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Sujet: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Jeu 2 Avr 2015 - 22:08
Rappel du premier message :
Citation :
Mission des Nations Unies au Mali - MINUSMA
Hier en fin d'après-midi, une cérémonie de transfert d'autorité a eu lieu au quartier général de la Mission à Bamako à l'occasion de la prise de fonctions du général Lollesgaard comme Commandant de la Force.
Le transfert d'autorité entre le Commandant de la Force par Interim le général Bikimo et le général Lollesgaard s'est déroulé en présence notamment du Chef de la MINUSMA M. Mongi Hamdi.
Le général danois Michael Lollesgaard succède ainsi au général rwandais Jean Bosco Kazura.
Le général Lollesgaard a occupé plusieurs postes de responsabilité au sein de l’armée danoise, et au niveau international pendant les 30 dernières années. Il a notamment servi dans des missions de maintien de la paix en Irak et dans les Balkans, et dirigé le centre multinational de formation aux opérations de soutien de la paix en Bosnie-Herzégovine entre 2007 et 2009.
Auteur
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jf16 General de Division
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Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Mer 16 Sep 2015 - 20:30
Citation :
Mars Attaque
[PHOTO] Niger - Départ de "Miss Madama" - Jolie photo de la relève entre les PUMA de l'armée de l'Air (1/67 Pyrénées) et l'armée de Terre (DETALAT de Djibouti)
jf16 General de Division
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Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Jeu 17 Sep 2015 - 19:47
Citation :
Mali : combats entre groupes armés dans le Nord
AFP 17/09/2015
Des combats opposaient l'ex-rébellion du nord du Mali à des groupes armés pro-gouvernementaux jeudi dans la région de Kidal (nord-est), près de la frontière algérienne, a appris l'AFP de sources concordantes.
"Nous assistons depuis ce jeudi matin à une nouvelle violation du cessez-le-feu. La Coordination des mouvements de l'Azawad (CMA, ex-rébellion) et le Groupe d'autodéfense touareg Imghad et alliés (Gatia) s'affrontent à une dizaine de kilomètres de la localité d'In Khalil, au nord de Tessalit", a déclaré à l'AFP une source sécuritaire au sein de la Mission de l'Onu, la Minusma. Cette source a indiqué ne pas disposer pour le moment de bilan.
Interrogés par l'AFP, des responsables des deux groupes armés ont confirmé les combats, sans pouvoir fournir non plus de bilan. "Depuis plusieurs jours, en violation du cessez-le-feu, les troupes du Gatia qui sont des milices s'approchaient de nos positions d'In Khalil. Après des sommations, nous avons été obligés de défendre militairement nos positions et les combats se poursuivent", a déclaré à l'AFP Almou Ag Mohamed, porte parole de la CMA. De son côté, Ali Ould Mohamed, membre du Gatia, a affirmé à l'AFP que "les groupes d'autodéfense ont été attaqués et se battent actuellement".
La Minusma avait salué l'achèvement lundi du retrait des groupes pro-gouvernementaux qui avaient repris en août aux rebelles la localité d'Anéfis, au sud-ouest de Kidal. Elle s'était dite "profondément préoccupée par de nouveaux mouvements" de leur part "observés plus au nord, en direction d'Aguelhok, ainsi que des mouvements de la Coordination au nord-ouest de Goundam" (nord-ouest). "La Minusma rappelle que chaque déplacement effectué par un groupe en dehors de ses positions va à l'encontre de leurs engagements pris dans le cadre de l'Accord de paix" signé par le gouvernement malien et ses alliés, puis par les rebelles, selon un communiqué de la Mission de l'Onu publié mardi.
Le nord du Mali était tombé en mars-avril 2012 sous la coupe de groupes jihadistes liés à El-Qaëda après la déroute de l'armée face à la rébellion à dominante touareg, d'abord alliée à ces groupes qui l'ont ensuite évincée. Les groupes jihadistes y ont été dispersés et en ont été en grande partie chassés à la suite du lancement en janvier 2013, à l'initiative de la France, d'une intervention militaire internationale qui se poursuit actuellement. Mais des zones entières échappent encore au contrôle des forces maliennes et étrangères malgré la signature de l'accord de paix.
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Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Ven 18 Sep 2015 - 21:24
Citation :
Mali: rebelles et milices pro-gouvernementales s’affrontent à nouveau
Par RFI Publié le 18-09-2015 • Modifié le 18-09-2015 à 08:11
La région de Kidal a été une nouvelle fois le théâtre d'affrontements, ce jeudi 17 septembre. REUTERS/Adama Diarra
Une nouvelle violation du cessez-le-feu a été constatée ce jeudi dans le nord du Mali, dans la région de Kidal. Les groupes armés pro-gouvernementaux y ont affrontés les rebelles de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA).
Les combats se sont déroulés non loin de la localité d’In Khalil, située dans la région de Kidal près de la frontière algérienne. D’un côté, les rebelles de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA), de l’autre les groupes d’auto-défense qui affirment leur loyauté à l’Etat malien.
Chacun affirme avoir remporté la bataille mais difficile pour le moment d’y voir clair, aucune source indépendante n’étant sur le terrain.
Les groupes d’auto-défense des Touaregs de la tribu Imghad et alliés (Gatia) venaient à peine de quitter la localité d’Anéfis dont ils avaient pris le contrôle. Le front se déplace donc plus au nord. Des experts expliquent que dans la perspective de l’opération Démobilisation-désarmement-réinsertion (DDR), les groupes armés veulent avoir sous leur contrôle des localités stratégiques pour y être cantonnés. In Khalil justement est une localité stratégique.
L'ONU préoccupée
En tout cas, cette reprise des combats est une nouvelle violation du cessez-le-feu, donc un nouveau coup de canif dans le processus de paix. Des membres de la médiation internationale lancent un appel au calme, mais expriment également des craintes pour la suite du processus, à l'image de la Minusma, la force onusienne présente dans le nord du pays.
« La Minusma est déjà profondément préoccupée par les tensions qui avaient suivi la prise d’Anéfis. Et depuis, il y a des mouvements de la part des deux parties signataires de l’accord de paix, à savoir la Plateforme et la Coordination des mouvements de l’Azawad, qui sont en violation de l’accord de cessez-le-feu, explique Radhia Achouri, porte-parole de la Minusma. Ça nous préoccupe profondément d’abord parce que ça affecte énormément l’environnement sécuritaire et la sécurité des civils, mais ça peut avoir un impact très important sur la marche du processus de paix. » Et l'ONU d'appeler au respect des engagements pris par les deux parties.
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Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Lun 21 Sep 2015 - 14:06
Citation :
Dans le nord du Mali, la crainte d'un remake du scénario "djihadiste" de 2012
Faut-il craindre un remake des événements de 2012 au Mali, avec des groupes d'insurgés locaux renforcés puis dépassés par des islamistes? C'est ce que craignent onusiens et Français qui assistent au renforcement des groupes insurgés maliens par des combattants étrangers. Anefis (photo ci dessus Minusma) est au centre des combats entre la CMA et la Plateforme.
Voici l'article de notre correspondant au Mali paru ce matin dans Ouest-France:
Citation :
L’inquiétude monte en coulisses au Mali où la crainte est de voir les militants de la CMA et de la Plateforme « dépassés par leurs alliés extrémistes » venus de Libye ou d’Algérie, comme cela a été le cas lors de la rébellion de 2012. « Plusieurs colonnes de pick-up, des groupes terroristes nous le craignons, sont arrivées ces dernières semaines dans la région de Kidal », signale un officier de la Minusma, la mission des Nations unies au Mali. Après avoir subi une lourde défaite, mi-août à Anefis, face aux groupes pro-gouvernement, les miliciens de la Coordination des Mouvements de l’Azawad (CMA) « ont ratissé très large pour obtenir des renforts », poursuit l’officier onusien. Pour leurs rivaux de la « Plateforme », une alliance pro-gouvernementale, nul doute que « la CMA est aidée par les militants d’Ansar Dine et d’Al Qaida au Maghreb islamique ». « Accusations mensongères », rétorque la CMA, qui accuse en retour la Plateforme de faire appel aux djihadistes du Mujao pour reprendre du terrain. « Un proche du chef djihadiste Mokhtar Belmokhtar a été tué ce vendredi par nos combattants. Son convoi sillonnait, ces derniers jours, la zone d’Inafaragh, arborant le drapeau islamique », assure la Coordination qui a repris Anéfis vendredi dernier. Ces mouvement de combattants, « confirmés par des images aériennes de l’opération française Barkhane », risquent de compliquer les missions antiterroristes dans la zone. Les casques bleus craignent, pour leur part, une recrudescence des attaques contre leurs convois. Une nouvelle embuscade « par des hommes armés non identifiés » contre la force onusienne, le 11 septembre, a porté le nombre de blessés graves à 126, depuis le début de son mandat
.
A noter cette vidéo d'une attaque d'un convoi de la Minusma, attaque qui a probablement eu lieu en juillet. Cliquer sur l'image pour lancer la vidéo.
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Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Mar 22 Sep 2015 - 15:55
Citation :
British Army
Soldiers of 1st Battalion The Royal Anglian Regiment have returned from Mali where they have been at the forefront of the UK contribution to the European Union military training mission.
Twenty-seven soldiers from the Battalion, known as the Vikings, deployed to West Africa in March. The aim of the training team was to build the capacity and capability of the Malian Armed Forces in order for them to maintain security and build long-term stability in the country and wider region.
Drawing upon their experiences of similar missions in Afghanistan, where they mentored and trained local forces, the Vikings trained approximately 300 Malian soldiers in combat and counter-insurgency operations.
jf16 General de Division
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Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Mer 23 Sep 2015 - 16:14
Citation :
Barkhane - Traversée du fleuve Niger (Mali)
Ajoutée le 23 sept. 2015 Barkhane - Traversée du fleuve Niger au Mali par le Détachement de liaison et d'appui opérationnel
jf16 General de Division
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Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Mer 23 Sep 2015 - 22:53
Citation :
Le président malien visite l’EUTM Mali.
Posted on 22 September 2015
Le président de la République du Mali, son excellence Ibrahim Boubakar Keita a effectué une visite officielle au Centre d’Instruction de Koulikoro jeudi dernier. Cette venue fut l’occasion pour le général Franz Xaver Pfrengle, commandent l’EUTM Mali de présenter les savoir-faire mis en œuvre par l’EUTM au profit des Forces Armées Maliennes (FAMa).
Les installations utilisées par l’EUTM se situent dans le centre d’instruction de Koulikoro au sein de la caserne « Boubacar Sada Sy ». Ce centre est parfois appelé KTC à cause de la langue anglaise utilisée par certains formateurs (Koulikoro Training Centre). A l’arrivée du président, deux détachements ont rendu les honneurs : une troupe malienne et une troupe européenne.
Cette visite constitue une première pour l’EUTM Mali. En effet, jamais un président de la République du Mali n’avait fait l’honneur de sa visite aux formateurs européens. Aussi, le général Pfrengle a saisi l’occasion pour présenter la mission européenne. Puis la délégation a été invitée à visiter le ROLE 2 qui est un hôpital de campagne installé sur le centre. A cette occasion le président a pu découvrir les matériels déployés et parler avec les médecins et le personnel spécialisé.
Ensuite, le président et le général se sont rendu sur le camp de manœuvre pour assister à une démonstration de libération d’otages conduite par le GTIA 5 « DEBO ». Le GTIA DEBO avait en effet atteint le terme de son réentrainement. Aussi, le vendredi 18 septembre dans l’après-midi, le général Pfrengle a présidé la cérémonie de clôture de ce stage. Désormais, cette grande unité des forces maliennes est prête à être engagée dans une nouvelle mission de protection de la population et de défense du Mali.
Il faut bien noter que le réentrainement du GTIA 5 n’était pas le seul stage en cours pour les formateurs de KTC. Ainsi le Cours de Commandant de CEUTM Mali (CCC) n°2 se déroule depuis début septembre et ce jusqu’en décembre. Ce fut l’étape suivante de la visite présidentielle. Autour d’une caisse à sable, les instructeurs ont présenté la formation à la préparation d’une mission tactique. Les stagiaires ont pu partager leurs impressions sur la formation. L’enjeu de ce cours était de préparer les cadres à affronter les incidents possibles lors de mission de lutte contre le terrorisme.
La dernière étape de EUTM Mali Photographes démonstrations consistait à reconstituer un check-point. Les savoir-faire mis en œuvre par les soldats maliens avaient pour but la recherche d’armes cachées. Notamment, l’accent était mis sur l’emploi de méthodes différentes de recherches sur un homme ou sur une femme. Les forces armées ont eu ensuite à réagir à diverses attaques, toujours en prenant soin de veiller à l’application du droit humanitaire international. Le droit international humanitaire est un effort permanent pour les instructeurs européens afin de permettre la mise en œuvre des bonnes pratiques vis-à-vis des adversaires et des populations.
A la fin des démonstrations, le président malien a exprimé sa satisfaction. Il a notamment développé l’importance de la contribution européenne à la formation des Forces Armées Maliennes. Il a redit sa confiance à ses soldats patriotes et serviteurs du peuple malien. Le général Pfrengle a partagé lui aussi sa satisfaction pour la coopération avec les FAMa tout en soulignant que les efforts devaient être poursuivis.
Après ces déclarations, la délégation a partagé un repas dans la salle à manger de la caserne avec des officiers et des soldats maliens. Les discussions informelles se sont poursuivies autour de la participation de l’EUTM Mali au développement des Forces Armées Maliennes. Pour tous, le but est de contribuer à la pacification de la République du Mali.
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Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Mer 23 Sep 2015 - 23:54
Citation :
Mali: deux groupes jihadistes à l’assaut du Centre et du Sud
23 septembre 2015
Une source militaire au sein de la mission de l'ONU à Tombouctou, a affirmé à l'AFP que les rebelles, à bord de quatre véhicules, attendaient les militaires maliens qui devaient assurer la relève, précisant qu'il s'agissait d'une "embuscade minutieusement préparée".
La poussée jihadiste dans le centre et le sud du Mali est le fait de quelques centaines de combattants encadrés par des vétérans du jihad dans le Nord, originaires de ces deux régions du pays, selon des sources de sécurité.
Deux policiers et deux civils ont été tués samedi dans une attaque à Bih (centre), près de la frontière avec le Burkina Faso, imputée au Front de libération du Macina (FLM), apparu début 2015, du nom d’un empire théocratique peul du XIXe siècle centré sur la région de Mopti.
Si le prédicateur radical Amadou Koufa est « la tête pensante » du FLM, Souleymane Keïta, originaire du Sud, est celle de la « katiba (unité combattante) Khaled Ibn al-Walid », selon les services de sécurité du Mali, qui sont à leurs trousses. Selon les mêmes sources, tous deux ont fait leurs classes lors de la conquête jihadiste du Nord en 2012.
“ Combattant alors aux côtés du Touareg Iyad Ag Ghaly, chef du groupe islamiste Ansar Dine, chacun est ensuite retourné dans sa région pour y recruter prioritairement dans sa communauté.
« Nous les recherchons activement. Ils sont en contact avec Iyad Ag Ghaly pour semer la terreur dans le centre et le sud du pays. Mais nous avons déjà démantelé une partie importante de ces groupes qui opèrent ensemble », affirme un commandant de gendarmerie.
Sept jihadistes maliens arrêtés en août en Côte d’Ivoire et extradés vers le Mali ont reconnu, selon une source proche du dossier, appartenir à la katiba Khaled ibn al-Walid et avoir participé à des attaques contre des localités du sud et du centre de leur pays.
Leurs révélations, au cours d’interrogatoires musclés, ont conduit à l’arrestation début septembre de trois hommes, présentés comme les « cerveaux » d’attentats récents contre un domicile d’employés de l’ONU, ainsi que contre des postes de sécurité à Bamako et dans sa périphérie.
Le profil de ces trois suspects confirme leurs liens avec les islamistes du Nord. L’un d’entre eux, âgé de 35 ans, serait « la deuxième personnalité » du FLM, et surtout un ancien de la police islamique de Tombouctou (nord-ouest) sous la loi jihadiste, tout comme Souleymane Keïta.
Au domicile d’un autre, 33 ans, considéré comme le logisticien de la cellule, a été saisi un important lot d’armes de guerre.
– Fondus dans la population –
Le nord du Mali était tombé en mars-avril 2012 sous la coupe de groupes jihadistes liés à Al-Qaïda, après la déroute de l’armée face à la rébellion à dominante touareg.
Ces jihadistes ont été en grande partie chassés à la suite du lancement en janvier 2013, à l’initiative de la France, d’une intervention militaire internationale, qui se poursuit actuellement.
Mais des zones entières échappent encore au contrôle des forces maliennes et étrangères. Longtemps concentrées dans le Nord, les attaques jihadistes se sont étendues depuis le début de l’année vers le centre, puis à partir de juin, le sud du pays.
“ Selon les enquêteurs, les combattants des deux groupes peuvent circuler discrètement à travers le pays. « Puisqu’ils ont la peau noire pour la plupart, ils descendent vers le Sud sans armes, pour ne pas être suspects. Arrivés sur place, ils se débrouillent pour trouver les armes et mener leurs opérations », explique-t-on.
Les leaders des deux groupes exercent une grande influence, selon un responsable du ministère de la Défense.
Amadou Koufa, qui se cacherait dans sa région natale de Mopti, près de la frontière burkinabè, attire de jeunes Peuls, séduits par ses prêches enflammés, qui étaient diffusés sur les radios locales.
Dans un enregistrement récent en peul dont l’AFP a pu consulter la traduction, il appelait à viser les intérêts français.
“ « Il a promis à tous ces jeunes qui s’entraînent dans des champs de la région de Mopti de rétablir l’empire peul du Macina, en créant un +califat peul+ », selon une source sécuritaire.
Au moins une dizaine de personnes ont péri dans les attaques imputées au FLM, qui a frappé au cours des neuf derniers mois dans plusieurs villes du Centre comme Nampala, Ténenkou, Dioura, Boulkessi et Dogofry.
Par ailleurs, un fidèle d’Amadou Koufa a revendiqué auprès de l’AFP une participation à l’attaque, en août, de l’hôtel Byblos à Sévaré, près de Mopti, ayant fait au total 13 morts, dont quatre parmi le personnel d’une société sous-traitante de la mission de l’ONU (Minusma).
Les deux groupes ont projeté d’enlever en août des étrangers dans le Sud, mais les services de renseignement ont déjoué l’opération, selon une autre source sécuritaire malienne.
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Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Dim 27 Sep 2015 - 23:21
Citation :
Mali : après al Faqi, à qui le tour à la CPI ?
Par RFI Publié le 27-09-2015
Capture d'écran d'une vidéo montrant des islamistes détruisant un mausolée à Tombouctou, en juillet 2012. AFP PHOTO
Un responsable d'un groupe islamiste malien lié à Aqmi a été remis, ce samedi 26 septembre, à la CPI. Al Faqi est accusé d'avoir notamment détruit des mausolées de saints musulmans pendant l'occupation du nord du Mali par les jihadistes. Mais à y voir de près, il pourrait ne pas le seul à être inquiété.
Certes, Ahmad al Faqi était l’organisateur en chef de la destruction des mausolées de Tombouctou mais il n’était pas le seul. Pendant l’occupation 2012-2013, son équipe avait pour quartier général le siège d’une caisse d’épargne situé au cœur de la ville. Son bras droit s’appelait Ridouan. Trapu, de nationalité algérienne, il menait aussi des raids contre les mausolées.
Un autre algérien du nom de Youssif pourrait également avoir à faire à la Cour pénale internationale (CPI). Selon des témoins, c’est lui qui, avant les destructions, faisait ce qu’on peut appeler un repérage, en ville ou dans la périphérie de Tombouctou, sur les tombes de saints musulmans. Youssif aimait plutôt les spectacles. A chaque destruction, il invitait caméras et public.
La justice internationale s’intéresse probablement à d’autres islamistes du nord du Mali ayant commis d’autres crimes. Par exemple, des auteurs d’exécutions sommaires ou des responsables qui ont, en public, coupé des mains. Sur ce dernier point, deux noms reviennent souvent, celui d’Aboubacar, un Mauritanien que l’on le reconnait par sa grande taille et celui d’un certain Talha qui, selon l’avis de certains Tombouctiens - permettez l’expression - avait un « caillou à la place du cœur ».
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Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Lun 28 Sep 2015 - 16:53
Citation :
Le Mali parmi les missions les plus meurtrières pour les Casques bleus (Sipri)
28 septembre 2015
(Image: REUTERS/Adama Diarra) La mission de l’ONU au Mali (Minusma) est l’une des plus meurtrières de l’histoire des Casques bleus, avec 60 morts, a indiqué lundi l’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (Sipri).
Selon le Sipri, qui a publié un rapport intitulé « Tendances de la mortalité dans les opérations de paix de l’ONU », 1.938 soldats ont péri depuis la première opération de paix au Proche-Orient en 1948, mais dont près des trois quarts dans des accidents ou de mort naturelle.
Les missions les plus meurtrières ont eu lieu dans les années 1990, avec deux très petites opérations au Tadjikistan et en Géorgie (trois et huit morts respectivement, le taux de mortalité le plus élevé), mais surtout l’Unosom II en Somalie (1993-1995), avec 148 morts dont 109 violentes, pour près de 19.000 soldats engagés.
La Minusma, avec 60 morts dont 40 violentes pour quelque 8.400 soldats engagés, arrive juste après en termes de taux de mortalité.
Pour le Sipri, elle est « l’une des opérations de maintien de la paix de l’ONU les plus meurtrières jamais vues », alors que dans l’ensemble la mortalité chez les Casques bleus a nettement diminué.
“Le Mali fait partie, d’après les auteurs du rapport, des missions où les Casques bleus « ont été attaqués par des groupes extrémistes violents » et au cours de laquelle ils ont été « déployés dans des régions où il y a peu ou pas de paix à maintenir ».
Beaucoup d’entre eux « sont morts dans des incidents faisant plusieurs victimes, souvent à cause de bombes improvisées posées sur la route ou d’attaques ciblées. Ce type d’attaque asymétrique contre eux est une évolution relativement récente, et l’expérience de la Minusma souligne que l’ONU a du mal à s’adapter à ce nouveau genre de menace », écrit le Sipri.
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Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Jeu 1 Oct 2015 - 15:29
Citation :
Mali: un nouveau coup dur pour le processus de paix dans le Nord
Par RFI Publié le 01-10-2015 • Modifié le 01-10-2015 à 14:09
Un tonneau peint aux couleurs du MNLA. RFI/Moussa Kaka
Au Mali, le processus de paix dans le nord du pays est de nouveau affaibli. Les deux groupes armés du Nord, les rebelles et les groupes armés pro-Bamako, ont décidé de suspendre leur participation aux travaux du comité de suivi de l'accord d'Alger, l'accord de paix signé au début de l'été.
Les adversaires d’hier s’entendent subitement. Et de quelle manière : en suspendant leur participation des travaux des sous-commissions du comité de suivi de l’accord d’Alger. En clair, la machine est à nouveau bloquée ; le processus de paix tourne au ralenti. Ce qui a déclenché l’ire des rebelles et les groupes armés de la plateforme pourtant pro-gouvernement malien, c’est la place qui a été subitement faite à d’autres groupes armés dissidents. Ils sont réunis au sein d’une coordination appelée « Campus 15 ». Ils étaient au départ membres de la rébellion ou proches de Bamako, avant de sceller une alliance entre eux.
Les deux poids lourds des mouvements armés impliqués dans le processus de paix entendent punir leurs anciens alliés, en refusant de leur faire un peu de place dans le processus de paix. Mais les choses ne sont pas si simples. Entre-temps, les dissidents se sont plutôt émancipés et sont prêts, disent-ils, à écraser un orteil de leurs anciens camarades. Ces disputes ramènent à une réalité : la crise du septentrion malien n’est pas seulement une affaire entre le Nord et le Sud, mais également une lutte de leadership entre mouvements armés du nord du Mali.
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Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Jeu 1 Oct 2015 - 17:28
Citation :
Mali : La CMA libère 16 soldats maliens
1 octobre 2015
La Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA), l’ex rébellion séparatiste signataire de l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali a procédé mercredi à la libération de plusieurs soldats maliens qu’elle détenait. Selon des sources concordantes, ces libérations se sont déroulées à Tessit, une commune du cercle d’Ansongo, dans la région de Gao. Il s’agit d’une dizaine de militaires maliens, précisément 16 qui ont été capturés lors des différents affrontements qui ont opposé l’armée malienne à l’ex rébellion depuis 2012.
Cet acte fait suite à la libération par le gouvernement d’une vingtaine de détenus appartenant aux groupes armés, et s’inscrit dans le cadre des gestes d’apaisement et de confiance en vue d’une mise en œuvre effective de l’accord pour la paix et la réconciliation signé entre l’Etat malien et les mouvements politico-militaires du nord du Mali.
Ces libérations de prisonniers entre les deux parties autrefois belligérantes augurent de meilleures perspectives pour le retour rapide et définitif de la paix au Mali.
Elles ont été facilitées, selon une source, grâce à l’implication du Ministre de la Décentralisation et de la Réforme de l’Etat, Mohamed Ag Erlaf.
“Selon le dernier rapport du secrétaire général des Nations Unies, la CMA avait en détention 34 personnes, dont 22 membres des Forces de défense et de sécurité maliennes. Toute chose qui suggère qu’il reste encore au moins 6 soldats maliens aux mains de l’ex rébellion.
Dans les prisons maliennes, on dénombre 294 personnes détenues pour des faits liés au conflit, parmi lesquels de nombreux éléments appartenant aux différents groupes armés. Les mouvements signataires de l’accord de paix, Plateforme et CMA réunies, demandent au Gouvernement malien de relaxer au moins 196 d’entre ces 294 détenus.
L’ONU et plusieurs organisations de la société civile sont opposées à certaines libérations réclamées par les groupes armés. Nombre de ces individus sont suspectés de graves violations des droits humains ou d’attaques contre les casques bleus de la MINUSMA
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Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Ven 2 Oct 2015 - 19:48
Citation :
Mission des Nations Unies au Mali - MINUSMA a ajouté 4 nouvelles photos.
Ce matin, la Mission rendait hommage au Sergent Suon SAMBO et au soldat de 2ème classe Jérémie NA-ASRA des contingents cambodgien et tchadien de la MINUSMA, décédés de maladie, respectivement le 14 septembre 2015 à Dakar et le 24 septembre 2015 à Bamako
jf16 General de Division
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Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Ven 2 Oct 2015 - 20:48
Citation :
Mali: le trafic de drogue « problème majeur » qui nourrit le conflit (ministre)
1 octobre 2015
"La paix menace beaucoup de gens et d'intérêts", a souligné M. Diop dans un entretien accordé lundi à des agences de presse, précisant que "toutes les pistes étaient examinées" concernant l'attentat meurtrier qui a frappé Bamako samedi, tuant trois Maliens, un Français et un Belge.
Le trafic de drogue est un « problème majeur » qui nourrit le conflit et entrave l’application du processus de paix au Mali, a estimé jeudi le chef de la diplomatie malienne Abdoulaye Diop, en marge de l’Assemblée générale de l’ONU.
“ « Le trafic de drogue est, avec le terrorisme, l’un des obstacles majeurs à l’application de l’accord de paix. C’est vraiment un problème majeur, car il nourrit le conflit, finance les organisations terroristes et déstabilise le pays », a déclaré M. Diop à l’issue d’une rencontre consacrée au Mali à l’ONU. « Nous devons combattre également les terroristes et les narco-trafiquants, sinon nous ne réussirons pas à avoir une paix durable au Mali », a-t-il ajouté.
Trois mois après le parachèvement d’un accord de paix entre le gouvernement de Bamako et les groupes armés du Nord, l’instabilité perdure dans la partie septentrionale du pays, miné par les rivalités tribales, les luttes d’influence et les trafics, y compris entre groupes signataires.
“ « Il y a eu des débuts très difficiles de l’application de l’accord », a reconnu M. Diop, « mais il y a aussi quelques bonnes nouvelles ». « Un comité de suivi de l’accord est opérationnel et travaille au quotidien. Sur le terrain, les écoles ont rouvert à Tombouctou et à Gao. A Kidal, elles vont ouvrir le 15 octobre, après avoir été fermées pendant trois ans. Malgré les défis, le processus est en marche », a-t-il déclaré.
De son côté, le chef des opérations de maintien de la paix, Hervé Ladsous, a réitéré « l’engagement sans faille de la communauté internationale » aux côtés du Mali. « Le processus de paix est une occasion historique et il doit se poursuivre », a-t-il déclaré.
Le nord du Mali était tombé en mars-avril 2012 sous la coupe de groupes jihadistes liés à Al-Qaïda, après la déroute de l’armée face à la rébellion à dominante touareg. Ces jihadistes ont été en grande partie chassés à la suite du lancement en janvier 2013, à l’initiative de la France, d’une intervention militaire internationale, qui se poursuit actuellement. Mais des zones entières échappent encore au contrôle des forces maliennes et étrangères.
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Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Dim 4 Oct 2015 - 21:08
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Mali: échange de prisonniers entre Bamako et groupes rebelles
Par RFI Publié le 04-10-2015
Les militaires maliens libérés étaient détenus dans le nord du Mali, tandis que les combattants de la CMA étaient emprisonnés à Bamako. Photo d'archive: militaires maliens à l'entraînement. US Air Force photo: Master Sgt. Ken Bergmann
Au Mali, on peut entrevoir quelques signes de décrispation entre d'une part, les rebelles et les groupes armés pro-gouvernementaux, et d'autre part, le gouvernement malien et les rebelles. Bamako a libéré cette semaine une trentaine de rebelles prisonniers et la Coordination des mouvements de l'Azawad a de son côté libéré seize militaires maliens.
Les militaires maliens libérés cette semaine étaient détenus dans le grand nord du pays alors que les rebelles de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) qui ont recouvré la liberté étaient emprisonnés à Bamako, la capitale malienne. L’échange de prisonniers s’est déroulé comme prévu, sans incident. Et jusque-là, aucune partie n’a annoncé que ses combattants étaient maltraités lors de leur détention.
De part et d’autre, on affirme même que ces libérations peuvent aider à restaurer la confiance. Un responsable de la mission de l’ONU au Mali (Minusma) va même plus loin et parle de « décrispation » dans le cadre du processus de paix.
Des signes de décrispation ?
D’autres signes de décrispation sont par ailleurs signalés. Cette semaine, les deux principaux groupes armés rivaux impliqués dans le processus de paix se sont rencontrés sur le terrain, dans le nord-est du Mali. Pas pour se battre pour une fois, mais pour parler de paix.
Une nouvelle rencontre est prévue, ce dimanche, pour échanger encore une fois sur les futurs sites de cantonnement. Les groupes armés loyalistes ont déjà proposé six sites de cantonnement, les rebelles en ont proposé six autres. Et de l’avis d’un observateur étranger sur le terrain, pour le moment l’ambiance est plutôt bonne et les discussions pourraient rapidement avancer.
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Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Lun 5 Oct 2015 - 21:55
Citation :
Mali : Pour dénoncer son jeu trouble : Des Maliens dans les rues contre la Minusma
5 octobre 2015
La Coordination des organisations du mouvement démocratique au Mali a organisé ce samedi une marche de protestation contre la Minusma. Il s’agissait de dénoncer « le jeu trouble de la mission onusienne et l’ensemble de la communauté internationale » dans le processus de paix au Mali.
A l’appel de la Coordination des organisations du mouvement démocratique au Mali, des Bamakois sont descendus samedi dans les rues pour une marche de protestation contre la Minusma. Il s’agissait de dénoncer « le jeu trouble de la mission onusienne et l’ensemble de la communauté internationale » dans le processus de paix au Mali.
La marche a quitté la « Place de l’Indépendance » à la « Place des Martyrs ». Elle a regroupé plusieurs responsables d’organisations de la société civile, mais également de la classe politique de l’opposition et de la majorité. Les manifestants ont scandé des slogans hostiles à l’ONU au Mali, et disent « non à la division du pays ». Dans le cortège, des messages comme « l’armée à Kidal » ou encore « le Mali est un et indivisible se faisaient lire. Pour des responsables de la COMODE, cette marche est une « interpellation de la communauté internationale face à son rôle dans la crise malienne ».
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Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Jeu 8 Oct 2015 - 23:01
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Mali : La MINUSMA déplore qu’elle n’ait pas mandat de combattre le trafic de drogue
8 octobre 2015
(Image: MINUSMA)
La Mission multidimensionnelle Intégrée des Nations Unies pour la Stabilisation au Mali (MINUSMA) souhaite s’impliquer davantage dans la lutte contre le trafic de drogue. Le patron de la mission onusienne déplore que, « malheureusement », la MINUSMA n’ait pas mandat dans ce sens.
Le trafic de drogue est un enjeu majeur dans le conflit malien. Le trafic illicite de produits prohibés est aujourd’hui l’un des principaux obstacles qui freinent le retour de la paix et la stabilité au Mali. Bien de groupes armés rebelles ou terroristes présents au nord du Mali se cachent derrière des motivations politiques ou religieuses pour s’adonner à ce trafic lucratif.
Dans un entretien accordé à la radio de l’ONU, le chef de la mission onusienne au Mali a rappelé la persistance de cet enjeu qui obstrue énormément l’atteinte des objectifs assignés à la MINUSMA.
“« Le Mali, c’est un centre de distribution, de trafic de drogue malheureusement. Il y a un certain nombre de groupes qui sont experts dans ce domaine de trafic illicite transfrontalier de drogue. C’est un problème énorme pour nous…», a déclaré Mongi Hamdi.
Il y a une semaine, le chef de la diplomatie malienne, Abdoulaye Diop, avait alerté depuis New York sur la portée néfaste du trafic de drogue dans notre pays. C’est un « problème majeur » qui nourrit le conflit et qui continue à entraver l’application de l’accord de paix, a prévenu, le 1er octobre, le ministre des affaires étrangères.
Les autorités maliennes ont besoin du soutien de leurs partenaires pour lutter efficacement contre ce fléau qui gangrène surtout la partie du territoire qui échappe au contrôle de l’Etat. L’apport de la MINUSMA pourrait être décisif dans le domaine. Mais le mandat de la mission onusienne ne lui confère pas ce rôle. Une situation que semble regretter le chef de la MINUSMA.
“« Barkhane, les forces françaises sont en train de combattre ce fléau. Ils ont le mandat de combattre le terrorisme, de combattre les narcotrafiquants de drogue. La MINUSMA, malheureusement, n’a pas ce mandat là », a-t-il déploré.
Cependant, la mission onusienne coopère étroitement avec les forces françaises dans ce domaine, affirme Mongi Hamdi qui, tout en insistant sur le fait que la lutte contre la drogue ne relève pas du ressort de la MINUSMA, annonce néanmoins la création effective d’une unité chargée de la lutte contre le trafic de drogue. Une unité qui va être renforcée, assure-t-il.
Enfin, une collaboration avec l’office des Nations Unies contre la drogue est également en train d’être envisagée pour, dit-il, travailler « d’une manière plus appropriée » avec la MINUSMA pour « combattre ce fléau ».
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Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Ven 9 Oct 2015 - 19:50
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Mali : trois civils tués dans une attaque « jihadiste » près de la frontière burkinabè
9 octobre 2015
Trois civils, dont un élu local, ont été tués vendredi dans un village du centre du Mali, près de la frontière burkinabè, dans une attaque attribuée à des jihadistes, a-t-on appris auprès d’une source de sécurité et d’un élu local.
« Trois civils, dont l’adjoint à un maire, ont été tués vendredi » lors de cette attaque « jihadiste » dans le village de Dounapen, situé dans la région de Mopti, a affirmé à l’AFP la source de sécurité, affirmant qu' »il y a aussi des blessés », sans toutefois préciser de nombre.
L’information a été confirmée par un responsable de la mairie de Koro, qui gère Dounapen.
L’attaque « s’est passée à 50 km de Koro, vers la frontière avec le Burkina Faso. Les jihadistes ont attaqué la localité ce vendredi, jour de la foire. Ils sont venus à motos, avec des drapeaux noirs », a précisé cet élu local sous couvert d’anonymat, ajoutant que les assaillants étaient « nombreux ».
« Ils ont tué l’adjoint au maire et deux autres civils. Il y a aussi des blessés qui sont en route pour Koro », a-t-il poursuivi.
« Vraiment, a témoigné un responsable du gouvernorat de Mopti, les gens ont peur, surtout les civils parce que généralement, les jihadistes du centre ne touchaient pas aux civils. Voilà qu’ils ont commencé ».
Le 19 septembre, deux policiers et deux civils avaient été tués dans le village de Bih, autre localité de région de Mopti proche de la frontière burkinabè, lors d’une opération attribuée à des jihadistes arrivés sur place à moto, selon des sources de sécurités maliennes.
Il n’était pas possible dans l’immédiat de savoir si l’assaut à Dounapen avait un lien avec une attaque survenue quelques heures auparavant dans l’ouest du Burkina Faso, à une trentaine de kilomètres de la frontière malienne : trois gendarmes et un assaillant ont été tués lors de ce raid lancé par « une cinquantaine d’hommes armés » contre la gendarmerie de Samorogouan, selon le ministère burkinabè de la Défense.
Longtemps concentrées dans le nord du Mali, les attaques jihadistes se sont étendues depuis le début de l’année vers le centre du pays, puis à partir de juin au Sud, aux frontières avec la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso.
Le nord du Mali était tombé en mars-avril 2012 sous la coupe de groupes jihadistes liés à Al-Qaïda après la déroute de l’armée face à la rébellion à dominante touareg, d’abord alliée à ces groupes qui l’ont ensuite évincée.
Les groupes jihadistes y ont été dispersés et en ont été en grande partie chassés à la suite du lancement en janvier 2013, à l’initiative de la France, d’une intervention militaire internationale qui se poursuit actuellement.
Mais des zones entières échappent encore au contrôle des forces maliennes et étrangères, malgré la signature en mai-juin d’un accord de paix entre le gouvernement et la rébellion.
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Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Sam 10 Oct 2015 - 19:01
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Mission des Nations Unies au Mali - MINUSMA
Soutien de la MINUSMA aux Eaux et Forêts pour réduire insécurité et braconnage des éléphants du Gourma
Du 2 au 5 octobre 2015, la MINUSMA, représentée par l'unité Environnement et Culture, la Section de la Réforme du Secteur de la Sécurité, la Police des Nations Unies (UNPOL) et la Section du Génie Civil, a effectué une mission conjointe avec des représentants de la Direction Nationale des Eaux et Forêts et de l'ONG Wild Foundation, dans le cercle de Douentza. L'objectif de cette mission était d'évaluer les sites des futurs postes forestiers où seront déployés les 50 nouveaux gardes forestiers, récemment formés, dans le but de protéger les éléphants du Gourma contre le braconnage.
Alertée par l'ONG Wild Foundation qui est active dans la protection des éléphants dans la région depuis de nombreuses années, la MINUSMA a ainsi visité les localités de Boni, Mondoro et Hombori où elle a pu s'entretenir avec les autorités locales. « Pour nous, la commune de Mondoro, les éléphants c’est notre première richesse. C’est comme si c’est l’argent de notre poche. Je lance un appel à toute la communauté, les partenaires et les autorités pour nous prêter main forte pour que nous préservions ce patrimoine qui est international » interpelle le Maire de Mondoro, M. Idrissa Ongoiba.Quand on parle d'éléphants d'Afrique, peu savent en effet que le Mali héberge dans le Gourma une espèce unique qui a su s'adapter aux conditions du désert. Malheureusement, les braconniers sévissent également, et malgré la signature du Mali de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (CITES), la première moitié de l'année 2015 a vu une augmentation importante d'assassinats d'éléphants (57), pour alimenter le trafic d’ivoire. « De 2007 à aujourd’hui, les éléphants ont été évalués à 344, mais aujourd’hui on ne sait plus combien ils sont » indique le Capitaine Mahamadou Seydou Maiga,chef du cantonnement des Eaux et Forêts de Douentza.
Les gardes forestiers, très peu équipés, sont eux-mêmes des cibles des groupes armés terroristes : « L’unique véhicule que le cantonnement possédait a été attaqué le 1er juillet [2015]. Les agents étaient en mission, le chef de poste de Mondoro même a été tué dans cette mission » selon le Capitaine Mahamadou Seydou Maiga.
Le braconnage alimente l'insécurité dans la région qui affecte directement les populations. Sophie Ravier, chef de l'unité environnement et culture de la MINUSMA estime ainsi que "Le soutien au déploiement de services de l'état, tels que les gardes forestiers, dans cette région, peut à la fois prévenir le braconnage mais aussi améliorer la protection des civils". La MINUSMA compte aussi renforcer ses échanges sur le sujet avec les forces de défense et sécurité maliennes, afin d'organiser des patrouilles régulières dans les régions de déplacement des éléphants, et d'enquêter sur les auteurs de ces crimes.
Ces actions vont dans le sens de la résolution adoptée le 30 juillet dernier par l’Assemblée Générale des Nations unies sur la surveillance du trafic des espèces sauvages. Cette résolution demande aux États Membres d'ériger en infraction au sens de la CITES dès lors qu'y participent des groupes criminels organisés.
jf16 General de Division
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Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Sam 10 Oct 2015 - 20:20
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Mali : évasion de 8 soldats dont des proches du chef des putschistes de 2012
10 octobre 2015
camp de gendarmerie Balla Koné sis au quartier Faladié / photo archives
Huit soldats maliens, dont des proches du meneur du coup d’Etat militaire de mars 2012, Amadou Sanogo, se sont évadés samedi d’un camp de gendarmerie de Bamako, a appris l’AFP de sources militaires.
« Huit militaires dont certains sont proches du général Amadou Sanogo se sont évadés de manière spectaculaire samedi du Camp 1 de la gendarmerie de Bamako où ils étaient détenus », a déclaré à l’AFP un responsable du ministère malien de la Défense.
« Parmi les évadés, il y a les compagnons de l’ancien putschiste Amadou Sanogo. Il y a aussi des militaires accusés il y a quelques mois d’avoir voulu déstabiliser les institutions de la République », a ajouté une autre source militaire, sans plus de détail.
Un civil fait également partie des évadés, selon la même source.
Comme le général Sanogo, certains évadés étaient en attente de jugement après une inculpation dans l’affaire des militaires Bérets rouges.
Le général Sanogo est incarcéré depuis fin 2013 pour notamment « complicité d’assassinat » dans cette affaire des Bérets rouges, des soldats opposés au putsch de mars 2012 retrouvés morts dans des charniers près de Bamako.
“ « Les évadés ont bénéficié de complicité à l’intérieur du camp de la gendarmerie », a indiqué à l’AFP une autre source militaire.
Des gendarmes censés garder ces ex-détenus étaient entendus samedi par les services de sécurité, a déclaré à l’AFP un responsable du ministère de la Sécurité.
Avant le coup d’Etat qui a renversé le 22 mars 2012 le régime du président Amadou Toumani Touré, Amadou Sanogo était un obscur capitaine de l’armée malienne. Il a ensuite été promu général avant de tomber en disgrâce.
Le coup d’Etat du 22 mars 2012 a précipité la chute du nord du Mali aux mains de groupes armés, incluant des rebelles touareg et des jihadistes qui ont contrôlé cette région en mars-avril 2012.
Ces jihadistes liés à Al-Qaïda ont ensuite évincé les rebelles touareg, avant d’être dispersés et en grande partie chassés à la suite du lancement en janvier 2013, à l’initiative de la France, d’une intervention militaire internationale qui se poursuit actuellement.
Mais des zones entières échappent encore au contrôle des forces maliennes et étrangères, malgré la signature en mai-juin d’un accord de paix entre le gouvernement et la rébellion.
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Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Mar 13 Oct 2015 - 19:35
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Mali: au moins six morts dans une embuscade d’islamistes près de Tombouctou
13 octobre 2015
Au moins six personnes ont été tuées mardi dans la région de Tombouctou, dans le nord du Mali, dans une embuscades attribuée à des islamistes, ont indiqué à Maliactu des sources de sécurité et administrative.
« Tant que le MNLA restera armé, ça restera un refuge pour toutes les forces occultes du nord du Mali »
“ « Au moins six civils sont morts, brûlés ou tués par balle, après une double attaque organisée par les islamistes » dans une localité proche de Gossi (sud-est de Tombouctou), a indiqué la source administrative. L’information a été confirmée par la source de sécurité qui a évoqué six civils tués. De son côté, une source au sein de l’ONU a fait état de « plus de six morts » sans donner davantage de précisions.
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Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Jeu 15 Oct 2015 - 12:50
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jeudi 15 octobre 2015
Trois commandos du COS blessés par une mine
Trois commandos du COS ont été blessés hier en fin d'après-midi par une mine, au nord-Mali. On ignore le type de véhicule qui les transportait. Les trois commandos ont été stratévaqués dans la nuit en France, et accueillis à l'hôpital Percy. L'état de deux des trois blessés est jugé plus préoccupant. Le COS a déjà été particulièrement touché par des mines et IED, qui ont tué ou blessé des personnels de tous les régiments action (1er RPIMa, 13e RDP, CPA10, commandos marine). Il a payé un lourd tribut à Serval/Barkhane, avec déjà quatre morts, ce qui illustre sa surexposition. Le risque mine avait été pris en compte dans la conception des VPS, livrés à partir de 2006, mais ces véhicules sont rincés, comme d'ailleurs, les P4 -qui servent toujours- et les VLRA. Malgré les grains de sables qui s'écoulent et les véhicules qui sautent, ou tombent en panne, la DGA n'a toujours pas notifié le contrat pour la livraison, à partir de février 2016, des 25 premiers véhicules de forces spéciales. Initialement, les premiers véhicules auraient dû être livrés il y a déjà deux ans, du fait de l'usure prématurée des véhicules engagés par les opérations au Sahel depuis... 2009, et particulièrement, depuis 2013.
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Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Sam 17 Oct 2015 - 22:11
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Mali : Warakoul, le responsable du massacre d’Aguelhoc, est mort comme il a vécu : dans le sang
17 octobre 2015
L’un des plus terribles djihadistes, qui fut le principal responsable du massacre d’Aguelhok et le chef de la police religieuse d’Ansar Dine, a été éliminé par la force Barkhane, à la fin de la semaine dernière. A travers cette disparition miraculeuse, c’est un maillon supplémentaire de la chaîne qui entrave la liberté de chacun d’entre nous qui vient de sauter.
C’est reparti ! Après Abdelkrim le Touareg, Ibrahim Ag Inawalen et Mohamed Ali Ag Wadossène, les têtes continuent de tomber autour d’Iyad Ag Ghaly, alors que nous venons d’apprendre la mort d’un autre de ses plus fidèles lieutenants : le djihadiste et trafiquant notoire Almoustapha Ag Warakoul, autrement appelé « Esse ». La justice divine a encore frappé, à notre grand soulagement !
Voilà ce que le Mali retiendra donc de ce Warakoul…
Soldat du grade de Commandant, il s’illustrera d’abord en tant que déserteur de l’armée malienne, pour rejoindre l’équipe de narco-terroristes d’Ansar Dine. Il tiendra le rôle de chef de la police religieuse, et commanditera les châtiments atroces commises contre la population du nord au nom de sa charia. Lui qui prétendait défendre la cause de ses frères Touaregs ! A coups de fouet et de lapidations ? C’est cela sa vision de l’Islam, religion d’amour et de tolérance ?
Son « fait de guerre » le plus « mémorable » sera ainsi le massacre gratuit et d’une barbarie indescriptible de plusieurs centaines soldats du camp d’Aguelhok (entre Kidal et Tessalit), devenue ville martyre depuis ce 24 janvier 2012. Qu’ils soient Noirs, Arabes ou Touaregs, nos soldats ont systématiquement été tués par balles ou égorgés, voire même éventrés vivants, avant d’être balancés dans des fosses communes tels de vulgaires animaux.
Comme beaucoup de terroristes, il se faisait accompagner d’un enfant pour se protéger lorsqu’il menait ses actions, car il savait la prudence que doit opérer Barkhane dans ces circonstances. Celui qui voulait nous imposer sa morale en avait donc si peu. Si peu, au point de conditionner son fils dès son plus jeune âge à prendre sa relève, de se cacher derrière lui, et de le mener tout droit vers une mort certaine.
Honte à tous ceux qui veulent nous imposer leur folie et leur vision pervertie de notre monde et qui entraînent des enfants dans leur délire. Ces terroristes n’apportent rien au Mali, ils ne font qu’assouvir leurs intérêts personnels et mercantiles pendant que nous, Maliens, nous restons dans la misère. Ce ne sont pas des hommes, ils ne méritent pas d’être traités comme tels, que leurs carcasses disparaissent au fond du désert.
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Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Dim 18 Oct 2015 - 0:19
Le trafic de la cocaine sud americaine qi transite depuis le coeur de l'afrique vers l'europe a travers le sahel et vers l'algerie. Je comprend maintenant pourquoi les generaux et meme les politiks d'alger ont interet a destabiliser le voisinage. C'est juste question de commissions
jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Dim 18 Oct 2015 - 21:21
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Mali : A KIDAL, LES SOLDATS AIDES PAR DES TERRORISTES REPENTIS
18 octobre 2015
Les temps se font de plus en plus durs pour les terroristes, au soulagement de la population. Les défections dans les rangs des mouvances terroristes se poursuivent et s’accélèrent, alors que dans le même temps le processus de paix progresse doucement mais sûrement dans le nord du Mali.
Trompés par des promesses de gains jamais obtenus, pour des causes qu’ils savent n’être que des prétextes fallacieux, les hommes de main d’Ansar-Dine et d’Al Mourabitoune prennent le large : enfin conscient de mettre en péril leurs vies et pour certains d’avoir ôté celles de leurs semblables… pour rien. Pour rien du tout, si ce n’est pour alimenter le tiroir-caisse personnel de leurs leaders.
Ces défections accroissent les tensions parmi les terroristes, qui ne sont plus en mesure de retenir leurs hommes de main et craignent les trahisons. Après avoir docilement servi et avoir été exploités tels de la simple chaire à canon, ils font à présent l’objet de règlements de comptes et sont remplacés autant par une poignée d’apprentis criminels maladroits, souvent recrutés à l’étranger. Comme c’était cas des « jihadistes » affiliés à la secte Daawa, arrêtés cet été par les forces de sécurité dans le sud du Mali alors qu’ils étaient en chemin pour frapper la capitale en plein Ramadan !
Devenus des cibles, l’unique alternative des hommes de main pour s’extirper du joug de leurs « amis » d’hier et de tenter de reprendre leur vie en mains est de se racheter une conduite en collaborant discrètement avec les soldats : seuls à avoir les moyens de s’attaquer aux leaders terroristes. Disons-le franchement, c’est à ces courageux repentis que l’on doit le récent succès des forces de sécurité à Kidal. C’est grâce à ces trahisons qu’un proche collaborateur d’Iyad Ag Ghaly a été neutralisé la semaine dernière. Il ne faut pas oublier tout le mal qu’ils ont fait, mais il faut quand même saluer ce geste fort de repentance.
Le terrorisme est à bout de souffle au Mali. Affaibli par les défections. Affaibli par l’aide des repentis aux soldats. Affaibli par le difficile recrutement d’étrangers inexpérimentés. Affaibli par la population, qui commence à se libérer de la peur sous l’effet d’une exaspération sans borne face à ce que les terroristes leur a fait subir, et qui n’hésite plus à dénoncer ces criminels. Certes, nous connaitrons encore quelques soubresauts dangereux avant que la bête ne meure mais grâce à notre action, nous sommes sur la voie de la paix et de la liberté.
Il est de notoriété publique que beaucoup de leaders sont d’ailleurs partis se planquer à l’étranger, comme Iyad ag Ghaly en Algérie. Iyad ag Ghaly a effectivement bien compris que le vent est en train de tourner sec, d’où ses manœuvres pour faire pression sur le politique dans l’espoir de sortir de sa situation de clandestinité. Nous avons lu dans la presse des articles, parfois signés de personnalités, accréditant cette thèse insensée d’une réhabilitation du chef d’Ansar-Dine sans être inquiété : c’est peut-être bien lui qui a vendu son fidèle lieutenant pour prouver sa bonne foi envers ses amis politiques corrompus.
Il faut dire que beaucoup de politiques subissent la pression de ces groupes terroristes et sont même peut-être contraints de s’impliquer dans des trafics illégaux. Souvenons-nous de l’affaire Baba Ould Cheikh, maire de la commune de Tarkint, qui avait été accusé de narcotrafic en 2013. Si son tort d’avoir participé au commerce de drogue ne doit certainement pas être nié, il faut rappeler qu’il avait été chargé de la médiation avec AQMI pour la libération d’otages et que le narcotrafic est une spécialité et une chasse bien gardée des terroristes : il faut donc aussi dénoncer et mettre en garde contre la pression que peut exercer les terroristes sur nos élus.