Sujet: L'industrie militaire au Maroc Jeu 10 Mai 2007 - 8:58
Rappel du premier message :
moi je vois qu'on doit avoir une industrie militaire c'est la seule solution pour le chaumage et le bon armement pour notre armée il y a plein de cerveaus marocains dans ce domaine la et on pourra fabriquer nos fusées a longue portée
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Sujet: Re: L'industrie militaire au Maroc Sam 12 Nov 2022 - 20:42
Citation :
Le Maroc lance la production de drones de conception israélienne
... C’est la confirmation de la nouvelle que deux constructeurs produiront des drones au Maroc en utilisant la technologie israélienne. La première usine sera dédiée principalement à la production et à l’assemblage de drones de reconnaissance, tandis que la seconde sera dédiée aux drones d’attaque et aux drones suicides.
Norinco vend beaucoup de chose edt de mémoire elles est sous le coup de la loi CAATSA
La loi Caatsa ne s'applique que pour la Russie, l'Iran et la Corée du Nord, la Chine n'en fait pas partie.
Non il y aussi des sociétés d'armement chinoises sous le coup de sanctions américaines si je retrouve un article je le remettrai ici
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Sujet: Re: L'industrie militaire au Maroc Jeu 17 Nov 2022 - 7:36
Il faudra soutenir cette société et lui donner les moyens de travailler.
Agadir a déjà exporté des bateaux de pêche hybride vers la France pour info.
Citation :
Business: Des hommes d’affaires mexicains en visite à Agadir
...
Pour leur part, des hommes d’affaires marocains ont souligné que la coopération avec la délégation mexicaine a été couronnée par un partenariat stratégique et la création d’une société dans la ville de Tanger spécialisée dans la promotion des investissements étrangers, ajoutant que la coopération portera notamment sur les secteurs de la pisciculture, la pêche maritime et la construction navale.
Un déplacement au Mexique est prévu en janvier prochain pour conclure les contrats relatifs au renouvèlement et à la modernisation de la flotte maritime mexicaine et ce en partenariat avec une société marocaine basée à Agadir et qui opère dans le domaine de la construction navale. https://www.lesiteinfo.com/maroc/business-des-hommes-daffaires-mexicains-en-visite-a-agadir/
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Sujet: Re: L'industrie militaire au Maroc Dim 1 Jan 2023 - 11:32
Sujet: Re: L'industrie militaire au Maroc Dim 1 Jan 2023 - 12:24
L’ex-policier russe David Khazanski, fondateur du groupe multi-métiers canadien Inkas, leader de la production de véhicules blindés à usage civil et militaire a privilégié Casablanca pour y installer une nouvelle unité dédiée à la construction de ce type d’engins prisés par les VIP et les forces armées et dont la vocation s’étend au-delà des frontières du Maroc. Les détails Ex-policier russe installé au Canada dans les années 90, David Khazanski est aujourd'hui connu pour être à la tête du groupe Inkas dont la principale filiale, Inkas Armored Vehicles évolue dans un secteur florissant, celui de la construction et de l'équipement de véhicules blindés pour clients VIP, mais aussi pour les forces de l'ordre et les armées d’un certain nombre de pays. Inkas Armored Vehicles dispose d'une large gamme de véhicules, allant du SUV de luxe, au 4x4 tout terrain robuste, jusqu'aux berlines blindées, en passant par les camions de convoyage de fonds. Sur son site internet, l'entreprise canadienne qui revendique une présence commerciale dans une vingtaine de pays opère à travers deux usines de production, l'une à Toronto, où est situé son siège social et l'autre à Lagos, au Nigéria. Selon nos informations, David Khazanski vient tout juste de planter son drapeau au Maroc, en créant à Casablanca Inkas International LLC en association avec un Marocain, Mohamed Lahlou ElOmari. Celle-ci sera dédiée, selon ses caractéristiques, à la « construction de véhicules automobiles ». VIP et Etats à risques comme clients Inkas Armored Vehicles vise particulièrement les États et leurs forces de l'ordre, en équipant les institutions gouvernementales de défense, les forces armées et paramilitaires, mais aussi les ambassades et les sociétés privées de sécurité. Parmi ses clients, on compte notamment l’Azerbaïdjan, pays en conflit ouvert avec l’Arménie, à qui le groupe de Khazanski a livré des véhicules destinés à son ministère de l’Intérieur. Ce qui n’a pas manqué de l’exposer à un torrent de critiques de la part de la communauté arménienne du Canada qui a interpelé le premier ministre Justin Trudeau sur un contrat qui va à l’encontre des positions d’Ottawa dans le conflit caucasien. Autre pays client, où Inkas a installé une unité de production, le Nigéria. La société avait réussi à vendre un de ses 4x4 blindés au général Muhamadu Buhari. En 2014, alors que ce dernier n'était pas encore président, son convoi a été attaqué à l’arme lourde pas des rebelles. Si son escorte a été décimée dans cet attentat faisant vingt morts, Buhari et ses gardes du corps ont eu la vie sauve grâce au blindage de son SUV de marque Inkas. La firme canadienne a profité de l’occasion pour lancer une véritable campagne de communication par laquelle elle s’est réjouie de la fiabilité à toute épreuve de ses engins qui « remplissent leur fonction de protection des passagers contre les attaques balistiques et explosives ». « Nos véhicules ont démontré comment ils pouvaient résister aux attaques réelles les plus graves. Chez Inkas, nous sommes très fiers de fabriquer des produits qui sauvent des vies », a notamment déclaré Philip Daskal, vice-président en charge des ventes. Plus récemment, après avoir fourni à la police haïtienne 18 véhicules MRAP (Mine Resistant Ambush Protected), certains ont été incendiés après une embuscade, ce qui a forcé l’entreprise à se justifier auprès de l'opinion publique. Pour Andrew Ellis, conseiller senior d'Inkas ayant piloté la vente, les MRAP « fonctionnent bien dans beaucoup de pays dans le monde, en Asie, en Afrique, en Europe etc. ». « Mais c’est vraiment difficile en Haïti », a-t-il affirmé, promettant des modifications spéciales pour les pays africains et asiatiques, manifestement plus à risques. Inkas a aussi pour client les forces de maintien de la paix de l'ONU dans le monde, l'entreprise fabricant aussi des blindés militaires blancs des Casques bleus estampillés UN. Autant de clients pour lesquels David Khazanski qui dirige son petit empire avec Margarita Simkin, son épouse d’origine ukrainienne, ne lésine pas sur les moyens. En 2020, Inkas annonçait l'expansion de son usine de Toronto, doublant ainsi sa production qui était de 50 véhicules par mois. Le catalogue d’Inkas expose pas moins de 80 marques de véhicules blindés, SUV, camions de transport de détenus ou de fonds bancaires, berlines ou encore 4x4 tout terrain pour les forces d'intervention. De luxueuses marques y sont aussi listées pour les acheteurs VIP, comme cette BMW X7 blindée, un modèle inédit, ou encore la Rolls-Royce Cullnan et la Bentley Bentayga. Des avantages pour Inkas « Made In Morocco » Cependant, dans la zone MENA, bien qu’il dispose d’antennes commerciales en Egypte et en Tunisie, Khazanski fait face à la concurrence d’une société éponyme née d’un litige avec un ex-partenaire : Inkas Vehicules, dirigée depuis Dubaï par Ulugbekhon Maksumov, un homme d'affaires ouzbek particulièrement influent aux Emirats, comme en témoignent ses fonctions de membre du conseil d'administration du Russian Business Council (RBC). Connu pour sa part pour être proche des intérêts israéliens, Khazanski a dans ce sens peut-être aussi choisi de s’implanter au Maroc dans le sillage des Accords d’Abraham signés entre Rabat et Tel-Aviv et dont le volet militaro-industriel est au cœur de leur nouvelle coopération. La filiale casablancaise Inkas International LLC, bénéficiant de l’attractivité du royaume pour les investissements étrangers, notamment pour le secteur automobile, pourrait ainsi lui servir de tête de pont autant pour son marché africain de prédilection, que pour l’Europe centrale lui permettant ainsi de contourner les levées de boucliers de ses détracteurs au Canada. Enfin, le marché moyen-oriental lui sera aussi plus proche en terme logistique et de coût et plus accessible économiquement par le truchement des accords commerciaux bilatéraux qu’entretient le Maroc avec certains pays de la région. Cette première incursion au Maroc du groupe Inkas à travers ses produits phare servira aussi pour le Canadien de faire valoir ses services dans d’autres domaines où il a étendu ses activités ces dernières années : créée en septembre 2021, Inkas Aerospace & Defense propose déjà un large éventail de systèmes d'interception (cybersécurité, cybersurveillance, systèmes anti-drones et matériels safe cities) dont le Royaume et d’autres Etats alentours sont très friands. a écrit:
Sujet: Re: L'industrie militaire au Maroc Mar 17 Jan 2023 - 14:15
''t is also discussing the establishment of a large logistical base that would give it an important outlet to countries located south of the Sahara Desert. "This," said the agency, "will threaten the interests of Washington and its allies there."''
Donc selon eux les Russes veulent s'installer en Algérie, alors oui le régime Algérien a des tendances suicidaires mais pas à ce point je ne pense pas qu'ils iront à ce point un embargo les mettrait à genoux en quelques heures...
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Fahed64 Administrateur
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Sujet: Re: L'industrie militaire au Maroc Mar 17 Jan 2023 - 14:57
Ssi Bruce de notre côté ça fait 67 ans que « l’on ne pense pas que »
Si l’article est véridique cela veut dire qu’ils ont bien intégré le degré de folie à côté et se prépare à « toutes les éventualités » d’un installation russes en Afrique du Nord.
Si les algériens font cette erreurs on va nous donner les cheat codes pour méchamment nous renforcer et nous donner les moyens de réaliser des « opérations spéciales »
C’est un ballon d’essais aussi pour faire comprendre aux coréens de l’Est les conséquences de leur hostilité à moyen terme.
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Shugan188 Modérateur
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Sujet: Re: L'industrie militaire au Maroc Mar 17 Jan 2023 - 14:59
MEO journal des frères musulmans, ils ont deja confendu en 2021 le projet de Biden d etablir une nouvelle base militaire dans le "western sahara" de l Arabie Saudi avec notre Sahara.
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Anass009 Lt-colonel
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Sujet: Re: L'industrie militaire au Maroc Mar 17 Jan 2023 - 21:22
Sujet: Re: L'industrie militaire au Maroc Jeu 19 Jan 2023 - 22:07
Interrogé par Le Desk, l’US Africa Command - dépendant du Pentagone - a officiellement démenti les allégations parues dans Middle East Monitor et reprises par une partie de la presse marocaine au sujet d’un plan ordonné par le président Biden visant à établir une base militaire américaine de quelque nature que ce soit au Maroc. Les détails À l'origine « Le président américain Joe Biden a chargé le secrétaire à la Défense Lloyd Austin de préparer un plan d'urgence pour établir une base industrielle militaire américaine au Royaume du Maroc », a indiqué le 17 janvier Middle East Monitor (MEMO), un média de suivi de l’actualité des pays arabes contrôlé par le groupe de presse Ardi Associates Ltd basé en Grande-Bretagne. MEMO affirme dans son article tenir l’information du tabloïd américain New York Daily News. Il précise que « le plan a été proposé lors d'une réunion de haut niveau fin décembre lorsque Biden et Austin ont discuté de la nouvelle stratégie militaire mondiale des États-Unis ». Les détails MEMO développe son assertion en indiquant que « Biden a dit à Austin de pousser le Pentagone à faciliter les aspects logistiques et juridiques des investissements de l'industrie de défense américaine au Maroc ». « Le renforcement du rôle moteur de Rabat dans la lutte contre le terrorisme, ainsi que son intégration dans l'équation militaire internationale, passeront par le développement de ses capacités techniques militaires », poursuit la même source. Et d’ajouter, citant « des sources médiatiques aux États-Unis », qu’en amont de sa rencontre avec Austin, « Biden a reçu un rapport détaillé du directeur de la CIA, William Burns, sur l'expansion de l'influence de la Russie en Afrique, notamment au Zimbabwe, au Soudan, en République centrafricaine, en Algérie et dans les pays du Sahel et du Sahara ». « Le rapport de la CIA indique que la Russie non seulement soutient fermement le régime algérien militairement et politiquement, mais discute également de la mise en place d'une grande base logistique qui lui donnerait un débouché important vers les pays situés au sud du désert du Sahara », croit savoir MEMO qui extrapole sur le fait que Langley y voit une « menace sur les intérêts de Washington et de ses alliés de la région ». Les allégations de MEMO ont été largement reprises par certains médias au Maroc (Hespress, Le360, Challenge etc.) qui citent soit MEMO, soit directement le New York Daily News, supposée source originelle de l’information. Les faits réels Interrogé par Le Desk, l’US Africa Command (Commandement des États-Unis pour l'Afrique dépendant du Pentagone) a catégoriquement démenti ce qu’a rapporté MEMO dans son article. « Les États-Unis n'ont pas l'intention d'établir une base au Maroc. Notre partenariat en matière de sécurité profond et de longue date avec le Maroc se caractérise par un engagement militaire solide et une coordination étroite en matière de sécurité régionale, garantissant la préparation des forces américaines et marocaines et le respect de la souveraineté marocaine », a répondu Al Phillips, porte-parole de l’US Africa Command dans sa réponse officielle au Desk en date du 19 janvier. « Sur le fond, nous n'avons connaissance d'aucune information du New York Daily News faisant état d'un projet d'établissement d'une base de quelque nature que ce soit au Royaume du Maroc », a précisé la même source. Il n’existe en effet, d’après nos recherches aucune trace de cette information sur le New York Daily News. De plus, de source diplomatique américaine sollicitée par Le Desk, aucune rencontre n’était à l’agenda du président Joe Biden avec le secrétaire à la Défense Lloyd Austin fin décembre. Le verdict Le Maroc a clairement fait état de ses ambitions à travers l’adoption en juin 2021 par l’Exécutif de la loi 10-20 relative aux matériels et équipements de défense et de sécurité, aux armes et aux munitions. Cette législation permettra au Royaume d’accorder des licences aux fabricants d’armes les autorisant à installer des activités à caractère industriel sur le sol national, dont des drones avec des partenaires israéliens notamment. Plusieurs types d’industries à caractère militaire sont visées, mais aussi ayant trait à la maintenance d’aéronefs. Ceci-dit, si des firmes étrangères seront conviées à s’impliquer logiquement dans ce secteur naissant, aucun cadre spécifique pour une coopération d’Etat à Etat maroco-américaine n’est à l’ordre du jour. a écrit: