messages : 11677 Inscrit le : 12/12/2008 Localisation : paris Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... Jeu 27 Mar 2014 - 16:24
Rappel du premier message :
Baybars a écrit:
Ce sont les bureaux du MAE qui ont été écouté. Des têtes doivent tomber pour trahison des secrets de l'état. Les fedayin de Gülen sont derrière cette action a coup sur.
une simple confrérerie, si puissante soit-elle ne dispose pas des moyens techniques de brancher un MAE ou Fidan. Comme dit Inanç, je crois que certains (USA/Israel), disposant de la technologie adéquate, ont donné aux Gulenistes le petit coup de pouce qui va bien. Dans ce dossier, pour moi, le Cemaat n'est qu'un véhicule pour des forces étatiques. Je crois que d'avoir balancer aux iraniens l'identités des agents du mossad opérants chez eux, est en train d'etre payé par le MIT.
C'est le marché iranien qui est important pour l'industrie turque, quand tu vois les hommes d'affaires occidentaux se bousculer à Téhéran tu te dis que ca serait con de ne pas avoir sa part du gâteau , surtout que c'est un marché aussi grand que le golf et le Sham réunis, en plus de pouvoir servir de plateforme pour toute l’Asie centrale, en vous permettant enfin de contourner la mer caspienne.
Turquie : 17 militaires inculpés pour avoir intercepté un convoi pour la Syrie
AFP 10/04/2015
Une cour d'Istanbul a inculpé vendredi 17 militaires turcs pour avoir intercepté en janvier 2014, sur ordre d'un procureur, un convoi des services secrets turcs en route pour la Syrie, dans le cadre d'une affaire controversée, a rapporté l'agence de presse Dogan.
Ces militaires qui ont été écroués sont membres de la gendarmerie, corps d'armée en Turquie, et ont notamment été accusés de comploter contre le gouvernement islamo-conservateur au nom de la "structure parallèle", en l'occurrence la confrérie du prédicateur musulman exilé Fethullah Gülen que le président Recep Tayyip Erdogan accuse de vouloir le renverser.
Ils avaient intercepté à Adana, dans le sud de la Turquie, frontalière avec la Syrie, un convoi de camions en partance pour la Syrie. Les agents des services secrets (MIT) qui accompagnaient le convoi les ont empêchés d'inspecter le chargement, soupçonné d'être des armes pour un groupe d'opposition syrienne. Dix-neuf autres membres des services militaires sont actuellement jugés pour "espionnage" dans le cadre de cette affaire et encourent de lourdes peines de prison.
Les autorités avaient affirmé que le personnel à bord du convoi était en mission officielle. Les camions sont repartis après leur fouille et le gouvernement, très irrité, a annoncé qu'ils transportaient de l'aide à la minorité turkmène du nord de la Syrie et démenti toute livraison d'armes. Les militaires qui avaient intercepté les camions ont par la suite été relevés de leurs fonctions.
Depuis cet incident, le pouvoir turc a fait voter au parlement une législation controversée qui accorde des pouvoirs accrus aux services de renseignements turcs, notamment une impunité judiciaire pour les membres du MIT dans l'exercice de leurs fonctions. Le gouvernement d'Ankara est un farouche opposant au pouvoir du président syrien Bachar el-Assad et soutient l'opposition, mais a démenti à plusieurs reprises avoir fourni des armes aux insurgés notamment au groupe de l'Etat islamique (EI) qui contrôle des pans entiers de territoire en Syrie et en Irak, à la frontière turque.
Quatre soldats turcs blessés lors d'affrontements avec le PKK
AFP 11/04/2015
Quatre soldats turcs ont été blessés samedi lors d'affrontements dans le sud-est du pays avec des militants du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), les autorités dénonçant une "attaque terroriste". L'armée a envoyé des hélicoptères, des avions de reconnaissance et une unité de commandos dans la région d'Agri (sud-est), frontalière avec l'Iran, où les affrontements se poursuivaient, selon un communiqué militaire.
Selon l'armée turque, les soldats s'étaient rendus sur place, dans le district de Diaydin, après avoir appris qu'un "festival" y était prévu avec pour objectif de promouvoir "l'organisation séparatiste terroriste", termes utilisés par la Turquie pour désigner le PKK, considéré comme une organisation terroriste par Ankara. Des rebelles du PKK ont tiré sur des soldats qui ont répliqué, selon le communiqué de l'armée publié sur son site internet et qui fait état de quatre soldats blessés.
Ces combats portent un coup au processus du paix entre l'Etat turc et le PKK, qui avait lancé en 1984 une rébellion armée séparatiste qui a fait 40.000 morts. Fin mars, des affrontements avaient déjà eu lieu près de la frontière irakienne.
Le vice-Premier ministre Yalcin Akdogan a fermement condamné ces "attaques terroristes" tandis que le chef du Parti démocratique populaire (HDP, pro-kurde), Selahattin Demirtas, déplorait "un développement triste et inquiétant". Fin mars, le chef emprisonné du PKK Abdullah Öcalan a réitéré sa volonté de déposer les armes. Son mouvement ne réclame plus l'indépendance mais une large autonomie pour les 15 millions de Kurdes de Turquie (20% de la population).
Partisan de la paix avec les Kurdes, le président islamo-conservateur Recep Tayyip Erdogan a toutefois musclé son discours à l'approche des élections législatives du 7 juin. A plusieurs reprises, il a accusé le gouvernement d'être trop conciliant avec le PKK. Décrété unilatéralement par le PKK en mars 2013, le cessez-le-feu en vigueur depuis est globalement respecté.
Combat entre l'armée turque et le Pkk, 5 soldats Turcs blessés, 5 terroristes du pkk abattu, 1 capturé, les opérations se poursuivent pour traquer une vingtaine d'autres terroristes.
charly Colonel-Major
messages : 2420 Inscrit le : 25/05/2011 Localisation : Aquitaine Nationalité : Médailles de mérite :
Peut être une façon de rappeler que l'Ei massacre les Chrétiens aussi.
_________________ « Je voudrais que les Français renouent avec cette idée simple selon laquelle ce n’est pas seulement un territoire qu’il leur faut défendre (…) mais aussi une façon d’être, une langue, une civilisation. Bref, l’ensemble d’un patrimoine dont nous sommes les héritiers. Et s’ils venaient à oublier ou à refuser cette idée, alors je craindrais beaucoup pour l’avenir de mon pays », plaidait François Léotard, peu suspect de sympathie avec des idées extrêmes.
Peut être une façon de rappeler que l'Ei massacre les Chrétiens aussi.
Il a dit cela, car depuis 85 ans, on a lut le Coran à la mosquée de Sainte-Sophie. C'est symbolique. Et même la prière, le peuple veut la réouverture de la Sainte-Sophie en tant que mosquée.
Après les photos du pont suspendu du Golfe (en construction), je met les photos du pont suspendu du Sultan Selim 1er (en construction), qui relierai l'Asie (Moyen-Orient) à l'Europe (Balkans). C'est l'autoroute nord-Marmara entre le 3ème aéroport d'Istanbul, New Istanbul, le Canal Istanbul et le pont du Sultan Selim 1er.
Le tunnel de l'Ovit, qui sera long de de 15 km desservira l'autoroute qui reliera la mer noire au Moyen-Orient. C'est le deuxième plus long tunnel autoroutier du monde.
Vidéo des travaux en cours du pont suspendu Selim 1er et de l'autoroute Nord-Marmara:
La construction du central nucléaire d'Akkuyu a débuté dans la province de Mersin-Tarsus (Tarse) d'une capacité de 1 200MV avec l'aide de la Russie d'un coût de 20 milliards $.
La Turquie décide de ne pas passer à la 4G, elle passera à la 5G dans 2 ans directement. Aselsan à déjà conçu la technologie 4G, et cette firme est bien avancée pour la technologie 5G. Le Président Erdogan à dit que cette technologie sera disponible dans 2 ans pour la Turquie.
La 4G et la 5G sont conçu par les moyens technologique de la Turquie.
Le réseau actuel en Turquie est le H+ (3G++).
La Turquie annule donc l'appel d'offre des réseaux 4G.
Les chaînes de TV turque passent à la technologie 4K (HD+++), la chaîne publique TRT utilise la diffusion 4K. Disponible par la fibre et le satellite. D'ailleurs, les compagnies de télécom propose des vitesse de 1 000 Mbit/s.
La Turquie fête le centenaire de la victoire terrestre des Dardanelles face à la coalition franco-britannique.
17 Chef d'Êtat, 5 Premier Ministre, 3 Chef de Parlement, 5 Vice-Président, 28 ministres, 6 Président d'organisation internationales et 90 hauts dirigeants des pays amis et alliés sont présent aux cérémonies.
Le Prince héritier du Royaume-Uni Charles ainsi que son fils Harry, le chef d'Etat d'Irlande Michael D. Higgins, le chef d'Etat du Monténégro Filip Vujanovic, le chef d'Etat de la Macédoine Gjorge İvanov.
Ainsi que les Premier Ministre de l'Australie, de la Nouvelle-Zélande, Moldovie, Roumanie pour les leaders non-Musulmans.
Les Leaders Musulmans sont eux invité à la prière du vendredi en compagnie du Président Erdogan.
PGM Administrateur
messages : 11677 Inscrit le : 12/12/2008 Localisation : paris Nationalité : Médailles de mérite :
Les victimes du génocide canonisées par l'Église arménienne
En avançant au 24 avril la commémoration des cent ans de la campagne de Gallipoli, pour la faire coïncider avec le centenaire du génocide arménien, le président turc Recep Tayyip Erdogan crée un embarras pour les gouvernements.
17h30 : L’Eglise arménienne a canonisé jeudi les 1,5 million de victimes du génocide arménien, perpétré par les Turcs ottomans, à la veille des commémorations officielles du centenaire des massacres et malgré les critiques de la Turquie qui rejette le terme de génocide, a constaté une journaliste de l’AFP.
«Plus d’un million d’Arméniens ont été déportés, tués, torturés, mais ils sont restés fidèles au Christ», a souligné le chef de l’Eglise arménienne, le Catholicos Karékine II, lors de la cérémonie de canonisation, la plus importante numériquement parlant jamais décidée par une Eglise chrétienne.
06H30 : Le « gratin » politique sera concentré en Europe orientale, demain. Et pour cause, deux événements centenaires seront célébrés au même moment à Erevan, en Arménie, et dans la péninsule de Gallipoli, en Turquie. Un hasard du calendrier ? Pas tout à fait.
Si les deux cérémonies se déroulent le même jour, c’est surtout en raison du sens aigu de la provocation du président turc, Recep Tayyip Erdogan. Alors que la bataille du détroit des Dardanelles, expédition franco-britannique mise en échec par l’Empire ottoman en 1915, est habituellement célébrée le 25 avril, le chef de l’État turc a décidé, pour la deuxième année consécutive, de l’avancer d’un jour.
Poutine en Arménie, le prince Charles en Turquie
Sauf que le 24 avril, l’Arménie commémore tous les ans ce qu’elle considère comme un « génocide » commis par l’Empire ottoman, toujours en 1915 et dont elle célèbre les cent ans. Génocide que la Turquie récuse en bloc depuis un siècle, évoquant une « guerre civile ». Cette année, Recep Tayyip Erdogan a poussé le vice un peu plus loin, allant jusqu’à envoyer une invitation officielle à Serge Sarkissian, président de la République d’Arménie, pour assister à la cérémonie de Gallipoli. Un geste qui a provoqué l’ire du chef de l’État arménien. En conviant plus de cent chefs d’État ou de gouvernement, Recep Tayyip Erdogan semble s’être donné du mal pour éclipser la commémoration d’un génocide dont il ne veut pas entendre parler. Et, du même coup, par déni, il a placé dans une situation inconfortable de nombreux dirigeants politiques. Vladimir Poutine, par exemple, a dû choisir entre l’Arménie, pays issu de l’ex-URSS et dont la Russie a été l’un des premiers pays à reconnaître le génocide, et la Turquie, partenaire économique précieux, notamment sur la question du gaz. Le président russe a opté pour Erevan où il figurera à côté de François Hollande et Joachim Gauck, présidents de la France et de l’Allemagne.
Obama prononcera-t-il le mot « génocide » ?
Angela Merkel, elle, n’assistera à aucun des deux événements, à cause d’un agenda trop chargé. Le Royaume-Uni sera représenté à Gallipoli par le prince Charles, héritier de la couronne britannique, qui aura à ses côtés les Premiers ministres d’Australie et de Nouvelle-Zélande. La campagne, sanglante, de Gallipoli, à laquelle ont participé plus de 60 000 soldats australiens et néo-zélandais, constitue, pour beaucoup d’observateurs, un acte fondateur des deux anciennes colonies britanniques en tant que nations indépendantes.
Quant à Barack Obama, un déplacement en Arménie ou en Turquie ne figure pas à son agenda. Le président des États-Unis pourrait, comme l’an dernier, s’exprimer sur ces deux événements via un communiqué.
Reste à savoir si, cette fois, il utilisera le terme « génocide », comme promis avant son élection en 2008, ou s’il évoquera à nouveau des « massacres » commis contre les Arméniens en 1915.