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Sujet: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... Mer 5 Juin 2013 - 22:14
Rappel du premier message :
y'a eu une centaine de personne qui ont manifester accompagner du front de gauche et de tous les autres parties d’extrême gauche, c'est navrant. Nous somme vraiment dans un pays poubelle du monde, j'espere que plus tard la TURQUIE ne fera pas les même erreur sur l’immigration que la France, je suis plus en faveur du modele Japonais.
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Sujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... Mar 7 Jan 2014 - 12:18
Citation :
Turquie: le gouvernement ordonne une purge massive dans la police
Le gouvernement turc a procédé mardi à une nouvelle vague de purges sans précédent pour tenter de reprendre le contrôle de la police, accusée d’être aux mains de «l’Etat dans l’Etat» jugé responsable du scandale politico-financier qui l’éclabousse. Trois semaines après le raid anticorruption à l’origine de la tempête qui éclabousse le sommet de l’Etat turc, le nouveau ministre de l’Intérieur Efkan Ala a signé un décret officiel qui démet de leurs fonctions pas moins de 350 policiers basés à Ankara.
Dans cette liste figurent plus de 80 hauts gradés de la police de la capitale, parmi lesquels les patrons des services en charge de la lutte contre les crimes financiers, le crime organisé et la piraterie informatique, a rapporté l’agence de presse turque Dogan.
Cette nouvelle charrette vient s’ajouter aux dizaines, voire aux centaines de policiers déjà sanctionnés par le gouvernement depuis le début de cette affaire, dont le préfet de police d’Istanbul et de nombreux autres responsables provinciaux, accusés de ne pas avoir prévenu le pouvoir politique de l’enquête qui les menace.
Plusieurs médias turcs évoquaient mardi matin un chiffre supérieur à 560.
Outre ce nettoyage en règle de la hiérarchie policière, le gouvernement du Premier ministre Recep Tayyip Erdogan a également lancé une vaste opération de reprise en main de la justice, qu’il considère elle aussi comme infiltrée par la confrérie du prédicateur musulman Fethullah Gülen, qui vit en Pennsylvanie (Etats-Unis) depuis 1999.
Depuis le début de l’affaire, M. Erdogan, qui a entamé dimanche une tournée d’une semaine en Asie, accuse à mots couverts le mouvement de M. Gülen d’être à l’origine de l’enquête anticorruption de la justice.
A longueur de discours, le chef du gouvernement a accusé la confrérie, très influente dans la police et la magistrature, d’avoir constitué un «Etat dans l’Etat», avec des soutiens à l’étranger, et commis une «tentative d’assassinat» contre lui, son gouvernement, et le pays tout entier à trois mois des élections municipales.
Tous deux assis sur une base conservatrice et religieuse, le Parti de la justice et du développement (AKP) de M. Erdogan, au pouvoir depuis 2002, et les «gülenistes» ont longtemps fait cause commune pour s’imposer aux commandes de l’Etat turc.
Bras de fer
Mais à l’automne, le mouvement de M. Gülen a définitivement rompu avec le gouvernement, qui a annoncé sa volonté de supprimer des écoles privées qui assurent une large partie du financement de la confrérie.
Le bras de fer qui oppose depuis trois semaines le pouvoir à la justice s’est poursuivi mardi, avec la réunion à Ankara du Haut-conseil des juges et procureurs (HSKY).
Cette institution, qui a déjà dénoncé publiquement les «pressions» sur la justice, doit évoquer les récriminations d’un procureur d’Istanbul, aujourd’hui dessaisi de l’affaire, qui a accusé la police judiciaire de ne pas avoir exécuté des mandats d’amener délivrés contre une trentaires de personnalités proches du pouvoir.
Sur le terrain, les procureurs anticorruption ont ordonné mardi un coup de filet dans cinq villes du pays et interpellé 25 personnes dans un autre volet de l’enquête à tiroirs lancée le 17 décembre. Elles sont soupçonnées de fraude et de corruption en marge d’appels d’offres passés par la société publique des chemins de fer (TCDD), selon les médias.
Plusieurs dizaines d’hommes d’affaires, de patrons, de hauts fonctionnaires et d’élus, dont les fils de deux ex-ministres, ont déjà été inculpés ou incarcérés dans le cadre de ce scandale, qui a provoqué la démission de trois membres du gouvernement et précipité à Noël un large remaniement ministériel.
Six mois après la vague de manifestations populaires qui ont fait vaciller son régime, cette guerre ouverte au sein de sa majorité menace l’avenir de M. Erdogan, qui envisage sérieusement de se présenter à l’élection présidentielle d’août 2014.
Plusieurs députés ont claqué la porte de l’AKP pour dénoncer la volonté du Premier ministre et de ses proches d’étouffer les affaires.
Cette crise a suscité l’inquiétude des milieux économiques et des marchés financiers, provoquant la dégringolade de la monnaie turque et de la bourse d’Istanbul.
Turquie: 350 policiers licenciés après le scandale de corruption
Parmi les 350 fonctionnaires figurent notamment 80 chefs de services chargés de la lutte contre les crimes financiers. Le Premier ministre Erdogan reproche à la police turque de ne pas l'avoir tenu informé de l'enquête judiciaire qui le menace.
Le gouvernement turc a démis de leurs fonctions 350 policiers supplémentaires dans le cadre du scandale politico-policier qui secoue le pays, ont rapporté mardi les médias turcs. Dans cette nouvelle charrette figurent les chefs des services chargés de la lutte contre les crimes financiers, la piraterie informatique et le crime organisé à Ankara, a précisé l'agence de presse Dogan citant un décret officiel publié dans la nuit.
Depuis la première vague d'interpellations qui donné le coup d'envoi de cette affaire le 17 novembre, le gouvernement avait déjà sanctionné plusieurs dizaines de hauts responsables policiers du pays, dont le préfet de police d'Istanbul, accusés de ne pas l'avoir tenu informé des développements de l'enquête judiciaire qui le menace.
Le Premier ministre islamo-conservateur, Recep Tayyip Erdogan, a également engagé un bras de fer avec la justice, procédant notamment à la nomination de plusieurs magistrats jugés politiquement sûrs pour tenter d'étouffer l'enquête. Le pouvoir politique miné par le scandale
Depuis trois semaines, le Premier ministre accuse à mots couverts la confrérie du prédicateur musulman Fethullah Gülen d'être à l'origine d'un "complot" destiné selon lui à mettre à mal son gouvernement à trois mois des élections municipales.
Longtemps alliée du Parti de la justice et du développement (AKP), le mouvement de Fethullah Gülen, très influent dans la police et la magistrature, a déclaré la guerre au gouvernement pour dénoncer un projet de suppression d'écoles privées qui constituent pour la confrérie une manne financière.
L'enquête ouverte par la justice a déjà provoqué l'incarcération d'une vingtaine d'hommes d'affaires et d'élus proches du pouvoir, causé la démission de trois ministres et provoqué un important remaniement du gouvernement. Avec
En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/actualite/monde/europe/turquie-350-policiers-licencies-apres-le-scandale-de-corruption_1312089.html#67R7jpd2djH4tukl.99
Citation :
Turquie: Erdogan prêt à faire rejuger les officiers condamnés
Fragilisé par un scandale politico-financier de taille, le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan s’est dit prêt dimanche soir à faire en sorte que les nombreux officiers condamnés pour avoir conspiré à renverser son régime islamo-conservateur, puissent être rejugés.
«Nous avons une attitude favorable concernant un rejugement», a-t-il dit devant la presse à l’aéroport d’Istanbul avant de partir en tournée en Asie.
Interrogé sur la question de savoir ce qu’envisageait son gouvernement, M. Erdogan est resté vague sur les modalités juridiques d’une nouvelle procédure mais a souligné que «des travaux sont en cours» au ministère de la Justice.
«Il faut tout d’abord établir un fondement juridique à de nouveaux procès», a-t-il dit, espérant avoir le soutien au Parlement de l’opposition pour ce faire.
Le président de l’influente Union des barreaux (TBB), Metin Feyzioglu, s’est entretenu lors du week-end avec le chef de l’Etat, Abdullah Gül, et M. Erdogan, leur remettant une feuille de route constituée de propositions juridiques en faveur des militaires condamnés.
M. Feyzioglu devrait rencontrer en début de semaine le ministre de la Justice, Bekir Bozdag, pour détailler ces propositions, précise la presse.
Ce développement intervient après le dépôt d’une plainte de l’état-major des forces armées turques sollicitant la révision de deux procès retentissants qui ont envoyé en 2012 et 2013 plusieurs centaines de gradés derrière les barreaux, au motif que les preuves utilisées contre eux ont été fabriquées.
En évoquant les pièges tendus par la magistrature avec laquelle M. Erdogan est engagé dans un bras de fer, dans différentes affaires contre des institutions telles que l’armée, le conseiller politique du Premier ministre, Yalçin Akdogan, a ouvert une brèche dans un éditorial de journal cette semaine, dans laquelle l’état-major s’est empressé de s’engouffrer.
«Si la justice a manipulé des dossiers à des fins politiques, elle doit rouvrir les procès Ergenekon et Balyoz, basés sur des accusations fabriquées à partir de preuves manipulées», a expliqué jeudi l’armée turque dans sa requête.
Ces deux procès avaient pourtant constitué les plus grandes réussites de M. Erdogan dans sa volonté de mettre l’armée au pas.
Ils ont permis à M. Erdogan, un ancien islamiste, de réduire l’influence politique de l’armée pro-laïque, qui a mené trois putschs et contraint un gouvernement d’inspiration islamiste à la démission depuis 1960. Mais aussi de polariser la société turque dont une partie importante a perçu cet acharnement judiciaire comme une volonté de saper un bastion laïque de l’Etat turc.
Cette action en justice survient alors que le gouvernement se débat depuis plus de deux semaines dans un scandale de corruption qui a révélé au grand jour la guerre que se livrent les partisans de M. Erdogan et la confrérie du prédicateur musulman Fethullah Gülen, très influente dans la police et la magistrature.
L’initiative de l’armée a été présentée par les commentateurs turcs comme une alliance de fait avec le régime de M. Erdogan contre le mouvement Gülen, perçue comme étant à l’origine de ces vastes procès.
«La hiérarchie militaire tente de sauver la tête de ses officiers», a commenté le politologue Rusen Cakir, rappelant qu’un chef d’état-major à la retraite, Ilker Basbug, figure parmi les centaines d’offiers d’active ou à la retraite condamnés à de lourdes peines de prison pour complot anti-régime.
La condamnation en particulier du général Basbug, un officier respecté de tous y compris de l’élite islamo-conservatrice au pouvoir, avait donné lieu à un communiqué désapprobateur des forces armées et des cercles laïques, embarrassant le gouvernement.
«On ignore ou ira cette procédure ou si ces officiers seront vraiment rejugés mais nombreux sont ceux qui, en Turquie, n’ont jamais cru que ces militaires avaient pêché», estime M. Cakir, éditorialiste au journal Vatan.
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Sujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... Mar 7 Jan 2014 - 12:28
Encore une nouvelle opération anti-corruption, 5 régions impactées.
25 gardes à vue, va monter à 100 apparemment.
On parle d'un proche de Binali Yilidirim (Ministre des Transports) en cause.
Le scandale couvre justement des ports et la SNCF Turque.
Binali peut aussi sauter
Tout ça c'est pour la jeunesse Islamique.
Je parle même pas de RTE qui a été mis au courant par le MIT de ces activités illicites 8 mois avant les opérations et qui n'a rien fait.
On dit comment "bacanak" en Français Baybars ? Genre l'homme qui épouse la sœur de ta femme (beau-frère ?).
Inanç Genelkurmay Başkanı
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Sujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... Mar 7 Jan 2014 - 12:33
Baybars tu sais où est Bilal Erdogan (fils de RTE), je veux dire il est en Turquie ?
Il est pas allé donner sa déposition le 02 janvier ...
_________________ Site perso : http://defense-turque-infos.com/
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Sujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... Mer 8 Jan 2014 - 18:38
Erdogan est au Japon, contrat de 22 milliards $ entre la Turquie et le Japon sur un projet nucléaire. La Turquie va pouvoir enrichir son propre uranium avec l'aide du Japon, d'ailleurs, les Japonais vendent à la Turquie la technologie nucléaire... Certaines mauvaises langues s'inquiète de la prolifération des armes nucléaires de la Turquie..
Notre coopération avec le Japon est excellente, un traité de libre échange sera bientôt signé et la Turquie vient de récupérer son satellite Turksat-4, fabriqué par des ingénieurs turcs et Japonais, ce satellite couvrira tout le Moyen-Orient, l'Europe, l'Afrique et l'Asie.. Projet d'une fondation d'une université japonaise en Turquie.
Citation :
[size=150]Ankara ‘adds’ uranium clause in nuclear deal with Tokyo[/size]
Ankara demanded allowance for uranium enrichment and plutonium extraction in a nuclear export deal inked with Tokyo, a Japanese daily quoted as a Japanese Foreign Ministry official as saying.
A clause, which was added in the nuclear agreement signed by the two nations, upon Turkey’s demand prompted concerns over a possible proliferation of nuclear weapons.
The clause at issue allows Turkey to enrich uranium and extract plutonium, potentially creating nuclear material for weapons, Japanese daily Asahi Shimbun reported on Jan. 8.
A senior Japanese Foreign Ministry official claimed the clause was added at the request of Turkey, the daily also reported.
A joint venture involving Japan’s Mitsubishi Heavy Industries has won an order to construct Turkey’s second nuclear plant in the Black Sea province of Sinop.
Turkish Prime Minister Recep Tayyip Erdoğan, who was in Japan since Jan. 5, and his Japanese counterpart, Shinzo Abe, had signed a $22 billion deal on the nuclear plant project.
Safety issues
The pact paves the way for exporting Japan’s enrichment and spent nuclear fuel reprocessing technologies and is expected to be discussed at the Japanese Parliament soon before voting on its approval.
The deal was on the agenda during a meeting between the Turkish and Japanese prime ministers on Jan. 7 in Tokyo, as they have agreed to accelerate the process.
Japanese exports and anti-nuclear opposition members voice concerns over Japan’s first nuclear export after the Fukushima disaster, claiming allowing Turkey’s enrichment and extraction activities would contradict Japan’s stance against nuclear weapons.
Moreover, Turkey’s earthquake-prone geographical condition stirs safety debates in the country that became over-sensitive about the issue after experiencing the Fukushima disaster of 2011 that killed around 20,000 people.
Yuki Tanabe of the Japan Center for a Sustainable Environment and Society, a nonprofit organization, pointed out a seismic risk in Turkey, where more than 17,000 people died in a major earthquake in 1999, the daily reported. “Even if Japanese nuclear reactors are highly resistant to earthquakes, an accident could occur when facilities around them are damaged,” Tanabe told Asahi Shimbun.
[size=150]Japan, Turkey agree on trade, nuclear power tie-ups[/size]
Japan and Turkey agreed on Jan. 7 to begin talks on an economic partnership agreement, part of a drive to build closer ties as they also step up cooperation on nuclear technology.
Japanese Prime Minister Shinzo Abe and his Turkish counterpart, Recep Tayyip Erdoğan, agreed during talks in Tokyo to launch negotiations on the partnership pact.
We agreed to start inter-governmental negotiations on an economic partnership agreement,” Abe told reporters.
Erdoğan added that “we will make efforts toward an early completion of the talks”, saying the nations’ $4.0 billion annual trading relationship “doesn’t match the potential of either country”.
The two sides also signed an agreement to set up a science and technology university in Istanbul which is expected to facilitate technology transfers and help Turkey build expertise in nuclear energy. Japan pledged support for the project in May.
Abe and Erdoğan also agreed to push for faster approvals for construction of a $22 billion nuclear plant involving Japan’s Mitsubishi Heavy Industries and Areva of France.
Since taking office just over a year ago, Abe has sought to raise Japan’s global profile, build economic ties and drum up business for major Japanese corporations. He jokes that he is the country’s top salesman.
Turkey is modernizing its infrastructure and energy sector and thus is a key market for major Japanese industrial groups such as Mitsubishi and Sumitomo. Japanese exports of vehicles, electronics and energy equipment gave it a trade surplus of about $3 billion with Turkey in 2012.
However, Japan’s $1 billion cumulative investment in Turkey is a tiny fraction of total foreign investment.
“Both sides recognize that this is not realizing our full potential,” Erdoğan said.
Japanese media reported that Japan and Turkey also are discussing joint development of motors for tanks in what would be a rare defense-related project for Tokyo, whose military technology collaboration is mostly limited to its close ally, the United States.
The Kyodo News agency said Erdoğan was hoping to win agreement on that project, which would involve Mitsubishi Heavy Industries working on a motor for Turkey’s Altay tank.
Turkey is also seeking deals with Fuji Heavy Industries and Kawasaki Heavy Industries to develop other equipment, such as a helicopter motor, a drone, infrared sensors, and a fuel battery system for vessels and submarines, it said.
Erdoğan is trying to acquire nuclear and other technologies from abroad to promote economic growth, which has underpinned his more than 10-year-long administration.
Current account-deficit no threat to economy
Erdoğan meanwhile blamed Ankara’s widening current-account deficit on large gas and oil imports and said the gap would not pose a threat to the country “for the next four or five years.”
“We have natural gas and oil, which is imported,” Reuters quoted Erdoğan as saying.
The gas imports are “causing this current-account deficit,” he said through an interpreter. “It’s not because of what the government has done.”
The deficit in Turkey’s current account - the broadest measure of trade in goods and services - widened to $51.9 billion in the first 10 months of 2013 from $39.6 billion a year earlier.
Erdoğan also said that Turkey is working on hydropower, thermal and renewable energy sources to tackle the current-account deficit. “For the next four or five years we believe that this current account deficit will (not) be a threat for us. It has never been a threat for our economy,” Erdoğan said.
The Turkish premier is on a three-day visit to Japan, accompanied by more than 100 businessmen, aimed at boosting economic ties with Tokyo.
Pour l'instant, 700 officiers de police sont démis de leur fonction..
Citation :
[size=150]Turquie: le gouvernement turc renvoie des préfets de police[/size]
Le gouvernement turc a continué mercredi les purges au sein de la police nationale sur fond de scandale de corruption qui le fait vaciller, limogeant de nombreux préfets de police, a rapporté l'agence de presse Dogan.
Parmi les 16 chefs de la police renvoyés aux termes d'un décret du ministère de l'Intérieur, figurent ceux de plusieurs grandes villes comme Ankara, Izmir (ouest), Antalya (sud) et Diyarbakir (sud-est).
Le chef adjoint de la sûreté nationale a également été limogé, précise l'agence.
Le gouvernement islamo-conservateur veut épurer la police d'éléments fidèles à la confrérie religieuse du prédicateur Fethullah Gülen qui vit aux Etats-Unis.
Le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, a accusé cette puissante confrérie, qui était longtemps son allié et très influente dans la magistrature et la police, d'avoir comploté pour le déstabiliser en instrumentalisant une vaste enquête de corruption qui a éclaboussé son entourage et provoqué une crise politique majeure.
Depuis la première vague d'interpellations le 17 novembre, plusieurs centaines de policiers gradés ont été renvoyés.
Mardi, pas moins de 350 policiers ont été licenciés à Ankara.
Sujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... Mer 8 Jan 2014 - 22:13
La population de la Turquie est de 77,3 millions d'habitants en 2014, elle sera de 78,1 millions en 2015 et de 84,2 millions d'habitants en 2023.
annabi Général de corps d'armée (ANP)
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Sujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... Mer 8 Jan 2014 - 23:22
Citation :
Turkey Clears Army Over Deadly Attack on Kurds
ISTANBUL — Turkish military prosecutors on Tuesday cleared five army officers accused of perpetrating a botched air strike on Kurds in 2012 that killed dozens of people including children. But the ruling was immediately denounced by Kurdish groups and representatives of the victims’ families as unacceptable. In December 2012, Turkish fighter jets bombed the town of Uludere on the Iraq border, killing 34 smugglers including 19 children in an attack Kurdish politicians described as a “massacre” of civilians. The army had said it had carried out the strike after a spy drone spotted a group moving towards its sensitive southeastern border in an area known to be used by Kurdish militants. “Members of the Turkish Armed Forces acted in accordance with the decisions adopted by the Council of Ministers and the law,” the army prosecutor’s office said. It was referring to a government edict authorizing the army to bomb Kurdistan Workers’ Party (PKK) hideouts in the northern Iraq. “The army personnel made an unavoidable mistake while performing their duties,” the prosecutor’s office said, dropping the charges against five army officers implicated in the case. Tahir Elci, the head of the bar association in the Kurdish-majority city of Diyarbakir which represents the families of victims, denounced the ruling as “unacceptable” and said it plans to appeal to the Constitutional Court. “We could not expect any another decision from a military court,” he was quoted as saying by CNN Turk television. The pro-Kurdish Peace and Democracy Party (BDP) also slammed the ruling as “unfair”, with co-leader Meral Denis Bektas saying: “These people died for nothing.” Kurds have long considered the case as an important step in the fragile peace process between the Turkish state and the PKK, which has waged a deadly armed struggle for an independent state since 1984. The peace process stalled in September after Kurdish rebels announced they were suspending their retreat from Turkish soil, accusing the government of failing to deliver on promised reforms.
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Sujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... Jeu 9 Jan 2014 - 0:49
Citation :
Turquie Ertugrul Günay : "Erdogan a établi un pouvoir personnel" corruption(958) - Recep Tayyip Erdogan(6) - Ertugrul Günay(2) 08/01/2014 à 18:24 Par Joséphine Dedet ruption par Recep Tayyip Erdogan, il fait partie de ceux qui ont claqué la porte du gouvernement. Entretien avec Ertugrul Günay, ministre de la Culture et du Tourisme entre août 2007 et janvier 2013.
Sa démission de l’AKP, le 27 décembre, a fait grand bruit en Turquie. Parce qu’il est un responsable politique d’envergure et un homme libre, qui ne s’est jamais départi de son franc-parler. Ministre de la Culture et du Tourisme de Recep Tayyip Erdogan entre août 2007 et janvier 2013, Ertugrul Günay, 65 ans, avait demandé à ce que toute la lumière soit faite dans les affaires de corruption qui éclaboussent aujourd’hui l’AKP (islamo-conservateur, au pouvoir). Or non seulement le Premier ministre Erdogan s’acharne à étouffer les enquêtes par tous les moyens, mais ce sont les membres de l’AKP qui avaient osé demander plus de transparence qui se sont retrouvés convoqués devant la commission de discipline du Parti ! Intolérable, pour Ertugrul Günay, qui a claqué la porte (et avec lui plusieurs députés et un autre ancien ministre).
Günay avait quitté le CHP (centre gauche) il y a sept ans pour rallier l’AKP, qu’il pensait le mieux à même de réformer le pays. Lors de ses années au gouvernement, il s’est plusieurs fois retrouvé en désaccord avec Erdogan, dont il désapprouvait les projets urbanistiques géants, souvent peu respectueux du patrimoine historique et de l’environnement. Ces prises de position lui avaient déjà valu de faire les frais d’un remaniement ministériel il y a un an.
>> Lire aussi : Voile, droits des Kurdes... le "plan de démocratisation" d'Erdogan fait polémique
En juin 2013, Günay avait marqué à nouveau sa différence en dénonçant la violence avec laquelle ce mouvement contestataire de Gezi était réprimé. Pour Jeune Afrique, il livre son analyse de la situation délicate que traverse aujourd’hui le pays.
Jeune Afrique : Recep Tayyip Erdogan rêve depuis longtemps de se présenter à la première élection présidentielle au suffrage universel direct, en août. Les scandales de corruption, qui ont éclaté le 17 décembre, vont-ils le contraindre à y renoncer ?
Ertugrul Günay : Lors des municipales du 30 mars, l’AKP pourrait connaître un recul significatif, car l’opinion commence à critiquer les tentatives du pouvoir d’entraver ces enquêtes. En agissant ainsi, le gouvernement envoie un signal brouillé. Aux yeux des citadins et des démocrates, l’image de l’AKP a été ternie par les événements de Gezi. Et aujourd’hui, ces scandales de corruption disqualifient le parti auprès de la classe moyenne. Un tel déclin électoral forcera le Premier ministre Erdogan à revoir ses projets à la baisse.
Erdogan procède à des purges massives dans la justice et la police, et crie au complot de la confrérie Gülen, avec qui il avait pactisé pour arriver au pouvoir et museler l’armée. Ces accusations sont-elles fondées ?
On sait depuis quelque temps déjà qu’un conflit oppose la confrérie Gülen au Premier ministre Erdogan. Les alliances qui liaient démocrates et conservateurs au sein de l’AKP, et même celles qui liaient les conservateurs [la confrérie et l’AKP] entre eux sont rompues. Ce ne sont pourtant ni les exigences des démocrates [pour plus de démocratie], ni celles d’un prétendu "État dans l’État" [la confrérie Gülen] qui font qu’on en est arrivé là, mais uniquement les tentatives de M. Erdogan d’établir un pouvoir personnel. Il ne respecte pas la séparation des pouvoirs, qui est un principe de base de la démocratie. Comme l’a dit l’ancien ministre de l’Intérieur, Idris Naim Sahin, qui a démissionné de l’AKP fin décembre [alors qu’il était un ami de longue date d’Erdogan], "une oligarchie s’est formée à l’intérieur du Parti".
Le pays a besoin d’un nouveau mouvement politique.
Songez-vous à fonder votre propre parti ? Et si oui, sur la base de quel programme ?
En critiquant la direction de l’AKP, et en particulier M. Erdogan, lors du mouvement de Gezi comme aujourd’hui, je n’ai obéi à aucun calcul ou arrière-pensée politiques. J’ai critiqué l’attitude du gouvernement pendant les événements de Gezi en raison de ma propre conception de la démocratie, et je continue à le critiquer à propos de l’actuel scandale de corruption en raison de mon respect de la loi. J’ai déjà eu des différends avec le Premier ministre quand j’étais son ministre [de la Culture]. J’ai en particulier émis des objections à la destruction du patrimoine architectural d’Istanbul, ce dont les médias se sont fait l’écho à l’époque.
Aujourd’hui, la Turquie traverse une période difficile et douloureuse. Le pays a besoin d’un nouveau mouvement politique, pacifique, davantage axé sur la solidarité, soucieux bien sûr de développement économique, mais plus respectueux de l’Histoire et de l’environnement. Cette période douloureuse va-t-elle déboucher sur la naissance d’un tel mouvement ? L’avenir le dira.
_________
Propos recueillis par Joséphine Dedet
: @jeune_afrique on Twitter | jeuneafrique1 on Facebook
Sujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... Jeu 9 Jan 2014 - 21:20
Citation :
8 français sur 10 souhaitent retourner en Turquie
Selon une étude IPSOS réalisée par l’Office de Tourisme de Turquie, 8 français sur 10 souhaiteraient retourner en Turquie après y avoir déjà été.
LeSignal pays a su séduire un grand nombre de nos compatriotes : 6 voyageurs sur 10 attribuent une note entre 8 et 10 à leur séjour en Turquie. LesSignal français viennent principalement en Turquie pour des séjours à dominante culturelle (pour 74% des sondés) et balnéaire (pour 36% des sondés).
Les français qui se sont déjà rendus en Turquie apprécient particulièrement son ensoleillement, son climat (86%), ses sites culturels et historiques (79%), son rapport qualité/prix (79%), le dépaysement qu’elle propose (79%), sa richesse culturelle (78%), l’accueil (65%), les stations balnéaires (66%) ou encore la proximité géographique avec la France (64%), le sens de l’hospitalité des habitants (62%) et la qualité de l’hébergement (58%).
Ils visitent en général plus de deux régions dont Istanbul (53%), Antalya et l’ouest de la côte Méditerranée (38%), la Cappadoce (32%) ou encore Izmir et le nord de la côte Egéenne (29%).
Istanbul continue d’être une destination prisée pour les court-séjours d’autant que de nombreux nouveaux projets hôteliers haut de gamme ont vu le jour ces dernières années.
Istanbul totalisait ainsi 435198 lits 5* en 2013 cotre 369179 lits en 2012 ,soit une hausse de 17% !
Instaurer un contrôle encore plus strict sur internet, telle est l’ambition affichée du projet de loi soumis, ce jeudi 9 janvier, par le gouvernement au Parlement turc. Un projet de loi qui marque une étape supplémentaire dans le verrouillage d’un internet.
Limiter l'accès aux sites de partage de vidéos, surveiller les recherches des internautes sur le web et les réseaux sociaux, et bloquer certains mots-clés : le projet de loi soumis ce jeudi par le gouvernement au Parlement turc projette de verrouiller encore plus un accès à internet déjà limité. Avec déjà plus de 7 000 sites bloqués et plus d’une centaine de mots-clés bannis des moteurs de recherche, la Turquie figure, depuis 2010, sur la liste des Etats placés « sous surveillance » par l’organisation française Reporters sans frontières pour leur propension à censurer le Net.
L’argument avancé par le gouvernement : la régulation d’internet permettrait de « protéger la famille, les enfants et la jeunesse des informations qui, sur internet, encourage la consommation de drogues, les abus sexuels et le suicide ». Avec en principale ligne de mire, les sites de partages et les réseaux sociaux. Mais le projet de loi prévoit non seulement d’octroyer le pouvoir à l’autorité gouvernementale des télécommunications, de limiter l’accès aux sites de partage de vidéos, mais surtout de conserver pendant deux ans un dossier des activités de chaque internaute, sur le web ou les réseaux sociaux, recensant les sites qu’il a visités et les mots-clés qu’il a utilisés.
Selon le journal Hürriyet, proche de l’opposition, le gouvernement envisagerait également de créer une nouvelle entité à laquelle tous les fournisseurs d’accès à internet seraient contraints d’appartenir. Un moyen de contrôler directement à la source la distribution de certaines informations. Car en Turquie, beaucoup de sujets restent très sensibles : l’armée, la nation, la question de la minorité kurde sont censurées en ligne. Une liste qui semble d’ailleurs s’allonger. Dans son Rapport sur la transparence, publié le mois dernier, le géant de l’internet Google a constaté une augmentation de 966% des demandes de retrait d’informations, sur les six derniers mois, de la part des autorités turques. La Turquie a ainsi été classée, avec la Chine, au premier rang des censeurs du web par Google.
messages : 6351 Inscrit le : 13/07/2009 Localisation : France Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... Ven 10 Jan 2014 - 11:53
En ce moment, en terme de libertés, démocratie, système Républicain, on doit osciller entre Cuba et la Corée du Nord je pense ...
Ca renforce ma théorie sur la non compatibilité entre Islamistes et démocratie.
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Sujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... Ven 10 Jan 2014 - 12:19
Nouvelle opération anti-corruption, 35 arrestations à Mersin.
C'est la 3e en 1 mois, le pire c'est que les flics venaient juste d'être changé
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Sujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... Sam 11 Jan 2014 - 10:40
Citation :
Turquie : Erdogan renforce sa mainmise sur la justice
Des centaines de gradés ou de simples officiers ont été victimes de la purge organisée par le Premier ministre turc, qui se sent "menacé".
Chaque jour, de nouveaux noms viennent s'ajouter à la "liste noire" établie par Recep Tayyip Erdogan. Plusieurs centaines de responsables de la police turque auraient été remerciés ou mutés depuis qu'a éclaté le scandale de corruption qui cerne le Premier ministre turc. La presse d'opposition avance même le chiffre de 2 500. Dans toutes les provinces, toutes les sous-divisions de l'administration, la purge se poursuit. Le chef du gouvernement, qui affirme être victime d'un complot orchestré par les membres de la confrérie de Fethullah Gülen qu'il accuse d'avoir noyauté la police et la justice, a décidé de lancer le grand nettoyage.
L'appareil judiciaire, qui mène la fronde contre l'entourage de Recep Tayyip Erdogan, est particulièrement visé. Vendredi, la commission parlementaire sur les questions de justice doit porter à l'ordre du jour une proposition de loi qui renforcerait le contrôle de l'exécutif sur la justice en donnant plus de pouvoir au gouvernement dans la procédure de nomination des procureurs et des magistrats. Les nominations à l'Académie de justice et à la Cour constitutionnelle seront plus étroitement contrôlées et le haut conseil de la magistrature (HSYK) serait de nouveau sous la tutelle du ministre de la Justice. Cette institution avait pourtant fait l'objet d'une profonde réforme, en 2011, sur les recommandations de l'Union européenne. Dans ce contexte, le nouveau ministre de la Justice, Bekir Bozdag, a bloqué une enquête administrative contre les procureurs et le chef de la police d'Istanbul.
L'UE consternée
Les responsables européens, qui ont placé, depuis plusieurs années, la réforme de la justice turque en tête des priorités, affichent leur consternation. "Nous appelons la Turquie, en tant que pays candidat engagé, à respecter les critères politiques d'adhésion, à prendre toutes les mesures nécessaires pour s'assurer que les allégations de dysfonctionnements sont prises en compte de manière transparente et impartiale", a déclaré la Commission européenne. Nils Muiznieks, le commissaire aux Droits de l'homme du Conseil de l'Europe, estime que "la proposition de réduire les pouvoirs du HSYK constituait un sérieux pas en arrière pour l'indépendance de la justice turque".
Mais, à moins de trois mois des élections municipales, les relations avec l'UE ne sont pas la priorité du Premier ministre turc. En meeting électoral quasiment chaque jour, Erdogan occupe le terrain médiatique. Une manière aussi de détourner l'attention des affaires de corruption qui ont poussé au moins trois de ses ministres à démissionner et qui ont amené son propre fils, Bilal, à être convoqué comme témoin. Le jeune homme ne s'est jamais présenté à la justice.
Popularité
Du résultat des municipales, notamment à Ankara et à Istanbul où l'opposition espère tirer son épingle du jeu, dépendra probablement la stratégie de l'AKP pour les échéances suivantes. La présidentielle doit être organisée en août et les législatives, début 2015, pourraient être avancées. Et Erdogan compte bien garder la haute main sur le pouvoir. Pour cela, le Premier ministre fait donc le vide autour de lui. Sa dérive autocratique était déjà dénoncée jusque dans son parti depuis des années, et, plus que ses ministres, ce sont ses conseillers qui gouvernent au jour le jour. Le dernier remaniement ministériel qui l'a vu nommer une garde rapprochée resserrée a encore accru cette tendance.
La popularité d'Erdogan ne semble pas souffrir de cette crise politique. Selon un sondage réalisé par l'institut Sonar et paru jeudi, l'AKP, en cas d'élections générales anticipées, conserverait 42 % des intentions de vote à l'échelle nationale. L'opposition de gauche et kémaliste ne semble toujours pas à même de représenter une alternative crédible. L'avenir politique d'Erdogan dépendra aussi de l'attitude de la confrérie de Fethullah Gülen, en rupture depuis plus de deux ans maintenant et qui se pose désormais en principale force d'opposition. Une haute personnalité de la "cemaat" (communauté) estime que le Premier ministre n'aura pas d'autre choix que de quitter le pouvoir. Et les "gülénistes" misent sur l'actuel président de la République, Abdullah Gül, pour lui succéder.
Sujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... Sam 11 Jan 2014 - 18:39
Le gouvernement d'Erdogan va investir des milliards $ dans les projets d'autoroute, le gouvernement espère construire 5 554 km d'autoroute d'ici 2023 (centenaire de la République). En 2023, il y aura 7 839 km d'autoroute en Turquie qui relieront l'Europe au Moyen-Orient et à la région du Caucase..
Le pont Sultan Selim avance, reliera l'Europe (le 3ème aéroport d'Istanbul de 150 millions de voyageurs) à l'Asie.. Sera incha'Allah, le pont suspendu le plus large sur terre avec un 8 voies (aller-retour) et une liaison de TGV. :super:
b46reich Caporal chef
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Sujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... Sam 11 Jan 2014 - 19:56
magnifique, au moins lui il fait quelque chose pour le pays même si il s'en met un peu de coté.
Invité Invité
Sujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... Sam 11 Jan 2014 - 20:57
b46reich a écrit:
magnifique, au moins lui il fait quelque chose pour le pays même si il s'en met un peu de coté.
Avant, on avait que du vent.. Petit je me rappel encore de l'odeur dégoût de la Corne D'or. Ou encore les minibüs qui circuler sur les routes totalement défoncées.. En parlant de ça, les Dolmus à l'époque..
RadOne Capitaine
messages : 815 Inscrit le : 11/10/2009 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... Dim 12 Jan 2014 - 17:32
Le vrai problème turc (titre de l'article).
Citation :
L’année à venir ne s’annonce guère meilleure… mais pour le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan, 2013 aura tout eu d’une annus horribilis. Crise syrienne avec son afflux de réfugiés, destitution de Mohamed Morsi, l’allié égyptien, froid avec les États-Unis, abandon du projet de constitution qui devait créer un régime présidentiel sur mesure pour le chef du gouvernement, sans oublier l’accès de fièvre des classes moyennes stambouliotes, place Taksim, au printemps. À cela s’ajoute bien sûr, depuis mi-décembre, l’affaire de corruption qui fait trembler l’AKP, le parti islamiste modéré au pouvoir depuis 2002, avec des démissions de ministres en rafale. Combatif en diable, le maître d’Ankara ne pas fait mentir sa réputation d’homme autoritaire. Prenant la majorité silencieuse à témoin, il multiplie les diatribes lors d’interventions publiques musclées. Car Recep Tayyip Erdogan, 59 ans, voit des complots partout. Au sein de la justice ou de la police, coupable à ses yeux de mener des enquêtes anti-corruption pilotées par le prédicateur en exil Fethullah Gülen, mais aussi du "parti des taux d’intérêt", comprenez les grands groupes comme Koç et Sabançi, ou encore des puissances étrangères qui n’auraient qu’une idée : mettre à genoux une Turquie devenue trop puissante. Aujourd’hui, les tensions qui agitent ce pilier de l’Otan et candidat à l’Europe restent, pour l’essentiel, politiques ou diplomatiques. Pourtant, la question à poser est : ce bouillonnement va-t-il avoir des conséquences économiques ? La Turquie vient de traverser une décennie dorée. Pour elle, la crise de 2009 n’aura été qu’un accident. Son PIB a plus que doublé en dix ans dépassant 800 milliards de dollars. Renault, Unilever, BASF, Hyundai… On n’y compte plus les investissements étrangers. Bref, ce pays de 75 millions d’habitants semble devenu une petite Chine de la Méditerranée. Mais ce succès – le FMI prévoit encore 3,5 % de croissance en 2014 – cache un vrai problème, qu’une crise politique prolongée risque de mettre crûment en lumière : le déséquilibre des comptes extérieurs. Car loin du modèle des nouveaux pays industrialisés d’Asie, la Turquie affiche un trou béant de sa balance courante, l’indicateur clé de la compétitivité qu’illustre aussi une inflation tenace. Ce déficit se chiffre en 2013 à environ 7 % du PIB, soit plus de 60 milliards de dollars. Autant de capitaux qu’Ankara doit quérir auprès des investisseurs. Jusque-là, ceux-ci ont répondu présents : les investissements directs étrangers ont doublé en cinq ans. Mais que la crise politique ronge leur confiance, comme vient de le montrer la plongée record de la livre turque, et le sultan sera nu. Pierre-Olivier Rouaud
messages : 6351 Inscrit le : 13/07/2009 Localisation : France Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... Mer 15 Jan 2014 - 11:13
RTE a comparé le Cemaat à la secte des Assassins hier devant ses députés.
On conclut donc que F. Gulen est Hassan Sabbah.
La maison de Gulen en Pennsylvanie doit donc être logiquement le fort d'Alamut.
RTE va trop loin dans ses comparaisons, faudra pas venir pleurer quand l'autre va strike back avec la sextape de la fille de RTE*.
* Cette information c'est de la OSINT.
PGM Administrateur
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Sujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... Mer 15 Jan 2014 - 11:48
depuis quelques jours je suis l'affaire des 3 kurdes assassinées a Paris. le coupable, un jeune Turc, serait afilié aux loup gris+MHP. L'enquête révèle de nombreuses révélations explosives. L'assassin etait en contact etroit avec "les services" turques et dialoguait avec eux a travers des numéros de telephone dits "techniques", dont seuls les "services" sont dotés. Compte tenu des négociation en cours avec le PKK, il est certains que le MIT (officiel) n'a pas donné ordre d'assassiner ces femmes. C'est donc le MIT officieux, affilié au MHP, qui semble avoir téléguider ces assassinats. les services turques semblent infiltrés a un niveau qui dépasse l'entendement. pas etonnant que le numéro de Fidan se retrouve sur twitter ou que des cargaisons sensibles sont révélées au grand jour. Expurger un services n'est possible que si l'infiltration est limitée. ici, l'infiltration semble atteindre un niveau qui rend impossible toute tentative d'assainissement. Ca craint. Beaucoup de pays connaissent l'existence d'un "état profond", mais les proportions en Turquie sont inquiétantes. On ne sait de qui entre l'état officiel et l'état profond est le plus puissant. Depuis que Fidan apparait comme un recours pour RTE, les attaques contre lui sont quasi hebdomadaire. Si un tel personnage peut être discrédité, je me demande ce qu'il en sera des autres. Historiquement, quand 2 forces equivalentes se font face, la quiétude n'est possible que quand l'une tue l'autre. Ca ne laisse rien présagé de bon.
PGM
Inanç Genelkurmay Başkanı
messages : 6351 Inscrit le : 13/07/2009 Localisation : France Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... Mer 15 Jan 2014 - 12:15
Le MIT n'est plus l'intelligence service de l'Etat mais de l'AKP, ils ont même fiché les hommes d'affaires proche du CHP & MHP.
Qui dit que l'homme qui a tué les 3 femmes est un proche du MHP ?
Je suis sympathisant MHP, je veux bien voir tes sources.
Hakan Fidan est un incapable, dans une démocratie Occidentale, il aurait été viré en Corée du Nord, il aurait été exécuté sur un champ d'entrainement, au mortier.
Dans le MIT, y a plus une branche Cemaat, pas MHP.
PGM Administrateur
messages : 11677 Inscrit le : 12/12/2008 Localisation : paris Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... Mer 15 Jan 2014 - 12:37
ici Inanç:
Citation :
Avancées dans l'enquête sur l'assassinat de trois militantes kurdes à Paris
L'enquête sur l'assassinat de trois militantes du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), à Paris en janvier dernier, vient de connaître un brusque coup d'accélérateur, rapporte L'Express, lundi 23 décembre. Selon le site de l'hebdomadaire, les derniers éléments « renforcent les soupçons contre Ömer Güney, l'unique suspect des meurtres » et « accréditent désormais l'hypothèse d'un assassinat politique sur fond d'espionnage ».
En restaurant des fichiers effacés de la mémoire de l'appareil photo utilisé par le suspect, le laboratoire de police technique et scientifique d'Ecully (Rhône) a montré qu'Ömer Güney s'était introduit en pleine nuit, la veille des meutres, dans les locaux d'une association kurde à Villiers-le-Bel (Val-d'Oise), où il avait photographié 329 fiches d'adhérents sur lesquelles figuraient les noms, adresses et numéros de téléphone de ces opposants à l'Etat turc.
Selon L'Express, Ömer Güney, qui reconnaît avoir pris ces photos, « affirme avoir agi sur ordre d'un cadre du PKK » et « aurait apporté cette liste à un sympathisant du mouvement en région parisienne ». L'enquête menée en Allemagne aurait en outre montré qu'Ömer Güney était « bien éloigné des thèses autonomistes » et serait, au contraire, un sympathisant de « l'extrême droite » turque, s'affichant proche du Parti d'action nationaliste (MHP).
La piste d'un tueur d'Etat se renforce dans l'assassinat des trois militantes kurdes à Paris
Un an après le triple assassinat de la gare du Nord à Paris, le 9 janvier 2013, dans lequel Sakine Cansiz, Fidan Dogan et Leyla Saylemez, trois militantes kurdes du PKK (Parti des travailleurs du Kurdistan), ont été froidement exécutées, de nouvelles révélations pourraient totalement relancer une enquête qui semblait piétiner.
L'enregistrement sonore d'une conversation qui établirait le lien entre ces crimes et les services turcs de renseignement (le MIT) a ainsi été diffusé sur YouTube avant d'être repris par plusieurs sites turcs et kurdes, comme celui du journal Radikal (gauche). La discussion, antérieure à l'assassinat, se déroule entre un homme, qui serait Ömer Güney, le tueur présumé actuellement en détention, et deux responsables des services turcs. Y sont évoquées les cibles potentielles du tueur, plusieurs hauts dirigeants européens de la guérilla kurde, ainsi que la manière de les approcher et différents détails sur la mission de Güney.
La bande aurait été communiquée par un proche du principal suspect. Si le document était authentifié, ces révélations viendraient confirmer la piste jusqu'alors la plus plausible pour expliquer ce triple homicide en plein Paris : celle d'un crime d'Etat impliquant l'Etat turc.
La teneur de la conversation, qui met en évidence un rapport de hiérarchie entre Güney et les deux autres personnages, ainsi que l'évocation de détails opérationnels, notamment des armes et du téléphone portable crypté livré par ses interlocuteurs, laissent peu de doutes sur les intentions. « Après avoir écouté cet enregistrement, nous pouvons affirmer avec certitude qu'il s'agit bien de la voix d'Ömer Güney, a réagi, lundi, la Fédération des associations kurdes de France (Feyka), proche du PKK. Parallèlement à sa publication, cet enregistrement nous a également été envoyé par mail. Nous avons transmis l'adresse e-mail de l'expéditeur, ainsi que toutes les autres informations en notre possession aux autorités chargées de l'instruction de cette affaire. »
NOTE CONFIDENTIELLE
Mardi 14 janvier, la thèse d'un assassinat politique commandité par les services turcs prenait encore plus d'ampleur avec la publication par le quotidien Sol (gauche), virulent opposant au gouvernement de Recep Tayyip Erdogan, d'un document confidentiel du MIT. Une note des services rédigée comme un ordre de mission.
La lettre, datée du 18 novembre 2012, soit moins de deux mois avant l'assassinat, fait la synthèse des informations recueillies auprès du « légionnaire », un nom de code qui, selon le journal, cacherait l'identité d'Ömer Güney. La démarche du MIT s'inscrit « dans l'objectif de déchiffrer les activités du PKK à Paris et en France, et de rendre inactifs les hauts membres de l'organisation », précise le document. « La dernière fois qu'il est venu nous voir, nous lui avons donné 6000 euros pour les frais “possibles”, ainsi que des instructions pour qu'il se montre extrêmement attentif lorsqu'il correspond avec nous, pour qu'il obtienne l'équipement nécessaire à la mission et pour qu'il effectue les préparatifs au sujet des personnes qui ont été désignées », poursuit la note attribuée aux services de renseignements. Ömer Güney a multiplié à cette époque les allers-retours avec la Turquie.
LA TURQUIE DÉNONCE UNE « CAMPAGNE DE DÉNIGREMENT »
Les parties civiles ont réclamé des explications de la part de la justice française sur l'enregistrement, comme de la part de la Turquie. Le ministre de la justice turc, Bekir Bozdag, a rejeté lundi tout lien entre cette affaire et le MIT, parlant de « campagne de dénigrement » contre les services turcs, dirigés par Hakan Fidan, un proche du premier ministre, Recep Tayyip Erdogan.
L'enregistrement confirmerait également que Sakine Cansiz, dont le nom n'est pas prononcé, n'était pas la seule cible du tueur. D'autres hauts responsables du PKK comme Nedim Seven, arrêté à plusieurs reprises ces dernières années en France, ou Remzi Kartal, ancien député et coprésident du Congrès populaire du Kurdistan (Kongra Gel), réfugié à Bruxelles, étaient également dans le viseur.
C'est déjà ce qu'avaient affirmé les responsables du PKK en janvier 2013, après le triple assassinat. M. Kartal avait expliqué au Monde que « des tueurs liés aux services secrets turcs circulaient en Europe » et qu'un complot « avait été déjoué en Allemagne et en Belgique ».
GÜNEY CLAME SON INNOCENCE
Ömer Güney, qui clame son innocence depuis un an, était parvenu à infiltrer l'association kurde de Villiers-le-Bel (Val-d'Oise), un paravent des activités du PKK en région parisienne. Il s'était rapproché de Sakine Cansiz, figure féminine de l'organisation, l'une de ses fondatrices, en 1978, avec Abdullah Öcalan et avait ainsi pu entrer dans les locaux de la rue Lafayette à Paris, le siège des activités politiques en France, sans éveiller les soupçons.
Arrêté quelques jours plus tard, il aurait été confondu par les enquêteurs grâce à des traces de poudre, provenant d'une arme, sur son sac. Sa personnalité mystérieuse a immédiatement soulevé de nombreuses interrogations. Originaire de Sivas, une région nationaliste de Turquie, sans lien avec la communauté kurde, il possédait plusieurs téléphones portables et a multiplié les allers et retours avec la Turquie dans l'année qui a précédé le meurtre.
La justice française a demandé un complément d'informations à Ankara, sans résultats. L'enregistrement sonore pourrait aussi apporter des éléments compromettants pour les services français. Interrogé par l'agent présumé du MIT sur une possible surveillance par « les forces de sécurité françaises, de la police ou de la gendarmerie », Ömer Güney répond sans hésiter : « Oui, il y a une surveillance étroite. Les renseignements me suivent seconde par seconde. »
messages : 6351 Inscrit le : 13/07/2009 Localisation : France Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... Mer 15 Jan 2014 - 13:25
Dire qu'un ami à moi, originaire de Sivas m'avait dit à l'époque que c'est le MIT qui avait fait l'affaire
Je ne vois pas le gvt donnait un tel ordre mais bon ça peut-être une décision prise avec Ocalan pour dégager des éléments hostiles aux négos.
Merci pour la source mais j'ai appris à me méfier de tout surtout en cette période de grand déballage donc de désinformation qui va avec.
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Inanç Genelkurmay Başkanı
messages : 6351 Inscrit le : 13/07/2009 Localisation : France Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... Mer 15 Jan 2014 - 20:58
Well, well, well.
Une pièce maitresse du projet "Der Untergang" est l'attitude du Président Gul, Aujourd'hui, nous avons la réponse :
Journaliste : ""Etes vous le rival de RTE ?"
A. Gul : "Avec le temps, vous verrez".
On a la réponse, il va affronter RTE d'une manière ou d'une autre.
L'AKP a leaké des conversations de Gulen, hier, pas de bol, l'instruction a été leaké ce soir et on a le PM avec des conversations téléphoniques.
Ils discutent réformes de terre (terrains à Istanbul) avec des hommes d'affaires.
Le fils de RTE (Bilal) travaille beaucoup avec Oussama Qutb, neveu de Sayyid Qutb (hanged MB).
Inanç Genelkurmay Başkanı
messages : 6351 Inscrit le : 13/07/2009 Localisation : France Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... Mer 15 Jan 2014 - 21:04
La presse pro-AKP perd en ventes de journaux (colonne 2), les opposants progressent (colonne 1), neutre stable (colonne 3) de Décembre 2012 à Décembre 2013 :
Source WSJ Turquie :
Inanç Genelkurmay Başkanı
messages : 6351 Inscrit le : 13/07/2009 Localisation : France Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... Mer 15 Jan 2014 - 21:06
Selon certaines infos, 15 députés AKP vont démissionner Jeudi (demain) en même temps.
Inanç Genelkurmay Başkanı
messages : 6351 Inscrit le : 13/07/2009 Localisation : France Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... Mer 15 Jan 2014 - 22:36
"Allah'ın bütün vasıflarını üzerinde toplayan bir lider var. İşte bunun önünü kesmek istediler"
"Le Premier Ministre est un leader qui a tous les traits/caractéristiques d'Allah, c'est pour ça qu'ils veulent le stopper".
(Député AKP de la région de Duzce, diplomé Imam Hatip/Ecole religieuse)