messages : 328 Inscrit le : 11/12/2006 Localisation : ici et labas Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Royal Air Maroc Dim 6 Mai 2007 - 1:54
Rappel du premier message :
Informations : Pour toutes ses activités stratégiques, Royal Air Maroc recherche des talents pour évoluer dans un contexte innovateur, concurrentiel et international. Ingénieur, commercial, gestionnaire, vous trouverez à Royal Air Maroc des projets motivants et des réalisations passionnantes. Un secteur porteur, une technologie performante, une entreprise en mutation et riche en métiers font de Royal Air Maroc une entreprise où l’on peut réaliser ses ambitions et développer ses compétences. Flotte : 1 Boeing B737-200 6 Boeing B737-400 6 Boeing B737-500 6 Boeing B737-700 11 Boeing B737-800 5 Boeing B727-200 2 Airbus A321-200 2 ATR 42-300 1 SE210 Caravelles 1 Boeing B707-351 1 Boeing B747-400 1 Boeing B747-SP 1 Boeing B747-200 2 Boeing B757-200 3 Boeing B767-300 ER 5 Boeing B787-800 (En commande)
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Invité Invité
Sujet: Re: Royal Air Maroc Dim 14 Juin 2015 - 16:01
CN-RGB Royal Air Maroc Boeing 787-8 Dreamliner Orly
youssef_ma73 General de Brigade
messages : 3005 Inscrit le : 04/08/2014 Localisation : France Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Royal Air Maroc Mar 16 Juin 2015 - 16:29
Une 4e étoile pour la RAM
Citation :
Royal Air Maroc rentrera de Paris avec une étoile en plus sur ses ailes. La compagnie nationale s’est vue décerner, mardi 16 juin, sa quatrième étoile par Skytrax, en marge du salon international de l’aéronautique du Bourget.
RAM passe ainsi, et en une année, du label trois étoiles au label supérieur. Ce qui dénote, comme le souligne le communiqué de la compagnie, d’une nette amélioration de la qualité de service à bord.
Notons en effet que le prix Skytrax repose sur les avis de voyageurs. Ces derniers s’expriment au sujet du confort des sièges, de la restauration et du divertissement à bord, le comportement du personnel naviguant,… Chaque passager a ainsi la possibilité de donner son avis et d’attribuer un rang à la compagnie. La consolidation des avis des clients débouche sur un label qui va de une à cinq étoiles.
Depuis l’obtention de son label trois étoiles en juillet 2014 en marge du Salon international de l’aéronautique de Farnborough, RAM avait affiché sa volonté de se hisser au rang supérieur. Maintenant, c’est chose faite.
Selon son PDG, Driss Benhima, s’exprimant dans le communiqué de la compagnie, ce label, «illustre de manière claire les progrès de la compagnie». Et à lui de conclure: «le défi n’est pas seulement de garder ce statut, mais de s’ingénier à rehausser la qualité de nos services et produits». http://www.medias24.com/Les-plus-de-Medias-24/155845-RAM-obtient-le-label-4-etoiles-de-Skytrax.html
_________________ “Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent sans rien faire.” Albert Einstein.
Invité Invité
Sujet: Re: Royal Air Maroc Mar 16 Juin 2015 - 18:46
mourad27 Modérateur
messages : 8006 Inscrit le : 19/02/2012 Localisation : Kech Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Royal Air Maroc Sam 4 Juil 2015 - 2:57
Citation :
Royal Air Maroc: Opération de recrutement d'un groupe de PNC en Guinée Bissau
La compagnie aérienne Royal Air Maroc (RAM) a lancé une opération de recrutement d'un groupe de personnel navigant commercial (hôtesses et stewards) en Guinée Bissau.
Selon un communiqué de la RAM, la campagne de recrutement d'équipes multiculturelles issues de l'Afrique subsaharienne a été lancée depuis 2014. Cette campagne a permis à 140 personnes d'intégrer le Personnel navigant commercial de Royal Air Maroc, soit 15% de l'effectif de cette catégorie professionnelle au sein de la compagnie.
Le personnel navigant commercial originaire de la Guinée Bissau s'ajoute ainsi aux hôtesses et stewards issus du Sénégal, de Côte d'Ivoire, de Guinée, du Mali, de Guinée Equatoriale et du Cap Vert.
En outre, les hôtesses et stewards de Guinée Bissau ont l'avantage d'être lusophones. Ce qui permettra à la compagnie d'améliorer la qualité de services en faveur des usagers de ses vols à destination des pays lusophones, notamment en matière de communication.
Pour rappel, Royal Air Maroc dessert, au départ de Casablanca, six villes lusophones : Luanda (Angola), Bissau (Guinée Bissau), Lisbonne (Portugal), Sao Paolo (Brésil), Praia et Sal (Cap Vert).
Invité Invité
Sujet: Re: Royal Air Maroc Sam 11 Juil 2015 - 18:54
Il y a de nouvelles procedures de recrutement des pilotes au sein de la Royal Air Maroc. En gros, les seuls diplomes acceptés sont ceux de l'ENAC à Toulouse et la Oxford Aviation School à Londres.
C'est bien de voir que Benhima a réussi à renvoyer le secteur du transport aérien 50 ans en arriere.
Nous avions une ecole (l'ENPL) de qualité qui formait des pilotes du monde entier. On aurait pu la privatiser ou la mettre sous la tutelle de la fondation MVI mais non, il fallait qu'il ferme cette ecole pour favoriser une ecole Française (comme son passeport)
mbarki_49 Colonel-Major
messages : 2510 Inscrit le : 13/12/2010 Localisation : Casablanca Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Royal Air Maroc Lun 20 Juil 2015 - 23:51
Citation :
Royal Air Maroc décorée par la présidente du Liberia par la médaille de Commandeur de l’Ordre de l’Etoile d’Afrique
La Présidente de la République du Liberia, Mme Ellen Johnson Sirleaf a remis, vendredi à Monrovia, la médaille de Commandeur de l’Ordre de l’Etoile d’Afrique à la compagnie nationale Royal Air Maroc (RAM), pour les services rendus par la compagnie nationale lors de la crise de l’épidémie d’Ebola qui a frappé ce pays.
Cette distinction a été reçue au nom de la compagnie par son directeur général-adjoint, Habiba Laklalech. "Alors que la majorité des compagnies aériennes ont choisi de quitter le pays après la propagation du virus à contamination d'Ebola, Royal Air Maroc a décidé de continuer de desservir le Liberia, d'où la démonstration non seulement de la volonté de RAM d'appuyer le peuple libérien dans sa lutte contre cette épidémie, mais également la preuve de l'esprit de coopération internationale entre la compagnie marocaine et le Liberia", a souligné Mme Ellen Johnson Sirleaf, lors d'une cérémonie organisée à l'occasion du 168è anniversaire de l'indépendance du Libéria.
Royal Air Maroc avait annoncé en août 2014 sa décision de maintenir, jusqu'à nouvel ordre, ses vols sur les pays touchés par l'épidémie du virus Ebola: la Guinée Conakry, le Liberia et la Sierra Leone, dans une démarche de solidarité responsable.
Royal Air Maroc a assuré le transport de plus de 150.000 personnes en cette période de crise sur les vols reliant les pays touchés par le virus Ebola. Le maintien des vols de la compagnie nationale a permis de désenclaver les populations de ces pays et de contribuer à la lutte contre l'épidémie.
"Les pilotes de RAM, qui ont fait preuve d'un courage exceptionnel et d'un sens de solidarité inégalé, ont volontairement décidé de continuer à assurer les vols à destination des pays touchés par l'épidémie Ebola, contrairement à leurs homologues d'autres compagnies, ce que nous avons amplement salué", a indiqué Mme Laklalech.
messages : 2510 Inscrit le : 13/12/2010 Localisation : Casablanca Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Royal Air Maroc Mar 21 Juil 2015 - 15:32
Citation :
ROYAL AIR MAROC, LA PLUS CONNUE DES ENTREPRISES AFRICAINES !
La Royal Air Maroc (RAM) figure en tête du classement des entreprises africaines les plus connues des journalistes de la presse économique mondiale, selon une étude sur le rayonnement des entreprises africaines, rendue publique lundi à Paris.
L’étude, réalisée par le pôle Middle-East Africa de l’Agence de communication « Rumeur Publique » de mai à juin 2015, précise que si l’on se base sur la notoriété spontanée des entreprises africaines auprès des journalistes économiques, à la question pouvez-vous nous citer 5 entreprises africaines que vous connaissez, tout secteur confondu, la RAM se classe en tête les entreprises les plus mentionnées.
Parmi l’ensemble des entreprises mentionnées, se dégage un classement des secteurs d’activité les plus médiatiques en Afrique à savoir l’aérien, la banque, les télécoms et l’hydrocarbure, ajoute la même source.
Sur les moyens de communication utilisés par les entreprises africaines, à la question « Comment connaissez-vous ces entreprises ? », 55 pc des journalistes interrogés répondent par la publicité, 21 pc par des recherches personnelles, 9 pc par le sponsoring évènementiel, 8 pc par la réception de communiqué et enfin 7 pc par divers outils, précise l’étude.
Ces résultats peuvent s’expliquer par les importants investissements publicitaires de ces sociétés, indiquent les auteurs de l’étude, notant que les secteurs des télécoms, de la banque et du transport aérien restent les premiers investisseurs du marché publicitaire africain.
messages : 8006 Inscrit le : 19/02/2012 Localisation : Kech Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Royal Air Maroc Sam 1 Aoû 2015 - 19:38
CN-RGP RAK (prise par moi même )
kurahee Colonel-Major
messages : 2473 Inscrit le : 16/02/2014 Localisation : maroc Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Royal Air Maroc Lun 3 Aoû 2015 - 22:03
Citation :
Transport aérien : Week-end record pour la Royal Air Maroc
Le trafic de la compagnie nationale Royal Air Maroc a enregistré un record. Dans un communiqué parvenu à la rédaction, la compagnie estime avoir transporté, durant le week-end allant du 01 au 02 Août 2015, un peu plus de 55.000 passagers à bord de 418 vols aller-retour.
Depuis son hub de l’aéroport Mohammed V de Casablanca, près de 40.000 passagers ont emprunté les 326 vols de la RAM.
Du côté des responsables de la compagnie nationale marocaine on se félicite que malgré cette affluence record, « les dispositifs mis en place et la mobilisation permanente des équipes […] ont permis de limiter très fortement les désagréments liés à la forte pression sur les ressources de la compagnie ».
messages : 554 Inscrit le : 20/07/2010 Localisation : CVN Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Royal Air Maroc Mer 19 Aoû 2015 - 2:54
Salut a tous juste une question : ou sont passés les Airbus de la RAM ?? Merci
_________________
rmaf Administrateur
messages : 15601 Inscrit le : 18/03/2007 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Royal Air Maroc Mer 19 Aoû 2015 - 3:15
Anassfra93 a écrit:
Salut a tous juste une question : ou sont passés les Airbus de la RAM ?? Merci
surement revendu ils ne volent plus depuis 5ans
_________________
و كان حقا علينا نصر المؤمنين - حب الأوطان من الإيمان
-
Invité Invité
Sujet: Re: Royal Air Maroc Mer 19 Aoû 2015 - 16:15
Revendus à Siberia Airlines.
Invité Invité
Sujet: Re: Royal Air Maroc Mer 19 Aoû 2015 - 16:30
Revendus une bouchée de pain, à peine 6 mois après la réception du 4eme... quel gâchis, encore une belle opération de beau himma !
PGM Administrateur
messages : 11677 Inscrit le : 12/12/2008 Localisation : paris Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Royal Air Maroc Mer 19 Aoû 2015 - 18:00
Non, les A321 ont été commandés en 2001 et benhimma est arrivé en 2006. Ils ont été cédés pour raison financières, la ram était au bord du dépôt de bilan. Commandés pour attirer Airbus et ses sous-traitants. Ce qui fut chose faite.
Invité Invité
Sujet: Re: Royal Air Maroc Jeu 20 Aoû 2015 - 20:47
Citation :
En août 2007, l’étude réalisée pour l’harmonisation de la flotte a abouti à la nécessité de mettre en vente les quatre A321 récemment acquis, malgré que leur âge moyen ne dépasse pas 3,5 ans. Ainsi, le 26 novembre 2007, six mois seulement après la livraison du dernier avion A321, RAM a lancé un appel d’offres pour leur cession. L’étude des offres a montré que la cession devait engendrer une perte considérable d’environs 226,9 millions DH. Ceci, en plus du coût du rachat des emprunts contractés pour leur financement.
Cette opération nous a coûté plus qu'elle nous aura rapporté... cela n'a pas permis d'attirer Airbus, car c'était un petit contrat. Elle vient de s'installer 14 ans après la commande de nos A321 : http://www.lematin.ma/journal/2014/aeronautique_aerolia-demarre--ses-activites-au-maroc/212221.html
D'autre part, il aurait été plus judicieux de créer une JV avec l'état ou de subventionner l'installation d'Airbus directement, au lieu d'essayer de les attirer en achetant des avions qui ont failli couler notre compagnie nationale.
Le rapport de la cour des comptes http://www.courdescomptes.ma/upload/MoDUle_20/File_20_52.pdf En dit long, sur la mauvaise gestion de cette pauvre compagnie, Benhima depuis sont accession en temps que DG de la compagnie, n'a rien fait de mieux après 11 ans de règne, il faut encore faire appel à l'état (aux contribuables Marocains) pour renflouer les caisses de la compagnie... et je suis sûr que cela va encore arriver dans le futur, honnetement cette compagnie devrait être la Turkish Airline africaine, vu notre position géostratégique ! mais bon ce sera impossible, avec le management catastrophique en place actuellement
Fahed64 Administrateur
messages : 25526 Inscrit le : 31/03/2008 Localisation : Pau-Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Royal Air Maroc Jeu 20 Aoû 2015 - 21:35
C'est les tunisiens qui ont eu l'installation de Airbus à l'époque
_________________ Sois généreux avec nous, Ô toi Dieu et donne nous la Victoire
Invité Invité
Sujet: Re: Royal Air Maroc Jeu 20 Aoû 2015 - 22:10
j'ai voulu faire un rapport d'étude puis aprés un stage à la RAM durant mes études, j'ai visité les locaux et eux un entretien avec un cadre après maintes éfforts.
L'impression que ça donne de la visiter, et qu'elle est pleine de noms "types Fassi", des locaux très administratifs, un silence solennelle, un secrétisme digne de l'ADGED. pour rencontré n'importe qui, il faut une connaissance.
c'est un paradis fiscale comme carrière, ou attérit les fils à bonnes familles.
Yakuza Administrateur
messages : 21656 Inscrit le : 15/09/2009 Localisation : 511 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Royal Air Maroc Jeu 20 Aoû 2015 - 22:49
dged sans A
_________________
yassine1985 Colonel-Major
messages : 2948 Inscrit le : 11/11/2010 Localisation : Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Royal Air Maroc Mer 26 Aoû 2015 - 15:37
Hddou a écrit:
L'impression que ça donne de la visiter, et qu'elle est pleine de noms "types Fassi", des locaux très administratifs, un silence solennelle, un secrétisme digne de l'ADGED. pour rencontré n'importe qui, il faut une connaissance.
Rassure toi Hddou ce n'est pas une impression mais la réalité, et je te laisse imaginé comment les budgets y sont gérés
_________________ ."قال الرسول صلى الله عليه وسلم : "أيما امرأة استعطرت فمرّت بقوم ليجدوا ريحها فهي زانية
Invité Invité
Sujet: Re: Royal Air Maroc Mer 26 Aoû 2015 - 19:32
C'est triste! une compagnie qui paye de bon salaires à des cadres, mais y'a pas de concurrence, pas n'importe qui peut rentrer, il faut un laisser passer Bak Sahbi.
ça fait longtemps qu'on tarde à décoller, et on rate encore du temps pour le faire. une entreprise que depuis longtemps aurait joué dans la court des grands de la région.
la grandeur d'une nation surgis quant ses talents qui brillent depuis le fond du puits arrivent à monter l'échelle sociale et géré le politique, l'économique etc. car par nature, les gens avec un atterrissage doré, manque cette flamme qu'ont les fils du peuple, l'ingéniosité, la créativité, la résistance, l'ambition... et je reconnais que je suis ni brillant ni une perle, mais surement d'autres beaucoup mieux que moi ont passé par là!
en tous cas, Bent Bladna, on lui souhaite ghir Lkhir et bon vent!
youssef_ma73 General de Brigade
messages : 3005 Inscrit le : 04/08/2014 Localisation : France Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Royal Air Maroc Mar 22 Sep 2015 - 9:25
Citation :
New York : La Royal Air Maroc présente son activité cargo aux grands prescripteurs américains
Mardi 22 Septembre 2015 modifié le Mardi 22 Septembre 2015 - 08:54
La Royal Air Maroc (RAM) a organisé, lundi soir à Long Beach, dans l'Etat de New York, une rencontre avec les grands clients et transitaires américains, visant à présenter et promouvoir les ventes cargo au départ du marché US, ainsi qu'à mettre en avant les capacités offertes par les avions Dreamliners acquis récemment.
Cet événement, qui a réuni le gotha des clients et professionnels américains en matière de transport aérien, a été l'occasion d'exposer les opportunités offertes par l'activité cargo de la compagnie au départ du continent nord-américain.
Tenue en collaboration avec le General Sales Agent (GSA) de la RAM aux Etats-Unis, le Groupe ECS, la rencontre a connu la présence de plus d'une centaine des prescripteurs américains les plus en vue dans ce créneau qui connaît un essor sans précédent aux Etats-Unis et dans l'ensemble de l'Amérique du nord.
RAM Cargo est la Business Unit au sein de la compagnie aérienne dédiée à l'activité cargo. Elle propose le transport des marchandises sur la flotte de la compagnie nationale, et exploite à cet effet les capacités soute des avions disponibles mais aussi les capacités offertes par un avion freighter (dédié exclusivement au fret) d'une capacité de 15 tonnes.
La filière Cargo de la RAM assure le transport de 25.000 tonnes de fret par an. Son activité a enregistré une nette progression depuis 2014. La compagnie nationale a déployé les moyens nécessaires pour le développement de son activité fret, notamment afin de faire du hub de Casablanca une plate-forme incontournable pour les flux de marchandises entre l'Afrique de l'ouest et le reste du monde.
A la faveur de ces actions, le réseau desservi par l'avion 737 freighter a été renforcé par des vols réguliers sur l'Afrique à destination de Bamako, Ouagadougou, Conakry ou encore Alger et prochainement Nouakchott. Le 737, un avion-cargo, relie aussi Casablanca à Bruxelles quotidiennement.
Par ailleurs, la Royal Air Maroc Cargo a renforcé ses canaux de distribution, en s'appuyant désormais sur un réseau de GSA (représentants pour les ventes) qui sont des professionnels sur leurs marchés. Parallèlement, des efforts ont été déployés pour améliorer la qualité de service afin de satisfaire au mieux les clients.
_________________ “Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent sans rien faire.” Albert Einstein.
mourad27 Modérateur
messages : 8006 Inscrit le : 19/02/2012 Localisation : Kech Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Royal Air Maroc Jeu 22 Oct 2015 - 22:55
RAM ouvre Casa > Doha Qatar
une question me chiffonne : a qui est destiné ce support de communication specialement la langue utilisé ?
PGM Administrateur
messages : 11677 Inscrit le : 12/12/2008 Localisation : paris Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Royal Air Maroc Sam 24 Oct 2015 - 10:58
Citation :
Qatar Airways pourrait prendre des parts dans Royal Air Maroc
Aérien | Publié le 22.10.2015 à 19h35 | Par Ristel Tchounand
Royal Air Maroc vient de signer un partenariat avec Qatar Airways visant à étendre la présence des deux compagnies sur l’Afrique et l’Asie. Cependant la collaboration pourrait aller plus loin. La compagnie qatarie n’écarte pas l’idée d’entrer dans le capital de RAM.
« Qatar Airways est toujours ouverte à investir dans les compagnies aériennes à forte synergie. […]Nous allons évaluer si nous pouvons être une partie prenante de Royal Air Maroc à l'avenir », a déclaré, selon Bloomberg, le directeur général de Qatar Airways (QA), Akbar Al Baker, en conférence de presse ce jeudi après l’atterrissage du premier vol Casablanca-Doha de Royal Air Maroc (RAM).
La compagnie nationale marocaine a en effet inauguré la desserte hier mercredi au départ de la capitale économique chérifienne, avec une délégation dirigée par son directeur général, Driss Benhima, aux côtés du ministre de l’Equipement et du Transport, Aziz Rebbah.
QA et RAM se sont félicitées de la réussite de cette opération qui est le fruit d’un accord commercial stratégique signé le 6 mai dernier entre les deux compagnies et comportant entre autres, une clause de partage de codes. L’objectif est de créer un « pont entre l’Asie et l’Afrique qui facilitera le déplacement des clients dans les meilleures conditions grâce au réseau étendu de Qatar Airways en Asie [près de 70 destinations] et au réseau dense de Royal Air Maroc en Afrique [environ 40 destinations], en transitant par les hubs des deux compagnies, en l’occurrence Doha et Casablanca », a expliqué Driss Benhima.
Pour devenir la 1ère compagnie du Golfe dans le capital de RAM
Ainsi, la RAM assurera trois dessertes hebdomadaires mercredi, vendredi et dimanche au départ de Casablanca, avec des retours depuis Doha lundi, jeudi et samedi. Elles viendront s’ajouter aux sept dessertes fournies par QA vers le Maroc.
Les prédispositions de QA à intégrer le tour de table de RAM ne sont pas, pour l’instant confirmées par la RAM. Un responsable assure à Yabiladi que la compagnie est actuellement concentrée sur le lancement de la nouvelle ligne.
Cependant, le fait n’est pas très étonnant. En octobre 2012 déjà, la presse spécialisée laissait sous-entendre une probable ouverture du capital de la RAM à une compagnie du Golfe. Mais à cette époque, rappelons-le, le groupe dirigé par Driss Benhima connaissait de grosses difficultés. Alors que la RAM semble avoir retrouvé un peu plus de sérénité, la concrétisation d’une telle orientation serait une véritable première pour une compagnie du Golfe. Car jusqu’à présent, les compagnies nationales française (Air France) et espagnole (Iberia) sont les seuls grands opérateurs étrangers présents dans le capital de RAM même si elles n'ont que de très faibles parts (respectivement 1,25% et 0,42%).
messages : 25526 Inscrit le : 31/03/2008 Localisation : Pau-Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Royal Air Maroc Sam 24 Oct 2015 - 14:28
Excellente interview de Driss Benhima sur la RAM.
Citation :
Driss Benhima : « En Afrique, il y a encore de la place pour tout le monde »
Le PDG de la Royal Air Maroc a réussi, en quelques années, à redresser la barre d'une compagnie qui était au bord de la banqueroute. Fort de ce succès, et bien que l'équilibre reste fragile, il compte développer ses liaisons sur le continent. Jeune Afrique l'a rencontré.
Après avoir réussi à sortir la Royal Air Maroc (RAM) de la faillite, Driss Benhima, 61 ans, est désormais en train de tisser sa toile en Afrique. Sa compagnie, considérée comme le premier acteur aérien d’Afrique occidentale, a transporté cette année plus de 1,3 million de passagers sur pas moins de 32 destinations du continent.
Mais rien ne semble contenter ce haut commis de l’État, qui ambitionne de s’attaquer dès l’année prochaine à de nouveaux territoires en Afrique de l’Est, marché qui croît plus vite que les axes traditionnels de la compagnie marocaine. Son principal défi reste cependant la survie de la RAM. Attaquée de toutes parts par les compagnies européennes et celles du Golfe, dans un Maroc qui a choisi, depuis 2006, d’ouvrir son ciel aux compagnies européennes au travers d’un accord d’open sky, Driss Benhima craint toujours pour la compagnie qu’il dirige.
Jeune Afrique : La RAM est aujourd’hui considérée comme la compagnie leader en Afrique de l’Ouest. Est-ce une réalité ou juste une perception ?
Driss Benhima : Nous sommes la première compagnie d’Afrique occidentale, Maghreb compris. Il ne s’agit donc pas seulement d’une perception. Et puis, nous voulons devenir un acteur africain intégré. C’est dans la droite ligne des orientations stratégiques du pays. L’Afrique doit être notre terrain de croissance.
Que représente l’Afrique dans votre volume d’affaires ?
Un bon tiers. Ce n’est pas encore très significatif, mais nous réalisons des croissances à deux chiffres sur le continent, en parfaite adéquation avec le développement du marché africain de l’aviation civile.
Quels sont vos concurrents actuels sur cet axe africain et ne craignez-vous pas l’arrivée de nouveaux acteurs, comme les compagnies maghrébines, qui commencent à concevoir de vraies politiques africaines ?
Sur l’axe traditionnel de la RAM, nos principaux concurrents sont les compagnies européennes. Pas seulement les grandes, mais aussi les low-cost. Les compagnies maghrébines sont également sur ce marché et comptent en effet renforcer leur présence, mais je reste serein. En Afrique, il y a encore de la place pour tout le monde. On a peut-être un temps d’avance, mais il faut rester modeste. Cette avance peut effectivement se réduire.
La croissance sur le marché africain est plus importante dans l’Est que dans l’Ouest. Comptez-vous vous attaquer à de nouveaux territoires ?
Les acteurs qui progressent beaucoup sont ceux qui sont présents sur l’axe Afrique-Asie. On n’y est pas encore, certes, mais ça se prépare. Par exemple, l’année prochaine nous commençons à Nairobi. Et on y va pour plusieurs raisons. D’abord parce que nous voyons arriver des acteurs d’Afrique de l’Est et d’Afrique australe dans nos espaces traditionnels d’Afrique occidentale, ce qui nous pousse à étendre notre champ d’activité.
Ces dernières années, nous avons investi dans le long-courrier, nous estimons donc avoir les moyens d’aller sur ce terrain. Ensuite, car la croissance des échanges de l’économie marocaine avec son continent ainsi que la présence d’acteurs privés marocains dans certains pays d’Afrique de l’Est nécessitent l’ouverture de lignes qui vont au-delà de nos territoires classiques.
J.A. Vous avez récemment signé un partenariat avec Qatar Airways. Cela s’inscrit-il justement dans cette politique ?
Tout à fait. Grâce à notre partenariat avec Qatar Airways, nous allons bientôt couvrir l’axe Afrique-Asie qui, je le rappelle, grandit de façon plus nette que nos axes traditionnels. On n’en fera pas l’essentiel de notre business, mais ce sera pour nous un marché d’appoint.
Toute la politique africaine de la RAM est construite autour du hub de Casablanca. Quelle est sa situation actuelle ?
Casablanca est le deuxième hub aérien assurant le trafic entre l’Afrique et le reste du monde. Effectivement, les passagers quittant le continent africain vers les autres continents sont plus nombreux à transiter plutôt par Casablanca que par Dubaï ou d’autres hubs. Il n’y a que le hub de Paris qui devance celui de Casablanca. La RAM est passée devant Londres, qui avait la deuxième place il y a deux ou trois ans.
Ceci est le résultat d’un travail de longue haleine, construit au fil du temps. Mais il n’y a pas que cela. Nous possédons de véritables avantages : nos pilotes sont parmi les plus expérimentés du continent, notre flotte est jeune, avec une moyenne d’âge de 7 ans, contre 12 ans pour les compagnies américaines, par exemple. Tous ces éléments font que nous sommes adaptés à l’Afrique. Mais cela ne s’est pas fait en un jour…
L’aéroport de Casablanca reste très critiqué par les passagers africains, qui se plaignent des horaires de vol, des files interminables…, sans parler d’une certaine discrimination aussi bien à bord de vos avions que dans les terminaux. Que répondez-vous à cela ?
Les problèmes de discrimination ont été dépassés. Nous avons développé un partenariat avec le Conseil national des droits de l’homme [CNDH], afin de former le personnel de la RAM. Cela a porté ses fruits. Notre personnel est désormais conscient que les actes de discrimination, en plus de leur impact commercial, sont punis par la loi au Maroc. Autre facteur qui prouve que le thème de la discrimination est caduc : la présence croissante dans nos équipes de jeunes Subsahariens.
La mixité que nous instaurons a un impact très positif sur l’état d’esprit du personnel de la RAM, mais aussi sur nos passagers. Le problème, c’est que les réputations industrielles ont la vie dure. Cette prise de conscience se ressent dans tous les services de l’aéroport. Des orientations pour que ces problèmes soient dépassés ont été décidées au plus haut lieu de l’État marocain.
Et pour les horaires ? Les vols de nuit sont pénibles, et la RAM n’offre pas d’autres choix à ses passagers…
Ces critiques sur les horaires viennent souvent des passagers voyageant au Maroc. Ceux-là, je vous l’accorde, n’ont aucun intérêt à faire des vols de nuit. Idem pour les Marocains qui se rendent vers des destinations d’Afrique subsaharienne. Les voyageurs qui vont au-delà du Maroc sont pour leur part très satisfaits. Les passagers en continuation représentent plus de 80 % des passagers de ces vols. Donc, si vous rencontrez deux personnes mécontentes des vols de nuit, sachez qu’il y en a huit que cela arrange, parce que ça les amène à des heures raisonnables en Europe.
Vous avez réussi à gagner la sympathie des Africains en étant la seule compagnie au monde ayant maintenu ses vols vers les destinations touchées par Ebola. Était-ce calculé ?
Franchement, c’était une non-décision. On n’a pas monté un groupe de réflexion pour se pencher sur cette question. Notre attitude a été conforme à nos valeurs. Nous avons simplement continué d’assurer des vols qui existaient. Je crois que le Maroc, dans la ligne directe de ses orientations stratégiques, ne pouvait pas avoir une attitude différente.
Et l’opinion publique marocaine l’a bien compris, contrairement aux opinions publiques occidentales qui sont montées au front pour suspendre les vols à partir de ces pays-là. Et je ne parle même pas des pilotes de certaines compagnies européennes qui ont contraint leurs employeurs à arrêter de desservir ces destinations. Le Maroc est un pays solidaire, et je n’ai vu aucun article dans les médias qui critique cette décision.
Publié le 19 octobre 2015 à 09h52 — Mis à jour le 19 octobre 2015 à 09h57 Par Mehdi Michbal @MehdiMichbal
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Le PDG de la Royal Air Maroc a réussi, en quelques années, à redresser la barre d'une compagnie qui était au bord de la banqueroute. Fort de ce succès, et bien que l'équilibre reste fragile, il compte développer ses liaisons sur le continent. Jeune Afrique l'a rencontré.
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Aérien : l'Afrique à tire-d'aile Aérien : l'Afrique à tire-d'aile
Portrait : Henok Teferra, un diplomate à la tête d'Asky Transport aérien : Abidjan, toujours pas à l'heure américaine Transport aérien : fin de chantier tumultueux pour le hub de Dakar Voir le sommaire complet Après avoir réussi à sortir la Royal Air Maroc (RAM) de la faillite, Driss Benhima, 61 ans, est désormais en train de tisser sa toile en Afrique. Sa compagnie, considérée comme le premier acteur aérien d’Afrique occidentale, a transporté cette année plus de 1,3 million de passagers sur pas moins de 32 destinations du continent.
Mais rien ne semble contenter ce haut commis de l’État, qui ambitionne de s’attaquer dès l’année prochaine à de nouveaux territoires en Afrique de l’Est, marché qui croît plus vite que les axes traditionnels de la compagnie marocaine. Son principal défi reste cependant la survie de la RAM. Attaquée de toutes parts par les compagnies européennes et celles du Golfe, dans un Maroc qui a choisi, depuis 2006, d’ouvrir son ciel aux compagnies européennes au travers d’un accord d’open sky, Driss Benhima craint toujours pour la compagnie qu’il dirige.
Jeune Afrique : La RAM est aujourd’hui considérée comme la compagnie leader en Afrique de l’Ouest. Est-ce une réalité ou juste une perception ?
Driss Benhima : Nous sommes la première compagnie d’Afrique occidentale, Maghreb compris. Il ne s’agit donc pas seulement d’une perception. Et puis, nous voulons devenir un acteur africain intégré. C’est dans la droite ligne des orientations stratégiques du pays. L’Afrique doit être notre terrain de croissance.
Que représente l’Afrique dans votre volume d’affaires ?
Un bon tiers. Ce n’est pas encore très significatif, mais nous réalisons des croissances à deux chiffres sur le continent, en parfaite adéquation avec le développement du marché africain de l’aviation civile.
Sources : Afraa, Iata, Airfleets Quels sont vos concurrents actuels sur cet axe africain et ne craignez-vous pas l’arrivée de nouveaux acteurs, comme les compagnies maghrébines, qui commencent à concevoir de vraies politiques africaines ?
Sur l’axe traditionnel de la RAM, nos principaux concurrents sont les compagnies européennes. Pas seulement les grandes, mais aussi les low-cost. Les compagnies maghrébines sont également sur ce marché et comptent en effet renforcer leur présence, mais je reste serein. En Afrique, il y a encore de la place pour tout le monde. On a peut-être un temps d’avance, mais il faut rester modeste. Cette avance peut effectivement se réduire.
La croissance sur le marché africain est plus importante dans l’Est que dans l’Ouest. Comptez-vous vous attaquer à de nouveaux territoires ?
Les acteurs qui progressent beaucoup sont ceux qui sont présents sur l’axe Afrique-Asie. On n’y est pas encore, certes, mais ça se prépare. Par exemple, l’année prochaine nous commençons à Nairobi. Et on y va pour plusieurs raisons. D’abord parce que nous voyons arriver des acteurs d’Afrique de l’Est et d’Afrique australe dans nos espaces traditionnels d’Afrique occidentale, ce qui nous pousse à étendre notre champ d’activité.
Ces dernières années, nous avons investi dans le long-courrier, nous estimons donc avoir les moyens d’aller sur ce terrain. Ensuite, car la croissance des échanges de l’économie marocaine avec son continent ainsi que la présence d’acteurs privés marocains dans certains pays d’Afrique de l’Est nécessitent l’ouverture de lignes qui vont au-delà de nos territoires classiques.
J.A. Vous avez récemment signé un partenariat avec Qatar Airways. Cela s’inscrit-il justement dans cette politique ?
Tout à fait. Grâce à notre partenariat avec Qatar Airways, nous allons bientôt couvrir l’axe Afrique-Asie qui, je le rappelle, grandit de façon plus nette que nos axes traditionnels. On n’en fera pas l’essentiel de notre business, mais ce sera pour nous un marché d’appoint.
Toute la politique africaine de la RAM est construite autour du hub de Casablanca. Quelle est sa situation actuelle ?
Casablanca est le deuxième hub aérien assurant le trafic entre l’Afrique et le reste du monde. Effectivement, les passagers quittant le continent africain vers les autres continents sont plus nombreux à transiter plutôt par Casablanca que par Dubaï ou d’autres hubs. Il n’y a que le hub de Paris qui devance celui de Casablanca. La RAM est passée devant Londres, qui avait la deuxième place il y a deux ou trois ans.
Sources : Afraa, Iata, Airfleets Ceci est le résultat d’un travail de longue haleine, construit au fil du temps. Mais il n’y a pas que cela. Nous possédons de véritables avantages : nos pilotes sont parmi les plus expérimentés du continent, notre flotte est jeune, avec une moyenne d’âge de 7 ans, contre 12 ans pour les compagnies américaines, par exemple. Tous ces éléments font que nous sommes adaptés à l’Afrique. Mais cela ne s’est pas fait en un jour…
L’aéroport de Casablanca reste très critiqué par les passagers africains, qui se plaignent des horaires de vol, des files interminables…, sans parler d’une certaine discrimination aussi bien à bord de vos avions que dans les terminaux. Que répondez-vous à cela ?
Les problèmes de discrimination ont été dépassés. Nous avons développé un partenariat avec le Conseil national des droits de l’homme [CNDH], afin de former le personnel de la RAM. Cela a porté ses fruits. Notre personnel est désormais conscient que les actes de discrimination, en plus de leur impact commercial, sont punis par la loi au Maroc. Autre facteur qui prouve que le thème de la discrimination est caduc : la présence croissante dans nos équipes de jeunes Subsahariens.
La mixité que nous instaurons a un impact très positif sur l’état d’esprit du personnel de la RAM, mais aussi sur nos passagers. Le problème, c’est que les réputations industrielles ont la vie dure. Cette prise de conscience se ressent dans tous les services de l’aéroport. Des orientations pour que ces problèmes soient dépassés ont été décidées au plus haut lieu de l’État marocain.
Qatar Airways Et pour les horaires ? Les vols de nuit sont pénibles, et la RAM n’offre pas d’autres choix à ses passagers…
Ces critiques sur les horaires viennent souvent des passagers voyageant au Maroc. Ceux-là, je vous l’accorde, n’ont aucun intérêt à faire des vols de nuit. Idem pour les Marocains qui se rendent vers des destinations d’Afrique subsaharienne. Les voyageurs qui vont au-delà du Maroc sont pour leur part très satisfaits. Les passagers en continuation représentent plus de 80 % des passagers de ces vols. Donc, si vous rencontrez deux personnes mécontentes des vols de nuit, sachez qu’il y en a huit que cela arrange, parce que ça les amène à des heures raisonnables en Europe.
Vous avez réussi à gagner la sympathie des Africains en étant la seule compagnie au monde ayant maintenu ses vols vers les destinations touchées par Ebola. Était-ce calculé ?
Franchement, c’était une non-décision. On n’a pas monté un groupe de réflexion pour se pencher sur cette question. Notre attitude a été conforme à nos valeurs. Nous avons simplement continué d’assurer des vols qui existaient. Je crois que le Maroc, dans la ligne directe de ses orientations stratégiques, ne pouvait pas avoir une attitude différente.
Et l’opinion publique marocaine l’a bien compris, contrairement aux opinions publiques occidentales qui sont montées au front pour suspendre les vols à partir de ces pays-là. Et je ne parle même pas des pilotes de certaines compagnies européennes qui ont contraint leurs employeurs à arrêter de desservir ces destinations. Le Maroc est un pays solidaire, et je n’ai vu aucun article dans les médias qui critique cette décision.
Mais sur le plan stratégique, on peut dire que c’était un joli coup…
Ce n’était pas un choix stratégique, puisqu’on n’avait pas le choix, du fait de notre éducation, de notre discipline et de l’image que nous avons de nous-mêmes. D’ailleurs, la RAM n’arrête d’aller dans un aéroport que s’il y a une interdiction administrative. Nous avons été par exemple la dernière compagnie à quitter la Libye avant l’intervention militaire occidentale. Et nous avons fait la même chose au Mali, en Côte d’Ivoire ou en Centrafrique. Il y a une attitude marocaine qui fait que nous gardons notre sang-froid quand les autres s’en vont. C’est dans les traditions de la RAM, cela fait partie de notre ADN.
Parlons de la situation financière de la compagnie. Votre plan de redressement, lancé en 2011, semble donner des résultats, puisque vous avez atteint l’équilibre il y a deux ans déjà. Pouvez-vous nous donner les chiffres provisoires de l’année en cours ?
Les résultats sont dans la continuité de ceux de l’exercice précédent. On est autour de 160 millions de dirhams [14,6 millions d’euros] de résultat net, pour un chiffre d’affaires de 14 milliards de dirhams. C’est très faible, comparé à la rentabilité qu’on devrait attendre d’une entreprise commerciale ou industrielle. Mais je pense qu’on reste l’une des rares compagnies à l’équilibre sur le continent, avec Ethiopian Airlines.
Avec la baisse du prix du pétrole, on s’attendait à des performances plus remarquables cette année…
Je pense qu’il est important de relativiser l’incidence de la baisse du baril sur nos comptes. C’est simplement un retour à l’équilibre, puisque c’est le niveau du prix de pétrole d’il y a quelques années. Donc, il faut rester zen. En plus, la baisse du prix du baril a été contrebalancée par la hausse du dollar.
Mais puisque vous n’avez pas répercuté cette baisse sur les prix, pourquoi l’impact ne s’est pas ressenti sur les comptes ?
Pour la simple raison que nos charges d’exploitation se sont alourdies, notamment avec le rajeunissement de la flotte. Nous avons acquis deux Boeing 787 la même année. C’est quand même un gros investissement. Nous avons aussi reçu quatre Embraer en location de longue durée. Cela fait six avions de plus dans la flotte en 2015, et c’est extrêmement lourd sur nos comptes.
La RAM risquait de disparaître il y a à peine quatre ans. Est-ce qu’on peut dire aujourd’hui que cette menace fait partie du passé ?
Pas du tout. Les comptes s’équilibrent certes, mais il y a encore des menaces de fond sur la survie de la compagnie. Mon objectif stratégique est justement d’arriver à atteindre un développement pérenne et stable. Et on est loin d’y être…
Quels sont les risques qui pèsent encore sur la compagnie ?
La concurrence inéquitable des compagnies européennes et des compagnies du Golfe. Le Maroc a fait un choix stratégique au début des années 2000 en libéralisant son marché. Le problème, c’est que nous ne jouons pas à armes égales avec les Européens. Nous, nous avons des obligations sociales. Nous ne pouvons pas, par exemple, prendre des pilotes saisonniers, chose qui est largement pratiquée par les compagnies européennes, notamment low cost. À la RAM, les pilotes qui assurent la saison de pointe sont payés de la même façon en période creuse.
Il y a aussi la fiscalité. Beaucoup de compagnies concurrentes sont dans des paradis fiscaux, quand nous, nous sommes tenus par les règles fiscales strictes du Maroc. Sans parler des contraintes administratives qui nous empêchent d’être un acteur du marché européen. On nous dit que c’est la même chose pour les low-cost, qui n’ont pas le droit de faire des vols domestiques au Maroc. Mais de qui se moque-t-on ? On ne peut pas comparer le marché domestique marocain à un marché européen prospère, où nous avons actuellement juste le droit d’aller et venir.
Vous revendiquez donc une renégociation de l’accord de l’open sky ?
Je demande que nous soyons mis sur un pied d’égalité avec les compagnies européennes et arabes sur les plans social, fiscal et administratif. C’est comme si on était dans une ligue de football où des équipes ont le droit de jouer à 14, de prendre le ballon avec les mains, quand d’autres sont limités à une équipe de 11 et ne doivent jouer qu’avec les pieds.
La solution ne serait-elle pas, justement, d’ouvrir le capital de la RAM à un partenaire industriel capable de renflouer ses caisses et de lui donner les moyens de résister, voire de se développer ?
On a plus besoin d’un soulagement de charges, d’une harmonisation des règles du jeu, que de fonds propres pour investir. Vous pouvez même nous offrir des avions gratuitement, ça ne changera rien, puisque notre capacité à croître est limitée par les charges supplémentaires que la RAM supporte. En effet, toute ouverture de ligne commence par un déficit, et il faut donc une certaine rentabilité pour avoir plusieurs lignes à la fois.