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 Intervention militaire au Mali - Opération Serval

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MessageSujet: Intervention militaire au Mali - Opération Serval   Intervention militaire au Mali - Opération Serval - Page 32 Icon_minitimeVen 11 Jan - 14:17

Rappel du premier message :

Nous traiterons ici de l'intervention militaire (malienne et/ou étrangère) en cours au Mali.

Bons échanges messieurs Intervention militaire au Mali - Opération Serval - Page 32 Icon_sal

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MessageSujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval   Intervention militaire au Mali - Opération Serval - Page 32 Icon_minitimeMer 15 Jan - 16:39

La citation ci-dessous avait déjà était mise, le journaliste parle des témoignes qui se trouve dans le magazine Raids, je vous en fais un petit résumé :
Le VBCI a fait en moyenne 80 à 100 Km par jour en moyenne et jusqu'à 500 Km dans le désert, le gonflage automatique des pneus, a permis de gagner du temps notamment dans le désert, les quelques problèmes de démarrage ont été réglés. Au niveau du blindage le 7,62 mm est impuissant, les deux tirs de RPG qui ont touchés les VBCI n'ont pas fonctionné, les roquettes ont rebondi sur le blindage en laissant aucune marque et concernant l'armement, le canon de 25 mm est précis jusqu'à 1 500-2 000 m et permet de rétablir très vite le rapport des forces lors des combats. Certains VBCI ont roulé avec un ou deux pneus crevés sur 70 à 80 Km. C'est en gros ce que les témoignages des hommes du 92e RI racontent et il faudrait rajouter une climatisation peu performante pour l'Afrique.    

Citation :
Il a fait un demi-tonneau...et il est reparti !

Le VBCI du 92e RI dont j'évoquais les soucis ce vendredi (1) a connu une suite aussi étonnante que le début de l'action, comme l'explique un témoin des faits, qui se sont déroulés dans la région d'In Ais (100 km nord de Gao), en mai 2013. "Le VBCI a fait un demi-tonneau très lent qui n'a fait aucun blessé, et le plus incroyable, malgré la masse du véhicule, aucun dégât. Même les antennes et le tourelleau optronique n'ont rien eu grâce à un gros coup de bol : le VBCI s'est retourné sur une sorte de tranchée d'où garde au toit suffisante. Une simple vérification d'absence d'air dans les pompes et durites éventuellement désamorcées, complément des fluides, et c'était reparti. Du bon matos..."
A ma connaissance, aucun VBCI n'a été perdu en opérations, que ce soit au Liban, en Afghanistan, ou donc, au Mali, malgré des tirs de RPG sur ces deux derniers théâtres (roquettes dont certaines n'ont néanmoins pas détonné).

Pour aller plus loin dans les misions du 92e RI au Mali et les retex du VBCI, plusieurs témoignages du régiment, dans le prochain Raids.

(1) l'auteur du reportage qui a évoqué cet évènement, le journaliste Alexandre Chassignon (France Bleu Pays d'Auvergne) me fait savoir que le caporal-chef qui parlait dans son reportage n'est pas pilote de VBCI, mais était embarqué à l'arrière du véhicule.

http://lemamouth.blogspot.fr/2013/11/il-fait-un-demi-tonneauet-il-est-reparti.html  
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MessageSujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval   Intervention militaire au Mali - Opération Serval - Page 32 Icon_minitimeJeu 16 Jan - 10:01

Merci jf. À mon avis ils ont déconnecté quelques capteurs.

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MessageSujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval   Intervention militaire au Mali - Opération Serval - Page 32 Icon_minitimeVen 17 Jan - 7:30

Citation :
 Serval : Une compagnie VBCI et 3 hélicoptères ont été désengagés du théâtre malien

17 janvier 2014 – 15:01  

Conformément aux orientations données à deux reprises, ces derniers jours, par le président Hollande, le format de la Force Serval, déployée actuellement au Mali, devrait être de 1.600 militaires d’ici au mois de février.

Aussi, ce désengagement – partiel – se fait progressivement depuis la fin du processus électoral malien (scrutin présidentiel et législatives), lequel a fait glisser le calendrier de retrait tel qu’il avait été annoncé en mars dernier par le chef de l’Etat.

Après le départ des Mirage 2000D de Bamako et le désengagement d’une compagnie du 126e Régiment d’Infanterie (RI) de Brive, jusqu’alors affectée à Kidal, les moyens aéromobiles de la Force Serval ont été à leur tour diminué. Ainsi, le 4 janvier, 3 hélicoptères (2 Gazelle et 1 Tigre) ont pris le chemin du retour. D’autres appareils (3 Gazelle, 1 Tigre et 1 Puma) en avait fait de même quelques jours auparavant.

Le désormais sous-goupement aéromobile (SGAM), directement subordonné au Groupement tactique interarmes (GTIA) Korrigan, compte actuellement 6 hélicoptères de manoeuvre Puma et seulement 2 Gazelle et 1 Tigre, ainsi qu’un PC-6 Pilatus.

Dix jours plus, la compagnie motorisée du GTIA Korrigan, composée de Véhicules blindés de combat d’Infanterie (VBCI) du 92e RI de Clermont-Ferrand, a également été désengagée du théâtre malien. Les véhicules ont été rassemblés au camp Damien Boiteux à Bamako, pour être ensuite acheminés par route vers Abidjan, d’où ils seront embarqués à bord d’un navire pour revenir en France.

D’ici la fin du printemps prochain, il restera environ 1.000 soldats français au Mali. Pour 650 d’entre eux, la mission sera de continuer à mener des opérations de contre-terrorisme et constituer ainsi un force de réaction de rapide appelée à intervenir au profit de la Mission des Nationes unies au Mali (MINUSMA). Les 350 autres se répartiront entre l’état-major de cette dernière et la mission de formation de l’Union européenne lancée au profit des forces armées maliennes (EUTM Mali).


http://www.opex360.com/
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MessageSujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval   Intervention militaire au Mali - Opération Serval - Page 32 Icon_minitimeVen 17 Jan - 8:03

Citation :
 Armée française - opérations militaires OPEX (page officielle) .

Depuis le 2 janvier, la force Serval a repris son processus d’allègement débuté en septembre 2013 et différé pour la période
des élections législatives maliennes.

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Crédits : EMA /armée de Terre  
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MessageSujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval   Intervention militaire au Mali - Opération Serval - Page 32 Icon_minitimeVen 17 Jan - 13:06

Citation :
"La France nous avait donné son feu vert pour l'indépendance de l'Azawad"  

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Hama Ag Mahmoud

Il fut l’un des ténors du MNLA avant de claquer la porte du mouvement avec fracas en décembre 2012, peu avant le déclenchement de l’opération Serval contre les djihadistes du Nord-Mali. Hama Ag Mahmoud estime que cette opération militaire poursuivait également d'autres objectifs.


 Interview :

Hama Ag Mahmoud était en charge des affaires Extérieures dans le Conseil Transitoire de l’Etat de l’Azawad, le gouvernement autoproclamé du MNLA, formé en juin 2012 après la conquête des villes du nord du Mali.


Farouchement opposé à l’alliance entre les indépendantistes touaregs et le groupe djihadiste Ansar Dine d’Iyag Ag Ghali, Hama Ag Mahmoud a démissionné en décembre 2012, quelques mois avant le début de l’offensive française Serval au Mali. Ancien ministre de la fonction publique sous la présidence de Moussa Traoré, Hama Ag Mahmoud est également un fin connaisseur des enjeux économiques régionaux.

Il a officié en tant que secrétaire général de la Chambre de Commerce et de l’Industrie du Mali et a été élevé au rang de Chevalier de l’Ordre National du Mali en 2009, une distinction qu’il a refusé de se voir décerner. Témoin clé des événements ayant conduit au déclenchement de l'opération Serval il y a un an,Hama Ag Mahmoud livre son analyse pour Le Courrier du Sahara.

- Un an après le déclenchement de l’offensive française au Mali, quel bilan faites-vous de ces opérations ?

- J’ai surtout vu des assassinats de civils, des pillages, des destructions d’habitats et de points d’eau. La presse n’en parle pas. Qu’a-t-on dit au sujet des 600 morts civils que nous avons répertoriés depuis le début de ces opérations militaires? Et quand vous regardez les images de Hollande à Tombouctou, vous ne voyez pas une seule personne blanche. Comparez l’arrivée de Hollande à Tombouctou avec celle de Chirac et vous allez voir la gaffe de l’armée française. On a procédé à une épuration ethnique des 3 régions du nord sous le regard impassible de l’armée française et de la communauté internationale. Personne n’en dit mot. Ça me révolte.

- Doit-on comprendre que vous mettez en cause la légitimité de cette intervention ?

- Tout le monde sait aujourd’hui qu’il y a un agenda caché derrière cette intervention. Durant toute l’année 2012 on a mis en garde la communauté internationale contre cette intervention. On ne peut pas lutter contre le terrorisme avec des avions et des blindés. Les terroristes connaissent particulièrement bien la région. Ils circulent avec des 4X4 qui filent à 100km/h hors piste. Ils connaissent le moindre petit trou de rat dans le désert.

"Le MNLA, avec le soutien des populations de l'Azawad, pouvait faire échec aux terroristes mille fois mieux que l'armée française"

Les français n’ont pas accepté les solutions qu’on leur avait présentées à l’époque. A savoir négocier pour parvenir à la paix, comme le préconisait la résolution 2085 du conseil de sécurité. On pouvait régler les problèmes politiques et laisser les populations locales faire la guerre aux terroristes, sans dégâts collatéraux. Le MNLA, avec le soutien des populations de l’Azawad, pouvait faire échec aux terroristes mille fois mieux que l’armée française.

- Après avoir conquis le nord du Mali, le MNLA s’est retrouvé débordé par les djihadistes. La menace était bien réelle, vous l’admettez ?

- Mais bien sur que je l’admets. Je sais aussi pourquoi. C’était pour faire échec au MNLA. Tous ces mouvements ne sont pas venus de rien. On sait d’où ils viennent, qui les ravitaille, qui les finance. Toutes les positions politiques qu’ils proclament correspondent aux positions politiques défendues par certains pays. Soyons clair, ils faisaient la guerre au MNLA par procuration.

- Ce sont des arguments que vous avez tenté de faire entendre à Paris lorsque vous étiez en charge des affaires extérieures du MNLA ?

- Au départ, on avait dit à la France faites attention. Vous tenez les deux bouts. C’est vous qui nous avez incité à revenir dans l’Azawad. C’est vous aussi qui détenez le pouvoir politique à Bamako. Arrangez les problèmes avant qu’il ne soit trop tard. La France ne l’a pas fait. Aujourd’hui je crois que c’est même trop tard.

- La France aurait donc poussé le MNLA à occuper les villes du Nord du Mali ?

- Oui tout à fait. La France a demandé au MNLA de l’aider à faire déserter tous les combattants de l’Azawad qui étaient dans l’armée libyenne, pendant la guerre de Libye. Ensuite de bloquer le recrutement des libyens dans l’Azawad et dans l’Aïr au Niger.

"La France nous avait donné son feu vert pour l'indépendance de l'Azawad"

Et en contrepartie, elle nous avait donné son feu vert pour l’indépendance de l’Azawad. C’est l’accord qui a été conclu avant la guerre entre le MNLA et la France. Et immédiatement la guerre gagnée par le MNLA, la France a changé complètement de politique. Elle a mis tout son dispositif diplomatique contre le MNLA. Alors conclusion, l’objectif de la France était tout simplement d’affaiblir le gouvernement malien et je peux vous assurer que ce n’était pas pour donner raison au MNLA.

- A vous entendre, les enjeux de cette guerre sont cachés. Quels sont-ils, selon vous ?

- Tout le monde convoite notre territoire. Il y a une guerre pour les ressources minières. La France a pris les devants pour obliger le Mali à signer un accord de défense et ensuite s’octroyer des concessions minières et protéger celles qui existent déjà. C’est ça l’essence de cette guerre. Les autres puissances ne sont pas dupes. Et ça pourrait ouvrir la porte à une intervention étrangère avec une implication des américains, des russes et même des chinois. Je vois mal ces pays laisser la France faire une OPA sur les ressources de l’Azawad et de la région.

- Quelles sont ressources auxquelles vous faites référence ?

- Il y en a énormément et rien n’a encore été exploité ni même exploré. Vous avez de l’or, vous avez du phosphate, du gaz, du pétrole et surtout vous avez de l’eau. C’est une ressource qui deviendra plus importante que le pétrole ou l’uranium. Le bassin de Taoudeni est une mer intérieure d’eau douce.

Imaginez les enjeux dans cette région où l’eau va se raréfier de plus en plus. La zone est éminemment stratégique. Les grandes puissances cherchent à se positionner dans le nord du Mali depuis très longtemps. Prenez la base de Tessalit, elle a toujours été convoitée par les américains, les européens mais aussi les russes. Tout le monde veut avoir cette base.

"Trouver la stabilité pour pouvoir exploiter les ressources de la région, c'est l'un des enjeux de cette guerre"

A partir de là, comme à Tamanrasset (n.d.l.r : sud de l’Algérie), vous avez un point de vue sur toute la région. Donc c’est une zone hautement stratégique et tout le monde a un œil dessus. Mais on ne peut pas exploiter des ressources dans une région en état d’insécurité permanente. Il faut trouver la stabilité avant de pouvoir exploiter. C’est l’un des enjeux de cette guerre.

- Vous avez une position très critique vis-à-vis de la France. Comment étiez-vous perçu par Paris lorsque vous étiez en charge des Affaires extérieures au MNLA ?

- La France ne voulait plus de contacts avec nous. Elle a tout bloqué. Elle a mis tout son arsenal diplomatique pour bloquer le MNLA dans le monde. Mais tout le monde savait que nous avions raison sur le fond. C’est un problème qui existe depuis très longtemps, une conséquence du découpage de la colonisation. Un découpage qui n’a pas respecté les réalités africaines et qui a voulu faire des Etats imaginaires impossible à faire exister sur le long terme.

Les Etats prennent des siècles voir des millénaires à se constituer. On ne fabrique pas des Etats en quelques années. Ce sont des pays créés artificiellement. Des pays dotés d’institutions calquées sur le modèle français. Ce n’est pas utile en Afrique. On ne peut pas travailler les sociétés africaines avec des institutions françaises.

- En mai 2012, le MNLA et Ansar Dine annonçaient officiellement leur alliance. Qu’en pensiez-vous à l’époque ?

- Il y a toujours eu des discussions. Mais l’annonce officielle de l’alliance est le résultat de manipulations venant de l’étranger et visant à ternir l’image du MNLA. A l’origine, le MNLA n’a jamais été pro-islamiste. Mais le MNLA a été infiltré au plus haut niveau par les pays qui financent le terrorisme. Je veux parler de l’Algérie mais aussi du Qatar. On a tous vu comment s’organisaient les distributions d’argent et de ravitaillement dans le nord du Mali et qui en était à l’origine. Et je n’exclus pas que les français et les américains soient aussi impliqués.

- Plusieurs ONG internationales ont accusé le MNLA d’avoir commis de graves exactions lorsque le mouvement était présent dans les villes du nord du Mali. Vous réfutez ces accusations ?

- Absolument, ce n’était pas le fait du MNLA. Il faut se rappeler que le MNLA est venu dans l’Azawad avec les combattants d’Ansar Dine et d’AQMI. Ces hommes se sont infiltrés dans le MNLA et ce sont eux qui ont provoqué tous les crimes commis durant cette époque. Le MNLA a, au contraire, sauvé des européens qui étaient là-bas en les escortant jusque vers la Mauritanie, l’Algérie, le Burkina et le Niger.

"Le MNLA n’a jamais voulu commettre des exactions contre les populations"


C’est la preuve que le MNLA n’a jamais voulu commettre des exactions contre les populations. Il ne faut pas confondre la propagande avec la vérité. La vérité c’est que Bamako a toujours été un allié des terroristes et des trafiquants de drogue et que cette alliance a perduré pendant que les terroristes occupaient l’Azawad.

- Les revendications du MNLA sont passées de l’indépendance à l’autonomie. Bamako parle d’une décentralisation poussée. Le MNLA a progressivement abandonné ses revendications historiques, vous le confirmez ?

- Oui bien sur parce que le MNLA a été infiltré. Depuis longtemps, le MNLA cadre sa politique avec les désidératas des pays étrangers. Ce n’est plus le MNLA originel. Et ce n’est pas ce que veulent les populations de l’Azawad. Sinon le MNLA n’aurait jamais signé les accords de Ouagadougou. Toutes les revendications du MNLA ont été vidées de leur substance avec cet accord.

- La direction du MNLA ne représente plus la base, selon vous ?

- Non et de loin. Sinon le MNLA n’aurait jamais signé ces accords. La preuve, c’est que cet accord a été adopté sans en référer à la base. Regardez aujourd’hui, les dirigeants du mouvement ne peuvent plus aller à Kidal. Comment peut on se battre pendant des années pour l’autonomie, l’indépendance et dire aujourd’hui on n’en veut plus? On accepte la constitution du Mali, une copie du système français, à l’encontre des usages en cours dans l’Empire du Ghana, du Mali et de Gao.

- Selon votre analyse, le MNLA arrive à la fin ?

- Absolument, le MNLA a atteint ses limites. Il va passer à la trappe comme il l’a déjà fait en 1991. Mais si on veut un Mali stable, un Mali qui se développe, il ne faut pas fermer les yeux sur la réalité. La vérité c’est que le MNLA défend l’Azawad. L’Azawad, c’est la boucle du Niger constituée d’Etats indépendants avant l’arrivée des français. C’est une zone qui a fait partie pendant des millénaires de l’ensemble des royaumes et empires africains.

"Les touaregs ont de tout temps joué un rôle politique et social qui a bénéficié aux populations noires"

Il faut rappeler que les touaregs n’ont jamais fait la guerre aux noirs. Ils ne se sont jamais révoltés contre l’empire du Ghana, du Mali ou de Gao. Pourquoi? Parce qu’ils ont de tout temps joué un rôle politique et social qui a bénéficié aux populations noires. Ils ont assuré le commerce transsaharien. Ils ont enrichi les empires noirs. Ils ont organisé la sécurité du Sahara. Les touaregs étaient reconnus et respectés dans les empires noirs. Ce que ni le Mali ni la France n’ont réussi à faire.

Il faut revenir à ça si on veut la stabilité de la région. Il faut accepter le principe d’une entité à part. On le voit aujourd’hui, les islamistes gagnent du terrain, ils constituent une menace au Mali, dans l’Azawad mais au Niger, au Cameroun et au Nigéria. Ils sont présents en Algérie et en Libye. Tant que cette question ne sera pas réglée politiquement, le désordre ne pourra que se généraliser dans la sous-région.

- Les djihadistes, très affectés par l’offensive Serval, semblent se reconstituer. Ils sont à nouveau une grave menace selon vous ?

- Absolument. A-t-on dénombré les pertes dans les rangs djihadistes? Personne ne l’a fait. 200 morts selon les français. Qui a vu les corps? Où sont-ils? L’opération Serval n’a servi que de test pour les islamistes. Ils sont en train de se préparer pour reprendre une guerre sous une autre forme. Regardez, 2 hommes sont arrivés à Tombouctou pour semer la pagaille. Ils sont rentrés jusque dans le camp de bataillon. Ils ont exterminé des gens. A Kidal, à Tessalit, à Gao ils font la même chose. 2 ou 3 hommes suffisent à mettre en échec un bataillon durant plusieurs heures.

- Les casques bleus et les soldats français, ça ne suffit pas ?

- Ca suffit en apparence mais c’est inefficace en réalité. Le nombre d’hommes est supérieur aux vrais besoins. Mais c’est inefficace. Les Français sont dans leurs avions et dans leurs blindés. Ce n’est pas là que la guerre se joue. Les soldats de la MINUSMA sont venus pour les salaires et les avantages. Ils ne vont pas s’entretuer avec les islamistes pour la sauvegarde des intérêts du Mali. Quant aux militaires maliens, ils ne font rien.

"La guerre contre le terrorisme, c’est d’abord une guerre politique"

Comment voulez-vous qu’il y ait une guerre contre le terrorisme dans ces conditions là? La guerre contre le terrorisme, c’est d’abord une guerre politique. Il faut la gagner sur ce terrain là et à travers les populations. Sans la collaboration pleine et entière des populations, cela restera totalement inefficace. Tout ça est mal fait, mal conçu et n’apportera absolument aucun résultat.

- Que préconisez-vous pour régler la question sur le plan politique? Une meilleure représentation de la société civile dans les négociations ?

- Ce que je préconise, c’est un règlement politique qui prenne forme sur des bases préexistantes. Inutile de faire du raccommodage. Inutile de revenir à ce qui s’est fait dans le début des années 90. Ces accords n’ont jamais rien résolu. Ils n’ont fait qu’aggraver la déchirure et n’ont apporté aucune solution. La communauté internationale n’a aucun intérêt à ce que les islamistes prennent prétexte des problèmes sociaux, politiques et économiques pour pouvoir infester la région. Il faut régler le fond du problème. C’est un problème politique. C’est en réglant ce problème qu’on règlera le problème du terrorisme.

Dans cette région, personne ne veut aller avec les terroristes. Les populations sont hermétiques au terrorisme. Si le terrorisme a pris corps, c’est parce que les gens avaient besoin de travailler. Parce qu’ils voulaient les salaires et les autres avantages que les terroristes pouvaient leur donner. Rien d’autre.

- Pensez-vous que le MNLA devrait désarmer ?

- Mais bien sur car l’arme ne joue plus. C’est la diplomatie maintenant. Il faut défendre les thèses du MNLA par la diplomatie, par la presse, par la communication. A quoi peuvent nous servir les armes aujourd’hui? Le désarmement a été signé. Quand on s’engage à désarmer, il faut le faire. Les accords de Ouagadougou exigent du MLNA qu’il soit désarmé et cantonné.

- Avez-vous l’impression que le président IBK est sincère dans sa volonté de négocier ?

- Ah oui, le président IBK est un homme de parole, je le connais personnellement. Il a la volonté de régler les problèmes. Mais avec qui peut-il compter aujourd’hui au Mali ? Il n’y a personne. Ce sont les mêmes hommes qui ont détruit le pays par la corruption, les liens avec AQMI, avec les trafiquants de drogue. Ils ont détruit les institutions au Mali. Il n’y a pas de classe politique de rechange, il n’y a pas d’administration de rechange. IBK est prisonnier de cette situation. Quel que soit sa bonne volonté il lui faut des institutions, des hommes nouveaux et il n’y en a pas au Mali. Il est entouré des mêmes gangs qui ont miné le Mali depuis 20 ans.

Source:  Le Courrier du Sahara


http://www.malijet.com/actualte_dans_les_regions_du_mali/rebellion_au_nord_du_mali/91313-la-france-nous-avait-donne-son-feu-vert-pour-l-independance-de-l.html
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MessageSujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval   Intervention militaire au Mali - Opération Serval - Page 32 Icon_minitimeSam 18 Jan - 10:19

Citation :
La Brigade franco-allemande devrait être prochainement engagée au Mali

18 janvier 2014 – 14:46  

Quand, lors de sa conférence de presse du 14 janvier dernier, le président Hollande affirmé souhaiter “un couple franco-allemand qui puisse agir pour l’Europe de la défense”, l’on pouvait être sceptique au regard des évènements encore récents. Et l’être encore plus avec la suite de la déclaration présidentielle.

“Bien sûr, il y a la Brigade franco-allemande, Jean-Yves Le Drian pourrait en parler mieux que moi. Mais nous devons faire davantage qu’une brigade. Nous devons montrer une responsabilité commune pour la paix et la sécurité dans le monde”, a en effet affirmé le chef de l’Etat. Vaste programme donc.

Pour rappel, en 2011, l’Allemagne avait choisi l’abstention au Conseil de sécurité des Nations unies lorsqu’il s’était agi de voter une résolution instaurant une zone d’exclusion aérienne. Et il n’était évidemment pas question d’une quelconque participation allemande à l’opération Unified Protector menée par l’Otan. Au Mali et en Centrafrique, le soutien de Berlin à Paris a été avant tout politique, même si un apport logistique a minima a été apporté aux forces françaises et africaines.

En octobre, l’annonce de la dissolution du 110e Régiment d’Infanterie (RI), membre de la Brigade franco-allemande et dernière grande unité française à être stationnée outre-Rhin a jeté un froid, même si, plus tard, il a été annoncé qu’il serait remplacé par le 1er RI, qui restera toutefois à Sarrebourg.

Et puis il y a les mots. Au moment de céder ses fonctions de ministre de la Défense à Ursula von der Leyen, Thomas de Maizière n’a pas usé d’un langage très diplomatique à l’égard de la France et du Royaume-Uni. “L’Allemagne n’a besoin de leçons de quiconque en Europe sur la nature et l’étendue de ses déploiements internationaux”, a-t-il lancé.

En matière de coopération militaire, l’idéal est bien évidemment de trouver un partenaire avec qui l’on partage une vision commune. C’est ce qu’avait expliqué le chef d’état-major des armées (CEMA), l’amiral Guillaud, en juin dernier, lors d’une audition à l’Assemblée nationale.

“Nous pouvons développer une coopération globale avec d’autres pays que le Royaume-Uni, mais pas forcément avec les États importants auxquels on pense habituellement. (…) Il faut d’abord une vision stratégique commune” et “en dehors du cas spécifique de la Pologne (…), le seul autre grand pays avec lequel nous partageons une vision stratégique commune est l’Espagne”, avait-il affirmé.

Et c’est aussi le cas, à bien des égards, avec le Royaume-Uni. D’où la signature des accords de Lancaster House en novembre 2010, dont l’objectif était d’atteindre une étroite coopération entre les armées françaises et britanniques, lesquels ont l’habitude des opérations extérieures de par l’héritage du passé, ainsi que des règles d’engagement relativement proches.

Reste que pour le gouvernement français actuel, l’Europe de la défense ne peut passer que par une coopération avec l’Allemagne, dont les forces armées, même si elles font l’objet d’une réforme pour accroître leur “déployabilité”, sont plutôt taillées pour le théâtre centre-européen (l’Afghanistan est une notable exception et Thomas de Maizière n’a pas manqué de le faire savoir) et qui obéissent à des règles d’engagement contraignantes. Qui plus est, le processus parlementaire devant autoriser le déploiement de troupes allemandes est autrement plus lourd qu’en France.

Aussi, l’on se demande bien quels pourraient être les projets franco-allemands allant au-delà de la Brigade franco-allemande (BFA)… En attendant, il est serait question de déployer cette dernière au Mali, avec une structure de commandement, selon le quotidien Süddeutsche Zeitung, sur la foi de sources militaires.

Le quotidien “Les Dernière Nouvelles d’Alsace” a été beaucoup plus précis. Et pour cause, dans son édition du 17 janvier, il a rapporté ce qui été dit lors des voeux de la Brigade franco-allemande, à Donaueschingen. Ainsi, selon son commandant, le général Rudkiewicz, “une centaine de soldats des deux nations partirait pour Bamako en mars. Les militaires de la BFA vont intégrer, pour un tiers, l’état-major de la mission européenne de formation de l’armée malienne (ndlr, EUTM Mali). D’autres – sapeurs, fantassins – seront formateurs auprès de leurs homologues africains”.

Présent à Donaueschingen, le chef d’état-major de l’armée de Terre (CEMAT), le général Ract-Madoux, a précisé que “cette décision a été validée avant l’annonce de la dissolution du 110e RI”. Sans nul doute que les derniers détails seront discutés lors du prochain conseil franco-allemand, qui doit se tenir le 19 février prochain.  


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MessageSujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval   Intervention militaire au Mali - Opération Serval - Page 32 Icon_minitimeSam 18 Jan - 11:48

Citation :
La signature de l'accord de coopération et de défense entre la France et le Mali reportée

18/01/2014 à 10:45 Par Benjamin Roger


La signature du nouvel accord de coopération et de défense entre le Mali et la France, prévue lundi 20 janvier à Bamako, a été repoussée à une date indéterminée. Explications.

Le nouvel accord de coopération et de défense entre le Mali et la France ne sera pas signé lundi 20 janvier, comme initialement annoncé. Selon une source ministérielle française, "il s'agit davantage d'un problème de forme que de fond". En effet, si le document est quasiment finalisé - il reste quelques points à régler -, la signature officielle a visiblement été reportée d'un commun accord pour ménager la sensibilité de l'opinion publique malienne.

Le timing retenu par Paris et Bamako n'était en effet pas des plus appropriés, le 20 janvier coïncidant avec la fête de l'armée malienne. L'accord devrait donc être signé "plus tard", sans plus de précision.

IBK et Le Drian ensemble au défilé du 20 janvier

Malgré ce contretemps, le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, se rendra bien à Bamako comme prévu. Il sera reçu dimanche 19 janvier au soir par le président malien Ibrahim Boubacar Keïta, qui sera, lui, fraîchement rentré d'Algérie. Les deux hommes assisteront le lendemain au défilé militaire des forces armées maliennes dans les rues de la capitale.

Sur le fond, ce nouvel accord de coopération et de défense ne devrait pas apporter de grands bouleversements à la relation militaire entre les deux pays. "Il s'agit simplement de toiletter le précédent accord et de revoir notre collaboration en matière de défense à l'aune du nouveau contexte sécuritaire au Mali", assure une source diplomatique à Paris. Ce texte devrait notamment mieux définir les contours de la présence française dans le pays post-opération Serval. Ainsi, s'il n'est pas question d'établir une base française permanente au Nord-Mali, les "points d'appui militaire actuels à Gao et Tessalit" n'ont, selon notre source ministérielle, "pas de date de péremption".

http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20140117180530/france-mali-defense-ibrahim-boubacar-keita-mali-france-la-signature-de-l-accord-de-cooperation-et-de-defense-entre-la-france-et-le-mali-reportee.html
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MessageSujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval   Intervention militaire au Mali - Opération Serval - Page 32 Icon_minitimeLun 20 Jan - 13:54

Citation :
Défense Sud-Ouest

LE 5° RHC DE RETOUR DU MALI. Les derniers éléments du 5e régiment d'hélicoptères de combat (5e RHC – Pau), stationnés au Mali dans le cadre de l'opération SERVAL depuis l’automne dernier, étaient de retour ce mardi 14 janvier au quartier de Rose, avec leur chef de corps, le colonel Stéphane Richou. Une centaine de militaires, du même groupe aéromobile (GAM) « Hombori », étaient déjà rentrés en Béarn le jeudi précédent.
Au total, près de 200 militaires palois et 17 hélicoptères étaient en poste au Mali depuis trois mois, avec pour mission de contribuer à la stabilisation, à la sécurisation du Mali et d’intervenir à bref délai en soutien des forces sur le terrain.
Avant leur retour, les militaires palois ont pu participer à Gao, ville marraine du 5e RHC, aux célébrations en la mémoire de leur camarade pilote Damien Boiteux. Ce dernier est le premier tué au combat lors du déclenchement de l’opération SERVAL il y a un an.
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Crédits photos : ©5e RHC
 
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MessageSujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval   Intervention militaire au Mali - Opération Serval - Page 32 Icon_minitimeMer 22 Jan - 4:24

Citation :

Cinq casques bleus tchadiens blessés au nord de Kidal
la rédaction  20 janvier 2014  A la Une, Archives, Conflits
D’après les informations données par un porte-parole de la MINUSMA relayées par AP, cinq soldats tchadiens ont été blessés lors d’une patrouille aujourd’hui dans la région de Kidal. Un IED a explosé  au passage de leur convoi, précisément à 30 kilomètres au nord de cette localité.

Selon la force onusienne, les casques bleus tchadiens ont été légèrement blessé par l’explosion. Tous ont été pris en charge médicalement à Kidal. La MINUSMA s’inquiète particulièrement de la tension persistante dans cette région désertique du nord du pays où les groupes djihadistes et le MNLA cohabitent toujours. Le 10 janvier, trois militaires tchadiens avaient déjà été blessés au cours de combats avec des groupes armés.
http://www.infosdefense.com/cinq-casques-bleus-tchadiens-blesses-au-nord-de-kidal-82764/


Dernière édition par charly le Mer 22 Jan - 4:25, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval   Intervention militaire au Mali - Opération Serval - Page 32 Icon_minitimeJeu 23 Jan - 8:25

Citation :
  Mali : une centaine de soldats français en opération dans le nord

Publié le 23.01.2014, 14h08 | Mise à jour : 14h33
 
Intervention militaire au Mali - Opération Serval - Page 32 1464
ARCHIVES. Un opération militaire française à Tessalit, dans le nord du Mali, le 26 mars 2013.  |
LP / Philippe de Poulpiquet  


Les forces françaises présentes au Mali ont mené deux opérations dans la nuit de mercredi à jeudi dans le nord du pays. Cette offensive a été annoncée jeudi, sur i>TELE, par le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian. Selon une source administrative malienne jointe depuis Bamako, «plus d'une centaine de militaires français ont quitté Tombouctou par voie terrestre pour le nord», «avec le matériel nécessaire».    

Une source militaire africaine au sein de la Mission de l'ONU au Mali (Minusma) mentionne l'engagement de «moyens aériens et terrestres.» «Ce n'est pas la plus importante opération militaire depuis la reprise des villes, mais c'est une opération militaire nécessaire pour que les terroristes ne se reconstituent pas», ajoute cette même source militaire.

Une autre source militaire étrangère, qui a requis l'anonymat, affirme que les opérations se poursuivaient jeudi matin. «Nous n'avons pas encore de bilan. (...) Il est clair que les combattants du Mujao, les héritiers d'Abou Zeïd, et la katiba (unité combattante, NDLR) de Belmokhtar sont dans le viseur. Ils tentent de se reconstituer. Peut-être même qu'ils ont du matériel militaire venu de la Libye», a-t-elle ajouté.

Bilan «extrêmement positif» pour l'opération Serval

Interrogé ce jeudi par i>TELE , Jean-Yves Le Drian a relevé que «tout n'est pas fini, les risques terroristes dans cette partie de l'Afrique restent importants». «Nous allons garder un millier de soldats qui font du contre-terrorisme, y compris cette nuit, a-t-il poursuivi. On intervient pour cibler des groupes en reconstitution sur deux théâtres, à la fois aux environs de Tombouctou (nord-ouest) et dans l'Adrar des Ifoghas (région de Kidal, extrême nord-est)». Plus généralement, le bilan de l'opération Serval, lancée il y a un an contre les groupes armés occupant le nord du Mali, «est extrêmement positif», selon le ministre.

Intervention militaire au Mali - Opération Serval - Page 32 2274

Dans un communiqué diffusé jeudi, qui n'évoque pas les opérations annoncées par la France, la Minusma mentionne une visite à Gao mercredi de son commandant, le général Jean Bosco Kazura, et de plusieurs membres de son état-major. Leur objectif était de «s'enquérir de l'état d'avancement du déploiement des différents contingents dans la région et saluer et encourager ceux déjà en poste». Le général Kazura «a exhorté les troupes à la vigilance et à la prudence, tout en soulignant le devoir d'un comportement exemplaire vis-à-vis de leurs hôtes maliens», affirme la mission onusienne. Le commandant de la Minusma a notamment visité le QG de la mission et le contingent chinois, fort de 395 éléments. Il s'est également rendu à la base du contingent rwandais de 140 éléments déployé depuis novembre, ainsi qu'à celle du contingent néerlandais de 37 personnes, qui doivent être rejoints par 336 autres.


Citation :
Le nord du Mali, fief de Mokhtar Belmokhtar

Les Algériens Abdelhamid Abou Zeïd et Mokhtar Belmokhtar étaient des chefs d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), qui fait partie avec le Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao) des groupes armés ayant occupé pendant plusieurs mois en 2012 le nord du Mali. Ecarté d'Aqmi, Mokhtar Belmokhtar a ensuite créé le groupe des Signataires par le sang, responsable en janvier 2013 d'une prise d'otages massive à In-Amenas, site gazier dans le sud de l'Algérie, qui fit près de 70 morts, ravisseurs compris. Abou Zeïd a été tué fin février 2013 par l'armée française dans le cadre de l'opération Serval, lancée en janvier 2013 par la France pour aider Bamako à reprendre le contrôle du vaste nord du Mali, comprenant les régions de Tombouctou, Gao et Kidal.


http://www.leparisien.fr/international/mali-une-centaine-de-soldats-francais-en-operation-dans-le-nord-23-01-2014-3520265.php
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MessageSujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval   Intervention militaire au Mali - Opération Serval - Page 32 Icon_minitimeSam 25 Jan - 8:44

Citation :
Un soldat français blessé dans le Nord-Mali, 11 djihadistes tués

François Rihouay, notre correspondant au Mali, qui se trouvait à Gao la semaine dernière, avait prévenu qu'une opération d'envergure était en cours (phot Fr. R. prise en patrouille près de Gao). Sir i-Télé, jeudi, Jean-Yves Le Drian avait parlé de "deux opérations antiterroristes en cours" sans entrer dans les détails mais des sources locales avaient indiqué que l'une d'elles était en cours au nord de Tombouctou.

L'armée française a donné ce matin un bilan: un soldat français blessé et onze combattants ennemis tués. "L'opération militaire française dans la région de Tombouctou (nord-ouest) est terminée. Onze terroristes ont été tués, un soldat français a été blessé mais ses jours ne sont pas en danger", a affirmé à l'AFP un responsable de l'opération Serval. Cette information a été confirmée par une source militaire malienne.

Selon François Rihouay, "Opération menée à 100km au nord de Tombouctou par une centaine de soldats français avec appui aérien. En plus des 11 djihadistes tués et du soldat reçu en soins à Gao (pronostic vital pas engagé), 2 véhicules Toyota de type pickup détruits, récupération d'armement léger et de téléphones mobiles."

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2014/01/24/un-soldat-francais-blesse-dans-le-nord-mali-11-djihadistes-t-11084.html
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MessageSujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval   Intervention militaire au Mali - Opération Serval - Page 32 Icon_minitimeLun 27 Jan - 10:10

l'algérie couvre iyad agh ghali
http://www.jeuneafrique.com/Article/JA2768p008.xml0/algerie-mali-iyad-ag-ghaly-ansar-eddine-sahel-mali-iyad-ag-ghaly-se-cache-en-algerie-selon-les-services-francais.html
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MessageSujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval   Intervention militaire au Mali - Opération Serval - Page 32 Icon_minitimeLun 27 Jan - 14:42

Citation :
Lutte contre le terrorisme : La France envisage un cordon de sécurité dans le sahel

Intervention militaire au Mali - Opération Serval - Page 32 1483

Depuis son intervention militaire au Mali, la France a procédé à une stratégie à géométrie variable. Elle décide désormais d’abandonner son système traditionnel d’implantation de bases dans un pays donné pour rendre ses forces plus mobiles tout le long de la bande Sahélo-saharienne.


La France, face à la menace terroriste dans le Sahel, a décidé de mettre en place un dispositif militaire composé de 3000 hommes prêts à intervenir au cas où. Selon le ministre français de la défense, Jean Yves Le Drian qui se trouve en ce moment même aux Etats Unis, ce changement de stratégie a été rendu nécessaire par l’intervention militaire au Mali dans le cadre de l’opération Serval. Une intervention qui a démontré que la lutte contre les groupes terroristes nécessite une nouvelle stratégie. Il ne s’agit plus de déployer des troupes en grand nombre. Mais des forces spéciales capables d’intervenir à tout moment contre les djihadistes qui mènent ce que les spécialistes appellent la guerre asymétrique. C’est d’ailleurs pour cette raison que Paris souhaite signer avec Bamako un accord de défense avec de larges pouvoirs lui permettant de mener à bien sa mission.

La France souhaite établir au camp de Hamachache à Tessalit un point stratégique doté d’un aérodrome qui permettrait à ses appareils de survoler avec aisance cette bande poreuse qui ne peut être surveillé que par les airs. L’opération Serval a pris un peu de retard au Mali l’année dernière parce qu’il a fallu faire recours à des bases assez éloignées comme Ndjamena (Tchad) où est implanté le dispositif Epervier. Mieux pour que les Rafales atteignent le Mali, il a fallu survoler des territoires dont les dirigeants étaient opposés à cette intervention. Cette présence militaire aura pour centre de gravité trois pôles à savoir N’Djamena (Tchad), Ouagadougou (Burkina Faso) et Gao au Mali. D’ailleurs la communauté Internationale voit d’un bon œil la présence de ce cordon sécuritaire.

Un accord de défense nécessaire avec le Mali

Cet accord de défense est nécessaire dans la mesure où la menace terroriste est toujours là. La preuve cela fait environ 2 jours que les forces Serval appuyés par des contingents de la Minusma affrontent des combattants islamistes qui ont enregistré la mort de 11 personnes. Ces opérations se déroulent dans le nord ouest de Tombouctou et dans la région de Kidal. Mieux, le vendredi soir deux obus de mortier ont été tirés à Kidal près du camp militaire où sont stationnées les forces maliennes et à la périphérie de la ville. Une manière pour les terroristes de dire à la communauté internationale quelles sont toujours là. Un départ prématuré des français signera le retour des djihadistes. Parfois nationalisme et prudence riment.

Badou S.KOBA

Source: Le Prétoire

http://www.malijet.com/actualte_dans_les_regions_du_mali/rebellion_au_nord_du_mali/91923-lutte-contre-le-terrorisme-la-france-envisage-un-cordon-de-secur.html
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MessageSujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval   Intervention militaire au Mali - Opération Serval - Page 32 Icon_minitimeMer 29 Jan - 12:54

Citation :
Libye, nouveau refuge des cadres d’AQMI après l’opération Serval

La Libye serait devenue le nouveau refuge des cadres d’AQMI (Al-Qaida au Maghreb islamique), après le lancement de l’opération Serval au Mali. C’est du moins ce que pense la France qui annonce la France qui évoque une opération internationale dans le sud.  


Une opération internationale pourrait être envisagée pour le sud de la Libye, si la situation sécuritaire précaire se persiste. La France évoque une opération internationale dans le sud du pays, déchiré par des violences communautaires ces dernières semaines.

« Pour éviter la formation d’un nouveau centre de gravité du terrorisme, il faut envisager une opération internationale pour le sud de la Libye (...). Ce serait un scénario idéal », a déclaré, ce 27 janvier, l’amiral Edouard Guillaud, le chef d’état-major de l’armée française, qui indique que cela fait de long mois que le sud de la Libye fait l’objet d’une surveillance particulière des services de renseignements français. RFI annonce qu’à Paris, l’état -major a la certitude que des cadres d’AQMI ont trouvé refuge dans la zone après l’opération Serval. Le site indique que des katibas se sont installées dans la région et de nombreuses milices échappent à tout contrôle.

Toujours selon RFI, l’amiral Edouard Guillaud, qui avait supervisé l’opération Harmattan contre le régime du colonel Mouammar Kadhafi, est d’avis que l’idéal serait de monter une opération internationale pour mettre fin à l’instabilité dans le sud de la Libye, sans oublier de préciser qu’il faudra obtenir l’accord des autorités libyennes.

Si l’Union européenne a l’intention de renforcer la sécurité des frontières de la Libye, ses rares observateurs ne sont pas déployés dans le sud du pays en permanence. Ce qui rend leurs actions inefficaces face à l’escalade de la violence dans cette zone.

Source:  Afrik


http://www.malijet.com/actualte_dans_les_regions_du_mali/rebellion_au_nord_du_mali/92152-libye%2C-nouveau-refuge-des-cadres-d%E2%80%99aqmi-apr%C3%A8s-l%E2%80%99op%C3%A9ration-serval.html
Citation :
Iyad Ag Ghaly : attrape-moi si tu peux  

Intervention militaire au Mali - Opération Serval - Page 32 1494  

Selon les services de renseignement français, le jihadiste d'Ansar Eddine, Iyad Ag Ghaly se cacherait dans le sud de l'Algérie. Avec l'assentiment des autorités ?  


On l'avait dit un temps réfugié au Burkina Faso après la déroute des jihadistes au Nord Mali. Ensuite, Iyad Ag Ghaly, ex chef d'Ancar Dine, a été repéré dans le septentrion malien, où un an auparavant, il faisait régner la terreur dans les rues de Tombouctou, Gao et Kidal à coups de cravache et d'amputations.

A la faveur de la libération des otages d'Areva, Iyad aurait été l'un des négociateurs, ou en tout cas, un agent de liaison entre les autorités nigériennes et françaises, pour monnayer leur rançon puis leur libération.

Iyad, fréquemment décrit comme un renard du désert, aurait plutôt l'art d'être un caméléon qui se fond aussi vite dans le désert qu'un scorpion sentant la menace venir. Il a tout simplement l'art de se cacher.

Alors que la diplomatie Mali-Alger reprend du poil de la bête, les services secrets français auraient identifié l'homme en Algérie, plus précisément à Tinzaouten, une localité proche de la frontière avec le Mali et qui face à la région de l'Adrar des Ifoghas, où se trouve le village du même nom, Tinzaouatène.

Etrange coïncidence pour l'homme le plus recherché du désert et qui fait l'objet d'un mandat d'arrêt international depuis près d'un an sur la liste des terroristes les plus recherchés du Sahel.

Iyad qui navigue de mouvements en alliances étranges, fut un moment, l'un des interlocuteurs de l'ancien président déchu ATT, dans la négociation pour la libération d'otages.

Ayant amassé un pactole sans précédents dans l'affaire Areva, il n'aura pas eu besoin comme certains ex chefs rebelles du nord de rentrer dans les rangs de la majorité présidentielle pour obtenir toute levée de poursuites internationales.

Il y a fort à parier qu'Iyad Ag Ghaly aimer ce statut de "WANTED" ou d'homme traqué jusqu'au fin fond du Sahel. Roublard, il aurait donc atterri chez ses amis algériens, considéré par eux comme un partenaire idéal. C'est surtout sa capacité de convaincre et de rallier des adversaires hésitants à sa cause, qui est étonnante. C'est ainsi qu'il a séduit les rebelles du MNLA, pour une alliance de circonstance avant de se rapprocher du Mujao.

Il connaît bien sûr le Sahel, mais surtout, Iyad est un homme aussi versatile que dangereux puisqu'il sait disparaître et réapparaître au mauvais moment.

Source: Journal du Mali  


http://www.malijet.com/actualte_dans_les_regions_du_mali/rebellion_au_nord_du_mali/92151-iyad-ag-ghaly-attrape-moi-si-tu-peux.html
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MessageSujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval   Intervention militaire au Mali - Opération Serval - Page 32 Icon_minitimeVen 31 Jan - 15:17

Citation :
Mali : Les sapeurs dépolluent des habitations  

Mise à jour : 31/01/2014 20:23  


Du 22 au 24 janvier 2014 à Gao, un détachement de la compagnie génie du GTIA Désert KORRIGAN a effectué une opération de « dépollution » de maisons inoccupées depuis le départ des terroristes en 2013.

Intervention militaire au Mali - Opération Serval - Page 32 1538

L’objectif de cette mission, effectuée en appui des forces de sécurité maliennes et de la force de police de l’ONU (UNPOL), était de réhabiliter des maisons abandonnées par les terroristes lors de leur fuite en 2013 et permettre d’y loger les plus démunis.

Une section du génie, équipée de matériel de sondage et de détecteurs, ainsi que deux équipes cynotechniques et une équipe EOD ont investi une dizaine d’habitations et bâtiments administratifs. Seule une grenade a été retrouvée.

Intervention militaire au Mali - Opération Serval - Page 32 2303

Environ 2300 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent une mission de sécurisation visant à établir durablement les groupes terroristes, tout en appuyant le transfert de la zone aux contingents relevant de la MINUSMA.

Intervention militaire au Mali - Opération Serval - Page 32 3220
Sources : EMA
Droits : Ministère de la Défense


http://www.defense.gouv.fr/operations/mali/actualite/mali-les-sapeurs-depolluent-des-habitations
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MessageSujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval   Intervention militaire au Mali - Opération Serval - Page 32 Icon_minitimeVen 31 Jan - 15:31

Citation :
Armée française - opérations militaires OPEX (page officielle)

Serval: point de situation sur les opérations du 31 janvier 2014

Au cours de ces derniers jours, les opérations aériennes se sont poursuivies avec environ 70 sorties, dont environ 20 effectuées par les avions de chasse. 30 sorties ont été dédiées aux missions de transport et une vingtaine aux missions de ravitaillement et de renseignement.

Les unités de la Force Serval entrent dans une phase de relève. Les personnels appartenant à la 9e brigade d’infanterie de marine (9e BIMa) vont être relevés par ceux de la 27e brigade d’infanteries de montagne (27e BIM), arrivés en ce début de semaine. Le général de brigade Benoit Houssay, commandant la 27e BIM, a pris ses fonctions comme général adjoint de la force Serval.

Lundi 27 janvier 2014, une cinquantaine de militaires, appartenant au bataillon logistique Normandie-Provence, a participé au désengagement des derniers VBCI depuis le camp Damien Boiteux de Bamako vers Abidjan en Côte d’Ivoire.

Parallèlement, les opérations de la force Serval se poursuivent au Nord de la boucle du Niger.

Du 22 au 24 janvier, un détachement de la compagnie génie du GTIA Korrigan (GT-K) a travaillé en coordination avec la force de police de l’ONU (UNPOL) et les forces de sécurité maliennes pour dépolluer des bâtiments ayant été occupé par les groupes armées terroristes en 2013. Ces actions ont permis de mettre à jour différents matériels, de sécuriser ces emprises, et de permettre à la population de réinvestir ces bâtiments.

Samedi 25 janvier, le général de brigade Vincent Guionie, ancien général-adjoint de la force Serval, a été invité à participer à l’inauguration du palais de justice de Gao. Ce bâtiment, endommagé pendant les combats, a été réhabilité grâce au travail des hommes de la plate-forme opérationnelle Désert (PFoD) de Gao. Le GT-K a appuyé la MINUSMA et les forces de sécurité maliennes pour la sécurisation de cet événement.

Environ 2300 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent une mission de sécurisation visant à affaiblir durablement les groupes terroristes, tout en appuyant le transfert de la zone aux contingents relevant de la MINUSMA.
 
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MessageSujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval   Intervention militaire au Mali - Opération Serval - Page 32 Icon_minitimeSam 1 Fév - 10:40

Citation :
Retour sur la bataille décisive de Konna

En janvier 2013, la bataille de Konna avait porté un coup d'arrêt à l'expansion des groupes jihadistes au nord du Mali. Laurent Touchard* revient en détail sur cet épisode qui a vu l'entrée en guerre des Français avec l'opération Serval mais aussi une résistance courageuse des forces maliennes.

* Laurent Touchard travaille depuis de nombreuses années sur le terrorisme et l'histoire militaire. Il a collaboré à plusieurs ouvrages et certains de ses travaux sont utilisés par l'université Johns-Hopkins, aux États-Unis.

Dans le document que Blaise Compaoré reçoit des représentants d'Ansar Eddine, le 1er janvier 2013, figurent deux points principaux. Tout d'abord, l'organisation radicale demande que "le caractère islamique de l'État du Mali soit proclamé solennellement dans la Constitution." Ensuite, si l'idée de l'indépendance du nord n'est plus envisagée à court terme, est mentionnée celle d'une autonomie de l'Azawad. Bien entendu Bamako refuse ; Iyad Ag Ghaly annonce alors que son offre de cessation des hostilités est désormais caduque.

Dans la foulée, il amasse des forces de plus en plus nombreuses au nord de la ligne de démarcation entre le nord et le sud Mali, encouragé par l'absence de réaction de la communauté internationale et surtout, de la France. Les 4x4 sont chargés de bidons de carburant, d'eau, de vivres, de munitions. Bientôt, il ne fait plus aucun doute que les combattants d'Ansar Eddine vont en découdre... Cette offensive creusera la tombe des capacités militaires "conventionnelles" d'Ansar Eddine, du Mujao et des katibas d'Aqmi dans la région. Elle apportera aussi la preuve – une fois encore - que la fragile armée malienne dispose de militaires de valeur en dépit de terribles lacunes.
Mopti, c'est la porte vers le sud. Sévaré en est le verrou, Konna le trou de serrure...

Les forces en présence

Le 7 janvier, les dissidents se regroupent tout d'abord à Bambara Maoudé, à environ 210 kilomètres à vol d'oiseau au nord est de Mopti (287 kilomètres par la route). Puis ils se rapprochent, établissant une zone de desserrement à Boré, à 101 kilomètres au nord est de Mopti (124 par la route). Or, sur le trajet qui conduit de Boré à Mopti, à une cinquantaine de kilomètres au sud-ouest, il y a la localité de Konna. Celle-ci bloque donc l'itinéraire qui conduit à la base de Sévaré, près de Mopti. Ce d'autant plus qu'à l'ouest de Konna, il y a le fleuve Niger. La coupure humide souligne le chemin entre les deux villes tout en barrant l'espace géographique à l'ouest. Le fleuve compartimente donc le terrain en une sorte de couloir qui conduit à Mopti. Mopti, c'est aussi la porte vers le sud. Sévaré en est le verrou, Konna le trou de serrure...

En tout, 1 500 à 2 500 combattants islamistes se concentrent en quelques jours au nord de la ligne de démarcation, avec jusqu'à 300 pick-ups dont beaucoup sont armés. Il ne s'agit que d'une partie de leurs forces, à savoir les plus mobiles, les mieux équipées et les plus aguerries. Les autres, les "auxiliaires" recrutés à coups de dollars, les volontaires plus opportunistes que fanatiques ; milices peu solides qui contrôlent les villes pour empêcher toutes rebuffades des populations, elles s'évanouiront dans la nature à la première occasion. Ces rebelles sont bien armés comme nous l'expliquions dans un article avant l'opération Serval. Cependant, leur matériel est loin d'être aussi sophistiqué que d'aucuns l'affirment à l'envi.

Face à eux, le colonel Didier Dacko qui commande le dispositif opérationnel malien, est en mesure d'aligner des unités avec des hommes motivés. C'est d'ailleurs leur seul véritable atout. Ces unités comprennent le Groupement des Commandos Volontaires (GCV) du commandant Abass Dembélé, le 62e Régiment d'Infanterie Motorisée, ainsi que des éléments du 35e Régiment Blindé et du 36e Régiment d'Artillerie à quoi s'additionnent ce qui subsiste des troupes de la 1ère Région Militaire désormais occupée par l'ennemi.

Premiers accrochages

En théorie, les négociations entre l'État malien et les islamistes doivent reprendre à Ouagadougou soixante-douze heures plus tard, le 10 janvier 2013. En théorie seulement. Dans la nuit du 7 au 08, des tirs de sommations maliens expliquent aux islamistes qu'ils seraint bien avisés de stopper leur progression en direction de la ligne de démarcation. Ceux-ci semblent comprendre le message et s'arrêtent. En réalité, ils ne renoncent pas : ils se déploient. Le 8 janvier, à 18 heures, Ansar Eddine entreprend d'harceler les positions malienne à coups de roquettes de 122 mm, d'obus de canons sans-recul. Les échanges de tir se prolongent jusqu'à une heure du matin. Contrairement à ce qu'espéraient certainement les insurgés, les gouvernementaux ne se débandent pas à la première escarmouche.

Le 9 janvier, le lieutenant-colonel Mamadou Samaké veut en savoir davantage sur le dispositif qui se met en place, et ainsi, mieux appréhender les intentions de l'ennemi. En fin de journée, il lance donc une reconnaissance offensive qui s'organise autour d'une dizaine de blindés légers BRDM-2 et d'éléments du 62e Régiment. Il commande personnellement l'ensemble. Aucun contact n'a lieu durant la mission. La colonne fait donc demi-tour : retour sur Konna. Les combattants d'Ansar Eddine se dévoilent alors. Tandis qu'un groupe mène l'embuscade contre l'élément mobile totalement surpris, un autre fonce en direction de Konna.

Cavalcade sur Konna

Ce groupe assaille la localité de trois côtés, à partir de 8 heures 30 : au nord, par la route de Korientzé, à l'est par la route de Douentza et plus au sud afin de couper la retraite de la garnison. Tout en l'isolant d'éventuels renforts. Peu après, à Bamako notamment, va courir la rumeur que des combattants islamistes se sont infiltrés, déguisés en civils, à bord d'un bus de la société de transport Sonef. Il n'en est rien : l'agresseur déboule alors que l'identité des passagers du bus - de véritables civils - est en cours de vérification. Le bus en question est d'ailleurs pris pour cible par les hommes d'Iyad Ag Ghaly. Cet incident témoigne de la confusion qui règne dans le pays.

À ce moment, les forces gouvernementales sont dispersées, les ordres n'arrivent pas, la cohésion s'émiette, les munitions s'épuisent trop vite, la logistique est déplorable. En outre, les islamistes d'Ansar Eddine et leurs alliés jihadistes d'Aqmi et du Mujao interceptent les messages radios pour connaître les mouvements et positions des militaires maliens qui ne s'astreignent que peu ou prou aux règles élémentaires de sécurité dans les transmissions. Les compte-rendu remontent mal - voire pas du tout - aux chefs qui n'ont qu'une vue partielle - voire fausse - de la situation...

Tactiquement, les combattants islamistes s'imposent. À découvert, ils vont vite, ils manœuvrent. Dans Konna, ils sautent de leurs 4x4. Appuyés par les mitrailleuses lourdes montés sur leurs véhicules, ils pénètrent dans les habitations, prennent position sur les toits et, de là, au milieu des civils, allument les gouvernementaux qui ripostent tant bien que mal, sans forcément savoir où sont postés ceux qui s'infiltrent si habilement et qui, ensuite, les canardent à la Kalachnikov, au PKM et au RPG-7. Pour ne rien arranger, les militaires qui composent la garnison sont convaincus que l'élément mobile a été anéanti. Même s'ils se trompent à ce sujet, l'issue de la bataille est prévisible... La défaite semble de plus en plus inévitable, mais des soldats et des gardes nationaux résistent avec courage, bien que dominé par la maîtrise tactique et la puissance de feu de l'ennemi.

Cependant, les actes de bravoure ne suffisent pas à rétablir une situation désormais catastrophique. Vers 10 heures, les islamistes sont solidement implantés dans Konna ; les militaires n'ont plus les moyens de les en déloger. Aux environs de 11 heures, les troupes qui composent la garnison entament leur repli. Les combats se poursuivent jusque vers 16 heures, en particulier contre les rebelles qui ont débordé au sud. A 17 heures, l'affaire est dans le sac pour les islamistes : leurs pick-ups roulent dans la ville dont ils sont maîtres.

De son côté, la colonne mobile réussit finalement à rompre le contact. Cadres et soldats savent maintenant que Konna est tombée. Ils n'ont plus de munitions et, de toute manière, leur infériorité numérique criante les empêche d'envisager une contre attaque efficace. Judicieusement, Samaké ordonne le repli. Il faut rejoindre le reste des forces qui a évacué la ville. Désormais, la priorité numéro une, la P1, c'est de bloquer les islamistes pour qu'ils n'atteignent pas Sévaré. Dans le courant de la soirée, vers 20 heures, un communiqué mentionne la reprise de Konna grâce à l'aviation malienne ; le centre serait sous contrôle gouvernementale tandis que le colonel Gamou et ses forces auraient traversé la frontière du Niger pour reprendre Gao. En réalité, il s'agit de désinformation, tant pour préserver le moral des Maliens que pour tenter, maladroitement, de semer le trouble dans le camp ennemi. Sans succès.

Intervention des hélicoptères Mi-24

Le spectre d'une - nouvelle - lourde défaite se profile dans le fracas des rafales de Douchka qu'accompagnent les murmures de la peur et des rumeurs.

Le lendemain, l'Armée de l'Air malienne entre en lice. Deux Mi-24 Hind remis en état au cours des mois précédents décollent de Bamako et se posent à Sévaré. De là, ils "strafent" les islamistes autour de Konna vers 09 heures. Même aux mains d'un équipage inexpérimenté et avec des tirs imprécis, l'attaque de ces engins, parfois surnommés "chars volants" reste impressionnante. Les combattants d'Ansar Eddine ne s'attendent pas à leur intervention. Celle-ci provoque donc quelques pertes et un certain flottement dans leur rang. Mais là encore, cela ne suffit pas à les arrêter : il est désormais clair qu'ils veulent s'emparer de Sévaré où croît la panique. Le spectre d'une - nouvelle - lourde défaite se profile dans le fracas des rafales de Douchka qu'accompagnent les murmures de la peur.

Mais, cela ne ressemble toujours pas à la déroute qu'attendent les hommes d'Ansar Eddine. L'armée malienne, pour faible qu'elle soit, ne s'est pas évaporée dans la nature. Certes, tout le système défensif malien se casse la figure. Cependant, il s'écroule assurément moins vite que ne l'escomptaient les groupes dissidents. Le colonel Didier Dacko, qui commande le dispositif malien du secteur fait flèche de tout bois. Les personnels de l'Armée de l'Air de Sévaré reçoivent l'ordre de se préparer à combattre en tant que fantassins. Les éléments disponibles se déploient face aux axes supposés de l'arrivée des islamistes. Une vingtaine de BRDM-2 et des hommes du 33e Régiment Para-Commando sont dépêchés de Bamako et de Kati. Malheureusement, les combattants d'Ansar Eddine reçoivent eux aussi des renforts du Mujao et probablement d'Aqmi, estimés à environ 500 hommes.

Retournement de situation et reprise de la localité

Le retournement de situation se produit vers 16 heures, avec le vrombissement "élancé" de moteurs de Gazelle. Elles appartiennent au 4e Régiment d'Hélicoptères des Forces Spéciales (4e RHFS) : la France est désormais de la partie. Les deux hélicoptères légers, qui volent à très basse altitude, ciblent une colonne de pick-ups au missile antichar HOT et au canon de 20 mm. Ils détruisent quatre véhicules, contraignant les autres à rebrousser chemin. Le coup d'arrêt a été donné. Non sans mal : des tirs d'armes légères touchent les deux voilures tournantes. Dans l'une d'elles, le lieutenant Damien Boiteux est mortellement blessé. Il parvient néanmoins à poser son appareil à Mopti et meurt durant son évacuation. La seconde Gazelle atterrit en catastrophe non loin de la zone d'engagement ; elle sera détruite peu après. Le bilan est lourd. Mais les rebelles sont stoppés.

Le lendemain, l'armée malienne annonce la reprise de Konna, ce qui est loin d'être le cas. Dans la nuit du 11 au 12, les Mirage 2000D frappent à leur tour depuis le Tchad. Ce 12 janvier, l'armée donne le bilan de 11 soldats morts et de 60 blessés ; bilan en contradiction avec les témoignages des habitants de la ville qui comptent bien davantage de cadavres en uniforme. L'organisation radicale islamiste évoque quant à elle 25 soldats maliens tués, 11 véhicules et 6 "chars" (en réalité, des BRDM-2 ou BTR-60PB) détruits. Les rebelles n'ont pas non plus été épargnés : plusieurs dizaines de combattants perdent la vie lors des combats contre les Fama ou sous les raids aériens. Un des cadres militaires d'Ansar Eddine, surnommé "Kojak", périt d'ailleurs dans la fournaise. De nombreux véhicules – dont beaucoup capturés précédemment aux forces maliennes, à l'instar de lance-roquettes multiples BM-21 – sont également "traités" aux bombes guidées ou aux missiles antichars.

Le 18 janvier, l'armée malienne peut enfin annoncer – et, cette fois, la nouvelle est vraie – que Konna est sous contrôle.

Le 14 janvier, l'ennemi a saisi qu'il ne progressera plus sur l'axe Konna-Sévaré-Mopti. Il bascule donc son effort sur Diabaly en lançant une seconde offensive. Aqmi est en fer de lance de celle-ci, avec la katiba d'Abou Zeïd. Le 15 janvier, alors que les combats font rage dans la zone de Diabaly, le ministre de la Défense français annonce que Konna n'a toujours pas été reconquise, même si les chasseurs-bombardiers et les hélicoptères mènent de nombreuses missions contre des islamistes et jihadistes désormais exsangues. Le 17 janvier, seuls quelques combattants rebelles sont encore dans la localité. Le lendemain, l'armée malienne peut enfin annoncer – et, cette fois, la nouvelle est vraie – que Konna est sous contrôle.

De la défaite de Konna à l'avenir des Fama

Cette offensive, islamistes et jihadistes la lancent en commettant deux erreurs d'appréciation. D'une part, ils n'imaginent pas une opération de guerre déclenchée par la France. D'autre part, ils sous-estiment la résistance malienne. Konna tombe effectivement en quelques heures. Toutefois, nous venons de le voir, la défaite des forces maliennes ne se transforme pas en débâcle absolue. Oui, les capacités des Fama sont alors mauvaises, le moral souffre des défaites et des zizanies fratricides. Pourtant, des officiers, sous-officiers et soldats, des gardes nationaux démontrent leur patriotisme, leur détermination, leur esprit combatif. Malgré l'adversité, il ne fait aucun doute que beaucoup d'entre eux ont l'étoffe pour devenir d'excellents militaires, tacticiens émérites, expérimentés, responsables, respectueux des droits de l'Homme, intègres, conscients de leurs devoirs. Professionnels.

Cette étoffe demande bien plus qu'un ou deux ans de travail supplémentaire. Cela implique de prolonger le programme de formation de l'EUTM-Mali bien au-delà de mars 2014. Il importe en effet d'entraîner la totalité de l'armée malienne, tandis que le quatrième bataillon (et en théorie, le dernier) est en cours d'instruction. Faire de l'institution militaire malienne un corps homogène, débarrassé de son atavisme de "syndicalisme" qui sied mal à une armée, est un pré-requis au rétablissement progressif de l'autorité de l'État sur l'ensemble du territoire. La lutte contre la résurgence des trafics et du terrorisme dans le nord passe par le développement économique, par des structures administratives et judiciaires, par l'éducation et la culture. Mais l'approche globale n'exclut pas de disposer de forces de sécurité capables. L'ensemble est complémentaire en un tout qui garantit la paix pour chacun.

Enfin, pour que d'autres batailles de Konna ne se déroulent plus, il faut aussi réfléchir à très long terme. Il est essentiel de ne pas abandonner les Fama lorsqu'elles auront été formées dans leur entièreté. De songer à ce que sera un "après-EUTM". Comme dans tout autre domaine, les acquis militaires s'estompent dangereusement vite s'ils ne sont pas entretenus et perfectionnés. À quoi bon former la moitié d'une armée malienne qui, au bout du compte, sera bancale, pour devoir tout recommencer dans dix ans ?

Dans un prochain billet, nous reviendrons sur les forces armées maliennes aujourd'hui...

Source:  Jeune Afrique

http://www.malijet.com/actualte_dans_les_regions_du_mali/rebellion_au_nord_du_mali/92263-retour-sur-la-bataille-decisive-de-konna.html
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MessageSujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval   Intervention militaire au Mali - Opération Serval - Page 32 Icon_minitimeMar 4 Fév - 10:31

Citation :
Tirs de roquettes à Gao pendant la visite du chef d'état-major des armées Françaises

L'amiral Guillaud, qui quitte ses fonctions le 15 février, est arrivé lundi soir au Mali en provenance de Centrafrique, pour une visite d'adieux aux troupes.


De notre envoyé spécial à Gao (Mali).

La base française de l'opération Serval à Gao a été la cible de tirs de roquettes mardi matin un peu après 8 heures alors que le chef d'état-major des armées (CEMA), l'Amiral Édouard Guillaud, se trouvait sur place. Deux engins, tirés des environs de Batan, à une dizaine de kilomètres au nord de la «base désert» de l'opération Serval, ont atterri non loin de la piste d'aviation, sans faire de victimes.

L'alerte a aussitôt été déclenchée et des véhicules blindés de reconnaissance et des hélicoptères Gazelle envoyés sur la zone supposée des tirs. L'amiral Guillaud, qui quitte ses fonctions le 15 février, est arrivé lundi soir à Gao en provenance de Centrafrique, pour une visite d'adieux aux troupes.

La «base désert» de Gao, qui compte 1200 militaires français, est ponctuellement la cible de tirs de roquettes. Les groupes armés terroristes tentent régulièrement de frapper le camp militaire. Le contrôle permanent de la zone a néanmoins permis à plusieurs reprises de neutraliser les sites de lancement avant qu'ils ne soient utilisés.

Le 2 février, cinq roquettes ont ainsi été découvertes sur leurs rampes de lancement artisanales. Le dernier tir remontait au 25 décembre. «La menace terroriste a été durablement réduite mais reste présente. Il faut garder la pression», a déclaré l'amiral Guillaud aux militaires de Serval. Sa visite s'est poursuivie normalement.

Par Alain Barluet

Source:  Le Figaro

http://www.malijet.com/actualte_dans_les_regions_du_mali/rebellion_au_nord_du_mali/92592-tirs-de-roquettes-a-gao-pendant-la-visite-du-chef-d-etat-major-d.html  
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MessageSujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval   Intervention militaire au Mali - Opération Serval - Page 32 Icon_minitimeMer 5 Fév - 10:44

Citation :
 Anniversaire de la libération de Tombouctou : L’armée reconquiert les cœurs des populations  

Intervention militaire au Mali - Opération Serval - Page 32 1564

Le 27 janvier dernier, l’armée malienne a effectué une prise d’armes au camp militaire Cheick Sidi Békaye, pour célébrer la libération de la région de Tombouctou. Cette activité s’inscrivait dans le cadre des activités commémoratives de la fête de l’armée, le 20 janvier.  


Le Maouloud est pour les musulmans, la fête qui marque la date anniversaire du Prophète Mohamed (Paix et salut sur Lui). Il est ancré dans la tradition religieuse et culturelle de la Cité des 333 saints. À Tombouctou, le Maouloud rassemble la population à travers des rencontres, des prêches et constitue l’évènement propice pour les retrouvailles entre les ressortissants de la ville. Depuis l’invasion de notre pays en 2012 par des jihadistes et des bandits armés, Tombouctou n’a pas célébré, comme à l’accoutumée, Maouloud. Celle de cette année était donc annoncée pour être une grande festivité. Ainsi, pour des raisons d’ordre public, les célébrations du 20 janvier ont été décalées pour le 27 du même mois afin de permettre à l’armée de sécuriser la ville, les personnes et leurs biens.

Le 27 janvier étant la date anniversaire de la libération de l’aéroport de Tombouctou et de la ville, les plus hautes autorités, en accord avec les notabilités, ont joint l’utile à l’agréable pour célébrer cette date symbolique dans la lutte contre le terrorisme dans la région de Tombouctou. La cérémonie a enregistré la présence du gouverneur de la région, Mamadou Mangara ; des autorités locales, religieuses et une foule en liesse qui retrouvait son armée. Une fierté qu’on pouvait lire sur le visage de cette brave population et témoignée par des applaudissements nourris.

La cérémonie a commencé par une minute de silence observée en la mémoire de tous les soldats et civils tombés sur le champ de l’honneur. Le Commandant de zone de la région de Tombouctou, Kéba Sangaré a, dans son intervention, fait un rappel sur les causes de l’invasion de la ville de Tombouctou par les jihadistes, sur les stratégies militaires déployées par l’armée malienne et la force Serval afin de bouter les jihadistes et de libérer Tombouctou. Kéba Sangaré révèle que le 3 avril 2012, la région de Tombouctou fut la dernière des régions du Nord à tomber dans les mains des forces du mal ; cela étant dû en grande partie à la désertion des centaines de nos militaires. Des militaires incorporés par les milices armés qui se sont organisés pour attaquer les mêmes positions qu’ils avaient la charge de défendre avec leurs compagnons d’armes. L’armée était donc forcée de replier.

De ce repli, dit-il, les forces ont été repositionnées à Sévaré et à Markala. Sous l’impulsion des autorités militaires, ajoutera-t-il, un centre de mise en condition opérationnelle a été créé afin de réorganiser et réarticuler les forces pour des missions, dont la plus importante était la reconquête des positions perdues. Il a souligné que c’est le 25 janvier, par la providence des saints, les prières et les bénédictions de toute la Nation que la reconquête de Tombouctou fut déclenchée par les forces détachées pour la région de Tombouctou, soutenues par les Français. Successivement, les localités d’Alatona, Nampala, Léré, Dofana, Niafunké, Goundam ont été libérées pour arriver à l’aéroport de Tombouctou le 27 janvier vers 22h35 où se sont installées les forces Fama et Serval.

Le 28 janvier 2013 vers 18h, le drapeau du Mali a été hissé au camp Fort Cheik Sidi Békaye.

La libération de la ville, pour Kéba Sangaré, a permis le retour progressif des institutions, de sécuriser la visite des présidents François Hollande et Dioncounda Traoré et a contribué à l’installation des institutions de la République par les élections présidentielles et législatives. L’armée malienne à Tombouctou, a redonné confiance à la population par la collaboration. Une collaboration qui se passe autour des missions de sensibilisation, lesquelles, dira Kéba Sangaré, ont permis l’arrestation de plus de 300 suspects transférés à Bamako, dont la plus marquante fut la mise hors d’état de nuire le 17 janvier 2014 du juge islamique, le fameux Houga Houga.

Il a clôturé son intervention par des remerciements aux populations, aux autorités régionales, locales, religieuses et aux partenaires (Serval et Minusma) pour leur soutien. Il a aussi appelé la population et ses éléments à la vigilance pour ne pas tomber dans les pièges des forces du mal.

DAFINGTIE

Source: Le Reporter

http://www.malijet.com/actualte_dans_les_regions_du_mali/rebellion_au_nord_du_mali/92658-anniversaire-de-la-lib%C3%A9ration-de-tombouctou-l%E2%80%99arm%C3%A9e-reconquiert-.html
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MessageSujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval   Intervention militaire au Mali - Opération Serval - Page 32 Icon_minitimeVen 7 Fév - 13:01

Citation :
Serval : point de situation hebdomadaire du jeudi 6 février  

Mise à jour : 07/02/2014 18:39  


Intervention militaire au Mali - Opération Serval - Page 32 5170

Au cours de ces derniers jours, les opérations aériennes se sont poursuivies avec environ 70 sorties, dont environ 25 effectuées par les avions de chasse. Une trentaine de sorties a été dédiée aux missions de transport et une quinzaine aux missions de renseignement et de ravitaillement.

Le 28 janvier 2014, les opérations conduites par la force Serval au Nord de Tombouctou ont permis la découverte d’une cache qui abritait un important stock d’armements et de munitions : fusils de type AK47 et Dragunov, cinq corps de missiles SA7 (inaptes au tir), des roquettes, des grenades, des mines anti-char et de nombreuses munitions de petit calibre. Cette action, qui s’inscrit dans le cadre des opérations permanentes de la force Serval au Nord de la boucle du Niger, a porté un coup supplémentaire aux ressources logistiques des groupes armées terroristes (GAT).

Depuis le 1erfévrier, les éléments français détachés en appui des unités de l’armée malienne ou de la MINUSMA sont identifiés sous le vocable unique de Détachement de Liaison et d’Appui Opérationnel : DLAO. Au nombre de six, ces DLAO sont composés chacun de 32 soldats. Ils sont répartis entre Tessalit (2) Kidal, Gao, Ansongo et Tombouctou. Les DLAO succèdent aux DLA (Détachement de liaison et d’appui, déployés aux côtés des bataillons de la MINUSMA) et aux DAO (Détachement d’appui opérationnel, déployés auprès des bataillons FAMA formés par EUTM Mali) qui étaient répartis selon une logique organique. Désormais les DLAO répondent à une logique géographique (prise en compte d’une zone donnée) et de projection indifférenciée aux côtés des FAMA ou de la MINUSMA.

Dimanche 2 février, un site de lancement de roquettes a été découvert dans la région de GAO, à cinq kilomètres au sud-est de l’emprise. Une équipe EOD de la force Serval est intervenue aux côtés d’une section malienne pour détruire 5 roquettes de 57 mm. Cette opération a été rendue possible grâce aux renseignements donnés par la population.

Du 2 au 4 février, une délégation du conseil de sécurité de l’ONU s’est rendue à Bamako pour soutenir le processus de stabilisation en cours. A l’occasion de ce déplacement, la MINUSMA a sollicité l’intervention de la force Serval pour compléter son dispositif de sécurité. Au terme de sa visite, la délégation du CSNU a salué l’action de Serval au Mali.

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Lundi 3 février, l’amiral Guillaud est arrivé à Gao dans le cadre de sa dernière inspection de théâtre auprès des soldats français engagés dans les opérations extérieures. Mardi 4 février, le CEMA a poursuivi sa visite en se rendant à Bamako. En compagnie de l’ambassadeur de France, il a rencontré le président de la République malienne, Monsieur Ibrahim Boubacar Keita, et le ministre de la défense malienne, Monsieur Soubéye Maïga.

Il s’est ensuite rendu au camp Damien Boiteux où il s’est adressé aux troupes françaises présentes à Bamako. Rappelant la fierté qu’il avait éprouvé à les commander, il a salué la qualité de leur engagement dans la lutte contre les groupes armés terroristes. La pression continue exercée sur cet adversaire permet aujourd’hui la reconstruction progressive de l’Etat malien, la reprise de la vie économique et la poursuite de la montée en puissance des FAMA.

Le 3 février enfin, 2 roquettes de 107 mm ont été tirées à proximité de la PfOD de GAO. Ce tir n’a causé aucun dégât humain ni matériel.

Environ 2300 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent une mission de lutte contre les groupes armés terroristes, tout en appuyant la montée en puissance des forces de la MINUSMA et des FAMA.

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Sources : EMA
Droits : Ministère de la Défense


http://www.defense.gouv.fr/operations/mali/actualite/serval-point-de-situation-hebdomadaire-du-jeudi-6-fevrier
Citation :
La MINUSMA fait jaillir de l’eau à Tombouctou

Intervention militaire au Mali - Opération Serval - Page 32 3239

La question de l’accès à l’eau potable se pose avec acuité dans le Nord du Mali et les ressources disponibles répondent difficilement aux besoins croissants des populations et au déploiement de la MINUSMA. En effet, il importe à la Mission qui installe en ce moment des Casques bleus dans plusieurs camps au Nord du pays de ne pas impacter les ressources de la population. Un nouveau défi logistique pour la MINUSMA ! Cela fait également partie de son mandat qui intègre, pour la première fois dans l’histoire du maintien de la paix, une dimension d’empreinte environnementale.  


Pour ce faire, de nombreuses études détaillées ont été menées : imagerie satellite, échantillonnage des sols, prélèvements et analyse de l’eau en laboratoire…des études très détaillées conduites par des experts en la matière. Les ingénieurs ont ensuite entrepris de forer pour la MINUSMA des puits en grande profondeur pour l’accès à l’eau potable dans sa base à Tombouctou.

La réalisation de ce forage n’affectera pas les ressources hydrauliques destinées à la population. La méthode de forage dite « rotary » a été utilisée, compte tenu de la nature sédimentaire du terrain. Ainsi, le premier puits qui a été réalisé affleure la nappe phréatique à 52 m sous le sol, pour une profondeur finale de 72 mètres avec une marge supplémentaire de 2 m. La colonne d’eau de 20m sera utilisable en toute saison sans risque de tarissement du fait de la proximité du fleuve Niger.

Les premiers tests et autres essais menés avec une pompe immergée et en fonction du potentiel hydrogéologique de la région indiquent que ce premier forage peut atteindre un débit de 18 m3/h.

Le forage du deuxième puits a commencé la semaine dernière. Une fois terminé, le puits produira de l’eau potable utilisée par les travailleurs de la MINUSMA. Pour la Mission, l’utilisation rationnelle de cette ressource sera une préoccupation permanente, la Mission entend en effet recycler l’eau autant que possible.

Au service des populations locales

L’opération menée à Tombouctou et conduite par de nombreux experts de l’ONU, sera reproduite de la même façon sur d’autres bases de la MINUSMA. Non seulement la MINUSMA s’évertue à ne pas affecter les réserves existantes, mais elle déploie aussi ses efforts et toute la technologie au service des populations locales.

En effet, une proposition de forage d’un autre puits aux mêmes caractéristiques, mais cette fois-ci à destination exclusive de la population locale sera faite et partagée dans les prochains jours avec les différentes parties prenantes et autorités gouvernementales en charge de la gestion des ressources hydrauliques dans la région de Tombouctou. Il est envisagé de répéter ce même principe dans plusieurs autres sites où la MINUSMA est déployée au Mali.

Source:  MINUSMA

http://www.malijet.com/actualte_dans_les_regions_du_mali/rebellion_au_nord_du_mali/92850-la-minusma-fait-jaillir-de-l%E2%80%99eau-%C3%A0-tombouctou.html  
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MessageSujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval   Intervention militaire au Mali - Opération Serval - Page 32 Icon_minitimeVen 14 Fév - 14:04

Citation :
Serval : point de situation hebdomadaire du jeudi 13 février  

Mise à jour : 14/02/2014 19:06  


Au cours de ces derniers jours, les opérations aériennes se sont poursuivies avec environ 70 sorties, dont 20 effectuées par les avions de chasse. 30 sorties ont été dédiées aux missions de transport et de ravitaillement et 20 aux missions de renseignement.

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Lundi 10 février, dans le cadre de la revue stratégique d’EUTM Mali et d’études de planification, le groupe politico-militaire de l’Union Européenne (28 conseillers) a effectué une visite sur Bamako, incluant une visite auprès de la force Serval sur le camp Damien Boiteux. Ils ont pu rencontrer différentes autorités du PCIAT afin de bénéficier de l’expérience française dans la réalisation de l’opération Serval. Ces conseillers ont également mené une série d’entretiens, notamment auprès des autres forces en présence (EUTM Mali et MINUSMA), des autorités maliennes, et des différentes représentations étrangères au Mali (ambassades).

Le 7 février 2014 sur la plateforme opérationnelle de Gao a eu lieu le transfert d’autorité au sein du GTIA Désert de la force SERVAL.

Intervention militaire au Mali - Opération Serval - Page 32 1594

Le colonel Lionel CATAR, chef de corps du 7e Bataillon de Chasseurs Alpins (7e BCA) a succédé au colonel Hervé PIERRE, chef de corps du 3e Régiment d’Infanterie de Marine (3e RIMa).

Durant son mandat de quatre mois, le GT Korrigan aura poursuivi la lutte contre les groupes armées terroristes dans le Nord de la boucle du Niger, en contribuant notamment à la neutralisation d’individus mi-novembre à 200km à l’Ouest de Tessalit et le 23 décembre au Nord de Tombouctou. Il aura également poursuivi l’affaiblissement de leur logistique avec le démantèlement d’un important stock de munitions le 20 novembre dans la région de Gao et la destruction de près de 6 tonnes d’explosif (nitrate d’ammonium) fin décembre à 150 km au Sud-Ouest de Tessalit.

Parallèlement, le GT Korrigan aura appuyé les forces armées maliennes et de la MINUSMA dans la sécurisation des élections législatives, qui se sont déroulées sans incident sécuritaire majeur. Ces élections, dont le deuxième tour s’est déroulé le 15 décembre, ont marqué la fin d’un cycle visant à ramener les conditions d’une normalisation de la vie politique au Mali. Le groupement a ensuite contribué à l’allègement de la force Serval, qui se poursuit encore aujourd’hui. Cet allègement a été accompagné de la manœuvre de réarticulation des détachements de liaison et d’appui (DLA) et des détachements d’appui opérationnel (DAO) en détachements de liaison et d’appui opérationnels (DLAO).

Le GT Vercors est composé d’un état-major, d’une compagnie de combat du 7e Bataillon de chasseurs alpins (7eBCA), d’un escadron du 4e Régiment de chasseurs (4e RCh), d’une section génie du 2e Régiment étranger de génie (2eREG) et d’un sous-groupement aéromobile du 1er Régiment d’hélicoptères de combat  (1er RHC).

Environ 2300 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent une mission de lutte contre les groupes armés terroristes, tout en appuyant la montée en puissance des forces de la MINUSMA et des FAMA.

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Sources : EMA
Droits : Ministère de la Défense


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MessageSujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval   Intervention militaire au Mali - Opération Serval - Page 32 Icon_minitimeSam 15 Fév - 11:28

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MessageSujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval   Intervention militaire au Mali - Opération Serval - Page 32 Icon_minitimeMar 18 Fév - 11:42

Citation :
  La Suède va envoyer jusqu’à « quelques centaines » de soldats au Mali

Intervention militaire au Mali - Opération Serval - Page 32 1641

La Suède a décidé d’envoyer jusqu’à « quelques centaines » de soldats au Mali pour épauler les Nations unies, a annoncé mardi le ministre des Affaires étrangères Carl Bildt.

« Nous avons reçu une requête en termes généraux de l’ONU et nous voulons y répondre de manière positive », a déclaré M. Bildt à la radio publique SR.

« Il pourrait s’agir de quelques centaines [d'hommes], mais pas beaucoup plus que cela », a-t-il ajouté.

M. Bildt a passé trois jours au Mali, de vendredi à dimanche, où il a rencontré le président Ibrahim Boubacar Keïta à Bamako et visité Tombouctou, dans le nord du pays.

« L’intervention française il y a un an a réussi à empêcher la catastrophe. Mais maintenant concentrons-nous sur le maintien de la paix à long terme avec les efforts de l’ONU et de l’UE », avait-il alors écrit sur Twitter.

Stockholm avait décidé en juin l’envoi de 70 soldats pour contribuer à la mission de l’ONU. Mais le contingent a été réduit à cinq personnes, le ministère de la Défense indiquant en septembre que le Nord du Mali n’était pas prêt à recevoir les capacités de transport offertes par un avion Lockheed C-130 Hercules suédois.

M. Bildt a souligné mardi que ce problème des infrastructures devait être résolu.

« Il faut construire énormément, il n’y a pratiquement rien là-bas. Cela implique qu’il y a un coût au démarrage qui est tout à fait significatif pour une telle opération et par conséquent cela vaut véritablement la peine de rester quelque temps », a-t-il déclaré.

Les régions de Tombouctou (nord-ouest), Gao (nord-est) et Kidal (extrême nord-est) ont été occupées en 2012 par des groupes jihadistes, qui restent actifs en dépit d’une intervention armée internationale lancée en janvier 2013 à l’initiative de la France.

Depuis le 1er juillet, la mission de l’ONU (Minusma) doit assurer la sécurité du Nord du pays. Ses effectifs s’élevaient fin 2013 à 5.539 soldats sur les 11.200 autorisés par le Conseil de sécurité.

Source: AFP

http://www.malijet.com/actualte_dans_les_regions_du_mali/rebellion_au_nord_du_mali/93832-la-su%C3%A8de-va-envoyer-jusqu%E2%80%99%C3%A0-%C2%AB-quelques-centaines-%C2%BB-de-soldats-au.html  
Citation :
Vers l’adoption d’un projet de cantonnement des groupes armés  

Un projet opératoire de cantonnement des groupes armés du nord du Mali, devrait être adopté mardi par le gouvernement malien et des groupes armés.  


A l’issue d’une réunion de courte durée, lundi à Bamako, chaque partie a reçu un document intitulé "projet opératoire de cantonnement", de la part de la mission des Nations Unies au Mali (Minusma), afin d’y apporter leurs amendements s’il y a lieu, a-t-on appris de source proche du dossier.

"Rien n’est arrêté pour le moment. Chacun à son niveau doit examiner le dossier, avant son adoption demain mardi", a confié à la presse Ould Mataly du Mouvement arabe de l’Azawad (MAA), ajoutant que "le nombre de sites de cantonnement dépend des besoins de chaque mouvement. Les sites sont à construire".

M. Mataly a également annoncé qu’une réunion se tiendra le 24 février, et le jour suivant s’il y a lieu, sur les modalités de cantonnement de tous les combattants".

Cette réunion qui intervient après l’atelier tenu la semaine dernière sur les leçons tirées de la mise en œuvre des accords de paix passés, a regroupé les ministres maliens des Affaires étrangères et de la Défense et des représentants du Mouvement pour la libération de l’Azawad (MNLA), du Haut conseil pour l’unité de l’Azawad (HCUA), du MAA, de la Coordination des Mouvements et forces patriotiques de résistances (CMFPR) ou groupes d’auto-défense.

Source:  Xinhua  


http://www.malijet.com/actualte_dans_les_regions_du_mali/rebellion_au_nord_du_mali/93825-vers-l%E2%80%99adoption-d%E2%80%99un-projet-de-cantonnement-des-groupes-arm%C3%A9s.html
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MessageSujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval   Intervention militaire au Mali - Opération Serval - Page 32 Icon_minitimeMer 19 Fév - 15:32

Citation :
La brigade franco-allemande confirmée à la tête d'EUTM Mali

19/02/2014

Le Conseil franco-allemand des ministres de ce mercredi 19 février a confirmé que la brigade franco-allemande prendrait des responsabilités dans la mission européenne de formation de l'armée malienne, EUTM Mali.

Pour le reste, ce conseil a milité dans ses conclusions pour le rapprochement des analyses stratégiques et la coordination systématique des décisions importantes dans le domaine de la politique étrangère et de défense ; des déplacements conjoints des Ministres ; la participation des ministres des Affaires étrangères au Conseil des ministres de l’autre partie.

On encourage également le soutien au développement d’une nouvelle génération de drones de surveillance, le renforcement des partenariats industriels et technologiques. Ainsi que le développement de l’interopérabilité entre les deux forces armées et des coopérations renforcées entre les deux communautés du renseignement.


« La France et l’Allemagne ont décidé d’engager des éléments de la BFA au Mali : ce premier déploiement dans le cadre de l’UE et sur un théâtre africain incarnera leur engagement commun pour la stabilisation de la région », précise un communiqué du Conseil franco-allemand diffusé par le ministère français des Affaires étrangères.

La BFA, basée à Mullheim en Allemagne (avec des Français au sein du quartier général), regroupe environ 4 800 hommes des deux côtés du Rhin. Des éléments de la BFA ont déjà participé à des opérations extérieures en Afghanistan et au Kosovo.

Au moment où la France a décidé de remplacer son régiment d'infanterie de la brigade franco-allemande (dissolution du 110e RI de Donaueschingen cet été, environ 75 % de l'effectif connaît sa nouvelle affectation, remplacement par le 1er RI de Sarrebourg), cette implication (certes mesurée) est à prendre compte. L'Allemagne semble vouloir assumer plus de responsabilités internationales. La France ne s'en plaindra pas...

Pour l'instant, la mission EUTM Mali a impliqué à des degrés divers vingt-trois Etats-membres de l'Union européenne : Autriche, Belgique, Bulgarie, République tchèque, Estonie, Finlande, France, Allemagne, Grèce, Hongrie, Irlande, Italie, Letonnie, Lituanie, Luxembourg, Pays-Bas, Pologne, Portugal, Roumanie, Slovénie, Espagne, Suède et Royaume-Uni. Son commandant est actuellement le général de brigade Bruno Guibert.  


http://defense.blogs.lavoixdunord.fr/archive/2014/02/19/la-bfa-eutm-mali-12710.html
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MessageSujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval   Intervention militaire au Mali - Opération Serval - Page 32 Icon_minitimeJeu 20 Fév - 10:30

Citation :
Sécurisation : Les patrouilles mixtes ont commencé à Kidal

Intervention militaire au Mali - Opération Serval - Page 32 1660

Dans le cadre de son Mandat d’appui et de soutien aux Forces de Sécurité Maliennes, la Police de la Minusma a récemment formalisé son partenariat avec chacune des quatre Institutions de Sécurité au Mali que sont la Police, la Gendarmerie, la Garde Nationale et la Protection Civile.  


Par le biais de réunions régulières entre les différents partenaires, les plans d’action communs sont définis et affinés pour améliorer la sécurité des populations dans l’ensemble du pays, aussi bien dans la capitale que dans le nord.

Un des résultats tangibles de cette collaboration est le renforcement des patrouilles diurnes mixtes qui a débuté cette semaine à Kidal. Ces patrouilles sont composées de représentants des forces de l’ordre nationales et de policiers togolais de la Police des Nations Unies dans le pays.

Elles ont pour mission de sécuriser, par des passages réguliers, les quartiers d’Aliou Etambar et de Qassabougou, le Marché, le Gouvernorat, les alentours de la radio, et la zone de l’aéroport.

A ce jour, aucun incident notable n’a été à déplorer lors du déploiement de cette patrouille, qui s’ajoute à la patrouille nocturne déjà en place et qui se poursuivra.

Grâce aux efforts conjoints et continus de la police de la MINUSMA et des forces de la police locale, la sécurité s’améliore dans la zone, au plus grand bénéfice de la population de Kidal.

Source:  L'Indicateur du Renouveau

http://www.malijet.com/actualte_dans_les_regions_du_mali/rebellion_au_nord_du_mali/94000-securisation-les-patrouilles-mixtes-ont-commence-a-kidal.html
Citation :
 Occupation des régions Nord du Mali : zoom sur les atrocités commises par les terroristes

Permettre aux religieux de voir en images les atrocités commises par les terroristes durant leur règne dans le Nord du Mali, afin qu’ils se fassent une idée de la barbarie qui a caractérisé l’occupation des régions de Tombouctou, Gao et Kidal. Voilà l’objectif recherché la une journée de dialogue interreligieux organisée hier par l’Agence de conseil et de communication, Spirit Mc Cann, en partenariat avec l’Association Malienne pour la Paix et le Salut.


Il n’y a pas en vérité de réconciliation sans une vraie justice et une remise en cause. Forte de ce constat, l’Agence de conseil et de communication, Spirit Mc Cann, en collaboration avec l’AMPS, a organisé une journée d’échanges interreligieux pour dénoncer les exactions des terroristes pendant l’occupation des régions du Nord du Mali.

Financée par l’Ambassade des Etats-Unis au Mali, cette journée entre dans le cadre d’une campagne pour la réconciliation. Elle aura permis aux participants (représentant toutes les confessions religieuses), à travers les images visionnées, de se faire une idée de l’ampleur des faits réels, quand on sait que ces actes ont donné une autre image que celles de la tolérance, de la paix et de la solidarité qui caractérisent, entre autres, la religion musulmane.

Pour l’Imam Mahamadou Diallo de la mosquée de Torokorobougou, initiateur du cadre de dialogue interreligieux, il ne s’agit nullement pour l’AMPS de remuer le couteau dans une plaie qui n’est pas totalement guérie à travers cette journée. Mais, a-t-il expliqué, «il est difficile de parler de paix et de réconcilier les cœurs sans analyser l’ampleur des faits réels».

D’où l’idée de la tenue d’une telle rencontre. Conscient que l’extrémisme religieux est le foyer de tous les dangers, il a profité de cette tribune pour demander aux Maliens de quelque bord religieux qu’ils soient, de prier afin que de tels actes ne se reproduisent plus dans notre pays.

Pour l’Imam Diallo, ceux qui ont occupé le Nord du Mali ne sont pas des islamistes, mais bien des terroristes. Pour Sidi Dagnoko, son Directeur, en initiant cette journée, l’Agence de conseil et de communication Spirit Mc Cann a tout simplement voulu que les leaders religieux se prononcent sur les faits qui se sont produits au Nord du Mali.

Selon lui, cette journée, qui donne l’occasion aux religieux de commenter et d’apprécier les images de gens ayant subi des atrocités, découle d’une réflexion, celle d’un devoir de mémoire, vis-à-vis de la privation de liberté qui a caractérisé l’occupation, et d’un devoir d’explication.

Signalons que cette journée a vu la participation de plusieurs leaders religieux, au premier rang desquels on peut citer Chérif Ousmane Madani Haïdara.

Yaya Samaké    

Source:  22 Septembre

http://www.malijet.com/actualte_dans_les_regions_du_mali/rebellion_au_nord_du_mali/93974-occupation-des-regions-nord-du-mali-zoom-sur-les-atrocites-commi.html
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