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Sujet: Armée Française / French Armed Forces Jeu 28 Fév 2013 - 10:10
Rappel du premier message :
Citation :
France selects ThalesRaytheonSystems to supply its third Ground Master 400 3d air defense radar The French defense procurement agency (DGA) has selected ThalesRaytheonSystems (TRS) to supply the French Air Force with a third Ground Master 406 radar for the Lyon Mont-Verdun airbase. The order follows an earlier award announced on September 7, 2012 to provide an identical radar for the Nice Mont-Agel base. Wednesday, February 27, 2013, 05:10 PM
messages : 41481 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Jeu 16 Mai 2013 - 20:15
Citation :
José Garcia s’est envoyé en l'air à la BA709 de Châteaubernard
[DIAPORAMA] Le comédien était présent mercredi sur la base aérienne 709. Il a été invité à monter à bord de l’un des avions de la patrouille acrobatique Cartouche Doré.
Joyeux, sympa, déconneur, d’une simplicité bienvenue, José Garcia a été, mercredi après-midi sur la base aérienne 709 de Cognac-Châteaubernard, fidèle à l’image qu’il a pu renvoyer à travers le prisme du petit et du grand écran. À mille lieues du faste, des paillettes et des faux-semblants du Festival de Cannes qui s’ouvrait, le comédien savourait cette halte charentaise, en compagnie des 120 participants – dont 60 pilotes – du tour aérien Rêves de gosse, organisé par Les Chevaliers du ciel.
L’occasion pour lui, lors de cette escale technique entre Chavenay (Yvelines) et Biarritz, en bon parrain de cette édition 2013, de rappeler l’action de l’association menée par le président Jean-Yves Glémée. Une association qui, depuis dix-sept ans, mène une action de solidarité, d’entraide, de partage, de tolérance et d’acceptation de l’autre, « en permettant à des enfants “extra-ordinaires”, c’est-à-dire victimes de maladies ou de handicap, des cabossés de la vie et à des enfants “ordinaires” de se rencontrer autour du rêve de voler, en leur offrant des baptêmes de l’air », expliquait Jean-Yves Glémée.
Vingt minutes de voltiges
« Voler a toujours été le rêve des hommes. Et quoi de plus beau que de pouvoir vivre son rêve d’enfant. La plus belle récompense pour nous est de voir la transformation en l’air de ces enfants qui peuvent parfois être un peu patauds au sol. Mercredi, il y en avait un qui commençait à paniquer et qui s’est calmé en découvrant un champ de coquelicots », ajoutait José Garcia qui accompagne le tour jusqu’à Carcassonne, demain.
Mercredi, le bonheur de l’acteur était d’autant plus complet qu’il s’est vu invité à partager la démonstration offerte par la patrouille acrobatique Cartouche Doré, composée de pilotes instructeurs de la base cognaçaise, qui a tenu cette année à associer son image à celle de Rêves de gosse.
Pas plus stressé que cela avant d’embarquer à bord d’un des TB 30 Epsilon, piloté par le capitaine Cédric Ollivier. « Je suis déjà monté à bord d’un Fouga Magister et j’ai accompagné la patrouille Breitling. Mais là, c’est différent. C’est l’armée de l’air, et puis on va voler à basse altitude, ça va être impressionnant. Je risque de prendre cher », souriait-il. « Mais le briefing de préparation a été rassurant. La précision qu’ils y mettent, on sent que ce ne sont pas des matamores », ajoutait-il.
Après un peu moins de vingt minutes de figures et voltiges, José Garcia n’avait rien perdu de sa bonne humeur : « Superbe ! Génial ! », lançait-il. Avec une seule envie : recommencer.
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Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Jeu 16 Mai 2013 - 20:49
Citation :
Le drapeau du 152e régiment d'infanterie décoré
Le drapeau du 152e régiment d'infanterie de Colmar a reçu, mercredi matin à Besançon, des mains du chef d'état-major de l'armée de terre, le général Ract-Madoux, la croix de la valeur militaire avec palme pour son engagement en Afghanistan de juin à décembre 2011. Le patron de l'armée de terre a par ailleurs indiqué que le régiment des Diables rouges ne fera pas partie des unités qui seront dissoutes dans le cadre des restructurations des armées annoncées par le ministre de la Défense à l'occasion de la présentation du Livre Blanc.
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Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Ven 17 Mai 2013 - 12:16
Citation :
RPM on target for French Tigers
The French army's Eurocopter Tiger attack helicopters should gain a new semi-active laser-guided rocket capability later this decade, following successful early firings conducted from a HAP-standard aircraft earlier this year.
Developed by Thales subsidiary TDA, the roquette à précision métrique (RPM) is a 68mm (2.7in) diameter weapon offering a circular error of probability accuracy of below 1m (3.3ft), from a maximum firing range of up to 3.2nm (6km).
Two safe separation firing campaigns were performed in January and April 2013 over the Biscarrosse test range of France's DGA defence procurement agency, with another test of the roughly 8.5kg (18.7lb) rocket due to be conducted during July.
"The idea is for a low collateral damage capability," says Matthieu Krouri, guided rocket programme manager at TDA. "Twenty metres away from the target there is no effect," he adds. Already spanning more than three years, study work has been funded by the company and the French defence ministry.
At just over 1.4m in length, slightly longer than the TDA-supplied unguided rockets already sold to Tiger operators Australia, France, Germany and Spain, the RPM requires no physical connection with its launcher unit, due to the use of wireless induction technology.
The mid-year test is to include two launches against a fixed target being marked by a laser spot. TDA says the weapon is also capable of striking ground targets moving at up to 30kt (55km/h).
"We are discussing with the DGA for a contract," Krouri says, with a production version of the RPM expected to be operationally available with the Tiger from 2018. The rocket's insensitive munition-standard blast/fragmentation warhead and fuze are being developed separately, under another contract from the agency.
Speaking during a pre-Paris air show media event at the DGA's Cazaux flight test centre on 14 May, Krouri said the weapon also offers a viable solution for a long-held French air force requirement to field a low-yield weapon between the Dassault Rafale's internal cannon and Sagem AASM air-to-surface missile. The company has previously performed a ground-based firing trial to prove the viability of firing the RPM from a 12-tube rocket launcher.
If deployed from the Rafale, the precision-strike weapon could achieve a range of up to 5.4nm, TDA says.
The company also plans to offer the same terminal guidance kit, rocket motor, warhead and fuze for integration with 2.75in diameter rockets, Krouri says.
www.flightglobal.com
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Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Ven 17 Mai 2013 - 15:40
10km d´un chasseur,ca devient interessant ca
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Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Ven 17 Mai 2013 - 15:53
6km d'un AH, Roketsan fait mieux pour l'instant et c'est déjà signé pour l'export
Y a un intérêt d'intégrer une roquette low cost sur un chasseur comme le Rafale
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Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Ven 17 Mai 2013 - 16:13
Mont-de-Marsan, May 16, in one hour, 3 mechanics have replaced a M88 engine.
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Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Ven 17 Mai 2013 - 17:01
Inanç a écrit:
6km d'un AH, Roketsan fait mieux pour l'instant et c'est déjà signé pour l'export
Y a un intérêt d'intégrer une roquette low cost sur un chasseur comme le Rafale
c´est de ca que je parlais
Citation :
If deployed from the Rafale, the precision-strike weapon could achieve a range of up to 5.4nm, TDA says.
_________________
Inanç Genelkurmay Başkanı
messages : 6351 Inscrit le : 13/07/2009 Localisation : France Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Ven 17 Mai 2013 - 17:27
J'ai bien compris mais je voulais dire si ça valait le coup sur un chasseur.
Pour moi, c'est plus pertinent sur un UAV, AH ça c'est sûr ou sur un avion d'attaque léger comme le Super Tucano.
Je pense au coût à l'heure de vol du vecteur et valeur de la cible.
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Inanç Genelkurmay Başkanı
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Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Ven 17 Mai 2013 - 19:18
Focus sur le tatouage dans le cou
(Afghanistan)
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Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Ven 17 Mai 2013 - 22:51
Des faucheuses non armées c'est pas vraiment des faucheuses
Citation :
Drones : deux Reaper de seconde main pour Paris
C'est finalement le pragmatisme qui l'a emporté. Afin d'accélérer l'acquisition d'une capacité de drones de surveillance Male (Moyenne altitude longue endurance) pour soutenir les opérations françaises au Mali, un accord a été trouvé entre l'armée de l'Air et l'US Air Force pour que cette dernière "transfère" sous commandement opérationnel français deux de ses drones MQ-9 Reaper. Une décision qui pourrait être annoncée officiellement dès aujourd'hui, à l'occasion d'une visite du ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian aux Etats-Unis.
Même si les détails exacts de cet arrangement n'ont pas été précisés, l'intention de principe est de disposer d'une capacité le plus rapidement possible, vraisemblablement au cours du second semestre 2013. Dès juillet, une vingtaine de personnels de l'ED-2/33 "Belfort" gagneront les Etats-Unis pour y être formés à l'emploi du Reaper, comme nous l'écrivions récemment dans Air&Cosmos.
Ensuite, deux drones MQ-9 de l'US Air Force déjà basés en Afrique (peut-être à Djibouti) seront rapatriés au Niger, où ils opèreront sous contrôle français depuis la base de Niamey, qui héberge déjà deux drones Harfang français. Ces nouveaux Reaper ne devraient pas être armés, mais disposeront en revanche d'une endurance accrue et surtout de capteurs bien plus efficaces que ceux du Harfang.
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Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Dim 19 Mai 2013 - 18:54
A lire avec la petite cuillère,
Citation :
Paris achète des drones américains pour rattraper son retard
L'affaire est en passe d'être conclue. L'armée française va s'équiper de drones américains. A l'issue d'un interminable feuilleton politico-industriel, Paris a obtenu à Washington, vendredi 17 mai, un feu vert du Pentagone, lors d'une visite du ministre de la défense, Jean-Yves Le Drian. Il reste à décrocher un accord du Congrès. La France souhaite acheter d'urgence deux Reaper, le drone de moyenne altitude et de longue endurance (MALE) de General Atomics, cet appareil de surveillance que les Etats-Unis, eux, ont armé en 2003, l'utilisant pour tuer les talibans dans une campagne d'assassinats ciblés controversée.
La France n'en est pas là ; il s'agit officiellement pour l'heure d'une solution "intermédiaire" pour tenter de rattraper une révolution qu'elle a ratée, celle des avions espions sans pilote. La DGSE, les forces spéciales et les armées ont bien des petits drones tactiques, en nombre ; mais pas de drone MALE, capables de voler plus de 24 heures au-delà de 5 000 m d'altitude, avec des capteurs sophistiqués. "Il faut remédier à notre insuffisance française dans les plus brefs délais", justifie M. Le Drian. De quoi attendre la prochaine génération de drones MALE, en 2020, que Paris veut européenne ; des études ont été confiées à Dassault et BAE, tandis qu'EADS développe son propre appareil. Quant au drone de combat européen, capable de rivaliser avec les avions de chasse, son horizon est plus lointain : 2030.
Les deux premiers Reaper MQ9, la version récente, armable, du Predator, devraient être déployés au Mali d'ici à la fin 2013. Ces appareils, s'ils restent totalement américains, ne peuvent pas voler en Europe, où leur intégration dans l'espace aérien est pour l'heure interdite par la réglementation. Les négociations porteraient sur la livraison à terme de 5 à 7 Reaper pour environ 300 millions d'euros : les suivants devront, selon la France, être "européanisés" ou au moins "francisés", pour pouvoir être contrôlés et pilotés en France.
PARIS TENTE POUR LA QUATRIÈME FOIS D'OBTENIR DES DRONES AMÉRICAINS
L'affaire est ultrasensible. L'Allemagne vient de renoncer, après avoir dépensé 400 millions d'euros, à acquérir plusieurs Global Hawk, le drone géant de l'américain Northrop Grumman : le Pentagone refuse que l'acheteur accède aux codes de l'appareil pour les modifier afin d'obtenir la certification de vol européenne.
Derrière ces questions, la bataille industrielle est âpre car les entreprises comptent sur les commandes de drones pour maintenir leurs bureaux d'études. Dans ces affaires, un autre pays, deuxième producteur mondial, est en lice : Israël. Ses drones ne sont, eux, pas compatibles OTAN sans aménagement.
Au nom de la souveraineté, Bernhard Gerwert, patron de Cassidian, la branche défense d'EADS, a tancé jeudi la France : "Nous avons besoin d'un programme de drones armés pour que l'Europe s'affranchisse des Américains et des Israéliens, sinon, c'est mort pour nous."
Son alter ego de Dassault Aviation, Eric Trappier, a réagi dans un communiqué transmis au Monde vendredi : "Dans le domaine des drones de surveillance, je souscris aux propos de B. Gerwert sur le danger que représente l'achat de drones américains pour l'avenir de nos industries en Europe. Si la France, la Grande-Bretagne et l'Allemagne savent nous proposer un programme, nous saurons coopérer entre industriels européens."
Entre bagarres industrielles et atermoiements politiques, la France a perdu vingt ans. C'est la quatrième fois que Paris tente d'obtenir, à des conditions favorables, des drones américains. L'histoire commence en 1991. Les Etats-Unis font voler le Predator lors de la première guerre du Golfe. En 1995, ils le rôdent en Bosnie. La DGSE repère bien l'oiseau, mais, en France, il n'y a alors guère de monde, dans les armées comme chez les industriels, pour croire à ce qui apparaît encore comme un gadget. Les "verts" – les pilotes de chasse – et leur miroir industriel, Dassault, en plein programme Rafale, dominent. L'armée de terre ne possède qu'un drone tactique catapultable, le CL289. L'armée de l'air, elle, a demandé à Sagem de lui mettre au point un matériel de courte portée équivalent, le Crécerelle.
Un projet modeste. Mais c'est dans le giron de cet industriel qu'on parle, déjà, d'un Predator dans lequel pourraient s'intégrer des équipements français. Le projet s'appellera Horus. Sagem obtient même l'exclusivité de la commercialisation du Predator pour l'Europe. "Si on avait officialisé cette entreprise à l'époque, on codévelopperait aujourd'hui ce drone en Europe", note le sénateur (UMP) Jacques Gautier, qui appuie avec son collègue socialiste Daniel Reiner l'achat américain.
LE PROGRAMME PREDATOR, UN SECRET BIEN GARDÉ OUTRE-ATLANTIQUE
Le programme Predator, qu'exploite la CIA, est alors un secret bien gardé outre-Atlantique. "Les premiers contacts avec General Atomics se sont faits en 1996 par la filière nucléaire", raconte un proche du dossier. "La DGSE a été reçue pour remettre le dossier du mox à Jacques Chirac", et dans la foulée, une première rencontre a pu avoir lieu avec l'homme-clé du Predator : l'amiral Thomas Cassidy, star de l'aéronavale américaine, reconverti chez General Atomics.
Mais le ministre de la défense François Léotard, qui a pris ses fonctions en 1993, a engagé la France dans une autre voie. Le ministre est allé à Jérusalem en 1994 acheter quatre drones israéliens, les Hunter, qui seront expérimentés à partir de 1998. Ils sont peu performants et conçus pour des besoins très différents de ceux de l'armée française, mais qu'importe. "Il avait la conviction qu'on avait eu tort pendant vingt ans de se priver de la coopération avec Israël sous prétexte qu'il fallait ménager nos intérêts au Moyen-Orient", explique un ancien collaborateur.
Les Hunter deviendront les Harfang, systèmes "intérimaires" restés expérimentaux mais toujours en service. Ils ont été déployés au Mali. "C'est avec le Hunter que l'armée de l'air a appris à faire voler les drones et acquis un savoir-faire en la matière, explique le général Jean-Patrick Gaviard, l'un des premiers officiers mobilisés sur les drones, mais cela restait une trottinette".
En 1999, la "trottinette" n'a jamais été déployée en opération et les militaires français réclament un drone performant. Les Predator volent cette fois au Kosovo et une deuxième tentative est lancée en direction des Américains. Un officier, chef du bureau plans de l'armée de l'air, est convaincu qu'il faut se lancer vite : le colonel Jean-Paul Paloméros, qui deviendra chef d'état-major entre 2009 et 2012 sans avoir abouti. A l'été 1999, une délégation part pour Los Angeles. Tom Cassidy emmène alors les aviateurs Gaviard et Paloméros, des ingénieurs de la DGA et de Sagem, dans le désert de Mojave (Californie), voir voler le Predator. Le Reaper armé, à l'état de maquette, est déjà visible chez General Atomics.
HORUS, LE PREDATOR "FRANCISÉ"
Sagem présente à la défense son Predator "francisé", Horus. Mais Tom Cassidy viendra pour rien au Salon du Bourget de 2001, qui précède l'élection présidentielle. L'industriel israélien IAI, qui présente un nouveau prototype, le Eagle, est conforté. Le marché est confié à EADS, pour 600 millions d'euros, pour ce qui va devenir le Harfang, un drone jamais testé dans l'armée israélienne.
Le drone Harfang devait être livré en 2003. Il n'arrivera qu'en 2009 pour l'Afghanistan, avec un coût triplé, en raison des difficultés rencontrées pour installer sa liaison satellite.
Le temps passe, la bataille industrielle s'envenime, les prix s'envolent et les militaires n'ont toujours pas ce qu'ils souhaitent. Le contact avec General Atomics est repris en 2008, à la demande de l'armée de l'air. Une troisième mission traverse l'Atlantique, dans l'idée d'un projet avec EADS. Dans l'entreprise franco-allemande, plusieurs projets de drones cohabitent, dont, discrètement, l'aménagement d'un Predator. Louis Gallois propose, lui, de moderniser le Harfang. De son côté, Dassault a récupéré le partenariat historique d'EADS avec IAI, pour un nouveau drone, le Heron TP. Trois solutions, parmi lesquelles l'Etat aura toutes les peines à trancher.
Le vieux Harfang commence à poser des problèmes, en dépit de l'ingéniosité des équipes qui le mettent en oeuvre. Son heure de vol pointe à 12 000 euros, contre 6 000 pour le Reaper. "Certaines task forces se plaignent de la piètre qualité de nos capteurs et refusent parfois d'être soutenues par le Harfang", alerte un rapport militaire venu d'Afghanistan en 2011. Les parlementaires se déchirent – les députés veulent la solution française, les sénateurs l'américaine.
Quand il quitte le ministère de la défense fin 2010, le centriste Hervé Morin est convaincu par la solution américaine en attendant que les projets franco-britanniques débouchent : "La solution Dassault était financièrement inatteignable, et j'avais obtenu un accord politique de mon homologue américain sur la souveraineté du drone", raconte-t-il. Alain Juppé ne reste que trois mois.
Gérard Longuet rebat les cartes fin 2011, opérant un nouveau virage juste avant la campagne présidentielle : il opte pour la solution Dassault-IAI, qui atteint 600 millions d'euros. "Tous les prix sont faussés", se scandalisent les sénateurs Gautier et Reiner, qui vont aux Etats-Unis porter la letter of request permettant de connaître le prix de l'offre américaine – 300 millions. La gauche, élue, promettait une décision pour le 14 juillet 2012. Une nouvelle année aura passé.
_________________ Sois généreux avec nous, Ô toi Dieu et donne nous la Victoire
Viper Modérateur
messages : 7967 Inscrit le : 24/04/2007 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Dim 19 Mai 2013 - 19:36
ironie de l'histoire ...Dassault qui pronne la coopération industrielle européenne les leçons du passé ont été retenu
_________________
Fahed64 Administrateur
messages : 25526 Inscrit le : 31/03/2008 Localisation : Pau-Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Dim 19 Mai 2013 - 19:40
Moi j'ai beaucoup aimé la quenelle Kasher et on a tellement aimé que on en redemande
_________________ Sois généreux avec nous, Ô toi Dieu et donne nous la Victoire
Viper Modérateur
messages : 7967 Inscrit le : 24/04/2007 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Dim 19 Mai 2013 - 19:47
oui aussi ! le phrase de la mort
Citation :
Le drone Harfang devait être livré en 2003.Il n'arrivera qu'en 2009 pour l'Afghanistan, avec un coût triplé, en raison des difficultés rencontrées pour installer sa liaison satellite.
_________________
charly Colonel-Major
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Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Dim 19 Mai 2013 - 20:10
Citation :
Manipulation sur le nombre de généraux en France 19 mai 2013 – 9:59 Depuis quelques semaines, il circule sur les réseaux sociaux une vidéo émanant d’un média russe affirme, en français dans le texte, qu’il y aurait en France plus de 5.500 généraux, en précisant toutefois qu’une partie a été placée en “section 2″ (sic), décrite comme étant une sorte de préretraite. Et de lancer une comparaison pour le moins spécieuse : l’armée française aurait ainsi plus de généraux que ses homologues russe et américaine réunies.
“Tout ça pourrait prêter à sourire, si cela ne nuisait pas gravement aux capacités opérationnelles des régiments qui eux, doivent diminuer leur effectifs, militaires du rang et sous-officiers”, est-il affirmé dans ce “reportage”, dont les affirmations ont été reprises pour argent comptant par beaucoup…
Des précisions sur la 2e section pour commencer. Elle compte dans ses rangs des officiers généraux qui, n’étant plus en activité, restent théoriquement à la disposition du ministère de la Défense pour des missions ponctuelles. Une centaine d’entre eux sont concernés chaque année.
Ces généraux perçoivent une solde de réserve, dont le montant est équivalent à celui d’une pension de retraite. Sauf que, sur le plan fiscal, cette dernière est considérée comme étant un revenu d’activité, ce qui donne droit à un abattement de 10% pour frais professionnels. En outre, ils gardent le bénéfice de réductions tarifaires pour leurs déplacements en train, ce qui, en 2008, a coûté 3,1 millions d’euros en indemnités SNCF. Ils sont en outre soumis à l’obligation de réserve comme les militaires en activité.
L’on peut discuter de la pertinence à conserver cette 2e section, créée en 1839 et qui correspond à une armée de conscription. Mais, de toute façon, il faudra bien payer les pensions de ces officiers généraux ayant quitté le service actif. Et sa suppression permettrait de revenir sur l’abattement fiscal des 10% et faire des économies très modestes (mais il n’y a pas de petites économies) sur les indemnités versées à la SNCF. En tout cas, ce n’est pas là que l’on trouvera les recettes exceptionnelles espérées par le ministre de la Défense pour boucler ses prochains budgets.
Cela étant, dire qu’il y plus de généraux dans l’armée française que dans les forces russes relève de la manipulation : pour comparer, encore eût-il fallu prendre en compte les généraux russes en retraite. Et au vu des réformes en cours en Russie, ils doivent être nombreux. En 2010, l’armée russe comptait 1,2 million d’hommes, dont 355.000 officiers… Il n’y a là pas de quoi donner des leçons.
Selon la Cour des comptes, il y avait, en 2012, 303 généraux en activité pour les trois armées (Terre, Air, Marine) pour 228.656 militaires, soit un ratio d’un général pour 754 personnels. A cela, il faut ajouter 235 officiers généraux d’autres services du ministère de la Défense (SSA, SEA, CGA, etc). Là encore, l’on peut estimer que ces chiffres sont trop élevés, ce que n’ont pas manqué de faire les magistrats de la rue Cambon. Mais on est loin des 5.500 généraux!
Une petite simplification de la hiérarchie s'impose quand même ....
messages : 41481 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Lun 20 Mai 2013 - 14:44
Citation :
EXCLUSIF. M51 : François Hollande a appuyé sur le bouton rouge !
Le Point.fr - Publié le 19/05/2013 à 12:16 - Modifié le 20/05/2013 à 07:43
Le tir raté du missile M51, le 5 mai dernier, n'est pas élucidé. Mais des pistes s'ouvrent à la commission d'enquête. Premiers éléments.
Par Jean Guisnel
Le dimanche 19 mai, les journalistes interrogeant avec Jean-Pierre Elkabbach le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian sur Europe 1 ne lui ont posé aucune question sur l'incident du M51. Raison de plus pour se demander quelle est la nature de l'accident qui a provoqué l'échec du tir de validation d'un missile M51 de série, le 5 mai dernier, au large du petit port breton de Penmac'h, dans le sud du Finistère. À ce stade, la commission d'enquête, réunie sous la présidence de l'ingénieur général de l'armement (IGA) Denis Plane, n'a pas encore abouti à des conclusions précises. Les techniciens de haut vol - militaires, industriels, ingénieurs de l'armement - réunis autour de l'IGA Plane auraient cependant à ce stade abouti à une première conviction, qui doit encore être confirmée : le bateau transportant et lançant le missile, le sous-marin nucléaire lanceur d'engins Le Vigilant, ne serait pas en cause dans l'accident.
Sous-marin hors de cause
Si tel avait été le cas, l'échec de ce tir aurait été considéré comme une "énorme catastrophe" par les experts militaires et industriels : la composante sous-marine de la dissuasion nucléaire, clé de voûte de la défense française, se serait alors trouvée durablement compromise. Selon nos informations et à ce stade - soyons prudents ! -, les causes du problème du M51 sont recherchées dans une ou plusieurs anomalies de fonctionnement de certains de ses équipements, gyrolasers et calculateurs de bord, notamment. Mais les enquêteurs sont encore dans le flou et seraient incapables à ce stade de déterminer, dans l'hypothèse d'un problème informatique, s'il concerne l'équipement (hardware) ou un élément logiciel (software).
Tir en conditions réelles
L'échec du tir du 5 mai est d'autant plus dommageable qu'il était en réalité une première depuis que la force de dissuasion existe. Jamais depuis l'entrée en service du premier SNLE (sous-marin nucléaire lanceur d'engins) français Le Redoutable, en décembre 1971, un tir n'avait été préparé dans les conditions réelles d'un lancement stratégique inopiné depuis un sous-marin en patrouille opérationnelle. Cela veut dire que le missile stocké sur le site-bunker de Guenvénez, à quatre kilomètres de l'île Longue, avait été transporté vers Le Vigilant dans des conditions et un timing "opérationnels", avant d'être embarqué à bord du sous-marin qui a ensuite quitté la rade de Brest, dans les mêmes conditions que pour une mission classique. Pour que ce tir soit "réel", il fallait que l'ordre du feu nucléaire le soit aussi.
François Hollande à la manoeuvre
Pour cette raison, le président de la République François Hollande se trouvait personnellement "dans la boucle". Dans des conditions et dans une situation que nous n'avons pas déterminées, le chef des armées a donc utilisé en personne le code d'accès au feu nucléaire. Il a transmis ses instructions par des moyens classifiés exigeant une chaîne de communication protégée permettant à la "chaîne stratégique" de s'assurer qu'il se trouvait bien aux commandes, avant d'appuyer sur le "bouton rouge". L'agenda du président ne mentionne aucune activité officielle pour la journée du 5 mai. On peut gager que vers 9 heures, entouré de son chef d'état-major particulier, le général Benoît Puga, et de l'adjoint de celui-ci, le capitaine de vaisseau Bernard-Antoine Morio de L'Isle - un sous-marinier chargé, entre autres, des affaires nucléaires militaires -, le chef de l'État était à son affaire quand il a appuyé pour de vrai sur le bouton rouge. Qui lui a annoncé l'échec ? Comment François Hollande a-t-il réagi ? Sans doute pas très bien...
Autodestruction
Les tirs nucléaires de missiles sous-marins sont très particuliers : le ciblage de l'engin est programmé sans que l'équipage sache vers quelles cibles ses têtes nucléaires seront tirées. Après que l'ordre de mise à feu a été reçu par le commandant du submersible, qui exécute en personne la directive présidentielle, l'engin quitte le navire en étant expulsé par une puissante "chasse" d'air comprimé. Le premier étage ne s'allume que lorsque le missile est complètement sorti de l'eau, comme le montre une vidéo du fabricant Astrium, une filiale d'EADS, visionnée le 18 mai vers 23 heures. Dès lors que le coup est parti, plus personne ne peut l'arrêter et aucune instruction extérieure ne peut plus être reçue par l'engin, qui n'émet pas non plus la moindre donnée. Pour cette raison, le communiqué officiel publié après l'échec évoque à juste titre une "autodestruction" qui s'est produite sans intervention humaine.
Pas de boîte noire
Le missile ne contient aucune "boîte noire". Pour les artisans de la filière militaro-nucléaire française - Direction générale pour l'armement DGA, marine nationale, industriels -, crème de la crème de l'appareil militaro-nucléaire français, l'échec n'est pas une option ! A tel point que les sites du ministère de la Défense n'ont pas été mis à jour après l'accident du 5 mai. Sur le portail de la DGA, on peut encore lire ce dimanche matin, à propos de la plus puissante des armes françaises, que "tous les essais en vol du M51 ont été des succès complets"...
Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Lun 20 Mai 2013 - 15:14
Fahed64 a écrit:
A lire avec la petite cuillère,
Citation :
Paris achète des drones américains pour rattraper son retard
L'affaire est en passe d'être conclue. L'armée française va s'équiper de drones américains. A l'issue d'un interminable feuilleton politico-industriel, Paris a obtenu à Washington, vendredi 17 mai, un feu vert du Pentagone, lors d'une visite du ministre de la défense, Jean-Yves Le Drian. Il reste à décrocher un accord du Congrès. La France souhaite acheter d'urgence deux Reaper, le drone de moyenne altitude et de longue endurance (MALE) de General Atomics, cet appareil de surveillance que les Etats-Unis, eux, ont armé en 2003, l'utilisant pour tuer les talibans dans une campagne d'assassinats ciblés controversée.
La France n'en est pas là ; il s'agit officiellement pour l'heure d'une solution "intermédiaire" pour tenter de rattraper une révolution qu'elle a ratée, celle des avions espions sans pilote. La DGSE, les forces spéciales et les armées ont bien des petits drones tactiques, en nombre ; mais pas de drone MALE, capables de voler plus de 24 heures au-delà de 5 000 m d'altitude, avec des capteurs sophistiqués. "Il faut remédier à notre insuffisance française dans les plus brefs délais", justifie M. Le Drian. De quoi attendre la prochaine génération de drones MALE, en 2020, que Paris veut européenne ; des études ont été confiées à Dassault et BAE, tandis qu'EADS développe son propre appareil. Quant au drone de combat européen, capable de rivaliser avec les avions de chasse, son horizon est plus lointain : 2030.
Les deux premiers Reaper MQ9, la version récente, armable, du Predator, devraient être déployés au Mali d'ici à la fin 2013. Ces appareils, s'ils restent totalement américains, ne peuvent pas voler en Europe, où leur intégration dans l'espace aérien est pour l'heure interdite par la réglementation. Les négociations porteraient sur la livraison à terme de 5 à 7 Reaper pour environ 300 millions d'euros : les suivants devront, selon la France, être "européanisés" ou au moins "francisés", pour pouvoir être contrôlés et pilotés en France.
PARIS TENTE POUR LA QUATRIÈME FOIS D'OBTENIR DES DRONES AMÉRICAINS
L'affaire est ultrasensible. L'Allemagne vient de renoncer, après avoir dépensé 400 millions d'euros, à acquérir plusieurs Global Hawk, le drone géant de l'américain Northrop Grumman : le Pentagone refuse que l'acheteur accède aux codes de l'appareil pour les modifier afin d'obtenir la certification de vol européenne.
Derrière ces questions, la bataille industrielle est âpre car les entreprises comptent sur les commandes de drones pour maintenir leurs bureaux d'études. Dans ces affaires, un autre pays, deuxième producteur mondial, est en lice : Israël. Ses drones ne sont, eux, pas compatibles OTAN sans aménagement.
Au nom de la souveraineté, Bernhard Gerwert, patron de Cassidian, la branche défense d'EADS, a tancé jeudi la France : "Nous avons besoin d'un programme de drones armés pour que l'Europe s'affranchisse des Américains et des Israéliens, sinon, c'est mort pour nous."
Son alter ego de Dassault Aviation, Eric Trappier, a réagi dans un communiqué transmis au Monde vendredi : "Dans le domaine des drones de surveillance, je souscris aux propos de B. Gerwert sur le danger que représente l'achat de drones américains pour l'avenir de nos industries en Europe. Si la France, la Grande-Bretagne et l'Allemagne savent nous proposer un programme, nous saurons coopérer entre industriels européens."
Entre bagarres industrielles et atermoiements politiques, la France a perdu vingt ans. C'est la quatrième fois que Paris tente d'obtenir, à des conditions favorables, des drones américains. L'histoire commence en 1991. Les Etats-Unis font voler le Predator lors de la première guerre du Golfe. En 1995, ils le rôdent en Bosnie. La DGSE repère bien l'oiseau, mais, en France, il n'y a alors guère de monde, dans les armées comme chez les industriels, pour croire à ce qui apparaît encore comme un gadget. Les "verts" – les pilotes de chasse – et leur miroir industriel, Dassault, en plein programme Rafale, dominent. L'armée de terre ne possède qu'un drone tactique catapultable, le CL289. L'armée de l'air, elle, a demandé à Sagem de lui mettre au point un matériel de courte portée équivalent, le Crécerelle.
Un projet modeste. Mais c'est dans le giron de cet industriel qu'on parle, déjà, d'un Predator dans lequel pourraient s'intégrer des équipements français. Le projet s'appellera Horus. Sagem obtient même l'exclusivité de la commercialisation du Predator pour l'Europe. "Si on avait officialisé cette entreprise à l'époque, on codévelopperait aujourd'hui ce drone en Europe", note le sénateur (UMP) Jacques Gautier, qui appuie avec son collègue socialiste Daniel Reiner l'achat américain.
LE PROGRAMME PREDATOR, UN SECRET BIEN GARDÉ OUTRE-ATLANTIQUE
Le programme Predator, qu'exploite la CIA, est alors un secret bien gardé outre-Atlantique. "Les premiers contacts avec General Atomics se sont faits en 1996 par la filière nucléaire", raconte un proche du dossier. "La DGSE a été reçue pour remettre le dossier du mox à Jacques Chirac", et dans la foulée, une première rencontre a pu avoir lieu avec l'homme-clé du Predator : l'amiral Thomas Cassidy, star de l'aéronavale américaine, reconverti chez General Atomics.
Mais le ministre de la défense François Léotard, qui a pris ses fonctions en 1993, a engagé la France dans une autre voie. Le ministre est allé à Jérusalem en 1994 acheter quatre drones israéliens, les Hunter, qui seront expérimentés à partir de 1998. Ils sont peu performants et conçus pour des besoins très différents de ceux de l'armée française, mais qu'importe. "Il avait la conviction qu'on avait eu tort pendant vingt ans de se priver de la coopération avec Israël sous prétexte qu'il fallait ménager nos intérêts au Moyen-Orient", explique un ancien collaborateur.
Les Hunter deviendront les Harfang, systèmes "intérimaires" restés expérimentaux mais toujours en service. Ils ont été déployés au Mali. "C'est avec le Hunter que l'armée de l'air a appris à faire voler les drones et acquis un savoir-faire en la matière, explique le général Jean-Patrick Gaviard, l'un des premiers officiers mobilisés sur les drones, mais cela restait une trottinette".
En 1999, la "trottinette" n'a jamais été déployée en opération et les militaires français réclament un drone performant. Les Predator volent cette fois au Kosovo et une deuxième tentative est lancée en direction des Américains. Un officier, chef du bureau plans de l'armée de l'air, est convaincu qu'il faut se lancer vite : le colonel Jean-Paul Paloméros, qui deviendra chef d'état-major entre 2009 et 2012 sans avoir abouti. A l'été 1999, une délégation part pour Los Angeles. Tom Cassidy emmène alors les aviateurs Gaviard et Paloméros, des ingénieurs de la DGA et de Sagem, dans le désert de Mojave (Californie), voir voler le Predator. Le Reaper armé, à l'état de maquette, est déjà visible chez General Atomics.
HORUS, LE PREDATOR "FRANCISÉ"
Sagem présente à la défense son Predator "francisé", Horus. Mais Tom Cassidy viendra pour rien au Salon du Bourget de 2001, qui précède l'élection présidentielle. L'industriel israélien IAI, qui présente un nouveau prototype, le Eagle, est conforté. Le marché est confié à EADS, pour 600 millions d'euros, pour ce qui va devenir le Harfang, un drone jamais testé dans l'armée israélienne.
Le drone Harfang devait être livré en 2003. Il n'arrivera qu'en 2009 pour l'Afghanistan, avec un coût triplé, en raison des difficultés rencontrées pour installer sa liaison satellite.
Le temps passe, la bataille industrielle s'envenime, les prix s'envolent et les militaires n'ont toujours pas ce qu'ils souhaitent. Le contact avec General Atomics est repris en 2008, à la demande de l'armée de l'air. Une troisième mission traverse l'Atlantique, dans l'idée d'un projet avec EADS. Dans l'entreprise franco-allemande, plusieurs projets de drones cohabitent, dont, discrètement, l'aménagement d'un Predator. Louis Gallois propose, lui, de moderniser le Harfang. De son côté, Dassault a récupéré le partenariat historique d'EADS avec IAI, pour un nouveau drone, le Heron TP. Trois solutions, parmi lesquelles l'Etat aura toutes les peines à trancher.
Le vieux Harfang commence à poser des problèmes, en dépit de l'ingéniosité des équipes qui le mettent en oeuvre. Son heure de vol pointe à 12 000 euros, contre 6 000 pour le Reaper. "Certaines task forces se plaignent de la piètre qualité de nos capteurs et refusent parfois d'être soutenues par le Harfang", alerte un rapport militaire venu d'Afghanistan en 2011. Les parlementaires se déchirent – les députés veulent la solution française, les sénateurs l'américaine.
Quand il quitte le ministère de la défense fin 2010, le centriste Hervé Morin est convaincu par la solution américaine en attendant que les projets franco-britanniques débouchent : "La solution Dassault était financièrement inatteignable, et j'avais obtenu un accord politique de mon homologue américain sur la souveraineté du drone", raconte-t-il. Alain Juppé ne reste que trois mois.
Gérard Longuet rebat les cartes fin 2011, opérant un nouveau virage juste avant la campagne présidentielle : il opte pour la solution Dassault-IAI, qui atteint 600 millions d'euros. "Tous les prix sont faussés", se scandalisent les sénateurs Gautier et Reiner, qui vont aux Etats-Unis porter la letter of request permettant de connaître le prix de l'offre américaine – 300 millions. La gauche, élue, promettait une décision pour le 14 juillet 2012. Une nouvelle année aura passé.
messages : 41481 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Lun 20 Mai 2013 - 22:28
Citation :
Le PDG de Dassault déplore l'achat de drones américains par la France
GENEVE - Le PDG de Dassault Aviation, Eric Trappier, a déploré lundi l'achat par la France de deux drones de surveillance américains, soulignant que les industriels européens, disposant de la technologie, attendent toujours le lancement d'un programme européen.
Nous sommes inquiets. Voir acheter des drones américains sans avoir au même moment un réel lancement de programme européen ou franco-britannique ou franco-allemand, cela ne peut pas nous réjouir, a-t-il déclaré à l'AFP en marge du salon de l'aviation d'affaires Ebace, à Genève.
A l'heure où on nous dit qu'il va falloir faire des efforts, qu'il va y avoir des restrictions sur certains programmes (militaires), on nous dit, on ne peut pas aller chercher la technologie (des drones de surveillance) chez vous alors qu'elle existe, a-t-il ajouté.
Le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian a justifié dimanche l'achat par la France de deux drones de surveillance aux Etats-Unis en expliquant que la France avait raté le rendez-vous des drones et confirmé des discussions avec Israël pour l'achat d'autres appareils.
Eric Trappier a indiqué supposer une certaine francisation des drones qui seront achetés, c'est-à-dire avec une capacité d'être opérés de France et en France pour les problèmes de fréquences aériennes.
Il a rappelé que Dassault avait déjà travaillé avec les Israéliens sur le drone Heron TP et était capable de le franciser. Cette offre avait été discutée à une certaine époque et est toujours valide, a-t-il fait valoir.
Le ministre de la Défense a par ailleurs insisté sur la nécessité de se préparer à construire au niveau européen des drones d'une nouvelle génération susceptibles d'être les remplaçants des drones qui sont sur le point d'être achetés.
Eric Trappier a souligné que, sur ce point, aucun besoin n'a pour l'heure été défini. Je n'ai pas vu de besoins communs exprimés vers nous (industriels) qui couvrent les besoins allemands, français et britanniques. Cette demande n'existe pas, a-t-il commenté.
Si elle existait, il n'y aurait pas de problème pour faire un drone entre les industriels. Bae Systems, EADS et Dassault pourraient trouver un terrain d'entente dès lors que les pays auraient émis un besoin commun, a-t-il assuré, soulignant que les industriels discutaient déjà entre eux.
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Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Lun 20 Mai 2013 - 22:47
Bah oui forcement, lui il est pour la quenelle Kasher à 600 M€ Il va pouvoir lui aussi se gaver au passage sur le dos du contribuable ...
_________________ Sois généreux avec nous, Ô toi Dieu et donne nous la Victoire
Inanç Genelkurmay Başkanı
messages : 6351 Inscrit le : 13/07/2009 Localisation : France Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Lun 20 Mai 2013 - 22:49
Fahed64 a écrit:
Bah oui forcement, lui il est pour la quenelle Kasher à 600 M€ Il va pouvoir lui aussi se gaver au passage sur le dos du contribuable ...
Joli numéro de contorsionniste des Allemands qui s'en mettent une tout seul aussi sur le programme EuroHawk
Le couple Franco-Allemand, adepte des quenelles.
_________________ Site perso : http://defense-turque-infos.com/
annabi Général de corps d'armée (ANP)
messages : 6945 Inscrit le : 18/07/2012 Localisation : paris Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Mar 21 Mai 2013 - 23:49
French Navy Aquitaine class Frigate (DCNS FREMM) in New York City
augusta General de Division
messages : 8293 Inscrit le : 18/08/2010 Localisation : canada Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Mer 22 Mai 2013 - 11:47
Citation :
Thales and DGA discuss RPM rocket installation on French Tiger helicopters 21 May 2013 Thales subsidiary TDA is currently negotiating a contract with the French defence procurement agency (DGA) to equip the national army's Tiger attack helicopters with its roquette à précision métrique (RPM) system, a company official has revealed.
Speaking during a pre-Paris air show media event at the DGA's Cazaux flight test centre, TDA-guided rocket programme manager Matthieu Krouri was quoted by Flightglobal as saying that a production version of the RPM was expected to be available for installation onboard the Tiger helicopters from 2018.
The rocket has already successfully completed two safe separation firing manoeuvres onboard a Tiger support and protection helicopter (HAP) at DGA's Biscarrosse test range in France, in January and April, while a final demonstration involving a 18.7lb rocket is scheduled to be carried out in July.
Conducted as part of a DGA contract, the mid-year testing is expected to feature two launches against a fixed target being marked by a laser spot.
Manufactured under a company-funded programme, RPM is a 2.7in diameter rocket system capable of providing a circular error of probability accuracy of below 1m, from a maximum firing range of up to 6km.
Capable of intercepting ground targets moving at up to 55kmph, the 1.4m-long rocket is not physically connected with the launcher unit due to use of wireless induction technology.
The rocket is also designed to serve as a feasible solution for the French Air Force's long-held requirement to deploy a low-yield weapon between the Rafale fighter's internal cannon and Sagem AASM air-to-surface missile, according to Krouri.
Meanwhile, the company is currently manufacturing the rocket's munition-standard blast/fragmentation warhead and fuse, under a separate contract from the DGA.
Powered by two Turbomeca Rolls-Royce MTR390 turboshaft engines, the Eurocopter Tiger is a two-seat attack aircraft designed to conduct precise day and night surveillance and fire support missions.
messages : 8293 Inscrit le : 18/08/2010 Localisation : canada Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Mer 22 Mai 2013 - 17:42
Citation :
Mali : Les forces françaises ont fait le pont à Tassiga 22 mai 2013 – 16:04
Au cours du week-end de la Pentecôte, une trentaine de sapeurs de la 2e compagnie du 31e Régiment du Génie (RG), avec l’appui d’engins du 511e Régiment du Train (RT) ont installé un pont “Bailey” sur le fleuve Niger, à la haute de Tassiga, dans l’est du Mali, afin de remplacer l’ouvrage dynamité en janvier dernier par les jihadistes afin de ralentir la progression des forces tchadiennes et nigériennes, appelées à intervenir aux côtés des troupes françaises engagées dans l’opération Serval.
Ce pont Bailey est parti, fin avril, de La Rochelle pour rejoindre Dakar par voie maritime, avant d’être pris en charge par un convoi logistique qui l’a transporté à Gao, puis, une semaine plus tard, à Tassiga.
Les sapeurs du 31e RG, dont les travaux ont été protégés par un hélicoptère Tigre, des légionnaires du 2e Régiment Etranger d’Infanterie (REI) et une section du bataillon nigérien de la MISMA (Mission internationale de soutien au Mali), ont monté un pont long de 24 mètres pour 9 mètres de large. Ce qui permettra de rétablir la circulation et les échanges commerciaux entre les deux rives du fleuve avant la saison des pluies.
L’on doit le pont Bailey à l’ingénieur britannique du même nom qui l’imagina lors de la Seconde Guerre Mondiale. Le premier a été monté en Italie par les Royal Engineers en 1943. Il joua un rôle non négligeable dans la progression des Alliés au cours du conflit étant donné que les forces allemandes et italiennes, firent exploser de nombreux ouvrage pour protéger leur retraite.
Composé d’une structure métallique, ce “Meccano”, qui peut supporter 70 tonnes, est constitué par des pièces de 272 kg et des poutres de 202 kg. Il est assemblé “à la main”. Autant dire que les sapeurs n’ont pas chômé pour le mettre en place… La dernière fois que des militaires français ont monté un pont Bailey remonte à 2006, suite à la guerre entre Israël et le Hezbollah libanais.
http://www.opex360.fr/
jf16 General de Division
messages : 41481 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Jeu 23 Mai 2013 - 14:03
Citation :
Défense : la rigueur rattrape les programmes d'armement
Selon nos informations, le ministère de la Défense pourrait geler environ 400 millions d'euros de crédits de paiements (sur 1,5 milliard d'euros) destinés aux petits programmes d'armement. Ce sont les programmes de l'armée de terre qui seraient visés par la rigueur budgétaire qui s'impose aux armées.
Après le Livre blanc, retour aux affaires courantes au ministère de la Défense. Et la rigueur budgétaire est bien là. Elle pèse même sur les budgets équipements de l'armée française. Ce qui n'est pas une surprise tant le budget 2013 est serré, très serré, notamment le programme 146 (Equipement des forces). Selon des sources concordantes, les Autres opérations d'armement (AOA), un jargon budgétaire qui désigne en fait la plupart des petits programmes d'armements des trois armées, feraient l'objet d'un gel de l'ordre de 400 millions d'euros sur un total d'environ 1,5 milliard d'euros en 2013 en crédits de paiements (CP). "C'est la direction générale de l'armement qui a averti l'Etat-major des armées (EMA) qu'elle neutralisait 400 millions d'euros", explique-t-on à La Tribune. A côté de AOA, les budgets des Programmes d'équipements majeurs (PEM) et de la dissuasion s'élèvent respectivement à 5,2 milliards d'euros (CP) et 2,5 milliards en 2013. Au sein du ministère de la Défense, on précise que la décision n'est pas encore prise.
L'armée de terre en première ligne
La Marine et l'armée de l'air semblent être épargnéespar ce gel. Pourquoi ? Parce qu'elles ont passé des contrats pluriannuels qui rigidifient la dépense. Ce qui n'est pas le cas de l'armée de terre, qui a une multitude de petits contrats. Selon nos informations, près des deux tiers des programmes de l'armée de terre seraient menacés, notamment des programmes de véhicules et des programmes de remplacement de roquettes anti-chars, qui pourraient être des AT4 CS, fabriquées par la société suédoise Bofors.
messages : 41481 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Jeu 23 Mai 2013 - 14:09
Citation :
jeudi 23 mai 2013
Serval : les chiffres des opérations aériennes
Comme pendant Harmattan, c'est le général Jean-Jacques Borel -devenu entretemps patron de la composante aérienne de Serval- qui a livré ce matin le bilan chiffré de l'engagement des forces dans le ciel malien. 280 bombes ont été tirées, tandis que 5 passes canons étaient effectuées par les F1CR. 14 show of forces ont aussi été réalisés. 73% des munitions tirées étaient des GBU-12%, 13% des GBU-49, 8% des AASM et 6%, des Mk82 Airburst, optimisées pour l'antipersonnel. Le Rafale a assuré 50,5% des muntions tirées, et le Mirage 2000D, 49,5%. La marine a néanmoins tiré 7 GBU-12, sur une désignation effecuée par le Harfang. 4.900 heures de vol ont été réalisées par la chasse en 900 sorties. 34% des heures de vol ont été faites de nuit. Les Mirage 2000D émargent en tête (53%), devant les Rafale (42%) et les F1CR (5%). Les drones ont volé 1600 heures en 90 sorties, ce qui fait donc une moyenne très haute.