messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Jeu 2 Avr 2015 - 20:08
Rappel du premier message :
Citation :
Mission des Nations Unies au Mali - MINUSMA
Hier en fin d'après-midi, une cérémonie de transfert d'autorité a eu lieu au quartier général de la Mission à Bamako à l'occasion de la prise de fonctions du général Lollesgaard comme Commandant de la Force.
Le transfert d'autorité entre le Commandant de la Force par Interim le général Bikimo et le général Lollesgaard s'est déroulé en présence notamment du Chef de la MINUSMA M. Mongi Hamdi.
Le général danois Michael Lollesgaard succède ainsi au général rwandais Jean Bosco Kazura.
Le général Lollesgaard a occupé plusieurs postes de responsabilité au sein de l’armée danoise, et au niveau international pendant les 30 dernières années. Il a notamment servi dans des missions de maintien de la paix en Irak et dans les Balkans, et dirigé le centre multinational de formation aux opérations de soutien de la paix en Bosnie-Herzégovine entre 2007 et 2009.
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jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Jeu 6 Avr 2017 - 14:52
RIP
Citation :
06.04.2017
Un sapeur du 6e régiment du génie d'Angers tué dans une embuscade au Mali
L'Elysée et le ministère de la Défense ont annoncé la mort au combat, dans l’après-midi du 5 avril, du caporal-chef Julien Barbé du 6e régiment du génie d’Angers. Ce sapeur est tombé en opération extérieure au Mali.
Les soldats de la force Barkhane participaient depuis le 27 mars aux côtés de leurs partenaires maliens et burkinabés à une opération militaire conjointe tripartite dans la zone frontalière située au sud de Hombori, à 200 kilomètres au sud-ouest de Gao.
Cette opération de coopération transfrontalière est dénommée Panga.
Mercredi, vers 16h30, un véhicule blindé léger engagé dans cette opération a subi une attaque par un engin explosif. L'explosion a blessé légèrement deux soldats qui ont été immédiatement secourus par les équipes médicales de la Force. Le détachement du génie a été déployé pour prendre les mesures de sauvegarde à la suite de l’explosion et permettre la reprise de l’opération.
Pendant ce travail, le détachement a été pris à partie par des tirs directs, touchant mortellement le caporal-chef Julien Barbé. Ce militaire né en 1989 est originaire d'Alençon (Orne). Ses parents sont commerçants dans cette même ville.
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Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Ven 7 Avr 2017 - 19:17
Citation :
Germany completes helicopter deployment to Mali
Erwan de Cherisey, Paris - IHS Jane's Defence Weekly
07 April 2017
The first two Tigers arrived in Gao on 25 March fitted with FN HMP400 .50 heavy machine gun pods. Source: Bundeswehr
The German military (Bundeswehr) has completed its deployment of Airbus Tiger attack helicopters and NH Industries NH-90 transport helicopters to Gao as part of its contribution to the United Nations Multidimensional Integrated Stabilization Mission in Mali (MINUSMA).
The new German Helicopter Detachment (HELIDET) in Mali now consists of four NH-90s and four Tigers.
The first two NH-90s arrived in Gao on 31 January, with the second pair following on 4 February, a German source in Gao told Jane's. They were delivered by an Antonov An-124-100 transport aircraft to Bamako, where they were reassembled and test flown before departing for Gao.
The NH-90s reached an initial operating capability in early March, with two conducting the type's first MEDEVAC sortie, evacuating two MINUSMA civilian drivers who were wounded when their truck hit an improvised explosive device on 1 March.
The Bundeswehr announced that the first two Tigers had been deployed to Gao on 25 March, following a 1,000 km ferry flight from Bamako, where had they arrived aboard an An-124-100 four days earlier. The Antonov also carried 17.2 tonnes of support equipment. The second two Tigers reached Gao on 31 March, a German officer told Jane's.
All four Tigers are the Afghanistan Stabilization German Army Rapid Deployment (ASGARD) configuration, which incorporates engine sand filters, ballistic protection against small arms fire, and an enhanced communication suite.
Once the Tigers are declared operational, they will be able to be used in the escort role. Until then, escorts will be conducted by the NH-90s. The German source in Gao said they are armed with door-mounted .50 heavy machine guns when flying escort missions.
The German helicopters are replacing four Dutch AH-64 Apaches and three CH-47 Chinooks that have been withdrawn after two and a half years of operational use in Mali.
The Dutch Ministry of Defence announced that the Apaches were airlifted home in January, leaving the Chinooks to continue to provide troop transport and medical evacuation (MEDEVAC) support until March.
jf16 General de Division
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Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Sam 8 Avr 2017 - 11:36
Citation :
Mali: la nouvelle alliance jihadiste revendique l'attaque fatale à un soldat français
AFP 08/04/2017
Le "Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans", nouvelle formation jihadiste réunissant plusieurs groupes du Sahel, a revendiqué l'attaque qui a coûté la vie à un militaire français au Mali mercredi, dans un communiqué cité vendredi par l'agence mauritanienne Al-Akhbar.
L'attaque a eu lieu quelques jours après la clôture d'une conférence d'entente nationale organisée au Mali le 2 avril, qui avait notamment recommandé l'ouverture de négociations avec deux dirigeants jihadistes maliens, le chef touareg Iyad Ag Ghaly et le prédicateur radical Amadou Koufa.
Les groupes armés d'Iyad Ag Ghaly et d'Amadou Koufa font partie de ceux qui ont fusionné, avec notamment celui de l'Algérien Mokhtar Belmokhtar, rallié à Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), pour constituer le "Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans", dont la création a été annoncée en mars.
L'alliance jihadiste affirme que le soldat est tombé "dans une embuscade dans la région de Douentza" au Mali, près de la frontière burkinabè, dans son communiqué diffusé sur les réseaux sociaux et cité par Al-Akhbar.
Paris avait annoncé jeudi la mort du militaire français dans "un accrochage avec des terroristes", au cours d'une opération conjointe entre la force française Barkhane et les armées malienne et burkinabè près de la frontière avec le Burkina Faso.
En visite vendredi au Mali avec son homologue allemand Sigmar Gabriel, le ministre français des Affaires étrangères Jean-Marc Ayrault a rendu hommage au "sacrifice" du soldat, le caporal-chef Julien Barbé.
Après une visite à la base de la force de l'ONU au Mali (Minusma) à Gao, principale ville du nord du pays, où ils ont notamment rencontré le contingent allemand, MM. Ayrault et Gabriel se ont rendus à Bamako, où ils ont été reçus par le président Ibrahim Boubacar Keïta. "La France est engagée dans un combat contre le terrorisme au Mali. Il n'y a pas d'autre moyen", a déclaré M. Ayrault à la presse à Bamako. "Nous n'allons pas négocier avec les terroristes qui revendiquent les attentats", a pour sa part affirmé le ministre des Maliens de l'Extérieur, Abdourhamane Sylla, rejetant ainsi implicitement la recommandation d'ouverture de négociations de la conférence d'entente nationale.
Les jihadistes, qui avaient pris le contrôle du nord du Mali au printemps 2012, en ont été en grande partie chassés par une intervention militaire internationale, lancée en janvier 2013 à l'initiative de la France et toujours en cours. Mais des zones entières échappent encore au contrôle des forces maliennes, françaises et de l'ONU, régulièrement visées par des attaques.
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Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Dim 9 Avr 2017 - 16:43
Citation :
09.04.2017
Sahélisation: plus loin, plus longtemps, plus autonome
L'EMA a annoncé que du 18 mars au 3 avril, le groupement tactique désert Korrigan (3e RIMa) a conduit l’opération Iéna 1 dans le nord du Mali. Objectif: contrôler la zone et empêcher les groupes armés terroristes de se réimplanter dans l’Adrar Timétrine, au nord-ouest d'Aguelhok.
"Plus de 460 soldats français, répartis en quatre sous-groupements tactiques, ont été engagés, appuyés par trois hélicoptères ainsi que par différents vols de drones et d’avions français", selon le site du Mindef où l'on explique que "l’opération Iena 1 a permis d’affiner le concept de sahélisation de Barkhane : - Sortir des zones d’actions habituelles, avec des actions à plus de 200 km des plateformes que le GTD Korrigan utilise. Au cours de l’opération, le GTD a effectué un raid terrestre de nuit de 100 km en profondeur afin de surprendre et de recueillir, de collecter du renseignement pour de futures opérations. Au total, une zone de 75 km de front sur 200 km de profondeur a été couverte et les véhicules ont parcouru chacun plus d’un millier de kilomètres en moyenne. - Opérer plus longtemps : cette opération, bien plus longue que les précédentes, a duré plus de deux semaines, mêlant des actions de jour comme de nuit, tout en ménageant des pauses opérationnelles afin de réaliser des retours en base arrière, permettant de rassurer la population. Quatre aides médicales ont été réalisées au profit de la population dans les villages de Timétrine, d’in Abag et de Télabit. - Agir avec moins d’empreinte logistique au sol en utilisant des livraisons par air (photo ci-dessous), cinq au total, lesquelles ont permis de livrer par avions tactiques plus de 23 tonnes de vivres et de matériels."
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Lun 10 Avr 2017 - 15:51
Citation :
Mali : La MINUSMA n’a toujours pas les moyens militaires pour mener à bien ses missions
Posté dans Afrique, Diplomatie, Opérations par Laurent Lagneau Le 10-04-2017
En juin 2016, le mandat de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation du Mali (MINUSMA) fut prolongé d’un an supplémentaire par la résolution 2295 du Conseil de sécurité.
Compte tenu de l’évolution de la situation sur le terrain, ce texte prenait en compte des recommandations formulées quelques semaines plus tôt afin de renforcer les capacités et les moyens militaires de la MINUSMA face à la menace jihadiste.
Ainsi, le plafond de ses effectifs autorisés avait été porté de 11.240 à 13.289 Casques bleus afin de pouvoir déployer une force de réaction rapide de 650 soldats, des forces spéciales à Kidal et à Tombouctou ainsi qu’un unité d’hélicoptères supplémentaires.
Seulement, près d’un an plus tard, les actes n’ont pas suivi les intentions. Dans son dernier rapport sur la situation au Mali, le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, déplore le fait que la MINUSMA « continue […] de manquer cruellement de personnels et de moyens pour pouvoir s’acquitter efficacement de son mandat, notamment pour ce qui est de la protection des civils et de la création d’un espace favorable à l’action humanitaire. »
En effet, insiste le document, « aucun des 2.049 militaires et 480 policiers supplémentaires autorisés et aucun des moyens militaires supplémentaires autorisés n’a été déployé, malgré les efforts faits en ce sens. »
Normalement, les effectifs de la Force de réaction rapide de la MINUSMA, qui aurait dû être fournis par l’opération des Nations unies en Côte d’Ivoire, sont toujours attendus à Mopti. Leur « arrivée a été reportée » et « on s’attend maintenant à ce que l’unité se déploie au mois de mai, à partir de Dakar », indique le rapport.
Pour le moment, le besoin de la MINUSMA en effectifs militaires n’est couvert qu’à hauteur de 82%. Et il manque toujours des véhicules blindés de transport de troupes, d’hélicoptères d’attaque « équipés de système de vision nocturne à Kidal », d’hélicoptères de manoeuvre à Tombouctou, d’une compagnie de renseignement, de surveillance et de reconnaissance, des groupes d’appui aéroportuaire (notamment à Gao), d’une compagnie de forces spéciales, d’une compagnie de sapeurs spécialisés dans la neutralisation des explosifs et des munitions et de moyens de protection pour les convois.
Quant à la composante « police de la MINUSMA », c’est la même chose. Au 22 mars, 1.276 policiers étaient déployés (contre 1.920 attendus), soit 66% seulement de l’effectif autorisé. Il manque un équipe d’intervention spéciale, une trentaine de véhicules blindés ainsi que des spécialistes de la criminalistique, de la lutte antiterroriste et des engins explosifs.
« L’appui de tous les pays qui fournissent des contingents ou du personnel de police est plus que jamais indispensable. Je demande aux États membres d’aider à remédier à ce manque de moyens, notamment en fournissant à la MINUSMA les unités d’hélicoptères dont elle a un besoin urgent », fait valoir M. Guterres dans son rapport.
D’autant plus que le document décrit une situation instable, avec une hausse significative des attaques constatées en 2016 par rapport à l’année précédente, tant dans le nord que dans le centre du Mali. En outre, la criminalité transnationale se développe rapidement et alimente l’insécurité.
« Les tendances récentes observées – intensification du trafic de drogues, financement du terrorisme par le trafic illicite [drogue, armes médicaments contrefaits, etc, ndlr], utilisation plus fréquente des filières de trafic pour les migrations illégales – font apparaître un lien croissant entre le terrorisme et la criminalité transnationale organisée dans la sous-région », souligne le rapport.
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Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Mer 12 Avr 2017 - 16:00
Citation :
Un général belge a pris le commandement de la mission des Nations unies au Mali
Posté dans Afrique, Opérations par Laurent Lagneau Le 12-04-2017
Le général Jean-Paul Deconnick, jusqu’alors commandant de la composante terrestre de la Défense belge, a pris les rênes de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation du Mali (MINUSMA) à l’occasion d’une cérémonie organisée le 11 avril à Bamako. Il a ainsi succédé au général danois Michael Lollesgaard.
Né en 1959, le général Deconnick a entamé sa carrière militaire en 1978, dans l’arme blindée-cavalerie. Il a notamment été chef d’état-major adjoint, commandant du Collège de défense belge, de la 7e brigade et de la force du Groupement tactique de l’Union européenne.
Initialement, le gouvernement belge comptait nommer à ce poste de « Force Commander » de la MINUSMA le général Guy Buchsenschmidt, un ancien patron de l’Eurocorps. Mais, ce dernier ayant atteint la limite d’âge, le choix s’est finalement porté sur le général Deconnick, lequel a été approuvé le 2 mars dernier par Antonio Guterres, le secrétaire général des Nations unies.
« Avec la nomination du Général Deconinck en tant que commandant militaire, nous démontrons une fois de plus que nous accordons une priorité élevée à la lutte contre le terrorisme. La région du Sahel est parmi l’une des régions les plus fragiles du monde. Il est indispensable que l’UE et les pays européens continuent de jouer un rôle dans la stabilisation de la région », avait commenté, à l’époque, Steve Vandeput, le ministre belge de la Défense.
Avec cette prise de commandement, le contingent belge de la MINUSMA, qui comptait seulement 7 militaires intégrés à un détachement néerlandais, va pratiquement tripler.
Sur ce faible niveau d’engagement belge au sein de cette mission des Nations unies, le général Deconnick a estimé, sur les ondes de Radio Mikado, que « le nombre n’a pas beaucoup d’importance ». Et d’ajouter : « On verra en 2018 si la Belgique est prête à engager d’autres moyens. »
Et des moyens militaires (comme policiers d’ailleurs), la MINUSMA en manque cruellement si l’on en croit le dernier rapport de M. Guterres sur la situation au Mali. Et les renforts demandés il y a près d’un an n’ont toujours pas été déployés sur le terrain.
Avec le général Deconnick à la tête de la MINUSMA, la Belgique dirige les deux principales opérations internationales actuellement en cours au Mali. En effet, la mission EUTM Mali, lancée par l’Union européenne afin de former les forces armées maliennes (FAMa) est aussi commandée par le général Peter Devogelaere, également belge.
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Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Jeu 13 Avr 2017 - 17:04
Citation :
EUTM Mali
Beautiful pictures of the two days of parachute jumps organized by the Belgian red berets of EUTM Mali for the benefit of Malian paratroopers. Magnifiques photos des deux journées de sauts organisées par les bérets rouges belges d’EUTM Mali au profit des parachutistes maliens.
PHOTOS:
jf16 General de Division
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Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Mer 19 Avr 2017 - 15:25
Citation :
19.04.2017
Mali: Barkhane a éliminé une dizaine de terroristes mardi
La journée de mardi a été chaude au Mali.
D'abord, un poste malien a été attaqué à Gourma:
La riposte française a suivi, comme expliqué sur le site du Mindef:
Citation :
Le mardi 18 avril 2017, en début de matinée, les forces armées maliennes (FAMa) appuyées par la force Barkhane ont neutralisé plusieurs terroristes qui ont attaqué un poste malien à Gourma Rharous, à 120 km à l’Est de Tombouctou. Dans le poste FAMA situé à Gourma Rharous, à 120 km à l’Est de Tombouctou, les soldats maliens font face le mardi 18 avril 2017, vers 5h00, à un assaut d’un groupe armé terroriste. Perdant quatre soldats dans la violente prise à partie, les soldats maliens mettent hors de combat plusieurs assaillants et transmettent une alerte à Barkhane afin de déclencher une mission d’appui. La bonne coordination et la rapidité de l’alerte donnée par l’armée malienne permettent à la force Barkhane d’envoyer un module d’intervention aérocombat transportant à son bord un détachement de commandos de montagne de la force Barkhane. Les éléments de Barkhane relocalisent les terroristes en fuite à une trentaine de kilomètres du lieu de l’attaque et neutralisent deux picks up dérobés et lourdement armés, ainsi qu’une dizaine de terroristes. Les militaires maliens blessés ont été évacués par la MINUSMA. Les blessés les plus graves ont été pris en charge par les équipes médicales de Barkhane au Rôle 2 de Gao. L’armée malienne mène maintenant des opérations dynamiques de contrôle de zone au sud de Gourma Rharous afin de poursuivre les autres assaillants en fuite.
Toujours mardi, c'est un convoi de la Minusma qui a été attaqué: "Deux Casques bleus de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA) et un civil ont été grièvement blessés mardi après que leur véhicule a heurté un engin explosif ou une mine dans la région de Kidal, au nord du pays", selon l'Onu.
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Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Mer 19 Avr 2017 - 15:51
jf16 General de Division
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Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Mer 19 Avr 2017 - 16:22
jf16 General de Division
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Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Ven 21 Avr 2017 - 16:39
jf16 General de Division
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Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Lun 24 Avr 2017 - 16:59
jf16 General de Division
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Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Lun 1 Mai 2017 - 15:37
Citation :
01.05.2017
Bayard sévit dans la forêt de Foulsaré: une vingtaine de terroristes tués ou capturés
Lu sur le site du Mindef.
Citation :
Depuis samedi 29 avril, la Force Barkhane est engagée dans une opération qui a permis de neutraliser près d’une vingtaine de terroristes dans la forêt de Foulsaré à proximité de la frontière entre le Mali et le Burkina Faso, au sud-ouest de Gao.
Exploitant les renseignements collectés dans cette région, l’opération a reposé sur l’action coordonnée d’avions de chasse et d’hélicoptères, de commandos déposés ainsi que d’équipes opérationnelles de déminage de Barkhane. L’exploitation des informations recueillies lors de l’opération Panga (NDLR: qui a vu la mort du sergent Barbé) et du renseignement a permis d’identifier des zones de dépôts logistiques des groupes armés terroristes (GAT) dans la forêt de Foulsaré.
Le déclenchement de l’opération, baptisée Bayard, a amené des Mirage 2000 à conduire des frappes aériennes sur ces objectifs. Deux hélicoptères d’attaque Tigre sont ensuite intervenus pour sécuriser la zone et permettre le poser des groupes de commandos montagne par hélicoptère Caïman. Ces derniers se sont alors déployés afin de contrôler la zone autour des positions de l’ennemi. Au lever du jour, vers 5h30, les commandos montagne rejoints par des commandos parachutistes et des équipes opérationnelles de déminage ont procédé à la fouille de la zone d’opération. De l’armement, des munitions, des lance-roquettes et des composants destinés à la fabrication d’engins explosifs ont été découverts en quantités importantes. Les équipes de déminage ont procédé à leur destruction sur place
.
Cette forêt est considérée depuis quelques temps comme une zone refuge et d’influence des terroristes.
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Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Mar 2 Mai 2017 - 19:35
Citation :
Mali/Burkina: l'opération française contre des jihadistes "pas terminée"
AFP 02/05/2017
L'opération militaire française contre des jihadistes à la frontière entre le Mali et le Burkina Faso "n'est pas terminée", a affirmé mardi à Ouagadougou le commandant de la force Barkhane, le général Francois-Xavier de Woillemont.
"Je peux dire aux terroristes que ce n'est pas terminé", a déclaré à la presse le général de Woillemont, après une audience avec le président burkinabè Roch Marc Christian Kaboré.
"La lutte contre les groupes terroristes est une œuvre de longue haleine (...) il faut venir, revenir, et ensuite laisser une présence permanente", a poursuivi le général en évoquant l'opération Bayard qui a eu lieu ce week-end, et au cours de laquelle la force française Barkhane a annoncé avoir tué ou capturé une vingtaine de jihadistes.
L'opération, menée notamment avec des forces aériennes (hélicoptères et avions de chasse), s'est déroulée ce week-end au sud-ouest de Gao (Mali), dans la forêt de Foulsaré, une zone à cheval entre le Mali et le Burkina où un soldat français avait été tué le 5 avril dernier.
"Cette opération s'inscrit dans une suite des opérations qu'on mène dans une zone où nous savons que les terroristes viennent se réfugier", a expliqué le général, estimant qu'une autre opération menée fin mars par Barkhane avec les armées du Burkina et du Mali "avait également eu d'excellents résultats, mais pas définitifs sur l'ennemi". "Le but final de ces opérations, c'est de débarrasser les populations des terroristes qui les harcèlent, les empêchent de vivre une vie normale", a souligné le commandant de la force Barkhane.
Les jihadistes ont été en grande partie chassés du nord du Mali par l'intervention française Serval en 2013. Mais des zones entières du pays échappent toujours au contrôle des forces maliennes, françaises et de l'ONU, régulièrement visées par des attaques malgré la signature en mai-juin 2015 d'un accord de paix, censé isoler définitivement les jihadistes.
Ces derniers mois, les combattants du mouvement Ansarul Islam du Burkinabè Malam Ibrahim Dicko se sont montrés particulièrement actifs, signant notamment en décembre une attaque meurtrière contre l'armée burkinabè (12 morts) qui a traumatisé le pays.
Le Nord du Burkina, frontalier du Mali et du Niger, est le théâtre d'attaques jihadistes régulières depuis le premier trimestre 2015. Les habitants de la zone vivent dans la psychose des attaques qui ont déjà causé la mort de plusieurs civils. Les forces de sécurité semblent pour le moment incapables d'enrayer ces attaques.
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Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Mer 3 Mai 2017 - 16:50
RIP
Citation :
Au moins 9 soldats maliens ont été tués dans une embuscade, près de la Mauritanie
Posté dans Afrique, Opérations par Laurent Lagneau Le 03-05-2017
Deux jours après l’opération Bayard, menée dans le sud-est du Mali par la force Barkhane, et au cours de laquelle plus de 20 jihadistes ont été « neutralisés », un convoi de l’armée malienne (FAMa) a attaqué entre Dogofri et Nampala, dans le centre du pays, près de la frontière avec la Mauritanie.
« Une mission de ravitaillement des forces armées nationales est tombée dans une embuscade entre Dogofri et Nampala. Le bilan provisoire est de neuf morts et cinq blessés », a en effet déclaré, le 2 mai au soir, Abdel Karim Konaté, ministre du Commerce et porte-parole du gouvernement malien. Ce dernier a une nouvelle fois rappelé « son engagement », ainsi que celui de ses partenaires, à « poursuivre sans relâche la lutte implacable contre le terrorisme et le narcotrafic. »
Le mode opératoire des assaillants a été classique. D’après une source sécuritaire malienne, dont les propos ont été rapportés par l’AFP, le véhicule qui ouvrait la voie au convoi des FAMa a sauté sur une mine ou un engin explosif improvisé (IED). Puis, des hommes armés ont immédiatement ouvert le feu.
Ce n’est pas la première fois que l’armée malienne subit des pertes aussi lourdes dans le secteur de Nampala. En juillet 2016, elle y avait perdu 17 soldats lors de l’attaque d’un de ses camps implanté dans la région. Et six autres sont toujours portés disparus. Le groupe jihadiste Ansar al-Din Katiba Macina (ou Front de libération du Macina) en avait revendiqué la responsabilité.
Selon plusieurs sources de sécurité, les jihadistes auraient renforcé leur présence dans la forêt de Wagadou, située près de la frontière avec la Mauritanie. En 2011 et en 2012, l’aviation mauritanienne y avait effectué des frappes aériennes « préventives » contre des bases d’al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI). Ces dernières n’eurent aucun effet puisque, quelques plus mois plus tard, cette organisation mettait, avec ses alliés, le nord du Mali en coupe réglée.
Par ailleurs, en visite à Ouagadougou [Burkina Faso] où il a commenté les résultats de l’opération Bayard, le général Xavier de Woillemont, le chef de l’opération Barkhane, a affirmé que la « lutte contre les groupes terroristes est une oeuvre de longue haleine. » Et d’expliquer : « Il faut venir, revenir, et ensuite laisser une présence permanente ».
« Le but final de ces opérations [comme « Bayard », ndlr], c’est de débarrasser les populations des terroristes qui les harcèlent, les empêchent de vivre une vie normale », a ajouté le général de Woillemont.
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Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Lun 15 Mai 2017 - 17:19
Citation :
Mali : jouer la sécurité locale
15 mai 2017/Actualité Stratégie et politique
Au Mali, face à la recrudescence des attaques de groupes armés terroristes, dans la région de Menaka et de Talatayt (est du pays), le secrétaire général du Mouvement pour le Salut de l’Azawad (MSA), Moussa Ag Acharatoumane, dissident de l’ancien Mouvement national de Libération de l’Azawad (MNLA), s’est associé avec le général El Hadj Ag Gamou, chef du Groupe d’autodéfense touareg Imghad (Gatia, créé en août 2014, mouvement armé de la Plate-forme d’Alger), et à l’ancien gouverneur de Kidal, Alhamadou Ag Ilyene, désormais ambassadeur du Mali à Niamey, pour lancer le principe d’un quadrillage sécuritaire assuré par le Gatia, des éléments des Forces armées maliennes (FAMA) et des combattants du MSA.
Ils étaient en visite cette semaine à Paris pour rencontrer des responsables des services et des autorités politiques et se sont, auparavant, engagés dans une tournée malienne visant à obtenir la validation par les communautés locales du principe de ces patrouilles mixtes «hybrides».
Les prochaines élections régionales prévues en juillet 2017, source d’inquiétudes, pourraient justifier la mise en place de ces dispositifs inédits, laboratoires de sécurité locale (dans le cadre des Accords d’Alger) en appui au dispositif français et afin de pallier le déficit capacitaire des FAMA, qui ne sont que 8 000 pour un territoire de 1,24 million de kilomètres carrés ! C’est notamment le cas dans la région de Menaka, où «officie» Adnane Abou Walid Al-Sahraoui, un des plus célèbres transfuges d’AQMI ayant fait allégeance à Daech en octobre 2015. Ce dernier a indiqué vouloir perturber le processus électoral, en lançant des attaques contre la MINUSMA et les FAMA.
Du côté français, les deux dernières opérations engagées par le dispositif Barkhane sur le territoire malien depuis le 29 avril (Panga et Bayard), visant à identifier puis frapper les dépôts logistiques des groupes armés terroristes repliés dans la forêt de Foulsaré (située à la frontière entre le Mali et le Burkina-Faso), ont permis de neutraliser une vingtaine de terroristes. Elles s’ajoutent aux quelque 150 opérations menées en 2016 et 2017 par les forces françaises dans les cinq pays composant le G5 Sahel (Mauritanie, Mali, Burkina-Faso, Niger et Tchad).
Parmi celles-ci, la plupart des opérations sont menées en englobant un dispositif des FAMA, parfois dans une logique transfrontalière, comme l’opération Tomonon, à la frontière entre la Mauritanie et le Mali, ou encore l’opération Garekou entre le Mali et le Niger, dans la région du Liptako-Gourma, à cheval sur le Mali, le Niger et le Burkina. Le général De Villiers, CEMA, s’est rendu sur place, il y a quelques jours, pour partager des éléments d’analyse de la situation avec ses homologues du G5 Sahel.
http://www.ttu.fr/mali-jouer-securite-locale/
jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Mar 16 Mai 2017 - 16:54
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Sahel : Al-Qaida vs Daech
16 mai 2017/Actualité Stratégie et politique
Depuis l’annonce de sa création en mars dernier, le Groupe de soutien pour l’islam et les musulmans (GSIM) multiplie les attaques au Mali. Composée des dirigeants d’AQMI, d’Al-Mourabitoune et du Front Macina, cette alliance, dirigée par le chef d’Ansar Eddine, Iyad Ag Ghali, permet ainsi aux groupes affiliés à Al-Qaida d’élargir le champ des opérations sur le nord, le centre et le sud du Mali, et de cibler autant les forces locales de sécurité que les contingents internationaux.
La dernière en date, encore revendiquée par le groupe via son organe de communication «Al-Zalaqa», a été menée le 7 mai dans la localité d’Almistaratt, dans la région de Gao, contre une base de l’armée malienne. L’attaque à la voiture piégée et au tir de roquette a tué sept soldats maliens, et, selon des sources locales, d’importantes quantités d’armes et de munitions ont été récupérées par le groupe.
Deux jours auparavant, une base sécurisée de la MINUSAM à Tombouctou, au Nord, était cette fois visée par des obus de mortier, tuant un soldat libérien et faisant de nombreux blessés. L’avant-veille, une embuscade dans la région de Ségou tuait neuf militaires maliens. La mort du soldat français Julien Barbé de la force Barkhane, le 5 avril, dans le sud-est du pays, avait été également revendiquée par le GSIM.
Cette montée en puissance des groupes pro-Al-Qaida vise à occuper le terrain, alors que bon an mal an, les autorités intérimaires commencent à réinvestir le nord en application de l’accord d’Alger, mais aussi à contrer le rival Daech, représenté dans la région par sa branche Grand Sahara, que dirige depuis octobre dernier Abou Walid Al-Sahraoui, un dissident du groupe de Mokhtar Belmokhtar, Al-Mourabitoune.
Selon des sources régionales interrogées par TTU, l’absence sur le terrain malien du chef algérien aurait contribué à entraîner dans la foulée de cette scission de nombreuses défections en faveur de Daech. Pour mieux les contenir, l’adjoint de Belmokhtar, Mohamed Ould Nouini, alias Hassan Al-Ansari, serait à la manœuvre. Cet arabe malien de Tilemsi est parvenu à rassembler et retenir cette communauté autour du GISM. A l’origine de plusieurs attaques, dont la dernière en date, ce nouvel homme fort de la nébuleuse Al-Qaida serait également l’instigateur des attentats qui ont fait 30 morts à Ouagadougou en janvier 2016, et 19 à Grand-Bassam en Côte d’Ivoire, deux mois plus tard.
http://www.ttu.fr/sahel-al-qaida-vs-daech/
jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Jeu 18 Mai 2017 - 16:04
Citation :
Bientôt "une force d'intervention rapide" dans le centre du Mali
AFP 18/05/2017
"Une force d'intervention rapide" composée de Casques bleus sénégalais sera prochainement déployée dans le centre du Mali, où se sont multipliées depuis 2015 attaques et violences intercommunautaires, a annoncé mercredi un responsable de l'ONU à Bamako.
"Nous attendons le déploiement prochain dans le centre (du Mali), par le Sénégal, d'une force d'intervention rapide pour faire face à la situation d'insécurité", a déclaré à la presse le chef des opérations de maintien de la paix de l'ONU, Jean-Pierre Lacroix, qui effectue sa première visite dans le pays depuis sa prise de fonctions.
"Au regard de la situation sécuritaire", a estimé M. Lacroix, la Mission des Nations unies au Mali (Minusma) a un mandat "robuste, mais il y a, malgré les efforts, un manque de capacités", a ajouté M. Lacroix. "Nous avons bon espoir que, prochainement, un certain nombre de renforts arriveront, qui permettront de pallier ces manques", a-t-il dit.
Déployée depuis juillet 2013, cette force de l'ONU compte un peu plus de 12.000 militaires et policiers sur le territoire malien. Elle est la mission de maintien de la paix de l'ONU la plus coûteuse en vies humaines depuis la Somalie en 1993-1995, avec plus de 70 Casques bleus tués en opération.
Le Mali demeure instable depuis 2012, en proie à des attaques jihadistes et violences intercommunautaires. Le nord du pays était tombé en 2012 sous la coupe d'organisations jihadistes liées à el-Qaëda à la faveur d'une rébellion touareg, d'abord alliée à ces groupes qui l'ont ensuite évincée.
Les jihadistes ont été en grande partie chassés par une intervention militaire internationale, lancée en janvier 2013 à l'initiative de la France et qui se poursuit actuellement. Mais des zones entières échappent encore au contrôle des forces maliennes, françaises et de l'ONU, régulièrement visées par des attaques meurtrières, malgré la signature en 2015 d'un accord de paix censé isoler définitivement les jihadistes. Depuis 2015, ces assauts se sont étendus au centre et au sud du pays.
"L'accord de paix est un processus qui évolue lentement, trop lentement sans doute, même s'il y a eu des progrès réalisés récemment et qu'il faut encourager", a estimé Jean-Pierre Lacroix. Parmi ces progrès , "il y a la mise en place des autorités intérimaires dans le Nord, le début des patrouilles mixtes avec les perspectives qui s'ouvrent", a ajouté le diplomate onusien, qui a eu des entretiens avec le président malien Ibrahim Boubacar Keïta et son Premier ministre Abdoulaye Idrissa Maïga.
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Ven 19 Mai 2017 - 15:58
Citation :
Macron confirme l'engagement militaire français au Mali et au Sahel
Reuters 19/05/2017
Emmanuel Macron a confirmé vendredi l'engagement militaire de la France au Mali et au Sahel pour la sécurité de la région, évoquant une accélération des opérations contre les groupes jihadistes, lors d'une visite aux troupes françaises, à Gao.
Le nouveau président français a précisé qu'il voulait renforcer le partenariat avec l'Allemagne pour la sécurité du Mali et qu'il en avait parlé avec la chancelière Angela Merkel.
"La France est engagée depuis le début à vos côtés et ce que je suis venu ici vous dire, de manière très claire, c'est qu'elle continuera à l'être, de la même manière", a-t-il dit d'une conférence de presse commune avec son homologue Ibrahim Boubacar Keïta.
"La détermination de la France sera complète à vos côtés pour la sécurité non seulement du Mali mais du Sahel, en continuant l'engagement de nos forces (...), en continuant à nous engager aussi dans une feuille de route diplomatique et politique", a-t-il ajouté.
La France continuera pour le compte de l'Europe tout entière à contribuer à la sécurité du Mali mais d'autres pays européens peuvent en faire davantage pour le développement, a encore déclaré le président français.
Il s'agit du premier déplacement d'Emmanuel Macron sur un théâtre d'opération depuis son investiture.
Quatre ans après l'intervention militaire française, déclenchée pour contrer l'avancée de groupes jihadistes qui menaçaient la capitale Bamako, la situation sécuritaire reste précaire dans le pays où les forces nationales et étrangères sont régulièrement prises pour cibles.
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Mar 23 Mai 2017 - 17:52
RIP
Citation :
Mali: 2 Casques bleus tués dans une attaque dans le Nord (ONU)
AFP 23/05/2017
Deux Casques bleus ont été tués au Mali et un troisième blessé mardi dans une embuscade tendue aux environs d'Aguelhok (nord-est), près de la frontière algérienne, a annoncé la Mission des Nations unies (Minusma). Ils effectuaient une patrouille à pied vers 06h30 GMT à 5 km d'Aguelhok, a précisé la force de l'ONU dans un communiqué, sans révéler leur nationalité. Une source militaire au sein de la force de l'ONU a affirmé à l'AFP qu'ils appartenaient au contingent tchadien.
"Cette attaque s'ajoute à une vague de violences qui, au cours des dernières semaines, a ciblé sans distinction les populations civiles, les forces armées maliennes et les forces internationales", a souligné le chef de la Minusma, Mahamat Saleh Annadif, cité dans le texte. "Ces violences ne visent qu'à ébranler les efforts du camp de la paix pour ramener la stabilité et l'unité au Mali", a-t-il estimé, réaffirmant le soutien de la Minusma aux "efforts du gouvernement malien et des autres parties signataires ainsi que du peuple du Mali dans la mise en œuvre de l'accord" de paix. Un Casque bleu libérien avait été tué le 3 mai dans une attaque contre le camp de la force de l'ONU à Tombouctou (nord-ouest).
Cette attaque, comme la plupart de celles perpétrées ces dernières semaines au Mali, avait été revendiquée par le "Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans", alliance jihadiste récemment créée, sous le commandement du chef islamiste touareg malien Iyad Ag Ghaly.
Déployée depuis juillet 2013, la Minusma est la mission de maintien de la paix de l'ONU la plus coûteuse en vies humaines depuis la Somalie en 1993-1995, avec plus de 70 Casques bleus tués en opération.
Le nord du Mali était tombé en mars-avril 2012 sous la coupe de groupes jihadistes liés à el-Qaëda à la faveur de la déroute de l'armée face à la rébellion, d'abord alliée à ces groupes qui l'ont ensuite évincée.
Ces groupes en ont été en grande partie chassés à la suite du lancement en 2013, à l'initiative de la France, d'une intervention militaire internationale, qui se poursuit actuellement. Mais des zones entières échappent au contrôle des forces maliennes et étrangères, régulièrement visées par des attaques meurtrières, malgré la signature en mai-juin 2015 d'un accord de paix, censé isoler définitivement les jihadistes, dont l'application accumule les retards.
Le nouveau président français, Emmanuel Macron, a exhorté le 19 mai toutes les parties prenantes et les pays voisins à "accélérer" le processus de paix, lors d'une visite de la base militaire française de Gao, principale ville du nord du pays. "On sait où sont les difficultés principales et ce que nous devons faire. Faisons-le sans barguigner", a-t-il lancé, en présence de son homologue malien Ibrahim Boubacar Keïta.
A l'approche du deuxième anniversaire de cette signature, les progrès "ont jusqu'à présent été inégaux et nombre de dispositions importantes de l'accord, y compris des mesures prises à titre provisoire essentielles d'ordre politique et sécuritaire, ne sont toujours pas appliquées", regrette le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, dans son dernier rapport trimestriel sur le Mali.
messages : 8023 Inscrit le : 20/09/2007 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Mar 23 Mai 2017 - 22:15
mon petit doigt me dis que dans pas longtemps, les reapers et compagnie vont aller faire des frappes quelque part sur le sol algérien
jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Lun 29 Mai 2017 - 20:24
jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Mer 31 Mai 2017 - 17:38
Citation :
La Guerre du Mali vue par le Qatar
31 mai 2017/ Actualité Stratégie et politique
Le 12 mai, la chaîne qatarie Al-Jazeera a rediffusé un documentaire intitulé «Shadow War», se proposant d’expliquer les enjeux du conflit sous le prisme de la conquête pour les matières premières en Afrique.
Selon les auteurs, Bob Coen et Eric Nadler, dont la société What’s Up Production installée à Nantes travaille régulièrement avec la chaîne Arte, l’Afrique, pour la troisième fois de son histoire, après la conférence de Berlin en 1885 et la période de décolonisation, est devenue la proie d’un nouveau découpage pour l’attribution de ses ressources entre les Etats-Unis, la France et la Chine.
Washington ayant perdu le statut de superpuissance manufacturière, en dehors de l’industrie d’armement, plusieurs télégrammes diplomatiques éventés par Wikileaks démontreraient le niveau de crispation des Américains face aux appétits de Pékin. Bousculant les institutions internationales, qui exigent réformes démocratiques et économiques, la Chine s’est peu à peu imposée sur le continent en proposant des prêts à taux 0 sur vingt ou trente ans et surtout en ayant aucune exigence en retour autre que l’exploitation des ressources.
Alors que le terrorisme a constitué une première opportunité pour Washington d’étendre son contrôle sur le continent africain par la création de l’Africom, comme plus tard l’épidémie Ebola, la guerre en Libye a permis de neutraliser définitivement les velléités d’autonomie et d’intégration du continent que le Colonel Kadhafi se proposait de financer, mais aussi de faire main basse sur ses réserves pétrolières.
Quant à la guerre au Mali, certaines interviews expriment de sérieux doutes sur les capacités des djihadistes touaregs à s’emparer d’une ville de trois millions d’habitants comme Bamako. D’ailleurs certains témoins anonymes révèlent que l’opération Serval aurait laissé s’enfuir les colonnes du groupe Ansar Dine vers l’Algérie lors de la bataille de Kona… Là aussi dans le but de créer un pôle d’insécurité pour justifier une présence militaire occidentale et donc monopoliser les ressources inexploitées en hydrocarbures du bassin de Taoudeni, et d’uranium au sud du site d’Arlit dans un contexte de raréfaction.
Malgré la participation d’experts reconnus comme Antoine Glaser, Rudolf Attala et Laurent Bigot, ce documentaire accorde une large place aux thématiques anti-impérialistes servies par des auteurs comme l’historien Jeremy Keenan, l’universitaire et politicien suisse d’extrême gauche Jean Batou, l’activiste Mohamed ag Hamattal ou encore le diplomate onusien Ahmedou ould Abdallah, ancien directeur général de la Société nationale des mines de Mauritanie. L’ensemble se concluant par les déclarations du président du Haut conseil islamique malien, l’imam Mohammed Dicko, qui avait qualifié les attentats de Bamako de «châtiments divins», et pour lequel «l’Occident vit des guerres pour justifier sa puissance»…
Par delà le caractère univoque des propos, on ne trouve aucune mention de l’implication de la compagnie pétrolière Sonatrach sur l’exploitation du bassin de Taoudeni, de la renégociation à la hausse par le Niger de son uranium, du financement des madrassas radicales au Nord Mali par des ONG originaires du Golfe Persique, de l’instrumentalisation par Doha et Ankara des djihadistes de Benghazi, ni des liens entre les forces spéciales qataries et le groupe Ansar Dine révélés par Jean-Christophe Victor peu avant sa disparition.
Entre anti-impérialisme et théorie du complot, Al Jazeera, par cette programmation, illustre donc parfaitement l’émergence inquiétante d’un phénomène visant à instrumentaliser les thématiques d’extrême gauche non seulement par les djihadistes mais aussi par l’islam salafiste.
http://www.ttu.fr/guerre-mali-vue-qatar/
jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Jeu 1 Juin 2017 - 16:48
Citation :
Plusieurs militaires français ont été blessés lors d’une attaque à Tombouctou
Posté dans Afrique, Forces terrestres, Opérations par Laurent Lagneau Le 01-06-2017
Un militaire français de l’opération Barkhane a été gravement blessé, ce 1er juin lors d’une attaque au mortier contre le camp de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation du Mali [MINUSMA] implanté à Tombouctou.
« Jeudi 1er juin, à 08h40, un tir indirect de mortier a touché le camp de la Minusma à Tombouctou, à proximité de l’emplacement des soldats français de la force Barkhane », a en effet indiqué l’État-major des armées (EMA), via un communiqué.
« Dans cette attaque, plusieurs militaires français ont été blessés, dont un dans un état grave, et immédiatement pris en charge par les équipes médicales de la Minusma et de Barkhane », poursuit le texte.
Des patrouilles terrestres et aériennes ont été envoyées par la MINUSMA et la force Barkhane pour tenter de repérer les assaillants. Les militaires français déployés à Tombouctou appartiennent au Détachement de Liaison et d’appui opérationnel n°4, qui vient en appui au 51e régiment des forces armées maliennes (FAMa).
Ce camp des Nations unies, situé près de l’aéroport de Tombouctou, a fait l’objet d’attaques identiques les 3 et 15 mai derniers. Un soldat libérien avait été tué lors de la première tandis que 4 Casques bleus et trois membres des FAMa avaient été blessé au cours de la seconde. Elles avaient été revendiquées par le « Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans », une alliance formée par Ansar Dine, al-Mourabitoune et l’Émirat du Sahara, qui est une branche d’al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI).
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Ven 2 Juin 2017 - 16:51
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02.06.2017
Barkhane élimine une vingtaine de terroristes dans la forêt de Serma (Mali)
L'EMA vient d'annoncer qu'entre le 28 mai et le 1er juin 2017, la force Barkhane a réalisé une nouvelle opération dans la forêt de Serma à 200 km au sud-ouest de Gao, mettant hors de combat une vingtaine de terroristes (photos EMA).
Le communiqué de l'EMA précise que "la succession d’opérations conjointes menées avec les forces maliennes et burkinabés depuis la fin avril et la surveillance aérienne et terrestre des activités locales ont permis de récolter des informations sur les activités des groupes armés terroristes dans cette région. Leur exploitation a permis d’identifier une nouvelle zone occupée par des groupes armés terroristes dans la forêt de Serma. L’opération Dague est déclenchée le 30 mai afin de détruire les capacités de ces groupes. A la tombée du jour, les Mirage 2000 conduisent des frappes aériennes sur les objectifs, suivis aussitôt des hélicoptères d’attaque Tigre. Le dispositif aérien protège le poser des groupes de commandos par hélicoptères Caïman et Puma tandis que des éléments d’infanterie et du génie sont placés en appui. Ce dispositif permet de progresser rapidement et de s’emparer des objectifs avant de procéder à des fouilles. Une vingtaine de terroristes a été mise hors de combat et les fouilles réalisées ont permis de saisir armements individuels et collectifs, munitions ainsi que d’autres ressources. Pendant toute l’opération, la surveillance aérienne des drones Reaper et de l’Atlantique 2 a permis au commandement d’assurer la coordination des actions en temps réel, en entretenant notamment une vision précise de la situation tactique."