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Sujet: Armée Française / French Armed Forces Lun 16 Mar - 19:00
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16/03/2015
ALAT : deux AS352 modernisés de plus !
La Direction Générale pour l'Armement française (DGA) a pris livraison de deux nouveaux Airbus Helicopters AS532 « Cougar » modernisé destiné à l’ALAT. Trois AS532 « Cougar » ont été mis à jour en 2013 et cinq autres en 2014 et un sept aéronefs supplémentaires seront livrés en 2015.
La mise à jour comprend, en particulier, une nouvelle suite avionique et un pilote automatique exceptionnelle similaire à celle de la H225M (anciennement l'EC725) qui apporte une interface homme-machine similaire entre les deux aéronefs, un réel avantage opérationnel pour l’équipage. De plus, les « Cougar » disposent désormais d’une nouvelle planche de bord dotée d’écrans EFIS. Les appareils ont également reçu un FLIR optronique sous le nez. De plus, un système d’autoprotection, qui comprend un détecteur d’alerte radar et d’alerte missile et installé et couplé à un lance-leurres.
A signal au passage, que le premier « Cougar » modernisé a participé avec succès à son premier déploiement opérationnel au Mali dans le cadre de l'Opération Barkhane aux côtés du « Tigre » et a déjà démontré d'excellentes capacités. Airbus va moderniser 19 AS352 pour l’ALAT.
Photo : AS352 modernisé lors de la cérémonie de remise @ Airbus Helicopters
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Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Lun 26 Oct - 21:21
Citation :
Il y a 600 ans, le premier gendarme français tombait au champ d’Honneur
Posté dans Gendarmerie, Histoire militaire par Laurent Lagneau Le 26-10-2015
Ce 26 octobre 1415, c’est la désolation à Azincourt : la fine fleur de la chevalerie française y a été anéantie la veille par l’armée anglaise du jeune roi Henri V, débarquée à Cap-de-Caux, à l’embouchure de la Seine, quelques semaines plus tôt, avec l’intention de marcher vers Paris.
Après la très difficile conquête d’Harfleur, cette dernière, fatiguée et frappée de dysenterie, se dirige ensuite vers Calais pour s’y retrancher, le projet de s’emparer de la capitale du royaume de France étant remis à plus tard, le temps d’attendre des circonstances plus favorables. Et c’est donc à Azincourt que la chevalerie française tente de couper la route aux Anglais et à leurs alliés.
Le rapport de force est alors largement en faveur des Français. Mais ces derniers, ayant oublié les leçons de la bataille de Crécy, vont donc subir une écrasante défaite.
Manquant de discipline tactique, portant une armure de 30 à 50 kg, embourbés dans un terrain détrempés, les chevaliers français sont « fixés » par les archers gallois capables de tirer 10 flèches à la minute alors que leurs adversaires, dotés d’arbalètes, ne peuvent aligner qu’un carreau dans le même temps.
C’est ainsi que de nombreux chevaliers du roi de France – qui n’avait pas toute sa tête – seront faits prisonniers. Mais Henri V n’aura aucune mansuétude à leur égard, craignant leur attitude : à de rares exceptions, ils seront tous exécutés avec des méthodes que n’aurait pas renié Daesh! Seule satisfaction dans ce désastre pour les Français : la prise de la couronne royale anglaise par les hommes emmenés par Ysembart, seigneur d’Azincourt, lors d’une attaque d’arrière-garde.
Cette bataille, qui inspirera Shakespeare, aura mis à mal certaines croyances alors bien ancrées chez les Français : la supériorité numérique n’est pas forcément un avantage, surtout quand on utilise des moyens et des méthodes totalement dépassés, quand on ne tient pas compte de la nature du terrain, quand on prive l’avant-garde de ses soutiens ou encore quand on refuse de voir les évidences et les réalités, parce qu’on « a toujours fait comme ça ». Pourtant, le souvenir de Crécy ou même celui de Poitiers aurait dû éviter de telles erreurs.
Cela étant, parmi les chevaliers français tués à Azincourt, Le Gallois de Fougières tient une place particulière dans la mesure où il est considéré comme étant le premier gendarme à être tombé au champ d’Honneur. Ou du moins identifié comme tel.
En effet, ce noble occupait les fonctions de Prévôt des Maréchaux, qui était à l’époque une sorte de gendarme chargé d’empêcher et de sanctionner toute atteinte de la part de la troupe à l’égard des populations civiles.
« C’est plus probablement pendant la Guerre de Cent Ans qu’apparaît la Gendarmerie, alors nommée Maréchaussée, ainsi que le mot Gendarme, qui désignait alors des combattants d’élite à cheval, de noble origine : les Gens d’armes. Ces derniers, exerçaient essentiellement une fonction de police militaire », a expliqué, à France3, Christophe Gilliot, le directeur du Centre Historique Médiéval d’Azincourt.
Dans les années 1930, et grâce aux recherches du capitaine de gendarmerie Georges Benoît-Guyot, la dépouille de Gallois de Fougières est retrouvée, avec celles de son écuyer – « petit Hollandes, fils du bailly de Rouen » -, et du connétable Charles d’Albret, dans l’abbatiale d’Auchy-lès-Hesdin.
Les restes du « Prévôt des Maréchaux » seront par la suite transférés à Versailles, puis placés sous le monument nationale de la Gendarmerie. Le nom de « Gallois de Fougières » sera donné à la 109e promotion de l’École des officiers de la Gendarmerie nationale (EOGN) en 2002.
Photo : La bataille d’Azincourt, miniature extraite des Vigiles du roi Charles VII de Martial d’Auvergne, fin du XVe siècle, Paris, Bibliothèque nationale de France, département des Manuscrits
L’opération Sentinelle peut susciter un risque de « lassitude grave » chez les militaires
Posté dans Forces terrestres, Opérations, Sécurité par Laurent Lagneau Le 26-10-2015
Lancée en janvier 2015, suite aux attentats commis à Paris, l’opération intérieure (OPINT) Sentinelle s’inscrit désormais dans la durée, ce qui a justifié en partie la révision à la hausse des effectifs de la Force opérationnelle terrestre (FOT), ces derniers passant de 66.000 à 77.000 soldats, à l’occasion de l’actualisation de la Loi de programmation militaire (LPM).
Cependant, cette OPINT pose toute une série de questions, évoquée dans le rapport rendu par le député François Lamy, dans le cadre de l’examen des crédits alloués en 2016 aux forces armées.
La première, avancée par le parlementaire, est de savoir si une telle opération, qui consiste à renforcer le plan Vigipirate, « relève du métier de soldat » alors qu’il s’agit, comme le dit le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, de combattre « le même ennemi » aussi bien sur le territoire national que sur un théâtre extérieur.
Selon les propos tenus à M. Lamy par le général Michel Pattin, directeur des opérations et de l’emploi de la gendarmerie nationale et Pascal Lalle, directeur central de la sécurité publique à la direction générale de la police nationale, ces missions intérieures « relèvent par nature avant tout des activités des forces mobiles de gendarmerie et de police ».
Seulement, comme l’a expliqué le général Pattin, avec les réductions d’effectifs des années 2010 et 2011, la « Gendarmerie nationale n’a plus de réserves : tout le monde est engagé en permanence ». Et sur les 108 escadrons de gendarmes mobiles, seulement 34 ont pu être engagés en janvier 2015. Et « même en consentant des surcharges d’engagement et des renoncements à certaines activités, elle ne peut guère en déployer aujourd’hui que dix et demi dans le cadre du plan Vigipirate, l’actualité appelant d’autres engagements. » Le constat est quasiment identique pour la Police.
Conclusion de M. Lamy : « Sans recours aux armées, la mise en œuvre de Vigipirate alerte attentat ne serait pas possible ».
Cela étant, l’armée de Terre a été davantage sollicitée que les autres forces pour déployer des soldats sur les lieux considérés sensibles. Et pour engager plusieurs milliers d’hommes sur le territoire national, elle n’a pas eu d’autre solution que de faire de la préparation opérationnelle des forces une « variable d’ajustement ».
« Le rythme de passage des unités dans les centres d’entraînement a dû être considérablement revu à la baisse : 70 % des rotations dans les centres d’entraînement spécifiques ‒ comme le centre d’entraînement aux actions en zone urbaine (CENZUB) et le centre d’entraînement au combat (CENTAC) ‒ ont été annulés en 2015″, écrit ainsi le rapporteur.
Et de relever, entre autres, que « la préparation opérationnelle ‘métier’ (PO-M) connaît elle aussi un ralentissement, faute de temps disponible et faute de certains moyens ‒ les matériels de transmissions et certains véhicules tactiques étant utilisés pour l’opération Sentinelle », ce qui aura un « impact sur la performance des activités opérationnelles ».
« L’opération Sentinelle a donc pour conséquence une diminution nette du nombre de jours de préparation opérationnelle en 2015 et jusqu’en 2017. Alors que l’objectif fixé par la LPM 2014-2019 s’élève à 90 JPO par homme et par an, et que la loi de finances pour 2015 ne permettait d’en financer que 83, la moyenne s’établira, selon les unités, entre 51 et 64 JPO », souligne M. Lamy.
L’opération Sentinelle a également des répercussions sur l’échelon national d’urgence, c’est à dire le dispositif d’alerte qui doit permettre de projeter des unités à très court préavis sur un théâtre extérieur, comme cela a été le cas au Mali, en janvier 2013.
Or, d’après M. Lamy, « l’échelon national d’urgence a servi de variable d’ajustement en vue de la constitution de la force Sentinelle ». Et même encore aujourd’hui, tant que la FOT n’aura pas été renforcée tel que prévu, il « serait déraisonnable d’envisager de déployer une OPEX supplémentaire sans que ne soient réduits les effectifs des autres opérations en cours, extérieures ou intérieures ».
En outre, cette OPINT a perturbé les relèves des forces déployées outre-Mer ou à l’étranger. Et les capacités de celles dites de « souveraineté » et/ou de « présence » ont été « amoindries ».
Par ailleurs, le député met en avant le risque de « lassitude grave » pour les militaires engagés dans l’opération Sentinelle dans la mesure où cette dernière les met dans une « situation de mise en tension ».
Selon le général Jean-Pierre Bosser, le chef d’état-major de l’armée de Terre, « ce sont 57 700 terriens qui se sont relayés à Sentinelle depuis le 11 janvier », en soulignant que certains d’entre eux « doivent ainsi effectuer 20 à 25 kilomètres à pied par jour » et de « rendre hommage à la constance et à la fiabilité de leur engagement. »
Or, avec des périodes d’engagement de 6 semaines dans le cadre de cette opération, certains militaires ont été absents de leur garnison « plus de la moitié du temps ».
Et le député François Lamy d’avancer que « plus fréquent et plus long, l’éloignement a des conséquences sur la conciliation entre vie familiale et vie professionnelle et, de façon peut-être paradoxale, il semble que les familles comprennent et acceptent moins facilement d’être privées d’un de leurs membres lorsque celui-ci assure des gardes en métropole que lorsqu’il est envoyé en OPEX ». Et justement, » la famille est souvent le premier maillon à céder ».
Le moral des soldats peut être affecté par la nature de cette OPINT, bien éloignée de qu’il est possible de vivre en opération extérieure, les conditions de vie, la « qualité des infrastructures étant souvent ressentie comme une marque de considération de l’État envers le soldat comme envers sa mission », a relevé M. Lamy, et l’annulation de nombreuses permissions, même pendant la période estivale.
Pour autant, contrairement aux policiers des Compagnies républicaines de sécurité (CRS), dont certains ont eu la tentation de se faire porter pâles, les soldats de l’armée de Terre ont assuré vaille que vaille.
« Le suivi épidémiologique quantitatif et qualitatif réalisé quotidiennement depuis le début de l’opération Sentinelle montre une très faible activité de consultations médicales, liées en quasi-totalité aux conditions saisonnières et aux activités de détente, notamment sportives. La part des consultations pour motifs psychologiques ou psychiatriques est très faible », a fait valoir le député.
Cependant, le parlementaire signale quelques points de vigilance. Ainsi, citant l’état-major de l’armée de Terre, « l’ancrage de Sentinelle dans le quotidien (…) pourrait alimenter un sentiment de dénaturation du métier militaire et de faible légitimité de la mission » ce qui, « à courte échéance, pourrait conduire à un certain mécontentement ».
En cause, notamment : un sentiment de dénaturation du métier militaire et de faible légitimité de la mission ainsi que les conditions de vie sur les lieux d’hébergement.
Sur ce dernier point, en commission « élargie », la semaine passée, M. Le Drian a admis que les infrastructures utilisées dans le cadre de Sentinelle « doivent véritablement faire l’objet d’adaptations, en particulier dans la région parisienne », où il a décidé de renoncer à la vente de la caserne Lourcine. En outre, « 20 millions d’euros à la mise aux normes des logements et à l’acquisition des équipements nécessaires pour que les sites d’accueil puissent offrir minimum de confort », a-t-il affirmé.
« L’état-major et moi-même, nous sommes très vigilants sur ce point, car la situation pourrait devenir préoccupante si nous n’y étions pas suffisamment attentifs », a-t-il conclu.
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Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Lun 26 Oct - 22:03
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Atlas : déjà bientôt le troisième à l'AIA-CF
L'atelier industriel de l'aéronautique (AIA) de Clermont-Ferrand recevra bientôt son troisième Atlas en maintenance programmée, fin octobre ou début novembre. Après les MSN 7 et 8, le suivant sera le MSN10. Le SIAe assure aussi la maintenance des moteurs, à Bordeaux, en sous-traitance du motoriste officiel. Cette compétence a permis d'entretenir la disponibilité des TP400 en période de basses eaux, comme cet été par exemple. A Bordeaux comme à Clermont-Ferrand, l'arrivée de l'Atlas a généré des investissements importants, dépassant les 30 MEUR. Les Atlas français sont exploités par l'ET 1/61 Touraine, le CEAM et le CIET. Ils ont, à ce jour, été déployés sur quasiment tous les théâtres où sont déployées des troupes françaises.
Le scandale de l’indisponibilité des C-130 français
En début de la précédente décennie, j’avais mis à la une de mon journal (France Soir) l’indisponibilité totale des Hercules de l’armée de l’air. 14 avions cloués au sol. 13 ans plus tard, on est à peine mieux, selon le député LR François Cornut-Gentille, la disponibilité n’était que de 28,8% l’an dernier, après avoir tutoyé les 72% en 2011. Depuis, elle n’a cessé de plonger. 40,8% en 2012, 35,1% en 2013… Les C-130, qui ne sont pas des avions très vieux (ils n’ont été livrés qu’en 1987, à comparer aux 51 ans des C-135…) accumulent les soucis. Depuis 2003, ils sont entretenus par une société portugaise, OGMA, qui remporte systématiquement les marchés parce que moins chère, du fait du différentiel de salaires entre Portugal et France. Or son travail n’est pas à la hauteur des enjeux de cette flotte, appelée à durer jusqu’en 2030. Une façon simple de franchir l’obstacle aurait consisté à invoquer l’article 346 de l’UE permettant à un Etat d’attribuer un marché sans recours à un appel d’offres européen. La production des missiles M-51 n'est pas ouverte à la concurrence, pas plus que ne l'était celle du Leclerc, pourquoi s'acharner, donc, à attribuer des marchés à un prestataire qui ne fait pas l'affaire ? Pour tout arranger, repoussée plusieurs fois, après avoir connu en plus un échec technique, la modernisation des C-130 est enfin lancée. Deux avions sont immobilisés en chantier, sur les 14 de la flotte. Quand on sait que deux des dernières OAP au Sahel ont failli être bâchées par manque d’avions (le minimum vital n’était pourtant qu’à deux ATT), on mesure la pauvreté actuelle de l’aérotransport français. Le CEMA rappelait lui-même que les besoins actuels en capacités dépasse de 50% ce qui était prévu dans le Livre Blanc (très optimiste sur bien des sujets, pourtant bien des experts avaient été consultés pour l'écrire...). Et on n’en comprend que mieux la pression mise (enfin) par la France sur Airbus pour aboutir rapidement sur un début de capacités tactiques pour l’Atlas, dont le largage de personnel…
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Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Mar 27 Oct - 12:17
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Des soucis dans la prodef-air
Après les fusiliers... les fusiliers. Gwendal Rouillard évoquait la semaine dernière les cadences effrénées des fusiliers marins, et en lisant l'avis sur l'armée de l'air écrit par son collègue LR Christophe Guilloteau, on apprend que les fusiliers commandos de l'air, en charge de la protection défense des enceintes de l'armée de l'air ont trouvé une autre solution. 16 des 20 bases aériennes travaillent aujourd'hui sous régime dérogatoire, révèle le parlementaire. Leur prodef n'est plus assurée que par du personnel spécialisé, mais avec le "renfort" du tout venant (2). On peut même ajouter que certaines enceintes ne sont protégées que par des caméras. Et d'autres n'ont que des vigiles du privé. Deux tendances aggravent le problème : la faible attractivité de la fonction, en déficit de 7% par rapport au référentiel d'organisation (1), et les effectifs ponctionnés par les opex. Avec les effectifs de force protection des CPA, ils doivent en effet sécuriser trois bases au Sahel, deux au Moyen-Orient. Pour voir des diaporamas du site défense remplis d'aviateurs armés, il faut donc... dépouiller les bases de France. Selon l'élu, les fusiliers formeraient à eux seuls 12% des effectifs Air projetés alors que leur effectif dans l'armée de l'air est bien moindre. Ce blog l'a déjà évoqué à plusieurs reprises, comme la Marine, l'armée de l'air augmente, en 2015 et sans doute 2016, son volume de recrutement dans ce domaine.
(1) si les sous-officiers ont une solde à l'air, ce n'est pas le cas des MTA. (2) la marine a elle aussi recours à des renforts de personnel non spécialisé, mais pour les équipes de protection embarquée (EPE), qu'elle forme à cette seule mission.
Il passe pour le trublion du parlement à multiplier ses questions, mais il lève régulièrement des lièvres qui ne font ni la une des magazines du ministère, ni celle des points presse ou encore des rapports de présentation budgétaire. François Cornut-Gentille évoque ainsi dans son travail parlementaire les soucis affectant les PVP (160.000 euros pièce quand même), des soucis dont une partie remonte à la conception même, et à la fabrication. Pédales, bielles, tuyauteries, il faut remplacer pas mal de choses si bien que selon le député, le constructeur a offert de prendre à sa charge la facture du retour en usine.
C'est peut-être à la lueur de ces infos -et d'une dispo basse de 52% en 2014- qu'il faut peut-être comprendre aussi la charge du major général de l'armée de terre contre deux représentants de RTD qui lui sont passés devant, il y a quelques jours. Alors que la même société brigue de nouveaux marchés avec l'armée de terre, de tels informations et chiffres font en effet un peu désordre.
messages : 41481 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Mar 27 Oct - 17:19
Citation :
Vous tiendrez jusqu'à ce qu'on vous relève (suite)
Des Mirage 2000C et des 2000NK3 sont déjà présents, depuis plusieurs semaines, à Barkhane et Chammal pour permettre aux Mirage 2000D (à la disponibilité fragile) et à leurs équipages de souffler un peu. Si les 2000NK3 devront partir au rebut en 2018 -ils seraient encore une petite vingtaine-, ce sont six Mirage 2000C qui devront faire du rab encore plusieurs années, et ce, malgré la péremption de leurs missiles air-air.
Il reste bien sûr un radar, un réacteur, deux canons et comme démontré à Barkhane, la possibilité de tirer des bombes guidées sur une désignation externe. En outre, cela permettra à des jeunes pilotes de se faire les dents avant de passer sur Rafale. Ces atouts voleront donc au-delà de la date marquée sur la cellule et un pour une simple et bonne raison : la sur-activité opérationnelle qui ne faiblit pas, et le décalage des livraison de Rafale.
Les chiffres globaux ne sont pas encore connus, mais les armées ont dû ajouter une mission de plus pour la fin d’année –toujours source de tensions de fin de gestion- : la protection de la COP21. L’armée de l’air va mobiliser un dispositif particulier de sûreté aérienne (DPSA) de 300 aviateurs, pendant une durée de trois à quatre semaines, avant et pendant la conférence internationale sur le climat. Les valeurs ne sont pas connues pour l’armée de terre mais on sait par contre que c’est l’opération Sentinelle qui fournit en fait l’effort, avec peut-être des compléments externes. L’EMA a eu recours à un processus bien connu. Pour créer de la marge de manœuvre dans cette période, la durée des mandats Sentinelle a été allongée. En outre, ceux qui sont actuellement en Sentinelle resteront plus longtemps que leur prédécesseurs, et leur relève arrivera plus tôt, le tuilage des deux mandats permettant de dégager des ressources. Des mobilisations d'hélicoptères, un domaine pourtant aussi assez fragile, ne sont pas à exclure non plus. Plus encore que l'éventuelle communication de l'EMA sur ce sujet, c'est celle de la place Beauvau qu'il faudra suivre : elle évite très régulièrement de relever le concours de la Défense aux missions de sécurité intérieure.
Le député François Lamy a listé assez précisément les conséquences de l'opération Sentinelle dans un passionnant avis sur la préparation des forces Terre. Certaines sont déjà bien connues des lecteurs de ce blog (moindre formation continue, réduction, quoi qu'on en dise, de la prépa ops, etc.), mais l'élu donne aussi des statistiques assez fines transmises par le CFT. 80% des unités déployées entre janvier et juin l'ont été un tour sur deux. François Lamy assure que des unités de la 27e BIM ont aussi fait cinq tours dans l'année, et que la majorité ont fait quatre tours, soit un total de six mois : l'équivalent d'une opex, fait en France, mais par à la maison. Alors même que la BIM va avoir un rythme soutenu en 2016, avec des projections tous azimuts. Des permissions ont aussi dû être annulées pour l'été 2015, ou considérablement raccourcies indique le rapporteur. Même si pendant cette période, le rapporteur confirme que 1350 Sentinelle de moins ont été employées, du fait des fermetures estivales. La version officielle, jusqu'alors, est que Sentinelle n'avait pas été réduit. François Lamy explique aussi qu'en fait, seuls 6100 militaires sont demandés par les préfets, sur les 7.000 qui sont annoncés comme le niveau moyen. Ces réductions, peu médiatisées, concourent néanmoins au moindre coût de Sentinelle, découvert à la fin de l'été. Le député explique aussi que les générations de forces sont difficiles, avec une centaine de postes non pourvus après le premier tour d'appel (au premier semestre) et que ce chiffre a progressé à 300/400 au second semestre. Une étude interne de l'armée de terre évoque aussi de "fortes attentes" du personnel sur les "conditions matérielles" d'exercice de Sentinelle, ainsi que le risque "d'un certain mécontentement" en cas de non-évolution du cadre actuel. Des indicateurs de mesure du moral doivent être connus dans quelques jours, début novembre, et une étude complémentaire est prévue en 2016. La FOT (66.000 militaires à l'époque) a passé en moyenne plus d'un jour sur deux hors de son quartier, ce qui se traduit, explique aussi le parlementaire, par une moindre tolérance des familles. Si ces dernières comprennent l'utilité des opex, celle de Sentinelle passe beaucoup moins. Malgré la mise en place, par le ministère, de welfare, et de possibilité de faire profiter du quart de place l'intégralité de la famille pour rejoindre le militaire. Toutes ces informations, et les conséquences durables qu'elles ont sur la capacité de l'armée de terre à tenir ses indicateurs et ses missions militent en faveur d'une mission d'information. Le parlement ne l'a toujours pas lancée : en cause, le nombre limité d'administrateurs pour accompagner les parlementaires dans leur travail d'investigation. Difficile, dans ce contexte, pour le parlement de jouer son rôle de contrôle de la dépense publique.
messages : 2735 Inscrit le : 09/12/2009 Localisation : Un peu partout!!! Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Mar 27 Oct - 19:17
Put.... tous part en coui... Cons de politiciens........
jf16 General de Division
messages : 41481 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Mer 28 Oct - 10:39
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La France va-t-elle se doter d'un drone armé ?
Par Michel Cabirol | 27/10/2015
L'armée de l'air française va-t-elle diposer de drones MALE armés? (Crédits : DR)
Interrogé par un député, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a estimé que la "question restait posée" pour que la France se dote d'un drone MALE équipé d'un missile.
A l'image des drones américains, les Reaper français vont-ils être armés? Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a été pour le coup très énigmatique. Mais sa réponse à une question du député Yves Fromion (Les Républicains) ouvre toutes les hypothèses. La France pourrait prochainement se doter d'un drone de surveillance et de reconnaissance MALE (Moyenne altitude, Longue Endurance) armé. Ce qui n'était pas cas jusqu'à présent. Au-delà d'un débat que la France devra avoir sur l'utilisation éventuelle de drones armés, il faudra demander l'autorisation des États-Unis, qui utilisent fréquemment cette arme contre des terroristes à l'étranger. Une utilisation qui provoque de nombreux dommages collatéraux.
Yves Fromion : Ne pourrait-on pas envisager d'armer certains des neuf drones d'observation supplémentaires qui doivent nous être livrés, ne serait-ce que pour acquérir une compétence qui sera utile lorsque le drone MALE européen sera mis en service ?
Jean-Yves Le Drian : La question reste posée. Je n'en dirai pas plus.
Pour quelles raisons la France se doterait de Reaper armés? Bien sûr pour des raisons opérationnelles mais aussi économiques. Car pour délivrer une charge dans le nord du Mali, comme l'a précisé Yves Fromion, "un avion doit effectuer deux heures de vol depuis N'Djamena". Ce qui ne serait pas le cas pour un Reaper armé, capable de lancer un missile tout de suite. La France va acquérir neuf Reaper supplémentaires pour atteindre l'objectif inscrit dans la loi de programmation militaire (LPM), a rappelé Jean-Yves Le Drian. Dans ce cadre, l'armée de l'air disposera de quatre systèmes commandant chacun trois vecteurs. Actuellement, l'armée de l'air dispose de trois Reaper, basés à Niamey au Niger.
Une question récurrente
Fin 2014, le délégué général pour l'armement Laurent Collet-Billon s'était interrogé lui aussi devant le Parlement. "Une question majeure demeure : le second système de drone MALE doit-il être armable ou non ? Il avait pourtant aussitôt refermer le débat : "N'ouvrons surtout pas le débat. L'important est de les obtenir vite. On verra le reste après !"
Le missilier européen MBDA a obtenu en mars 2014 son brevet pour pouvoir tirer le missile Brimstone à partir du Reaper. Selon MBDA, le Brimstone, à bord du MQ-9 Reaper, a fait la preuve qu'il pouvait "réduire les risques de dommages collatéraux" et démontrer "la létalité avec un seul tir contre des cibles évoluant à grande vitesse sur terre, mer et dans un environnement complexe". Ce qui n'est pas toujours le cas avec le missile américain Hellfire de Lockheed Martin coupable régulièrement de dommages collatéraux.
Eurodrone, une volonté d'aboutir
Le ministre a également abordé le programme européen, qu'il baptise Eurodrone, qui sera amené à succéder au Reaper. "Il est actuellement en phase de définition. Les discussions sont en cours, mais nos amis allemands et italiens ont la volonté politique de voir ce dossier aboutir", a-t-il expliqué aux députés. Mais il n' a pas caché que "ce sera difficile : il faut éviter que la définition ne soit trop éclatée et que ne se reproduise le scénario de l'A400M, chacun ayant ses propres préconisations. Nous devons aboutir à un seul modèle d'eurodrone MALE". Les industriels Finmeccanica (Italie), Dassault et Airbus participent à ces discussions ainsi que trois pays, la France, l'Allemagne et l'Italie.
"C'est moi qui suis à l'initiative de ce projet, a expliqué Jean-Yves Le Drian, car il me paraissait indispensable d'avoir une maîtrise technologique dans ce domaine. Nos partenaires semblent me suivre, mais nous devons exercer une grande vigilance politique. En tout cas, mon homologue allemande est tout à fait favorable au développement de ce programme".
messages : 41481 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Mer 28 Oct - 16:51
Citation :
19 millions de dollars pour faire voler les Reaper français
19 millions de plus pour General Atomics et ses sous-traitants pour faire voler les Reaper français. L'an dernier, c'était 16 millions mais il n'y avait alors que deux drones de fabrication US (désormais l'escadron Belfort en fait voler trois).
Sans surprise, le contrat de soutien des drones de Niamey a été reconduit (lire ci-dessous) jusqu'à la fin de l'année 2016.
Les contractors de GA, mais aussi de L3C, font décoller les drones du Belfort, en assurent la maintenance..., en attendant que les personnels de l'armée de l'air puissent assurer ces missions.
L'avis du Pentagone:
Citation :
General Atomics, Aeronautical Systems Inc., Poway, California, has been awarded a $19,070,219 option on delivery order 0113 of the basic ordering agreement FA8620-10-G-3038 for MQ-9 contractor logistics support (CLS) Phase 3. Contractor will provide an additional period of CLS for the French air force. Work will be performed at Poway, California; and Niamey, Niger, and is expected to be complete by Dec. 31, 2016. This contract is 100 percent foreign military sales for France. Medium Altitude Unmanned Aircraft Systems, Wright-Patterson Air Force Base, Ohio, is the contracting activity (FA8620-10-G-3038).
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Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Mer 28 Oct - 17:47
Citation :
La préparation opérationnelle des forces n’est « pas négociable », prévient le général de Villiers
Posté dans Forces, Politique de défense par Laurent Lagneau Le 28-10-2015
L’opération intérieure (OPINT) Sentinelle, lancée après les attentats commis en janvier à Paris, va s’inscrire dans la durée, avec un effectif de 7.000 hommes, pouvant monter jusqu’à 10.000 en cas de besoin.
Or, selon le général de Villiers, le chef d’état-major des armées (CEMA), qui s’est exprimé devant la commission « Défense » de l’Assemblée nationale, le « volume des forces engagées sur le territoire national restera une source de fragilité » car « tant que les manœuvres de recrutement et de formation de l’armée de Terre ne seront pas terminées, c’est-à-dire d’ici à la fin de l’année 2016 ou au début de l’année 2017, des renoncements perdureront pour garantir les effectifs de Sentinelle ».
Aussi, les forces armées vivent sur leur acquis. « Mon devoir est de vous dire que nous vivons actuellement sur le capital opérationnel que nous avons construit ces dernières années », a lancé le CEMA aux députés.
« Nous pouvons encore nous le permettre, mais sans une force terrestre comptant 77 000 soldats, notre capacité opérationnelle s’effriterait inexorablement », a-t-il ajouté, en faisant référence à l’actualisation de la Loi de programmation militaire (LPM) 2014-2019, laquelle prévoit une moindre déflation des effectifs du ministère de la Défense, en faveur notamment de la Force opérationnelle terrestre (FOT) de l’armée de Terre.
Pour le général de Villiers, la décision de sauvegarder ces postes était « indispensable ». Et d’insister : « Cet effort en effectif, caractéristique forte de l’année 2016, est plus qu’un objectif : c’est impératif ».
Et pour cause. Comme l’a souligné le député François Lamy, dans son avis concernant les crédits destinés à l’armée de Terre pour 2016, l’opération Sentinelle a mis à mal la préparation opérationnelle des forces, cette dernière ayant servi de « variable d’ajustement », 70% des rotations prévues dans les centres d’entraînement spécifiques ayant été annulées cette année.
L’une des conséquences de Sentinelle est donc une réduction importante du nombre de jours de préparation opérationnelle (JPO) jusqu’en 2017, la moyenne devant être, selon les unités, de 51 à 64 jours par an alors qu’elle avait été fixée à 90 par la LPM 2014-2019 avant son actualisation.
D’où l’importance de la remontée en puissance de la FOT en terme d’effectifs. « Je rappelle que le soldat qui est actuellement engagé dans Sentinelle est le même que celui qui, demain, partira au Sahel combattre au sein de la force Barkhane », a dit le général de Villiers aux députés. « Sa préparation opérationnelle, autrement dit son entraînement, n’est donc pas négociable, sauf à le mettre en danger, et il s’agirait d’un danger de mort », a-t-il souligné.
D’où sa détermination à ne faire « aucune preuve de souplesse » sur le budget, notamment face aux manoeuvres habituelles en fin de gestion qui viennent ponctionner les crédits de la Défense.
« Au quotidien, sur l’ensemble du territoire, dans une discrétion et avec une abnégation qui les honorent, nos soldats veillent sur vous, sur les Français. Ils méritent notre reconnaissance et notre attention; ils méritent, au minimum, d’avoir les moyens de leurs missions », a fait valoir le général de Villiers.
messages : 41481 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Mer 28 Oct - 19:56
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Fusiliers marins et commandos marine a ajouté 8 nouvelles photos.
Rendez-vous avec le Surcouf
Le 21 octobre 2015, un détachement de commandos marine s’est entraîné au Tarpon, saut parachute opérationnel en mer, avec la frégate Surcouf au large de Toulon. Le détachement a été largué avec son matériel. La frégate a mis à l’eau des embarcations avec l’ETRACO des commandos marine pour récupérer les opérateurs. Le tarpon est une des expertises des commandos marine qui peuvent ainsi être projetés très loin avec leurs matériels et équipements et même avec leurs embarcations lourdes (type ETRACO) pour conduire des opérations spéciales, comme la libération d’otage. En mer, ils peuvent rejoindre un bâtiment de la marine nationale comme cela a été réalisé avec le Surcouf qui peut alors servir de bâtiment base et assurer un appui pendant une opération.
PHOTOS:
augusta General de Division
messages : 8293 Inscrit le : 18/08/2010 Localisation : canada Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Jeu 29 Oct - 10:06
Citation :
French Air Force Flight Tests Passive Airborne Radar Oct 29, 2015
Friday, October 16, 2015, the first flight of an airborne passive radar was held on the air base 701 Salon-de-Provence. This flight follows the promising initial ground tests of the complete system, which took place in the spring of that year. This latest technology offers the ability to detect potential air threats at low altitude and low speed, while remaining discreet. The main feature of this radar system is that it acts purely as a receiver and uses electromagnetic emissions already in the environment. This way, it exploits echoes created by civilian transmitters such as those of digital terrestrial television (DTT). The experimental aircraft used for these tests is the Busard motoglider belonging to ONERA. It is fitted with a complete reception system that was specially developed for the project, and which in particular can be integrated into a pod carried by the aircraft. The first flight lasted two hours, and took place in the area around Salon-de-Provence – Orange – Aix-en-Provence – Marseille to benefit from the DTT transmitters located at Grande Etoile and Mont Ventoux. These tests have validated the electronic part of the system. This marks an important milestone for the project. Data integrity has been validated and data is currently being processed by the project team to further develop processing methods especially tailored to the airborne environment.
Read more at: http://defence-blog.com/news/french-air-force-flight-tests-passive-airborne-radar.html
jf16 General de Division
messages : 41481 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Jeu 29 Oct - 13:05
Citation :
Le B2M D'Entrecasteaux a commencé ses essais à la mer
Le premier B2M construit aux chantiers Piriou, pour le compte de Kership (co-entreprise entre DCNS et Piriou) le D'Entrecasteaux, a pris la mer pour la première fois(photos Michel Floch).
Le navire a quitté Concarneau jeudi dernier pour débuter ses essais à la mer. Dans la soirée il est arrivé à Brest où il a effectué dans la journée de vendredi, des essais de traction au point fixe. Une fois les essais terminés, il a appareillé pour regagner Concarneau ou il est arrivé samedi matin vers 5 heures.
Le navire est depuis revenu à Concarneau où il a repris ses essais chantier avant d'autres essais à partir de novembre avec la DGA.
Le navire sera livré en février 2016. Il sera affecté à la base de Nouméa, en Nouvelle-Calédonie, où se trouvait précédemment le Batral Jacques-Cartier. Le second B2M, le Bougainville, sera lui livré en mars prochain.
Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian est de plus en plus agacé par la gestion d’Airbus Group sur le programme de l’avion de transport de troupes européen, l’A400M.
Entre Airbus Group et le ministre de la Défense, les débats sont actuellement musclés sur l'A400M. Jean-Yves Le Drian n'a pas caché son irritation vis-à-vis du constructeur de l'avion de transport militaire européen au moment où les armées sont engagées sur plusieurs théâtres d'opérations exigeants. "J'entretiens avec l'industriel des relations quelque peu toniques...", a-t-il expliqué le 21 octobre à l'Assemblée nationale en réponse à deux députés qui l'interrogeaient sur les dernières difficultés de l'A400M. Car, selon lui, "la situation n'est pas satisfaisante" sur ce programme.
Qu'est-ce que reproche le ministre à Airbus ? De ne pas répondre à l'une de ses demandes qu'il estime légitime. "Aujourd'hui, a-t-il précisé, je n'ai pas de réponse à la nouvelle demande que j'ai formulée : nous souhaiterions disposer, à la fin de l'année 2016, de onze A400M, dont six dotés de capacités tactiques - autoprotection, largage, atterrissage sur terrain sommaire... J'espère que ce sera possible".
Pourtant cette demande a été formulée "avec rudesse dans le courant de l'été" par le ministre, a expliqué le 7 octobre le délégué général pour l'armement (DGA), Laurent Collet-Billon. Jean-Yves Le Drian a même rencontré le président d'Airbus, Tom Enders. Mais au 21 octobre, Airbus n'avait pas, semble-t-il, répondu à Jean-Yves Le Drian. Bonne ambiance entre le ministère et Airbus...
Des livraisons qui se font attendre
Deux A400M doivent être livrés en 2015 et trois autres à la fin de l'année 2016 à l'armée de l'air. Les capacités de projection-mobilité et de soutien des armées seront maintenues grâce à la livraison de trois avions A400M notamment. "Mais, a rappelé le ministre, nous avons mis du temps à recevoir les livraisons 2015". Et de rappeler qu'il "y a des manques sur le largage, l'autodéfense ou encore le ravitaillement en vol des hélicoptères. Ces problèmes doivent être corrigés par Airbus, mais les démarches que j'ai pu entreprendre n'ont pas, à ce jour, trouvé de réponse satisfaisante. J'espère que les livraisons seront faites en temps et en heure".
C'est d'ailleurs pour cela que le ministre a lancé une étude en vue d'acquérir quatre C-130 supplémentaires afin de pallier les retards des capacités tactiques de l'A400M. Deux pourront ravitailler des hélicoptères. Je ne sais pas encore s'il s'agira d'avions neufs ou d'avions d'occasion rétrofités. Des difficultés qu'avait déjà suggérées Laurent Collet-Billon. "Concernant l'A400M, se pose la question de la capacité de livraison d'Airbus et celle du standard des avions". Le ministre tient à disposer fin 2016 "de six avions au standard 1.5 disposant des capacités opérationnelles bien supérieures aux seules capacités de transport logistique". Pour recevoir ces appareils en temps et en heure, Laurent Collet-Billon a demandé "à Airbus de faire des efforts dans ses rythmes de développement, notamment sur les questions de parachutage, les derniers essais n'ayant pas été totalement satisfaisants, de logiciels de soute, pour extraire les charges de fort tonnage, et de mise au point du dispositif d'autoprotection. Le ravitaillement des hélicoptères sera traité dans un second temps".
L'Etat Major des armées a annoncé ce matin, que pour la première fois, un drone français a effectué une mission de plus de 25 heures. Ce record a été battu par un MQ-9 Reaper déployé à Niamey dans le cadre de l'opération Barkhane.
Selon General Atomics, qui a développé et qui produit le drone Moyenne Altitude Longue Endurance (MALE) Predator B (Baptisé MQ-9 Reaper dans l'US Air Force et en France), l'endurance maximale de l'appareil est de 27 heures.
La France déploie des drones Reaper Block-1 dans le Sahel depuis janvier 2014. Deux vecteurs étaient initialement disponibles, un troisième a été réceptionné cette année. L'armée de l'Air dispose donc maintenant d'un système complet composé de trois vecteurs et deux cockpits.
A Niamey, la France opère ses drones Reaper en collaboration avec du personnel de General Atomics. Les spécialistes américains sont chargés du décollage et de l'atterrissage des drones ainsi que de l'entretien des véhicules. A terme les pilotes français devraient être aussi formés à ces phases de départ et de retour des missions. Il faudra par contre attendre l'arrivée des Reaper Block-5 pour que les appareils puissent être "européanisés" et que les mécaniciens français puissent intervenir dessus.
Au deuxième semestre 2016 la France réceptionnera un second système qui sera toujours au standard Block-1. Un troisième et un quatrième systèmes devraient être commandés après 2017, directement au niveau block-5. Les deux premiers systèmes pourront alors être portés à ce standard.
L'armée de l'Air n'a pas voulu commenter la future affectation du prochain système Reaper français. Cependant les véhicules ne sont pas certifiés pour le vol en France. Le contrat actuellement signé avec General Atomics ne concerne que Niamey. Il faudra donc négocier un nouveau contrat si les véhicules sont déployés sur un autre théâtre.
En plus des drones Reaper, l'armée de l'Air emploie des drones Harfang plus anciens, présents en Afrique depuis l'opération Serval.
Les véhicules pilotés à distance français servent principalement à l'observation et à la surveillance. Ils peuvent par exemple être employés pour des ouvertures de routes. Leur principal atout et la permanence sur zone comme le prouve ce vol de 25h.
Les drones Reaper ne sont pas armés (Les Harfang non plus). Ils embarquent des charges utiles pour effectuer de l'imagerie radar tous temps, du suivi de cibles mobiles au sol, de l'imagerie infrarouge et de l'imagerie optique. Les Reaper et les Harfang peuvent également effectuer des illuminations laser, c'est à dire de la désignation de cible au profit de chasseurs. Plus rapide, volant plus haut que les Harfang, les Reaper sont une vraie plus value pour les forces françaises déployées en Afrique.
Pour l'heure les drones français sont pilotés depuis Niamey. Mais l'armée de l'Air dispose d'ores et déjà d'une capacité de pilotage des drones Harfang depuis la France. La possibilité de contrôler les Reaper depuis la métropole est également à l'étude. Cette mesure permettrait notamment de relâcher la pression sur les équipages qui sont très sollicités.
messages : 41481 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Jeu 29 Oct - 19:10
Citation :
Reaper: l'armée de l'air toujours américano-dépendante
On peut toujours s'extasier sur le vol d'un Reaper tricolore qui a tenu l'air pendant 25 heures mais ça ne change rien à la dure réalité des choses. Sans nos amis/alliés/concurrents US et leur bon vouloir, nos drones ne voleraient pas.
Et ce ne sont pas les participants à l'atelier Reaper qui s'est tenu du 14 au 16 octobre à Cognac (là où est basé l'escadron Belfort, désormais commandé par le lt-cl Tanguy Benzaquen à la place du tonitruant Christophe Fontaine qui a atterri à la DRM) qui diront le contraire.
A l'agenda de cet atelier, au moins trois points notables: - la certification des Reaper pour les faire voler au-dessus du territoire métropolitain français, - la charge ROEM à installer sous les drones fabriqués par GA, - la livraison d'un cockpit à Cognac
Respectivement ajouter les adjectifs suivants à chacun de ces trois points: - éventuelle - souhaitée - probable
Par ailleurs, le constat conclusif a été clair: la dépendance française sur les US est lourde. Comme je le rappelais il y a deux jours, des contractors de GA et L3C se chargent de la maintenance et de l'envol des drones. Ces contractors sont même présents dans le cockpit déporté de Niamey lors des opérations françaises.
La formation des pilotes et des spécialistes de la maintenance traîne; quant au pilotage déporté depuis Cognac, ce n'est pas pour tout de suite.
Alors, va pour la 25e heure en attendant des jours meilleurs!
messages : 41481 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Dim 1 Nov - 12:28
Citation :
La version « Génie » du VAB Ultima qualifiée par la DGA
Posté dans Forces terrestres par Laurent Lagneau Le 30-10-2015
Dans l’attente du véhicule blindé Griffon, qui la remplacera dans le cadre du programme Scorpion (Synergie du contact renforcée par la polyvalence et l’infovalorisation), la version « Génie » du Véhicule de l’Avant Blindé (VAB) Ultima a été qualifiée, au début de ce mois, par la Direction générale de l’armement (DGA).
« Cette qualification marque la fin d’un cycle de transformations techniques conduites en vue de permettre au VAB de continuer à remplir la totalité de ses missions jusqu’à son remplacement progressif, à compter de 2019, par le véhicule blindé Griffon en cours de développement », a expliqué la DGA, dans un communiqué. Et cela, sachant que les derniers VAB seront retirés du service en 2030 (à cette date-là, peut-être qu’on pourra les revendre comme véhicules de collection….).
Le VAB Ultima, comme son nom l’indique, est l’ultime standard du VAB en service depuis les années 1970. De nombreuses améliorations lui ont été apportées en fonction des retours d’expériences des récents engagements des forces françaises.
Il est ainsi doté d’un tourelleau téléopéré armé d’une mitrailleuse de 12,7 mm, d’un système de localisation acoustique des tireurs embusqués (SLATE) et de différents kits de protection pour contrer la menace des engins explosifs improvisés (IED). En outre, il est compatible avec le système FELIN (Fantassin à équipements et liaisons intégrés) et dispose du réseau d’interphonie de nouvelle génération RIF NG.
Commandé à 60 exemplaires en juin 2014, le premier VAB Ultima « Génie » a effectué ses premiers essais au début de cette année. Son constructeur, Renault Trucks Defense (RTD), avait précisé, en mars, qu’il serait produit par son Centre de production des véhicules militaires (CPVM) de Limoges, à partir de VAB « classiques reconstruits ».
Le VAB Ultima « Génie » permettra d’effectuer toute une série de missions, allant de l’appui à la mobilité au déminage, en passant par la contre-mobilité ou encore l’appui en zone urbaine. Il a été conçu avec le concours du Service technique de l’armée de Terre (STAT) « pour donner aux unités du Génie de premier échelon des capacités d’appui identiques à celles de l’infanterie ».
À ce jour, 230 VAB Ultima « Infanterie » ont été commandés et livrés (certains sont utilisés en opération) et il reste encore 30 exemplaires de la version « Génie » à livrer. Ce qui sera fait dans le courant de l’année 2016.
messages : 2510 Inscrit le : 13/12/2010 Localisation : Casablanca Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Lun 2 Nov - 8:58
Citation :
Défense: Un fusil d'assaut étranger pour remplacer le Famas ARMEMENT Il sera dès 2017 remplacé par un fusil d'assaut de fabrication européenne...
Son temps est presque révolu. Après quarante ans de bons et loyaux services, le Famas prendra sa retraite en 2017. Ce fusil d’assaut de fabrication française, après avoir accompagné les troupes françaises sur différents théâtres d’opérations en Centrafrique, au Mali ou encore en Afghanistan, va être remplacé. Mais pas par un modèle fabriqué dans l’hexagone. Renouveler les équipements Mai 2014, la Direction générale de l’armement (DGA), qui relève du ministère de la Défense, lance une procédure d’appel d’offres pour acquérir 90.000 « AIF » (armes individuelles du futur), des fusils d’assaut de nouvelle génération destinés à équiper dès 2017 les forces combattantes françaises. « Le Famas a fait son temps, l’heure est venue de renouveler les équipements, estime Jean-Pierre Maulny, directeur adjoint de l’Iris et spécialiste des questions liées à la politique de défense et l’industrie de l’armement. Quarante ans, c’est déjà une longue durée de vie pour un équipement militaire ». Pour succéder au Fusil d’Assaut de la Manufacture d’Armes de Saint-Etienne, conçu dans les années 70, l’entreprise sélectionnée devra se plier aux quelque 600 exigences du cahier des charges. Des exigences d’ordre technique portant sur le fusil d’assaut et ses munitions, mais aussi d’ordre logistique pour l’entreprise, qui devra livrer jusqu’à 16.000 armes par an et en assurer le service après-vente pendant trente ans. Le candidat français écarté Autre critère spécifié dans l’appel d’offres, et pas des moindres, les candidats doivent avoir les reins solides sur le plan économique. Ainsi, pour avoir une chance de remporter ce marché évalué entre 300 et 400 millions d’euros, les entreprises doivent réaliser un chiffre d’affaires annuel d’au moins 80 millions d’euros et ce depuis plus de trois ans. De quoi écarter le seul candidat français, la société Verney-Carron. Avec ses 12 millions d’euros de chiffre d’affaires annuel, la firme française spécialisée dans la fabrication d’armes de chasse et de Flash-Ball n’a pas fait le poids. Au grand dam de certains parlementaires, qui déplorent que ce futur fusil ne soit pas Made in France. Mais pour certains, il n’y a pas lieu de s’en émouvoir outre mesure. « C’est vrai qu’en termes de symbole, c’est fort, mais en pratique, la France n’est plus dotée d’une industrie d’armement léger de taille suffisante », explique Jean-Pierre Maulny. Or « cette arme équipera les forces françaises pendant une trentaine d’années. D’où l’importance de choisir une entreprise pérenne capable d’assurer la capacité d’approvisionnement et le service après-vente », poursuit-il. Un remplaçant européen Résultat des courses, en 2016, la France devra faire son choix dans sa short list de cinq offres, toutes européennes : Beretta Defense Technologies (Italie), FN Herstal (Belgique), Heckler und Koch (Allemagne), HS Produkt (Croatie) et Swiss Arms (Suisse). A partir de 2017, le Famas sera donc progressivement remplacé par un successeur européen. « Le Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale de 2013 précise que l’armement léger ne relève pas des matériels stratégiques, précise le spécialiste. La DGA a donc toute latitude pour acheter ses fusils d’assaut "sur étagères", auprès de pays européens qui ont conservé une industrie d’armement léger ».
messages : 41481 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Lun 2 Nov - 14:36
Invité Invité
Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Mar 3 Nov - 14:07
le dernier modèle du patrouilleur de CMN de Cherbourg, "l'Océan Eagle 43" en test en mer lourde
jf16 General de Division
messages : 41481 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Mar 3 Nov - 16:54
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mardi 3 novembre 2015
Le mindef étend la protection des blessés
Nathalie Leclerc, directrice adjointe aux affaires juridiques du ministère vient de détailler une partie des nouveaux éléments dont peuvent, ou vont pouvoir prochainement bénéficier les blessés des opex. Il ne manque plus que les décrets d'applications, le blessés vont pouvoir bénéficier d'un congé de 18 mois (article L41-38-1-3) sous conditions. Elle a aussi assuré que le délai de 180 jours pour l'instruction des dossiers de pensions militaires d'invalidité (PMI), annoncée par Jean-Yves Le Drian en 2012 est "tenu" grâce à la mise en place d'une cellule dédiée. Le ministre avait constaté à son arrivée les délais anormalement longs.
De nouvelles dispositions permettent aussi, dans les PMI, de prendre en compte des réparations complémentaires (préjudices sexuels, esthétique, souffrance endurée, etc) là où auparavant la réparation était forfaitaire.
Un poste de responsable blessés et morts en opex a aussi été créé au SGA, et confié à un commissaire. Un de acquis est le financement intégral des prothèses par le budget de l'Etat, qui étaient autrefois financées partiellement. Les prothèses de nouvelle génération sont aussi intégralement financées par la caisse nationale militaire de sécurité sociale (CNMSS) qui gère une enveloppe d'un million d'euros. Une prothèse coûte en moyenne 50 à 60.000 euros. Un dossier unique opex a aussi été mis en place pour le suivi sans rupture des blessés. La DAJ adjointe a aussi annoncé une réflexion pour "professionnaliser" aussi le réseau des tribunaux des pensions militaires et le "toilettage" du code des pensions dans lequel ne se reconnaissent pas forcément les blessés actuels. Le mindef cherche à "appuyer" les soldats blessés et les familles endeuillées a-t-elle ajouté. "On trouve toujours le moyen d'attribuer une pension même" dans les opérations les plus atypiques, comme celles de la DGSE ou du COS.
Pas toujours bien comprise par les militaires déployés en opex, la présence de prévôts permet aussi à ces OPJ des opex -qui sont aussi de facto des techniciens d'identification criminelle ou TIC- de mieux faire saisir à la justice les conditions de faits divers, et, au final, de dédouaner des militaires français. Plusieurs exemples viennent d'être livrés par le procureur du TGI de Paris, François Molins, et le patron des prévôts, le colonel Eric Gosset, qui a succédé cet été au colonel Olivier Kim (parti commandé la région de gendarmerie Bourgogne). Ce dernier avait mené la professionnalisation de cette fonction.
L'apport des enquêteurs de la gendarmerie fut déterminant lors d'une ouverture du feu à l'entrée du camp de M'Poko, en mars 2013. Deux ressortissants indien et népalais furent tués, tandis que 13 autres étaient grièvement blessés. La moitié étaient des nationaux de deux pays précédents, auxquels s'étaient mêlés des miliciens. L'enquête réalisée par les prévôts, appuyés par des experts venus de Paris, dont un balisticien, ont permis de dénouer une situation humaine -et diplomatique complexe-. Ces mêmes prévôts sont intervenus également au Cameroun, lors de l'enlèvement de la famille Moulin-Fournier, en 2013, ou encore, suite au crash d'un avion d'Air Algérie au Sahel ou encore après le meurtre de deux personnels de la radio RFI à Kidal, il y a deux ans. Le pré-positionnement de ces personnels dans pas moins de sept détachements en Afrique est évidemment un atout. La très faible sécurité qui y règne permet à ces spécialistes de pouvoir, en réactif, réaliser les premières constatations qui ne seraient pas réalisables dans d'aussi bonnes conditions, s'il fallait attendre un déplacement d'équipes venues de Paris. Evoqué lundi, le besoin d'effectuer les meilleures constations au plus vite peut parfois être assuré par les forces déployées, même si elles ne sont ni formées et équipées pour jouer les "Experts". Néanmoins les réflexes peuvent jouer, et à cet égard, la justice semble se féliciter des réflexes que les militaires primo-intervenants ont eu lors qu'ils étaient arrivés sur la scène de crime des deux journalistes de RFI.
messages : 41481 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Mar 3 Nov - 17:00
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mardi 3 novembre 2015
PMI : le nombre de PTSD s'envole (actualisé)
Selon Jacques Feytis, DRH-MD, le nombre de dossiers de pensions militaires d'invalidité (PMI) pour des cas de PTSD s'est envolé ces dernières années. Il n'y avait "que" 63 demandes de ce type en 2000, contre 351 demandes en 2013. 80% de ces dossiers ont abouti en 2013, dernière année sur laquelle des statistiques sont disponibles. Le SCA évoque lui 131 dossiers de PTSD en 2014 et 111 en 2015. Les opérations Barkhane (combats dans l'Adrar) et Sangaris ont généré un grand nombre de PTSD, que ces statistiques ne retranscrivent pas forcément. Certains militaires ont été concernés sur deux, voire trois théâtres. Selon la DRH-MD, 20% n'ont pas abouti faute de lien établi avec le service, ou du fait d'un taux insuffisant.
La date a changé plusieurs fois, depuis que l'on sait que le groupe aéronaval (GAN) va repartir en opérations pour la deuxième fois en un an vers le même théâtre (1). Le GAN devrait reprendre la mer dans le courant de la troisième semaine de novembre, sans que l'on sache encore s'il combattra dès le transit aller (frappes en Syrie depuis la Méditerranée comme évoqué par ce blog en septembre) ou s'il attendra d'être à poste dans le golfe persique, comme il l'avait fait en début d'année. Le GAN remplacera normalement une task force américaine, et doit intégrer des frégates belge, allemande, australienne et britannique. A ce stade, il sera difficile d'inaugurer des frappes par missiles de croisière -on n'est pas encore britannique ou américain... ou russe!- car le premier lot de MdCN n'a pas encore été livré à la FREMM qui pourrait accompagner le GAN dans ses pérégrinations au proche et au Moyen-Orient. L'engagement du GAN va augmenter mécaniquement l'effectif français au sein de Chammal, un aspect sur lequel on s'attend à une forme de communication vis-à-vis de nos alliés. Les Français sont actuellement 950 environ : 250 marins sur l'eau, quelques uns au sol et quelques autres en l'air à peu près autant de terriens, et des aviateurs, déployés aux EAU et en Jordanie. Ces derniers ont assuré la quasi-totalité des frappes et des missions de renseignement. Avec l'arrivée du GAN, il faudra compter un peu moins de 2500 marins, dont 1950 rien que sur le Charles-de-Gaulle. Une vingtaine de chasseurs et deux Hawkeye seront amenés par l'aéronavale. On ignore encore si cette présence permettra aux aéronefs de l'armée de l'air, ceux qui les servent et les entretiennent, de souffler un peu. La proximité de la base de Jordanie -dont les Mirage 2000 ont assuré la grande majorité des frappes- est évidement un atout indéniable, et permet meilleurs réaction et temps de présence sur zone.
(1) une première si on reprend tous les termes. En 2011, le GAN avait servi de façon limitée au large de la Libye, dans la foulée d'un déploiement dans le golfe persique commencé fin 2010 qui s'était terminée au printemps.
messages : 41481 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Mar 3 Nov - 19:37
Citation :
Les Mirage 2000D vont avoir la capacité d'emporter quatre GBU-12
3 Novembre 2015
Rédigé par Loïc et publié depuis Overblog
Photo : (c) EMA / Armée de l'Air - Décollage d'un Mirage 2000D depuis la Jordanie.
EXCLUSIF !
Il y a quelques mois, en Juin 2015, je révélais ici-même sur Defens'Aero que l'Armée de l'Air était en train de valider l'emport de quatre bombes air-sol GBU-12 sur les Mirage 2000N et de modifier huit de ces appareils afin qu'ils soient capables d'utiliser cette configuration en opération extérieure, et notamment au-dessus de l'Irak et de la Syrie dans le cadre de l'opération Chammal.
Si cette capacité a été rapidement qualifiée sur les Mirage 2000N en raison de leur envoi en Jordanie afin de soulager les déploiements des équipages et des chasseurs-bombardiers Mirage 2000D qui enchaînent les détachements sur divers théâtres d'opérations, la validation de l'emport de quatre GBU-12 prend cependant plus de temps sur les appareils de la 3ème escadre de la base aérienne 133 de Nancy.
En effet, selon mes informations d'un contact, «la configuration à quatre GBU12 sur les Mirage 2000 est bien aussi prévue pour les 2000D». Celui-ci nous apprend notamment que la configuration «a été ouverte plus rapidement sur les 2000N pour cause d'OPEX. Pour les 2000D, il y a des problèmes de centrage à affiner. Ces derniers sont créés par le fait que les calculateurs des Mirage 2000N et des Mirage 2000D ne sont pas les mêmes, et que cela influe sur les points de largage des armes».
Pour remédier à ce problème et permettre aux Mirage 2000D d'emporter quatre GBU, il faut que l'Armée de l'Air, sans doute en coopération avec Dassault Aviation, mette au point «un nouveau pylône permettant d'accrocher les deux bombes centrales plus en arrières».
Toutefois, «en terme d'urgence, c'est une anticipation sur la rénovation qui doit être signée en fin d'année, donc on ne devrait pas tout de suite voir cette configuration en vol».
Concernant la nacelle de désignation laser emportée en point avant gauche sur les Mirage 2000D, celle-ci devrait être absente sur les appareils qui emporteront le chargement de quatre GBU-12. Un allié, que ce soit un autre Mirage 2000, un Rafale, un drone (Harfang ou MQ-9 Reaper), ou une unité au sol se chargera d'illuminer la cible. Cette fonctionnalité est utilisée en opération lors des patrouilles mixtes entre le Mirage 2000D et le Mirage 2000N (Chammal), ou entre le Mirage 2000D couplé avec un Mirage 2000C (Barkhane au Sahel : voir leurs tirs ici, exclusif).
La modernisation à mi-vie des Mirage 2000D, annoncée officiellement par le Ministère de la Défense fin Septembre comprend l'intégration de missiles d’autoprotection MICA infrarouge et donc de la conduite de tir et de l'ensemble du système associé, d'un pod canon externe, et le Système de Navigation et d'Attaque (SNA) va être complètement revu, retravaillé, et modernisé par Dassault Aviation.
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Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Mer 4 Nov - 18:51
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200 Hellfire pour les Tigre français, ça coûte 30 millions de dollars
Feu vert US à une vente de 200 missiles air-sol Hellfire pour équiper les Tigre de l'Alat. La Defense Security Cooperation Agency a annoncé ce soir cette vente "probable". Ces missiles proviendront des stocks de l'US Army.
Citation :
WASHINGTON, Nov 4, 2015 - The State Department has made a determination approving a possible Foreign Military Sale to the Government of France for Hellfire Missiles and associated equipment, parts and logistical support for an estimated cost of $30 million. The Defense Security Cooperation Agency delivered the required certification notifying Congress of this possible sale on November 3, 2015. The Government of France has requested a possible sale of two-hundred (200) AGM-114K1A Hellfire Missiles; Hellfire Missile conversion kits; blast fragmentation sleeves and installation kits; containers; and transportation. The estimated cost of MDE is $25 million. The total estimated cost is $30 million. This proposed sale will contribute to the foreign policy and national security of the United States by improving the capability of a NATO ally. France is a major political and economic power in Europe and a key democratic partner of the United States in ensuring peace and stability around the world. It is vital to the U.S. national interest to assist France to develop and maintain a strong and ready self-defense capability. The additional missiles will meet France's operational requirements for a precisionguided tactical missile for its Tigre Attack Helicopter. The purchase will directly support French forces actively engaged in operations in Mali and Northern Africa, providing them the capability to successfully engage targets with minimal collateral damage. France will have no difficulty absorbing these missiles into its armed forces. The proposed sale of this equipment and support will not alter the basic military balance in the region. There is no principal contractor for this sale as the missiles are coming from U.S. Army stock. There are no known offset agreements in connection with this potential sale. Implementation of this proposed sale will not require any additional U.S. Government or contractor representatives in France. There will be no adverse impact on U.S. defense readiness as a result of this proposed sale. This notice of a potential sale is required by law and does not mean the sale has been concluded.
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Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Mer 4 Nov - 20:16
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THALES : La Marine nationale sélectionne Thales pour le soutien de ses simulateurs
04/11/2015 | 12:51
Thales a été choisi par la Marine nationale pour assurer le maintien en conditions opérationnelles (MCO) de la quasi-totalité de ses simulateurs. Ce contrat, d'une durée de six ans, est au profit du service de soutien de la flotte (SSF) et porte sur le soutien de 41 simulateurs de la Marine nationale sur six sites en France.
Les simulateurs couvrent un large domaine d'activité et tous les domaines d'emploi : de la maintenance des systèmes des navires jusqu'aux entraînements des équipages des bâtiments de surface en passant par les simulateurs de tirs (missiles Mistral, 12,7 mm, 20 mm,…).
Ces simulateurs servent à l'entraînement des équipages de l'ensemble des bâtiments de surface de la Marine nationale, notamment les frégates multi-missions, les frégates de défense aérienne ou le porte-avions Charles de Gaulle. Le maintien en condition opérationnelle porte sur des simulateurs livrés depuis les années 90 jusqu'à aujourd'hui (certains sont actuellement en cours de livraison).
Ce contrat renforce le positionnement de Thales comme acteur de référence en matière d'entraînement, de formation et de simulation dans le domaine naval. Points clés • Thales assurera le MCO de la majorité des simulateurs de la Marine nationale. • Contrat de six ans sur 41 simulateurs. • Les simulateurs couvrent tous les contextes d'emploi.
Notes aux rédacteurs Thales soutient les forces navales du monde entier avec une large gamme de produits, services et solutions d'entrainement plaçant la préparation à la mission et l'efficacité de la formation au cœur de son offre.
- Entraînement des équipages de surface Pour les navires de surface, Thales fournit des systèmes hautement intégrés pour la formation des équipages, du personnel de commandement et des opérateurs senseurs et armement. - Systèmes d'entrainement pour sous-marins Thales est présent dans le domaine des sous-marins avec des systèmes d'entrainement et de formation en service et déployés à travers le monde. Ces équipements comprennent des simulateurs de conduite du sous-marin, ainsi que des entraineurs aux systèmes de combat. - Avion de patrouille maritime et lutte anti-sous-marine Thales fournit des solutions de formation pour une gamme d'avions et d'hélicoptères de patrouille maritime, incluant une simulation réaliste des capteurs (sonar, radar, EO / IR...) et des systèmes d'armes, dans un environnement reproduisant les conditions maritimes les plus sévères. Les environnements tactiques avancés peuvent être adaptés aux exigences spécifiques des forces marines ou des environnements opérationnels. - e-Learning et formation sur ordinateur (CBT) Thales a développé des formations assistées par ordinateur (Computer Based Training) sur plusieurs navires à travers le monde. Ces solutions permettent d'assurer des formations initiales, opérationnelles et de maintenance sur des systèmes embarqués, et sont disponibles sur des plateformes mobiles.
A propos de Thales Thales est un leader mondial des hautes technologies pour les marchés de l'Aérospatial, du Transport, de la Défense et de la Sécurité. Fort de 61 000 collaborateurs dans 56 pays, Thales a réalisé en 2014 un chiffre d'affaires de 13 milliards d'euros. Avec plus de 20 000 ingénieurs et chercheurs, Thales offre une capacité unique pour créer et déployer des équipements, des systèmes et des services pour répondre aux besoins de sécurité les plus complexes. Son implantation internationale exceptionnelle lui permet d'agir au plus près de ses clients partout dans le monde.
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Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Mer 4 Nov - 20:24
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Un navire de la Marine nationale française à Da Nang
mercredi 4 novembre 2015 - 16:00:00
La frégate de surveillance "Vendémiaire" mouille au port de Tien Sa, ville de Da Nang. Photo: VNA
La frégate de surveillance "Vendémiaire" de la Marine nationale française commandée par le capitaine de frégate Damien Lopez et son équipage de 99 personnes, a jeté l’ancre le 4 novembre au port de Tien Sa pour une visite d’amitié dans la ville centrale de Da Nang.
La cérémonie d’accueil a vu la présence, entre autres, de représentants du Commandement de la Marine populaire du Vietnam, du Commandement de la 3e zone de la Marine populaire du Vietnam, du Département des relations extérieures du ministère de la Défense, et du Comité populaire municipal de Da Nang.
Durant cette escale du 4 au 9 novembre, les marins français rendront une visite de courtoisie aux responsables de Da Nang, au Commandement militaire de la ville, et au Commandement de la 3e zone de la Marine populaire du Vietnam.
Ils participeront en outre à un match amical de volley-ball, à un entraînement maritime commun avec leurs homologues vietnamiens sur la transmission des informations, le remorquage, la recherche et le sauvetage ; ainsi qu’à des échanges de connaissances sur la gestion étatique en mer. Ils auront également l’occasion de visiter des sites touristiques de Da Nang, Hoi An, Quang Nam, et Hue.
La visite de la frégate de surveillance "Vendémiaire" s’inscrit dans le cadre du plan de coopération de défense entre le Vietnam et la France en 2015, plan qui contribue à consolider le partenariat stratégique entre les deux pays et de promouvoir les liens bilatéraux dans la défense. –VNA
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Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Mer 4 Nov - 20:59
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Les devis astronomiques du nouveau ministère de la Défense français
Vincent Lamigeon
Publié le 04-11-2015 à 07h18
EXCLUSIF 13.600 euros pour une imprimante et un scanner! Le consortium Opale Défense (Bouygues, Thales…), opérateur privé de l’Hexagone Balard, facture chaque prestation au prix fort. Au grand dam des militaires.
L'"Hexagone Balard", nouveau site du ministère de la défense (CR-ANMA Artefactory)L'"Hexagone Balard", nouveau site du ministère de la défense (CR-ANMA Artefactory)
Ne l’appelez plus "Pentagone à la française". L’Hexagone Balard, nom définitif du nouveau siège du ministère de la Défense dans le 15ème arrondissement de Paris, est officiellement inauguré ce jeudi 5 novembre à 15h par le président François Hollande. Mais les militaires et agents du ministère n’ont pas attendu le grand raout pour prendre possession des lieux: 85% des 9.300 agents prévus sur le site sont déjà installés dans les 145.000 m2 de bâtiments neufs, qui rassembleront les états-majors des armées, la Direction générale de l’armement et divers services du ministère.
Depuis l’arrivée des "pionniers" en février dernier, les occupants vont de surprise en surprise. Il y a bien sûr les inévitables bugs des bâtiments flambant neufs : panne d’ascenseurs, volets qui se ferment automatiquement en pleine réunion, problèmes de scan des plaques d’immatriculation à l’entrée du site. Mais les agents ont surtout pu se familiariser avec les joyeusetés de la gestion du site en partenariat public privé (PPP): si le loyer annuel versé par le ministère, 154 millions d’euros, comprend la redevance immobilière, celles des systèmes d’information et des services (restauration, nettoyage, conciergerie…), chaque modification des bureaux demandée fait l’objet d’une facturation supplémentaire.
2.274 euros pour deux prises de courant
Et l’addition monte vite à des niveaux astronomiques. Un général ayant demandé une modification du sens d’ouverture de la porte de son bureau a reçu un devis de 2.000 euros. Selon des devis (refusés par le ministère) de Bouygues et Thales consultés par Challenges, l’installation d’une imprimante et d’un scanner étaient même proposés à 13.613, 21 euros. La répartition de la somme laisse songeur: 2.274 euros (sic) pour la seule installation de deux prises de courant ; 3.194 euros pour la "maintenance" des prises sur la durée restante du PPP (26,5 années) ; et 8.146 euros pour le matériel et sa maintenance sur 60 mois. "A ce prix-là, ça doit être un scanner doré à l’or fin 18 carats voire platine, serti de diamants, saphirs, rubis et émeraudes", ironise un agent du ministère dans un email consulté par Challenges.
A bien regarder les documents, tout est prétexte à faire grimper l’addition. L’intervention a lieu dans les bureaux des hautes autorités (chef d’état-major des armées, DGA, SGA…)? La majoration est de 403 euros TTC. L’imprimante et le scanner doivent être installés dans deux bureaux distincts? Un "chef de projet" est nommé, et il n’est pas gratuit: 754 euros pour faire l’interface entre le fournisseur et le ministère, et mener à bien cette délicate opération. "Face à ces prix prohibitifs, il conviendra d’adapter sa façon de travailler aux nouveaux locaux, et non pas (ou plus) d’adapter les locaux à la façon de travailler", avertissait l'agent du ministère dans le fameux email.
Contrat mal négocié?
Certes, ces tarifs élevés sont le problème habituel des PPP. "Mais on peut se demander si le contrat a été bien négocié, assure le député LR François Cornut-Gentille, membre de la commission des finances de l’Assemblée nationale, et auteur avec Bernard Cazeneuve d’un rapport sur le sujet en 2012. Il semble y avoir une expertise plus forte, sur ce genre de projets, du côté des opérateurs privés qu’au sein de l’Etat. Globalement, le projet Balard tient la route, mais je pense que si l’Etat avait été plus loin dans l’exploration des solutions alternatives au PPP, il aurait pu négocier dans une meilleure position avec le consortium".
Interrogé sur les tarifs des prestations du consortium Opale lors d’une visite de l’Hexagone Balard le 16 octobre dernier, le secrétaire général à l’administration Jean-Paul Bodin reconnaissait le problème. "Nous freinons les demandes de modifications", assurait-il. Avertissant tout de même que le loyer 2016 serait "supérieur" à l’enveloppe de 154 millions d’euros, en raison des ajustements demandés à Opale après le déménagement des agents.