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| Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris | |
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FAR SOLDIER General de Division
messages : 7880 Inscrit le : 31/08/2010 Localisation : Nowhere Nationalité :
| Sujet: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris Jeu 5 Déc 2013 - 17:07 | |
| Rappel du premier message :J'ouvre ce thread pour plusieurs raisons . Premièrement , parce que aujourd’hui même officiellement l'ONU a donner son feu vert a la France pour une intervention militaire au coté des forces africaines , l'opération va se faire . Et deuxièmement , ce conflit nous intéresse en tant que musulmans , car le conflit opposent justement musulmans et chrétiens dans ce pays . Personnellement je n'ai jamais su que il y avait des musulmans en Centrafrique . Vos informations nous permettrons de mieux comprendre les raisons de ce conflits , les différentes parties de ce conflit , certains parlent de vengeances de l'ex president Bozizé et des milices chrétiennes , d'autres mettent en cause la rebelle du Séléka qui sont musulmans ... - Citation :
- Le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté ce jeudi un projet de résolution de la Franceautorisant le recours à la force pour les troupes d'intervention africaines et françaises. Sur place, a tension est encore montée d'un cran à Bangui, la capitale de la Centrafrique.
Des tirs et détonations ont été entendus, faisant plusieurs victimes. Des journalistes ont dénombré ce jeudi après-midi 80 morts dans une mosquée de Bangui et des rues voisines.
Les accrochages opposent les membres de milices chrétiennes d'autodéfense, les «anti-balaka» (anti-machettes), à des hommesarmés issus des rangs de la coalition rebelle Séléka — depuis dissoute — dirigée par Michel Djotodia. Ces derniers, qui se revendiquent musulmans, ont renversé en mars par un coup d'Etat le président François Bozizé, arrivé au pouvoir dix ans plus tôt, plongeant le pays dans le chaos.
Environ 250 soldats français ont été déployés ce jeudi dans le centre-ville, a prévenu l'état-major des armées. Tout comme la force africaine, l'armée française, plus que jamais «gendarme» de l'Afrique après le Mali, attend le feu vert des Nations-Unies pour lancer son opération militaire, baptisée «Sangaris».
Suivez les évènements, minute par minute.
17h25. Environ 1,3 million de personnes ont besoin d'une aide alimentaire en République centrafricaine, en raison des troubles intérieurs, a mis en garde la FAO (Food and Agriculture organization, Organisation de l'ONU pour l'alimentation et l'agriculture).
16h48. Les soldats français pourraient intervenir dans les heures qui viennent.
Les 1200 soldats français, qui doivent être déployés en RCA, auront à leurs côtés 3000 hommes de la force africaine, la Misca (Mission internationale de soutien à la Centrafique : Tchad, Cameroun, Congo, Gabon), qu'ils sont chargés d'appuyer. Une force encore mal équipée, dont le commandement reste à mettre en place, qui devra prendre dans quelques mois le relai des Français.
La France dispose d'un dispositif unique de forces prépositionnées sur le continent africain, ce qui qui multiplie sa capacité de réaction : 940 hommes au Gabon, 350 au Sénégal, 2000 à Djibouti, 450 en Côte d'Ivoire, 250 en temps normal en Centrafrique.
La France table cette fois sur une opération ponctuelle. «Nous mobilisons un millier d'hommes pour une période de montée en puissance de 4 à 6 mois, puis de retrait progressif de 4 à 6 mois», a résumé mardi Jean-Yves Le Drian, le ministre de la Défense, dans une interview au quotidien Le Dauphiné.
Une facture de 400 M€ au Mali
Impossible de chiffrer pour l'instant le coût de l'opération française qui est sur le point de démarrer en Centrafrique.
La précédente intervention extérieure de la France en Afrique est l'opération Serval, au Mali, où les militaires ont traqué les jihadistes et aidé l'Etat Malien à rétablir l'ordre.
Le coût de l'opération Serval au Mali devrait «dépasser les 400 M€ à la fin de l'année» 2013, estimait fin juin le chef d'état-major des armées (CEMA), l'amiral Edouard Guillaud, selon La Tribune. La facture globale d'une telle opération est «de l'ordre de 100 000 € par homme et par an», a précisé le CEMA.
16h36. Jean-Yves Le Drian, le ministre de le Défense qui a écourté un déplacement à Toulon (Var) a commencé à préparer le conseil restreint de Défense avec les services de renseignement. Ce conseil de défense réunira notamment le chef d'état major des armées, Edouard Guillaud, et les ministres Jean-Yves Le Drian (Défense), Laurent Fabius (Affaires étrangères) et Manuel Valls (Intérieur), autour du président Hollande.
16h33. Qui paiera pour une future force de casques bleus après l'intervention de la France ? C'est la question qui se pose déjà dans les couloirs de l'ONU. Les Etats-Unis ne cachent pas leur frilosité à l'idée de financer un tel dispositif.
16h21. François Hollande réunit un conseil restreint de défense à 18 heures.
16h15. La résolution a été votée à l'unanimité. Elle permet aux forces françaises engagées sur le terrain de sécuriser les civils et d'apporter une aide humanitaire. Elle est placée sous le chapitre 7, autrement dit l'usage de la France est autorisé.
Ce que prévoit la résolution de l'ONU Le Conseil, déclarant agir sous le chapitre 7 de la Charte de l'ONU (autorisant le recours à la force)... TRANSITION POLITIQUE ... «réclame l'application rapide des accords de transition (..) qui devront mener à la tenue d'élections présidentielle et législatives libres, équitables et transparentes...» DROITS DE L'HOMME ... «exprime sa profonde inquiétude devant la multiplication des violences inter-religieuses et inter-ethniques...», «demande au secrétaire général (Ban Ki-moon) de mettre en place rapidement une commission internationale d'enquête (...) pour une période initiale d'un an. L'enquête portera sur les exactions commises depuis le 1er janvier 2013.» MISCA ET FORCES FRANCAISES... «autorise le déploiement" de la force africaine présente en RCA (Misca) pour une période de douze mois, avec une clause de révision à six mois, afin de protéger les civils et rétablir l'ordre et la sécurité (...), stabiliser le pays (...) et créer les conditions propices à la fourniture d'aide humanitaire. Autorise les forces françaises en RCA, dans la limite de leurs capacités et de leurs zones de déploiement, et de manière temporaire, à prendre toutes les mesures nécessaires pour soutenir la Misca dans l'accomplissement de son mandat et demande à Bangui et aux pays voisins de soutenir leur action.» EMBARGO SUR LES ARMES... « impose un embargo sur les armes et équipements militaires destinés à la RCA pour une période initiale d'un an. Cet embargo ne concernera pas les matériels destinés à la Misca ou aux forces françaises. Un comité des sanctions veillera au respect de l'embargo.» SANCTIONS CIBLEES... «exprime sa ferme intention d'envisager rapidement des sanctions ciblées, dont des gels d'avoirs et des interdictions de voyage, contre les individus qui violent l'embargo sur les armes ou les droits de l'homme, bloquent la transition politique dans le pays, ou exploitent illégalement des ressources naturelles comme les diamants.»
⇒ 16h11. Le Conseil de Sécurité de l'ONU donne son feu vert à l'intervention de la France en Centrafrique.
16h03. A la mosquée du quartier PK5, dans le centre de la capitale, 54 cadavres étaient alignés dans la salle de prière et la cour intérieure, portant des marques de blessures à l'arme blanche et par balles. Dans les rues voisines, les journalistes ont comptabilisé 25 cadavres abandonnés sur le bas coté.
«Les corps ont été amenés dans la matinée par des gens du quartier», a expliqué à l'AFP un responsable de la mosquée qui a souhaité garder l'anonymat. La mosquée était remplie d'hommes et de femmes venus chercher un parent disparu.
Signe de l'extrême tension régnant dans la ville, les abords de la mosquée étaient bondés d'hommes portant des machettes, alors que les rues voisines, dans lesquelles gisaient d'autres corps, étaient désertes.
15h47. Plus de 80 cadavres comptés dans une mosquée et dans les rues de Bangui.
14h45. Au moins huit morts et des dizaines de blessés, selon MSF. « Depuis ce matin, nous avons aidé à prendre en charge 65 blessés arrivés aux urgences. Une vingtaine présentait des blessures graves ; 8 sont morts ; 5 sont déjà passés en urgence au bloc » témoigne Thomas Curbillon, chef de mission MSF à Bangui. « La plupart présentent des blessures par balle et armes blanches, type machette ou couteau ».
13h51. Extension du couvre-feu. Appelant la population terrorisée «à garder son calme» dans une allocution radio-télévisée, le président centrafricain de transition Michel Djotodia annonce l'extension immédiate de quatre heures du couvre-feu, imposé désormais de 18 heures à 6 heures, face aux aux tirs et violences meurtrières qui ont éclaté avant l'aube. Il ajoute que «l'armée française est une amie de la Centrafrique», quelques heures avant le vote par le conseil de sécurité de l'ONU d'une résolution autorisant la France à intervenir militairement pour rétablir la sécurité dans le pays.
13h31. Huit morts selon MSF. «Hôpital communautaire: 65 blessés, 8 morts», indique un bref message transmis par MSF, qui a dépêché dans cet établissement une équipe médicale et chirurgicale.
13h15. Le FN «appuie et soutient» l'intervention militaire imminente de la France en Centrafrique sous mandat de l'ONU, indique jeudi le parti dans un communiqué. «La dégradation de la situation civile et sécuritaire en Centrafrique justifie plus que jamais l'intervention militaire de la France sous l'égide de l'ONU», est-il écrit.
Pourquoi «Sangaris» ? L'armée française a baptisé son opération «Sangaris», baptisée du nom d'un petit papillon rouge. Pour les entomologistes du monde entier, la Centrafrique est en effet le paradis des papillons où, en saison, il suffit d'emprunter une piste forestière à la sortie de Bangui pour croiser des nuages de millions de ces insectes.
12h50. Environ 650 militaires français présents à Bangui. Le colonel Jaron indique qu'«aujourd'hui, environ 650 militaires français sont présents» dans la capitale de la Centrafrique.
12h45. «Environ 250 soldats français se sont déployés dans Bangui à la suite des incidents de la nuit», annonce le porte-parole de l'état-major des armées françaises, le colonel Gilles Jaron. «Vers 3 heures, il y a eu des accrochages entre des ex-Séléka et des éléments armés non identifiés à cette heure (...), les forces françaises ont dû réagir». Une partie des effectifs de l'opération Bouali «s'est déployée dans Bangui», déclare le porte-parole lors du point de presse hebdomadaire de la Défense, soulignant la «nette dégradation de la situation». La mission de ces 250 soldats français : «sécuriser les points sensible (ambassade...) et des points de regroupement pour assurer la sécurité des ressortissants».
12h15. Le Premier ministre centrafricain appelle à l'intervention «immédiatement» après le feu vert de l'ONU. «Vu l'urgence, mon souhait est que l'intervention se fasse dans les meilleurs délais, immédiatement après la résolution», déclare Nicolas Tiangaye, qui se trouve à Paris pour le sommet de l'Elysée sur la paix et la sécurité en Afrique.
10h50. Les tirs à l'arme automatique jeudi matin à Bangui ont fait «plusieurs morts et des blessés», selon le chef de la mission de Médecins sans Frontières (MSF) en Centrafrique, Sylvain Groulx. «Il y a des morts et des blessés», qui ont été conduits à l'hôpital communautaire de Bangui, où MSF a dépêché une équipe médicale et chirurgicale, indique-t-il, incapable de donner de bilan précis dans l'immédiat.
10h30. Hollande reçoit ce jeudi après-midi le Premier ministre algérien à l'Elysée. Cet entretien, qui ne figurait pas initialement dans l'agenda hebdomadaire de l'Elysée, précède le Sommet sur la paix et la sécurité en Afrique organisé par la France vendredi et samedi, à Paris, en présence d'une quarantaine de dirigeants africains.
9h10. La France ne doit plus être le «mercenaire gratuit» de l'UE, selon Pierrre Lellouche (UMP). «On se retrouve, nous Français, encore une fois tout seuls», déclare-t-il sur France Inter. «Ca n'est pas supportable» s'indigne l'alu d'opposition. «L'Europe sait réguler le nombre de cigarettes dans le coffre de la voiture, mais dès qu'il y a un problème sérieux, il n'y a plus personne !»
8h50. «Ca ira très vite». «Dès que le président de la République aura donné le top, les choses vont aller très vite», explique Laurent Fabius. sur BFMTV/RMC. «Ca tombe bien puisque nous avons entre aujourd'hui et samedi à Paris à la fois tous les Etats africains, plus le secrétaire général des Nations unies, plus le président de l'Union européenne», rappelle-t-il.
8h48. La France interviendra «en appui» de la force africaine Misca, qui compte 2.500 hommes et doit à terme arriver à 3.600 soldats, souligne Laurent Fabius. Le but de l'intervention est «d'éviter les drames humanitaires épouvantables et de rétablir la sécurité. Dans un deuxième temps ce sera de favoriser une transition démocratique parce qu'il va falloir organiser des élections», théoriquement début 2015, ajoute Laurent Fabius.
8h45. Fabius : 1.200 soldats français déployés «dans les jours qui viennent». «Autour de 1.200» soldats seront déployés en Centrafrique, et l'intervention débutera «entre le vote de la résolution à l'ONU ce soir et la date que choisira le président de la République», déclare ole ministre des Affaires etrangères Fabius sur BFM TV/RMC, précisant que ce sera «dans les jours qui viennent».
6 heures. Des tirs d'armes automatiques et des détonations plus lourdes sont entendus depuis l'aube dans plusieurs quartiers de Bangui, la capitale centrafricaine, selon des journalistes de l'AFP. Ces tirs, dont l'origine était inconnue dans l'immédiat, ont débuté vers 05H30 dans la zone du PK-12, dans le nord de la ville, puis se sont étendus à d'autres quartiers de la ville, notamment non loin du centre-ville, dans la zone du fleuve.
Bilan de la veille Une douzaine de personnes ont été tuées près de Bangui dans la nuit de lundi à mardi, a-t-on appris mercredi. A une centaine de kilomètres au nord de la capitale - où la tension monte dans les quartiers à l'approche du vote à l'ONU, dans un climat détestable de suspicion et de soif de vengeance - ces civils, des éleveurs peuls musulmans, ont été massacrés à la machette, selon des sources militaires. Dix très jeunes enfants ont été sauvagement blessés dans la même attaque, aux membres ou la tête, eux aussi à coups de machettes, et étaient hospitalisés mercredi à Bangui, ont constaté des journalistes de l'AFP. Le Premier ministre centrafricain Nicolas Tiangaye a dénoncé des «actes horribles, odieux», tandis que les Etats-Unis se sont dits «horrifiés». http://www.leparisien.fr/international/en-direct-centrafrique-250-soldats-francais-deployes-a-bangui-jour-j-a-l-onu-05-12-2013-3379685.php | |
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Auteur | Message |
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jf16 General de Division
messages : 41893 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris Ven 18 Juil 2014 - 18:10 | |
| - Citation :
- Sangaris: Point de situation du 17 juillet 2014
Mise à jour : 18/07/2014 11:35
Point sur les opérations de la force Sangaris, engagée en République centrafricaine, du 11 au 17 juillet 2014.
Les effectifs de la force Sangaris sont de l’ordre de 2 000 soldats. Les forces françaises sont présentes principalement dans trois zones : à Bangui et Boda avec le GTIA Acier, à l’ouest, de Beloko à Bossembele avec le GTIA de Boissieu, et à l’est, dans un triangle Sibut-Dekoa-Bria, avec le GTIA Magenta qui vient de relever le GTIA Scorpion.
Cette semaine, la situation a été calme à Bangui. Le GTIA Acier a poursuivi son contrôle de zone dans la capitale en appui des forces de la MISCA et des forces de sécurité intérieures (FSI). Ainsi, le 10 juillet, Acier a appuyé une UPC (unité de police constituée) dans le désarmement de cinq individus au niveau du point kilométrique 9, à l’entrée sud-ouest de la ville. Les individus avaient été remis à l’UPC par la population. La situation économique de la ville reste stable, avec toujours 33 centres de santé opérationnels, 75 établissements scolaires ouverts et 24 marchés actifs.
Dans l’Ouest, le trafic commercial s’est maintenu, avec près de 400 véhicules entrés en RCA cette semaine, dont 310 poids lourds. Le GTIA de Boissieu a poursuivi ses missions de contrôle de zone, en appui de la MISCA et des FSI tout en faisant effort sur Bossangoa. Le 11 juillet dans la nuit, suite à un renseignement faisant état de fortes présomptions sur la présence d’un groupe armé dans la localité de Mbali, au Nord-Est de Bossangoa, un élément du GTIA a effectué une reconnaissance offensive de la localité. Aux abords du village, les premiers éléments ont été pris à partie par des individus armés, blessant un militaire français. Une partie du groupe a été neutralisée par la force.
Le phénomène de rejet massif des coupeurs de route par la population, observé la semaine dernière depuis Bouar jusqu’à la frontière camerounaise, se confirme. Ainsi, le 12 juillet, sur un renseignement de la population, le GTIA de Boissieu en appui de la MISCA a déployé un dispositif de contrôle sur la MSR pour intercepter deux pick-up avec à leur bord des individus armés.
Dans l’Est, la situation, bien que globalement calme, demeure troublée dans certaines localités. Afin de contenir tout débordement éventuel, le GTIA Magenta a renforcé son dispositif à Bambari, Dekoa et Grimari tout en poursuivant sa mission de contrôle de zone. La présence quotidienne de la force est appréciée de la population locale qui vient de plus en plus au contact de la force et des FSI. Plusieurs rencontres ont eu lieu avec les autorités locales afin de les impliquer dans la stabilisation de la situation sécuritaire de la région.
Sources : EMA Droits : Ministère de la Défense
http://www.defense.gouv.fr/operations/actualites/sangaris-point-de-situation-du-17-juillet-2014 | |
| | | General Dlimi Colonel
messages : 1513 Inscrit le : 17/07/2010 Localisation : Sahara Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris Sam 19 Juil 2014 - 11:22 | |
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| | | jf16 General de Division
messages : 41893 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris Jeu 24 Juil 2014 - 14:14 | |
| - Citation :
- Un accord de « fin des hostilités » en Centrafrique a été signé à Brazaville
Posté dans Afrique, Opérations par Laurent Lagneau Le 24-07-2014
Un accord de cessez-le-feu a été conclu, le 23 juillet au soir, par une quarantaine de représentants centrafricains et étrangers à l’issue de négociations difficiles menées dans le cadre du forum de Brazaville pour la paix en Centrafrique.
Les deux premiers à signer le document ont été Mohamed Moussa Dhaffane, au nom de l’ex-rebéllion Séléka, qui renversa le président François Bozizé en mars 2013 et qui fut à l’origine d’exactions commises contre la communauté chrétienne, et Patrice-Édouard Ngaissona, le coordonnateur national des milices anti-balaka, lesquelles ont, à leur tour, exercé des représailles contre la population musulmane.
La prise du pouvoir par la Séléka amorça un cycle de violences en Centrafrique, avec le risque de voir ce pays devenir un État failli. D’où le lancement de l’opération française Sangaris, le 5 décembre 2013, afin de mettre un terme aux exactions commises aussi bien par l’ex-coalition rebelle à dominante musulmane que par les milices anti-balaka.
Cet accord signé à Brazaville engage l’ex-Séléka et les milices anti-balaka à mettre un terme aux violences, à cantonner leurs troupes et à lever les barrages dans les zones contrôlées par ces groupes armés. Mais rien n’a été dit sur leur désarmement, qui était pourtant l’un des objectifs fixés par le groupe de contact international sur la Centrafrique, avec la démobilisation des combattants et l’adoption d’une feulle de route pour la nomalisation politique dans le pays.
En clair, il s’agit d’un accord a minima obtenu avec difficulté. En effet, la délégation de l’ex-Séléka a menacé de ne pas signer le texte étant donné qu’elle n’avait pas obtenu satisfaction sur les conditions qu’elle avait posées dès le début des négocations. L’une d’entre elles évoquait la partition de la Centrafrique comme préalable à toute discussion, ce qui était inacceptable pour les autres participants au forum, dont la France.
Cela étant, la portée de cet accord sera réduite dans la mesure où les milices anti-balaka n’ont pas de commandement centralisé. En fait, Patrice-Édouard Ngaissona n’est le responsable que d’une partie d’entre-elles, celles notamment soutenues par l’ex-président François Bozizé dont il fut ministre.
Même chose pour la Séléka, qui est divisée. Ce qui explique, d’ailleurs, les difficultés pour arriver à l’accord de Brazaville. L’encre à peine sèche, ce dernier a été dénoncé par Habylah Awal, le porte-parole du bureau politique de l’ex-rébellion, pour qui le texte n’engage que ceux qui l’ont signé. En outre, les principaux dirigeants du mouvements, comme Michel Djotodia, qui, actuellement exilé au Bénin, a été reconduit à sa tête récemment ou encore Nouredine Adam, sont partisans d’une partition de la Centrafrique.
http://www.opex360.com/2014/07/24/accord-de-fin-des-hostilites-en-centrafrique-ete-signe-brazaville/ | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41893 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris Sam 2 Aoû 2014 - 21:16 | |
| - Citation :
- Bientôt 16 VBCI en RCA: les choses s'améliorent, dirait-on...
Selon l'EMA, "le 1er août 2014, dans le cadre du renouvellement du parc de véhicules blindés de la force Sangaris, 2 VBCI ont été acheminé depuis le régiment de tirailleurs d’Epinal vers la base aérienne 125 (BA 125) d’Istres. Dans les jours à venir, avec 6 autres VBCI, ils seront acheminés par avion Antonov 124 vers Bangui".
Et l'EMA de préciser: "Le parc blindé de transport tactique sera peu à peu recomplété par la mise en place de 16 VBCI. Cette opération est destinée à déployer un parc homogène et de dernière génération. Un premier acheminement sera effectué du 5 au 11 août 2014. Un deuxième est prévu fin septembre, début octobre."
Bonne nouvelle, diront certains, puisque les VAB poussifs stockés en Afrique et déployés depuis décembre vont être remplacés par des blindés climatisés. D'autres s'interrogeront sur le déploiement de tels véhicules qui contredit les annonces d'amélioration de la situation locale. Au moins 22 personnes ont été tuées en Centrafrique lors de violents affrontements mercredi et jeudi entre miliciens anti-balaka et ex-rebelles Séléka à Batangafo (300 km au nord de Bangui).
http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2014/08/01/bientot-16-vbci-en-rca-les-choses-s-ameliorent-12255.html | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41893 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris Mar 5 Aoû 2014 - 14:56 | |
| - Citation :
- Petit coup de chaud en Centrafrique: des Rafale à la rescousse
Scénario connu en RCA, et qui démontre l'importance du soutien aérien.
Des affrontements ont éclaté lundi entre la force française Sangaris et un groupe armé dans la région de Batangafo, dans le nord-ouest de la Centrafrique.
Selon l'EMA, "ce matin (lundi) alors qu'elle était engagée dans une mission de reconnaissance, la force Sangaris a été violemment prise à partie par un groupe d'une centaine de combattants lourdement armés dans la région de Batangafo. Face à l'agressivité de ce groupe, la force Sangaris a fermement riposté avec l'appui d'avions de chasse Rafale venus de N'Djamena et d'hélicoptères de la force Sangaris".
L'EMA a précisé qu'il n'y avait aucun blessé dans les rangs de la force française. http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2014/08/05/petit-coup-de-chaud-en-centrafrique-des-rafale-a-la-rescouss-12262.html | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41893 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris Jeu 7 Aoû 2014 - 14:51 | |
| - Citation :
- jeudi 7 août 2014
Sangaris : encore deux blessés
On ne l'apprend que ce matin : deux soldats de Sangaris ont encore été blessés dans des combats à Batangafo, dans le nord de la Centrafrique, où des exactions avait été signalées selon l'EMA. Cette même source affirme que leurs jours ne sont pas en danger. Un troisième soldat, de la MISCA, a aussi été blessé. Cette zone était l'objet de combats sérieux depuis lundi. L'EMA assure que des armes antichar, vraisemblablement des RPG, ont été utilisées contre ses forces. Déjà, ce même jour, il avait fallu faire appel aux Rafale basés à N'Djamena pour ramener un calme précaire. Il a encore fallu faire appel à l'appui aérien dans la nuit du 5 au 6, après l'accrochage qui a blessé les soldats de Sangaris. Ces combats, qui font suite à d'autres très intenses début juillet (1) démontrent bien que la Centrafrique, loin d'avoir retrouvé son calme, reste installée dans la violence. La mission de Sangaris, qui ne devait pas durer plus de six mois, vient de commencer son neuvième mois. Les relèves des deux prochains mandats sont déjà identifiées, ce qui démontre bien que la présence de la France est partie pour durer, dans ce pays, malgré la présence des troupes africaines.
http://lemamouth.blogspot.fr/2014/08/sangaris-encore-deux-blesses.html - Citation :
- jeudi 7 août 2014
Gros travail de la 3D à Batangafo
A deux reprises au moins, l'appui aérien a dû venir à la rescousse des forces terrestres, à Batangafo depuis lundi. Selon l'EMA, des Rafale, venus de N'Djamena, ainsi que des Gazelle Viviane et au moins un Puma Pirate ont été requis, face à la violence et à la détermination des adversaires des Français. Ces derniers ont effectué plusieurs tirs de RPG, explique-t-on à Paris. De leur côté, tous les aéronefs français engagés en appui semblent avoir été amenés à tirer, depuis lundi. Cette zone est située à faible distance de N'Djamena, ce qui permet aux Rafale une forte réactivité (quelques dizaines de minutes de vol). Et éventuellement, de faire des allers-retours avec le Tchad, si un tanker n'est pas disponible à ce moment-là. Seulement deux tankers sont basés dans cette zone, et ils doivent aussi servir l'opération Barkhane. Même si l'EMA ne détaille pas les consommations de feu des aéronefs, les combats semblent avoir été plus denses qu'à Boguila, dernier précédent en date. Des moyens aériens ont aussi été utilisées pour évacuer les trois blessés (deux Français et un MISCA) sur Bangui. Leur état n'inquiète pas, ils seront néanmoins rapatriés sur Paris dès que la programmation des vols le permettra.
http://lemamouth.blogspot.fr/2014/08/gros-travail-de-la-3d-batangafo.html | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41893 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris Jeu 7 Aoû 2014 - 16:32 | |
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| | | jf16 General de Division
messages : 41893 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris Ven 15 Aoû 2014 - 15:50 | |
| - Citation :
- Opération SANGARIS : point de situation du 14 août 2014
Mise à jour : 14/08/2014
Point sur les opérations de la force Sangaris, engagée en République Centrafricaine, du 7 au 14 août 2014
Les effectifs de la force Sangaris s’élèvent à 2000 hommes. Elle est déployée à Bangui et à Boda avec le GTIA Acier, de Bouar à Batangafo avec le GTIA de Boissieu, et dans le triangle Sibut-Dékoa-Bria avec le GTIA Magenta. Les effectifs de l’EUFOR-RCA sont de l’ordre de 700 hommes (dont 250 militaires français) et les effectifs de la MISCA sont de 6000 hommes.
A Bangui, la force Sangaris a été engagée en appui des forces de sécurité intérieures (FSI) et de la MISCA dans une opération visant à faire appliquer les mesures de confiance. En particulier, il s’agissait de faire cesser les tensions entre groupes armés au sein de la capitale. Par ailleurs, le 9 août, le GTIA Acier a mené une opération de sécurisation d’une manifestation pacifique. En appui de la MISCA, les éléments français avaient reçu pour mission de participer aux filtrages et de se tenir en réserve d’intervention au profit des FSI et de la MISCA placées en premier rideau.
Dans l’Ouest la situation sécuritaire tend à se stabiliser dans la région de Batangafo. Le GTIA de Boissieu s’est déployé au sud de la ville en contrôle de zone, afin d’apporter au plus près un appui aux éléments de la MISCA. Les opérations visant à faire appliquer les mesures de confiance se poursuivent. Dans le cadre du soutien logistique du GTIA de Boissieu, une manœuvre de livraison par air (LPA) a été conduite le 8 août. Cette LPA réalisée par des avions de transport tactique venant N’Djamena, a permis de livrer à proximité immédiate du GTIA environs 18 tonnes de matériel réparties en onze charges composées principalement de vivres et d’eau.
Dans l’Est, la situation a été relativement calme malgré des tensions dans la ville de Bambari. Le GTIA Magenta a réarticulé son dispositif afin de marquer sa présence dans l’ensemble de sa zone d’action. Le calme semble se maintenir à Sibut, Grimari et Bria.
Environ 2000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6000 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République Centrafricaine et à faciliter la montée en puissance de la MISCA ainsi que son déploiement opérationnel.
Sources : EMA Droits : Ministère de la Défense
http://www.defense.gouv.fr/operations/centrafrique/actualites/operation-sangaris-point-de-situation-du-14-aout-2014 | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41893 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris Sam 16 Aoû 2014 - 17:24 | |
| - Citation :
- Au moins 34 villageois ont été tués par des combattants présumés de l’ex-Séléka dans le nord de la Centrafrique
Posté dans Afrique, Opérations par Laurent Lagneau Le 16-08-2014
Encore une fois, l’accord de cessez-le-feu signé fin juillet à Brazaville par les principaux protagonistes de la crise centrafricaine a été violé. Cela dit, ce texte n’a pas été accepté par une partie de la Séléka, la coalition rebelle à dominante musulmane qui renversa le régime du président Bozizé en mars 2013. Ce dernier est par ailleurs accusé de manipuler des milices anti-balaka, formées pour répondre aux exactions commises par les ex-rebelles contre les populations civiles.
Cette fois, c’est dans la région de M’brés (400 km au nord de Bangui) qu’a eu lieu un massacre : 34 villageois y ont été tués par des hommes suspectés d’appartenir à la Séléka ainsi que par des Peuls armés.
« D’après les habitants fuyant ces villages, les assaillants tirent à bout portant sur leurs victimes et les poursuivent dans leur fuite en brousse. Certaines des victimes sont mortes par pendaison, d’autres ont été battues et torturées à mort », a confié, à l’AFP, un officier de la Mission internationale de soutien à la Centrafrique (MISCA), déployée sous l’égide de l’Union africaine, aux côtés de la force française Sangaris et de mission européenne EUFOR RCA.
« Les assaillants sont à pied, ou bien sur des motos. Et ils tirent à bout portant sur toutes les personnes qu’ils rencontrent », a témoigné un habitant de M’brès, réfugié à Kaga Bandoro, une ville voisine, et dont les propos ont été rapportés par l’AFP. « Ils disent qu’ils vont nettoyer huit villages sur l’axe M’brés-Ndélé-Bakala avant le 15 septembre prochain (ndlr, c’est à dire avant l’arrivée de la Mission des Nations unies en Centrafrique – MINUSCA) », a-t-il ajouté.
http://www.opex360.com/2014/08/16/au-moins-34-villageois-ont-ete-tues-par-des-combattants-presumes-de-lex-seleka-dans-le-nord-de-la-centrafrique/ | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41893 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris Lun 18 Aoû 2014 - 17:30 | |
| - Citation :
- La France a renforcé ses moyens en RCA (officiel)
C'est bien connu, l'été tout augmente. Mais encore encore mieux quand c'est écrit : la France a renforcé ses moyens (+ 12,5%) en Centrafrique, comme l'atteste la propre carte diffusée par l'état-major des armées sur le site internet de la défense. Ce document assure que 2.000 militaires sont engagés au titre de Sangaris, et que 250 autres le sont au titre de l'Eufor. C'est la première fois que l'EMA reconnaît que les effectifs dépassent les 2.000.
La position jusqu'alors était, comme cela avait été le cas pour l'Afghanistan puis Serval, de donner un chiffre approximatif précédé d'un traditionnel "environ". Cette réthorique parfois difficile à soutenir a donné des sueurs froides à une génération de conscoms. La dernière augmentation d'effectifs, à 2.000 militaires, avait été annoncée comme la dernière. D'autant plus qu'à l'époque, il avait été clairement expliqué, au plus haut niveau (Elysée) que ce renforcement était une anticipation des besoins liés à la mise en place de l'Eufor. Les moyens envoyés devaient ensuite basculer sous statut Eufor une fois que celle-ci serait mise en place, et être décomptés de Sangaris. On le sait, les appels du pieds du quai d'Orsay n'ont pas été couronnés de succès pour que l'Europe vienne abonder les effectifs de l'Eufor. La France, qui fournit 100% de Sangaris, fournit en plus près du tiers de l'Eufor. Ces effectifs ne comprennent pas les forces spéciales, pas plus que les moyens aériens de la zone, qui proviennent essentiellement du Tchad. Ce sont ainsi par exemple des Rafale venus de N'Djamena qui ont été requis pour stabiliser la situation lors de récents affrontements, en début de mois.
http://lemamouth.blogspot.fr/2014/08/la-france-renforce-ses-moyens-en-rca.html#more | |
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messages : 41893 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
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messages : 41893 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris Mer 20 Aoû 2014 - 19:30 | |
| - Citation :
- Centrafrique : Des militaires français d’EUFOR RCA accrochés à Bangui
Posté dans Afrique, Défense européenne, Opérations par Laurent Lagneau Le 20-08-2014
Des militaires français appartenant à l’EUFOR RCA, l’opération de l’Union européenne lancée au printemps à Bangui, en soutien à la force Sangaris et à la MISCA (Mission internationale de soutien à la Centrafrique), ont été accrochés par des hommes armés, le 19 août au soir, alors qu’ils patrouillaient au PK5, un quartier musulman du 3e arrondissement de la capitale centrafricaine.
« Nos éléments qui patrouillaient mardi soir au PK5 ont été la cible d’attaques verbales puis de tirs provenant d’individus armés. Ils ont riposté à ces attaques et des heurts ont suivi », a expliqué une source proche d’EUFOR RCA, rapporte l’AFP. Et, « ce matin (20 août, une marche regroupant une centaine de personnes depuis le PK5 s’est dirigée vers le siège de la Minusca (mission des Nations unies, ndlr). Ces personnes ont été repoussées par l’Eufor et ont profité de la confusion pour lancer une grenade sur nos éléments », a-t-elle poursuivi.
Et d’ajouter : « La riposte a été vigoureuse et il est encore difficile de déterminer exactement ce qui s’est passé dans l’autre camp. Il y a des bandits au PK5 qui agissent à la nuit tombante ou de jour et qu’il va falloir détecter pour améliorer la situation, déjà en voie de normalisation à Bangui ».
Au quartier PK5, dernière enclave musulmane à Bangui, les échanges de tirs ont a priori duré jusqu’au matin. Le secteur est encore survolé en permanence par deux hélicoptères. « Les soldats européens encerclent en ce moment le PK5. Ils disent qu’il y a des bandits qu’il faut à tout prix neutraliser. Les tirs sont très forts, c’est pourquoi nous sommes partis », a expliqué une habitante du quartier de Yakité, proche du lieu ont lieu les troubles.
Selon un notable musulman du PK5, le bilan (non confirmé) des affrontements serait d’un tué et de 4 blessés. Aucune perte n’est à déplorer chez les militaires français.
Déclarée pleinement opérationnelle en juin, EUFOR RCA compte 750 militaires sur le terrain, dont 250 Français. Au total, la France compte, en Centrafrique, environ 2.250 soldats, l’effectif le plus important (2.000) étant celui de l’opération Sangaris, lancée le 5 décembre 2013.
http://www.opex360.com/2014/08/20/centrafrique-les-militaires-francais-deufor-rca-accroches-bangui/ | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41893 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris Jeu 21 Aoû 2014 - 13:30 | |
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| | | jf16 General de Division
messages : 41893 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris Jeu 21 Aoû 2014 - 18:48 | |
| - Citation :
- Centrafrique : 9 militaires français de la force européenne EUFOR RCA ont été blessés à Bangui
Posté dans Afrique, Défense européenne, Forces terrestres, Opérations par Laurent Lagneau Le 21-08-2014
L’État-major des armées (EMA) a indiqué, ce 21 août, que 3 militaires français, appartenant au Groupement tactique interarmes (GTIA) Acier de la force Sangaris, avaient été blessés, la veille, lors d’affrontements avec des individus dans le quartier musulman du PK5, dans le 3e arrondissement de Bangui.
Ces violences ont fait suite à celles qui ont eu lieu le 19 août. Là, une patrouille française de la force européenne EUFOR RCA, a été violemment prise à partie, ce qui contraint leurs camarades de Sangaris à intervenir. Aucun bilan n’avait été communiqué jusqu’à présent.
Ainsi, selon la cellule médis d’EUFOR RCA, 9 militaires français ont été blessés lors de ces heurts, dont « 5 par éclats de grenade ». Les quatre autres souffrent de troubles auditifs. L’un d’entre eux, plus gravement touché, a été rapatrié en France.
D’après les informations publiées par les Dernières Nouvelles d’Alsace, les 9 soldats blessés appartiennent tous au 152e Régiment d’Infanterie (RI) de Colmar. Les « Diables rouges » ont en effet déployé une compagnie à Bangui dans le cadre de la mission européenne, dont la France est nation-cadre. Des gendarmes français en font également partie.
Au total, ce sont donc 12 militaires français qui ont été blessés au cours de ces dernières 48 heures à Bangui.
http://www.opex360.com/2014/08/21/centrafrique-9-militaires-francais-de-la-force-europeenne-eufor-rca-ont-ete-blesses-bangui/ | |
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messages : 41893 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris Mar 26 Aoû 2014 - 14:12 | |
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| | | jf16 General de Division
messages : 41893 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris Mer 27 Aoû 2014 - 14:24 | |
| - Citation :
- Centrafrique : Deux factions de l’ex-Séléka s’affrontent à Bambari
Posté dans Afrique, Opérations par Laurent Lagneau Le 27-08-2014
La situation en Centrafrique ne se résume pas en des affrontements entre les chrétiens d’un côté, qui seraient représentés par les milices anti-balaka, et les musulmans de l’ex-coalition rebelle de la Séléka, qui s’empara du pouvoir en mars 2013 après avoir conquis Bangui.
Le mouvement des anti-balaka n’est pas homogène. Apparu en réponse aux exactions commises par les combattants de l’ex-Séléka, il est divisé en plusieurs factions, dont certaines sont dirigées en coulisse par François Bozizé, l’ancien président centrafricain. Il se peut qu’il y air des frictions entre ces différentes milices, comme en témoigne de récents affrontements au quartier chrétien de Boy-Rabe, à Bangui.
L’ex-coalition rebelle est aussi minée par de nombreuses divisions. Schématiquement, l’on compte la « Séléka Birao », dirigée par Nourredine Adam, et la « Séléka Bambari », où a été établi l’état-major de cette formation.
En juillet, un envoyé de la « Séléka Bambari », Mohamed Moussa Dhaffane, a signé un accord de cessez-le-feu avec des représentants (autoproclamés) des milices anti-balaka lors de négociations tenues à Brazzaville en juillet dernier. Ce que la « Séléka Birao » n’a pas accepté.
Mais même à Bambari, les combattants de l’ex-Séléka sont divisés. La preuve avec les affrontements qui y ont eu lieu le 26 août et qui ont fait au moins une quinzaine de tués.
« Au moins 17 personnes, tous des ex-combattants Séléka, ont été tuées lundi dans de violents affrontements qui ont éclaté dans le centre de Bambari entre deux groupes armés », a en effet affirmé, selon l’AFP, un officier de la Mission internationale de soutien à la Centrafrique (MISCA), la force de l’Union africaine déployée dans le pays aux côtés des militaires français de l’opération Sangaris et de la mission européenne EUFOR RCA.
« L’un est le groupe du général Joseph Zoundéko, chef d’état-major de l’ex-coalition Séléka installé à Bambari, et l’autre est celui du général Ali Djarras, comprenant des Peuls armés qui circulent dans région », a-t-il ajouté.
Quelles sont les raisons de ces affrontements? Ces derniers aurait commencé, selon des informations recueillies par RFI, par une altercation entre des membres des deux groupes au sujet du « contrôle des barrières aux sorties de la ville ». Mais il ne s’agit que d’un prétexte car, visiblement, l’envie d’en découdre était ancienne.
« Les relations entre les différentes factions connaissent une certaine tension liée à la perception de dividendes provenant des sociétés de téléphonie mobile par un camp au détriment des autres », a ainsi confié une source proche de la Séléka.
Une autre raison pourrait être liée à des rivalités éthniques, les hommes du général Zoundéko étant issus des populations Goulas tandis que ceux du général Darass sont des Peuls. D’ailleurs, un travailleur humanitaire présent à Bambari a confié à RFI avoir observé des tensions entre ces deux communautés dans le quartier musulman de la ville.
http://www.opex360.com/2014/08/27/centrafrique-deux-factions-de-lex-seleka-saffrontent-bambari/ | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41893 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris Jeu 28 Aoû 2014 - 11:49 | |
| - Citation :
- EUFOR RCA. Les Estoniens rentreront bien à la fin du mois
Nicolas Gros-Verheyde / Brèves /
(BRUXELLES2) Premières forces européennes à s’être engagées en Rép. centrafricaine (en plus des Français), les Estoniens devraient rentrer au pays dans quelques jours. Tallin avait été effectivement le premier Etat à affirmer son engagement dans EUFOR RCA. Très tôt ! Le mandat défini de 4 mois se termine dans quelques jours. Et il ne semble pas que l’Estonie veuille prolonger ou renouveler le mandat de ses soldats au drapeau bleu et noir.
http://www.bruxelles2.eu/a/breves/eufor-rca-les-estoniens-rentreront-bien-a-la-fin-du-mois.html | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41893 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris Jeu 28 Aoû 2014 - 22:27 | |
| - Citation :
- Opération SANGARIS : point de situation du 28 août 2014
Mise à jour : 28/08/2014 19:38
Point sur les opérations de la force Sangaris, engagée en République centrafricaine, du 21 au 28 août 2014.
La force Sangaris compte quelques 2 000 hommes. Elle est déployée à Bangui et à Boda avec le GTIA Acier, de Bouar à Bossangoa avec le GTIA de Boissieu et de Sibut à Bambari avec le GTIA Magenta. Les effectifs d’EUFOR-RCA sont de 700 hommes, dont 250 militaires français, et les effectifs de la MISCA sont de 6 000 hommes.
A Bangui,après les violents affrontements survenus le 20 août dans le 3earrondissement entre les forces internationales et des groupes armés, la situation sécuritaire tend à se stabiliser.
Au fil de la semaine, le GTIA Acier est resté dans une posture visant à contenir la menace et a ainsi maintenu son dispositif de protection immédiate aux abords du quartier Fatima afin de parer à tout éventuel regain de violence.
Le 26 août, le CEMA s’est rendu en visite officielle sur le théâtre. Il a pu échanger directement avec les soldats du GTIA Acier et de l’EUFOR engagés dans les récents affrontements à Bangui. Il leur a exprimé sa grande satisfaction à l’égard de leur professionnalisme notamment dans la maitrise du feu. Les différentes entrevues avec notamment Madame Samba Panza, chef de l’Etat de transition, ont permis au CEMA de rappeler la nécessaire complémentarité des actions de la force Sangaris avec l’ensemble des acteurs internationaux et nationaux pour la résolution de la crise en Centrafrique.
A Boda, les tensions entre groupes armés ont été exacerbées par les événements du 20 août à Bangui. La MISCA a de nombreuses fois été prise à partie. Le GTIA Acier a dû intervenir en appui de la force africaine afin d’empêcher les exactions. Le 24 août, le général Bellot des Minières, commandant la force Sangaris s’est rendu à Boda où il a évoqué, en présence du chef de corps de la MISCA congolaise, la situation sécuritaire de la région avec les autorités locales.
Dans l’ouest, la situation est restée calme. La MISCA a continué à assurer seule l’escorte des convois le long de la Main Supply Road (MSR) permettant la libre circulation de 104 poids lourds entrants et 60 poids lourds sortants.
Depuis les derniers événements à Batangafo, le GTIA de Boissieu s’est peu à peu désengagé, laissant à la MISCA la responsabilité de la situation sécuritaire dans la ville.
A Bouar, des évolutions notables ont été réalisées. En effet, le 22 août, la première audience pénale depuis 2012 a eu lieu. Cet événement témoigne d’un niveau de sécurité très satisfaisant dans cette zone. L’action sécuritaire du GTIA de Boissieu, dans la région, aux côtés de la MISCA, a contribué à rétablir le système judiciaire.
Dans l’est, entre le 21 et le 25 août, le GTIA Magenta a effectué une action de reconnaissance sur l’axe Bambari-Ippy-Bria au moyen d’un sous groupement itinérant. Ce mode d’action, tout juste initié, permet à la force d’affirmer sa présence sur une zone plus étendue.
Le 25 août en fin d’après-midi, la situation s’est dégradée dans le centre-ville de Bambari où des combats entre groupes armés ont éclaté. Le GTIA Magenta a mis en place un dispositif renforcé afin de protéger les populations. Les unités déployées ont essuyé quelques tirs isolés, sans dommage pour la force.
Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6 000 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir une sécurité minimale en République Centrafricaine.
http://www.defense.gouv.fr/operations/actualites/operation-sangaris-point-de-situation-du-28-aout-2014#.U_9zx8oZgfU.facebook | |
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messages : 41893 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris Lun 1 Sep 2014 - 21:36 | |
| - Citation :
- lundi 1er septembre 2014 par Agence de Presse Africaine (© APA)
Centrafrique : Des forces Séléka rapatriés au nord de la RCA
L’Organisation internationale pour la migration (OIM) a repris lundi le rapatriement des éléments de la coalition séléka dans le nord du pays, a-t-on appris de source sûre.
Une dizaine de véhicules affrétés par cette organisation internationale ont transporté plus de quatre-cents éléments de la coalition Séléka, basés dans le camp de l’ex- Régiment de défense opérationnelle du territoire (RDOT), sis au PK 11 route de Damara.
Ce rapatriement, selon les témoignages recueillis, fait suite à la demande adressée à l’OIM par les leaders de cette entité.
’’Nous avons souhaité que nos hommes soient transférés pour être basés, certains à Kaga Bandoro dans la Nana Gribizi (au centre) et, d’autres à Kabo dans l’Ouahm-Pendé (Nord) où ils peuvent être libres de leurs mouvements, chez eux’’, a expliqué un des leaders.
’’C’est avec joie que nous avons vécu ce matin le départ d’une partie des éléments Séléka de la base RDOT. Enfin nous allons souffler un peu et les activités vont devoir reprendre sans inquiétude’’, s’est réjoui un habitant.
http://www.afriscoop.net/journal/spip.php?article13876 | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41893 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris Jeu 4 Sep 2014 - 17:48 | |
| - Citation :
- jeudi 4 septembre 2014 par Agence de Presse Africaine (© APA)
Centrafrique : Deux morts dans des affrontements entre anti-balaka et forces Sangaris
Deux personnes ont été tuées et plusieurs autres blessées dans des affrontements qui ont eu lieu jeudi matin à Bossagoa entre des miliciens du mouvement patriotique anti-balaka et des troupes de l’opération Sangaris déployées dans cette localité, située au nord-est de la Centrafrique.
Selon une source locale, le marché s’est vidé de ses occupants, les commerces sont fermés et la circulation est interrompue. Une partie de la population a fui dans la brousse et l’autre partie est terrée dans les maisons, d’où on entend le crépitement des armes légères et lourdes.
Selon cette même source, tout est parti de l’arrestation d’un des chefs du mouvement anti-balaka, par les troupes de l’opération Sangaris sur dénonciation du maire de la ville, Cyriaque Bria.
‘’Ce matin, les anti-balaka ont barricadé la circulation exigeant la libération d’un des leurs. N’appréciant pas ce geste, les troupes Sangaris ont réagi’’, a expliqué un habitant joint dans sa cachette.
Il a ajouté que ‘’la maison du premier citoyen a été pillée, et incendiée en guise de protestation contre la duplicité du maire de la ville’’.
‘’Des hélicoptères français ont survolé la ville pour ramener le calme’’, a conclu cet habitant.
http://www.afriscoop.net/journal/spip.php?article14032 | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41893 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris Mer 10 Sep 2014 - 18:43 | |
| - Citation :
- Jean-Yves Le Drian propose de prolonger EUFOR RCA jusqu'en mars 2015
Jean-Yves Le Drian était à Milan, ce mercredi, pour y rencontrer ses homologues européens. Au menu, la Libye mais aussi la RCA.
Le ministre français a proposé que l'opération EUFOR-RCA soit prolongée. D'une part parce que les 700 hommes sur place (dont 250 Français) obtiennent de bons résultats autour de l'aéroport de M'Poko. D'autre part parce que le déploiement des forces onusiennes est plus lent que prévu (ce qui ne constitue aucunement une surprise).
JYLD a obtenu un accord de principe de ses homologues pour une extension de trois mois de la mission européenne. Elle sera donc prolongée, si les pays contributeurs acceptent ce principe, jusqu'au 15 mars.
http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2014/09/10/eufor-rca-prolonge-jusqu-en-mars-2015-12365.html | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41893 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris Ven 12 Sep 2014 - 16:09 | |
| - Citation :
- Bangui : crise sur fond de prévarication
Stratégie et politique 11 septembre 2014
SAMBA PANZALe déploiement de la mission de l’Onu en Centrafrique, prévu le 15 septembre, se prépare sur fond de crise entre la présidence par intérim et les partenaires internationaux.
Conformément à la résolution 2149 du Conseil de sécurité de l’Onu d’avril dernier, la Minusca doit se substituer progressivement aux forces à la fois internationales de la Misca, et françaises de l’opération Sangaris. 7 600 casques bleus vont être déployés sur le terrain, avec un objectif de 12 000 soldats à terme. Or, depuis la tenue du forum de Brazzaville en juillet, organisée par le président congolais Denis Sassou-Nguesso, les sujets de dissensions se sont multipliés entre la présidente par intérim Samba-Panza et ses interlocuteurs africains, français et multilatéraux.
Selon un représentant africain interrogé par TTU, la défiance est désormais de rigueur à l’égard de la présidence, qui s’est «enfoncée dans une stratégie d’isolement risquée pour le processus de transition». Les conditions du remaniement ministériel, attendu depuis plusieurs semaines, en sont l’une des illustrations. La présidente a imposé à ses partenaires, sans consultation préalable – bien qu’elle y soit obligée par les accords de Libreville – et sans volonté de transparence, le choix de Mahamat Kamoun, un de ses conseillers à la Présidence, comme Premier ministre. Or, elle avait, dans un premier temps, proposé à ses interlocuteurs français et au médiateur Denis Sassou-Nguesso le nom de Karim Meckassoua, qui avait fait consensus.
La composition du gouvernement, qu’elle a contrôlée, réunit des personnalités «proches et fidèles», «sans respect des équilibres politiques, ethniques et religieux capables de garantir le processus de réconciliation». Selon la même source, la présidente par intérim vise à renforcer sa marge de manœuvre pour s’émanciper de ses partenaires internationaux – à qui elle doit pourtant son poste depuis janvier 2014 – et conserver le pouvoir et ses avantages. Illustration : le soutien apporté par l’Angola. A sa demande, Luanda a récemment fait un don de 10 millions de dollars au gouvernement centrafricain. Un premier versement a été effectué en liquide et changé en francs CFA dans la capitale camerounaise sur la base d’un taux surévalué. Résultat : une importante partie du don a été perdue dans la transaction. Le tiers restant, déposé dans une banque à Bangui, a disparu ! De telles malversations inquiètent la communauté internationale et les bailleurs de fonds, dont le FMI, qui a décidé de suspendre ses opérations.
L’attitude de la présidente fragilise également le soutien français. L’opération Sangaris coûterait 800 000 euros par jour et sa prolongation, qui doit être soumise au vote du Parlement en décembre, sera plus difficile à défendre si le processus de transition est remis en cause. Les conclusions de la réunion consacrée à la Centrafrique, qui se tiendra en marge de l’assemblée générale des Nations unies fin septembre, en donneront une première indication.
http://www.ttu.fr/bangui-crise-sur-fond-de-prevarication/ | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41893 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris Lun 15 Sep 2014 - 15:27 | |
| - Citation :
- Centrafrique : Les casques bleus prennent le relais de la force de l’Union africaine
Posté dans Afrique, Opérations par Laurent Lagneau Le 15-09-2014
Comme au Mali en 2013, une opération de l’ONU prend le relai d’une force africaine dans un pays en crise. Ainsi, ce 15 septembre, conformément à la résolution 2149 placée sous chapitre 7 du Conseil de sécurité, la Mission internationale de soutien à la Centrafrique (MISCA) s’est effacée devant la Mission intégrée multidimensionnelle de stabilisation des Nations unies en Centrafrique (MINUSCA), qui doit, à terme, compter 12.000 hommes, dont près de 2.000 policiers.
Concrètement, les soldats africains précédemment déployés dans le cadre de la MISCA – soit 6.000 hommes – ont été reversés à la MINUSCA. Ces effectifs seront portés, dans un premier temps, à 7.600 casques bleus, avec l’apport de contingents venus du Pakistan, du Bangladesh et du Sri Lanka (ce dernier devant armer un détachement d’hélicoptères).
« Nous aurons 10 bataillons d’infanterie qui vont être déployés sur ce théâtre d’opérations. Nous héritons du dispositif de la MISCA qu’on va réorienter en fonction de notre mission qui est un triptyque : protéger les populations, contribuer à la restauration de l’autorité de l’Etat et appuyer le processus politique », a expliquer le général sénégalais Babacar Gaye, le chef de la MINUSCA.
Il est prévu de répartir les effectifs de la mission de l’ONU, dotée d’un budget annuel de 500 millions de dollars, sur 24 bases d’opération et 3 états-majors régionaux. Il s’agit de la 12e intervention internationale en Centrafrique depuis 1997.
La montée en puissance de la mission des Nations unies permettra un désengagement progressif de l’opération française Sangaris (2.000 personnels), lancée en décembre 2013. Aucun calendrier de retrait n’a été donné. « Ce n’est pas ça qui nous lie. Ce qui nous lie, c’est l’efficacité sur le terrain », a expliqué le colonel Gilles Jarron, le porte-parole de l’État-major des armées (EMA).
À terme, les éléments de Sangaris devraient armer une force de réaction rapide (QRF, Quick Reaction Force) au profit de la MINUSCA, comme cela avait été prévu au Mali pour la MINUSMA. Quant à la mission européenne EUFOR RCA, qui compte 250 militaires français, l’on ignore encore si elle sera prolongée ou pas.
Dans un premier temps, la MINUSMA va prendre en compte la zone située à l’ouest de Bangui, ce qui permettra à Sangaris d’intensifier ses efforts vers le centre et l’est du pays, c’est à dire là où il subsiste encore des tensions entre miliciens anti-balaka et combattants de l’ex-coalition rebelle de la Séléka (voire même entre partisans de la Séléka entre eux). Et cela, malgré l’accord de cessez-le-feu signé à Brazzaville en juillet entre les différentes factions centrafricaines.
Enfin, la force Sangaris reste mobilisée pour apporter un soutien logistique et matériel à la mission de l’ONU. Des équipes du détachement du transit interarmées aérien (DETIA), renforcées par un peloton de transit et de manutention du détachement logistique (DETLOG) sont sollicités pour décharger les Antonov 124 (12 vols au total) affrétés pour acheminer à Bangui les véhicules et les conteneurs en provenance des pays contributeurs de la MINUSCA. Ainsi, depuis fin août, ce sont plus de 270 tonnes de fret (dont 45 véhicules) qui ont été manipulés par les militaires français à l’aéroport M’Poko.
http://www.opex360.com/2014/09/15/centrafrique-les-casques-bleus-prennent-le-relais-de-la-force-de-lunion-africaine/ | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41893 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris Jeu 18 Sep 2014 - 16:35 | |
| - Citation :
- Armée française - opérations militaires OPEX (page officielle)
Sangaris : point de situation du 18 septembre
Point sur les opérations de la force Sangaris, engagée en République centrafricaine, du 11 au 18 septembre 2014
Les effectifs de la force Sangaris sont de l’ordre de 2 000 soldats. Les forces françaises sont présentes principalement dans trois zones :
à Bangui et Boda avec le GTIA Acier, à l’ouest, de Bouar à Bossangoa avec le GTIA de Boissieu, et à l’est, dans un triangle Sibut-Dekoa-Bambari, avec le GTIA Magenta. La MISCA a été relevée le 15 septembre par la MINUSCA. Les effectifs de la MINUSCA sont actuellement de 6 700 hommes.
Point de situation sécuritaire :
Le 11 septembre, le ministre d’État chargé de la Défense centrafricaine, M. Aristide Sokambi et le commandant de la force Sangaris, le général de brigade Éric Bellot des Minières ont effectué une visite à Bouar. Ils sont allés à la rencontre des autorités locales et de la force Sangaris pour constater les améliorations de la situation sécuritaire, judiciaire et administrative, avant la prise en compte de la zone par le contingent bangladais de la mission de l’ONU.
La journée du 12 septembre a été marquée par la visite à Bossangoa des trois ministres de l’habitat, du plan et des travaux publics. Si la sécurisation de l’aérodrome a été réalisée par la MISCA, les forces de sécurité intérieures (FSI) ont assuré seules la sécurité des autorités.
Ces deux visites à Bouar et Bossangoa sont des signaux encourageants sur le retour progressif de l’administration dans l’ouest du pays.
A Grimari, le GTIA Magentaa appuyé une action de fouille des FSI qui visait à entretenir la pression sur les groupes armés qui ne souscrivent pas à la dynamique de conciliation. Elle a abouti à la capture d’un responsable anti-balaka par la gendarmerie centrafricaine, récemment réimplantée en ville.
A Bambari, le GTIA a sécurisé des travaux de réhabilitation d’habitations dans le cadre d’un projet de « quartier-témoin » visant à permettre le retour des réfugiés dans leur quartier d’habitation. Cette initiative avait été menée à Bangui début 2014. Elle vise à favoriser la reprise d’une activité économique là où la situation sécuritaire le permet. Une fois par semaine, la force Sangaris prévoit des patrouilles pour sécuriser le déplacement des déplacés et leur journée de travail.
A Boda, une « task force interministérielle » regroupant des représentants de l’Etat centrafricain, s’est rendue dans la ville, sécurisée par les FSI. Des représentants de l’administration territoriale, du dialogue intercommunautaire, ainsi que des affaires sécuritaires, judiciaires, humanitaires et sanitaires ont ainsi pu mener des réunions de travail avec les autorités locales. La force Sangari sa appuyé la sécurisation du déplacement de cette délégation.
Enfin, les 10 et 11 septembre, Sangaris a appuyé la sécurisation d’un second convoi organisé par l’organisation internationale de migration (OIM) pour favoriser le retour des ex-combattants de l’ex-Séléka de Bangui vers leur région d’origine.
Relève de la MISCA par la MINUSCA :
Le 15 septembre, à l’occasion de la cérémonie marquant la fin de la mission de l’Union Africaine, madame Catherine Samba-Panza, chef de l’Etat de transition (CET) a rendu un hommage appuyé à l’action de la MISCA.
La MINUSCA se compose des contingents de la MISCA auxquels s’ajoutent ceux du Bangladesh, du Sri Lanka, du Maroc, et de l’Indonésie pour un effectif total actuel de 6 700 soldats.
Crédit : Etat-major des armées / ECPAD | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41893 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris Lun 22 Sep 2014 - 15:51 | |
| - Citation :
- L’EUFOR RCA à mi-mandat.
Actualités Frédéric Lert 22 septembre, 2014
Cinq mois après son lancement et après trois mois de déploiement effectif, l’EUFOR (European Union Force) en République Centrafricaine, est à présent à mi-mandat. L’occasion pour son commandant, le général Philippe Pontiès, de faire un bilan d’étape devant la presse en fin de semaine dernière. Avec ses 750 soldats et gendarmes, l’EUFOR patrouille dans les 3ème et 5ème arrondissements de Bangui et contrôle l’aéroport de M’Poko. « Des patrouilles denses et permanentes pour créer les conditions d’un retour à la normale et préparer le déploiement de l’ONU » a rappelé le général Pontiès. On compte aujourd’hui environ 250 français au sein de la force. Les autres pays participants sont la Géorgie, l’Espagne, la Lettonie, la Finlande, l’Italie, etc. Au total, sept à huit pays suivant les relèves. L’EUFOR est elle-même organisée en un bataillon multinational, une composante forces spéciales (confiée à l’Espagne), une composante gendarmerie (avec des Français, des Espagnols et des Polonais) et une composante logistique. L’ensemble travaille en bonne intelligence nous dit-on avec la force Sangaris et la MISCA (Mission Internationale de Soutien à la Centrafrique).
Selon le général Pontiès, le bilan de l’EUFOR est aujourd’hui positif : il se traduit notamment par des conditions de sécurité en hausse avec le retour d’une activité économique dans des lieux autrefois désertés, avec l’exemple emblématique du point kilométrique 5. Théâtre de nombreuses violences en début d’année, le PK5 accueille aujourd’hui de nouveau des taxis et des étals de commerçants. Ce retour à la normale s’accompagne du relogement de nombreux déplacés qui étaient 100.000 autour de l’aéroport en janvier et ne seraient plus aujourd’hui que 20.000. Le général Pontiès cite également le rétablissement de la chaine pénale à Bangui avec la formation de policier et de gendarmes locaux. Selon son commandant l’objectif de l’EUFOR doit être à présent de consolider les acquis, de poursuivre le désarmement des bandes et de développer les actions civilo-militaires. En théorie, la responsabilité de la sécurité devrait être transmise progressivement aux Nations Unies et à la MINUSCA (Mission Multidimensionnelle Intégrée des Nations Unies pour la Stabilisation en Centrafrique, un des plus beaux acronymes de ces dernières années…), le mandat de l’EUFOR devant officiellement se terminer le 15 décembre prochain. Pas certain toutefois que cette date soit respectée. Le 10 septembre dernier, Jean-Yves le Drian évoquait lui-même la possibilité de prolonger le mandat de la Force de trois mois, c’est à dire jusqu’au 15 mars 2015. La décision de prolonger ou non le mandat sera prise fin octobre ou début novembre. Une prolongation exigerait bien entendu l’accord préalable des nations participantes, ce qui n’est pas encore acquis…
http://forcesoperations.com/2014/09/22/leufor-rca-a-mi-mandat/ | |
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