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| Intervention militaire au Mali - Opération Serval | |
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jf16 General de Division
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| Sujet: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Jeu 2 Avr - 14:08 | |
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jf16 General de Division
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| Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Ven 6 Mar - 11:01 | |
| - Citation :
- 05.03.2020
Les légionnaires du GTD Altor ont mis hors de combat une dizaine d'insurgés au Mali
Selon l'EMA, le tactique désert (GTD) "Altor" a neutralisé près d’une dizaine de combattants armés et détruit plusieurs motos en trois actions de combat menées entre le 21 et le 27 février.
Ce GTD (le 3e du théâtre sahélien) a été constitué avec les soldats du 2e régiment étranger de parachutistes (2e REP) partis en janvier de Côte d’Ivoire et déployés fin janvier au Mali.
"Opérant depuis un mois dans le Liptako en autonomie, le GTD "Altor" a été engagé conjointement avec les forces armées nigériennes (FAN) pour lutter contre les groupes armés terroristes (GAT) qui sévissent dans cette région. Leur action dans la durée a pour but d’isoler les groupes terroristes de leurs ressources, de dégrader leur logistique et de déstructurer leurs réseaux de commandement. Le GTD « Altor » et les forces nigériennes combinent des modes d’action très variés pour surprendre et harceler les groupes armés terroristes, de jour comme de nuit. Infiltrations, embuscades, contrôles de zone, opérations de ratissage et de fouilles, opérations héliportées, ont notamment permis de neutraliser plusieurs terroristes et de saisir de nombreuses ressources logistiques ainsi que de l’équipement de guerre comprenant entre autres des armes, des munitions, du matériel permettant la confection d’IED, des postes radio, un drone et de nombreux matériels militaires en tout genre", a précisé l'EMA dans son point de situation de ce jeudi.
http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2020/03/05/les-legionnaires-du-gtd-altor-ont-mis-hors-de-combat-une-diz-20946.html | |
| | | jf16 General de Division
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| Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Jeu 12 Mar - 12:42 | |
| - Citation :
- Mali : Les jihadistes liés à al-Qaïda exigent le retrait des forces étrangères avant de discuter avec Bamako
par Laurent Lagneau · 12 mars 2020
En février, le président malien, Ibrahim Boubacar Keïta, a admis qu’il cherchait à établir un contact avec Iyad Ag Ghali, le chef du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans [GSIM ou JNIM], une organisation fédérant plusieurs organisations jihadistes liés à al-Qaïda.
« J’ai un devoir aujourd’hui et la mission de créer tous les espaces possibles et de tout faire pour que, par un biais ou un autre, on puisse parvenir à quelque apaisement que ce soit. Parce que le nombre aujourd’hui de morts au Sahel devient exponentiel. Et je crois qu’il est temps que certaines voies soient explorées », avait en effet expliqué M. Keïta, lors d’un entretien donné à RFI et à France 24.
Cette tentative de nouer un dialogue avec les responsables du GSIM avait été recommandée en mai 2019 par l’International Crisis Group. Mais établir un canal de discussion : encore faut-il avoir des choses à se dire pour, in fine, espérer trouver un terrain d’entente. D’où la question : quelles concessions les autorités maliennes seraient-elles prêtes à faire aux chefs jihadistes dans l’espoir de trouver un accord? Qui plus est, outre le fait de leur donner une certaine légitimité en les invitant à discuter, les groupes terroristes tiendraient-ils leurs engagements?
Aussi, en novembre, le général François Lecointre, le chef d’état-major des armées [CEMA] avait jugé que nouer un dialogue avec les jihadistes serait « catastrophique ». Et d’ajouter : « Le point de vue qui est le mien, c’est qu’on ne peut pas faire preuve de cynisme et qu’on doit être constant dans l’effort. La France est là pour faire valoir une vision de la dignité de l’homme, de l’état de droit, de la démocratie qui, à mon avis, ne s’accommode pas de ce type de négociation. »
Cela étant, comme aurait dit M. de La Palice, il faut être au moins deux pour discuter. Et les chefs jihadistes concernés, à savoir Iyad Ag Ghali et Amadou Koufa, ont fait savoir que, s’ils sont disposés à dialoguer avec Bamako, ils mettent une condition. Comme les talibans en Afghanistan, ils exigent le retrait préalable des « forces étrangères » du Mali, donc de Barkhane et de la Mission des Nations unies [MINUSMA]. C’est en effet ce qu’a affirmé le JNIM dans une déclaration de deux pages, publiée par al-Zallaqa, sa branche médiatique.
« Nous sommes prêts à engager des négociations avec le gouvernement malien, dont le président a annoncé son souhait de négocier avec [le JNIM] afin de discuter des moyens de mettre fin au conflit sanglant entré dans sa septième année à cause de l’invasion des croisés français », est-il affirmé dans cette déclaration, intitulée « Concernant les appels à négociations ».
« Nous n’avons pas d’autre condition préalable pour prendre part à ces négociations » si ce n’est « la fin l’occupation raciste et arrogante des croisés français », poursuit le JNIM. Et ce dernier d’insister : « Il ne saurait être question de négociations à l’ombre de l’occupation avant le départ du Mali de toutes les forces françaises et de ceux qui les suivent. »
Aussi, estime le groupe jihadiste, qui dit se faire « l’avocat » de la population malienne, Bamako « devrait […] déclarer ouvertement la fin de la présence de Barkhane et des troupes de la MINUSMA sur son territoire ». Quant au contenu des discussions qu’il pourrait avoir avec les autorités maliennes, le JNIM ne fait guère mystère de ses intentions. « Toutes les bonnes choses sont dans la charia [loi islamique] », avance-t-il.
Quoi qu’il en soit, il est hors de question pour Paris de céder à ce type de chantage. « Iyad [Ag Ghaly] reste un membre éminent de la hiérarchie d’al-Qaïda, donc à partir du moment où al-Qaïda reste notre ennemi, Iyad reste notre ennemi. Son statut n’a pas changé et son positionnement, à ma connaissance, n’a pas changé non plus », a récemment fait valoir un conseiller de l’Élysée, lors d’une rencontre avec l’Association de la presse diplomatique.
Par ailleurs, la condition posée par le JNIM est inacceptable pour les autorités maliennes dans la mesure où un départ de la force Barkhane, de l’EUTM Mali et de la MINUSMA les mettraient dans une position de faiblesse.
http://www.opex360.com/2020/03/12/mali-les-jihadistes-lies-a-al-qaida-exigent-le-retrait-des-forces-etrangeres-avant-de-discuter-avec-bamako/ | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Ven 20 Mar - 15:21 | |
| - Citation :
- Les forces armées maliennes subissent de lourdes pertes à Tarkint, entre Gao et Kidal
par Laurent Lagneau · 20 mars 2020
Alors que la force Barkhane et la Force conjointe du G5 Sahel [FC-G5S] accentuent leurs efforts contre l’État islamique dans le grand Sahara [EIGS] dans le secteur dit des trois frontières, car situé aux confins du Mali, du Niger et du Burkina Faso, d’autres groupes armés terroristes ont probablement plus de marges de manoeuvre dans d’autres régions maliennes.
Ainsi, fin janvier, le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans [GSIM ou JNIM pour Jamāʿat nuṣrat al-islām wal-muslimīn], lié à al-Qaïda, a revendiqué l’attaque d’un poste tenu par la gendarmerie malienne à Sokolo, dans l’ouest du Mali, non loin de la frontière mauritanienne. Selon les autorités maliennes, 20 gendarmes y ont laissé la vie et trois autres ont été faits prisonniers par les assaillants.
Mais le nord-est du Mali n’est pas en reste. Plusieurs attaques commises avec des engins explosifs improvisés [IED] ont visé des convois de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation du Mali [MINUSMA]. La dernière en date a eu lieu contre des Casques bleus irlandais, à environ 80 kilomètres au nord-est de Gao.
Et c’est justement dans cette zone que, le 19 mars, les Forces armées maliennes [FAMa] ont subi à nouveau de lourdes pertes, lors de l’attaque du camp militaire de Tarkint, situé entre Gao et Kidal. Selon un dernier bilan communiqué par l’état-major malien, 29 soldats ont été tués par les assaillants.
A priori, ces derniers ont attaqué le camp selon trois axes [comme à Sokolo], après être arrivés à moto et à bord de plusieurs véhicules. Leur nombre a été estimé à « quelques dizaines ».
Ce n’est pas la première que le camp de Tarkint est visé. En février 2019, le JNIM y avait revendiqué un attentat suicide, suivi d’un assaut contre la garnison malienne. Le bilan avait été de deux tués parmi les FAMa. Pour les trafiquants qui sévissent au Sahel, cette localité est stratégique. D’où l’activité des jihadistes….
Cette nouvelle attaque meurtrière contre les FAMa survient alors que le gouvernement malien tente de nouer un dialogue avec les chefs du JNIM, dont le premier d’entre-eux, le touareg Iyad Ag Ghali. Ces derniers ont fait savoir qu’il accepterait de négocier à la condition d’un retrait de la force Barkhane et de la MINUSMA.
Photo : FAMA / Archive
http://www.opex360.com/2020/03/20/les-forces-armees-maliennes-subissent-de-lourdes-pertes-a-tarkint-entre-gao-et-kidal/ | |
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| Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Lun 23 Mar - 11:49 | |
| - Citation :
- 23.03.2020
Pas de composante norvégienne pour l'opération Takuba
La Norvège, sollicitée pour participer sous commandement français à l'opération Takuba au Mali, ne va pas envoyer de soldats, faute de soutien politique suffisant.
"Nous sommes préoccupés par l'aggravation de la situation au Sahel et comprenons bien le besoin d'établir la task force Takuba", a expliqué le ministre de la Défense, Frank Bakke-Jensen, dans un communiqué.
"Le gouvernement a examiné cela soigneusement et consulté le Storting (parlement, ndlr). Dans la mesure où nous manquons de soutien au Storting, nous avons conclu que la Norvège ne participera pas à cette force maintenant", a-t-il ajouté.
Effectivement, le gouvernement de centre droit est minoritaire depuis le départ en janvier des populistes du parti du Progrès. Ce dernier s'oppose à l'envoi de soldats des forces spéciales norvégiennes au Sahel, préférant qu'elles se concentrent sur les missions en région arctique.
Censée accompagner les forces locales au combat au Mali, la future force Takuba doit rassembler à partir de cet été des unités de forces spéciales européennes sous le commandement d'un officier français.
Dans le cadre de l'opération militaire française Barkhane, la France a déployé 5 100 soldats au Sahel pour endiguer les actions de plus en plus meurtrières des groupes djihadistes. En Suède voisine, le gouvernement a dit envisager d'envoyer jusqu'à 150 soldats au Mali afin de soutenir l'opération Takuba.
La Norvège entretient en revanche un petit contingent de la Mission de l'Onu au Mali (Mission des Nations unies en Centrafrique), à laquelle elle fournit par roulement un avion de transport. Cette contribution a été pérennisée jusqu'à la fin 2022.
http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2020/03/23/pas-de-composante-norvegienne-pour-takuba-20977.html | |
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| Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Lun 6 Avr - 12:11 | |
| - Citation :
- Région de Mopti – Malgré la menace du COVID19 la Police des Nations Unies poursuit ses efforts pour la protection des civils
Mission des Nations Unies au Mali - MINUSMA · Lundi 6 avril 2020 · 3 minutes
Le 4 avril dernier, les Casques bleus de la MINUSMA déployés dans la région de Mopti se préparent à effectuer une patrouille à long rayon d’action de Sévaré-Mopti ville à Doucombo dans le Cercle de Bandiagara. Avant leur départ, les éléments de l’Unité de Police Constituée (FPU) du Togo ont suivi une séance d’information, de sensibilisation et de prévention face à la pandémie de COVID19.
Dès les premières semaines de la pandémie et avant l’apparition des premiers cas au Mali, les Casques bleus de la MINUSMA ont adopté les mesures-barrières et sensibilisé les populations pour lutter contre la propagation du virus. « Nous conseillons à tous les membres du personnel de la Police des Nations Unies/UNPOL d’adopter les bonnes pratiques d’hygiène personnelle et de prendre toutes les précautions nécessaires, notamment le lavage de mains avec une solution hydroalcoolique ou à l’eau et au savon, d’éviter les contacts proches, entre autres, » a indiqué le Colonel Jean-Pierre Nyandu, Commandant régional de la Police des Nations Unies (UNPOL). Ces recommandations sont bien suivies au sein de cette composante de la MINUSMA. Pour exemple, les véhicules qui assurent le transport des Officiers de Police Individuels (IPO) lors de patrouilles ne prennent désormais que deux passagers au lieu de quatre habituellement. Ceci, afin de s’assurer du respect de la distance règlementaire entre les personnes pour éviter les contaminations. « Tous nos véhicules sont dotés de gels hydroalcooliques, » a ajouté le Colonel Nyandu. Malgré les menaces dues à la maladie à coronavirus, à un environnement hostile et à une forte chaleur ce matin-là, les éléments de la Police des Nations Unies déploient tous les efforts nécessaires afin de continuer à « assurer une protection efficace, dynamique et intégrée des civils » conformément au Mandat de la Mission, issu de la résolution 2480 (2019) du Conseil de sécurité de l’ONU.
Les éléments d’UNPOL ont patrouillé sur la route nationale numéro 15 (RN15), en passant par Goundaka (à 19 km de Sévaré) où ils se sont entretenus avec leurs homologues des Forces de défense et de sécurité maliennes sur la situation sécuritaire dans la zone. Les gardiens de la paix ont ensuite visité Fiko, Allaye Kokolo et enfin Doucombo dans le Cercle de Bandiagara (à 57 km à l’Est de Sévaré). Sur le chemin de Doucombo, les éléments en patrouille ont fait une halte au niveau du pont Songho situé entre Goundaka et Bandiagara ; un pont récemment attaqué par des assaillants non identifiés. « Cela n’entame pas notre morale et n’empêche en rien la poursuite du travail de la MINUSMA dans la région de Mopti », a lancé un des gardiens de la paix de l’équipe de patrouille. Pour le Commandant d’UNPOL : « Les populations sont maintenant habituées à nous voir chez elles (…) notre présence quasi-permanente dans la zone contribue à les rassurer sur le fait que nous déployons toutes notre énergie, jour et nuit pour eux. Ça, c’est très important ».
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| Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Mar 7 Avr - 8:46 | |
| - Citation :
- Une attaque présumée jihadiste fait au moins 23 tués parmi les forces armées maliennes à Bamba
par Laurent Lagneau · 6 avril 2020
Le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans [GSIM ou JNIM] n’avait pas tardé à revendiquer l’attaque qui venait de coûter la vie à 29 soldats maliens, à Tarkint, localité située entre Gao et Kidal, le 19 mars.
Deux jours après, l’organisation jihadiste, liée à al-Qaïda, publia en effet un communiqué pour expliquer que cette action était un « moyen de pression pour les négociations » que le président malien, Ibrahim Boubacar Keïta [IBK] a récemment dit envisager.
Moins de trois semaines plus tard, un camp des Forces armées maliennes [FAMa] a de nouveau été attaqué par des jihadistes présumés. Et là encore, le bilan promet d’être lourd, des témoignages ayant fait état d’au moins 23 soldats tués.
Selon les FAMa, l’attaque a visé le camp de Bamba, situé dans le cercle de Bourem, à 245 km au nord de la ville de Gao, région où les attaques terroristes se font de plus en plus nombreuses ces dernières semaines. Le mode opératoire des assaillants n’a pas encore été précisé.
Cependant, des témoins, cités par l’AFP, ont affirmé que des « hommes armés rôdaient dans le secteur à moto et en voiture depuis dimanche. » L’attaque a commencé aux environs de 05 heures 15, a indiqué l’état-major malien.
« Nous avons vu 23 corps sur place pour le moment. Des hommes sont portés disparus, du matériel a été emporté et le camp a été détruit », a affirmé un notable de la localité.
Pour le moment, l’identité des assaillants n’a pas été formellement établie.
À noter que, par ailleurs, le chef de l’opposition malienne [et de l’Union pour la république et la démocratie – URD], Soumaïla Cissé, a été enlevé alors qu’il se rendait dans son fief électoral de Niafounké, dans la région de Tombouctou, le 25 mars dernier. Selon des sources sécuritaires locales, les ravisseurs seraient très probablement des membres de la katiba Macina, une composante du GSIM dirigée par Amadou Koufa.
Le porte-parole de l’URD, Demba Traoré, a indiqué que des négociations étaient en cours pour obtenir la libération de M. Cissé. Elles sont conduites par le « maire de Niafounké et un groupe de notables » de la région, a-t-il dit, le 4 avril.
http://www.opex360.com/2020/04/06/une-attaque-presumee-jihadiste-fait-au-moins-23-tues-parmi-les-forces-armees-maliennes-a-bamba/ | |
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| Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Mar 7 Avr - 14:32 | |
| - Citation :
- Barkhane : le Danemark réajuste son dispositif en raison du Covid-19
Actualités Nathan Gain 7 avril, 2020
L’un des deux hélicoptères EH-101 déployés au Sahel par le Danemark (Crédit : ministère de La Défense danois)
Tous les militaires déployés par le Danemark en appui de l’opération Barkhane sont désormais regroupés sur l’emprise principale de Gao (Mali) en raison de l’épidémie de Covid-19, déclare aujourd’hui le ministère de la Défense danois. Une partie du personnel danois opérait auparavant au départ de l’aéroport de Niamey, au Niger.
Deux hélicoptères de transport EH-101 et environ 70 militaires danois sont déployés au Sahel depuis la mi-décembre 2019. D’après la Défense danoise, les militaires détachés à Niamey pour soutenir les rotations de personnel et effectuer le ravitaillement des appareils ont été rapatriés sur la plateforme malienne « en raison de la situation actuelle du coronavirus/Covid-19 ». Pour l’instant, ce regroupement ne semble pas avoir affecté le rythme des missions, avec près de 109 passagers et 820 kg de fret transportés lors des sept derniers sept jours.
Selon les derniers chiffres officiels, le Niger compte un total de 253 cas confirmés de Covid-19 pour 10 décès. La situation au Mali s’avère, du moins en apparence, moins problématique avec 47 cas confirmés pour 9 décès.
À l’instar de la France, la pandémie de coronavirus affecte sensiblement les rotations danoises au Sahel. Dimanche dernier, 30 militaires déployés au sein de la MINUSMA sont rentrés au Danemark avec un décalage de quelques jours afin de permettre au contingent suivant d’effectuer une période de quarantaine avant son déploiement au Mali. « Jusqu’à présent, aucun cas de coronavirus/Covid-19 n’a été détecté au sein de la mission de l’ONU au Mali », confirme la Défense danoise.
La France annonçait quant à elle quatre cas positifs au sein du dispositif Barkhane à la date du jeudi 2 avril. Des quatre officiers concernés, l’un est soigné sur place tandis que les trois autres ont été rapatriés sur le territoire français
https://forcesoperations.com/barkhane-le-danemark-reajuste-son-dispositif-en-raison-du-covid-19/ | |
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| Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Lun 13 Avr - 11:23 | |
| - Citation :
- Mali : 2 terroristes neutralisés, 6 autres arrêtés
Lassaad Ben Ahmed | 13.04.2020
Mali : 2 terroristes neutralisés, 6 autres arrêtés Photo d'archives Tunisia
AA / Tunis
Deux présumés terroristes ont été neutralisés et 6 autres appréhendés, lors d’opérations de ratissage au centre du Mali, a rapporté l’armée malienne sur son site, lundi.
« Les FAMa ont neutralisé 2 terroristes à Manougou, dans la localité de Mondoro, région de Mopti, (dans le centre) », peut-on lire dans le communiqué des Forces Armées, précisant que l’opération a eu lieu dimanche, le 12 avril 2020.
- Citation :
- Les #FAMa ont neutralisé 2 terroristes à #Manougou dans la localité de #Mondoro (#Moptià. C'était le dimanche 12 avril 2020 lors d'une patrouille. Côté FAMa, l'on déplore de simples ricochets de balles contre un véhicule. pic.twitter.com/OCkPY8Uwyz
Les #FAMa ont appréhendé 6 suspects à #Douentza, le 12 avril 2020. Ces présumés, arrêtés dans le cadre de la sécurisation de la foire hebdomadaire de Douentza, ont été remis à la Gendarmerie. Là, 4 ont été relâchés, les 2 autres seront mis à la disposition de la justice. pic.twitter.com/gEsL6eeGEb — Forces Armées Maliennes (@FAMa_DIRPA) April 13, 2020— Forces Armées Maliennes (@FAMa_DIRPA) April 13, 2020
Le même jour, une autre opération de ratissage a eu lieu dans la localité de Douentza, également dans la région de Mopti, dans le but sécuriser la foire hebdomadaire de la ville, ce qui a permis d’appréhender six personnes suspectés de terrorisme.
- Citation :
- Les #FAMa ont appréhendé 6 suspects à #Douentza, le 12 avril 2020. Ces présumés, arrêtés dans le cadre de la sécurisation de la foire hebdomadaire de Douentza, ont été remis à la Gendarmerie. Là, 4 ont été relâchés, les 2 autres seront mis à la disposition de la justice. pic.twitter.com/gEsL6eeGEb
— Forces Armées Maliennes (@FAMa_DIRPA) April 13, 2020
Ces présumés ont été remis à la gendarmerie. « Là, 4 ont été relâchés, les 2 autres seront mis à la disposition de la justice », précisent les FAMa.
Lors de ces opérations, les forces armées maliennes n’ont pas subi de dégâts matériels ou humains, juste « de simples ricochets de balles contre un véhicule », ajoute le communiqué.
Le Mali avait basculé dans la violence depuis mars-avril 2012, lorsque des groupes terroristes liés à Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) avaient pris le contrôle de nombre de localités dans le nord.
Délogés en grande partie grâce à une intervention militaire internationale, lancée en janvier 2013, ces groupes continuent à sévir, perpétrant des attaques sporadiques contre les civils et les forces armées, aussi bien maliennes qu'étrangères.
Depuis 2015, ces attaques se sont étendues au centre et au sud du Mali ainsi qu'aux pays voisins, en particulier le Burkina Faso et le Niger.
https://www.aa.com.tr/fr/afrique/mali-2-terroristes-neutralisés-6-autres-arrêtés-/1802785 | |
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| Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Ven 17 Avr - 10:02 | |
| - Citation :
- BARKHANE : Rencontre avec le colonel Bernard, représentant du commandant de la force Barkhane à Gao
Mise à jour :17/04/2020
Rencontre avec le colonel Bernard, représentant du commandant de la force Barkhane à Gao.
Vous êtes le représentant du commandant de la force Barkhane (REPCOMANFOR) pour la PfoD de Gao depuis 6 mois et demi. Pouvez-vous nous décrire votre fonction ?
La fonction de REPCOMANFOR Gao est multiple. De fait, j’ai 4 attributions principales. Tout d’abord je représente le commandant de la force Barkhane ici à Gao. Ensuite, je suis officier de liaison auprès des forces armées maliennes (FAMA), en particulier auprès du commandant de théâtre du secteur Est. Je suis également le coordinateur du soutien zonal, c’est-à-dire que je coordonne l’ensemble des soutiens sur la base militaire de Gao. Enfin, ma dernière fonction, moins connue, est celle de directeur d’aérodrome de Gao, une plateforme aéroportuaire qui réalise plus de 30 000 mouvements par an. Barkhane en a la responsabilité, pour autant, nous ne sommes pas les seuls acteurs ; les FAMA, la MINUSMA ainsi qu’un opérateur civil sont également présents.
Sur la PfoD de Gao, il y a plusieurs détachements de forces alliées : Britanniques, Estoniens, Danois. Comment se passe leur intégration ?
L’intégration des détachements estonien et britannique, qui opèrent au sein de l’opération Barkhane depuis longtemps, est largement éprouvée. En ce qui me concerne, j’ai davantage œuvré à l’intégration plus récente des Danois. L’établissement d’infrastructures adaptées à l’arrivée de deux hélicoptères Merlin en temps contraints a été un réel défi. Quant aux soldats, leur intégration au sein du groupement tactique désert aérocombat (GTDA) s’est faite tout naturellement, les Danois ayant une grande expérience des opérations extérieures. Aujourd’hui, des missions binationales, voire tri-nationales, peuvent être menées. C’est une grande satisfaction collective.
Vous avez une grande expérience des relations avec les FAMa, comment se sont passées vos interactions ?
Les liens ont été très naturels, ceux de frères d’armes. Les FAMa venaient de se réorganiser et de créer ce nouveau niveau de commandement appelé « Théâtre Est » quelques jours avant mon arrivée. Nos prises de fonction concomitantes, avec le « COMthéâtre Est et le COMsecteur 1 » ont facilité les relations. Nous échangeons formellement trois fois par semaine et faisons régulièrement des bilans. Les échanges sont directs, l’objectif principal est de nous coordonner, c’est le fondement du partenariat de combat que développe la force Barkhane. Nous essayons aussi de les aider à anticiper et planifier. Nous sommes dans une quête d’efficacité collective.
Quels enseignements et bilan pouvez-vous tirer de votre présence à Gao ?
J’espère avoir apporté ma pierre à l’édifice Barkhane. Barkhane est avant tout une force apprenante, c’est à-dire qu’elle s’adapte en permanence. Dans l’ensemble de mes fonctions, celle ayant trait à l’accompagnement de nos partenaires maliens me semble la plus essentielle. En 6 mois nous avons réussi de belles choses collectivement. Aujourd’hui, les FAMa disposent d’un bâtiment opérationnel qu’ils ont rénové. Le centre opérations dispose de cartes et la structure de commandement est solide, ce dont nous sommes tous fiers. Les FAMa paient un lourd tribut dans la lutte contre les GAT, car elles sont jeunes, et leur équipement est toujours perfectible. Mais elles progressent, et contestent le terrain aux groupes armés terroristes. Nous sommes là pour les accompagner, les soutenir dans leur opérationnalisation. L’objectif est bien qu’à termes, les forces locales puissent reprendre totalement ce combat à leur compte.
Conduite par les armées françaises, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, l’opération Barkhane a été lancée le 1er août 2014. Elle repose sur une approche stratégique fondée sur une logique de partenariat avec les principaux pays de la bande sahélo-saharienne (BSS) : Burkina-Faso, Mali, Mauritanie, Niger, et Tchad. Elle regroupe environ 5100 militaires dont la mission consiste à lutter contre les groupes armés terroristes et à soutenir les forces armées des pays partenaires afin qu’elles puissent prendre en compte cette menace.
Sources : État-major des armées Droits : EMA
https://www.defense.gouv.fr/operations/actualites2/barkhane-rencontre-avec-le-colonel-bernard-representant-du-commandant-de-la-force-barkhane-a-gao | |
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| Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Jeu 23 Avr - 10:16 | |
| - Citation :
- 23.04.2020
Barkhane: relève estonienne à Gao
Le ministère estonien de la Défense a annoncé le 22 avril que le groupe d'infanterie ESTPLA-34 et les membres de l'élément de soutien national, qui servaient au Mali depuis près de cinq mois, avaient regagné l'Estonie. Ce groupe avait été déployé en novembre.
Au cours de ces 5 mois, "les forces de défense du contingent estonien ont effectué 26 patrouilles, occupé 36 postes de garde, pris part à 47 reprises à des interventions de la GRF ( force de réaction rapide) et ont effectué 4 tâches de sécurité", selon le communiqué.
Le ministère a précisé qu'en coopération avec les unités de coopération civilo-militaires françaises, le groupe a livré des fournitures scolaires et des jouets envoyés par le gymnase Viimsi à l'école primaire Wayehena de Gao pendant la mission.
Estpla-34 a également utilisé à une dizaine de reprises le robot THeMis, de Milrem Robotics, pour effectuer des missions logistiques (transport d'eau, de nourriture ou d'équipements divers).
Le nouveau groupe d'infanterie estonien, l'ESTPLA-36 (l'ESTPLA-35 est en Afghanistan), est arrivé le 23 avril à la base militaire de Gao, pour assurer les mêmes missions, selon un communiqué estonien.
http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2020/04/23/barkhane-releve-estonienne-21091.html | |
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| Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Ven 24 Avr - 7:14 | |
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- Barkhane : Les légionnaires du 2e REI enchaînent les opérations dans le Gourma malien
par Laurent Lagneau · 24 avril 2020
Depuis février et leur arrivée au Mali, où ils arment le Groupement tactique désert [GTD] « Dragon » de la force Barkhane, les légionnaires du 2e Régiment Étranger d’Infanterie [REI] enchaînent les opérations, en particulier dans la région du Gourma [sud du Mali]
En mars, durant 20 jours, le GTD Dragon a ainsi pris part à l’opération Monclar, aux côtés des Forces armées maliennes [FAMa]. Son rôle a été d’assurer des reconnaissances sur des « points d’intérêt » dans un mouvement convergent avec les autres unités de Barkhane et de la Force conjointe du G5 Sahel.
Puis, début avril, les légionnaires ont de nouveau été engagés sur le terrain, précisément le long du fleuve Niger, pour une opération « coup de poing » contre les groupes armés terroristes [GAT], en particulier ceux relevant de l’État islamique au grand Sahara [EIGS].
L’opération a débuté par une reconnaissance offensive en direction d’Asongo. Puis, pendant près d’une semaine, une compagnie du GTD Dragon est allée débusquer les jihadistes dans les endroits reculés et difficiles d’accès où ils se pensaient en sécurité. Pour cela, les légionnaires ont dû laisser leurs VBCI [Véhicules de combat d’Infanterie], qui offrent une protection contre les mines et les engins explosifs improvisés [IED] ainsi qu’un puissance de feu relativement importante avec leur canon de 25mm.
« Lorsqu’on aborde une zone pour la ratisser à pied, on est toujours très vigilant vis-à-vis de tout ce qui peut nous paraitre suspect. Il faut s’étonner de ce qu’on observe », a témoigné un sergent dans un article publié par l’État-major des armées [EMA]. Cependant, ce dernier n’a pas donné le bilan de cette opération.
Quelques jours plus tard, le GTD Dragon a encore été sollicité pour une nouvelle opération menée dans le Gourma malien contre l’EIGS, en coopération avec une Unité légère de reconnaissance et d’intervention [ULRI] des FAMa.
La formation de cette ULRI avait été assurée à Gossi, durant trois semaines, par des légionnaires du 2e REI en mars, dans le cadre du partenariat militaire opérationnel [PMO] entre Barkhane et les FAMa.
Ainsi, le 19 avril, alors que le détachement de liaison et d’appui [DLA] du GTD « Dragon » et l’ULRI malienne progressaient vers leur zone d’opération, un soldat malien a repéré « plusieurs » hommes armés en moto dans un oued. Ces derniers ont été mis rapidement « hors de combat ».
Dans son dernier compte-rendu, l’EMA ne précise pas le nombre de terroristes « neutralisés ». Même chose du côté de l’état-major malien. Cela étant, deux motos, du matériel militaire, des armes et des munitions ont été récupérés suite à cet accrochage.
« Par cette action d’opportunité alliant mobilité et agilité, les soldats maliens de l’ULRI ont ainsi démontré la pertinence de cette unité équipée de motos et l’efficacité de ses modes d’action face à un ennemi dissimulé, mais toujours combatif. Ils ont également su restituer au combat des savoir-faire acquis très récemment », souligne l’EMA.
Plus tard, les légionnaires et les soldats maliens ont découvert plusieurs caches d’armes dans une forêt. À leur approche, « plusieurs terroristes » ont pris la fuite à pied. Apparemment, ils n’ont pas été poursuivis. En revanche, le matériel qu’ils ont abandonné a été saisi, dont quatre motos, des tenues de combat, plusieurs centaines de munitions et des composants pour fabriquer des IED.
Le dernier compte-rendu hebdomadaire des opérations de l’EMA n’évoque pas, pour la semaine écoulée, de frappes aériennes contre les groupes terroristes. Ce qui, depuis le début de cette année, est rare. En tout cas, les avions de la force Barkhane ont assuré 87 missions, dont 22 sorties « chasse », 29 sorties « ISR » [renseignement, ndlr] et 36 sorties « transport et ravitaillement. »
Par ailleurs, s’il est souvent question des opérations « offensives », celles consistant à ravitailler les unités engagés n’en sont pas moins importantes. Ainsi, le GTD Logistique « Chambure » a tenu un rôle déterminant lors de l’opération Monclar, une force comprenant 700 hommes et 200 véhicules ayant besoin de dizaines de mètres cubes de carburant et une douzaine de porte-containers de type KC20 contenant toutes les vivres, munitions, et pièces de rechange nécessaires pour la poursuite de sa mission.
Le GTD-Log Chambure a été sollicité entre le 8 et le 16 avril pour acheminer plusieurs tonnes de vivres, de carburant et de matériaux de construction à la base opérationnelle avancée de Menaka, où est installé le GTD Centurion. Une telle mission n’est pas sans danger, en raison des IED ou du risque d’embuscade. Aussi, chaque convoi est accompagné par une section d’infanterie, un groupe « génie » mettant en oeuvre un véhicule système d’ouverture d’itinéraire miné [SOUVIM] et un MRAP Buffalo, ainsi que par un contrôleur aérien avancé [JTAC], lequel peut diriger une frappe aérienne en cas de nécessité.
http://www.opex360.com/2020/04/24/barkhane-les-legionnaires-du-2e-rei-enchainent-les-operations-dans-le-gourma-malien/ | |
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| Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Lun 4 Mai - 13:20 | |
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Barkhane : le Phénix démontre ses capacités Armée de l'air
04/05/2020 10:25 | BOQUET Justine
Barkhane : le Phénix démontre ses capacités
Dans le cadre de l'opération Barkhane, un A330 MRTT Phénix a été mobilisé pour une mission de ravitaillement en vol.
Barkhane.
Le ministère des Armées a annoncé le déploiement, le 8 avril dernier, d'un A330 MRTT Phénix au Sahel. Celui-ci est venu mener une mission de ravitaillement en vol, au profit de deux avions de combat français, en l'occurrence des Mirage 2000D. L'appareil a été déployé depuis la métropole française, et plus précisément depuis le base aérienne 125 d'Istres. « L'action s'est déroulée alors que deux avions de chasse, déployés depuis la base aérienne projetée de Niamey, étaient engagés en mission de protection au profit d'un convoi logistique », vient détailler le ministère des Armées.
Ravitaillement en vol.
Après avoir conclu cette première partie de mission, les deux Mirage 2000D ont ensuite été engagés sur une opération d'appui au sol afin de soutenir les soldats de la force G5 Sahel. Avant d'entamer cette deuxième partie, les chasseurs français se sont ravitaillés sur l'A330 MRTT, venant ainsi démontrer ses capacités en opération. « Cette opération d'importance a permis de démontrer, une nouvelle fois, la capacité du MRTT à soutenir l'opération Barkhane directement depuis la France. En alliant élongation stratégique et moindre emprunte au sol, le MRTT maximise ainsi la projection de puissance aérienne au profit de la France », a indiqué le MinArm.
Le Phénix sur tous les fronts.
Capable de mener des missions de ravitaillement en vol, de transport de fret et d'évacuation médicale, l'A330 MRTT est fortement mobilisé depuis plusieurs semaines, en raison de la crise du Coronavirus. En métropole, il a ainsi été déployé, équipé du kit Morphée, afin de réaliser des EVASAN et a ainsi participé de façon significative à l'opération Résilience. Au cours de six missions, ce sont 36 patients qui ont été évacués.
https://www.air-cosmos.com/article/barkhane-le-phnix-dmontre-ses-capacits-23033 | |
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| Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Lun 4 Mai - 13:41 | |
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- Un an d’expérimentation au Mali pour le robot THeMIS
Actualités Nathan Gain 2 mai, 2020
(Crédits : EDF)
En mai 2019, l’Estonie déployait un robot terrestre THeMIS au Mali en appui de son contingent intégré au dispositif Barkhane. Un an plus tard, cette plateforme autonome a parcouru plus de 1000 km dans les sables du Sahel sans incident majeur, incitant l’industriel, Milrem Robotics, et les militaires estoniens à prolonger l’expérimentation en 2020.
À l’origine, le THeMIS (Tracked Hybrid Modular Infantry System) rejoignait le Mali pour une durée maximale de quatre mois. Depuis lors, il a apporté « une capacité additionnelle, ce qui dans certaines conditions peut s’avérer critique pour la section », explique le lieutenant Taavi Eesalu, commandant du détachement ESTPLA-32, dans un compte-rendu annuel publié cette semaine par les forces de défense estoniennes (EDF). Un RETEX positif parmi d’autres qui auront convaincu Milrem Robotics et les forces d’étendre considérablement leur coopération.
Dévoilée en 2015 à Londres, cette plateforme à propulsion hybride est capable d’emporter jusqu’à 1200 kg de charge utile avec une autonomie maximale de 10 heures. Il est aujourd’hui décliné en une douzaine de variantes, de l’appui-feu à l’antichar en passant par une récente version de lutte anti-incendie. L’expérimentation au Sahel porte uniquement sur les fonctions logistique et ISR, celle-ci reposant sur le drone KX4-LE Titan de Threod Systems. C’est finalement la fonction logistique qui l’emporte sur le terrain opérationnel, avec, par exemple, près de 10 missions effectuées lors de la dernière rotation, ESTPLA-36.
Durant les premiers mois, le robot THeMIS reste « confiné » au sein de l’emprise de Gao pour réaliser des tâches logistiques au profit du détachement estonien. Il subit simultanément une batterie de tests visant à évaluer l’usure des systèmes face à l’environnement particulièrement exigeant du Mali. Les RETEX transmis ensuite à l’industriel lui permettent de poursuivre le développement en adaptant constamment l’architecture et les composants aux températures élevées et à la poussière rencontrées sur place.
Les premières sorties hors de la base de Gao auront démontré la résistance de cette plateforme aux conditions climatiques mais aussi aux attaques des groupements armés terroristes. Le 22 juillet 2019, le THeMIS se trouve aux premières loges lorsqu’un attentat à la voiture piégée (VBIED) vise une patrouille franco-estonienne. Six soldats estoniens et autant de soldats français sont blessés, dont trois plus sévèrement. Malgré « l’impact direct de l’explosion sur le système », le robot s’en sort sans trop de casse. Les débris projetés par le VBIED auront principalement affecté la caisse du THeMIS, les sous-systèmes vitaux ayant « supporté pratiquement 200 kg d’explosifs », rapporte le capitaine Taavi Karotamm, officier d’état-major au sein du quartier général des EDF.
Le robot THeMIS couplé à l’un des cinq véhicules blindés Sisu XA-188 du détachement estonien (Crédits : EDF)
Le THeMIS redevient rapidement opérationnel et, lorsque le détachement ESTPLA-32 prend le relais en août 2019, il est décidé de porter le champ d’expérimentation à l’échelon supérieur. Quand les premiers mois se concentraient sur la résistance du système aux conditions environnementales et sécuritaires, ESTPLA-32 s’est attaché à explorer les scénarios opérationnels dans lesquels pourrait s’intégrer une telle capacité. Une première patrouille à pied dans le centre de Gao intervient en septembre 2019, durant laquelle les militaires s’appliquent à identifier les obstacles techniques et capacitaires. Si son intégration dans une patrouille ne nécessite pas de réorganisation majeure, « l’intérêt de la population peut supposer qu’une plus grande emphase doit être mise dans la sécurité du robot et des civils environnants », souligne le capitaine Karotamm.
« D’autres tests avec le THeMIS ont confirmé que cet UGV pourrait apporter un soutien additionnel à une unité débarquée non-protégée », ajoute le capitaine Karotamm. Hormis le transport d’eau ou de munitions, cette mule dispose de six caméras proximales offrant une capacité supplémentaire d’observation. Les militaires de l’ESTPLA-32 ont également étudié le couplage d’une mule avec un véhicule militaire, non seulement sur base de leur Sisu XA-188 mais aussi avec un VBCI des forces françaises. Plus récemment, la compacité du système aura permis d’envisager la perspective de son déploiement au moyen d’un hélicoptère de transport CH-47 Chinook britannique. Lors des seuls six premiers mois, « une quantité notable d’idées visant à l’amélioration du produit étaient rassemblées, la plupart d’entre elles ayant atteint le stade du développement et la phase d’implémentation », précise l’officier estonien.
Avec le THeMIs qui rempile au Mali, la question de « l’arrivée de systèmes terrestre autonomes sur le champ de bataille n’est plus de savoir « si », mais « quand » », estime le lieutenant-colonel Sten Allik, chargé de la planification au sein du quartier général des EDF. « J’ai vu à la fois en Estonie et au Mali comment change la façon de penser de l’unité quand une technologie innovante est véritablement testée et s’avère pertinente ».
Après quelques tests initiaux réalisés en métropole, la France s’apprête elle aussi à rejoindre le petit club des pays évaluant des systèmes robotisés terrestres en environnement opérationnel. Ainsi, la DGA projette de déployer plusieurs mules robotisées à l’été 2020 sur un théâtre d’opération extérieur pour une durée de quatre à six mois. Une première, éventuellement suivie « d’autres expérimentations (…) pendant la durée du marché, » précisait la DGA dans un avis publié en juillet 2019. Selon Challenges, la plateforme Probot de l’Israélien Roboteam, associé pour l’occasion au groupe français GACI, aurait été sélectionnée en décembre dernier par l’Agence de l’innovation de défense. Ce choix, qui n’a jamais été officiellement confirmé, n’avait pas manqué de susciter quelques interrogations dans la presse, la BITD française disposant d’entreprises en mesure de répondre à ce type de besoin.
https://forcesoperations.com/un-an-au-mali-pour-le-robot-themis/ | |
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| Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Mar 5 Mai - 10:41 | |
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Opération Barkhane : "un ennemi aux abois" Jean-Marc Tanguy
05/05/2020 15:15 | Jean-Marc Tanguy
Opération Barkhane : "un ennemi aux abois"
Le commandant de la force Barkhane a transmis ce mardi matin un bilan de la force qu'il va quitter dans quelques semaines sans détailler l'attrition réalisée sur les groupes armés terroristes.
Action combinée Reaper, Mirage 2000D,....
Le commandant de la force (comanfor) Barkhane a transmis ce matin, mardi 5 mai, un bilan de la force qu’il va quitter dans quelques semaines. Assez étonnamment, il n’a pas détaillé l’attrition réalisée sur les groupes armés terroristes, le principal point d’intérêt d’un bilan. Le Président de la République a donné six mois à l’Etat-Major des armées pour obtenir des résultats significatifs à Barkhane. Cette attrition est « substantielle » selon le comanfor et « l’ennemi est aux abois ». Dans les faits, suite aux décisions prises par le Président de la République dès la fin 2019, cette attrition s’est nettement accentuée, sous l’action combinée des Reaper armés de l’escadron de drones 1/33 Belfort, des Dassault Mirage 2000D de la 3e escadre de chasse, de la Légion étrangère (qui a perdu deux des siens en une semaine dans les opérations) et évidemment, des forces spéciales, regroupées dans la task force Sabre.
Le rôle de la troisième dimension
La troisième dimension, de Barkhane ou de Sabre, est responsable de la quasi-totalité de l’attrition des forces adverses, un point que le comanfor n’a pas vraiment détaillé. Les Reaper, les Mirage 2000D et l'hélicoptère de combat Tigre sont les principaux acteurs de l’attrition. Selon nos informations, Reaper et chasseurs ont tiré plus d’une quarantaine de bombes en quatre mois, un bilan exceptionnel. Reaper et Mirage 2000D se partagent à peu près équitablement les cibles et la consommation de bombes, ce qui montre à quel point le drone armé est entré dans le paysage sahélien. Le comanfor a confirmé que la task force Takuba, une unité de forces spéciales européennes promise à Barkhane pour encadrer au combat les forces armées maliennes, commencera à se déployer dès cet été pour les premiers, Estoniens et Tchèques. Les Belges et Suédois ont aussi confirmé leur volonté de rejoindre.
Les Etats-Unis toujours indécis
Selon le comanfor Barkhane, l’arrivée de Britanniques au sein de la MINUSMA (mission de l’ONU au Mali) ne génèrera « pas de perte de potentiel » d’heures de vol sur le service rendu par le détachement de la Royal Air Force intégré à Barkhane avec trois Chinook. Pour les Américains la décision finale de rester ou partir « n’est pas définitivement prise ». Le comanfor a aussi reconnu l’existence d’exactions par les forces armées locales, un point révélé par l’ONU et qui fait l’objet d’enquêtes. Il les a condamnées tout en expliquant que Barkhane n’en avait pas été témoin. Avec un risque que l’aide internationale, notamment européenne, ne s’effrite avec de telles situations. C’est un point de fragilisation manifeste de la TF Takuba dont les Etats membres ne badinent pas avec de telles situations. Le comanfor a aussi estimé que le covid-19 n’a « jamais eu d’impact sur les opérations » de Barkhane, même s’il y a eu « un certain nombre, très peu de cas ». Les sites concernés sont dans quatre des cinq pays couverts par Barkhane.
https://www.air-cosmos.com/article/opration-barkhane-un-ennemi-aux-abois-23047 | |
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| Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Jeu 7 Mai - 8:32 | |
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- BARKHANE : Le Groupement Tactique Désert Aérocombat en opération commando
Mise à jour :07/05/2020
Du 10 au 29 avril, le Groupement Tactique Désert Aérocombat (GTD-A) « Hombori » a conduit une série d’opérations contre les Groupes Armés Terroristes (GAT), associant ses hélicoptères et son Sous-Groupement Commandos Montagne (SGCM). Ces opérations se sont déroulées dans le Liptako malien, une région située à proximité de la zone dite des trois frontières (Mali, Burkina Faso et Niger). Epilogue de cette séquence de harcèlement des GAT dans leur zone refuge, l’opération héliportée menée le 29 avril a permis de neutraliser plusieurs terroristes. Retour sur une journée au cœur de l’action.
Malgré l’heure très matinale à Gao, le Centre Opération (CO) du GTD-A est en pleine activité. Depuis 4h du matin, une opération se prépare. « Pour préparer l’action que nous comptons mener aujourd’hui », explique le lieutenant-colonel Brice, chef des opérations du GTD-A, « nous disposons de capacités Intelligence, surveillance, reconnaissance (ISR) grâce au drone Reaper de la Base Aérienne Projetée (BAP) de Niamey, au Niger. Il vient d'ailleurs de déceler une attitude suspecte, mais nous attendons de voir où cette piste va nous mener. »
Le jour s’est levé depuis quelques heures quand, vers 8h30, tout s’emballe. « Des terroristes pourraient se trouver dans une forêt », révèle le chef des opérations. « Le commando est en alerte, nous allons les déposer sur cette zone. »
Appelé d’urgence au CO, le chef des commandos, le lieutenant Guillaume, rassemble tous les éléments d’information utiles à sa mission. Il se dirige vers la salle de briefing où l’attendent ses hommes. Il est accompagné par le chef de patrouille des Hélicoptères de Manœuvre et d’Assaut (HMA). Après que le lieutenant ait donné ses ordres, les commandos partent s’équiper pour rejoindre les HMA qui déjà, ont commencé leurs procédures de mise en route des machines.
En quelques minutes, l’unité commando quitte ses baraquements et traverse le taxi-way de la piste de Gao pour rejoindre la zone aéro où les attendent les pilotes. Concentré, chaque équipier connaît sa mission. « Ils ont repéré une moto dans un oued boisé », détaille en chemin le caporal-chef José. En ordre, le commando au complet embarque dans les hélicoptères qui décollent bientôt, laissant derrière eux la Plateforme opérationnelle désert (PFOD).
Partie au-devant des commandos, une patrouille d’Hélicoptères de Reconnaissance et d’Attaque (HRA) a décelé plusieurs motos en fuite. « Au regard de la nouvelle donne tactique », confie le lieutenant-colonel Brice, « je viens d’assigner à l’unité un nouvel objectif. »
Réorienter rapidement la manœuvre est un savoir-faire auquel le GTDA est rompu. « La réactivité en conduite dont nous faisons preuve est possible grâce aux hélicoptères » explique le chef des opérations. « Par ailleurs, nos commandos sont habitués à s’adapter très rapidement. »
Dans les hélicoptères, les nouveaux ordres ont été transmis. « On a reçu de nouvelles coordonnées », relate le lieutenant Guillaume. « C’est là que l’on voit toute l’interaction qu’il y a entre nous et les équipages puisque nous sommes tous sur la même fréquence. »
La zone d’atterrissage se profile. Les commandos retrouvent un terrain âpre et rugueux qu’ils connaissent bien, et c’est sous une chaleur écrasante (47°C au plus fort de la journée) qu’ils entament le ratissage d’un oued boisé où chaque arbuste peut cacher du matériel. Au-dessus d’eux, un hélicoptère Tigre se tient en appui, prêt à intervenir au besoin, et encore plus haut dans le ciel, le drone Reaper renseigne sur la situation. Huit heures durant, les commandos vont fouiller chaque parcelle de terrain, ne laissant aucun répit aux terroristes qui s’y cachent.
« Le bilan de l’opération conduite aujourd’hui est très positif », confie le lieutenant-colonel Brice. « Nous avons pu neutraliser un groupe ennemi, détruire une dizaine de motos et saisir énormément de matériel. C’est une belle réussite collective ». La nuit est tombée lorsque les hélicoptères rentrent à la base. « On s’entraîne durement toute l’année et quand on voit le résultat d’une journée comme celle-ci, on ne peut qu’être satisfait du travail réalisé, » se réjouit le lieutenant Guillaume.
Conduite par les armées françaises, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, l’opération Barkhane a été lancée le 1er août 2014. Elle repose sur une approche stratégique fondée sur une logique de partenariat avec les principaux pays de la bande sahélo-saharienne (BSS) : Burkina-Faso, Mali, Mauritanie, Niger, et Tchad. Elle regroupe environ 5100 militaires dont la mission consiste à lutter contre les groupes armés terroristes et à soutenir les forces armées des pays partenaires afin qu’elles puissent prendre en compte cette menace.
Sources : État-major des armées Droits : EMA
https://www.defense.gouv.fr/operations/actualites2/barkhane-le-groupement-tactique-desert-aerocombat-en-operation-commando | |
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| Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Mer 13 Mai - 14:47 | |
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- L’Italie reste dans la boucle pour la TF Takuba
Actualités Nathan Gain 13 mai, 2020
(Crédits : ministère de la Défense italien)
À peine évoqué jusqu’à présent, l’intérêt de l’Italie pour la Task Force Takuba reste entier et pourrait s’affermir d’ici peu. Une participation qui arriverait à point nommé, cette unité européenne déployée en appui à l’armée malienne devant « être en situation de capacité opérationnelle initiale à l’été 2020 », rappelait hier la ministre des Armées Florence Parly devant la commission Défense du Sénat.
« Les opérations dans le cadre de la coalition au Sahel se déroulent bien et à un rythme extrêmement soutenu », expliquait la ministre des Armées, qui confirme « continuer d’avancer puisque nous avions le projet de créer cette Task Force Takuba avec des forces spéciales venant de différents pays européens ». Malgré la crise sanitaire, l’objectif reste donc bien de progresser dans l’internationalisation de l’engagement aux côtés des pays du Sahel après le lancement officiel de la TF Takuba, le 27 mars. Onze pays européens, de même que le Niger et le Mali, avaient alors rejoint cette initiative, l’Italie préférant demeurer en retrait.
« Avant que l’épidémie n’explose littéralement, nous avions eu des échanges avec notre partenaire italien qui, à l’époque, avait souhaité pouvoir participer à cette task force, et nous allons naturellement reprendre les échanges avec l’Italie », soulignait hier Florence Parly. Rome continue en effet de manifester un « fort intérêt politique » en vue d’une éventuelle participation de ses forces armées. Si l’intérêt affiché lors du sommet France-Italie de février dernier se maintient, il est encore trop tôt pour « une annonce définitive dans ce domaine », tempère la ministre des Armées.
L’armée italienne est aujourd’hui très peu engagée au Sahel. Au Mali, sa contribution se limite à sept militaires intégrés au quartier général de la MINUSMA à Bamako, ainsi qu’à un maximum de 12 militaires au sein de la mission européenne EUTM Mali. Le commandement italien dispose pourtant de moyens humains et matériels considérables, notamment en matière d’aérocombat avec deux régiments dotés d’un hélicoptère Chinook très apprécié au sein du dispositif Barkhane.
Parmi la dizaine d’États composants actuellement la TF Takuba, six se sont engagés à déployer des moyens terrestres et/ou aéroterrestres significatifs. À l’heure actuelle, seule l’Estonie a acquis le feu vert parlementaire préalable à son engagement opérationnel. Des processus équivalents se poursuivent au sein des cinq autres pays concernés, l’assurance d’un assentiment parlementaire n’étant pas totalement acquis chez certains. Si le camp du « oui » semble s’imposer tant au Sénat qu’au Parlement tchèques, la situation est plus contrastée en Suède. La proposition déposée le 17 mars encadrant le déploiement de jusqu’à 250 militaires et des hélicoptères a depuis engendré le dépôt de cinq motions issues tant de l’opposition que de partis soutenant le gouvernement.
Dans les rangs du parti national-conservateur « Démocrates de Suède », par exemple, on estime que « la Suède doit pour l’instant se concentrer sur le renforcement de sa défense militaire et civile, sur ses propres capacités de défense et sur la formation de nouveaux militaires avant de participer à des opérations internationales comme celle au Mali ». Une rhétorique qui avait déjà fait mouche en Norvège, où le Parlement avait refusé l’envoi de forces spéciales et d’hélicoptères pour se focaliser davantage sur des questions sécuritaires locales.
Malgré un soutien accordé au gouvernement minoritaire, les libéraux et centristes considèrent que l’épidémie de coronavirus a inversé l’échelle de priorités qui prévalait à la mi-mars, l’urgence pour les forces armées n’étant plus d’aller combattre au Sahel mais de contribuer à la gestion de la crise sanitaire. Ne reste qu’un mois aux députés suédois pour éviter un scénario à la norvégienne, la discussion du texte et son adoption en assemblée plénière, à l’origine fixée au 13 mai, ayant été repoussées à la mi-juin. Soit deux semaines avant l’été, période durant laquelle la TF Takuba doit se concrétiser sur le terrain et entamer ses opérations au Sahel
https://forcesoperations.com/litalie-reste-dans-la-boucle-pour-la-tf-takuba/ | |
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| Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Jeu 14 Mai - 10:19 | |
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- BARKHANE : Le GTD « Dragon » en opération héliportée
Mise à jour :14/05/2020
Les 26 et 27 avril, le Groupement Tactique Désert (GTD) « Dragon » a mené une action coup de poing en plein cœur du Gourma malien à partir de la base opérationnelle avancée (BOA) de Gossi, afin de caractériser la présence de terroristes dans une zone. Déposés de nuit par hélicoptères, les soldats du GTD « dragon » ont progressé silencieusement sur plusieurs kilomètres pour encercler une position pouvant être un lieu de passage fréquent des Groupes Armés Terroristes (GAT). Cette opération a permis de caractériser un point clé du terrain dans une zone d’intérêt de la force Barkhane.
Sur la zone de « Posé pour Hélicoptères » (ZPH) de la BOA de Gossi, plusieurs colonnes de soldats attendent les hélicoptères qui les déposeront de nuit sur le terrain. Lorsque l’ordre est donné, les soldats embarquent dans les hélicoptères dont les rotors tournent à plein régime. Un peu plus tard, c’est au tour d’un deuxième détachement puis à la section d’aide à l’engagement débarqué (SAED) d’être héliportés pour la zone d’opération.
La mission qui a été fixée au chef d’élément est d’interdire le sud d’une zone boisée où le soupçon concernant la présence de terroristes doit être levé. En complément de cette action d’infiltration puis d’interdiction, un autre sous-groupement tactique désert doit conduire une reconnaissance jusqu’aux lisières nord de la zone boisée, avant de lancer une action de ratissage visant à inspecter chaque recoin du bois.
Après leur dépose successive, les trois détachements s’infiltrent sur plusieurs kilomètres en prenant soin d’éviter les zones d’habitations et d’élevage. Chaque soldat a emporté dans son sac de quoi être autonome en eau, vivres et munitions pendant la mission. Les spécialistes (opérateurs radio et infirmiers) voient leur musette avoisiner les 35kg, du fait des équipements spécifiques emportés pour ce genre de mission. La progression s’effectue en sûreté, avec la plus grande discrétion jusqu’à la mise en place.
Après un ratissage fin, doublé par de nombreuses patrouilles, aucune activité suspecte n’est décelée. Certains légionnaires maîtrisant les dialectes locaux, comme le sergent Thierno d’origine peule, sont envoyés auprès de la population locale pour mieux appréhender l’environnement dans lequel évolue le GTD.
A la tombée de la nuit, les unités adoptent un dispositif de surveillance face à la zone suspecte. Il s’agit alors de s’assurer qu’aucune activité terroriste n’ait lieu à la faveur de l’obscurité sur ce point d’intérêt. Les trois éléments maintiennent leur surveillance jusqu’au lever du jour. A l’issue de cette phase tactique, les unités réembarquent à bord des hélicoptères pour rentrer à Gossi.
Par ce type d’action surprise, Barkhane démontre sa capacité à intervenir où elle le souhaite, au moment où on l’attend le moins. Ces actions sont indispensables pour créer l’incertitude chez les groupes armés terroristes et permettent d’exercer sur eux une pression constante.
Conduite par les armées françaises, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, l’opération Barkhane a été lancée le 1er août 2014. Elle repose sur une approche stratégique fondée sur une logique de partenariat avec les principaux pays de la bande sahélo-saharienne (BSS) : Burkina-Faso, Mali, Mauritanie, Niger, et Tchad. Elle regroupe environ 5100 militaires dont la mission consiste à lutter contre les groupes armés terroristes et à soutenir les forces armées des pays partenaires afin qu’elles puissent prendre en compte cette menace.
Sources : État-major des armées Droits : EMA
https://www.defense.gouv.fr/operations/actualites2/barkhane-le-gtd-dragon-en-operation-heliportee | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Jeu 21 Mai - 9:09 | |
| - Citation :
- Barkhane : Opération combinée des composantes aériennes, aéroterrestres et terrestres dans le Gourma malien
Mise à jour :20/05/2020
Du 14 au 15 mai, la force Barkhane a conduit une opération d’ampleur contre des combattants de l’État islamique au grand Sahara (EIGS) dans le sud du Gourma malien. Combinant l’intervention d’un drone REAPER, de deux avions de chasse MIRAGE 2000D, de 3 hélicoptères de reconnaissance et d’attaque TIGRE, ainsi que d’un sous-groupement tactique désert (SGTD), cette action fulgurante et coordonnée a permis de neutraliser de nombreux terroristes, de détruire plusieurs dizaines de motos ainsi qu’un pick up et de détruire une très grande quantité d’armement et de matériel militaire.
Le jeudi 14 mai, un drone REAPER engagé dans la région est réorienté pour surveiller un déplacement de terroristes. Il décèle à plusieurs reprises les signes d’un vaste regroupement de combattants armés à moto et à bord d’un pick up. Le Poste de commandement interarmées de théâtre (PCIAT) de N’Djamena donne l’ordre à deux MIRAGE 2000D de décoller depuis la Base aérienne projetée (BAP) de Niamey pour frapper ce regroupement. En parallèle, une patrouille de 3 hélicoptères de combat TIGRE décolle également de la base de Gao pour compléter le dispositif de frappe, compte tenu de l’ampleur de l’opération qui s’annonce.
Très rapidement, grâce à l’appui du drone REAPER qui a maintenu son action de surveillance de la zone, les MIRAGE 2000D frappent et neutralisent de nombreux terroristes. Les hélicoptères TIGRE effectuent ensuite plusieurs survols offensifs de la zone permettant la neutralisation d’autres terroristes et la destruction de leurs motos. Pour sa part, le drone REAPER effectue également une frappe.
Par la suite, un SGTD en opération de contrôle de secteur à plusieurs dizaines de kilomètres de la zone de frappe, est dépêché sur les lieux du combat afin d’en réaliser le bouclage et la fouille. Le ratissage de la zone boisée dans lequel s’était disséminé l’ennemi réalisé par le SGTD révèle que cette opération a permis de neutraliser plus d’une trentaine de terroristes, de détruire plus de quarante motos, un pickup, plus de 30 fusils mitrailleurs AK47, 1 lance-roquette RPG-7, une mitrailleuse lourde 12,7mm et de nombreuses ressources militaires.
Ce bilan très lourd pour les GAT vient s’ajouter à d’autres succès récents de la force. Ces succès ont été rendus possibles grâce à la complémentarité des différentes composantes engagées, dont les actions respectives conjuguent réactivité, mobilité et puissance de feu. Ils démontrent également la capacité de Barkhane à collecter et analyser le renseignement au profit direct d’actions de feu coordonnées, afin de diminuer les fortement les capacités des groupes armés terroristes.
Plus que jamais, la force Barkhane impose une pression constante et un rythme d’opérations soutenu aux GAT au Sahel, plus particulièrement dans la zone des trois frontières.
Conduite par les armées françaises, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, l’opération Barkhane a été lancée le 1er août 2014. Elle repose sur une approche stratégique fondée sur une logique de partenariat avec les principaux pays de la bande sahélo-saharienne (BSS) : Burkina-Faso, Mali, Mauritanie, Niger, et Tchad. Elle regroupe environ 5100 militaires dont la mission consiste à lutter contre les groupes armés terroristes et à soutenir les forces armées des pays partenaires afin qu’elles puissent prendre en compte cette menace.
Sources : État-major des armées Droits : EMA
https://www.defense.gouv.fr/operations/actualites2/barkhane-operation-combinee-des-composantes-aeriennes-aeroterrestres-et-terrestres-dans-le-gourma-malien | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Sam 30 Mai - 14:52 | |
| - Citation :
- Berlin renforce le mandat de ses soldats au Mali
À une large majorité, les élus du Bundestag ont donné leur feu vert à un mandat plus robuste pour les soldats allemands déployés au Mali.
La mission de l'EUTM est de former et conseiller l'armée malienne. Elle n'a pas pour vocation de combattre.
Un mandat plus robuste pour les soldats allemands déployés au Mali pour des missions de formation : c'est ce que désirait le gouvernement de Berlin. Déjà fin 2019, la ministre de la Défense Annegret Kramp-Karrenbauer l'avait annoncé. Ce vendredi (29.05.20), les députés du Bundestag ont discuté d'une prolongation de ce mandat et donné leur aval.
Les soldats allemands déployés au Mali opèrent sous le drapeau de la Minusma, la mission de l'ONU, et pour le compte de l'EUTM, la mission de formation de l'Union européenne. Sur proposition du gouvernement allemand, cette présence est désormais prolongée jusqu'à la fin du mois de mai 2021.
Quelques nouveautés : l'effectif des soldats allemands de l'EUTM atteindra 450 militaires. Une centaine de plus que jusqu'ici.
Nouveau centre de formation
On apprend par la même occasion qu'une nouvelle structure de formation sera installée dans le centre du Mali. Des soldats d'autres pays du G5 Sahel pourront recevoir la même formation que leurs homologues maliens. Formés ensemble, ils pourront aussi mieux travailler ensemble face aux djihadistes dans un souci d'efficacité.
Par ailleurs, la mission "Gazelle" basée au Niger sera incorporée à l'EUTM. Des nageurs de combat allemands participent à cette mission.
Malgré tout, les efforts fournis par l'Allemagne et ses partenaires européens resteront marginaux, surtout avec les dépenses liées à la pandémie de la Covid-19. C'est ce que pense l'expert de sécurité, Dario Cristiani du German Marshall Fund à Washington :
"En Europe, on va constater une réduction significative du budget de la Défense. Et il ne devrait pas y avoir une grande motivation pour s'engager dans des opérations militaires à l'extérieur".
Ne pas se relâcher
Pour le chercheur Bakary Sambe, les combattants djihadistes pourraient bien tirer profit des faiblesses dans l'offensive des Etats :
"Dans l'histoire de l'humanité, jamais une idéologie n'a pu être combattue à l'aide d'une Kalachnikov. L'idéologie du terrorisme doit être combattue avec l'éducation et la formation, les réformes sociales et des réponses aux préoccupations de la jeunesse. Nous ne devons pas tout laisser à la force militaire. Selon moi, le terrorisme n'a jamais disparu. Les Américains sont restés 15 ans en Afghanistan et les talibans sont toujours là."
Au Bundestag 437 députés allemands ont voté pour cette prolongation du mandat de la Bundeswehr. 149 ont voté contre tandis que 58 se sont abstenus. Rappelons que les missions au Mali des soldats allemands ne sont jamais des missions de combat mais bien de formation des armées.
https://www.dw.com/fr/berlin-renforce-le-mandat-de-ses-soldats-au-mali/a-53623784?maca=fr-Twitter-sharing | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Mer 3 Juin - 10:05 | |
| - Citation :
- BARKHANE : La base opérationnelle avancée de Menaka au cœur des opérations
Mise à jour :03/06/2020
A plus de 250km de Gao, dans le nord du Liptako malien, la base opérationnelle avancée (BOA) de Menaka facilite l’engagement des unités en opération, tout particulièrement dans la zone des trois frontières.
« Nous sommes une plaque tournante pour tous les départs et retours d’opérations qui se déroulent dans notre zone de responsabilité. Le rythme des opérations étant particulièrement soutenu, les unités en transit profitent de nos installations pour se ravitailler et effectuer l’entretien de leurs véhicules avant de s’engager dans de nouvelles missions » explique l’adjudant-chef Vincent, major de camp de la BOA de Menaka. L’infrastructure de la base repose essentiellement sur des matériels rustiques comme des tentes et des lits en toile, même si d’importants travaux d’aménagement ont été effectués, permettant d’accueillir plus d’une centaine de soldats. « Nous avons plusieurs douches et lavabos de campagne, et les soldats sont certes logés sous tentes, mais elles sont climatisées ! Même si cela peut paraitre rustique, nous sommes très bien installés et chaque jour nous améliorons notre zone de vie », précise l’adjudant-chef. Pour faire fonctionner un tel site le major de camp s’appuie sur des spécialistes : des techniciens d’énergie, du casernement, des informaticiens qui œuvrent quotidiennement, dans l’ombre, au profit des unités combattantes stationnées dans l’emprise.
« Mon Sous Groupement Tactique Désert (SGTD) constitue la majorité de l’effectif présent sur la base », introduit le capitaine Henry. Déployé avec ses hommes depuis plusieurs mois, son unité assure la défense de l’emprise et la sécurisation de l’aéroport de Menaka. Ce SGTD a également la responsabilité tactique d’un secteur de plusieurs kilomètres autour de la base, secteur que les soldats connaissent désormais très bien et dans lequel ils ont appris à traquer les groupes armés terroristes (GAT), la plupart du temps en coordination avec les forces partenaires.
« En parallèle de nos missions de protection et de sécurisation de la BOA, nous sommes capables de projeter notre SGTD pour effectuer des opérations de plus grande ampleur conduites sous les ordres du Groupement Tactique Désert (GTD) « Centurion » auquel nous appartenons, » précise le capitaine Henry.
Depuis leur déploiement en début d’année, cette unité de « Centurion » a participé à toutes les opérations majeures de Barkhane, aux côtés de ses partenaires maliens, dans la zone des trois frontières (Mali, Niger, Burkina Faso). Ces actions coordonnées ont permis de neutraliser de nombreux combattants des groupes armés terroristes et de détruire plusieurs motos. Autant de victoires tactiques qui permettent progressivement aux Forces Armées Maliennes (FAMA) de reprendre l’initiative face à l’ennemi. Ensemble ces unités ont également saisi plusieurs dizaines d’armes comme des mitrailleuses de calibre 7,62mm, mais également des lance-roquettes RPG-7 ainsi que des centaines de munitions, contribuant progressivement à assécher les ressources opérationnelles des GAT.
Conduite par les armées françaises, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, l’opération Barkhane a été lancée le 1er août 2014. Elle repose sur une approche stratégique fondée sur une logique de partenariat avec les principaux pays de la bande sahélo-saharienne (BSS) : Burkina-Faso, Mali, Mauritanie, Niger, et Tchad. Elle regroupe environ 5 100 militaires dont la mission consiste à lutter contre les groupes armés terroristes et à soutenir les forces armées des pays partenaires afin qu’elles puissent prendre en compte cette menace.
Sources : État-major des armées Droits : EMA
https://www.defense.gouv.fr/operations/actualites2/barkhane-la-base-operationnelle-avancee-de-menaka-au-coeur-des-operations | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Sam 6 Juin - 12:10 | |
| - Citation :
- Le chef d’al-Qaïda au Maghreb islamique tué lors d’une opération française menée dans le nord du Mali
par Laurent Lagneau · 5 juin 2020
C’est un gros coup que viennent de porter les forces françaises à al-Qaïda au Maghreb islamique [AQMI]. En effet, ce 5 juin, la ministre des Armées, Florence Parly, a annoncé que le chef de cette organisation jihadiste, l’algérien Abdelmalek Droukdel [alias Abou Moussab Abdelwadoud], a été tué dans le nord du Mali, lors d’une opération de la force Barkhane [vraisemblablement menée par la Task Force Sabre, c’est à dire les forces spéciales].
« Le 3 juin, les forces armées françaises, avec le soutien de leurs partenaires, ont neutralisé l’émir Al-Qaida au Maghreb islamique, Abdelmalek Droukdal, et plusieurs de ses proches collaborateurs, lors d’une opération dans le nord du Mali », a en effet indiqué Mme Parly, via Twitter.
« Ce combat essentiel pour la paix et la stabilité dans la région vient de connaître un succès majeur », a encore fait valoir Mme Parly, sans donner plus de détails sur cette opération qui aura été fatale au chef d’AQMI. « Je félicite et remercie tous ceux qui ont permis et mené ces opérations audacieuses, qui portent des coups sévères à ces groupes terroristes. Nos forces, en coopération avec leurs partenaires du G5 Sahel, continueront à les traquer sans relâche », a-t-elle ajouté.
- Citation :
- Le 3 juin, les forces armées françaises, avec le soutien de leurs partenaires, ont neutralisé l’émir Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI), Abdelmalek Droukdal et plusieurs de ses proches collaborateurs, lors d’une opération dans le nord du Mali.
— Florence Parly (@florence_parly) June 5, 2020
Né en 1970 à Meftah, en Algérie, Abdelmalek Droukdel [ou Droukdal] avait pris la tête du Groupe salafiste pour la prédication et le combat [GSPC] en 2004. Sous sa houlette, l’organisation fit allégeance à al-Qaïda en 2006 et prit l’appellation d’AQMI.
Les mois suivants, Droukdel revendiqua plusieurs attentats particulièrement meurtriers en Algérie, pour lesquels il fut d’ailleurs condamné à mort par contumance. Ses activités s’étant étendues au Sahel, AQMI multiplia les enlèvements d’Occidentaux. En 2011, Michel Germaneau fut assassiné, après une tentative des forces mauritaniennes et françaises pour le libérer.
Cela étant, le Sahel, et plus particulièrement le Mali, constituera la pierre angulaire de la stratégie de Droukdel. En juillet 2012, il fut l’auteur d’un document intitulé « Orientation du jihad dans l’Azawad« , dans lequel il détailla la marche à suivre pour assoir l’emprise jihadiste dans le nord du Mali, en mettant notamment Iyad ag Ghali, le chef d’Ansar Dine, en avant. Seulement, ses recommandations seront ignorées pour la plupart, ce qui posa la question de son autorité sur ses troupes.
En novembre 2019, certains médias algériens avancèrent que Droukdel était mort, étant donné qu’il n’avait plus publié de communiqué depuis près d’un an.
Quoi qu’il en soit, la « katiba » d’AQMI au Mali s’était fondue dans le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans [GSIM], dirigé par Iyad ag Ghali. Et l’un de ses chefs, Djamel Okacha, a été tué lors d’une opération française menée en février 2019 dans la région de Tombouctou.
En outre, le GSIM doit faire face à la concurrence l’État islamique au Grand Sahara [EIGS], les deux organisations jihadistes, après avoir coopéré formellement, étant désormais en conflit ouvert. Lors d’une audition à l’Assemblée nationale, le 4 juin, Mme Parly a résumé cette situation avec la formule « les terroristes font la guerre aux terroristes. » Et d’ajouter : « C’est une dynamique récente que nous surveillons avec beaucoup d’attention. De même que nous continuons de surveiller les agissements de Boko Haram à la frontière du Niger et du Tchad. »
Outre l’opération contre Droukdel, les forces françaises ont également capturé Mohamed el Mrabat », un « vétéran du djihad au Sahel et cadre important de l’EIGS », selon Mme Parly. Cette capture, annoncée ce 5 juin, a eu lieu le 19 mai dernier.
S’agissant d’AQMI, il reste maintenant à voir qui succèdera à Abdelmalek Droukdel. L’organisation jihadiste est dirigée par un conseil des chefs [Majlis al-Ayan] présidé par un émir [Droukdel jusqu’à présent] et comptant 14 membres. Elle dispose également d’un conseil consultatif [Majlis al-Shura], constitué de chefs, de qadi [juges] et de membres de différents comités. Enfin, il sera également intéressant de voir la réaction de l’Algérie, après l’élimination de son ennemi public n°1. Il ne serait pas étonnant qu’elle soit suivie par celle d’Iyad ag Ghali…
http://www.opex360.com/2020/06/05/le-chef-dal-qaida-au-maghreb-islamique-tue-lors-dune-operation-francaise-menee-dans-le-nord-du-mali/ | |
| | | Fremo Administrateur
messages : 24818 Inscrit le : 14/02/2009 Localisation : 7Seas Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Sam 6 Juin - 12:23 | |
| L'agent du DRS tué ... lourde perte pour l'Algérie ... _________________ | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Dim 7 Juin - 13:56 | |
| - Citation :
- TF Takuba : dernière ligne droite en Suède et en République tchèque
Actualités Nathan Gain 7 juin, 2020
Un détachement ISR suédois au coeur d’une tempête de sable au Mali (Crédit : Forces armées suédoises)
« Nous continuons de porter nos efforts sur la Task Force Takuba », rappelait ce jeudi la ministre des Armées Florence Parly. Un premier déploiement de cette unité européenne destinée à opérer aux côtés de l’armée malienne « aura lieu avant la fin de cet été et comprendra une centaine de militaires issus des forces spéciales ». Pour certains pays partenaires, la Suède et la République tchèque en tête, les processus parlementaires nécessaires pour entériner leur participation entrent donc dans leur dernière ligne droite.
« Les Estoniens et les Suédois sont avec nous, les Tchèques nous ont donné un accord de principe », déclarait la ministre des Armées Florence Parly en Commission défense de l’Assemblée nationale. Ce qui est vrai pour l’Estonie ne l’est pas encore tout à fait côté suédois, où l’aval des commissions de la Défense et des Affaires étrangères du parlement (Riksdag), réunies en comité conjoint, n’a été obtenu que ce mercredi 4 juin. Dans un communiqué, ce comité « propose que le Riksdag approuve la proposition du gouvernement selon laquelle la Suède, jusqu’au 31 décembre 2021, participera avec un contingent armé à l’opération menée par la France au Mali ».
Reste, enfin, à décrocher le feu vert définitif en séance plénière avant de crier officiellement victoire. Cette dernière étape, planifiée pour vendredi prochain, ne sera pas exempte d’obstacles au vu des 12 motions et réserves déposées tant par des partis de la coalition que de l’opposition. Les deux commissions ont unanimement invité leurs collègues à les rejeter mais certaines pourraient faire mouche en raison de la dégradation rapide de la situation sanitaire en Suède. Si elle ne remet fondamentalement pas en cause la participation suédoise, l’épidémie de coronavirus oblige le gouvernement et les forces armés à « évaluer de près ses évolutions et à se préparer à adapter le planning en fonction de la situation externe si cela est nécessaire ». Un délai supplémentaire dans l’envoi des troupes suédoises n’est donc pas à exclure et pourrait encore s’aggraver en raison du processus législatif suédois, toute modification de l’agenda initial requérant un nouveau passage par la case Parlement.
Rappelons que le contingent suédois se limitera à un maximum de 150 personnels « dans des circonstances normales ». En fonction du contexte opérationnel, il pourra être renforcé temporairement d’un maximum de 100 militaires supplémentaires. Cette contribution prendra la forme d’une « force de réaction rapide héliportée » très probablement constituée d’éléments provenant du Särskilda Operationsgruppen (groupe des opérations spéciales) et d’hélicoptères UH-60M (Hkp 16) et/ou NH90 TTH (Hkp 14E). Le budget annuel est estimé à 35M€.
Le discours semble plus uniforme à Prague, où les commissions concernées se sont prononcées dès le mois de mars en faveur du déploiement de 60 militaires. Plusieurs fois reportés, les débats en séances plénières n’auront pas lieu avant la reprise des sessions de la Chambre et du Sénat les 16 et 10 juin. Au Sénat, la proposition sera présentée et défendue par le ministre de la Défense en personne, Lubomír Metnar.
« Plusieurs pays manifestent leur intérêt et envisage de nous rejoindre », ajoutait par ailleurs la ministre des Armées, qui présageait le mois dernier de la reprise des discussions avec l’Italie. En témoigne un nouvel entretien téléphonique réalisé ce vendredi par Florence Parly avec son homologue italien Lorenzo Guerini, les deux pays poursuivant des « objectifs clairs et partagés ». « Du Sahel à la Méditerranée, de la Libye au golfe arabo-persique, nous faisons face aux mêmes enjeux de sécurité. Nous les relevons ensemble », commentait la ministre des Armées sur Twitter.
Le flou persiste concernant les autres détachements nationaux annoncés jusqu’alors, à l’instar du Portugal ou du Danemark. Partenaire de longue date dans la région sahélo-saharienne, le Danemark serait sur le point de désengager ses deux hélicoptères EH101 Merlin déployés en appui de Barkhane depuis décembre 2019.
https://forcesoperations.com/tf-takuba-derniere-ligne-droite-en-suede-et-en-republique-tcheque/ | |
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