messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Jeu 2 Avr 2015 - 22:08
Rappel du premier message :
Citation :
Mission des Nations Unies au Mali - MINUSMA
Hier en fin d'après-midi, une cérémonie de transfert d'autorité a eu lieu au quartier général de la Mission à Bamako à l'occasion de la prise de fonctions du général Lollesgaard comme Commandant de la Force.
Le transfert d'autorité entre le Commandant de la Force par Interim le général Bikimo et le général Lollesgaard s'est déroulé en présence notamment du Chef de la MINUSMA M. Mongi Hamdi.
Le général danois Michael Lollesgaard succède ainsi au général rwandais Jean Bosco Kazura.
Le général Lollesgaard a occupé plusieurs postes de responsabilité au sein de l’armée danoise, et au niveau international pendant les 30 dernières années. Il a notamment servi dans des missions de maintien de la paix en Irak et dans les Balkans, et dirigé le centre multinational de formation aux opérations de soutien de la paix en Bosnie-Herzégovine entre 2007 et 2009.
Auteur
Message
jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Sam 17 Juin 2017 - 19:34
Citation :
Des militaires maliens capturés par des jihadistes après l’attaque de leur base
Posté dans Afrique, Opérations par Laurent Lagneau Le 17-06-2017
Le camp des Forces armées maliennes (FAMa) implanté près de la localité de Bintagoungou, située à 80 km de Tombouctou, a été attaqué, ce 17 juin, à l’aube, par un groupe armé terroriste (GAT).
« Vers cinq heures, les jihadistes ont attaqué le camp militaire de Bintagoungou. Il y a au moins deux militaires tués », a en effet indiqué un élu de ce village à l’AFP. « Beaucoup d’autres (militaires) sont pour le moment portés disparus. Tout le matériel militaire du camp a été détruit », a-t-il ajouté.
« On ne voit plus de militaire malien. Le camp a été détruit. Les jihadistes sont repartis avec des otages militaires », a témoigné un habitant de Bintagoungou.
L’attaque a été confirmée par une source militaire malienne. « Je n’en dirai pas plus pour le moment », a-t-elle dit, en se gardant de donner un bilan.
Les camps militaires maliens sont régulièrement attaqués selon un mode opératoire identique, en particulier dans les régions du centre et du sud du Mali.
De même que les postes de gendarmerie et de douane, comme cela s’est encore passé à Hombori, le 15 juin, avec des assaillants repartis ensuite vers le Burkina Faso. Là, aucune victime n’a été à déplorer, ce qui n’est pas toujours le cas. Le même jour, un soldat malien a été tué par un engin explosif improvisé (IED) près d’Asongo, dans la région de Gao.
Ces incidents, auxquels il faut ajouter ceux ayant eu lieu dans la région de Kidal (nord) entre d’ex-rebelles de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) et des combattants de la Plateforme (pro-Bamako), surviennent alors que le ministre malien des Affaires étrangères, Abdoulaye Diop, a pressé le Conseil de sécurité des Nations unies d’adopter un projet de résolution qui, porté par la France, vise à soutenir politiquement et financièrement la création de la Force conjointe du G5 Sahel (Mali, Mauritanie, le Niger, le Tchad et le Burkina Faso).
Or, pour le moment, les États-Unis, sans lesquels la France aurait du mal à mener l’opération Barkhane, ne serait-ce qu’au niveau du ravitaillement en vol pour ses opérations aériennes au-dessus du Sahel, sont réticents à voter pour ce texte, estimant que le mandat qu’aura cette force conjointe du G5 Sahel manque de précision et que, par conséquent, une simple déclaration du Conseil serait suffisante.
Cela étant, le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a défendu la nécessité d’une telle résolution, dans le dernier rapport sur la situation au Mali qu’il vient de remettre au Conseil de sécurité. « L’instabilité qui règne au Mali s’étendant de plus en plus aux pays voisins, il est nécessaire de renforcer la coopération et l’appropriation régionales, de manière à lutter contre les menaces qui pèsent sur la sécurité », a-t-il justifié.
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Mar 20 Juin 2017 - 16:03
Citation :
19.06.2017
Attentat au Mali: cinq morts et trois assaillants tués (actualisé)
Dimanche, l’insécurité au Mali a doublement été illustrée.
C’est d’abord un parachutiste français qui a trouvé, accidentellement, la mort lors d’une opération d’appui aux troupes maliennes dans le secteur de Tarikent où "les groupes armés terroristes contestent la présence des forces armées maliennes" selon le ministère français des Armées.
C’est ensuite l’attaque du Campement Kangaba, un site de détente situé à la périphérie de Bamako, prisé des expatriés et fondé par un Français, Hervé Depardieu.
Selon le dernier bilan fourni par les autorités maliennes, un militaire malien et quatre clients de l’écolodge ont péri: un Franco-Gabonais, un militaire portugais de la mission européenne EUTM (formation de l’armée malienne), une Malienne travaillant pour la délégation locale de l’union européenne et un client chinois. 36 autres clients ont pu être évacués.
Un client français et un officier suédois, portés disparus, ont été retrouvés sains et saufs.
Trois assaillants auraient également été tués lors de l’intervention des forces maliennes appuyées par des commandos français et des militaires de la force onusienne. Cinq suspects ont été interpelés ce lundi.
En mars 2015, une attaque contre un restaurant-bar, La Terrasse à Bamako, avait fait cinq morts, dont deux Occidentaux. En novembre de la même année, un attentat contre l'hôtel Radisson Blu de Bamako avait fait 20 morts, outre ses deux auteurs. L'attentat avait été revendiqué par Al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi), en coordination avec le groupe jihadiste de l'Algérien Mokhtar Belmokhtar, Al-Mourabitoune.
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Ven 23 Juin 2017 - 22:18
Citation :
Mission des Nations Unies au Mali - MINUSMA
A l’aide d’un avion de transport C-130, la Force de la MINUSMA a réalisé, la semaine dernière, quatre (4) systèmes de livraison de cargaisons par voie aérienne, en vue d'exécuter ses opérations de manière efficace. Une action qui a permis de larguer du matériel de réapprovisionnement au Groupe de travail de Surveillance de longue portée en cours dans le nord du Mali. Cette unité militaire y effectue plusieurs jours de patrouilles sur de longues distances dans le désert malien, la plupart du temps dans des conditions difficiles.
jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Ven 30 Juin 2017 - 18:52
Citation :
Une attaque contre la base française de Tessalit évitée grâce aux soldats tchadiens
Posté dans Afrique, Forces terrestres, Opérations par Laurent Lagneau Le 30-06-2017
La vigilance des soldats tchadiens de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation du Mali (MINUSMA) a permis d’éviter une attaque contre la Plateforme Désert Relais (PFDR) de la force française Barkhane à Tessalit.
L’un des modes opératoires suivis par les groupes armés terroristes (GAT) pour attaquer les forces internationales, qu’elles soient françaises ou déployées sous la bannière des Nations unies consiste à utiliser une rampe de lancement sommaire sur laquelle est fixée une roquette (généralement utilisée par les lance-roquettes multiples de type Grad). La mise à feu se fait par le déclenchement de l’alarme d’un téléphone portable, ce qui évite tout brouillage. Dans ce cas, les assaillants se font rarement prendre.
Le 25 juin, c’est donc un tel dispositif qui a été découvert par une patrouille tchadienne, à proximité de la base française de Tessalit. Cette fois, la munition était une roquette de 57 mm, peut-être de type S5 étant donné que l’on sait que, durant la guerre civile libyenne de 2011, des rebelles en avaient déployé sur des pick-up.
Une fois l’alerte donnée par les soldats tchadiens, des sapeurs français « ont immédiatement procédé à la neutralisation de ce dispositif », a indiqué l’État-major des armées, dans son dernier compte-rendu des opérations.
Au passage, quatre jours plus tôt, le groupement tactique désert blindé (GTD-BLD) « Edelweiss » a, au cours d’une opération conduite dans la région de Kidal, découvert, dans une maison, un stock de munitions composé d’une « dizaine d’obus de 60 mm, des fusées et des munitions de calibre 7.62 mm. » Et l’EMA de préciser : « Depuis le début de l’opération Barkhane, par trimestre, ce sont près de 2 tonnes d’armes ou de munitions saisies. »
L’entente entre les militaires français et tchadiens, qui avait donné de très bons résultats lors de la bataille de l’Adrar des Ifoghas, en février 2013, lors de l’opération Serval, a de nouveau fonctionné contre le groupe jihadiste nigérian Boko Haram, lié à l’État islamique.
En effet, la force Barkhane a assuré un soutien sanitaire aux troupes tchadiennes engagées dans une importante offensive contre Boko Haram dans la région du Lac Tchad, les 24 et 25 juin derniers. Et les combats y ont été particulièrement intenses car, selon un bilan officiel, 162 jihadistes ont été tués et plusieurs de leurs véhicules et autres motos ont été détruits. Côté tchadien, 8 soldats y ont laissé la vie et 18 autres ont été blessés. Et ces derniers ont été pris en charge par Barkhane.
« Dans les rangs des forces de défense tchadiennes, certains blessés ont été rapatriés vers N’Djaména grâce à une évacuation médicale aérienne organisée par les moyens et les équipes de Barkhane avant d’être pris en charge par l’équipe médicale du pôle santé unique (PSU) de la force Barkhane ou d’être redirigés vers les services tchadiens », a en effet avancé l’EMA.
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Dim 2 Juil 2017 - 21:45
Citation :
La France restera au Mali tant qu'il le faudra (Macron)
Reuters 02/07/2017
La France restera engagée au Mali au sein de l'opération Barkhane "aussi longtemps qu'il le faudra" pour gagner la bataille contre le terrorisme, a déclaré dimanche Emmanuel Macron.
L'opération Barkhane, qui a pris la suite le 1er août 2014 de l'opération Serval, mobilise quelque 4.000 soldats français au Sahel contre les groupes djihadistes.
"Je le dis ici à nos hommes qui se battent pour cette liberté. Nous la gagnerons cette bataille, nous y mettrons les moyens qu'il faut, la détermination qu'il faut, et je sais que cela prendra du temps. Mais nous y parviendrons", a dit le président français lors d'un discours devant la communauté française à Bamako.
"Je suis venu à Bamako aujourd'hui et à Gao le mois dernier pour vous assurer que la France restera engagée aussi longtemps qu'il le faudra", a-t-il ajouté.
"A travers notre engagement, notre objectif de long terme est d'accompagner, d'épauler les forces nationales et régionales", a-t-il poursuivi.
Emmanuel Macron se trouvait à Bamako pour le lancement de la force conjointe antiterroriste du "G5 Sahel" qui agira en complément de Barkhane et de la mission de l'Onu (Minusma).
"Ils ont des noms, des identités que nous suivons, ils travaillent cachés, ils jouent sur les peurs, ils détournent une religion de ses fondamentaux pour plonger toute cette région, mais avec elle le reste du monde, dans l'obscurantisme", a dit Emmanuel Macron en évoquant les combattants djihadistes.
"Ils souhaitent nous diviser par ces peurs et ces colères. C'est un ennemi radical, profond, contre lequel nous menons une bataille sans relâche."
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Dim 2 Juil 2017 - 22:03
Citation :
El-Qaëda au Mali rend publique la vidéo de six otages
AFP 02/07/2017
La branche d'el-Qaëda au Mali a publié une vidéo de six otages étrangers, dont l'Australien Arthur Kenneth Elliott, âgé de 82 ans, et la Française Sophie Pétronin, a annoncé SITE, un centre américain spécialisé dans la surveillance en ligne de la mouvance jihadiste.
La vidéo de 16 minutes et 50 secondes, non datée, a été publiée samedi via la messagerie sur internet Telegram par le "Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans", une organisation jihadiste.
Les quatre autres otages sont le Sud-Africain Stephen McGown, enlevé par el-Qaëda dans le nord du Mali en novembre 2011, le Roumain Iulian Ghergut, enlevé en avril 2015 au Burkina Faso, la missionnaire suisse Béatrice Stockly, kidnappée en janvier 2016 par le groupe jihadiste el-Qaëda au Maghreb islamique (Aqmi) et la religieuse colombienne Gloria Cecilia Narvaez Argoti, enlevée en février 2017 au Mali. Le chirurgien Arthur Kenneth Elliott et son épouse Jocelyn Elliott ont été enlevés au Burkina Faso en janvier 2015. Jocelyn Elliott a été libérée en février 2016. La Française Sophie Pétronin, à la tête d'une association d'aide à l'enfance, a été enlevée en décembre 2016 par des hommes armés à Gao, dans le nord du Mali. Aucun groupe n'avait jusqu'à présent revendiqué ce rapt.
Les otages sont présentés séparément dans la vidéo par un homme qui indique qu'il n'y a pas eu jusqu'à présent de négociations pour leur libération. A la fin de la vidéo, et sans formuler aucune demande, cet homme assure aux familles des otages qu'"aucune véritable négociation n'a commencé" pour leur libération, tout en affirmant que des discussions sont "toujours actives".
Le Sud-Africain Stephen McGown, premier à apparaître dans la vidéo, y déclare: "Maintenant nous faisons une nouvelle vidéo, mais je ne sais pas quoi dire. Tout a été dit par le passé. Tout a été dit dans les vidéos précédentes que j'ai faites", selon le transcript de SITE.
Concernant Sophie Pétronin, il est précisé qu'elle espère que le président français Emmanuel Macron, qui est arrivé au Mali dans la nuit de samedi à dimanche pour soutenir la lutte contre les groupes jihadistes, aidera à son retour auprès de sa famille, selon SITE.
Le nord du Mali était tombé en mars-avril 2012 sous la coupe de groupes jihadistes liés à el-Qaëda. Les jihadistes ont été en grande partie chassés de cette région par une intervention militaire internationale, lancée en janvier 2013 à l'initiative de la France, et qui se poursuit actuellement.
Mais des zones entières échappent au contrôle des forces maliennes et étrangères, régulièrement visées par des attaques meurtrières malgré la signature en mai-juin 2015 d'un accord de paix, censé isoler définitivement les jihadistes.
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Jeu 6 Juil 2017 - 15:33
Citation :
Mali: affrontements meurtriers entre signataires de l'accord de paix
AFP 06/07/2017
Des affrontements entres groupes armés signataires de l'accord de paix au Mali ont fait trois morts jeudi dans le nord-est du pays, a-t-on appris de source de sécurité étrangère dans la région de Kidal.
La Mission de l'ONU au Mali (Minusma) a condamné dans un communiqué des "violations continues et accrues du cessez-le-feu par les deux mouvements signataires de l'accord" de mai-juin 2015, les groupes armés pro-gouvernementaux réunis au sein de la "Plateforme" et la Coordination des mouvements de l'Azawad (CMA, ex-rébellion à dominante touareg).
La Minusma dénonce notamment "les affrontements armés en cours au sud d'Aguelhok", sans fournir de bilan. "Au moins trois personnes ont été tuées jeudi lors d'affrontements entre la Plateforme et la Coordination des mouvements de l'Azawad", a déclaré à l'AFP la source de sécurité étrangère sous le couvert de l'anonymat.
Une source proche de la CMA a affirmé à l'AFP que c'est un groupe "dont la Plateforme s'est désolidarisée qui a attaqué une position de la CMA, et la CMA a riposté, tuant plusieurs personnes parmi les assaillants". Aucun responsable de la Plateforme n'a pu être joint dans l'immédiat pour donner la version des groupes pro-gouvernementaux. "Il s'agit de violations de l'accord de paix et des résolutions du Conseil de sécurité", souligne le chef de la Minusma, Mahamat Saleh Annadif, cité dans le communiqué, agitant de nouveau la menace de sanctions de l'ONU contre leurs auteurs.
En cas de persistance, ces actes risquent "de saper la confiance des Maliennes et Maliens et de la communauté internationale tout entière en la bonne foi des mouvements signataires en tant que partenaires sérieux et crédibles dans la quête du Mali pour une paix durable", prévient-il.
Le nord du Mali était tombé en mars-avril 2012 sous la coupe de groupes jihadistes liés à el-Qaëda à la faveur de la déroute de l'armée face à la rébellion, d'abord alliée à ces groupes qui l'ont ensuite évincée. Ces groupes armés en ont été en grande partie chassés à la suite du lancement en 2013, à l'initiative de la France, d'une intervention militaire internationale, qui se poursuit actuellement.
Mais des zones entières échappent encore au contrôle des forces maliennes et étrangères, régulièrement visées par des attaques meurtrières, malgré l'accord de paix censé isoler définitivement les jihadistes mais dont l'application enregistre de nombreux et important retards.
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Ven 7 Juil 2017 - 16:02
Citation :
Mali : la stratégie du JNIM mise à mal
6 juillet 2017/Catégories Actualité des forces
Le JNIM a revendiqué, samedi 1er juillet, à travers son agence de presse, As Zallaqua, une nouvelle attaque sur les forces françaises au nord du Mali, dans la région d’Ansongo-Menanka, et a surtout, dans une vidéo, rappelé à la communauté internationale qu’il détenait toujours six otages occidentaux, dont la Française Sophie Pétronin.
L’attaque fait vraisemblablement référence aux combats qui ont débuté le 29 juin au matin à Inalakam, à 60 km au nord du village d’Afoud, sur l’axe conduisant à Ménaka. Cette zone fait l’objet d’intenses ratissages de la part des forces françaises soutenues par les combattants touaregs de Moussa ag Acharatoumane du Mouvement pour le Salut de l’Azawad (également ambassadeur du Mali à Niamey) et du général Gamou du GATIA, qui se sont rapprochés de Paris après leur visite en France le 18 mai dernier.
Ces deux proxies des Forces armées maliennes cherchent actuellement à reprendre le contrôle de la zone, en outre frontalière avec le Niger. C’est ici qu’opère le groupe de l’Etat islamique au Mali, dirigé par Adnane Abou Walid al Sahraoui, un ancien du Mujao, proche de Mokhtar Belmokhtar. C’est l’opération meurtrière de début juin contre la base militaire nigérienne d’Abala, derrière la frontière malienne, qui a systématisé la coopération entre les forces françaises et les deux groupes armés touaregs. Près de quinze combattants de l’Etat islamique auraient ainsi été neutralisés après l’attaque d’Abala.
La veille de l’attaque du 29 juin, Gamou et Acharatoumane auraient tous les deux reçu une lettre de menaces émanant d’Adnane Abou Walid les dissuadant de collaborer avec l’Etat français. Ces menaces ne sont pas prises à la légère puisqu’en mars dernier, le chef militaire du GATIA, Almahdi al Iengach, avait été assassiné à son domicile. Cette triple entente est particulièrement problématique pour la nébuleuse djihadiste.
Géographiquement, le GATIA est largement implanté à Kidal et sur la frontière algérienne, et le MSA, qui représente, lui, les Touaregs Daoussak, à Menaka et Gao. Une présence qui leur permet d’exercer une pression importante sur les flux logistiques venant de Libye… et d’ailleurs.
Sociologiquement parlant, cette alliance de tribus vassales est une véritable entaille dans la stratégie du JNIM. Car, par delà l’opportunité en termes de renseignement humain, si les djihadistes promettent la justice sociale aux Touaregs par l’application de la charia, dans les faits, la rébellion islamiste sert avant tout les intérêts de la tribu suzeraine des Ifoghas, au sein de laquelle Iyad ag Ghali incarne la noblesse d’épée, et non des anciens serfs Touaregs ou songhaï.
En outre, le général Gamou est un très grand connaisseur de la psychologie de Iyad ag Ghali pour avoir combattu pendant plusieurs années avec lui au sein de la Légion Verte de Kadhafi. Pourtant cette attaque n’a pas été revendiquée par l’Etat islamique mais bien par le JNIM, sans doute dans le but de reprendre l’initiative médiatique, trois jours avant la seconde visite au Mali d’Emmanuel Macron.
http://www.ttu.fr/
jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Dim 9 Juil 2017 - 19:15
Citation :
Mali : l'armée repousse une attaque "terroriste" près du Burkina
AFP 09/07/2017
Les forces de sécurité maliennes ont repoussé dans la nuit de samedi à dimanche une attaque "terroriste" visant des postes de gendarmerie et de douane près de la frontière burkinabè, menée par des jihadistes présumés, a-t-on appris dimanche auprès de l'armée.
Cette "attaque terroriste" a été menée par "des ennemis de la paix" et a eu lieu "en début de soirée samedi" à Benena, près de la frontière burkinabè, rapporte l'armée malienne sur son site d'informations officiel. L'assaut a été mené contre "les postes de gendarmerie et de douane de Benena" par "une dizaine d'assaillants avec accoutrement en noir", ajoute l'armée, sans donner de bilan.
"Nos forces armées et de sécurité ont repoussé une attaque terroriste dans la nuit de samedi à dimanche dans la localité malienne de Benena, située à une vingtaine de kilomètres de la frontière avec le Burkina Faso", a de son côté indiqué dimanche à l'AFP un responsable de l'armée malienne. Les officiels maliens désignent généralement les jihadistes par l'appellation "terroriste".
Outre les postes de gendarmerie et de douane à Benena, l'attaque a aussi visé celui de la police de la localité, a indiqué à l'AFP un responsable de la police dans la zone. "C'est une triple attaque. Les assaillants sont arrivés à motos. Ils ont ouvert le feu. Il y a eu une riposte énergique. Nous avons saisi des munitions et sur place, on a retrouvé des traces de sang. Les assaillants sont repartis avec leurs victimes", a-t-il précisé.
Le nord du Mali était tombé en mars-avril 2012 sous la coupe de groupes jihadistes liés à El-Qaëda à la faveur de la déroute de l'armée face à la rébellion, d'abord alliée à ces groupes qui l'ont ensuite évincée. Ces groupes armés en ont été en grande partie chassés à la suite du lancement en 2013, à l'initiative de la France, d'une intervention militaire internationale, qui se poursuit actuellement. Mais des zones entières échappent encore au contrôle des forces maliennes et étrangères, régulièrement visées par des attaques meurtrières, malgré l'accord de paix censé isoler définitivement les jihadistes mais dont l'application enregistre d'importants retards.
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Mar 11 Juil 2017 - 21:51
Citation :
11.07.2017
Mali: trois soldats français blessés près de Tessalit
Trois soldats français de la force Barkhane ont été blessés samedi par une explosion au passage de leur véhicule dans la zone de Tessalit, dans le nord-est du Mali, selon le porte-parole de l'état-major des armées.
L'incident est survenu samedi matin lors d'une mission logistique. Leur véhicule blindé léger (VBL) a sauté sur un engin explosif d'origine encore indéterminée.
Selon le colonel Patrick Steiger, "leur état n'inspire aucune inquiétude. A aucun moment leur pronostic vital n'a été engagé".
Les trois militaires ont été transférés à Gao et deux d'entre eux ont ensuite été rapatriés en France.
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Jeu 13 Juil 2017 - 16:17
Citation :
Un nouveau général belge à la tête de l’EUTM Mali
Belgian Defense
Ajoutée le 13 juil. 2017
Le mercredi 12 juillet, le général de brigade Bart Laurent reprenait le commandement de la mission européenne de formation au Mali (EUTM Mali). Il succède au général-major Peter Devogelaere. La cérémonie avait lieu sur la plaine de parade du quartier général de l’EUTM à Bamako, capitale du Mali.
jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Jeu 13 Juil 2017 - 17:09
Citation :
Pendant qu’on rabote le budget des Armées, les opérations continuent : 12 jihadistes ont été neutralisés au Mali
Posté dans Afrique, Forces terrestres, Opérations par Laurent Lagneau Le 13-07-2017
Le 9 juillet, un convoi des Forces armées maliennes (FAMa) est tombé dans une embuscade tendue par des jihadistes présumés à une soixantaine de kilomètres de Ménaka (nord-est du Mali). Selon un dernier bilan, cette attaque aurait fait 3 tués et 5 disparus.
Le lendemain, dans la même région, lors d’une mission de reconnaissance, deux hélicoptères de la force française Barkhane ont été la cible de tirs provenant de deux pick-up transportant de nombreux hommes armés.
La réaction ne s’est pas fait attendre : des commandos héliportés sur place ont engagé le combat contre les terroristes, au cours duquel, d’après RFI, « plusieurs » d’entre eux ont été tués « grâce à l’appui feu des hélicoptères ». Et d’ajouter : « Durant toute l’opération, ce sont les soldats maliens prévenus dans la foulée qui ont assuré la couverture de la zone en appui des Barkane. »
Plus tard, un autre jihadiste a été neutralisé par les soldats maliens alors qu’il était en train de poser, avec un complice, un engin explosif improvisé dans les environs de la localité de Talataye, près d’Ansongo.
L’armée malienne a confirmé ces opérations menées conjointement avec la force Barkhane, en précisant qu’elles avaient permis de mettre « une douzaine de terroristes » hors d’état de nuire et de faire un prisonnier. « Il s’agit de sorties de routine ayant abouti à l’élimination de combattants jihadistes », a commenté une source militaire, dont les propos ont été rapportés par l’AFP.
Par ailleurs, une semaine plus tôt, les militaires français – notamment ceux du groupement tactique désert blindé (GTD-B) renforcés par des commandos de montagne – ont effectué une importante saisie d’armes et de munitions au cours de l’opération Saraka, menée dans le nord du Mali (l’État-major des armées n’a pas précisé l’endroit exact).
Ainsi, plus de 1.000 cartouches, des roquettes, de l’armement (dont des lance-roquettes) et des moyens de communication ont été découverts dans une maison et deux bâtiments annexes. « Le propriétaire, soupçonné d’être un trafiquant d’armes, a été capturé », a précisé l’EMA.
« Depuis le début de l’opération Barkhane, plus de 400 terroristes ont été mis hors de combat ou remis aux autorités des pays partenaires. Plus de 20 tonnes d’armes ont également été saisies ou détruites soit près de 2 tonnes par trimestre », a souligné l’État-major.
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Ven 14 Juil 2017 - 21:47
Citation :
Mali: un chef jihadiste abattu par l'armée dans le Centre
AFP 14/07/2017
L'armée malienne a abattu dans le centre du pays un chef du Front de libération du Macina (FLM), groupe jihadiste actif dans cette région, auteur de plusieurs attaques contre les forces de sécurité, a-t-on appris vendredi de source militaire.
"Une mission de la garde nationale a abattu le terroriste Bekaye Sangaré à Mougna", localité à 40 km à l'ouest de Djenné, dans la région de Mopti (centre), a affirmé à l'AFP une source militaire. La garde nationale est une unité de l'armée malienne. Le chef jihadiste a été tué jeudi soir, a affirmé la même source militaire, sans donner de détail sur les circonstances de l'opération.
Bekaye Sangaré dont l'âge n'a pas été indiqué, est un dirigeant du FLM, créé au début de 2015, dirigé par le prédicateur radical Amadou Koufa, et allié au groupe jihadiste Ansar Dine.
Le chef jihadiste tué était auteur de "plusieurs attaques dans le secteur (centre du Mali) dont celles des postes de gendarmerie et de douane de Benena", près de la frontière burkinabè, a dit la même source militaire. Les attaques à Benena ont eu lieu dans la nuit du 8 au 9 juillet, selon l'armée malienne qui a affirmé avoir repoussé ces assauts, sans donner de bilan.
Bekaye Sangaré "est aussi l'auteur de l'attaque" d'un poste de gendarmerie" près de Djenné "et de l'assassinat d'un garde (un soldat) l'année dernière" dans la même zone, a ajouté la même source militaire sans donner plus de précisions sur ces événements.
Le nord du Mali était tombé en mars-avril 2012 sous la coupe de groupes jihadistes liés à el-Qaëda. Ces groupes ont été en grande partie chassés par une opération militaire internationale lancée en janvier 2013, à l'initiative de la France, qui se poursuit actuellement.
Mais des zones entières du pays échappent encore au contrôle des forces maliennes, françaises et de l'ONU (Minusma), régulièrement visées par des attaques, et malgré la signature en mai-juin 2015 d'un accord de paix, censé isoler définitivement les jihadistes.
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Dim 23 Juil 2017 - 21:27
Citation :
Le Mali confirme la capture d'un responsable jihadiste
Reuters 23/07/2017
Les troupes maliennes et françaises ont arrêté un proche collaborateur d'un prédicateur dont le groupe jihadiste a revendiqué plusieurs dizaines d'attaques contre des objectifs maliens et occidentaux, a annoncé dimanche le ministre malien de la Sécurité, le général Salif Traoré.
Le Front de libération du Macina (FLM), basé dans la région de Mopti au centre du Mali, est dirigé par Amadou Koufa, qui a appelé ses partisans à prendre les armes et à reconstituer l'empire peul du Macina.
"Je confirme que le terroriste Alhousseyni Ag Assaleh, chargé de la logistique au sein du groupe d'Amadou Koufa, a été arrêté le 8 juillet lors d'une opération conjointe avec Barkhane, dans la région de Tombouctou", a dit le général Traoré à Reuters.
L'arrestation avait été tenue secrète depuis lors en raison des efforts engagés pour capturer d'autres membres de son réseau, a-t-il ajouté.
La force Barkhane déployée par la France dans le Sahel n'a pas réagi pour le moment aux informations du ministre.
Les pertes ont été élevées pour les forces maliennes ces derniers mois. Les Nations unies, qui disposent d'une force de maintien de la paix dans le pays, ont fait état de 131 soldats tués au cours des 12 derniers mois, contre 49 durant les 12 mois antérieurs.
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Lun 24 Juil 2017 - 23:39
Citation :
Un chef jihadiste capturé lors d’une opération franco-malienne menée dans la région de Tombouctou
Posté dans Afrique, Opérations par Laurent Lagneau Le 24-07-2017
Apparu au sein de la mouvance jihadiste malienne en 2015, le Front de libération du Macina (FLM, ou « Katiba Macina »), lié au groupe Ansar Dine et dirigé par le prédicateur radical Amadou Koufa, vient de subir deux coups durs en quelques jours.
Ainsi, le 13 juillet, l’un des chefs militaires de cette organisation, Bekaye Sangaré, un proche d’Amadou Koufa et par ailleurs responsable de plusieurs attaques contre des postes de gendarmerie et de douane près de la frontière avec le Burkina Faso, a été tué lors d’une opération menée à Mougna, près de Djenné [ndlr, région de Mopti, dans le centre du Mali] par la Garde nationale malienne. Sa mort a été annoncée par la Direction de l’information et des relations publiques des armées maliennes (DIRPA).
Une semaine plus tôt, au cours d’une opération conjointe de la force françaises Barkhane et l’armée malienne, un autre responsable du FLM a été capturé dans la région de Tombouctou. Cette arrestation, révélée le 23 juillet, avait été alors tenue secrète afin de pouvoir mettre la main sur d’autres chefs de l’organisation jihadiste.
« Je confirme que le terroriste Alhousseyni Ag Assaleh, chargé de la logistique au sein du groupe d’Amadou Koufa, a été arrêté le 8 juillet lors d’une opération conjointe avec Barkhane, dans la région de Tombouctou », a en effet indiqué le général Salif Traoré, le ministre malien de la Sécurité.
D’après une source militaire malienne sollicitée par l’AFP, Ag Assaleh effectuait « des va-et-vient entre Gao et Mopti pour ravitailler terroristes en armes et munitions ».
Pour le moment, l’état-major de la force Barkhane n’a pas fait de commentaires sur cette arrestation. Et l’on ignore si d’autres proches d’Ag Assaleh ont été capturés par la suite.
Qualifié, peut être un peu trop vite, de nouveau « Boko Haram », en référence au groupe jihadiste nigérian désormais affilié à l’État islamique, le Front de libération du Macina recrute essentiellement ses combattants parmi la population peule. Son objectif est de rétablir l’empire théocratique (et coranique) du Macina, fondé au XIXe siècle dans la région de Tombouctou.
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Mer 26 Juil 2017 - 19:35
Citation :
26.07.2017
Crash d'un Tigre allemand intégré à la MINUSMA près de Gao
L'appareil est tombé près de la ville malienne de Gao, entre Ilouk et Azawa selon des sources onusiennes. Il s'agirait d'un Tigre allemand.
Le crash (accidentel ou dû à des tirs, ce qui est possible puisque des combats avaient lieu au sol au même moment entre factions maliennes?) aurait coûté la vie à deux personnes (l'équipage selon toute vraisemblance). Mais ni la MINUSMA ni le ministère allemand de la Défense n'ont encore communiqué.
Le crash survient à quelques jours de la visite que la ministre de la Défense allemande doit effectuer au Mali; en effet Ursula von der Leyen se rendra dans la BSS la semaine prochaine. Pour en savoir plus sur les deux missions allemandes au Mali.
Le 18 mars 2015, deux militaires néerlandais de la même force des Nations unies au Mali avaient péri dans l'accident de leur hélicoptère Apache qui s'était écrasé dans la région de Gao.
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Mer 26 Juil 2017 - 23:05
Confirmation par la MINUSMA, des décès des deux membres d'équipage du Tigre. RIP
Citation :
Crash d’un hélicoptère de la MINUSMA dans la région de Gao
Mission des Nations Unies au Mali - MINUSMA mercredi 26 juillet 2017
Bamako, le 26 juillet 2017 – Le Représentant Spécial du Secrétaire Général des Nations Unies au Mali et Chef de la MINUSMA, M. Mahamat Saleh ANNADIF, annonce avec consternation la survenue d’un crash d’hélicoptère de la mission onusienne aujourd’hui mercredi 26 juillet 2017, en début d’après-midi au sud de Tabankort dans la région de Gao.
Les indications préliminaires font état d’une défaillance technique. Les enquêtes ouvertes détermineront les circonstances exactes du crash. L’hélicoptère avait à son bord deux Casques bleus constituant l’équipage et qui, malheureusement sont tous décédés. « Nous sommes bouleversés par ce crash, je saisis cette opportunité pour présenter mes sincères condoléances aux familles des disparus », a déclaré le Représentant Spécial du Secrétaire Général.
« L’ensemble du personnel de la MINUSMA et moi-même saluons le sacrifice suprême consenti par ces soldats de la paix », a conclu M. Mahamat Saleh ANNADIF.
PGM Administrateur
messages : 11677 Inscrit le : 12/12/2008 Localisation : paris Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Jeu 27 Juil 2017 - 15:45
Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Jeu 27 Juil 2017 - 17:18
RIP
jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Mar 1 Aoû 2017 - 21:33
Citation :
Quatre soldats français ont été blessés au Mali alors que Mme Parly effectue une tournée au Sahel
Posté dans Afrique, Opérations par Laurent Lagneau Le 01-08-2017
« Vous pouvez compter sur ma détermination pour que vous disposiez des moyens nécessaires à l’exécution de votre mission », a déclaré Florence Parly, devant les militaires de l’opération Barkhane, N’Djamena, lors de sa première étape d’une tournée dans la bande sahélo-saharienne. « C’est mon combat, il est moins risqué que le vôtre, bien sûr, mais je veux vous le dire, car vous avez sans doute eu écho de récents débats parisiens », a-t-elle ajouté, en évoquant à demi-mots la démission du général Pierre de Villiers, alors chef d’état-major des armées (CEMA).
Combat moins risqué que celui que mène au quotidien les soldats de la force Barkhane… Mme Parly ne croyait, hélas, pas si bien dire. Le lendemain, quatre militaires français ont été blessés par un engin explosif improvisé (IED) ayant endommagé le véhicule blindé à bord duquel ils circulaient dans le nord du Mali. L’un d’eux a dû être rapatrié en France en raison de ses blessures, a précisé, rapporte l’agence Reuters, le ministère des Armées, d’habitude très discret dans ce type de circonstances.
Mais c’est la ministre elle-même qui a évoqué ce fait devant les militaires français déployés à Niamey pour notamment mettre en oeuvre les 5 drones MALE (Moyenne Altitude Longue Endurance) MQ-9 Reaper de la force Barkhane.
Au Niger, Mme Parly a retrouvé la ministre allemande de la Défense, Ursula von der Leyen. Une occasion pour afficher une unité de vue sur la stabilité au Sahel et le renforcement de la coopération militaire franco-allemande en Afrique.
Selon la Deutsche Welle, la radio publique d’outre-Rhin, le déplacement de Mme von der Leyen à Niamey visait surtout à renforcer « l’influence militaire de l’Allemagne dans la région et particulièrement au Niger, un pays qui constitue un point stratégique dans la lutte contre le terrorisme.
« Sur les projets qu’on a ensemble dans la lutte contre le terrorisme, on va par exemple amener des camions, des téléphones satellites, des motos pour la mobilité et la communication. On a également discuté du G5 Sahel, la force conjointe qui va être établie et on a discuté comment on peut soutenir cette force conjointe », a expliqué la ministre allemande, après avoir rencontré Kalla Moutari, son homologue nigérien.
La tournée sahélienne de Mme Parly vise également à assurer le soutien de la France à la Force conjointe du G5 Sahel (FCG5S), officiellement lancée le 2 juillet à Bamako, avec 5.000 hommes fournis par le Mali, le Tchad, le Niger, la Mauritanie et le Burkina Faso.
Cette force conjointe doit jouer un rôle que d’aucuns espèrent « essentiel » dans la lutte contre les groupes jihadistes et les trafics qui déstabilisent la bande sahélo-saharienne. Et, visiblement, le président Macron est impatient de la voir à l’oeuvre.
« J’ai assuré le président (Mahamadou) Issoufou du soutien extrêmement fort de la France à cette initiative », a dit Mme Parly, avant de préciser que le « souhait » du président Macon « est que les premières opérations » sur le terrain de cette force conjointe du G5 Sahel « puissent avoir lieu si possible en octobre. »
« Nous sommes convaincus que c’est la force G5 Sahel qui trouvera la solution aux problèmes de la région, même si bien sûr l’opération Barkhane reste aux côtés de cette force G5 », a encore affirmé la ministre française aux côté de Mme von der Leyen.
Si les militaires français appuieront la FCG5S, il n’en reste pas moins qu’il faut encore régler un point crucial : son financement. Évidemment, les 50 millions d’euros promis par l’Union européenne (UE) ne suffiront pas étant donné que le budget nécessaire à son fonctionnement est évalué entre 400 et 500 millions.
Pour la ministre allemande de la Défense, « il faudra trouver d’autres partenaires européens. » Et d’ajouter que « l’Italie, l’Espagne et d’autres ont déjà marqué leur intérêt. »
Quant à la France, elle a déjà promis une contribution de 8 millions d’euros, en plus de son appui militaire. Et Mme Parly a annoncé qu’une conférence des donateurs sera organisée à Berlin, à la mi-septembre, « afin d’abonder les moyens dont disposera la force conjointe G5 Sahel. »
D’après une source diplomatique citée par Reuters, les États-Unis devraient être sollicités. Mais la partie est loin d’être gagnée. « Il faut leur proposer un ‘business model’ qui leur permettrait de contribuer (…) dans un cadre bilatéral. Ils veulent couper dans les contributions aux organisations internationales, mais ils ont plus de latitude en termes de budget d’aide bilatérale, donc il faut trouver une formule », a-t-elle expliqué.
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Ven 4 Aoû 2017 - 20:49
Citation :
13 Lichte Brigade
PHOTOS:
jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Dim 6 Aoû 2017 - 19:22
Citation :
Mali: l'ONU enquête sur des fosses communes et des exactions dans le nord
AFP 06/08/2017
La Mission de l'ONU au Mali (Minusma) a fait savoir samedi qu'elle enquêtait sur l'existence de fosses communes et sur de nombreuses accusations de violations des droits de l'homme par des groupes armés tentant de contrôler la région.
Dans un communiqué, la Minusma indique avoir été informée "d'allégations d'abus et de violations graves des droits de l'homme, imputées respectivement (aux) mouvements signataires" de l'accord de paix signé en mai-juin 2015 entre les groupes armés pro-gouvernementaux, réunis au sein de la "Plateforme", et les groupes de la Coordination des mouvements de l'Azawad (CMA, ex-rébellion à dominante touareg). Cet accord de paix est régulièrement violé depuis juin.
La Minusma a annoncé samedi avoir déployé "des équipes de la Division des droits de l'homme et de la protection, afin d'enquêter et de documenter ces éventuels abus et violations, notamment à Anéfis (région de Kidal, NDLR), où l'existence de charniers a été rapportée", ajoute le communiqué.
"Sur les 67 allégations, 34 ont pu être corroborées et confirmées, parmi lesquelles figurent notamment des disparitions forcées d'individus, y compris celles de mineurs, des cas d'enlèvement et de mauvais traitements, ainsi que des cas de destructions, d'incendie et de vols", rapporte la Minusma.
Les équipes de la Minusma ont "constaté sur place l'existence de tombes individuelles et de fosses communes", sans être en mesure d'établir pour le moment le nombre de personnes enterrées et les circonstances de leur décès, poursuit le communiqué, qui ajoute que les enquêtes vont se poursuivre notamment sur le sort des personnes disparues.
La Minusma s'est dite "aussi extrêmement préoccupée de la possible présence de mineurs dans les rangs des mouvements signataires, ce qui constitue de graves violations des droits de l'enfant en période de conflit armé".
Le nord du Mali était tombé en mars-avril 2012 sous la coupe de groupes jihadistes liés à el-Qaëda à la faveur de la déroute de l'armée face à la rébellion, d'abord alliée à ces groupes qui l'ont ensuite évincée. Ces groupes armés en ont été en grande partie chassés à la suite du lancement en 2013, à l'initiative de la France, d'une intervention militaire internationale, qui se poursuit actuellement. Mais des zones entières échappent encore au contrôle des forces maliennes et étrangères, régulièrement visées par des attaques meurtrières, malgré l'accord de paix censé isoler définitivement les jihadistes.
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Jeu 10 Aoû 2017 - 18:15
Citation :
Mali: des enfants soldats et des mineurs prisonniers chez des ex-rebelles
AFP 10/08/2017
Des enfants soldats sont présents dans les rangs de groupes armés s'affrontant dans le nord du Mali et des mineurs sont actuellement détenus par l'ex-rébellion à dominante touareg CMA dans son fief de Kidal, a indiqué jeudi l'ONU.
Malgré un accord de paix signé en mai-juin 2015, les combats ont repris ces dernières semaines entre les groupes armés pro-gouvernementaux, réunis au sein de la "Plateforme", et les groupes de la Coordination des mouvements de l'Azawad (CMA).
La CMA avait annoncé fin juillet détenir des dizaines de prisonniers à Kidal (nord-est), une ville sous son contrôle, après avoir démantelé une base du Groupe d'autodéfense touareg Imghad et alliés (Gatia, progouvernemental), une des composantes de la Plateforme, dont plusieurs combattants avaient été tués.
"Nous avons pu établir que les groupes armés utilisaient des mineurs dans leurs rangs. Ce qui est extrêmement grave", a indiqué dans un communiqué le directeur de la division des droits de l'homme de la Mission de l'ONU au Mali (Minusma), Guillaume Ngefa. "Sur les 33 personnes actuellement détenues par la CMA à Kidal, huit sont des enfants", a-t-il ajouté.
M. Ngefa a également détaillé des violations des droits de l'homme, perpétrés par les deux camps, et relevées lors de sept missions sur le terrain effectuées par la Minusma depuis un mois. "Nous avons pu confirmer l'existence de deux fosses communes et de deux tombes individuelles", a-t-il expliqué, en précisant que le nombre de corps et les circonstances de leur mort n'avaient pas encore été établis.
D'autres violations des droits de l'homme sont maintenant "confirmées": "Il s'agit de cas d'exécutions sommaires, d'enlèvements et de tortures, de destruction de propriétés, ainsi que des vols", a déclaré le responsable de l'ONU, selon qui l'enquête se poursuit pour établir la véracité d'une trentaine d'autres allégations. Selon lui, les victimes "ont droit à une réparation" et le commissariat aux droits de l'homme de l'ONU "accompagnera" les familles des victimes qui souhaitent porter plainte devant les instances compétentes.
Le nord du Mali était tombé en mars-avril 2012 sous la coupe de groupes jihadistes liés à el-Qaëda à la faveur de la déroute de l'armée face à la rébellion, d'abord alliée à ces groupes qui l'ont ensuite évincée. Ces groupes armés en ont été en grande partie chassés à la suite du lancement en 2013, à l'initiative de la France, d'une intervention militaire internationale, qui se poursuit actuellement. Mais des zones entières échappent encore au contrôle des forces maliennes et étrangères, régulièrement visées par des attaques meurtrières, malgré l'accord de paix censé isoler définitivement les jihadistes.
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Jeu 10 Aoû 2017 - 18:40
Citation :
Mali : L’hélicoptère Tigre allemand a perdu les pales de son rotor avant de s’écraser
Posté dans Afrique, Forces aériennes, Opérations par Laurent Lagneau Le 10-08-2017
Que s’est-il vraiment passé avant la chute hélicoptère d’attaque allemand Tigre UHT, le 26 juillet, au nord de Gao [Mali]? Un rapport d’enquête préliminaire du ministère allemand de la Défense vient de donner quelques précisions, sans pour autant apporter une réponse définitive sur la cause de ce drame.
Pour rappel, cet hélicoptère, qui était l’un des quatre Tigre déployés par la Bundeswehr à Gao pour le compte de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation du Mali (MINUSMA), a chuté brusquement, le « nez en avant », alors qu’il surveillait des « combats au sol » à 70 km environ au nord de Gao. Son équipage, constitué par le capitaine Thomas Müller et le commandant Jan Färber, deux officiers expérimentés, n’a pas survécu.
Selon le rapport d’enquête cité par l’agence Reuters, l’hélicoptère volait à 250 km/h, à 1.800 pieds d’altitude (environ 550 mètres), quand il a soudainement piqué du nez pour s’écraser 10 secondes plus tard et prendre feu.
Le document indique que, d’après les informations actuellement disponibles, quand le Tigre a « commencé à descendre », certaines de ses « parties se sont détachées, notamment les principales pales du rotor. »
Reste à voir pour quelle(s) raison(s), ce qui prendra encore du temps, comme l’a indiqué Jens Flosdorff, le porte-parole du ministère allemand de la Défense, étant donné que les enregistreurs de vol n’ont pas encore été totalement analysés. Aussi, il a mis en garde contre les conclusions hâtives, alors que certains, outre-Rhin, évoquent un possible défaut dans la maintenance de l’appareil.
D’après la Deutsche Welle, Airbus Helicopters n’a pas souhaité commenter le contenu de ce rapport préliminaire mais a précisé être disponible pour « appuyer les autorités » dans leur enquête.
En attendant, la Bundeswehr, qui a suspendu les vols de ses hélicoptères Tigre, a dit être en contact avec ses homologues française et espagnole, lesquelles disposent également du même type d’appareil, mais en version HAD (appui et destruction).
Quoi qu’il en soit, la presse d’outre-Rhin a rappelé que, initialement, les Tigre de la Bundeswehr ne devaient pas voler par des températures supérieures à 43°C. Or, pour la mission au Mali, cette limite a été augmentée de 5°C. Mais des restrictions demeurent pour l’ensemble des matériels envoyés au camp Castor, à Gao. Une situation ubuesque pour le quotidien Die Welt. « Tous les véhicules ne sont pas inutilisables à cause des conditions climatiques. Certains ne correspondent tout simplement pas aux normes allemandes. Si par exemple un airbag ou un feu arrière est défectueux, un 4×4 ne peut pas être utilisé. Y compris en Afrique », soulignait-il, en avril dernier.
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Sam 12 Aoû 2017 - 19:08
Citation :
Mali : neuf enfants soldats remis à l'ONU
AFP 11/08/2017
Neuf enfants soldats ont été remis vendredi aux Casques bleus présents à Kidal, dans le nord du Mali, a annoncé le porte-parole de l'ONU à New York, Stéphane Dujarric.
"Bonne nouvelle de nos collègues de la mission de paix au Mali (...) Neuf enfants soldats ont été remis à la mission de l'ONU à Kidal ce matin", a déclaré le porte-parole lors de son point-presse quotidien. "La mission organise leur transport pour Gao et leur prise en charge par des responsables de la protection de l'enfance, avant de pouvoir les remettre à leur famille", a-t-il ajouté, sans donner de précision sur l'âge des enfants.
Jeudi, l'ONU avait indiqué que des enfants soldats étaient présents dans les rangs de groupes armés s'affrontant dans le nord du Mali, et que "des mineurs étaient actuellement détenus par l'ex-rébellion à dominante touareg CMA dans son fief de Kidal."
Malgré un accord de paix signé en mai-juin 2015, les combats ont repris ces dernières semaines entre les groupes armés pro-gouvernementaux, réunis au sein de la "Plateforme", et les groupes de la Coordination des mouvements de l'Azawad (CMA).
"Nous avons pu établir que les groupes armés utilisaient des mineurs dans leurs rangs. Ce qui est extrêmement grave", a indiqué dans un communiqué le directeur de la division des droits de l'homme de la Mission de l'ONU au Mali (Minusma), Guillaume Ngefa. "Sur les 33 personnes actuellement détenues par la CMA à Kidal, huit sont des enfants", avait-il ajouté.
Le nord du Mali est tombé en mars-avril 2012 sous la coupe de groupes jihadistes liés à el-Qaëda. Ces groupes ont en grande partie été chassés en 2013 à la suite du lancement, à l'initiative de la France, d'une intervention militaire internationale qui se poursuit encore actuellement. Mais des zones entières du pays échappent encore au contrôle des forces maliennes et étrangères.