouveaux bourgeois dépourvus de cette culture du respect de l’autre, de l’espace public. Ceux-là ne font pas partie de cette vraie classe bourgeoise au vrai sens du terme, qui a historiquement et socialement une culture, des valeurs, un référentiel», nuance M. Al Moutamassik, pour qui l’espace public est aussi respectable que l’espace privé. Les nouveaux bourgeois, au même titre que ceux qui habitent les quartiers populaires se disent que l’espace public ne leur appartient pas, le polluer par le bruit des klaxons, le saccager, y jeter les ordures, «est chose normale pour eux. Et le système participe à cette incivilité. Quand les gens voient une voiture de l’administration griller un feu rouge, ils se disent pourquoi pas nous», poursuit le sociologue. C’est une espèce de révolte et de contre-pouvoir contre un système autoritaire qui ne donne pas l’exemple. Si dans les écoles publiques les élèves font montre d’une incivilité incroyable en saccageant les tables, salissant les murs, brisant les vitres et insultant leurs professeurs, «c’est l’école qu’ils visent en tant que système d’autorité, et si ces derniers défient le système de cette façon c’est qu’ils n’ont plus confiance, puisque ce dernier ne donne pas l’exemple», ajoute-t-il. Laquelle école, s’insurgent nombre d’observateurs, ne joue plus son rôle qui est d’inculquer ce «signifiant», ces valeurs de tolérance, de respect de l’autre, de l’espace public, du respect tout court...
iil faut mettre une bariere déja en france c'est pas simple les tram qui ont pas de bariere alor le maroc ou les gens font n'importe quoi au volant et où les piéton ne saveent pas marcher sur le trotoir c'est que le début des dégats
Maroc : des supporters de foot furieux de la visite de François Hollande
En préparant une visite officielle de deux jours au Maroc, prévue mercredi 3 et jeudi 4 avril, François Hollande ne s'attendait sans doute pas à se mettre à dos plusieurs milliers de Marocains : les supporters du Raja de Casablanca. Jeudi, leur équipe devait recevoir le club koweïtien de l'Al-Arabi SC en demi-finale de la coupe UAFA, l'équivalent de la Ligue des champions des pays arabes.
Mais en raison de la visite du président français, les autorités marocaines ont interdit la tenue du match dans le stade de Casablanca. Résultat : la rencontre a été délocalisée à El Jadida, à plus d'une heure de route, et dont le stade ne peut accueillir que 15 000 personnes, contre près de 80 000 à Casablanca.
"Prière de changer la date de votre visite"
Du coup, les supporters du Raja sont furieux et ont décidé de faire part de leur colère à François Hollande sur la page Facebook du président français. En quelques heures, des centaines de commentaires ont été postés. "Votre simple visite attristera plus de 70 000 supporters (...). Si vous changiez votre date de visite ou convainquiez le roi de (...) maintenir le match à Casa, ça serait une action marketing très importante pour vous et vous gagnerez (par un geste très simple) le respect de la moitié des Marocains qui supportent le Raja de Casablanca", écrit l'un d'eux.
"Monsieur le président de la République française, prière de changer la date de votre visite à Casablanca ou jouer de votre influence pour faire en sorte que notre équipe puisse jouer son match à domicile, plaide un autre. A cause de votre visite, et vous êtes le bien sûr bienvenu quand vous le voulez, notre chère équipe - pour des raisons sécuritaires non pertinentes - doit jouer dans un autre terrain en dehors de Casablanca ! Il est anormal que pour cette visite, des milliers de personnes se voient privés du spectacle que leur offre leur équipe de cœur."