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 Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris

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MessageSujet: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris   Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 33 Icon_minitimeJeu 5 Déc - 17:07

Rappel du premier message :

J'ouvre ce thread pour plusieurs raisons . Premièrement , parce que aujourd’hui même officiellement l'ONU a donner son feu vert a la France pour une intervention militaire au coté des forces africaines , l'opération va se faire . Et deuxièmement , ce conflit nous intéresse en tant que musulmans , car le conflit opposent justement musulmans et chrétiens dans ce pays . Personnellement je n'ai jamais su que il y avait des musulmans en Centrafrique .
Vos informations nous permettrons de mieux comprendre les raisons de ce conflits , les différentes parties de ce conflit , certains parlent de vengeances de l'ex president Bozizé et des milices chrétiennes  , d'autres mettent en cause la rebelle du Séléka qui sont musulmans ...

Citation :
Le Conseil de sécurité de l'ONU  a adopté ce jeudi un projet de résolution de la Franceautorisant le recours à la force pour les troupes d'intervention africaines et françaises. Sur place, a tension est encore montée d'un cran à Bangui, la capitale de la Centrafrique.

Des tirs et détonations ont été entendus, faisant plusieurs victimes. Des journalistes ont dénombré ce jeudi après-midi 80 morts dans une mosquée de Bangui et des rues voisines.

Les accrochages opposent les membres de milices chrétiennes d'autodéfense, les «anti-balaka» (anti-machettes), à des hommesarmés issus des rangs de la coalition rebelle Séléka — depuis dissoute — dirigée par Michel Djotodia. Ces derniers, qui se revendiquent musulmans, ont renversé en mars par un coup d'Etat le président François Bozizé, arrivé au pouvoir dix ans plus tôt, plongeant le pays dans le chaos.

Environ 250 soldats français ont été déployés ce jeudi dans le centre-ville, a prévenu l'état-major des armées. Tout comme la force africaine, l'armée française, plus que jamais «gendarme» de l'Afrique après le Mali, attend le feu vert des Nations-Unies pour lancer son opération militaire, baptisée «Sangaris».

Suivez les évènements, minute par minute.

17h25. Environ 1,3 million de personnes ont besoin d'une aide alimentaire en République centrafricaine, en raison des troubles intérieurs, a mis en garde la FAO (Food and Agriculture organization, Organisation de l'ONU pour l'alimentation et l'agriculture).

16h48. Les soldats français pourraient intervenir dans les heures qui viennent.

Les 1200 soldats français, qui doivent être déployés en RCA, auront à leurs côtés 3000 hommes de la force africaine, la Misca (Mission internationale de soutien à la Centrafique : Tchad, Cameroun, Congo, Gabon), qu'ils sont chargés d'appuyer. Une force encore mal équipée, dont le commandement reste à mettre en place, qui devra prendre dans quelques mois le relai des Français.

La France dispose d'un dispositif unique de forces prépositionnées sur le continent africain, ce qui qui multiplie sa capacité de réaction : 940 hommes au Gabon, 350 au Sénégal, 2000 à Djibouti, 450 en Côte d'Ivoire, 250 en temps normal en Centrafrique.

La France table cette fois sur une opération ponctuelle. «Nous mobilisons un millier d'hommes pour une période de montée en puissance de 4 à 6 mois, puis de retrait progressif de 4 à 6 mois», a résumé mardi Jean-Yves Le Drian, le ministre de la Défense, dans une interview au quotidien Le Dauphiné.

Une facture de 400 M€ au Mali

Impossible de chiffrer pour l'instant le coût de l'opération française qui est sur le point de démarrer en Centrafrique.

La précédente intervention extérieure de la France en Afrique est l'opération Serval, au Mali, où les militaires ont traqué les jihadistes et aidé l'Etat Malien à rétablir l'ordre.

Le coût de l'opération Serval au Mali devrait «dépasser les 400 M€ à la fin de l'année» 2013, estimait fin juin le chef d'état-major des armées (CEMA), l'amiral Edouard Guillaud, selon La Tribune. La facture globale d'une telle opération est «de l'ordre de 100 000 € par homme et par an», a précisé le CEMA.

16h36. Jean-Yves Le Drian, le ministre de le Défense qui a écourté un déplacement à Toulon (Var) a commencé à préparer le conseil restreint de Défense avec les services de renseignement. Ce conseil de défense réunira notamment le chef d'état major des armées, Edouard Guillaud, et les ministres Jean-Yves Le Drian (Défense), Laurent Fabius (Affaires étrangères) et Manuel Valls (Intérieur), autour du président Hollande.

16h33. Qui paiera pour une future force de casques bleus après l'intervention de la France ? C'est la question qui se pose déjà dans les couloirs de l'ONU. Les Etats-Unis ne cachent pas leur frilosité à l'idée de financer un tel dispositif.

16h21. François Hollande réunit un conseil restreint de défense à 18 heures.

16h15. La résolution a été votée à l'unanimité. Elle permet aux forces françaises engagées sur le terrain de sécuriser les civils et d'apporter une aide humanitaire. Elle est placée sous le chapitre 7, autrement dit l'usage de la France est autorisé.

Ce que prévoit la résolution de l'ONU
Le Conseil, déclarant agir sous le chapitre 7 de la Charte de l'ONU (autorisant le recours à la force)...
TRANSITION POLITIQUE ... «réclame l'application rapide des accords de transition (..) qui devront mener à la tenue d'élections présidentielle et législatives libres, équitables et transparentes...»
DROITS DE L'HOMME ... «exprime sa profonde inquiétude devant la multiplication des violences inter-religieuses et inter-ethniques...», «demande au secrétaire général (Ban Ki-moon) de mettre en place rapidement une commission internationale d'enquête (...) pour une période initiale d'un an. L'enquête portera sur les exactions commises depuis le 1er janvier 2013.»
MISCA ET FORCES FRANCAISES... «autorise le déploiement" de la force africaine présente en RCA (Misca) pour une période de douze mois, avec une clause de révision à six mois, afin de protéger les civils et rétablir l'ordre et la sécurité (...), stabiliser le pays (...) et créer les conditions propices à la fourniture d'aide humanitaire. Autorise les forces françaises en RCA, dans la limite de leurs capacités et de leurs zones de déploiement, et de manière temporaire, à prendre toutes les mesures nécessaires pour soutenir la Misca dans l'accomplissement de son mandat et demande à Bangui et aux pays voisins de soutenir leur action.»
EMBARGO SUR LES ARMES... « impose un embargo sur les armes et équipements militaires destinés à la RCA pour une période initiale d'un an. Cet embargo ne concernera pas les matériels destinés à la Misca ou aux forces françaises. Un comité des sanctions veillera au respect de l'embargo.»
SANCTIONS CIBLEES... «exprime sa ferme intention d'envisager rapidement des sanctions ciblées, dont des gels d'avoirs et des interdictions de voyage, contre les individus qui violent l'embargo sur les armes ou les droits de l'homme, bloquent la transition politique dans le pays, ou exploitent illégalement des ressources naturelles comme les diamants.»


⇒ 16h11. Le Conseil de Sécurité de l'ONU donne son feu vert à l'intervention de la France en Centrafrique.

16h03. A la mosquée du quartier PK5, dans le centre de la capitale, 54 cadavres étaient alignés dans la salle de prière et la cour intérieure, portant des marques de blessures à l'arme blanche et par balles. Dans les rues voisines, les journalistes ont comptabilisé 25 cadavres abandonnés sur le bas coté.

«Les corps ont été amenés dans la matinée par des gens du quartier», a expliqué à l'AFP un responsable de la mosquée qui a souhaité garder l'anonymat. La mosquée était remplie d'hommes et de femmes venus chercher un parent disparu.

Signe de l'extrême tension régnant dans la ville, les abords de la mosquée étaient bondés d'hommes portant des machettes, alors que les rues voisines, dans lesquelles gisaient d'autres corps, étaient désertes.

15h47. Plus de 80 cadavres comptés dans une mosquée et dans les rues de Bangui.

14h45. Au moins huit morts et des dizaines de blessés, selon MSF. « Depuis ce matin, nous avons aidé à prendre en charge 65 blessés arrivés aux urgences. Une vingtaine présentait des blessures graves ; 8 sont morts ; 5 sont déjà passés en urgence au bloc » témoigne Thomas Curbillon, chef de mission MSF à Bangui.  « La plupart présentent des blessures par balle et armes blanches, type machette ou couteau ».


13h51. Extension du couvre-feu. Appelant la population terrorisée «à garder son calme» dans une allocution radio-télévisée, le président centrafricain de transition Michel Djotodia annonce l'extension immédiate de quatre heures du couvre-feu, imposé désormais de 18 heures à 6 heures, face aux aux tirs et violences meurtrières qui ont éclaté avant l'aube. Il ajoute que «l'armée française est une amie de la Centrafrique», quelques heures avant le vote par le conseil de sécurité de l'ONU d'une résolution autorisant la France à intervenir militairement pour rétablir la sécurité dans le pays.

13h31. Huit morts selon MSF. «Hôpital communautaire: 65 blessés, 8 morts», indique un bref message transmis par MSF, qui a dépêché dans cet établissement une équipe médicale et chirurgicale.

13h15. Le FN «appuie et soutient» l'intervention militaire imminente de la France en Centrafrique sous mandat de l'ONU, indique jeudi le parti dans un communiqué. «La dégradation de la situation civile et sécuritaire en Centrafrique justifie plus que jamais l'intervention militaire de la France sous l'égide de l'ONU», est-il écrit.

Pourquoi «Sangaris» ?
L'armée française a baptisé son opération «Sangaris», baptisée du nom d'un petit papillon rouge. Pour les entomologistes du monde entier, la Centrafrique est en effet le paradis des papillons où, en saison, il suffit d'emprunter une piste forestière à la sortie de Bangui pour croiser des nuages de millions de ces insectes.


12h50. Environ 650 militaires français présents à Bangui. Le colonel Jaron indique qu'«aujourd'hui, environ 650 militaires français sont présents» dans la capitale de la Centrafrique.

12h45. «Environ 250 soldats français se sont déployés dans Bangui à la suite des incidents de la nuit», annonce le porte-parole de l'état-major des armées françaises, le colonel Gilles Jaron. «Vers 3 heures, il y a eu des accrochages entre des ex-Séléka et des éléments armés non identifiés à cette heure (...), les forces françaises ont dû réagir». Une partie des effectifs de l'opération Bouali «s'est déployée dans Bangui», déclare le porte-parole lors du point de presse hebdomadaire de la Défense, soulignant la «nette dégradation de la situation». La mission de ces 250 soldats français : «sécuriser les points sensible (ambassade...) et des points de regroupement pour assurer la sécurité des ressortissants».

12h15. Le Premier ministre centrafricain appelle à l'intervention «immédiatement» après le feu vert de l'ONU. «Vu l'urgence, mon souhait est que l'intervention se fasse dans les meilleurs délais, immédiatement après la résolution», déclare Nicolas Tiangaye, qui se trouve à Paris pour le sommet de l'Elysée sur la paix et la sécurité en Afrique.

10h50. Les tirs à l'arme automatique jeudi matin à Bangui ont fait «plusieurs morts et des blessés», selon le chef de la mission de Médecins sans Frontières (MSF) en Centrafrique, Sylvain Groulx. «Il y a des morts et des blessés», qui ont été conduits à l'hôpital communautaire de Bangui, où MSF a dépêché une équipe médicale et chirurgicale, indique-t-il, incapable de donner de bilan précis dans l'immédiat.


10h30. Hollande reçoit ce jeudi après-midi le Premier ministre algérien à l'Elysée. Cet entretien, qui ne figurait pas initialement dans l'agenda hebdomadaire de l'Elysée, précède le Sommet sur la paix et la sécurité en Afrique organisé par la France vendredi et samedi, à Paris, en présence d'une quarantaine de dirigeants africains.

9h10. La France ne doit plus être le «mercenaire gratuit» de l'UE, selon Pierrre Lellouche (UMP). «On se retrouve, nous Français, encore une fois tout seuls», déclare-t-il sur France Inter. «Ca n'est pas supportable» s'indigne l'alu d'opposition. «L'Europe sait réguler le nombre de cigarettes dans le coffre de la voiture, mais dès qu'il y a un problème sérieux, il n'y a plus personne !»

8h50. «Ca ira très vite». «Dès que le président de la République aura donné le top, les choses vont aller très vite», explique Laurent Fabius. sur BFMTV/RMC. «Ca tombe bien puisque nous avons entre aujourd'hui et samedi à Paris à la fois tous les Etats africains, plus le secrétaire général des Nations unies, plus le président de l'Union européenne», rappelle-t-il.


8h48. La France interviendra «en appui» de la force africaine Misca, qui compte 2.500 hommes et doit à terme arriver à 3.600 soldats, souligne Laurent Fabius. Le but de l'intervention est «d'éviter les drames humanitaires épouvantables et de rétablir la sécurité. Dans un deuxième temps ce sera de favoriser une transition démocratique parce qu'il va falloir organiser des élections», théoriquement début 2015, ajoute Laurent Fabius.


8h45. Fabius : 1.200 soldats français déployés «dans les jours qui viennent». «Autour de 1.200» soldats seront déployés en Centrafrique, et l'intervention débutera «entre le vote de la résolution à l'ONU ce soir et la date que choisira le président de la République», déclare ole ministre des Affaires etrangères Fabius sur BFM TV/RMC, précisant que ce sera «dans les jours qui viennent».

6 heures. Des tirs d'armes automatiques et des détonations plus lourdes sont entendus depuis l'aube dans plusieurs quartiers de Bangui, la capitale centrafricaine, selon des journalistes de l'AFP. Ces tirs, dont l'origine était inconnue dans l'immédiat, ont débuté vers 05H30  dans la zone du PK-12, dans le nord de la ville, puis se sont étendus à d'autres quartiers de la ville, notamment non loin du centre-ville, dans la zone du fleuve.

Bilan de la veille
Une douzaine de personnes ont été tuées près de Bangui dans la nuit de lundi à mardi, a-t-on appris mercredi. A une centaine de kilomètres au nord de la capitale - où la tension monte dans les quartiers à l'approche du vote à l'ONU, dans un climat détestable de suspicion et de soif de vengeance - ces civils, des éleveurs peuls musulmans, ont été massacrés à la machette, selon des sources militaires. Dix très jeunes enfants ont été sauvagement blessés dans la même attaque, aux membres ou la tête, eux aussi à coups de machettes, et étaient hospitalisés mercredi à Bangui, ont constaté des journalistes de l'AFP. Le Premier ministre centrafricain Nicolas Tiangaye a dénoncé des «actes horribles, odieux», tandis que les Etats-Unis se sont dits «horrifiés».
http://www.leparisien.fr/international/en-direct-centrafrique-250-soldats-francais-deployes-a-bangui-jour-j-a-l-onu-05-12-2013-3379685.php





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MessageSujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris   Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 33 Icon_minitimeSam 7 Oct - 21:27

Citation :
Centrafrique : opération "de grande envergure" de la Minusca contre un groupe armé


AFP 07/10/2017


La force de l'ONU en Centrafrique, la Minusca, mène depuis samedi une opération militaire de "grande envergure" dans une ville du nord-ouest du pays pour en chasser un groupe armé local, annonce la force onusienne.

"Suite à l'ultimatum lancé par le commandant de la Minusca le 30 septembre dernier, la Force a lancé ce samedi matin une opération militaire de grande envergure à Bocaranga (500 km de Bangui), destinée à expulser les éléments du groupe armé 3R de la ville et y rétablir la sécurité", indique un communiqué de l'organisation onusienne.

"Outre Bocaranga qui avait été le théâtre de récentes violences, l'opération de la Minusca devra également toucher la localité de Bang (nord-ouest)", précise le communiqué. La force onusienne "a engagé des moyens importants, y compris des hélicoptères", dans cette opération "qui se déroule dans le strict respect du droit et des conventions internationales", souligne le texte.

"Les objectifs initiaux de l'opération ont été atteints et l'effort en cours vise à sécuriser la ville et ses environs afin d'empêcher le retour à Bocaranga des 3R et d'autres éléments et groupes armés, y compris les anti-Balaka", affirme la Minusca, qui dit "assurer également la protection de la population civile dont une partie à trouvé refuge autour de sa base sous la garde vigilante des casques bleus". La force onusienne ne donne aucune autre précision ni bilan humain.

Cette opération fait suite aux affrontements entre éléments du groupe baptisé "3R" (pour "Retour, Réclamation et Réhabilitation") et un groupe d'anti-balaka, qui avaient secoué Bocaranga les 22 et 23 septembre. Selon des sources militaire et humanitaire, au moins deux personnes avaient été tuées et quelque 23.000 personnes avaient fui la ville et les localités alentours. Apparu fin 2015 dans le nord-ouest de la Centrafrique, le groupe 3R prétend protéger la communauté peule contre les attaques des milices anti-balaka.

La Centrafrique est en proie depuis 2013 à des violences intercommunautaires, après le renversement la même année de l'ex-président François Bozizé par les milices Séléka prétendant défendre la minorité musulmane, ce qui avait entrainé une contre-offensive des antibalaka majoritairement chrétiens.

L'intervention de la France (2013-2016) et celle de la Minusca (12.500 hommes) ont certes permis un retour au calme, mais, depuis le départ de la force française Sangaris, les violences ont progressivement repris dans les provinces qui restent majoritairement contrôlées par les groupes armés.

Ceux-ci s'affrontent pour le contrôle des ressources naturelles (diamants, or, bétail...) et dans d'intenses luttes politiques pour accéder aux maigres ressources du pouvoir, dans l'un des pays les plus pauvres du monde.

Mi-septembre, le nombre de réfugiés et de déplacés ayant fui les violences en Centrafrique a atteint son "plus haut niveau" avec 1,1 million de personnes sur 4,5 millions d'habitants.

https://www.lorientlejour.com/article/1076942/centrafrique-operation-de-grande-envergure-de-la-minusca-contre-un-groupe-arme.html
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MessageSujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris   Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 33 Icon_minitimeDim 8 Oct - 16:43

Citation :
Centrafrique : Les 3R boutés de Bocaranga après des jours d’occupation

Publié le dimanche 8 octobre 2017 | RJDH-Centrafrique

Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 33 20100
© LNC par DR
Le groupe rebelle “3R”


BANGUI – Après l’expiration de son ultimatum au 3R de quitter Bocaranga, la Force de la Mission Multidimensionnelle Intégrée des Nations Unies pour la Stabilisation en République Centrafricaine (MINUSCA), a chassé les hommes armés de la ville, hier 07 octobre après une opération militaire.

Dans son message posté sur Twitter, Hervé Verhoosel, le Directeur des Relations Publiques et de la Communication de la Minusca a indiqué que « Bocaranga sous contrôle de la Minusca. Les groupes armés ont quitté la ville après l’opération militaire de ce jour ».

Pour réussir l’opération, les Casques Bleus onusiens ont usé de lourds moyens militaires, c’est ce qu’a affirmé la Mission de l’ONU en Centrafrique dans son récent communiqué. « La Force de la MINUSCA a engagé des moyens importants, y compris des hélicoptères », lit-on dans le message.

Selon l’ONU, « les objectifs initiaux de l’opération ont été atteints et l’effort en cours vise à sécuriser la ville et ses environs afin d’empêcher le retour à Bocaranga des 3R et d’autres éléments et groupes armés, y compris les anti-Balaka ».

Cette opération aurait fait un mort et un blessé grave du côté 3R et une fille de 15 ans blessée mais aussi des dégâts collatéraux.

Après cette opération, nombreux sont les centrafricains à s’interroger pourquoi la Minusca avec tous ses moyens militaires n’a-elle pas empêché les 3R de prendre la ville ? N’est-il pas un acte délibéré ? « Pourquoi ne pas les mettre hors d’état de nuire définitivement? », a réclamé Henri-Blaise N’damas.

Par ailleurs, cette intervention de la Minusca a interpellé les centrafricains sur le réel mandat de la mission onusienne. De Alidao à Mobaye, Bangassou jusqu’à Zemio, à Batangafo, Kaga-Bandoro, quel rôle joue la Minusca pour qu’un million de centrafricains soient des déplacés ou des réfugiés ? « C’est l’occasion une fois de plus d’exiger une nette clarification du mandat de la Minusca », s’est indigné Guy José Kossa, un polémiste centrafricain.

Ce sursaut de la Minusca est-elle la réponse au discours de Trump qui a regretté la bureaucratie onusienne ? ou « un lobbying fort de la part des ressortissants de Ouham-Pendé et Nana-Mambéré via leur coordination auprès des autorités de Bangui et de l’État major de la Minusca » comme l’a souligné Rocka Rollin ? Si ce n’est le résultat du déplacement des Ministres de la Défense et ses homologues de la Sécurité Publique et des Affaires Humanitaires.

Après Bocaranga, les villes de Ngaoundaye et Bang seraient dans la ligne de mire de la Minusca. Cependant, la crise s’enlise à Zemio, Mobaye, Bangasou, Batangafo….

http://news.abangui.com/h/60002.html
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MessageSujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris   Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 33 Icon_minitimeLun 9 Oct - 18:20

Citation :
Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 33 2510

8 oct 2017

Bria : l'ONU exhorte les groupes armés à se conformer au droit humanitaire



En visite de cinq jours en RCA, le Conseiller spécial du Secrétaire général des Nations Unies chargé de la prévention de génocide, Adama Dieng, a effectué, le samedi 7 octobre, une visite de travail à Bria (Haute-Kotto), entre autres pour s’imprégner de la situation sécuritaire.

Il était accompagné par la ministre de la Défense Marie Noëlle Koyara, du commandant de la force de la MINUSCCA, le Général Balla, des députés Keita Arsène KONGBO de Bria et Jean Michel MANDABA de Bamingui, et de quelques membres de la société civile de Bangui.

Sur place, il s’est s’entretenu avec les autorités locales, les victimes de la crise, les groupes armés, la plateforme religieuse, l’organisation des femmes et la Jeunesse de la Haute-Kotto. Auprès de ces différents interlocuteurs, il s'est enquis des conséquences de la crise et de l’insécurité qui règne à Bria.

En sa qualité de présidente de l’Organisation des Femmes centrafricaines (OFCA), Noura Lydie a exprimé son vœu de voir la ville de Bria dépossédée de toutes armes, souhaitant que les Nations Unies déclarent la ville de Bria, ville sans armes.

Adama Dieng s’est, ensuite, adressé avec fermeté aux groupes armés, attirant leur attention sur le fait que les crimes qu’ils commettent sont condamnables. Il y a des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité, d’où la nécessité pour eux de se conformer au droit humanitaire, fait-il valoir.

A l'attention des autorités locales, Adama Dieng a souligné que la protection des civils revient principalement à l’Etat, tout en leur demandant de rassembler les communautés. Autrement dit, de tout mettre en œuvre pour que chrétiens et musulmans se serrent les mains pour vivre ensemble.

Quant aux victimes, le Conseiller spécial du Secrétaire général des Nations Unies leur a adressé les condoléances et sympathie de l'ONU et les a exhortées à s’engager pour la paix.

Autre moment fort de la visite, la rencontre avec la plateforme religieuse durant laquelle le curé de l’Eglise catholique, le père Judas Kpeni a plaidé en faveur de davantage de "vigilance de la MINUSCA" et d’augmentation de ses patrouilles à travers la ville. Occasion pour Adama Dieng d'encourager les religieux à travailler étroitement avec la Mission pour relever les défis sécuritaires auxquels est confrontée la ville pour le retour de la paix. De même, il les a exhortés à ne pas tomber dans la manipulation, avant de souligner que la destruction des églises et des mosquées peut engendrer un génocide.

https://minusca.unmissions.org/bria-lonu-exhorte-les-groupes-arm%C3%A9s-%C3%A0-se-conformer-au-droit-humanitaire

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MessageSujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris   Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 33 Icon_minitimeJeu 12 Oct - 15:19

Citation :
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10 oct 2017

Construire les bases des Casques bleus de la MINUSCA à l’aide d’infrastructures durables



Le 9 octobre, la MINUSCA a procédé à la remise symbolique des premiers bâtiments à parois solides au bataillon égyptien basé au Camp Fidèle, dans le 1er arrondissement de Bangui.

Le Représentant spécial du Secrétaire général et Chef de la MINUSCA, Parfait Onanga-Anyanga, qui a officiellement procédé à l’inauguration de ces bâtiments, avec à ses côtés le Commandant de la Force, le Général Balla Keita, et le Directeur du Service d’Appui à la Mission, Milan Trojanović, a mis en relief le bien-fondé de l'événement en ces termes: « c'est une importante occasion pour nous car, comme vous le savez, le contingent égyptien est parmi les premiers déployés au sein de la MINUSCA ; et c’est le devoir et la responsabilité de la Mission de s’assurer que nos troupes vivent dans des conditions décentes».

Le Chef de la MINUSCA de faire valoir que « le moral des troupes est important ; ils font un travail difficile, leur un sacrifice étant énorme pour la paix et stabilité du pays ». Puis il a encouragé les Casques bleus à redoubler d'abnégation dans leurs tâches.

Sur le site subsistent encore les vieilles tentes ayant, trois années quasiment, servi d’abris aux Casques bleus égyptiens. Bientôt, l’entièreté du contingent égyptien, mais aussi de l’Unité mauritanienne de Police constituée pourront progressivement intégrer ces bâtiments en construction.

A en croire le chef de la section d’ingénierie de la MINUSCA, Prakash Neupane, « le projet de construction de bâtiments à parois solides est mis en œuvre, principalement pour le personnel en uniforme, non seulement à Bangui mais aussi dans les régions (…) les travaux sont réalisés avec les matériaux locaux, certains dans le cadre de l'initiative projet Jeunes à risques, sous l’œil avisé d’entrepreneurs internationaux et avec l’expertise interne de la MINUSCA ».

Les quatre bâtiments remis au bataillon égyptien sont les premiers d’un total de 214 devant être réalisés à divers endroits du pays. Outre à Bangui, sont en cours de construction des bâtiments à Sibut et à Bangassou, pour les contingents burundais et marocain. Des bâtiments en cours de construction, une trentaine sont à un stade avancé et seront occupés au fur et à mesure de leur achèvement.

Certains bâtiments sont construits grâce à la technologie hydraform, importée d’Afrique du Sud. Avec une capacité de production quotidienne de plusieurs milliers, les machines hydraform permettent de produire des briques stabilisées et autobloquantes, avec la latérite de la localité où l’on se trouve.

Du renforcement de capacités pour la jeunesse

Le Camp Fidèle emploie quelque 280 travailleurs, y compris des jeunes à risque, dont quelque 30% de femmes, lesquels effectuent divers travaux allant de la maçonnerie au ferraillage, en passant par l’utilisation d’engins lourds…

Parmi eux, Jimi qui, trois mois après son recrutement, sait manier tracteurs, compacteurs et vibreurs. Un rêve devenu réalité pour ce trentenaire qui se voit ingénieur dans quelques années. Jimi en profite pour lancer un message à l’égard de la jeunesse qu’il invite à redoubler d’efforts dans la recherche d’un emploi, car « le travail apporte non seulement de l’argent mais éloigne de l’oisiveté et de ses conséquences ».

Aicha, la vingtaine, y est depuis quatre mois, travaillant comme ferrailleuse ; une connaissance que cette ex–revendeuse de friandises dit avoir acquise sur place. Aicha ne cache pas sa joie de pouvoir désormais gagner sa vie et plaide en faveur du travail des femmes, surtout pour leur indépendance financière et autonomisation. Mais au-delà, c’est bien de son certificat dont elle est, aujourd’hui, plus fière tant il est vrai que cela lui ouvre déjà des portes d’autres chantiers.

Aide-maçon depuis quelque trois mois, Rodrigue, candidat malheureux au baccalauréat à deux reprises, affirme avoir appris énormément en techniques de construction: « Je sais poser les briques pour monter un bâtiment ; je fais aussi un peu de ferraillage. Disons que je touche à tout». À la question de savoir comment il s’est retrouvé sur ce site, Rodrigue raconte : « à cause de la crise, c’est devenu très difficile pour mes parents de payer les frais scolaires ; je me suis mis à la recherche d’un emploi. Aujourd’hui, je suis content, parce qu’avec l'argent que je gagne ici, je fais un peu d’économie pour préparer mon avenir ».

Rodrigue reconnaît par ailleurs que « c'est bien de bénéficier du soutien des étrangers, mais nous devons aussi apporter notre contribution, et c’est par le travail que nous y parviendrons, non par les armes. La Centrafrique est notre pays, et on a assez souffert. Il faut que nous travaillions pour pouvoir sortir de la crise ».

Rodrigue et ses concitoyens n’en sont peut-être pas encore conscients, mais leurs efforts s’inscrivent déjà dans la construction de cet avenir tant souhaité, tant il est vrai que ces bâtiments resteront au pays lorsque la MINUSCA achèvera son mandat. Et c’est aussi cela qui a guidé la Mission dans son choix : transmettre un savoir-faire et léguer des infrastructures durables. En attendant, ces jeunes, issus de diverses communautés, expérimentent la joie de travailler en harmonie sur le même site. Au nom de la cohésion sociale.

https://minusca.unmissions.org/construire-les-bases-des-casques-bleus-de-la-minusca-%C3%A0-l%E2%80%99aide-d%E2%80%99infrastructures-durables

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MessageSujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris   Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 33 Icon_minitimeSam 14 Oct - 15:01

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MessageSujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris   Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 33 Icon_minitimeJeu 19 Oct - 19:47

Citation :
19 oct 2017

Les casques bleus de la MINUSCA sont arrivés dans la localité de Pombolo



Suite aux informations reçues mercredi faisant état de violences d’une grande ampleur survenues à Pombolo (Basse Kotto, sud de la RCA) et ayant coûté la vie à de nombreux civils, la Mission de stabilisation multidimensionnelle intégrée des Nations Unies en République centrafricaine (MINUSCA) avait immédiatement envoyé un hélicoptère pour une reconnaissance aérienne et décidé de déployer des casques bleus sur place. Ce jeudi matin, 19 octobre 2017, une escorte de soldats de la paix provenant de Bangassou est arrivée à Pombolo.

Les casques bleus de la Force ont commencé à prendre position dans Pombolo afin d’apprécier la situation et d’y répondre correctement. Jusqu’à ce jour, la MINUSCA ne disposait d’aucun soldat de la paix dans cette localité.

Les soldats de la paix vont vérifier les informations qui faisaient état de violences qui auraient fait plusieurs victimes innocentes.

https://minusca.unmissions.org/les-casques-bleus-de-la-minusca-sont-arriv%C3%A9s-dans-la-localit%C3%A9-de-pombolo
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MessageSujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris   Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 33 Icon_minitimeJeu 19 Oct - 19:56

Citation :
Centrafrique : La Minusca s’oppose à l’amnistie en faveur des auteurs des crimes

Publié le jeudi 19 octobre 2017 | RJDH Centrafrique

Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 33 2634
© Autre presse par DR
Vladimir Monteiro, porte-parole de la Minusca


Bangui — Dans un rapport de mi-octobre, la Minusca a recommandé au gouvernement de rejeter toute question d’amnistie sur les violations et abus graves des droits de l’Homme commis dans le pays. Recommandations faites lors de sa traditionnelle conférence de presse ce mercredi à Bangui.

Le rapport de la Division des droits de l’Homme a été rendu public dans un contexte d’affrontements entre les fractions de la coalition Séléka dans les préfectures de la Ouaka et de la Haute Kotto peu avant l’arrivée du secrétaire général de l’ONU dans le pays.

Ce rapport indique que des graves violations et abus des droits de l’Homme et des violations généralisées du droit international humanitaire ont été commis dans le centre et le centre-est du pays entre le 21 novembre 2016 et le 21 février 2017. Ces violations et les abus documentés sont entre autres, « des meurtres, des blessures, des enlèvements, des viols, des dénis de soins médicaux et d’assistance humanitaire, des expropriations et des destructions de propriétés ainsi que des restrictions de la liberté de circulation sont attribués au FPRC et l’UPC» peut-on lire dans le document.

Selon les statistiques de la Division des Droits de l’Homme de la Minusca « au moins 133 civiles dont 82 hommes, 16 femmes, 10 enfants et 25 personnes d’âge et de sexe inconnus ont été tués. La DDH a pu attribuer 111 de ces meurtres vérifiés à l’UPC et 22 à la coalition du FPRC » a indiqué la Minusca.

Le Porte-parole de la Minusca Vladimir Monteiro, appelle le gouvernement à ne pas mettre dans le programme la question de l’amnistie devant toutes ces formes de crimes commis dans le pays, « dans ce rapport il est recommandé au gouvernement qu’il n y est pas d’amnistie aux auteurs de ces crimes. Et le rapport recommande également à la communauté internationale de renforcer le financement de l’opérationnalisation de la Cour Pénale Spéciale, puisse que cette cour est très importante pour lutter contre l’impunité en RCA » exige la Minusca.

Adama Dieng conseiller spécial du secrétaire général des Nations Unies lors de sa rencontre avec Mathieu Simplice Sarandji se sont convenus sur la question et la position du gouvernement reste celle du forum de Bangui même si les groupes armés siègent au gouvernement.

http://news.abangui.com/h/60156.html
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MessageSujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris   Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 33 Icon_minitimeJeu 19 Oct - 20:07

Citation :
Sur le "corridor", seule route commerciale de Centrafrique: accidents, pillages et racket

Publié le jeudi 19 octobre 2017 | AFP

Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 33 2539
© Autre presse par DR
Corridor Douala-Bangui


"Enfin à Bangui, et sans encombre!". Evelin Bokassa est soulagé: il vient de finir son périple vers la capitale centrafricaine, après cinq jours de camion sur les routes depuis Douala, au Cameroun. Le "corridor", comme il l'appelle, est la seule voie de ravitaillement de Bangui, capitale enclavée au coeur de l'Afrique centrale.

Sur l'une des rares routes bitumées de Centrafrique, les tensions liées au conflit sont retombées mais les défis se multiplient: mauvais état de la chaussée, racket des camionneurs, vol de marchandises, lourdeurs administratives...

"Tu arrives dans un contrôle, on t'exige 2.000 francs (CFA, 3 euros), 3.000... Pourquoi? On ne comprend plus. Trop de tracasseries!", s'exclame Evelin Bokassa, qui dit être un petit fils du fantasque despote dont il n'a d'héritage que le nom.

Dans la cabine de son 30 tonnes chargé d'huile de palme, de cinq chèvres, de canapés et autres sacs de semoules, Evelin qui est aussi délégué du convoi pour l'Union des syndicats de conducteurs centrafricains, slalome entre les nids de poule, les carcasses de camions abandonnées sur le bas côté et les quelques motos qui circulent sur l'axe.

Sur sa remorque, une vingtaine de passagers ont grimpé sur les marchandises contre 5.000 francs (7 euros) pour rejoindre Bangui, faute de bus public. Le trajet est long, la poussière rougit les tee-shirts et les bonnets.

Gardé par deux véhicules onusiens, en tête et en queue, le convoi avance lentement. Il serpente et s'étire sur une dizaine de kilomètres, au rythme des pannes mécaniques et autres aléas.

La longue file indienne comprend officiellement aujourd'hui 45 camions, certains transportant du matériel onusien -les seuls qui seront gardés s'ils tombent en panne-, mais la plupart emportent tout un fatras de marchandises commerciales. Sont venus se greffer en queue de peloton une cinquantaine d'autres poids lourds.

- Villageois et pillards -

"Je suis bloqué là", lâche Idriss, dépité, adossé à son camion arrêté. L'engin de ce camerounais de 27 ans vient de tomber en panne avant Bossembélé, à mi-chemin entre la frontière camerounaise et Bangui.

"J'ai peur que les villageois arrivent avec des armes pour me menacer", explique le jeune homme, seul avec un passager centrafricain. Il est 18H00. Bientôt, la nuit noire reprendra ses droits. Des Casques bleus bangladeshi viennent finalement prendre position autour de son camion. "Parfois, ils ne s'arrêtent pas, je ne comprends pas", s'étonne, soulagé, le routier.

Les Casques bleus ont des consignes précises: si les camions en panne ne transportent pas de matériel onusien, les soldats de l'ONU continuent leur route, après avoir fait signer une décharge au conducteur. Idriss ne le sait pas mais il est chanceux: sur sa remorque trône un véhicule estampillé "ONU".

Le blindé et le poids-lourd resteront ensemble jusqu'à l'aube, sans mot dire - faute de langue commune pour communiquer, attendant qu'un autre camion revienne remorquer celui d'Idriss.

Plus loin, sur le bas côté, un camion est dans le fossé. Des villageois l'entourent, fusils de chasse et machettes à la main. "Ils sont là pour lui proposer de sécuriser le véhicule", raconte Evelin en dépassant le véhicule.

"Mais ce sont les mêmes villageois qui reviendront piller son chargement si le conducteur refuse de payer les 10.000 ou 15.000 francs (23 euros) qu'ils demandent".

- Taxes -

Les camionneurs se plaignent de tout le temps devoir mettre la main à la poche: à Beloko, un groupe armé -le FPDC- a installé un barrage, et taxe chaque camion, sous les yeux des Casques bleus. "C'est 2.000 francs ou ils te tuent", assure froidement Thierry, chauffeur centrafricain.

A Binenge, ce sont les habitants qui refont la route en terre creusée par la pluie. "On ne veut pas d'accident, (alors) on a arrangé la route", sourit l'un de ces cantonniers d'occasion, qui exige des routiers un billet de 1.000 francs pour soulever sa petite barrière de bois.

Les armes ne sont jamais loin, et les conducteurs n'ont d'autre choix que de se plier aux volontés des coupeurs de route.

Ce tronçon du voyage long d'une soixantaine de km est le plus pénible: la route n'est pas bitumée, et nombreux sont les camions qui restent bloqués dans la boue. Chaque arrêt ralentit toute la suite du convoi.

"Aujourd'hui, on a de la chance, il n'a pas plu et on a rejoint Bangui en cinq jours", dit Evelin. Mais quand les trombes d'eau viennent s'ajouter aux tracas de la route, il n'est pas rare que le convoi reste des jours à attendre.

"Cette route est compliquée. Le seul tronçon qui est bon est celui en dur, construit par l'empereur" Bokassa, explique Evelin.

Lui repartira dans quelques jours faire le même trajet, en sens inverse. "Ca fait douze ans que je fais ça. J'ai envie d'autre chose", dit-il. "Pourquoi pas aller travailler en Europe, il paraît que les routes sont belles là-bas, n'est-ce pas?"

http://news.abangui.com/h/60154.html

Citation :
Centrafrique : Face à la très grave crise dans le pays, l’ONU demande 900 casques bleus supplémentaires

Publié le jeudi 19 octobre 2017  |   LNC

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© Autre presse par DR  
La Mission de l’ONU en Centrafrique peine à contenir l’avancée de groupes armés vers Bambari


“Du jamais vu” Nous déclarait ce matin un fonctionnaire de l’ONU au siège de l’organisation, et ajoutant: “la RCA est devenue un pays complètement fantôme”. Raison poussant le Secrétaire Général de l’Onu, Antonio Guterres à agir rapidement, avant sa venue à Bangui.

e matin à New York, Antonio Guterres a adressé un rapport aux membres du Conseil de sécurité, pour préconiser urgemment l’envoi de 900 Casques bleus pour épauler les 10 000 déjà présents sur place.

«Il est tragique que la détérioration de la situation sécuritaire au cours des derniers mois, notamment dans le sud-est, mette le pays à nouveau dans un cycle de violences en dépit des efforts multiples pour éviter une aggravation du conflit», a-t’il déclaré en préambule, ajoutant que «La situation humanitaire dans le pays est une grave préoccupation […] Il n’y a plus d’Etat. […] Je recommande une augmentation de 900 militaires». Ce renforcement doit inclure «deux compagnies d’infanterie [300 hommes], pour améliorer la présence militaire de deux bataillons dans l’est et le centre». A cela devrait s’ajouter «un bataillon [600 hommes] dans le centre et l’est».

Problème, les sales habitudes politiques locales n’aident Pas

Dépassé, le pouvoir de Bangui n’a prise sur rien, surtout pas sur les événements meurtriers dans le reste du pays. Tout au contraire, il s’active à s’inventer des ennemis parmi l’opposition politique, quand il ne corrompt pas des députés de l’opposition à coups de F CFA.

Simplement, cette passivité face aux dangers multiples ouvre la voie à de nouvelles possibles déstabilisations du pouvoir. Car le pouvoir de TOUADERA serait balayé par un énième coup d’état, dans ce pays qui les collectionne depuis sa création.

Une inquiétude au centre des préoccupations de l’ONU.

http://news.abangui.com/h/60139.html
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MessageSujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris   Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 33 Icon_minitimeDim 29 Oct - 17:19


Reportage très intéressant sur la situation à Bangassou ! On voit la présence et l'intervention des FAR plusieurs fois... La présence marocaine est remise en cause par les cafards car nous sommes musulmans !



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MessageSujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris   Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 33 Icon_minitimeJeu 2 Nov - 21:09

Citation :
Centrafrique: l’Onu redéploiement des FACA sur le terrain des opérations

Publié le jeudi 2 novembre 2017 | Journal de Bangui

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Antonio Guterres,Secrétaire général de l`ONU.


Après avoir fait l’état des lieux, Antonio Guterres a mis le doigt sur les manipulations politiques qui sous-tendent l’embrasement dans le pays, sous le prétexte d’un affrontement interreligieux.

Appelé à délivrer un message à la tribune de l'Assemblée nationale, lors de son séjour centrafricain, du 24 au 27 octobre dernier, le Secrétaire général des Nations-Unis (ONU), Antonio Guterres a admis que « les forces onusiennes à elles seules ne pouvaient pas rétablir la paix en République Centrafricaine, histoire d’adhérer à la thèse du réarmement et du redéploiement des Forces Armées Centrafricaines (FACA), a relevé l’ACAP au moment de ses synthèses, mardi 31 octobre 2017, à Bangui.

Antonio Guterres a considéré que « le moment est venu pour doter les FACA d'armes et de les déployer dans les zones les moins compromettantes, puisque les morceaux durs devraient revenir aux forces onusiennes dans le but de rétablir la paix dans le pays, sans discrimination ».

Il a promis qu’il plaidera « auprès du conseil de sécurité à la fois pour augmenter l'effectif des forces de la MINUSCA, le nombre de 900 circulent en coulisse, et remplacer progressivement les forces onusiennes par les FACA ». Le destin du peuple centrafricain incombe au gouvernement centrafricain, a-t-il dit.

Après avoir fait l’état des lieux, Antonio Guterres a mis le doigt sur les manipulations politiques qui sous-tendent l’embrasement dans le pays, sous le prétexte d’un affrontement interreligieux.

Il a ajouté à cela l’entêtement des groupes armés, « qui rendent plus difficile la gestion de la sécurité, du fait que les civils et les casques bleus sont visés par leurs attaques, ce qui a accentué la crise humanitaire, le sentiment d'exclusion, l'absence de l'Etat dans certaines régions, l'absence des infrastructures sociaux de base ».

Il a déduit que les attaques à l’endroit des humanitaires ont fait de la RCA le pays dans lequel il y a plus d'humanitaires tués cette année ».

Il a aussi fait remarquer qu’au niveau international, la crise centrafricaine semble être oubliée à cause de la menace nucléaire en Asie et au Moyen-Orient. C’est pourquoi les fonds mobilisés pour l’aide humanitaire pour les populations en détresse n’est que de 40% des besoins réels.

Il a promis se faire l’avocat de la RCA auprès du Conseil de sécurité de l’ONU et également auprès de la communauté internationale pour l’aide humanitaire et l’aide au développement du pays.

Avant d’en arriver là, quelques députés, au nom du peuple centrafricain, s’étaient relayés à la tribune pour porter à la connaissance du Secrétaire général des Nations-Unies des préoccupations que le Président de l’Assemblée nationale a appelées : « ce qui ne figure pas dans les rapports qui vous parviennent à New York ».

Il s’agit des crimes abominables, des tueries de masse, de pillages, de viols et vols, d’incendies des villages malgré le retour à l'ordre constitutionnel et aussi la présence des forces onusiennes sur le territoire centrafricain, la dégradation de la situation sanitaire, caractérisée par la désertion des centres de santé, qui a pour conséquences les décès pour des infections bénignes.

Stratégiquement, certains députés ont reproché à la MINUSCA l’accointance de son personnel avec les groupes armés et l’affairisme, dominé par l'exploitation frauduleuse des ressources minières.

Les députés se sont étonnés de ce que la MINUSCA a deux poids et deux mesures puisqu’elle a chassé avec des moyens robustes des rebelles à Bambari (centre), Bocaranga et Bangui (extrême nord-ouest).

http://news.abangui.com/h/60376.html
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MessageSujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris   Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 33 Icon_minitimeVen 3 Nov - 19:08










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MessageSujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris   Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 33 Icon_minitimeLun 13 Nov - 16:04

Citation :
Reportage à Bangui 4. Les commandos portugais en première ligne en RCA

13 Nov 2017 Bangui, commandos, Minusca, Portugal, république Centrafricaine

Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 33 29102
Des commandos portugais à bord d’un Land Rover Defender, crée pour les forces spéciales (@LH/B2)


(BRUXELLES2 – à Bangui) Ils sont commandos, Portugais (1)… en principe, on les attend sur d’autres terrains que la République centrafricaine. Et pourtant, ces 159 hommes sont devenus indispensables au sein de la mission de l’ONU, la MINUSCA. Leur mission : contribuer à la stabilisation, sécurité et contrôle du territoire centrafricain. Tout juste rentrés d’opération dans le nord-ouest, B2 a pu les rencontrer à Bangui.

Le « dernier recours »

Ils sont le « dernier recours », lorsque la politique et les négociations ne fonctionnent pas et que seule la force semble possible face aux groupes armés. Ils sont ainsi intervenus récemment à Bocaranga. Vers la mi-septembre le groupe armé 3R avait pris le contrôle de cette localité du nord-ouest de la Centrafrique. Les 15.000 habitants ayant déserté, Bocaranga n’était plus qu’une « ville fantôme ».

La reprise de Bocaranga

Le contingent des casques bleus bangalais se limitait à protéger la base de ONGs, où s’est réfugié le personnel humanitaire, et le camp des déplacés à côté de sa position. Une délégation de la MINUSCA et du gouvernement a tenté d’obtenir le retrait du groupe armé. Sans résultat. Ce sont donc les commandos portugais, à bord de véhicules blindés, qui ont été envoyés pour reprendre la ville, avec le soutien aérien d’hélicoptères de combat. L’opération, contre ces 100-115 rebelles, a duré deux jours (7 et 8 octobre). Les Portugais inspectant maison par maison. Ils y ont trouvé « de nombreux prisonniers, enfermés dans une pièce de leur propre maison ». S’il y a bien eu des affrontements armés, rien qu’ils n’aient pas déjà vu sur d’autres terrains d’opération. Le pire ? : « la pauvreté, les conditions de vie de la population… »

… puis cap sur Bang

Une fois tous les membres du groupe armés expulsés de la ville, ce sont les contingents du Bangladesh et du Rwanda qui ont pris le relais, avec pour mission de contrôler la ville et éviter le retour du 3R, d’autres groupes armés, y compris les anti-balaka. Les Portugais ont, eux, pris la route vers Bang, petit village plus au nord (à seulement deux kilomètres du Tchad), qu’il fallait également reprendre… Chaque déploiement peut durer jusqu’à un mois.

À Bangui : préparation

Lorsqu’ils ne sont pas déployés dans les régions centrafricaines, les Portugais sont basés à Bangui, au camp M’Poko. Ils ont alors trois tâches : le maintien de l’équipement (véhicules, armement, équipement…), maintenir un « haut niveau de préparation individuelle et collective », et mettre à jour leur connaissance de la situation dans le pays. Pour ce dernier point, l’officier du renseignement, qui travaille en permanence avec le quartier général (QG) de la MINUSCA, leur transmet les informations. « Nous devons savoir comment évoluent chacun des groupes armés. » Objectif : préparer tous les scénarios possibles.

… et patrouilles

Pendant les trois semaines entre déploiements, ils effectuent également des patrouilles dans Bangui, avec des casques bleus d’autres nationalités. Si la situation est plus calme à Bangui, le niveau d’alerte doit être maximum, notamment en raison des incidents ponctuels qui peuvent arriver rapidement. NB : l’attaque contre un bar, tuant quatre personnes, dans la nuit de samedi à dimanche 12 novembre, ainsi que les affrontements qui s’en sont suivis sont un exemple.

Intense préparation au Portugal

Avant d’être déployés comme force de réaction rapide de la MINUSCA, les compagnies de commandos passent par trois étapes de préparation. En premier lieu, la préparation administrative et la logistique (habilitation, obtentions de passeports spéciaux, préparation sanitaire… ). Deuxièmement, la préparation opérationnelle centrée sur les capacités individuelles mais aussi collectives. Ce point prévoit la « systématisation des connaissances sur la MINUSCA, le terrain d’opération et la mission des divers composants de la Force militaire ». Pendant l’entraînement, les commandos ont été placés en « battle rythme » afin d’exercer « la planification et exécution d’opérations de combat et de stabilisation au niveau « groupe » et « compagnie » dans des conditions semblables à celles existantes dans le TO ». Un exercice final de certification est organisé. Troisièmement, la préparation pour la projection.

(Leonor Hubaut)

(1) Le détachement portugais, de 159 personnes, est composé d’une compagnie de 90 commandos et d’une équipe de trois personnes appartenant au Tatical Air Control Party (TACP) de l’Armée de l’Air Portugaise, d’un commandement et d’un détachement de soutien avec 66 personnes. Ils sont basés sur le camp français de M’Poko, à Bangui.

(2) Arrivés en septembre, il s’agissait du premier déploiement de ces commandos. La première rotation (janvier-août 2017) avait elle été déployée dans l’est du pays, notamment pour reprendre Bambari.


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https://www.bruxelles2.eu/2017/11/13/reportage-a-bangui-4-les-commandos-portugais-en-premiere-ligne-des-combats-en-rca/
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MessageSujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris   Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 33 Icon_minitimeMar 14 Nov - 17:40

Citation :
L’ONU veut renforcer sa présence en Centrafrique

Le Conseil de sécurité des Nations unies doit voter l’envoi de 900 casques bleus supplémentaires, ce qui porterait leur nombre à 11 650 soldats.

Par Marie Bourreau (New York, Nations unies, correspondante)

LE MONDE| Le 14.11.2017 à 10h05


Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 33 29111

L’appel du secrétaire général, Antonio Guterres, a été entendu. Devant la dégradation de la situation sécuritaire et politique en Centrafrique, le Conseil de sécurité de l’ONU doit voter, mercredi 15 novembre, le renouvellement pour un an du mandat de la Minusca (Mission de l’ONU en Centrafrique) et décider de l’envoi de 900 casques bleus supplémentaires, pour atteindre 11 650 soldats. Ces militaires doivent être déployés en province pour des opérations « coups de poing » contre les groupes armés. L’administration Trump, qui impose, depuis le mois de janvier, des économies aux opérations de maintien de la paix, y serait toutefois favorable.

« Nous ne sommes pas opposés sur le principe à une augmentation modeste des troupes de la Minusca, note un porte-parole de la mission américaine à l’ONU, mais à la seule condition que les troupes supplémentaires apportent un réel plus. » Les casques bleus devront, à cet égard, répondre aux « plus hauts standards professionnels et s’abstenir de toute agression sexuelle, pour lesquelles nous avons une politique de tolérance zéro. »

Regain de violence à Bangui

Ce renouvellement intervient alors que le département des opérations de la paix a annoncé, lundi, l’ouverture d’une enquête sur de possibles défaillances commises par des casques bleus entre le 1er mai et le 31 août lors de heurts avec des groupes armés. Cette enquête indépendante doit déterminer « quelle a été la réponse de l’ONU lors d’attaques menées contre des civils par des groupes armés dans des lieux proches d’une présence de la Minusca », selon le communiqué.

Le nouveau mandat doit se recentrer sur deux priorités : la protection des civils et un soutien au processus politique. Signe de la détérioration de la situation, Bangui, la capitale, a renoué, samedi soir, avec la violence. Une attaque à la grenade, par des hommes non identifiés, contre un café a fait au moins sept morts et une vingtaine de blessés.

En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/afrique/article/2017/11/14/l-onu-veut-renforcer-sa-presence-en-centrafrique_5214490_3212.html#64glxFjFGMOiQu3H.99
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MessageSujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris   Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 33 Icon_minitimeMar 14 Nov - 21:11

Citation :
Enquête de l’ONU en Centrafrique sur de possibles défaillances des Casques bleus

Publié le mardi 14 novembre 2017 | AFP

Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 33 3541
© Autre presse par DR
Des Casques bleus marocains de la Minusca, à Bangassou, en Centrafrique



Ils verront aussi quelle a été "la réponse de la Mission de l'ONU à ces évènements", précise le communiqué, sans les détailler.

Le département des opérations de la paix de l'ONU a annoncé lundi avoir ouvert une enquête sur de possibles défaillances de Casques bleus membres de sa mission de paix en Centrafrique lors d'une série d'attaques contre des civils par des groupes armés.

Le général béninois à la retraite, Fernand Marcel Amoussou, a été désigné pour diriger une "enquête spéciale indépendante" sur des évènements survenus dans le sud-est de la Centrafrique entre le 1er mai et le 31 août 2017, a précisé l'ONU dans un communiqué.

Les enquêteurs "examineront des attaques menées contre des civils par des groupes armés dans des lieux proches d'une présence de la Minusca, dans les préfectures de Haute-Kotto, Basse-Kotto, Mbomou, et Haut-Mbomou". Ils verront aussi quelle a été "la réponse de la Mission de l'ONU à ces évènements", précise le communiqué, sans les détailler.

L'équipe d'enquêteurs est attendue en Centrafrique entre le 14 et le 28 novembre. Leur rapport sera ensuite remis à Jean-Pierre Lacroix, secrétaire général adjoint de l'ONU chargé des opérations de paix, et ses conclusions rendues publiques.

Cette "enquête spéciale est déclenchée dans un contexte de récente détérioration de la situation sécuritaire dans le sud-est du pays avec l'objectif d'améliorer la capacité de la Mission à empêcher des violences et à protéger des civils sous une menace immédiate, avec ses moyens et dans ses zones de déploiement", précise le communiqué.

Le déclenchement de cette enquête survient alors que le Conseil de sécurité est appelé cette semaine à renouveler le mandat de la Minusca, en incluant une révision de sa mission et une augmentation de ses troupes de 900 militaires.

En vertu du projet de résolution renouvelant le mandat de la Minusca, la force serait autorisée à déployer sur le terrain jusqu'à 11.650 personnes, dont 2.080 policiers et 480 observateurs militaires.

Washington a fait savoir qu'il n'avait pas d'opposition "de principe à une augmentation modeste de troupes pour la Minusca mais à la condition que les militaires supplémentaires apportent un réel plus". "Ils devront à cet égard "faire preuve des plus hauts standards professionnels et s'abstenir de tout abus sexuel", ont récemment souligné les Etats-Unis.

http://news.abangui.com/h/60531.html
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MessageSujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris   Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 33 Icon_minitimeMer 15 Nov - 16:38

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MessageSujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris   Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 33 Icon_minitimeMer 22 Nov - 16:31

Citation :
22 nov 2017

Le retour des groupes armées à Bambari n'aura pas lieu, prévient la MINUSCA



Suite à des coups de feu contre une patrouille conjointe forces de sécurité intérieure centrafricaines – casques bleus par des individus se réclamant du Mouvement pour l’Unité et la Paix en Centrafrique (UPC), lundi à Bambari (centre de la République centrafricaine), la MINUSCA a averti ce mouvement contre toute tentative de retour dans la ville.

Le porte-parole de la MINUSCA, Vladimir Monteiro, a indiqué que l’incident a eu lieu dans le quartier abritant le parc à bétails de Bambari, où “des individus se réclamant ouvertement de l’UPC” ont d’abord menacé la patrouille avant d’ouvrir le feu, sans causer de blessés. “La MINUSCA a immédiatement déployé une patrouille robuste dans la zone, provoquant la fuite de ces éléments. Dans le même temps, la Mission a saisi l’un des responsables de l’UPC pour l’informer que de tels actes ne seront pas tolérés et qu’elle s’opposera à toute tentative de retour des groupes armés à Bambari”, a-t-il renchéri.

Le porte-parole a souligné que les forces de sécurité centrafricaines et la MINUSCA continueront à faire des patrouilles conjointes partout dans la ville de Bambari, en même temps qu’il a appelé la population au calme les invitant à “continuer à s’impliquer dans les initiatives visant à réduire l’influence des groupes armés afin de renforcer la paix dans la ville.”

Le porte-parole est également revenu sur la récente adoption de la résolution 2387 qui proroge le mandat de la MINUSCA jusqu’au 15 novembre 2018, et indiqué que la MINUSCA compte mener, dans les prochains jours, une série d’activités d’information et de sensibilisation pour aider les acteurs et la population à mieux comprendre son mandat et ses activités. Revenant sur le mandat lié à la protection des populations et à la création de conditions de sûreté favorables à l’acheminement de l’aide humanitaire, le porte-parole a annoncé deux récentes dispositions prises par la Force de la MINUSCA, à savoir l’établissement d’une base opérationnelle temporaire à Amada-Gaza, (préfecture de Mambéré Kadei) pour prévenir des violences ainsi que la sécurisation d’un convoi du Programme alimentaire Mondial (PAM), provenant du Sud-Soudan pour Zémio, frappée depuis quelques temps par une crise humanitaire.

Pour sa part, le porte-parole de la Police, Oana Andreea Popescu, a évoqué des actions de renforcement de capacité que l’institution mène actuellement en faveur des forces de sécurité intérieure. Il s’agit d’un atelier sur les techniques d’audition des victimes et des mis en cause de violences sexuelles à Berberati, au profit de 30 éléments de la police et de la gendarmerie centrafricaines, ainsi que d’une formation destinée à soutenir les autorités nationales dans l'exécution de tâches spécialisées et qui regroupe 60 policiers et gendarmes. « Cette formation est dispensée par des formateurs d'intervention tactique spécialisée de la Composante Police de la MINUSCA et porte notamment sur l'arrestation de criminels de haut niveau et l'intervention de la police dans un environnement hostile », a dit la porte-parole.

De son côté, le porte-parole de la Force, Colonel CômeNdayiragije, a présenté une situation de calme général sur l’ensemble du territoire après les perturbations de la semaine passée au PK5, Bangui, où la Force de la MINUSCA conjointement avec la police de la Mission et en étroite collaboration avec les forces de sécurité intérieure centrafricaine ont su maitriser la situation.

https://minusca.unmissions.org/le-retour-des-groupes-arm%C3%A9es-%C3%A0-bambari-naura-pas-lieu-pr%C3%A9vient-la-minusca
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MessageSujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris   Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 33 Icon_minitimeVen 24 Nov - 15:42

Citation :
24 nov 2017

La MINUSCA se joint au Gouvernement pour appeler au calme à Bangui



La MINUSCA salue la déclaration du Gouvernement centrafricain à travers son porte-parole, le ministre de la Communication et des Médias, Ange Maxime Kazagui, après l’incident malheureux de vendredi matin à Bangui ayant causé la mort d’un jeune étudiant. La MINUSCA déplore cette perte en vie humaine et se joint à l’appel au calme lancé par le Gouvernement à l’endroit de la population. L’incident a suscité des manifestations violentes dans la capitale ciblant injustement les Nations Unies.


A cet égard, comme l’a souligné par ailleurs le Ministre et Porte-parole du Gouvernement, la MINUSCA tient à préciser que le véhicule ayant heurté le jeune étudiant ne fait pas partie de sa flotte mais aurait été conduit par un élément des Forces armées centrafricaines (FACA).

Quelques heures après l’accident mortel survenu tôt ce matin, un véhicule des Nations Unies qui passait sur les lieux a été pris à partie par une foule en colère et a été incendié, mettant en danger la vie des passagers qui ont été sauvés de justesse. Un véhicule des sapeurs pompiers envoyé sur place par la MINUSCA a également été attaqué et endommagé par la foule, qui a aussi blessé un sapeur pompier. Ces deux incidents ont été suivis par d’autres attaques à travers la ville de Bangui contre des véhicules de la MINUSCA, laissant penser à une escalade préméditée.

La MINUSCA est en contact permanent avec les autorités centrafricaines et travaille avec la Police et la Gendarmerie nationales afin de ramener le calme dans la capitale.

La MINUSCA rappelle que quiconque s’en prend aux biens et propriétés des Nations Unies est passible de poursuites judiciaires.

La MINUSCA prendra, en concertation avec les autorités légitimes centrafricaines, toutes les mesures appropriées conformes à son mandat pour appuyer les efforts du Gouvernement visant à faire échec à toutes tentatives de déstabilisation.

https://minusca.unmissions.org/la-minusca-se-joint-au-gouvernement-pour-appeler-au-calme-%C3%A0-bangui
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MessageSujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris   Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 33 Icon_minitimeVen 24 Nov - 19:01

Citation :
UN Mission in the Central African Republic MINUSCA

peacekeepers secure the city of Bangui

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PHOTOS:
UN Photo/ Hervé Serefio

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MessageSujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris   Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 33 Icon_minitimeLun 27 Nov - 20:31

Citation :
26 nov 2017

Déclaration attribuable au porte-parole du Secrétaire général sur les attaques perpétrées contre la Mission multidimensionnelle intégrée de stabilisation des Nations Unies en République centrafricaine(MINUSCA)



Le Secrétaire général condamne fermement l'attaque perpétrée aujourd'hui par des présumés anti-Balaka contre un convoi de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA), sur l'axe Bangassou-Kongbo, dans le sud-est du pays. L'attaque a couté la vie à un casque bleu égyptien et trois autres ont été blessés. Les casques bleus blessés ont été évacués pour recevoir des soins médicaux à Bria. Le Secrétaire général présente ses plus sincères condoléances et sympathies à la famille de la victime et au Gouvernement égyptien. Il souhaite un prompt rétablissement aux blessés. Avec cette dernière attaque, des actes hostiles ont coûté la vie à treize casques bleus en République centrafricaine depuis janvier 2017.

Le Secrétaire général rappelle fermement que les attaques contre les casques bleus des Nations Unies peuvent constituer un crime de guerre. Il appelle les autorités de la République centrafricaine à mener une enquête afin que les responsables répondent rapidement de leurs actes devant la justice.

Le Secrétaire général réaffirme la détermination des Nations Unies à avancer dans la mise en œuvre du mandat de la MINUSCA, récemment renouvelé par le Conseil de sécurité, en particulier pour protéger les civils et faire avancer le processus politique en République centrafricaine. Il note que cette dernière attaque a eu lieu alors que les membres du Groupe de facilitateurs de l'Initiative pour la paix et la réconciliation sous la direction de l'Union africaine commencent leurs bons offices pour soutenir le dialogue et contribuer à mettre un terme au conflit dans le pays.

https://minusca.unmissions.org/d%C3%A9claration-attribuable-au-porte-parole-du-secr%C3%A9taire-g%C3%A9n%C3%A9ral-sur-les-attaques-perp%C3%A9tr%C3%A9es-contre-la
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MessageSujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris   Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 33 Icon_minitimeMer 29 Nov - 19:15

Citation :
Le Brésil envisage d’envoyer 750 soldats en Centrafrique

Posté dans Afrique, Diplomatie par Laurent Lagneau Le 29-11-2017


Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 33 4332

Dans son dernier rapport sur la situation en Centrafrique, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, avait estimé qu’il fallait augmenter les effectifs militaires de la MINUSCA [Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation de la République centrafricaine, ndlr] à hauteur de 900 hommes supplémentaires.

« Toutes les capacités militaires [de la MINUSCA] sont pleinement mobilisées : il ne lui reste donc aucun effectifs mobilisable ni aucune possibilité de reconstituer des réserves ou de renforcer les effectifs actuellement déployés dans des zones de tension préexistantes ou récemment apparues », avait expliqué M. Guterres.

Entre les violences intercommunautaires, comme à Bangassou, dans l’est du pays, les ambitions de certains groupes armés, qui ne pensent qu’à mettre la main sur les richesses naturelles du pays, et l’inexistence de forces de sécurité dignes de ce nom, le contexte centrafricain est compliqué. S’ajoute à cela une certaine défiance à l’égard de la MINUSCA; en particulier à Bangui.

Quoi qu’il en soit, les effectifs de la MINUSCA sont insuffisants. « Compte tenu de l’évolution de la menace et de l’analyse actualisée du conflit, dans la conjoncture actuelle, la Mission aurait besoin au minimum de six compagnies d’infanterie supplémentaires », avait ainsi estimé M. Guterres, dans son rapport remis au Conseil de sécurité, en octobre.

« Le personnel supplémentaire proposé comprendrait : a) deux compagnies d’infanterie (300 personnes) pour renforcer la présence militaire – actuellement deux bataillons − dans l’est et dans le centre; b) un bataillon (600 personnes) dans le centre et dans l’est, constitué à partir de la réserve du commandant de la force »; avait précisé M. Guterres.

La résolution ayant prolongé le mandat de la MINUSCA, voté début novembre, a donc également revu à la hausse le plafond de ses effectifs; avec 900 Casques bleus supplémentaires. D’où viendront-ils?

La Mission des nations unies pour la stabilisation en Haïti (Minustah) venant de prendre fin, les regards se sont tournés vers le Brésil étant donné qu’il en aura été l’un des principaux contributeurs. D’où une demande adressée à Brasilia par l’ONU, la semaine passée.

« Le Brésil peut une nouvelle fois faire la différence dans des missions de paix de l’ONU et la Centrafrique est le pays qui a le plus besoin de forces », a ainsi estimé Jean-Pierre Lacroix, le chef des opérations de maintien de la paix des Nations unies, dans une tribune publiée par le quotidien Folha de Sao Paulo.

Il serait question pour les forces armées brésiliennes de déployer 750 soldats en Centrafrique. À la condition, toutefois, qu’il y ait un feu vert du président Michel Temer et du Congrès, ce qui ne devrait a priori pas poser de problème.

« Nous n’avons pas de délai précis, mais nous pensons que nos forces iront en Centrafrique d’ici mars ou avril. L’ONU souhaite que ce soit le plus tôt possible et cela arrivera certainement au cours du premier semestre 2018 », a précisé le général Ajax Porto Pinheiro, qui a été le dernier commandant en chef Minustah.

Cela étant, l’officier brésilien s’attend à un « défi plus important » qu’en Haïti, dans la mesure où la situation en République centrafricaine est plus instable. Et l’on pourrait ajouter que le degré de violence n’est pas le même non plus…

Pour rappel, en raison des violences, la Centrafrique compte plus de 600.000 personnes déplacées et 500.000 réfugiés dans les pays voisins. Qui plus est, les Casques bleus sont fréquemment pris pour cible : 13 d’entre eux ont été tués depuis le début de cette année.

http://www.opex360.com/2017/11/29/le-bresil-envisage-denvoyer-750-soldats-en-centrafrique/
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MessageSujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris   Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 33 Icon_minitimeJeu 30 Nov - 20:54

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Centrafrique: un Casque bleu mauritanien tué dans le centre du pays


AFP 04/12/2017


Un policier mauritanien de la Mission des Nations unies en Centrafrique (Minusca) a été tué lundi à Bria (centre), dans une attaque qui a fait trois autres blessés parmi les Casques bleus, a appris l'AFP auprès de la force onusienne.

"Les policiers de Minusca gardaient l'entrée du camp de déplacés internes à Bria quand ils ont été attaqués par de nombreux anti-Balaka armés de fusils AK47", a tweeté la Minusca qui déplore la mort de ce quatorzième Casque bleu depuis début 2017 dans des attaques en République centrafricaine. Les milices anti-balaka prétendent défendre les chrétiens en Centrafrique.

https://www.lorientlejour.com/article/1087535/centrafrique-un-casque-bleu-mauritanien-tue-dans-le-centre-du-pays.html
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MessageSujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris   Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 33 Icon_minitimeMer 6 Déc - 19:52

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6 déc 2017

Ultime hommage à l’Adjudant Abdulnaser Mostafa Ragab Abdelhamid


L’essentiel du personnel militaire et civil de la MINUSCA a rendu un dernier hommage à l’adjudant Abdulnaser Mostafa Ragab Abdelhamid, du contingent égyptien, tombé le 26 novembre 2017 sous les balles d’éléments armés lors d’une violente attaque à Bangassou, dans le Sud- Est de la Centrafrique.

Le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies et Chef de la MINUSCA, Parfait Onanga-Anyanga, la Représentante spéciale adjointe, Najat Rochdi, le Commandant de la Force de la MINUSCA, le Lieutenant-général Balla Keita, ont participé à cette cérémonie d’adieux au quartier général de la MINUSCA à Bangui le 6 décembre 2017.

Après la marche funèbre exécutée par un détachement du contingent égyptien et qui a salué l’arrivée de la dépouille, l’oraison funèbre du défunt a été prononcée par le Major Armia Nazmy qui commandait le convoi pris en embuscade le jour fatal. Celui-ci a salué « le courage et le dévouement d’un vrai soldat » et a ajouté qu’ « il meurt en paix pour le sacrifice de sa vie, donné pour sauver un peuple. »

La prière musulmane, assurée par l’Imam Ahmat Salama, suivie d’une minute de silence en la mémoire du défunt ont précédé le dépôt de gerbes faites successivement par Parfait Onanga-Anyanga, le Lieutenant-général Balla Keita et le Commandant du contingent égyptien, le Lieutenant-Colonel Amr Sabri.

Puis le Chef de la MINUSCA a salué « la mémoire d’un héros » ; « un de plus à qui nous rendons un hommage prématuré », a-t-il dit, ajoutant : « cela nous rappelle les conditions de précarité dans lesquelles nous servons ce pays… » Puis, Parfait-Onanga-Anyanga a invité l’assistance à avoir une « pensée pour la femme et les enfants du défunt qui ne le reverront plus jamais ». Mais, a-t-il dit à l’adresse du Major Armia Nazmy, « dites à sa famille qu’elle peut être fier de ce héros ! »

L’Adjudant de Première classe, Abdulnasser Mostafa Ragab Abdelhamid est né le 25 aout 1975. Il intègre l’armée égyptienne le 15 juillet 2005 et se retrouve à la MINUSCA le 25 octobre 2016 au sein du contingent égyptien à la Compagnie des transports lourds. Il part en laissant derrière lui une veuve et quatre enfants.

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MessageSujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris   Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 33 Icon_minitimeMer 13 Déc - 18:00

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13 déc 2017

Les adieux de la MINUSCA au FPU mauritanien Issa Beilil



Il est tombé le 4 décembre 2017 à Bria, dans la Haute Kotto, au cours d’une attaque organisée par des groupes armées. Ce 13 décembre, la MINUSCA, représentée par son leadership et par ses composantes Police, civile et militaire, a rendu un dernier hommage au gendarme de 4ème classe Issa Beilil de la FPU-2 de la Mauritanie, au cours d’une cérémonie d’hommage tenue au quartier général de la Mission.

C’est la prière musulmane dite par l’Imam et gendarme de première classe, Hassan Ould Mbarabatt qui a ouvert la cérémonie après l’accueil du peloton d’honneur. Puis, il est revenu au Lieutenant-colonel Hacen Ould Dah, commandant de la FPU-2 de Mauritanie, de prononcer l’oraison funèbre. « Il n’y a rien de plus noble que de mourir pour la paix », dira-t-il, avant de saluer « le frère d’armes courtois, discipliné et cordial » dont la disparition « cause à tout le contingent, à sa famille et à ses amis, une peine immense ». Puis d’ajouter : « tu laisses chacun de nous face aux interrogations qui hantent nos vies… »

Le message de condoléances lu par le Chef d’Etat-major de la Composante Police de la MINUSCA, pour regretter la disparition de ce gendarme d’« une sociabilité indescriptible » selon le mot du Lieutenant-colonel Hacen Ould Dah, a souligné l’importance du sacrifice : « Le sacrifice du gendarme Beilil nous invite à poursuivre notre mission de protection des populations civiles » Hector Marcial Founa 7 ajoutera à l’endroit du Chef du contingent mauritanien, « je vous prie de transmettre la compassion et la solidarité de la Police à la famille et à tous les frères d’armes du défunt ».

Le Représentant spécial du secrétaire général des Nations Unies, Parfait Onanga-Anyanga, a, quant à lui, dans une grande émotion, déploré cette nouvelle disparition « tragique » avant de déclarer : « je veux dire à chacune et à chacun de vous que vos actes héroïques sont gravés dans le cœur de tous (…) Ce sacrifice ne sera pas vain », a-t-il dit. Et il a promis : « les coupables de cet acte lâche seront interpelés ; les enquêtes sont en cours et sont avancées » Puis il dira : « Nous réclamons justice parce que nous considérons que ces actes sont inacceptables. »

Inacceptable en effet, la mort de ce jeune gendarme né le 29 avril 1989, qui entre dans la Gendarmerie de son pays, la Mauritanie, le 10 juillet 2010 et déployé à la MINUSCA le 7 juillet 2017.

https://minusca.unmissions.org/les-adieux-de-la-minusca-au-fpu-mauritanien-issa-beilil
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MessageSujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris   Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris - Page 33 Icon_minitimeJeu 14 Déc - 19:26

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