Sujet: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... Sam 26 Jan 2013 - 20:46
Rappel du premier message :
Baybars a écrit:
Toute façon, la Turquie négociait déjà les les statuts de la région de Moussoul et d'Alep. Moi je verrais plus un grand État Sunnite qui intégrera les régions sunnites de l'Irak à la Syrie.
Commencer par regler le probleme kurde...
Citation :
Pour les îles grecques, la Grèce n'est pas une menace, on a de quoi investir les îles grecs en quelques heures..
Quid s'ils suivent la voie legaliste et soumettent une demande en bonne et due forme de EEZ ? La Turquie ne respecterait pas les conventions maritimes ?
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Inanç Genelkurmay Başkanı
messages : 6351 Inscrit le : 13/07/2009 Localisation : France Nationalité : Médailles de mérite :
Faut pas se leurrer, l'AKP c'est surtout RTE et ses amis plus royalistes que le Roi
Baybars te le confirmera, il décide de tout et les autres le suivent.
Il est au pouvoir grâce aux médias et aux nouveaux patrons, ces personnes sont tous des F-tipi (proche de F.Gulen).
Je l'ai déjà dit et le répète, notre presse (90% pro-AKP) est comparable à celle de DZ, ils sont champions pour endormir le peuple
Je crois que t'as pas compris ma question. Traces tu un parallele entre des barbus qui auraient collaborer avec les grecs/brits et les islamistes actuels ?
ps pourquoi quand ke traduis l'article wiki en turc sur cemaat, je tombe sur de la bio?
Le parallèle est tentant mon ami, par exemple, une Mairie de l'AKP (à Istanbul) a organisé hier une soirée en la mémoire de İskilipli Mehmed Âtıf Hoca (homme qui a été pendu par les Tribunaux révolutionnaires car il était partisan du mandat Britannique sur l'empire Ottoman et a mené des activités contre la guerre d'Indépendance).
C'est super difficile comme question.
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Je te pose la question parce que plusieurs fois j'ai senti que tu sous-entendais un lien. Peut-etre que je me suis planter et que tu sous-entendais rien. Faut pas generaliser tous les barbus ou moustachus, l'histoire est souvent tres complexe et ecrite par les vainqueurs, non barbus ici. Bref envoie moi des infos, noms sur ces collabos par mp stp, ca m'interesse.
Inanç Genelkurmay Başkanı
messages : 6351 Inscrit le : 13/07/2009 Localisation : France Nationalité : Médailles de mérite :
Autre chose les amis qui suivent le topic, le journaliste-écrivain dont il est question sur l'image que j'ai posté plus haut.
C'est Monsieur Sadik Albayrak, père de Berat Albayrak, CEO du groupe Calik (possédant la chaine de télé ATV et le journal Sabah) il est accessoirement le gendre de RTE
J'avais expliqué il y a quelques jours comment Calik avait acheté cette chaine et ce journal avec un prêt de banques publiques
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Inanç Genelkurmay Başkanı
messages : 6351 Inscrit le : 13/07/2009 Localisation : France Nationalité : Médailles de mérite :
Quand t'as le temps incha'Allah Baybars, fait nous un resume sur le role/historique de la cemaat et du De Niro turc... Je capte pas ce qui a de religieux dans ce type et d'ou il tire son pouvoir.
Inanç, le Kémalisme n'est pas plus le crédo de la République de Turquie depuis déjà 30 ans. (Les années Özal). Oui, en théorie peut être que le Kémalisme est encore présent, mais en pratique, c'est fini..
1) On est encore une République. 2) Le nationalisme est aboli aujourd'hui en Turquie. Enfin perds de sa force. 3) La Turquie n'est plus populiste (sauf peut être les politiciens ) 4) Pour moi la Turquie n'est pas un pays séculaire en pratique (tu en connais les raisons, Imam-fonctionnaire, l'Islam Sunnite reconnu, financement des mosquées, école religieuse de l'État). Je peux juste dire que l'État contrôle la religion. Pas séculaire. 5) La Turquie n'est pas étatique au niveau économique, c'est du passé tout ça. 6) La révolution? Révolution arabe? Parlé encore de révolution en Turquie, c'est de l'utopie.
Inanç Genelkurmay Başkanı
messages : 6351 Inscrit le : 13/07/2009 Localisation : France Nationalité : Médailles de mérite :
Pour moi, Gülen est un produit Us comme pour Oussama Ben Laden le Khariji.. A la différence de ce dernier, lui il défends un Islam bisounour. Un Islam sans l'Islam, Islam des coeurs.
Si j'avais pas scrupule, j'aurais dis qu'ils sont Mourjis.
Sans parler de ces connexions à l'étranger, bref, je ne veux pas faire de médisance, mais jamais je ferais partie de leur idéologie.
D'ou vient son succes, ou le succes d'energulenes genre Oktar. Le peuple turc est-il aussi ignorant du coran et de la sounna ? Ou cherchent-ils une version turque occidentalisee a cette "religion d'arabes" ?
Citation :
Y a des écoles de ce mec dans la ville où je vis donc s'ils repère mon IP d'une quelconque manière...
J'ai ete avec un pote a une de leur soiree a Bruxelles. Ils financent le logement des etudiants turcs habitant loin de l'universite. Les riches commercants turcs cotisent. Rien qu'aux batiments on voit que l'argent n'est pas un probleme. L'ambiance est comme chez les ikhwanis, le projet est pas visible. By the way, premier et dernier cig kofte de ma vie...
D'ou vient son succes, ou le succes d'energulenes genre Oktar. Le peuple turc est-il aussi ignorant du coran et de la sounna ? Ou cherchent-ils une version turque occidentalisee a cette "religion d'arabes" ?
C'est un problème d'ignorance, on apprend à lire mais pas à comprendre en général.
Le jour où les gens ne suivront plus des religieux politisés pour apprendre leur religion, ça avancera.
L'Islam a toujours été instrumentalisé pour prendre le pouvoir ou dominer les masses populaires.
Dans un sens le Maréchal voulait lutter contre ça, des gens qui passent leur temps à lire le Coran sans le comprendre, c'est pour ça qu'il a essayé de "turquiser" la religion en demandant la traduction du Coran et n'a pas pris en référence la religion dans la gestion de l'Etat par peur d'instrumentalisation de certains milieux.
Il a finalement pris en exemple les Etats séculaires et nationalistes qui ont vaincu un Empire religieux.
Y a 2 solutions pour palier ce problème :
1) Apprendre l'arabe dans les écoles
2) Mettre le focus plus sur la compréhension que la lecture
Je parle même pas des religieux qui se contredisent à longueur de journée ...
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Inanç Genelkurmay Başkanı
messages : 6351 Inscrit le : 13/07/2009 Localisation : France Nationalité : Médailles de mérite :
D'ou vient son succes, ou le succes d'energulenes genre Oktar. Le peuple turc est-il aussi ignorant du coran et de la sounna ? Ou cherchent-ils une version turque occidentalisee a cette "religion d'arabes" ?
Le peuple turc est ignorant de l'Islam malheureusement, rien a écouter cet imam. Ils peuvent même dire "amine" en pensant que c'est une invocation lorsque un responsable saoudien des douanes leur demande d'ouvrir leur valise.
juba2 General de Division
messages : 6954 Inscrit le : 02/04/2008 Localisation : USA Nationalité : Médailles de mérite :
D'ou vient son succes, ou le succes d'energulenes genre Oktar. Le peuple turc est-il aussi ignorant du coran et de la sounna ? Ou cherchent-ils une version turque occidentalisee a cette "religion d'arabes" ?
Le peuple turc est ignorant de l'Islam malheureusement, rien a écouter cet imam. Ils peuvent même dire "amine" en pensant que c'est une invocation lorsque un responsable saoudien des douanes leur demande d'ouvrir leur valise.
baybars where can we get the translation of this you tube? tashakur
L'Albanie demande à Ankara le crâne d'Ali Pacha de Janina (Tepedelenli Ali Paşa) qui a décapité par les ordres du Sultan pour cause de rébellion. Ce premier voulait l'indépendance de l'Albanie.
C'est de la démagogie et du populisme, si on rendait toute les têtes des vaincus, on pourra pas.. La Roumanie demandera la tête du prince Drakul (Dracula), l'Arabie saoudite celui du roi saoudien Abdallah bin Saoud bin Abdelaziz bin Mohammed Al Saoud (sa tête jeté dans le Bosphore après avoir été décapité) ou même nos amis marocains, qui voudront la tête de leur souverain Mohammed ech-Cheikh décapité par un transfuge turc (officier de sa garde personnelle) à son service dont la tête est envoyée à Istanbul via Alger.
Sans parlé des têtes des princes et souverains des balkans, du Moyen-Orient et même d'Occident..
Citation :
Le sultan Mahmoud II, monté sur le trône en 1808, poursuivait une politique de centralisation du pouvoir et de diminution des autonomies des gouverneurs, qui s'étaient accrus à la faveur des troubles ayant agité l'Empire ottoman à la fin du xviiie siècle et au début du xixe. Dès 1812, il profite du scandale causé par le massacre par Ali de la population musulmane de la ville de Gardiki (sud de l'Albanie actuelle) pour transférer son fils Véli du pachalik de Morée à celui de Larissa, nettement moins important. En 1819, à la faveur de plaintes contre l'administration de Veli, il le transfère au pachalik insignifiant de Lépante.
Ali Pacha, qui se croit alors assez puissant, et assez soutenu par l'Occident pour tenter d'affirmer son indépendance vis-à-vis du pouvoir ottoman, envoie en février 1820 des assassins contre un de ses ennemis, Ismaël Bey, réfugié à Istanbul et ayant obtenu la faveur du sultan. Ayant échoué dans leur tentative, ses hommes sont arrêtés, torturés, et reconnaissent avoir été envoyés par Ali Pacha. Un firman (décret) est alors envoyé à Ali Pacha, le révoquant de ses charges s'il ne venait pas s'expliquer devant le Sultan à Istanbul. Ce voyage ne pouvait avoir qu'une issue pour Ali Pacha : la mort. Il choisit donc la révolte ouverte à partir de mars 1820.
Ali pacha possédait en théorie l'avantage sur son adversaire, pouvant s'appuyer sur une armée nombreuse et aguerrie, défendant un territoire montagneux d'accès difficile. Il appela en outre à la révolte contre l'autorité ottomane les beys albanais et les chrétiens de la région. Son fils Moukhtar, pacha de Berat, devait défendre l'Albanie centrale ; Alexis Noutzos, primat de Zagori (en), Tahir Abbas, chef de la police, et Omer Vryonis devaient tenir les passes montagneuse du Pinde ; l'armatole Androutsos avait la charge de la Béotie et de la Phocide ; enfin son second fils Veli était basé à Lépante. Lui-même devait coordonner les opérations depuis Ioannina.
De son côté l'armée impériale ottomane, sous le commandement d'Ismael, devenu Ismaël Pacha, était principalement composée de troupes féodales manquant de cohésion ; Moustaï, le pacha de la province semi-autonome de Shkodër, dans le nord de l'Albanie, bien que rival d'Ali, n'avait pas forcément intérêt à la destruction de son voisin ; une troisième armée était placée sous le commandement de Pehlevan pacha, un vétéran de la guerre russo-turque, et se dirigea vers la Béotie ; enfin la flotte ottomane gagna la mer Ionienne sous le commandement du Capitana bey (vice-amiral) Kara Ali (tr). Contrairement à ce qui était attendu, les troupes d'Ali n'opposèrent presque aucune résistance à leurs adversaires et la plupart de leurs généraux passèrent rapidement dans le camp ottoman.
Moustaï pacha fut le premier à attaquer, par le nord, mais après avoir atteint Elbassan, il prétexta des mouvements chez ses ennemis monténégrins pour rebrousser chemin.
Pehlevan pacha occupa facilement le sud de la Grèce centrale, Androutsos ayant été expulsé de Livadia par ses habitants et Veli pacha ayant fui Lépante ; il franchit ensuite la passe du Makrynoros et occupa Arta, au sud de Ioannina. L'armée impériale ottomane commandée par Ismaël Bey traversa le Pinde en contournant Metsovo où était basé Omer Vryonis avec 15000 hommes ; ce dernier abandonna alors Ali et dispersa son armée.
À l'ouest, l'arrivée de la flotte ottomane entraina la reddition de Preveza, où s'était replié Veli qui négocia sa reddition en échange d'une amnistie. Au nord, son frère Moukhtar, après avoir abandonné Berat pour se fortifier dans Argyrokastro, fit de même.
L'armée ottomane mit donc le siège devant Ioannina début septembre 1820. La ville était défendue par plusieurs fortifications : la forteresse de Lithariza défendait l'accès à la vieille ville (le Kastro), qui comportait à l'intérieur des remparts le palais principal d'Ali, fortifié lui aussi, situé sur un promontoire au bord du lac Pamvotis. Des magasins de provisions et des fortifications étaient construites sur l'île du lac, reliée à la ville par une flottille.
Bien fortifiée et bien pourvue en stocks alimentaires et en munitions, la ville pouvait tenir longtemps et le siège s'éternisa. Ismaël commit plusieurs erreurs, et entraina par son comportement un nouveau revirement de la part des anciens généraux d'Ali et se ses propres alliés, qui rejoignirent Ali pacha. Il fut finalement déchu de son commandement en faveur de Khursit Pacha, qui venait d'être nommé pacha de Morée. Khursit prit la tête des troupes impériales début mars 1821, tandis qu'Ismael était relégué à la défense d'Arta. Khursit essaya progressivement de détacher les alliés d'Ali de sa cause, et d'obtenir leur ralliement à l'armée ottomane.
Une partie des hommes au service d'Ali étaient des klephtes et armatoles chrétiens. Lors de l'insurrection grecque à partir de mars 1821, Ali Pacha sembla épouser ainsi la cause grecque, et ses troupes collaborèrent avec les insurgés au début de la guerre d'indépendance. Il s'allia notamment avec ses anciens ennemis les Souliotes, auxquels il rendit leur ancien territoire. Plusieurs forteresses défendant Ioannina tombèrent successivement, parfois par trahison; fin novembre 1821, Ali fut abandonné par une partie de ses troupes musulmanes albanaises, qui préfèrent rejoindre le camp ottoman lorsqu'elles s'aperçurent que leur alliés grecs révoltés luttaient surtout pour éliminer l'islam de Grèce.
Ali, réfugié dans un réduit fortifié du Kastro de Ioannina après la reddition des principales forteresses, pouvait encore résister à un long siège. En janvier 1822, il fut à son tour victime d'une ruse, comme celles qu'il affectionnait. Khursit fit croire à Ali qu'il pouvait encore obtenir le pardon en échange de sa reddition. Ali Pacha accepta de se retirer avec sa famille et des otages sur l'île du lac, laissant la forteresse à la garde de quelques fidèles avec ordre de la faire sauter avec ses richesses si besoin. Il accepta néanmoins peu après de livrer la forteresse.
Le 5 février, il laissa entrer la délégation chargée de lui apporter un firman de pardon dans sa résidence insulaire. Lorsqu'il comprit qu'il n'avait affaire qu'à des sicaires, il se défendit les armes à la main jusqu'à la mort. Sa tête fut ensuite tranchée, exposée trois jours à Janina puis momifiée et envoyée à Istanbul où elle fut à nouveau exposée. Ses fils et leur famille, assignés à résidence en Asie mineure depuis leur reddition, furent alors exécutés.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Ali_Pacha_de_Janina
PGM Administrateur
messages : 11677 Inscrit le : 12/12/2008 Localisation : paris Nationalité : Médailles de mérite :
En mal d'énergie, la Turquie courtise contre toute attente les Kurdes d'Irak
Par AFP, publié le 20/02/2013 à 09:35, mis à jour à 09:35
ANKARA - Soucieuse de réduire sa dépendance énergétique au gaz et au pétrole importés, la Turquie lorgne avec insistance vers le Kurdistan irakien et ses réserves de brut, malgré la colère de Bagdad et la crainte de son allié américain de voir l'Irak éclater sous l'effet de ce rapprochement.
C'est un de ses bouleversements d'alliance qui donne des sueurs froides aux diplomates. Pendant très longtemps, Ankara s'est refusé à tout contact avec les Kurdes d'Irak, accusés d'héberger sur leur sol leurs "frères" honnis du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), en guerre ouverte contre ses troupes depuis 1984.
Mais, depuis qu'il a pris les rênes du pouvoir, le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a prudemment repris langue avec les dirigeants de ce qui constitue aujourd'hui la "région autonome kurde" d'Irak, et noué avec elle des liens économiques très forts destinés à nourrir en énergie l'impressionnante croissance (8,9% et 8,5% en 2010 et 2011) de son pays.
De 2,8 milliards de dollars en 2007, le montant des échanges entre la Turquie et l'Irak est passé à 10,7 milliards l'an dernier, dont une très large part avec sa région kurde, où un millier d'entreprises turques sont implantées.
Aujourd'hui, la Turquie propose de transformer cette entente en véritable partenariat stratégique. Selon la presse turque, ce projet prévoit la construction d'un gazoduc capable d'acheminer 10 milliards de mètres cubes de gaz par an.
S'il n'a pas confirmé ce projet, le ministre turc de l'Energie Taner Yildiz a en tout cas justifié l'intérêt de son pays pour son voisin du sud. "Quoi de plus naturel pour la Turquie que de protéger ses intérêts '", a-t-il lancé.
Une réponse aux critiques que suscite le rapprochement entre Ankara et Erbil. A commencer par celles de l'Irak, qui dénie à la région kurde le droit d'exporter ses hydrocarbures sans son accord.
Ajoutée au refus turc d'extrader le vice-président irakien Tareq al-Hashemi, la question énergétique a pourri les relations entre le Premier ministre chiite irakien Nouri Al-Maliki et la Turquie, à majorité sunnite.
Inquiétude américaine
En décembre, l'Irak a interdit à l'avion de Taner Yildiz d'atterrir à Erbil pour y parapher l'accord. Un mois plus tôt, les autorités de Bagdad ont empêché le groupe pétrolier turc TPAO de participer à un appel d'offres pour un contrat d'exploration.
Mais ce n'est pas tout: M. Erdogan doit aussi affronter les mises en gardes de Washington, qui redoute que ses attentions pour la région kurde précipite un éclatement de l'Irak, dévastateur pour la stabilité de la région.
"La réussite économique peut favoriser l'intégration en Irak. Un échec pourrait y nourrir les forces qui poussent à sa désintégration, et ce ne serait bon ni pour la Turquie, ni pour les Etats-Unis, ni aucun pays de la région", a averti récemment l'ambassadeur américain à Ankara, Francis Ricciardone.
La sortie a été peu goûtée des Turcs. "Nos relations économiques se renforcent malgré tout, même malgré les Etats-Unis", a lancé M. Erdogan. "Ils nous disent que nous avons tort d'agir ainsi. Je leur réponds +non+, la Constitution irakienne l'autorise", a-t-il ajouté en rappelant que ce texte permettait aux Kurdes d'utiliser comme bon leur semble 18% de l'or noir du pays.
Aux yeux des analystes, le choix turc de réorienter une partie de ses coûteuses importations d'hydrocarbures de l'Iran, l'Azerbaïdjan et la Russie vers le Kurdistan irakien est une évidence économique.
"L'énergie irakienne est la meilleure marché et un moyen, pour la Turquie, de réduire sa dépendance énergétique", souligne Mete Goknel, l'ancien patron du transporteur turc d'hydrocarbure Botas.
Politiquement, Ankara a fait de l'enclave kurde irakienne une de ses cartes maîtresses dans le dialogue de paix renoué fin 2012 avec le chef emprisonné du PKK Abdullah Öcalan. Sur ce dossier, le Kurdistan irakien constitue l'un de ses rares alliés.
"La Turquie ne peut pas ignorer les Kurdes d'Irak", juge le professeur Huseyin Bagci, de l'université technique du Moyen-Orient. "Je considère les liens noués par la Turquie avec les chefs kurdes d'Irak comme l'un des plus intéressants développements survenus dans les affaires régionales", renchérit Ross Wilson, du Conseil atlantique, un centre de recherche américain.
L'Irak est notre voisin, il est normal qu'on importe leur pétrole.
Citation :
Turquie : 17 000 nouvelles mosquées en 10 ans
En une dizaine d’année, la Turquie sous la houlette de son Premier Ministre Recep Tayyip Erdogan a construit plus de 17 000 nouvelles mosquées. Le pays compterait aujourd’hui près de 93 000 mosquées pour 80 millions d’habitants soit une mosquée pour environ 860 habitants.
L’agence de presse italienne ANSAmed rapporte qu’en une dizaine d’année, la Turquie sous la houlette de son Premier Ministre Recep Tayyip Erdogan a construit plus de 17 000 nouvelles mosquées. Le pays compterait aujourd’hui près de 93 000 mosquées pour 80 millions d’habitants soit une mosquée pour environ 860 habitants.
Cette évolution est critiquée par l’opposition laïque qui crie au complot d’islamisation secrète de la société turque par le parti au pouvoir. Longtemps sous l’emprise d’un régime qui souhaitaient séculariser le pays et détruire toute visibilité de l’islam, la Turquie renoue peu à peu avec son patrimoine, son histoire. Il y a quelques mois, le gouvernement revenait sur le port du hijab à l’université, au sein des écoles musulmans ou encore au sein des tribunaux pour les avocates.
Le Premier Ministre Turque a récemment annoncé la construction d’une grande mosquée à Istanbul, une mosquée dotée des plus grands minarets du monde qu’il annonce visible depuis tous les coins du Bosphore (détroit qui relie la mer Noire à la mer de Marmara).
Nouveau pas dans le réchauffement entre les deux pays alors que la France de François Hollande est moins hostile à une éventuelle adhésion dans l’UE.
La Turquie bientôt membre de l’Union européenne ? Ankara reprend espoir et se félicite du changement de ton de la France sur ce dossier, autrefois défendu par Jacques Chirac, depuis l’arrivée de François Hollande à l’Elysée. La semaine dernière, Laurent Fabius a annoncé la levée du veto français sur le chapitre 22 des négociations relatif à la politique régionale. « C’était une chose logique à faire. Bloquer le processus d’adhésion n’a aucun sens », se félicite Egemen Bagis, ministre turc des Affaires européennes qui doit rencontrer son homologue français Bernard Cazeneuve aujourd’hui à Paris.
Le chef de la diplomatie française va plus loin assurant que « la France va renforcer son soutien aux négociations d’adhésion de la Turquie ». De là à envisager une entrée de la Turquie dans l’UE avant la fin du quinquennat… La France frileuse
Le scénario reste improbable malgré des négociations ouvertes en 2005 comme pour la Croatie qui s’apprête, elle, à rejoindre l’UE le 1er juillet. Car les obstacles restent nombreux en France et en Europe mais aussi en Turquie.
Moins brutal que Nicolas Sarkozy, farouche opposant à la candidature turque, le Président socialiste ne semble pas y être davantage favorable malgré les gestes de bonne volonté. Pendant la campagne présidentielle, le candidat Hollande avait été catégorique : « Aucune condition majeure n’est réunie, et donc, dans le prochain quin quennat, il n’y aura pas d’adhésion de la Turquie à l’Union européenne ». En outre, l’entrée de la Turquie devra obtenir l’approbation des électeurs français lors d’un référendum obligatoire. Or, le contexte de crise et le chômage record en Europe ne sont pas de nature à favoriser un « oui ». Poids lourd de l’UE, l’Allemagne d’Angela Merkel est également hostile au projet.
La Turquie laborieuse
Depuis sept ans, les négociations patinent : 13 chapitres seulement sur un total de 35 ont été ouverts et un seul a abouti. En cause la lenteur des réformes adoptées par Ankara pour se mettre en conformité avec les normes européennes. Parallèlement, la question de Chypre bloque toute avancée : Ankara refuse de reconnaître la partie grecque de l’île, membre de l’UE depuis 2004, et refuse d’appliquer à ce territoire l’union douanière avec l’UE dont elle bénéficie. Une opposition rédhibitoire pour Bruxelles. Ces lenteurs et la crise de la zone euro ont, de ce côté aussi, développé un certain euroscepticisme : désormais, seulement 40 % des Turcs ont envie de devenir Européens. En 2006, José Manuel Barroso, déjà président de la Commission européenne, considérait que le processus d’adhésion pourrait durer jusqu’en 2021. Au moins. Christine BERANGER.
Les TSK passeront sous le commandement direct du ministère de la défense et du Président de la République (sous un régime présidentiel fort).
Erdogan devrait être normalement, le premier Président fort de l'histoire de la Turquie, il aura d'immense pouvoir comme déclarée la guerre sans l'avis du parlement.
Pourrais tu préciser, s'il te plait, ce que tu as voulu dire car je n'ai pas compris. Quel genre de savants et pour chercher quoi dans l' Islam ?
Il parle de savants musulman en étude islamique qui influenceront le monde musulman. Aujourd'hui, ce sont les savants saoudiens, qui ont ce renommé pour le monde sunnite, car ils influencent dans tous les coins du monde. Avant c'était les savants égyptien.
Si la Turquie veut être une puissance dans le monde musulman, elle doit produire des savants en étude islamique. Chose qu'elle n'arrivera pas.
On influence beaucoup les pays Arabes avec nos séries de merde
Un grand ambassadeur :
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Oui mais des savants en étude islamique ça veut dire quoi ?
Y' a pas besoin d' être savant pour comprendre le Coran.
Donc, tu arrive a comprendre le Coran? Donc pas besoin de tafsir, les savants musulmans se sont cassées la tête pour rien depuis des siècles, car Zipkin comprends le Coran.
Pour comprendre le Coran, il ne suffit pas de lire la traduction du Coran Zipkin. Il faut connaître le contexte historique, juridique et social en s'appuyant sur la Sounna. Surtout connaître la richesse de la langue arabe. Les musulmans débattent depuis des siècles sur un mot: "Istila" ou "Istiwa" d'Allah swt son Trône, et toi tu pense le comprendre?
Inanç Genelkurmay Başkanı
messages : 6351 Inscrit le : 13/07/2009 Localisation : France Nationalité : Médailles de mérite :
Nul besoin de savants pour répandre de la mythonnerie.
Oui Je comprends le Coran. En tout cas j' en comprend le principal . C'est Allah qui m' a crée. Tout le reste c'est l' homme qui cherche à chercher à comprendre des choses.
Si on en suit ton raisonnement Baybars, cela voudrait dire que Allah a descendu des écrits qui ne seraient pas compréhensible par tous. Qu'il faut être un savant pour comprendre qui est son Créateur.
Pour moi ça c'est la mythonerie que l' homme répand.
Attention à n' idolatrer personne d' autre que Allah. Il ne faut ni idolatrer des soi disants savants islamiques ni idolatrer le Prophète . Le seul qu'il faut idolatrer c'est Allah