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annabi Général de corps d'armée (ANP)
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| Sujet: industrie militaire dans le monde Mer 8 Jan - 13:50 | |
| Rappel du premier message : - Citation :
- CAE remporte des contrats militaires d'une valeur de plus de 110 millions $CA
MONTRÉAL, CANADA--(Marketwired - 8 jan. 2014) CAE a annoncé aujourd'hui qu'elle a remporté des contrats d'une valeur de plus de 110 millions $CA, sans tenir compte des options, visant à fournir une série de systèmes et de services de formation à des clients militaires. Les contrats, qui s'ajoutent aux prises de commandes enregistrées au troisième trimestre de l'exercice 2014 de CAE, incluent un nouveau programme visant à fournir des services de formation des équipages Beechcraft T-44C de l'United States Navy, un contrat de vente de matériel militaire à l'étranger pour fournir un simulateur d'hélicoptère MH-60R Seahawk à la Marine royale danoise, et un contrat de la part de Beechcraft pour fournir un système d'entraînement au sol (GBTS) T-6C à la Force aérienne mexicaine. « CAE est un intégrateur de systèmes de formation chevronné et expérimenté qui a la capacité éprouvée de fournir des solutions d'entraînement complètes et intégrées », a déclaré Gene Colabatistto, président de groupe, Défense et Sécurité à CAE. « Nous continuons à avoir du succès avec des plateformes sur lesquelles nous sommes en bonne position comme le MH-60R ainsi qu'à remporter une série de programmes de formation clés en main, comme pour l'avion T-44C de l'U.S. Navy. Nous sommes encouragés par l'éventail d'occasions d'affaires qui se présentent à l'échelle mondiale tant dans le marché traditionnel de la défense que dans les marchés adjacents comme la sécurité publique. » Avion T-44C de l'U.S. Navy CAE USA fournira des services complets de formation des équipages T-44C à la base aéronavale Corpus Christi au Texas. Selon les modalités du contrat, accordé en fonction d'un contrat initial de neuf mois d'une valeur de 3,5 millions $US et accompagné de six années en option d'une valeur totale de plus de 30 millions $US, CAE USA fournira des services de formation des équipages T-44C en vertu d'un programme de formation appartenant et exploité par l'entreprise. CAE fournira de la formation en classe et sur simulateur à plus de 500 étudiants par année pour appuyer l'avion T-44C de l'U.S. Navy, qui sert pour la formation évoluée et intermédiaire sur appareils multimoteurs. Dans le cadre du programme de formation des équipages T-44C, CAE fournira une série de nouveaux dispositifs de formation T-44C afin d'assurer la concordance avec la suite avionique numérique tout écran présente dans l'avion T-44C. « Il s'agit d'un nouveau programme pour CAE USA, et nous sommes honorés que l'U.S. Navy nous ait sélectionnés à la suite d'un processus concurrentiel d'acquisition », a déclaré Ray Duquette, président et directeur général de CAE USA. « Nous sommes également encouragés de voir que la Navy adopte une approche innovatrice pour fournir des services de formation des équipages en vertu d'un programme appartenant et exploité par l'entreprise. Nous fournirons les dispositifs de formation T-44C requis, et nous mettrons par la suite ces nouveaux dispositifs en service pour appuyer le programme de formation complet sur l'avion T-44C. Nous croyons que cette approche à la prestation de services de formation peut aider nos clients militaires à économiser, à réduire leurs risques, à garantir un investissement et à contribuer à augmenter l'efficacité de la formation. » U.S. Navy/Marine royale danoise CAE a remporté un contrat octroyé par l'U.S Navy portant sur le développement d'un entraîneur de vol opérationnel et à la mission (MOFT) MH-60R pour la Marine royale danoise dans le cadre du programme de vente de matériel militaire à l'étranger. CAE USA sera le maître d'œuvre responsable de la conception et de la construction d'un dispositif MOFT MH-60R qui sera livré en 2016 à la base aérienne Karup au Danemark. Le MOFT MH-60R est un simulateur de mouvement doté des postes de l'équipage (pilote, officier de la tactique et opérateur de capteurs). Le MOFT MH-60R inclura également un poste de l'instructeur à bord, ainsi que des postes externes pour l'instructeur de tactiques, le débriefing et le développement de bases de données. Le simulateur sera équipé du générateur d'images CAE Medallion-6000 et de l'architecture de la base de données commune (CDB). La Marine royale danoise a sélectionné l'hélicoptère MH-60R Seahawk de l'U.S. Navy à la fin 2012 comme nouvel hélicoptère maritime pour la recherche et le sauvetage ainsi que les opérations de lutte antisurface, y compris la défense des intérêts danois dans l'Atlantique Nord, l'exécution d'opérations de lutte contre la piraterie et l'exécution d'autres missions lors de déploiements internationaux. Le Danemark est le deuxième client dans le cadre du programme de vente de matériel militaire à l'étranger pour l'hélicoptère MH-60R de l'U.S. Navy, après l'Australie. L'U.S. Navy est appuyée par l'Équipe Seahwak, qui est composée du constructeur de l'appareil MH-60R Sikorsky Aircraft, de l'intégrateur de systèmes de missions Lockheed Martin, du motoriste GE, du fournisseur de capteurs Raytheon Corp., et du fournisseur de formation CAE. Beechcraft/Force aérienne mexicaine CAE a remporté un contrat auprès de Beechcraft Corporation pour développer un système d'entraînement au sol (GBTS) complet T-6C pour la Force aérienne mexicaine. Le système GBTS T-6C sera équipé d'un entraîneur au vol opérationnel (OFT) T-6C, de systèmes d'instruction en classe sur ordinateur et de didacticiels. Le GBTS T-6C fait partie d'une solution complète d'entraînement que Beechcraft fournit à la Force aérienne mexicaine et qui inclut 12 avions d'entraînement militaire T-6C+. L'entraîneur au vol opérationnel T-6C construit par CAE correspondra à une réplique exacte du poste de pilotage de l'avion T-6C avec un système d'affichage à grand champ visuel de 270 degrés sur 70 degrés propulsé par le générateur d'images CAE Medallion-6000. L'entraîneur OFT T-6C prendra également en charge la formation avec des lunettes de vision nocturne, et sera doté de la base de données commune (CDB) développée par CAE, une architecture ouverte qui améliore la capacité de corréler et de mettre à jour rapidement les bases de données pour répondre aux exigences en matière d'entraînement et de répétition de missions. L'OFT T-6C est conçu en fonction des plus récentes technologies pour appuyer la formation qui progresse vers les plateformes d'avions d'entraînement et d'avions de chasse de quatrième et de cinquième génération. Le GBTS T-6C complet sera livré à la base aérienne Zopapan près de Guadalajara en 2015. CAE est un chef de file mondial en modélisation, simulation et formation pour les secteurs de l'aviation civile et de la défense. La société compte environ 8 000 employés dans plus de 100 sites et centres de formation répartis dans environ 30 pays. CAE fournit des services de formation civile, militaire et sur hélicoptère dans plus de 50 emplacements partout dans le monde et forme environ 100 000 membres d'équipage chaque année. De plus, la CAE Oxford Aviation Academy fournit de la formation aux élèves-pilotes dans 10 écoles de pilotage exploitées par CAE. Les activités de CAE sont diversifiées, allant de la vente de produits de simulation à la prestation de services complets comme les services de formation, les services aéronautiques, les solutions intégrées d'entreprise, le soutien en service et le placement de membres d'équipage. La société applique son savoir-faire en simulation et son expérience opérationnelle afin d'aider ses clients à renforcer la sécurité, à améliorer l'efficacité, à demeurer prêts pour leurs missions et à résoudre des problèmes complexes. CAE étend ses connaissances de la simulation à de nouveaux marchés, comme ceux de la santé et des mines. www.cae.com. http://rpdefense.over-blog.com/2014/01/cae-remporte-des-contrats-militaires-d-une-valeur-de-plus-de-110-millions-%24ca.html
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jf16 General de Division
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| Sujet: Re: industrie militaire dans le monde Mer 4 Nov - 6:42 | |
| - Citation :
- Airbus et KAI vont vendre à l'export les hélicoptères sud-coréens LCH/LAH
Par Michel Cabirol | 04/11/2015, 12:42 | 615 mots
La maquette du Light attack Helicopter (LAH), un programme co-développé et co-produit par KAI et Airbus Helicopters, était l'une des vedettes du salon de Séoul (ADEX) (Crédits : MC DR)
Airbus Helicopters et Korean Aerospace Industries (KAI) se sont mis d'accord pour commercialiser à l'export le futur programme civil et militaire LCH/LAH. Un potentiel de ventes d'au moins 600 appareils.
Et un dossier quasi-bouclé pour le vice-président d'Airbus Helicopters pour l'Asie du Nord, Norbert Ducrot. Le sud-coréen KAI (Korean Aerospace Industries) et le constructeur de Marignane ont signé mercredi à l'occasion de la visite de François Hollande à Séoul, "un protocole d'accord pour commercialiser" sur le marché mondial les futurs hélicoptères civils (Light Civil Helicopter) et militaires (Light Armed Helicopter), des appareils co-développés à partir du Dauphin (H155) et co-produits. Ce MoU (Memorandum of Understanding) inclut aussi les services après-ventes et le soutien complet des appareils. Ce qui va permettre à Airbus Helicopters de rester implanter au moins 30 ans en Corée du Sud.
"La Corée est l'un des plus importants clients internationaux d'Airbus Helicopters. Avec ce protocole d'accord, nous allons construire une relation forte et mutuellement bénéfique avec KAI pour commercialiser conjointement la LCH / LAH dans le monde entier", a expliqué Norbert Ducrot, cité dans le communiqué. "En plus de cela, nous allons coopérer pour fournir un soutien et des services pour plus de 500 hélicoptères fabriqués localement, ce qui apportera des avantages énormes aux deux partenaires, KAI et Airbus Helicopters pour les 20 à 30 prochaines années".
KAI et Airbus Helicopters devraient créer une société commune pour commercialiser les deux appareils. Des groupes de travail ont été formés pour définir les participations des deux partenaires, notamment. Avec le Surion, un hélicoptère de transport également développé en commun à partir de 2005 avec KAI, le constructeur de Marignane va générer un volume très important de chiffre d'affaires pour le support et les services après-vente d'environ 500 appareils fabriqués en Corée du Sud.
Un potentiel à l'export
Airbus Helicopters estime le potentiel de vente mondiale du LCH et LAH a au moins de 600 appareils sur les 20 ans à venir. Ce qui pourrait représenter pour le constructeur un chiffre d'affaires de plusieurs milliards d'euros, y compris dans le support et les services après-ventes. Des hélicoptères qui pourraient être proposés à l'export à des prix compris entre 15 et 20 millions de dollars par LCH et entre 20 et 25 millions par LAH, un appareil de 5 tonnes qui n'est pas aujourd'hui dans la gamme d'Airbus Helicopters... et qui ne concurrence pas le Tigre.
Un bémol cependant, le Surion, qui est un vrai succès industriel et opérationnel, n'a pas encore été vendu à l'export. "Le Surion a un vrai potentiel à l'export", avait-on expliqué en octobre à Séoul à La Tribune. Soit plusieurs centaines d'appareils... sans plus de précision. Pour autant, KAI n'avait pas présenté le Surion sur le salon aéronautique de Séoul (ADEX) en vue de le promouvoir auprès de clients internationaux. Pour cet appareil, la Corée du Sud prévoit d'exporter 200 à 400 unités sur trente ans et anticipe la création de 20.000 emplois locaux.
Une success-story en Corée
Depuis dix ans, Airbus Helicopters a réussi une remarquable percée en Corée du Sud en gagnant avec KAI deux des trois compétitions majeures lancées par le ministère de la Défense sud-coréen (Surion et LAH). A terme, les deux industriels vont fournir à Séoul environ 80% de sa flotte militaire. Ce qui est une performance remarquable dans un pays où les Américains sont fortement implantés. La division hélicoptères d'Airbus Group détient en valeur 50% du programme LCH et 20% du LAH. Sur un programme de 10 milliards de dollars, Airbus Helicopters devrait réaliser un chiffre d'affaires de l'ordre de 2 milliards pour environ 300 appareils, hors exportation. Le constructeur devrait gonfler son chiffre d'affaires de 3,5 milliards sur les 9 milliards de dollars estimés au total pour le support.
http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/airbus-et-kai-vont-vendre-a-l-export-les-helicopteres-sud-coreens-lch-lah-519492.html | |
| | | jf16 General de Division
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| | | | jf16 General de Division
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| Sujet: Re: industrie militaire dans le monde Lun 16 Nov - 15:00 | |
| - Citation :
- Comment Airbus Helicopters gère son internationalisation
Par Michel Cabirol | 16/11/2015
Airbus Helicopters va gérer cinq chaînes d'assemblage à l'international : Australie, Brésil, Etats-Unis, Roumanie et Chine. (Crédits : © Michaela Rehle / Reuters)
Le constructeur de Marignane va annoncer cette semaine l'implantation d'une nouvelle chaîne d'assemblage (FAL) à Brasov en Roumanie. Ce sera la quatrième FAL d'Airbus Helicopters à l'international, en attendant celle de Qingdao en Chine.
Brisbane (Australie), Itajuba (Brésil), Colombus (Mississippi aux États-Unis) et maintenant Brasov (Roumanie) et Qingdao (Chine)... Cinq villes dans lesquelles Airbus Helicopters a installé des chaines d'assemblage ou va le faire en plus de celles de Marignane, de Donauwörth en Allemagne et d'Albacete en Espagne. Sans compter enfin celle du partenaire du constructeur européen en Corée du Sud, Korean Aerospace Industries (KAI), qui assemble le Surion, un hélicoptère de transport co-développé en coopération entre les deux groupes.
Et ce n'est peut-être pas fini. La filiale hélicoptériste d'Airbus Group prévoit d'en implanter une nouvelle à Lodz si le nouveau gouvernement polonais confirme le choix du Caracal. Et pourquoi pas aussi à Queretaro au Mexique et en Inde si le constructeur de Marignane gagne de grosses campagnes commerciales en cours. Une chaîne d'assemblage "est emblématique pour un pays qui l'accueille sur son sol, c'est la garantie d'un investissement local durable", estime le vice-président exécutif en charge des ventes et des services au niveau mondial, Dominique Maudet.
"On veille à la cohérence de nos capacités industrielles"
Finalement y a-t-il une cohérence industrielle de multiplier les chaines d'assemblage? "On y veille, assure Dominique Maudet. Nous ne mettons pas à risques nos capacités industrielles en multipliant les chaines d'assemblage. Pour autant, Airbus Helicopters souhaite être au plus près des clients pour gagner de nouvelles commandes. Enfin, nous devons faire de la place pour les nouveaux programmes à Marignane et à Donauwörth". Très clairement, le projet d'une implantation d'une nouvelle chaîne d'assemblage doit répondre à au moins une des quatre exigences du constructeur européen : le marché du pays, le volume de la commande, les coopérations et, enfin, les pays à meilleurs coûts, les fameux pays "best cost".
Dominique Maudet planche d'ailleurs sur un projet d'organisation pour les régions au niveau mondial. "Comment optimiser au niveau mondial nos capacités industrielles et de MRO, explique-t-il. Les sites de production doivent-ils produire pour un marché local ou un marché global? Par exemple, l'Espagne fabrique des poutres de queue de l'ensemble de la gamme pour le marché mondial et le site mexicain de Queretaro produit des éléments de structure pour les besoins globaux".
La Roumanie, tête de pont pour concurrencer les Russes
C'est décidé Airbus Helicopters, qui avait signé l'a dernier un protocole d'accord avec Bucarest, installe en Roumanie une chaine d'assemblage du Puma C1e, la nouvelle version du Super Puma qui offre une configuration standardisée visant à réduire les délais de livraison et les coûts d'exploitation et de maintenance. Cette version a déjà été vendue à l'Afrique du Sud, l'Albanie et la Bolivie.
Le constructeur doit faire cette semaine l'annonce de l'implantation de cette nouvelle chaine d'assemblage en Roumanie, un pays à meilleurs coûts, qui monte dans la chaine de valeur. Brasov était jusqu'ici un centre de MRO doté d'une main d'oeuvre qualifiée, de bonne qualité et compétitive. "Cette chaine va nous permettre d'attaquer le marché utilitaire avec un produit fiable et sûr face à la concurrence russe", assure Dominique Maudet.
Assemblé à Brasov, cet appareil, propulsé par un moteur Makila 1A, doit permettre à Airbus Helicopters de mieux rivaliser face aux hélicoptères russes de Mil, le Mi-8 et le Mi-17, dont les flottes civiles et militaires sont très vieillissantes. Des flottes qui doivent être au fil des ans renouvelées comme en Europe de l'Est (600 appareils environ), Amérique latine (400) et dans d'autres pays asiatiques (une centaine). Le marché est évalué à 2,7 milliards d'euros par an par Airbus Helicopters, selon les syndicats. "Ce partenariat devrait entraîner une baisse du prix de vente de notre appareil", estime FO
Les syndicats ne sont d'ailleurs pas contre ce projet. "Cette stratégie sur le marché à bas coût doit être favorable également pour les emplois à Marignane", explique FO. La CGC rappelle de son côté que sur le marché visé, "les produits de très hautes technologies ne sont pas en adéquation avec les capacités financières des clients". Et de faire valoir que "l'allongement de la durée de vie du Puma, programme éprouvé, serait ainsi au bénéfice de nos investissements, comme cela a été fait avec l'ancienne gamme, telle l'Alouette".
La CGC considère "sans tabou toute initiative propre à générer de la charge supplémentaire, y compris dans le cadre d'une implantation chez nos partenaires et à des transferts de production si les gains engendrés par ce type d'opération sont réinjectés et dédiés au développement de nouveaux programmes, sources de création d'emplois en France".
Des chaines dans des pays au marché très porteur
Aux États-Unis, la division hélicoptères d'Airbus Group a décidé en 2013 d'installer en 2014 une chaine d'assemblage d'Écureuil (H125) au Mississippi, en vue de compenser la fin du contrat des UH-72A Lakota destinés à l'armée de terre américaine et des autres agences fédérales. Le site de Colombus continuera à fabriquer des H125 et à faire le support et à moderniser les Lakota.
Pourquoi avoir implanté une chaine d'Écureuil dans le Mississippi? "Les États-Unis sont le premier marché pour l'Écureuil, souligne Dominique Maudet. Airbus Helicopters en vend en moyenne 150 Écureuil par an ces dernières années, dont la moitié aux États-Unis". Le constructeur détient d'ailleurs "près de 50% du marché mondial civil et parapublic" sur ce segment, estime-t-il. Au total, il vend entre 60 et 80 machines par an aux États-Unis. "Nous sommes bien contents d'avoir une chaîne d'assemblage locale", note-t-il. Un hélicoptère avec le label "Made in USA"...
Pour gagner le marché militaire des Lakota, Airbus Helicopters avait décidé de créer une chaine de H145 aux États-Unis, qui d'ailleurs demandait aux constructeurs qu'au moins 50% de la valeur du contrat soit fabriqué localement. En outre, le constructeur européen peut bénéficier du programme FMS (Foreign Military Sales), une procédure de vente d'état à état de matériels, services et programmes d'entraînement militaires américains, pour vendre le Lakota à l'international. C'est d'ailleurs pour cela que Airbus Helicopters avait installé une chaine d'assemblage aux États-Unis.
C'est aussi le cas avec la Chine où le constructeur a prochainement prévu d'installer une nouvelle chaine de H135. Il va assembler au moins 100 H135 à Qingdao dans la province de Shandong (sud de Pékin) lors des dix prochaines années. Le H135 est, selon Dominique Maudet, l'un des hélicoptères légers biturbine les plus appréciés en Chine, notamment pour des missions médicales d'urgence et de police. "Le potentiel en Chine, entre autres pour les besoins EMS (services médicaux d'urgence, ndlr), est gigantesque. Elle est également désireuse d'acquérir un savoir-faire industriel", affirme-t-il.
Des chaines pour des méga-commandes
Pour gagner des compétitions, Airbus Helicopters peut proposer d'implanter des chaines d'assemblages locales dans le cadre de campagnes militaires. Cela a été le cas avec l'Australie (47 NH90 en 2005 et 9 NH90 néo-zélandais en 2006) et le Brésil (39 H225M fabriqués à Itajuba sur 50). Ce sera le cas pour la Pologne (50 Caracal), voire au Mexique (50 Caracal) si ces deux pays confirment leur expression d'intérêt.
Les pays en font aussi souvent la demande pour bénéficier de transferts de technologies. "Nous ne le faisons pas pour moins de 40-50 appareils", explique Dominique Maudet. Une fois la production terminée, ces chaines peuvent être reconvertie dans le MRO et le support.
Des coopérations dans des pays clés
Que ce soit en Chine (H175), en Corée du Sud avec Korean Aerospace Industries (Surion et maintenant LCH/LAH) et en Roumanie avec IAR Brasov, et prochainement en Inde avec l'industriel Mahindra, Airbus Helicopters travaille à mettre en œuvre des partenariats en vue de développer des hélicoptères, qui compléteront le portefeuille du constructeur européen. "Ces pays ont appris à travailler avec nous, rappelle Dominique Maudet. Ils savent que nous disons ce que nous faisons et nous faisons ce qu'on a dit". En Corée du Sud, le programme LCH/LAH offre une seconde vie au Dauphin (H155), qui sera commercialisé à partir de l'usine Sacheon. Ce partenariat va aider Airbus Helicopters à vendre un Dauphin modernisé dans le monde entier. Et le départ de la chaine vers la Corée du Sud va libérer de la place pour industrialiser le tout nouveau programme H160.
http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/comment-airbus-helicopters-gere-son-internationalisation-522011.html | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41866 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: industrie militaire dans le monde Mar 17 Nov - 14:12 | |
| - Citation :
- La Roumanie produira le H215 à Brasov
Dans Actualité Hélicoptères civils, Actualité Industrie, Actualité Constructeurs Publié le 17/11/2015 à 18h44, par Antony Angrand
le H-215 en vol. L'appareil sera produit dans la nouvelle usine roumaine de Brasov. © Lorette Fabre
Lors d’une cérémonie organisée ce jour sous la direction de Guillaume Faury, président d’Airbus Helicopters, en présence de Alexandru Nastase, Secrétaire d’Etat, Airbus Helicopters a posé la première pierre de sa nouvelle usine roumaine destinée à l’assemblage du dernier appareil à rejoindre la famille H : le H215, évolution de l’AS332 C1e/L1e.
Sous le contrôle d’Airbus Helicopters Industries, une usine de 10 000 m2 implantée à Brasov hébergera la production des H215, de l’approvisionnement au service après- vente en passant par le bureau d’études, offrant ainsi un emploi à long terme à plus de 300 salariés. Cette ligne d’assemblage moderne sera dimensionnée pour construire jusqu’à 15 hélicoptères par an. La sortie du premier H215 de cette usine est prévue pour 2017.
Tous les hélicoptères H215 sortiront de la chaîne d’assemblage dans une configuration standard optimisée, qui pourra être ensuite personnalisée grâce à une vaste liste d’options figurant dans une « shopping list ». « Ce nouveau centre industriel 100 % Airbus Helicopters capitalise sur une collaboration de plus de 40 ans avec la Roumanie dans le domaine des hélicoptères, avec une longue et fructueuse expérience dans le domaine de la maintenance lourde et des programmes de modernisation complexes» a indiqué Serge Durand, directeur général d’Airbus Helicopters Industries.
« Notre objectif est d’offrir à nos clients un « business concept » entièrement nouveau qui repose sur une définition standardisée des équipements, permettant de réduire les délais de production et d’assurer des prix d’achat les plus compétitifs possibles » a ajouté Serge Durand.
http://www.air-cosmos.com/la-roumanie-produira-le-h215-a-brasov-51416 | |
| | | RED BISHOP Modérateur
messages : 12327 Inscrit le : 05/04/2008 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: industrie militaire dans le monde Mar 17 Nov - 15:04 | |
| Excellent pour le remplacement des Puma marocains _________________ | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41866 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: industrie militaire dans le monde Lun 23 Nov - 11:57 | |
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| | | jf16 General de Division
messages : 41866 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: industrie militaire dans le monde Mer 2 Déc - 13:18 | |
| - Citation :
- Belarus is developing the long-range cruise missile
Dec 2, 2015
Belarus developing the new long-range cruise missiles with a non-nuclear warhead (there is evidence that they were called “Aist”). The new missile is designed to avoid radar detection and penetrate enemy air defences
Belarusian defense industry is not the first to take part in the project for the creation of the PTRC, equipped with cruise missiles. Thus, in the International Defence Industry Exhibition IDEAS-2008, Pakistan introduced a mobile launcher cruise missiles «Babur» with Ukrainian engines and chassis Minsk Wheel Tractor Plant (MWTP) MZKT-79292.
Belarus may also receive Ukrainian engines MS350 and MS400. Back in early 2012, the Ukrainian company “Motor Sich” has sold 60% stake in Orsha Aircraft Repair Plant. It was found that one of the conditions of the transaction, inter alia, been adjusting production of gas turbine engines. With the light of contemporary realities, it is obvious that in Orsha prepared (or ready) to start production of missile engines MS350 or MS400 for the needs of Belarus.
The MS400 engine is designed for civil UAV.
Basic specifications:
Maximum power SLS, ISA Thrust, kgf (kN) 400 (3,92) SFC, kg/kgf•h (kg/kN•h)max ≤ 0.85 (86.6) Overall dimensions Engine diameter with respect to cowling, mm 315 Length, mm 850 Dry weight, kg 85
http://defence-blog.com/news/belarus-is-developing-the-long-range-cruise-missile.html | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41866 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: industrie militaire dans le monde Jeu 3 Déc - 15:14 | |
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| | | jf16 General de Division
messages : 41866 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: industrie militaire dans le monde Mer 9 Déc - 9:43 | |
| - Citation :
- Le sud-africain Paramount ouvre une usine au Kazakhstan
Actualités Christina Mackenzie 9 décembre, 2015
Jetant notre filet un peu plus loin que d’habitude pour aller à la pêche aux informations et vous en rapporter d’au-delà des frontières de l’Europe, nous avons découvert que Paramount Group, la plus grande entreprise privée de défense et d’aérospatiale d’Afrique, a récemment démarré la production de l’Arlan, une variante de son véhicule de combat blindé Marauder, dans une usine dernier cri ouverte il y a quelques jours au Kazakhstan.
Le nouveau véhicule kazakh sera basé sur ce Marauder sud-africain
D’après le groupe sud-africain, basé à Johannesburg et fondé en 1994, cette nouvelle fabrique est le fruit d’une joint venture valorisée à 62.5 millions d’euros, Kazakhstan Paramount Engineering (KPE), formée l’an passé avec Kazakhstan Engineering Distribution.
Cette nouvelle unité de production de véhicules blindés située dans la zone de libre échange de Zhana Kala, dans la capitale kazakhe Astana, peut produire plus de 200 véhicules blindés par an, créant de facto près de 150 emplois qualifiés.
KPE est la première usine de véhicules blindés de cette république d’Asie centrale et la première usine défense présentant de telles capacités de production dans la région. L’Arlan a été conçu et développé pour résister à la neige et aux conditions hivernales rudes en collaboration avec l’armée kazakhe, et ses prototypes ont subi des tests rigoureux afin de répondre aux besoins opérationnels spécifiques des militaires kazakhs.
Pour marquer le lancement de production dans cette usine de 15 000 m2, elle a reçu la visite le 30 novembre dernier du président de la République du Kazakhstan, Noursoultan Nazarbaïev, qui était accompagné par son ministre de la défense, Imangali Tasmagambetov, le directeur exécutif de Paramount, Ivor Ichikowitz, et le président de Kazakhstan Engineering, Yerlan Idrissov.
« L’usine de KPE est conçue pour la production complète de bout en bout et la fabrication locale de produits finis. À travers cet investissement, nous allons activement créer un savoir-faire local en formant de jeunes ingénieurs à la conception de véhicules blindés et à d’autres compétences, » a expliqué Idrissov.
L’usine emploie actuellement 70 personnes mais entend atteindre 120 employés dans les mois à venir. « Notre intention est que l’usine puisse fournir les marchés locaux et régionaux », a souligné Idrissov.
L’industrie de défense sud-africaine espère sortir du marasme dans lequel elle se trouve aujourd’hui grâce à d’autres projets de ce genre. Ivor Ichikowitz précise que l’un des plus grands défis de l’industrie de défense sud-africaine vient de la baisse de commandes de son gouvernement dont le budget de défense rétrécit drastiquement, conduisant à une perte alarmante de compétences. « Il est extrêmement important, non seulement pour nous mais aussi pour Denel et d’autres entreprises de défense, de trouver des marchés à l’export afin que nous puissions développer notre clientèle et augmenter le nombre d’emplois que nous créons, » explique-t-il.
Et Ichikowitz d’ajouter que « les projets de cette nature sont très important pour nous parce que si nous pouvons gagner des marchés, enregistrer des commandes, cela contribue à notre capacité à créer de nouveaux emplois… [et] conduira l’industrie de défense d’Afrique du Sud à un tout autre niveau. »
http://forcesoperations.com/le-sud-africain-paramount-ouvre-une-usine-au-kazakstan/ | |
| | | jf16 General de Division
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| | | | jf16 General de Division
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| Sujet: Re: industrie militaire dans le monde Jeu 21 Jan - 7:56 | |
| - Citation :
- Czech arms maker Ceska Zbrojovka pulls out of Brazilian joint venture
Jiri Kominek, Prague and Guy Anderson, London - IHS Jane's Defence Industry
20 January 2016
Czech small arms maker Ceska Zbrojovka has announced that it is suspending a joint venture in Brazil that was to include the opening of a fully licensed production facility in the country.
Ceska Zbrojovka established a joint venture called CZ-Brasil with a local partner in mid-2013 and planned to launch full local production of the CZP-07 semi-automatic pistol by the end of 2013 for Brazilian and other South American markets.
"Unfortunately our original partner did not prove to be ideal, because it was unable to carry out our goals to a successful conclusion, which, in such territories where the local mentality differs completely from the European mentality, is not unusual", Ceska Zbrojovka CEO Lubomir Kovarik told media on 19 January. | |
| | | Fox-One General de Division
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| Sujet: Re: industrie militaire dans le monde Mer 10 Fév - 14:20 | |
| - actu-orange.fr a écrit:
- La supériorité technologique de l'Occident dans l'armement s'érode selon un institut international
http://actu.orange.fr/monde/la-superiorite-technologique-de-l-occident-dans-l-armement-s-erode-selon-un-institut-international-afp_CNT000000jynmX.html
La supériorité technologique occidentale en matière d'armement "s'érode" notamment face à la Chine et la Russie, met en garde l'Institut international pour les études stratégiques (IISS) dans son rapport annuel sur l'équilibre des forces armées dans le monde publié mardi.
Selon ce prestigieux centre de réflexion basé à Londres, deux tendances fortes ressortent en matière d'armement.
"La première est la prolifération de nouvelles technologies aux mains d'un certain nombre de pays et d'acteurs non-étatiques, ce qui réduit les écarts en matière d'armement à travers le monde", a déclaré à l'AFP John Chipman, le directeur de l'IISS.
Il a ainsi donné l'exemple d'un groupe terroriste au Moyen-Orient, sans le citer, ayant "bénéficié du soutien de l'Etat iranien dans le développement d'engins explosifs improvisés", c'est-à-dire de mines ou bombes artisanales.
Parmi ces nouvelles technologies, issues aussi bien du secteur civil que militaire, figurent notamment les drones mais aussi "la cybersécurité et les cyberarmes" qui permettent de déstabiliser un pays par des attaques virales.
Selon lui, si lors des deux dernières décennies, "les pays occidentaux étaient les champions des nouvelles technologies" avec une avance nette sur les autres états et les acteurs non-gouvernementaux, "aujourd'hui, cette avance technologique se réduit".
La deuxième tendance est la décision de la Russie et de la Chine d'investir dans ces technologies pour "moderniser leurs forces armées", ce qui "remet en cause l'équilibre actuel des forces en Europe" et "dessine l'équilibre futur en Asie".
- "Défi" du financement de la défense en Europe -
M. Chipman a souligné la volonté de la Chine de se concentrer sur la "dimension maritime de sa politique de défense", soit davantage d'investissements dans les bateaux et sous-marins.
A contrario, il a estimé que le financement des forces armées et de l'armement en Europe demeurait "un défi" avec seulement "quatre des 26 membres européens de l'Otan qui ont respecté l'objectif de dépenser 2% du PIB, les 22 autres ayant dépensé en moyenne 1,1% de leur PIB pour la défense". Il s'agit de la Grèce, de la Pologne, du Royaume-Uni et de l'Estonie.
Le budget de la Défense russe a, lui, connu une croissance à "deux chiffres" en 2015, tandis que l'Asie dépense "près de 100 milliards de dollars" de plus par an que les membres européens de l'Otan, note l'institut.
Côté américain, "face à la perception que la Russie représente une menace grandissante, en particulier envers les pays Baltes et les pays d'Europe orientale", la réponse du Pentagone est de muscler sa présence en Europe, a relevé M. Chipman.
Il a cité pour preuve le dernier budget de l'administration Obama, dévoilé mardi à Washington, qui prévoit de quadrupler à 3,4 milliards de dollars ses dépenses dans cette région.
Au Moyen-Orient, la levée des sanctions contre l'Iran suite à l'accord sur le nucléaire conclu à Vienne en juillet donne à Téhéran la possibilité de moderniser son armement dont une part notable date des années 70 et est "si vieille qu'elle peut être considérée comme étant obsolète", note le rapport de l'IISS.
"Ce possible réarmement" de Téhéran pourrait également changer l'équilibre des forces dans la région, conduisant à "davantage de coopération entre les pays du Golfe fondée sur les liens militaires actuellement observables au Yémen".
Concernant la prolifération d'armes de destruction massive, M. Chipman a jugé que l'année 2015 avait été "assez bonne" notamment du fait de "la signature de l'accord P5+1 dans le dossier iranien".
Selon lui, il y a "consensus" sur l'idée que cet accord a "permis de retarder pour une dizaine d'années voire peut-être 15 ans, l'acquisition par l'Iran de l'arme atomique".
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| | | jf16 General de Division
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| Sujet: Re: industrie militaire dans le monde Mer 2 Mar - 10:34 | |
| - Citation :
- Denel unveils new Casspir Weapons Carrier
Helmoed-Römer Heitman, Pretoria - IHS Jane's Defence Weekly
01 March 2016
The Casspir NG2000 weapons carrier variant has a cab that can accommodate six crew and a load bed for palletised weapons. Source: Denel
Denel's Mechem division has developed a weapons carrier variant of its Casspir NG2000 mine-protected vehicle.
Like the basic armoured personnel carrier (APC), logistics, and recovery variants, the weapons carrier will be available in 4x4 and 6x6 configurations with several engine/transmission options.
The vehicle provides protection against small-arms fire, shell fragments, and a 14 kg charge under any wheel. It will cruise over reasonable terrain at 40 km/h and give a range of around 800 km with its standard fuel tank.
The weapons carrier marries the mine-protected hull to a new top structure comprising a large cab with seats for six crew members and a rear door that provides direct access to the open load bed on the back of the vehicle.
The bed can be fitted with palletised weapons, allowing standardisation and quick configuration to suit the requirements of a particular operation. The palletisation system also means weapons can easily be transferred when the vehicles they are mounted on become unserviceable.
The weapons being considered are 81 or 82 mm mortars (with an uprated rear suspension to handle the recoil), a 107 mm multiple rocket launcher, recoilless guns/rifles, a twin 23 mm ZU-23-2 anti-aircraft gun, a single 20 mm cannon, and twin or single 14.5 mm heavy machine guns. The vehicle could also be fitted with a pallet for a guided anti-tank missile system, such as the Denel Dynamics Ingwe, or a lightweight air defence system such as the Thales Starstreak.
The new variant is also suited to other roles, such as deploying the Rheinmetall Denel Munition Plofadder line charge for clearing minefields or carrying explosive ordnance disposal (EOD) robots.
Another possible use is for long-range reconnaissance as the cab can accommodate a four-man team while the load bed can carry the additional stores and equipment needed for an extended mission. | |
| | | jf16 General de Division
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| Sujet: Re: industrie militaire dans le monde Jeu 17 Mar - 11:31 | |
| - Citation :
- Le groupe italien Finmeccanica veut s’appeler « Leonardo »
Posté dans Industrie par Laurent Lagneau Le 17-03-2016
Bientôt, on n’écrira plus Finmecanicca pour Finmeccanica : le géant italien de l’armement et de l’aéronautique a en effet annoncé, lors de la présentation de ses résultats pour l’année 2015, son intention de changer bientôt de nom en adoptant celui de « Leonardo ». La décision doit encore être validée par ses actionnaires à l’occasion d’assemblées générales ordinaires et extraordinaires convoquées en avril.
Mais, a priori, cela ne devrait pas poser de problème… Car ces mêmes actionnaires peuvent être satisfaits des résultats obtenus l’an passé par le groupe. Le bénéfice net est passé de 20 à 527 millions d’euros, le chiffre d’affaires a progressé de 1,8%, pour s’établir à 12,995 milliards d’euros et la dette a été réduite de 684 millions. Et ces performances sont supérieures aux attentes des analystes.
Pour en arriver là, Finmeccanica a lancé une vaste réorganisation de ses activités, en cédant, l’an passé, son pôle transports, constitué par ses filiales AnsaldoBreda et Ansaldo, au groupe japonais Hitachi, l’idée étant de ne conserver que celles ayant trait à l’aérospatial et à la défense. Dans le même temps, sa structure a été revue, son statut de holding étant passé à celui d’une entreprise intégrée (et donc unique).
Avec la mise en place du nouveau modèle organisationnel et opérationnel avec une entreprise unique (…), Finmeccanica n’a pas seulement redéfini sa propre structure pour la rendre plus cohérente avec les exigences des clients et des marchés », mais « il a aussi voulu redéfinir son identité », a expliqué l’industriel italien dans un communiqué.
D’où le choix de Leonardo, inspiré par celui de l’artiste et inventeur Leonardo da Vinci (et par ailleurs protégé de François Ier). Un porte-parole du groupe italien a expliqué qu’il s’agissait d’un hommage à celui qui imagina, il y a 500 ans, le principe de l’hélicoptère.
http://www.opex360.com/2016/03/17/le-groupe-italien-finmeccanica-veut-sappeler-leonardo/ | |
| | | jf16 General de Division
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| Sujet: Re: industrie militaire dans le monde Jeu 17 Mar - 11:46 | |
| - Citation :
- Missiles : le feu d'artifice de MBDA à l'export
Par Michel Cabirol | 17/03/2016
Le grand export a représenté l'année dernière 70% des commandes du MBDA (5,2 milliards d'euros en 2015) (Crédits : Roland Pellegrino, ministère de la Défense) Le missilier européen a réalisé en 2015 "un niveau de commandes historique" (5,2 milliards d'euros, dont 3,6 milliards à l'exportation). Le Rafale a beaucoup pesé dans la performance commerciale de MBDA.
Pour MBDA, l'année 2015 a été tonitruante sur le plan commercial, comme d'ailleurs pour les groupes de défense français qui travaillent sur le Rafale. Ainsi, le missilier européen a connu l'année dernière "un niveau de commandes historique", à hauteur de 5,2 milliards d'euros (27% de croissance par rapport à 2014), dont 3,6 milliards à l'exportation. Une très belle année commerciale qui a permis à MBDA de porter son carnet de commandes à 15,1 milliards (cinq ans d'activité), record historique qui tenait depuis 2003, année où le missilier avait atteint un pic à 14,8 milliards d'euros.
Le Rafale propulse MBDA à l'export
Le grand export a représenté l'année dernière 70% des commandes du MBDA. Les deux contrats Rafale en Égypte (800 millions environ pour MBDA) et au Qatar (2 milliards) ont bien sûr beaucoup pesé pour atteindre cette performance inédite. En revanche, les petits et moyens contrats semblent en net retrait par rapport aux deux années précédentes même si MBDA a obtenu en 2015 l'armement de la frégate multmissions FREMM en Égypte (300 millions d'euros environ) et en Géorgie un contrat de système de défense aérienne VL-Mica (entre 100 et 150 millions).
En 2013 et 2014, MBDA avait engrangé un bon niveau de commandes à l'export (2,2 puis 2,5 milliards d'euros) en partie grâce à plusieurs contrats d'un montant inférieur à 200 millions d'euros. En 2015, ils ne représentaient qu'un flux de 500 millions d'euros environ, dont notamment des contrats de MCO (Maintien en condition opérationnelle) principalement pour la remotorisation de missiles.
Sur le plan domestique, MBDA a notamment reçu en mai une commande pour équiper les deux dernières FREMM italiennes du système surface-air SAAM ESD basé sur le missile Aster. Le missilier a également obtenu une commande de 300 millions de livres de Londres pour renouveler les stocks de missiles air-air ASRAAM de la Royal Air Force. Enfin, Paris a lancé le programme Aster Block 1NT (New Technology) en vue de moderniser le système de défense anti-aérienne SAMP/T (environ 300 millions d'euros), mené par le consortium Eurosam constitué de MBDA et de Thales.
Un chiffre d'affaires redressé
Avec un ratio commandes sur chiffre d'affaires, le fameux book-to-bill, supérieur à 1 depuis trois ans, MBDA a fortement redressé son chiffre d'affaires en 2015 (2,9 milliards d'euros). Soit un bond de 20% par rapport à 2014 (2,4 milliards), qui était "un point bas". L'export a représenté 43% environ du chiffre d'affaires de 2015 du missilier. Si la rentabilité de MBDA est toujours aussi bonne (une marge de 10% environ en 2015), le redressement de la situation économique de MBDA permet à son PDG Antoine Bouvier de lancer un plan de recrutement en Europe (1.000 embauches) en 2015-2016. Le missilier va essentiellement recruter en France (600, dont les deux tiers en région parisienne et un tiers en région Centre-Val de Loire) et en Grande-Bretagne.
"Année après année, MBDA se renforce à l'exportation, ce qui lui permet de retrouver aujourd'hui une dynamique de croissance après avoir ressenti les effets des réductions budgétaires sur ses marchés domestiques européens, a souligné Antoine Bouvier. (...) Cette dynamique va permettre de consolider l'entreprise et de garantir son statut d'acteur global dans les missiles, à un moment où la concurrence sur le marché international est de plus en plus vive".
Pour 2016, "un objectif raisonnable serait d'être au-delà de 3 milliards" en termes de chiffre d'affaires, a estimé Antoine Bouvier. Avec un carnet de commandes de plus de 15 milliards d'euros en poche au 31 décembre 2015, MBDA a devant lui au moins cinq ans d'activité, et jouit de solides perspectives de croissance jusqu'à la fin de la décennie. Notamment les premières livraisons pour le Qatar interviendront à partir de 2018. En outre, le missile tactique MMP (missille moyenne portée) va être commercialisé à partir de 2017, une fois passée son entrée en service dans l'armée française. Il a déjà reçu "de nombreuses marques d'intérêt", a précisé le patron de MBDA.
Quelles commandes en 2016?
Les prises de commandes seront probablement en baisse en 2016 par rapport à 2015, a estimé Antoine Bouvier. Le missilier compte essentiellement sur un nouveau contrat Rafale, notamment en Inde (36 avions de combat), et/ou un contrat Typhoon au Koweït (28). En outre, le missilier a bon espoir de vendre à nouveau en 2016 le missile de croisière allemand Taurus. Il lorgne un marché d'une centaine d'unités pour les mettre sous les ailes des F-15 sud-coréens. Et à plus long terme, il proposera le Meteor pour les F-35 de Séoul.
Dans le naval, MBDA pourrait notamment signer l'armement des quatre corvettes en Égypte (voire plus). Ces navires pourraient être armés de missiles surface-air VL Mica et mer-mer Exocet de MBDA. Le missilier européen a déjà signé un premier contrat portant sur les installations de tir avec l'armée égyptienne (50 millions d'euros environ) et propose un lot de missiles évalué autour de 300 millions d'euros. Le missilier pourrait également armer les deux Bâtiments de projection et de commandement (BPC) égyptiens, de la classe Mistral, avec des missiles anti-aérien léger Mistral de conception "tire et oublie".
2016, une année défense aérienne?
Plusieurs campagnes de longue haleine dans le domaine de la défense aérienne pourraient enfin déboucher en 2016. Notamment en Turquie (MSAM, ex-programme T-Loramids), en Pologne (courte portée, projet Narew) et en Suisse (BODLUV 2020), voire en Inde (SRSAM, ou Short Range Surface to Air Missile). En Turquie, Eurosam, qui proposait le système SAMP/T, a repris les discussions avec des industriels turcs, en vue d'une "coopération" dans la défense aérienne, a annoncé Antoine Bouvier. "Les discussions sont en cours. (...) 2016 nous dira s'il y a ou pas une possibilité de converger sur nos objectifs, les besoins du client turc et les objectifs de coopération", a-t-il expliqué.
La Turquie avait annulé en novembre 2015 un appel d'offres de système de missiles de longue portée, évalué à 3,4 milliards de dollars, dont l'attribution à la Chine avait inquiété les alliés d'Ankara, notamment les États-Unis, à l'Otan. Le pays avait laissé fin février la porte ouverte à la reprise de discussions avec les participants de cet appel d'offres, parmi lesquels Eurosam et l'américain Raytheon. Le processus a été remis à plat et les discussions portent cette fois sur le développement d'une capacité de défense élargie (combinant aussi des capacités contre des cibles aériennes et des missiles de croisière et balistiques) à la fois pour mener à bien des programmes et préparer de nouveaux produits, a expliqué Antoine Bouvier.
En Pologne, MBDA mise sur le VL Mica. Enfin, en Suisse, le missilier européen (Camm-ER) est en compétition face à Diehl (missile Iris-T) pour les missiles (250 millions d'euros). Une commande est attendue fin 2016. En Inde, MBDA a de nouvelles discussions avec les autorités indiennes. Le missilier a dans ce pays une trentaine de compétitions plus ou moins active en cours. Sur le plan domestique, MBDA pourrait également signer une méga-commande (3 à 4 milliards d'euros pour 8 à 10 systèmes) en Allemagne, qui a décidé de poursuivre le programme Taktisches Luftverteidigungssystem (TLVS), qui s'appuie sur les résultats du développement MEADS (Lockheed Martin). Le programme TLVS sera géré par MBDA Allemagne. Enfin, le missilier attend un contrat de l'Italie qui doit rejoindre l'Aster Block 1NT (New Technology).
http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/missiles-le-feu-d-artifice-de-mbda-a-l-export-557598.html | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41866 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: industrie militaire dans le monde Jeu 17 Mar - 13:52 | |
| - Citation :
- Kongsberg to acquire 49.9% stake in Patria
Andrew MacDonald, London - IHS Jane's Defence Weekly
16 March 2016
Norwegian defence manufacturer Kongsberg Gruppen announced on 17 March that it is to acquire a 49.9% stake in armoured vehicle producer Patria Oyj from the Finnish state.
Kongsberg, itself 50% controlled by the Norwegian Norwegian Ministry of Trade and Industry, is pursuing investment in the neighbouring market with the goal of "taking a proactive step to meet the ongoing consolidation in the defence industry", according to a release revealing the acquisition.
Patria, which employs around 2,800 people, was jointly owned by Airbus until December 2014, when the European aerospace and defence group sold its 26.8% stake as part of business consolidation measures, returning Patria to total state ownership for the first time since 2001. | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41866 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: industrie militaire dans le monde Jeu 17 Mar - 15:38 | |
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| | | jf16 General de Division
messages : 41866 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: industrie militaire dans le monde Dim 20 Mar - 11:38 | |
| - Citation :
- Airbus vend son électronique de défense au fonds KKR
Par Michel Cabirol | 19/03/2016 Airbus Group va céder au fonds américain KKR ses activités d'électronique de défense basée en Allemagne pour 1,1 milliard d'euros. Une transaction qui devrait être bouclée dans un an.
Plus de 18 mois après avoir mis en vente une partie de ses activités de défense, Airbus Group est enfin "parvenu à un accord" avec le fonds d'investissement américain KKR afin de vendre sa division d'électronique de défense basée à Ulm en Allemagne pour environ 1,1 milliard d'euros, selon un communiqué publié vendredi soir par le groupe aéronautique. Le groupe pourrait conserver une part minoritaire afin d'assurer une "transition en douceur" pour cette activité et ses 4.000 salariés. Cette transaction, soumise aux autorités de la concurrence, doit être bouclée au premier trimestre de l'année prochaine, a précisé le géant européen.
"Il s'agit d'un pas significatif dans la réorganisation du portefeuille d'activités annoncée par la division Airbus Defence and Space en septembre 2014", a indique Airbus Group.
Le périmètre de cette activité, qui génère 1 milliard d'euros de chiffre d'affaires environ par an, inclut les capteurs militaires, la guerre électronique, l'avionique et l'optronique. Elle emploie 4.000 personnes dans le monde. La décision de céder ces activités avait été annoncée à l'automne 2014 par Airbus Group dans le cadre de sa revue stratégique, afin de se concentrer sur les avions militaires et les missiles après l'échec du rachat du groupe britannique de défense BAE Systems en 2012. Cette opération tourne ainsi résolument le dos au plan "Vision 2020" de Louis Gallois, le prédécesseur de Tom Enders, qui voulait équilibrer les revenus issus du civil et du militaire.
Airbus garde l'activité de surveillance de frontières
"En apportant une solution intéressante à toutes les parties prenantes, cet accord constitueune excellente finalisation de notre opération Orlando, qui visait à repositionner DefenceElectronics", a estimé le patron d'Airbus Defence and Space, Bernhard Gerwert, cité dans le communiqué et qui va être remplacé le 1er avril par l'ancien directeur général de la division Large Drives de Siemens AG, Dirk Hoke. Ce dernier aura sous sa responsabilité les activités de surveillance de frontières qu'Airbus Group n'a pas pu vendre avec son électronique de défense en raison de la difficulté d'exécution de certains grands programmes (Arabie Saoudite et Roumanie, notamment).
"La cession des activités Border Security n'est plus d'actualité, avait écrit mi-février la direction d'Airbus Group dans un courrier adressé aux salariés du groupe. Nous prévoyons de créer pour ces activités une entité organisationnelle, qui sera directement rattachée au CEO d'Airbus Defence and Space". Dans ce cadre, le groupe a lancé la filialisation juridique de la branche électronique de défense sous la raison sociale Airbus DS Electronics and Border Security GmbH.
KKR sélectionné par Airbus Group
"Defence Electronics est une entité solide, rentable et dotée d'un potentiel de croissance considérable et nous sommes convaincus que KKR poursuivra, avec l'équipe dirigeante et les salariés de Defence Electronics, le développement intensif de ces activités", a assuré Airbus Group. "Nous sommes ravis d'avoir été choisis en tant que meilleur partenaire pour l'activité d'électronique de défense", a estimé pour sa part le patron de KKR Europe, Moyen-Orient et Afrique, Johannes Huth. "KKR va soutenir la croissance et le développement de la compagnie avec ses ressources financières, son réseau international", a-t-il souligné. KKR a en outre une expertise de longue date dans le secteur industriel mondial et une expérience "dans la gestion fructueuse d'entreprises industrielles en Allemagne, telles que MTU Aero Engines, Demag Cranes et Kion".
http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/airbus-vend-son-electronique-de-defense-au-fonds-kkr-558125.html | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41866 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| | | | jf16 General de Division
messages : 41866 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: industrie militaire dans le monde Sam 21 Mai - 9:50 | |
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| | | jf16 General de Division
messages : 41866 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: industrie militaire dans le monde Mar 24 Mai - 11:33 | |
| - Citation :
- « L’union fait la force » façon Scandinave
Actualités Nathan Gain 24 mai, 2016
L’industrie de défense nordique pourrait bientôt profiter d’un solide coup de pouce, alors que la Finlande, la Norvège, la Suède et le Danemark ont ratifié en mai une annexe concernant les achats conjoints de matériel militaire au « Nordic Defence Materiel Agreement » (NDMA) du 10 mars 2015. Chapeauté par la NORDEFCO, organe inter-étatique en charge de la collaboration en matière de défense, ce nouvel accord entend faciliter les procédures d’achat conjointes entre les quatre pays concernés.
Outre les quatre pays concernés par le NDMA, la NORDEFCO comprend également l’Islande
« Des changements au cours de ces dernières années ont créé un environnement entièrement nouveau pour les industries de défense de nos pays respectifs. Les budgets de défense nationaux ont eu tendance à baisser alors que la compétition est devenue plus intense et internationale. Très peu de sociétés, en conséquence, seront en mesure de compter sur leurs seuls marchés domestiques dans les années à venir », constatait Jussi Niinistö, ministre finlandais de la Défense en marge de la cérémonie de signature à Helsinki.
Or, « les pays nordiques peuvent réaliser des économies importantes grâce à une coopération accrue en matière d’achats conjoints. (…) Nous devons aussi trouver des moyens d’y inclure nos industries de défense nationales de la meilleure façon », ajoutait-il. C’est pourquoi cette nouvelle annexe au NDMA structurera en profondeur les projets d’achat communs entre pays nordiques, en commençant par proposer des changements législatifs pour offrir une meilleure rentabilité, assurer la bonne tenue des livraisons et augmenter l’implémentation des projets communs.
Concrètement, les travaux entourant le NDMA ont déjà abouti à la création de trois « modèles » sur lesquels devront se baser tous les accords d’achats futurs : l’appel d’offre déjà en utilisation, un appel d’offre « coordonné » et un modèle de procédure d’achat conjointe de gouvernement à gouvernement. Le tout pourrait se traduire par des économies d’échelle importante, des procédures bureaucratiques simplifiées et de meilleures opportunités pour les industriels nordiques.
À terme, cette nouvelle annexe permettra également de fournir des conseils pratiques aux partenaires désireux de réaliser une acquisition commune et harmonisera les règles en vigueur dans chaque État « en tenant compte des normes, régulations et politiques nationales respectives », précise la NORDEFCO.
Loin de s’arrêter aux acquisitions communes, le NDMA ambitionne de couvrir un spectre plus large de compétences, tels que la recherche et le développement, le développement de nouvelles capacités, et la sécurité des approvisionnement et l’élimination du matériel obsolète. Ainsi, en matière de développement, la NORDEFCO travaille déjà sur large portfolio de projets industriels conjoints allant de la protection individuelle du soldat à la gestion de bases opérationnelles, en passant par les munitions et les liaisons de données tactiques.
http://forcesoperations.com/lunion-fait-la-force-facon-scandinave/ | |
| | | Adam Modérateur
messages : 6300 Inscrit le : 25/03/2009 Localisation : Royaume pour tous les Marocains Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: industrie militaire dans le monde Mer 25 Mai - 21:24 | |
| - Sputnik a écrit:
- US Arms Industry Dead: World Bought American Weapons, Stole the Technology
On Tuesday, US defense industry analysts offered a report claiming that American military contractors will be overtaken in coming years by defense contractors in Israel, South Korea, and Brazil, marking an end to Western dominance over war profiteering.
The report, "Dynamics of International Military Modernization 2016," authored by Daniel Yoon and Doug Berenson from Beltway consultants Avascent blamed American military exports for the market threat, as countries buy arms at a cut rate to back-engineer US weapons technology.
"In many cases, these emerging players developed through diffused technology via prior export arrangements with Western suppliers, often through offset requirements and domestic industry participation," stated the report. In layman’s terms, foreign countries purchase US arms to steal American know-how, avoiding the burdensome taxpayer-subsidized cost of research and development.
The development occurs as the US military-industrial complex has shifted its focus toward exporting weapons to tyrannical regimes throughout the world, as a means to offset reductions in the size of the American war machine following the drawdown in Iraq and Afghanistan. According to the report, "in 2010, only 17% of defense equipment manufactured in the US was exported; by 2015, that number jumped dramatically to 34%."
US weapons-manufacturing expertise has been suggested as being in decline primarily due to Washington’s reticence to engage in war, opting instead to be the Walmart of weapon retailers for the world.
The situation is exacerbated by the Obama Administration’s trigger-happy approach to sell arms, often including troubling "offset requirements" making it easier for the nascent domestic defense industries of countries to "absorb suppliers' technical expertise."
In addition to the rapid growth of weapons manufacturing expertise in Israel, South Korea, and Brazil, the US contends with other leading arms exporters, including Russia and China, who offer high-end military technology. Analysts also suggest that the American military-industrial complex will soon forfeit market share to other nations, including Japan and India.
The report claimed that Israel may soon become the world’s premier supplier of radar, missile, and drone technology, noting that the country’s unmanned aerial vehicles are competitive with US hardware.
South Korea looks to make its mark in air superiority with the development of an indigenous fighter jet and a next generation T-50 design. In addition to the aerospace field, South Korea excels in the production of destroyers, frigates, amphibious assault vehicles, and assault submarines, the report said.
Brazil, by contrast, looked to occupy the lower-tech echelons of the market, at a cut-rate price exploiting a niche in light attack aircraft thanks to a partnership with Saab to produce the Gripen fighter.
American military superiority is thought to be endangered by the growing export of defense technology throughout the world, leading some analysts to worry about the future of the US weapons industry, and the safety and security of the country.
##Lien
_________________ Les peuples ne meurent jamais de faim mais de honte.
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| | | jf16 General de Division
messages : 41866 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: industrie militaire dans le monde Mer 1 Juin - 11:45 | |
| - Citation :
- Slovakia unveils 8x8 Corsac infantry fighting vehicle
Miroslav Gyürösi, Bratislava - IHS Jane's International Defence Review
31 May 2016
Slovakia's MSM Group has developed the 8x8 Corsac infantry fighting vehicle based on the Pandur II armoured personnel carrier. Source: Miroslav Gyurösi
Slovakia's MSM Group has unveiled a new air-transportable 8x8 wheeled infantry fighting vehicle (IFV) prototype called the Corsac, which is based on the General Dynamics European Land System (GDELS) Steyr Pandur II armoured personnel carrier.
Developed by a team lead by MSM Group with partners including EVPU, Konstrukta Defence, and GDELS-Steyr, the Corsac is designed to meet the requirements of the Slovak Armed Forces and is fitted with the Turra 30 remotely-operated turret.
The prototype measures 7.43 x 2.67 x 2.95 m and has a ground clearance of 0.45 m. The vehicle is operated by a three-person crew comprising the commander, driver, and gunner with provision for up to six dismounts or 9,500 kg of payload.
With STANAG 4569 L2 ballistic protection for the hull and STANAG 4569 L3A/B mine-blast protection, the vehicle has a combat weight of 19,800 kg. Ballistic protection can be further improved to STANAG 4569 L3 or L4 by adding ceramic-based armour appliqué.
A nuclear, biological, and chemical (NBC) protection suite is also included, comprising the FVZ-98M filtering and air-conditioning system, RAID XP toxic agent detector, and OS-3M decontamination set.
The Corsac is fitted with the Turra 30 remote control turret armed with a 30 mm automatic gun and two 9M113 Konkurs anti-tank guided missiles. (Miroslav Gyurösi)
A 450 hp turbo-charged Cummins ISLe HPCR diesel engine provides a maximum output of 335 kW and 1,637 Nm of torque, enabling the vehicle to attain a maximum road speed of 115 km/h with a range of 650 km. An optional amphibious capability delivers a swimming speed of 10 km/h.
The Turra 30 is manufactured by EVPU and can be armed with a range of 30 mm automatic guns such as the Soviet-made 2A42 or US Bushmaster Mk 44. Secondary armament options include a 7.62 mm calibre machine gun or 12.7 mm heavy machine gun. The turret is also equipped with two 9M113 Konkurs (NATO AT-5 'Spandrel') anti-tank guided missiles (ATGMs) although the Rafael Spike system can be mounted as an option. | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41866 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: industrie militaire dans le monde Ven 3 Juin - 11:49 | |
| - Citation :
- Czechoslavak Group launches new Tatra division to build GD and Nexter vehicles
Jiri Kominek, Prague and Guy Anderson, London - IHS Jane's Defence Weekly
03 June 2016
The Czechoslovak Group (CG) officially launched a new division named Tatra Defence Vehicles (TDV) on 31 May.
TDV is a subsidiary of CG-owned Tatra Trucks and is located at the Korpivnice production facility.
TDV will focus on licensed production of the Steyr-Daimler-Puch Spezialfahrzeuge Pandur II CZ 8x8 armoured vehicle and its variants for the Army of the Czech Republic (ACR) and for foreign customers.
TDV will also produce under license the Nexter Titus 6x6 MRAP vehicle once it is officially accepted by the ACR, as well as produce and modify armoured cabs for the Tatra 810 6x6 medium truck currently in service with the ACR. | |
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