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| Intervention militaire au Mali - Opération Serval | |
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jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Jeu 2 Avr 2015 - 22:08 | |
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jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Mer 12 Juin 2019 - 20:29 | |
| - Citation :
- Mali: tirs français contre un véhicule jugé suspect, 3 civils tués
Un soldat français patrouille lors de l'opération Barkhane à Tin Hama, au Mali, le 19 octobre 2017 (Photo d'illustration). © REUTERS/Benoit Tessier/
Par RFI Publié le 12-06-2019 • Modifié le 12-06-2019 à 19:24
L'information a été révélée sur les réseaux sociaux. Les faits se seraient produits samedi dernier, sur l'axe Lerneb - Ras-el-Ma. L’état-major à Paris ne donne pas plus de précisions, mais confirme que 3 civils, dont un adolescent, ont bien été tués par un tir français dans la région ouest de Tombouctou.
Que faisait ce détachement de Barkhane à cet endroit ? L’état-major ne le révèle pas et ne donne aucune indication sur l'unité impliquée dans la mort de ces 3 civils. La zone proche du lac de Faguibine est connue pour être un secteur où opèrent des jihadistes d'Aqmi, et la région de Tombouctou est toujours considérée comme la zone d'action de la katiba al-Furqan.
En revanche, l'état-major précise que les militaires ont tiré sur un véhicule qualifié de « suspect », « qui avait refusé de se soumettre à un contrôle ». Après plusieurs tirs de sommation, le véhicule n'a pas obtempéré et les éléments français ont procédé à un tir destiné à le stopper.
« Le pick-up transportait une grande quantité de carburant dans des fûts transportés à l'arrière et a explosé entrainant la mort des occupants » assure l'armée française. Ce véhicule a-t-il été confondu avec une voiture suicide ? C'est très possible tant cette menace est fréquente dans la zone.
Début février, un véhicule vraisemblablement piégé avait explosé avant d'atteindre son objectif, à la périphérie de Tombouctou, et surtout le 10 mars dans le secteur d'Akabar, les soldats de Barkhane avaient échappé de peu à une attaque suicide. Un véhicule avait explosé à seulement 30 mètres faisant 6 blessés à des degrés divers.
Une attaque suicide a lieu toutes les trois semaines en moyenne dans la zone de responsabilité (AOR) de l’opération Barkhane. Toute apparition de véhicule à proximité des soldats a tendance à faire monter la tension.
Par ailleurs les militaires expliquent qu'ils doivent stopper le véhicule à une distance suffisante pour ne pas risquer d'être blessés par le souffle de l'explosion (les militaires appellent cela le rayon de létalité), mais généralement il n'y a qu'un seul conducteur à bord des véhicules-suicides, cette fois c'est une famille qui a trouvé la mort. Le père de famille âgé de 48 ans, un chauffeur de 19 ans, et un mineur de 12 ans, selon les réseaux sociaux.
http://www.rfi.fr/afrique/20190612-mali-trois-civils-tues-barkhane-possible-meprise-tombouctou | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Ven 14 Juin 2019 - 21:08 | |
| - Citation :
- Comment les forces spéciales françaises ont éliminé le chef d’al-Qaïda pour le Sahara
par Laurent Lagneau · 14 juin 2019
Le 21 février dernier, l’État-major des armées [EMA] annonçait que les forces françaises venait de « neutraliser » [c’est à dire éliminer] Yahia Abou-El-Hammam, alias Djamel Okacha, le chef d’al-Qaïda au Maghreb islamique [AQMI] pour le Sahara et « émir » de Tombouctou.
Le communiqué publié à cette occasion ne s’était pas attardé sur les détails de cette opération, si ce n’est que cette dernière avait combiné des « moyens motorisés et héliportés appuyés par un drone Reaper. » Lors de sa visite au 4e Régiment d’hélicoptères des forces spéciales [RHFS], à Pau, la ministre des Armées, Florence Parly, a raconté comment les forces spéciales française [Task Force Sabre] traquèrent ce chef jihadiste.
Ainsi, il était 13h13, ce jour-là, quand les hélicoptères emportant les commandos décollent. « C’est à Bou Djebeha, au Nord Mali » [à environ 200 km au nord de Tombouctou], a précisé Mme Parly.
Moins d’une heure plus tard, le pick-up à bord duquel se trouvait probablement la cible [et que l’on suppose avoir été suivi par au moins un drone MQ-9 Reaper], est répéré par les hélicoptères français. Le véhicule en rejoint deux autres. « Ce ne sont pas des seconds couteaux, c’est le convoi d’une cible majeure qui est en train de s’assembler », a commenté la ministre.
Seulement, le temps presse, les hélicoptères arrivant au bout de leur autonomie. C’est alors que s’engage une course-poursuite « épique » dans les dunes, à plus de 120 km/h.
Deux pick-up finissent toutefois par se rendre après des tirs de sommation. Les commandos sont alors mis à terre et capturent les terroristes. Quant aux hélicoptères, ils sont contraints de rentrer pour se ravitailler. Pour autant, il n’est pas question de laisser filer le troisième pickup. Et, comme l’a souligné Mme Parly, « il en faut plus pour pour arrêter les forces spéciales. »
Aussi, les commandos vont continuer la poursuite avec l’un des pickup pris à l’ennemi. « Ils le traquent assez longtemps pour donner ses coordonnées à un autre groupe commando qui finalement prend le relais et l’intercepte alors qu’il tente de se fondre dans un campement familial », a raconté la ministre.
C’est alors que la scène finale va se jouer. Se sentant pris au piège, les terroristes descendent de leur pickup et ouvrent le feu sur les commandos. Ces derniers ne leur laisseront aucune chance : ils seront « tous neutralisés ». Et parmi eux figurait donc Yahia Abou-El-Hammam.
« Les Maliens connaissaient les crimes d’Abou Yahia. Avec son groupe, il terrorisait la sous-région depuis longtemps. Nous le recherchions depuis six ans. Il était notamment le commanditaire du double attentat contre l’état-major de l’armée du Burkina Faso et contre notre ambassade à Ouagadougou en mars 2018, qui a fait près de 20 morts et plus de 80 blessés », a rappelé Mme Parly, avant de souligner que « sa neutralisation aura été une opération complexe, méticuleuse, de longue haleine ». Et, a insisté la ministre, elle a aussi été « un chef d’œuvre, en quelque sorte, d’opiniâtreté, d’audace, et de savoir-faire, qui nous vaudra l’admiration des spécialistes étrangers. »
Cela étant, les détails de la traque de chef d’AQMI resteront confidentiels. La ministre a toutefois évoqué des « opérations coup de poing, de filatures et de bien d’autres choses » qu’elle n’a pas souhaité dévoiler.
http://www.opex360.com/2019/06/14/comment-les-forces-speciales-francaises-ont-elimine-le-chef-dal-qaida-pour-le-sahara/ | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Lun 17 Juin 2019 - 20:38 | |
| - Citation :
- Plus de 20 jihadistes neutralisés par la force Barkhane; Un hélicoptère Gazelle contraint à un atterrissage d’urgence
par Laurent Lagneau · 17 juin 2019
La force française Barkhane a « tapé fort » contre les jihadistes de l’État islamique dans le Grand Sahara [EIGS]. Ainsi, le 13 juin au soir, elle a lancé une vaste opération dans le sud du Liptako malien, près de la frontière avec le Niger.
En liaison avec les Forces armées maliennes [FAMa] et en coordination avec l’armée nigérienne, la force Barkhane a commencé à par déployer ses commandos par hélicoptère dans une zone où le renseignement collecté laissait présager la présence d’un important groupe armé terroriste [GAT] relevant de l’EIGS, très actif au Niger.
« Appuyés par une patrouille d’hélicoptères Tigre et un drone Reaper, les commandos héliportés de Barkhane se sont engagés dans une zone boisée dans la région d’Azabar, afin d’affronter directement le groupe terroriste qui y avait été repéré », explique en effet l’État-major des armées [EMA].
L’engagement des terroristes par les commandos français s’est prolongé jusqu’au lendemain… Pour en venir à bout, des Mirage 2000 ont effectué une « séquence de frappes » sur les positions ennemies. Et l’intervention d’un groupement blindé ainsi que des FAMa a été nécessaire.
C’est dans ce contexte qu’un hélicoptère d’attaque Gazelle, engagé pour fournir un appui aux troupes au sol, a été contraint à un atterrissage d’urgence. Sans en préciser la raison, l’EMA indique que ses trois membres d’équipage ont été pris en charge par l’antenne médicale de la plateforme opérationnelle désert de Gao avant d’être évacués, « par mesure de précaution » vers un hôpital militaire en France. « Leurs jours ne sont pas en danger », rassure-t-il.
Quant au sous-groupement blindé, il a sécurisé la zone d’atterrissage en mettant hors de combat le « reliquat » de terroristes encore présents dans le secteur.
Au total, plus de 20 terroristes ont été « neutralisés » [tués, blessés ou capturés] et les fouilles de la position qu’ils occupaient par les militaires français et maliens a permis de mettre la main sur une « grande quantité de ressources », dont une vingtaine de motos, des moyens de communication et d’observation ainsi que de l’armement.
Photo : archive (c) EMA
http://www.opex360.com/2019/06/17/plus-de-20-jihadistes-neutralises-par-la-force-barkhane-un-helicoptere-gazelle-contraint-a-un-atterrissage-durgence/ | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Sam 29 Juin 2019 - 18:57 | |
| - Citation :
- ONU : Son mandat prolongé, la MINUSMA va se concentrer sur le centre du Mali
par Laurent Lagneau · 29 juin 2019
Le renouvellement du mandat de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unis pour la stabilisation du Mali [MINUSMA] n’était pas forcément acquis, les États-Unis ayant remis en cause son efficacité.
« Nous sommes déçus face à l’absence de progrès significatifs. […] Le moment est venu de voir si une opération de maintien de la paix est bien le meilleur moyen de régler la situation au nord du Mali », avait ainsi affirmé David Hale, le sous-secrétaire d’État américain aux Affaires politiques, en mars. Et il était prêté aux États-Unis l’intention de vouloir limiter les moyens de la MINUSMA.
Finalement, le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guturres, a su être convaincant. « Une réduction significative de [la] présence ou le retrait de la Mission mettrait non seulement en péril le processus de paix, mais aurait également de graves conséquences pour la situation de sécurité générale au Mali et dans la sous-région », avait-il en effet souligné dans l’un de ses derniers rapports.
Ainsi, en adoptant à l’unanimité la résolution 2480, le Conseil de sécurité a prolongé jusqu’au 30 juin 2020 le mandat de la MINUSMA et confirmé que ses effectifs resteront au même niveau qu’actuellement [soit 13.289 militaires et 1.920 policiers au maximum]. C’est « un message ferme » qui souligne la nécessité de progrès urgents dans la mise en oeuvre de l’Accord pour la paix [signé en 2015 par Bamako et les groupes armés indépendantistes du nord du Mali, ndlr] et la réconciliation au Mali », a commenté la diplomatie française.
L’application des accords de paix reste donc la première priorité « stratégique » de la MINUSMA. La seconde, définie par la résolution, concerne le centre du Mali où, selon les mots de M. Guterres, la « situation est explosive » en raison des violences récurrentes entre les Peuls et les Dogons, dont profite le groupe jihadiste « Katiba Macina », dirigée par Amadou Koufa.
En effet, ce dernier se présente comme le « protecteur » de la communauté peule, au sein de laquelle il recrute ses combattants.
« La région centrale du Mali – où, selon les estimations, vivent 30% des 20 millions d’habitants du pays – est restée celle où l’on a enregistré le plus grand nombre d’attaques contre des civils et de victimes civiles, en raison d’une nouvelle intensification des affrontements et de la violence intercommunautaires, ainsi que des attaques par des groupes terroristes et des milices d’autodéfense », a a par ailleurs souligné M. Guterres dans son dernier rapport relatif à la situation malienne.
Or, jusqu’à présent, la MINUSMA n’avait pas le mandat pour intervenir dans le centre du Mali, sa zone d’action se limitant au nord du pays. La résolution que vient d’adopter le Conseil de sécurité y remédie.
Ainsi, et selon un « plan d’urgence » dont les contours ont été récemment dévoilés, il est question de multiplier les patrouilles dans les zones sensibles pour que la présence de la MINUSMA « soit visible » pour qu’elle puisse « rassurer, dissuader et anticiper ». En outre, il s’agira également d’aider les autorités maliennes à « combattre l’impunité » dont jouissent les auteurs des violences commises dans le centre du Mali et de faciliter l’aide humanitaire pour les « populations meurtries » dont les « villages et les greniers ont été brûlés ».
Cela étant, reste la question des moyens. Le secrétaire général de l’ONU avait demandé un effort en matière d’aéromobilité [c’est à dire plus d’hélicoptères. Or, la résolution demande seulement à la MINUSMA de « veiller à consacrer suffisamment de moyens à son mandat dans le centre du pays ».
En outre, elle affirme aussi qu’il « importe que la Mission dispose des moyens nécessaires pour promouvoir la sûreté et la sécurité des soldats de la paix des Nations Unies » et « prie le Secrétaire général de veiller à ce que les pays qui fournissent des contingents reçoivent des informations suffisantes au sujet de tactiques, de techniques et de procédures actualisées visant à réduire les pertes militaires dans un environnement asymétrique avant tout déploiement au Mali. »
Enfin, s’agissant de la force française Barkhane, la résolution l’autorise « à user de tous moyens nécessaires, dans la limite de ses moyens et dans ses zones de déploiement, jusqu’à la fin du mandat confié à la MINUSMA pour intervenir à l’appui d’éléments de la Mission en cas de menace grave et imminente. »
http://www.opex360.com/2019/06/29/onu-son-mandat-prolonge-la-minusma-va-se-concentrer-sur-le-centre-du-mali/ | |
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messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Sam 29 Juin 2019 - 20:29 | |
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messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Lun 1 Juil 2019 - 18:26 | |
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messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Lun 8 Juil 2019 - 23:53 | |
| - Citation :
- Barkhane: les Chinook britanniques rempilent pour six mois supplémentaires
Actualités Nathan Gain 8 juillet, 2019
Excellente nouvelle pour les militaires de l’opération Barkhane: les hélicoptères de transport lourd CH-47D déployés au Mali par la RAF pour des missions de soutien rempileront pour un minimum de six mois supplémentaires, a annoncé aujourd’hui la Défense britannique dans un communiqué.
L’un des CH-47D déployés au Mali par le 1310 Flight de la RAF (Crédit: RAF)
« Il est nécessaire que nous étendions notre engagement au sein de l’opération de lutte contre le terrorisme au Mali, au Burkina Faso et au Niger. En fournissant un soutien essentiel à nos partenaires français, nos forces armées contribuent à renforcer la stabilité et à empêcher les terroristes de planifier des attaques », déclarait aujourd’hui la secrétaire à la Défense britannique Penny Mordaunt lors d’une visite au quartier général de Northwood (Londres).
Trois hélicoptères CH-47D Chinook de la base aérienne d’Odiham, accompagnés d’une centaine de militaires britanniques, sont déployés à Gao depuis juillet 2018. Ils fournissent depuis lors un outil de projection particulièrement apprécié de forces françaises soucieuses de limiter le recours aux convois terrestres et ainsi de s’affranchir de la menace des EEI.
Devenus rapidement indispensables, car capables de transporter jusqu’à 11 tonnes de fret sur près de 350 km, les Chinook britanniques sont intégrés au Groupement tactique désert aérocombat (GTD-A), constitué actuellement par le 3ème régiment d’hélicoptères de combat d’Étain.
L’avenir de ce déploiement étant devenu incertain, la ministre des Armées Florence Parly a, depuis février, multiplié les démarches en vue d’un maintien du contingent britannique ou de l’intégration d’autres pays alliés en cas de retrait. Une entreprise plutôt fructueuse, le Danemark ayant d’emblée annoncé son intention de déployer deux hélicoptères AW101 Merlin à partir de la fin de l’année pour une durée d’un an.
Restait, enfin, la possibilité de recourir à l’aide de l’Espagne, rare pays européen doté d’une capacité de transport lourd. « Si jamais, un jour, les Britanniques venaient à prendre un peu de distance dans la bande sahélo-saharienne, nous ferions appel à nos camarades espagnols », évoquait ainsi le CEMAT, le général Jean-Pierre Bosser, début juin face aux députés de la Commission Défense.
http://forcesoperations.com/barkhane-les-chinook-britanniques-rempilent-pour-six-mois-supplementaires/ | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Mer 10 Juil 2019 - 21:53 | |
| - Citation :
- G5 Sahel: l'UE annonce une aide additionnelle de 138 millions d’euros
Par RFI Publié le 10-07-2019 • Modifié le 10-07-2019 à 04:04
La Haute représentante de l'UE pour les Affaires étrangères, Federica Mogherini, rencontrait ce mardi le président burkinabé Roch Marc Christian Kaboré, aux côtés des ministres des affaires étrangères des pays membres du G5 Sahel réunis à Ouagadougou lors de la cinquième réunion interministérielle.
Préoccupés par la dégradation de la situation sécuritaire et humanitaire dans l’espace G5 Sahel, les participants à la rencontre de Ouagadougou appellent à une réaction déterminée et concertée des pays concernés et leurs partenaires. C’est dans ce cadre que l’Union européenne envisage un renforcement des capacités des forces armées de chaque pays, selon Alpha Barry, le ministre burkinabè des Affaires étrangères. « [L'UE] a bien voulu qu’il y ait un renforcement des capacités nationales de l’armée, a-t-il déclaré, il va y avoir cette possibilité. Il est important que nous renforcions l’intérieur des pays à travers les capacités de nos armées nationales. »
Le démantèlement urgent des milices
Dans un contexte difficile, avec la recrudescence des attaques terroristes, Federica Mogherini, Haute représentante de l'Union européenne pour les Affaires étrangères, a annoncé une aide supplémentaire à la force conjointe du G5 Sahel. « Il y a un contexte de dégradation significative de la situation sécuritaire, la multiplication des attaques et des violences, y compris des violences communautaires. L’Union européenne appuiera la force conjointe, y compris sa composante police, à hauteur de 138 millions d’euros additionnels. »
Afin de lutter contre les exactions commises par les groupes d’autodéfense et prévenir toute escalade de la violence, les participants à cette cinquième réunion soulignent l’urgence de procéder au démantèlement des milices dans le cadre des réformes du secteur de la sécurité.
http://www.rfi.fr/afrique/20190710-g5-sahel-union-europeenne-annonce-aide-additionnelle-138-millions-euros | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Ven 12 Juil 2019 - 0:35 | |
| - Citation :
- Pour la première fois, les Véhicules Haute Mobilité de l’armée de Terre ont été engagés dans une opération au Mali
par Laurent Lagneau · 11 juillet 2019
En 2009, l’armée de Terre annonçait l’acquisition d’un lot d’une cinquantaine de Véhicules Haute Mobilité [VHM] de type BvS10 Mark 2, auprès de la société suédoise Hagglünds AB, filiale de BAE Systems. Il s’agissait alors de pouvoir remplacer les Véhicules Articulés Chenillés [VAC], alors utilisés par la 27e Brigade d’Infanterie de Montagne [BIM] et les légionnaires du 3e Régiment Étranger d’Infanterie [REI].
Amphibie, articulé en deux modules grâce à un système de vérins et monté sur chenilles, le VHM peut transporter une charge de 5 tonnes. Son armement se compose d’une mitrailleuse de 12,7 mm ou de 7,62 mm [selon les versions] et son blindage le rend particulièrement résistant aux roquettes RPG ainsi qu’aux engins explosifs improvisés [IED]. D’une autonomie de 250 km, il peut rouler à la vitesse de 65 km/h. Les premiers exemplaires furent livrés à l’armée de Terre en janvier 2012.
Récemment, ces VHM ont été envoyé en Lituanie, au titre de la mission Lynx, conduite dans le cadre des mesures de réassurance décidées par l’Otan au profit des États baltes et de la Pologne. Et, jusqu’à présent, ils n’avaient jamais connu les rigueurs de la bande sahélo-saharienne. C’est désormais chose faite.
En effet, ce 11 juillet, l’État-major des armées [EMA] a indiqué que le VHM a été engagé pour la première fois dans une opération menée « récemment » par le Groupement tactique n°1 [GTD-1] dans la région du Gourma, au Mali. Et visiblement, leurs capacités n’ont pas déçu.
Ainsi, explique l’EMA, ces VHM permettent à des sections de « s’affranchir des pistes et se déplacer en terrain désertique difficile, sans risque d’ensablement. » Et pour cause : ces véhicules peuvent acheminer soldats et matériels vers des zones inaccessibles aux blindés à roues.
Et cela, grâce à leurs larges chenilles qui sont particulièrement bien adaptées au désert dans la mesure où elles leurs donnent une « portance significative sur le sable. » En outre, ces VHM sont munis de « galets » qui leur permettent « d’absorber les irrégularités du terrain », ce qui, souligne l’état-major, est « apprécié » par les équipages.
Les qualités du VHM sont « réelles et en saison des pluies, il contribue pleinement à conserver l’initiative sur les groupes armés terroristes. […] Il y a une réelle plus-value à l’avoir en Afrique », a commenté un capitaine.
Les VHM arrivés en juin au Mali ont été modifiés pour la circonstances. Leur partie basse a été surblindée afin de prendre en compte la menace des IED. Les différentes versions [du VHM] utilisées par Barkhane [véhicule mortier, véhicule de commandement] sont en outre « toutes pourvues de mitrailleuses de 12,7 mm télé-opérés », a encore précisé l’EMA.
Photo : Ministère des Armées
http://www.opex360.com/2019/07/11/pour-la-premiere-fois-les-vehicules-haute-mobilite-de-larmee-de-terre-ont-ete-engages-dans-une-operation-au-mali/ | |
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messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Ven 19 Juil 2019 - 21:32 | |
| - Citation :
- La force Barkhane a mis hors de combat une dizaine de jihadistes lors d’une opération « d’opportunité » au Mali
par Laurent Lagneau · 19 juillet 2019
Dans la journée du 17 juillet, un convoi d’une dizaine de véhicules des Forces armées maliennes [FAMa] est tombé dans un embuscade dans les environs du village de Fafa, situé en tre Asongo et la frontière nigérienne.
Et, face à la determination des assaillants, la situation est rapidement devenue critique, le convoi s’étant scindé en deux. Les FAMa ont alors envoyé des renforts et un drone MQ-9 Reaper de la force Barkhane a été « réorienté » vers les lieux de l’attaque.
Ces renforts auront mis un terme à cette attaque, qui aura duré 1h30. Selon un bilan établi par les FAMa, un soldat malien a été tué et un autre blessé. Mais l’affaire n’en est pas resté là. Cinquante minutes plus tard, et grâce aux moyens de renseignements déployés par Barkhane, un individu suspect se déplaçant à moto est repéré.
Il s’avère alors qu’il rejoint un d’autres hommes identifiés comme appartenant à un groupe armé terroriste [GAT], repliés sur une position située à 30 km au sud-est de l’attaque contre le convoi des FAMa et cachée sous des arbres. La présence d’armement ayant été détectée, la force Barkhane décide alors de lancer une « opération d’opportunité ».
C’est ainsi que, environ 3 heures plus tard, une patrouille de Mirage 2000 largue deux bombes sur le point de rassemblement des jihadistes. Puis les hélicoptères d’attaque Tigre entrent en scène avec des tirs canon, lesquels « fixent au sol l’ennemi », précise l’État-major des Armées [EMA]
Vingt minutes plus tard, un détachement de commandos de montagne est déposé au sol par hélicoptère afin de procéder à une reconnaissance ainsi qu’à une fouille de zone. Le bilan de cette opération est de « 9 ennemis tués, de 2 individus capturés et de nombreuses ressources trouvées [radio, armement, motos…] », indique l’EMA.
« Menée grâce à une grande fluidité dans les contacts et la coordination entre les différents acteurs, notamment avec les forces maliennes, cette opération met en lumière la capacité de la force d’intervenir de manière fulgurante à l’appel des armées partenaires pour obtenir un maximum d’effet sur les GAT », souligne-t-on à Paris.
Par ailleurs, quelques jours plus tôt, le Groupement Commando Montagne [GCM], appuyé par les hélicoptères du Groupement Tactique Désert Aérocombat [GTD-A], a mené une « patrouille profonde » dans la région du Gourma. Et cela afin de « maintenir la pression sur les groupes armés terroristes dans cette région et d’y dénier tout sanctuaire à l’Etat Islamique au Grand Sahara [EIGS]. »
Au cours de cette opération, qui a duré une semaine, les commandos de montagne ont « neutralisé » deux terroristes et mis la main sur de l’armement, des munitions ainsi que sur des motos.
Pour rappel, pour le général François Lecointre, le chef d’état-major des armées [CEMA], « neutraliser veut dire tuer ». « Neutralisation, c’est un terme élégant et la façon de dire qu’on les tue », a-t-il expliqué, lors d’un récent entretien donné à CNEWS.
Photo : 1/ Archive 2/ opération du GCM dans la région du Gourma (c) EMA
http://www.opex360.com/2019/07/19/la-force-barkhane-a-mis-hors-de-combat-une-dizaine-de-jihadistes-lors-dune-operation-dopportunite-au-mali/ | |
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messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Lun 22 Juil 2019 - 15:11 | |
| - Citation :
- Le Royaume-Uni va envoyer 250 Casques bleus au Mali
par Laurent Lagneau · 22 juillet 2019
Après avoir prolongé la mission des trois hélicoptères lourds de transport CH-47D Chinook de la Royal Air Force [RAF] auprès de la force française Barkhane, le Royaume-Uni entend renforcer sa présence au Sahel en renforçant significativement sa participation à la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation du Mali [MINUSMA].
En effet, lors d’un déplacement au Mali, la ministre britannique de la Défense, Penny Mordaunt, a annoncé le déploiement, à Gao et à partir de 2020, de 250 Casques bleus afin de « répondre aux besoins de l’ONU » et de « combler un déficit capacitaire majeur » de la MINUSMA.
« Dans l’une des régions les plus pauvres et les plus fragiles du monde, il est normal que nous soutenions certaines des populations les plus vulnérables et que nous donnions la priorité à nos efforts humanitaires et de sécurité au Sahel », a expliqué Mme Mordaunt. « Le personnel militaire britannique collaborera avec nos partenaires de la région pour aider à promouvoir la paix en combattant la menace extrémiste et en protégeant les droits de l’homme au Mali », a-t-elle ajouté.
Le ministère britannique de la Défense [MoD] a indiqué que la contribution de Londres à la MINUSMA se concentrerait sur les capacités de « reconnaissance à longue portée » ainsi que sur la « sensibilisation aux menaces ».
En outre, a-t-il ajouté, « cette contribution ciblée sera complétée par l’affectation d’officiers britanniques au siège de la mission de l’ONU » ainsi que par « de nouveaux programmes de formation des troupes d’autres pays partenaires qui seront déployées dans l’opération » des Nations unies.
Dans le dernier rapport sur le Mali qu’il a remis au Conseil de sécurité, le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, avait plaidé pour un renforcement de la mobilité de la MINUSMA, ce qui supposait davantage d’hélicoptères d’attaque et de manoeuvre.
Le MoD n’a pas précisé les moyens britanniques qui seront déployés au Mali au titre de la MINUSMA. Pour une telle mission, la British Army peut déployer des unités spécialisées, éventuellement appuyées par des drones tactiques Thales Watchkeeper WK450, d’hélicoptères CH-47D et/ou AH-64D Apache.
Ces militaires britanniques mèneront des « opérations dans des zones très contestées […] où nous avons beaucoup d’incertitudes » et « où nous faisons face à des menaces pour nous et pour les populations civiles », a expliqué le général Dennis Gyllensporre, le commandant de la MINUSMA, d’après Skynews.
« En s’efforçant de stabiliser les États fragiles et de s’attaquer aux causes profondes des conflits, le Royaume-Uni empêche les conflits de s’étendre aux États voisins. Ce déploiement contribuera à faire face à l’instabilité croissante dans la région, à son impact le long de la côte ouest africaine et à la menace pesant sur le sud de l’Europe », a fait valoir le MoD.
Le mandat de la MINUSMA a été reconduit pour un an de plus en juin dernier. Et il a été étendu au centre du Mali, théâtre d’affrontements inter-ethniques, par ailleurs encouragés par les groupes jihadistes, dont, en particulier, la katiba Macina.
Depuis son lancement, en juillet 2013, cette mission des Nations unies à perdu 122 Casques bleus [et eu 358 blessés graves] lors d’attaques lancées par les groupes armés terroristes [GAT].
Photo : British Army / Archive
http://www.opex360.com/2019/07/22/le-royaume-uni-va-envoyer-250-casques-bleus-au-mali/ | |
| | | jf16 General de Division
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| | | | jf16 General de Division
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| Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Mar 13 Aoû 2019 - 16:30 | |
| - Citation :
- BARKHANE : Premier engagement opérationnel au Mali du véhicule haute mobilité. Un concept validé haut la main dans le Gourma.
Mise à jour :12/08/2019
Le véhicule haute mobilité (VHM) est un blindé d'origine suédoise spécialement conçu pour le franchissement en montagne. Il équipe actuellement le groupement tactique « Belleface » en opération au Mali.
Les VHM sont arrivés sur la base temporaire de Gossi en juin dernier. Ils ont pris part à l'opération majeure menée par la force Barkhane et les Forces Armées Maliennes dans le Gourma du 25 juillet au 3 août dernier.
De l'idée d'une expérimentation au Mali à sa réalisation concrète
La nature du terrain en montagne et dans les zones désertiques présente des similitudes en termes de difficulté de franchissement. En saison des pluies dans le désert, les oueds, les mares et les sols boueux sont autant de contraintes naturelles pour les véhicules.
Les véhicules ont été préparés en peu de temps pour leur odyssée. Des accastillages spéciaux ont été confectionnés en unité en plus des kits industriels. Les véhicules ont été équipés de chenilles en kevlar tressé spécialement conçues pour le sable, et renforcés pour résister aux engins explosifs. Ils ont été acheminés depuis le port de La Rochelle vers celui d'Abidjan avant de rejoindre le Mali par la route. « C'est un tour de force accompli en à peine huit mois ! » précise l'adjudant Arnaud, officier adjoint en second à Gossi.
Mobilité et fiabilité : la « preuve par neuf » sur le terrain
Le VHM peut être configuré de différentes façons, pour accueillir un groupe d'appui de mortier, de génie, d'infanterie ou de tireurs d'élite. « Il possède 4 chenilles motrices, il passe presque partout et ignore les crevaisons. Il est amphibie et franchit de face des pentes à 85% ! » explique l'adjudant Arnaud. « Pour son pilote, c'est une machine de 14 tonnes à la conduite agréable ! ».
Il est en outre climatisé, un avantage important pour préserver la capacité opérationnelle des équipages. « Il s'est avéré très fiable, même au niveau de l'électronique embarquée. Les VHM ont pourtant traversé des oueds profonds avec de l'eau jusqu'à 1m40 de hauteur... à mi-portière avec le compartiment moteur sous l'eau ! ». Onze VHM ont participé à l'opération. Tous ont été mis à rude épreuve, parfois à pleine vitesse, sur tous types de terrain et sans avarie notable.
Le VHM : un avantage tactique indéniable lors de raids à vitesse soutenue
Le capitaine Joffrey a commandé l'un des deux sous-groupements du groupement tactique « Belleface » au cours de cette opération dans le Gourma. Il ajoute : « le VHM donne l'avantage tactique. Avec lui, en tourelle, j'ai navigué au cap dans le désert lors d'un raid à grande vitesse car il s'affranchit totalement du terrain. Inutile de chercher un itinéraire... ». Sa vitesse de progression et sa mobilité lui permettent en effet d'intercepter les groupes armés terroristes les plus mobiles. « L'emploi du VHM au Mali est une réussite certaine» conclut-il, « le concept est largement validé ».
Conduite par les armées françaises, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, l’opération Barkhane a été lancée le 1er août 2014. Elle repose sur une approche stratégique fondée sur une logique de partenariat avec les principaux pays de la bande sahélo-saharienne (BSS) : Burkina-Faso, Mali, Mauritanie, Niger, et Tchad. Elle regroupe environ 4 500 militaires dont la mission consiste à lutter contre les groupes armés terroristes et à soutenir les forces armées des pays partenaires afin qu’elles puissent prendre en compte cette menace.
Sources : État-major des armées Droits : Ministère de la Défense
https://www.defense.gouv.fr/operations/actualites2/barkhane-premier-engagement-operationnel-au-mali-du-vehicule-haute-mobilite.-un-concept-valide-haut-la-main-dans-le-gourma | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Ven 27 Sep 2019 - 22:09 | |
| - Citation :
- Mali: sept soldats morts lors d’une attaque dans le centre du pays
Patrouille de l'armée malienne, le 22 mars 2019. Agnes COUDURIER / AFP Par RFI Publié le 27-09-2019 • Modifié le 27-09-2019 à 15:21
Au Mali, sept soldats maliens ont été tués jeudi 26 septembre dans le centre du pays. Ils sont morts dans l'attaque de leur unité chargée d'accompagner un convoi de camions.
L’unité des forces armées maliennes escortait un important chargement d’engrais destiné aux paysans pour les cultures. La sécurité était particulièrement renforcée sur la nationale 6 entre les localités de Douentza et de Sévaré, au centre du Mali, où passait le convoi.
Selon les témoins, un grand bruit a d’abord été entendu. Il s’agissait de l’explosion d’une mine posée par de présumés jihadistes. Très rapidement, des tirs contre le convoi ont suivi. Dans le jargon militaire, c’est ce que l’on appelle une attaque complexe.
Des armes emportées
Du côté des assaillants, il n’y a pas encore de bilan. Mais du côté des forces armées maliennes, sept militaires, éléments de la Garde nationale sont tombés au front. Il y a eu également des blessés dans des rangs de l’armée régulière. Des véhicules ont été calcinés et des armes ont été emportées par les assaillants.
Après l’attaque, ce vendredi, des observateurs s’interrogent. S’agissait-il d’une attaque classique ou également d’une tentative de s’emparer de l’importante quantité d’engrais ? Un produit également utilisé par les jihadistes pour fabriquer des bombes artisanales.
http://www.rfi.fr/afrique/20190927-mali-sept-soldats-morts-attaque-centre | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Mar 1 Oct 2019 - 20:18 | |
| - Citation :
- Les forces armées maliennes déploient de « gros moyens » pour reprendre deux positions aux jihadistes
par Laurent Lagneau · 1 octobre 2019
Le 30 septembre, deux positions occupées par les Forces armées maliennes [FAMa], dans la région de Mopti, près de la frontière avec le Burkina Faso, ont été attaquées à quelques heures d’intervalle par des groupes armés terroristes [GAT]
« Les postes FAMa de Mondoro et de Boulkessy ont été attaqué ce matin, 30 septembre 2019, par des terroristes. C’était respectivement à 01h00 et 04h30 », a en effet indiqué l’état-major malien.
À Mondoro [cercle de Douentza], a raconté un élu à l’AFP, les jihadistes sont « allés dans le poste de commandement du camp situé à l’est. Ils ont tirés. L’armée a reculé. » Et d’ajouter : « Les tirs des jihadistes ont tué deux civils et en ont blessé trois. » Quant à l’attaque de Boulkessy, elle a visé un bataillon malien mis à la disposition de la Force conjointe du G5 Sahel.
Pour le moment, on ignore l’identité des assaillants, qui étaient « lourdement armés ». D’après le secrétariat du G5 Sahel, ceux qui ont mené l’attaque à Boulkessy appartiendraient au groupe jihadiste Ansarul Islam, qui, originaire du Burkina Faso, est proche du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans [GSIM, lié à al-Qaïda], sans pour autant lui être inféodé.
De son côté, le gouvernement malien a indiqué qu’une « vaste opération aérienne a été effectuée dans la zone, pour neutraliser les assaillants et reprendre le contrôle effectif » des positions attaquées par les jihadistes.
« Les forces spéciales sont sur la zone depuis hier [30/09]. Les combats se poursuivent, ils ont pu récupérer une dizaine de militaires de la compagnie attaquée », a indiqué une source militaire à l’AFP. Une autre a affirmé que l’état-major malien venait de déployer de « gros moyens pour reprendre deux des positions » de son « bataillon sous commandement G5 [Sahel] à Boulkessy, tombées aux mains des terroristes. »
De son coté, l’État-major des armées [EMA] garde le silence sur les opérations en cours. Mais il est probable que la force Barkhane a été sollicitée, au moins pour les opérations aériennes évoquées par Bamako.
Aucun bilan officiel n’a encore été communiqué, sachant que plusieurs soldats maliens n’ont plus donné de signe de vie depuis ces attaques. « Nous n’avons pas encore de leurs nouvelles. Les militaires maliens se sont repliés. Il n’y a pas eu de combat et les présumés jihadistes sont repartis avec un important lot de matériels militaires et roulant », a expliqué une « source administrative » à l’AFP.
http://www.opex360.com/2019/10/01/les-forces-armees-maliennes-deploient-de-gros-moyens-pour-reprendre-deux-positions-aux-jihadistes/ | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Jeu 10 Oct 2019 - 20:58 | |
| - Citation :
- 10.10.2019
Attaque de Boulkessi: au moins 40 morts dans les rangs des forces maliennes
Le raid djihadiste du 30 septembre contre une position du bataillon malien de la Force conjointe du G5 Sahel a fait au moins 40 morts dans les rangs des FAMAS (forces armées maliennes). Une compagnie du bataillon de la Force conjointe stationnait sur cette position baptisée "Fort 11".
Plusieurs dizaine des soldats (45?) sont toujours portés disparus (2 ont été retrouvés au Burkina Faso très proche, le 8 octobre), a reconnu l'état-major, alors que les djihadistes assurent avoir tué 85 soldats maliens et saisi de nombreux véhicules et pièces d'équipement.
Les pertes des djihadistes du Groupe de soutien à l'Islam et aux musulmans (GSIM) seraient d'une vingtaine d'hommes.
17 soldats maliens ont été blessés lors de ce raid contre le "fort 11".
http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/ | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Sam 19 Oct 2019 - 20:06 | |
| - Citation :
- Les forces maliennes disent avoir « neutralisé » une cinquantaine de jihadistes, avec l’appui de Barkhane
par Laurent Lagneau · 19 octobre 2019
Le président malien, Ibrahim Boubacar Keïta, fait actuellement face à une contestation grandissante, nourrie par le contexte social, un processus de paix avec les indépendantistes de l’Azawad [nord du Mali] au point mort, des violences intercommunautaires et une insécurité chronique, due aux groupes armés terroristes [GAT] et aux trafiquants de tous poils.
Cette contestation s’est amplifiée après les attaques des bases de Mondoro et de Boulkessi, le 30 septembre dernier. Revendiquées par le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans [GSIM], affilié idéologiquement à al-Qaïda, elles ont fait au moins 38 tués dans les rangs des Forces armées maliennes [FAMa], sans compter les disparus. Au 18 octobre, 27 manquaient encore à l’appel.
À la suite de ces attaques, les FAMa ont lancé deux opérations. La première, appelée « Renou Bravo Mike », a consisté à « ratisser » les environs de la base de Boulkessi [le « fort 11 »]. Selon un communiqué de l’état-major malien, des frappes aériennes « ont permis de neutraliser des terroristes ». Et d’ajouter : « La consolidation de l’emprise continue, avec le soutien des partenaires et un engagement très accru de la force Barkhane. »
Cette implication de Barkhane dans cette opération n’a pas été évoquée dans les deux derniers « points de situation » hebdomadaires publiés par l’État-major des armées [EMA], à Paris.
« Dans une logique d’approche zonale en bande sahélo-saharienne, la force Barkhane poursuit son effort dans la région du Liptako-Gourma – grande comme un quart du territoire métropolitain français – en appuyant les forces partenaires par le biais d’opérations conjointes et en agissant au profit de la population », répète l’EMA dans ses comptes-rendus.
Quoi qu’il en soit, l’état-major malien a indiqué que, le 16 octobre, ses troupes ont été prises à partie par des terroristes dans le village de Boulkessi, suite à une « patrouille de reconnaissance. » Le bilan de cet accrochage est de 4 jihadistes « neutralisés » [comprendre : « tués »]. « Il a pu être établi des preuves de la participation de femmes aux côtés de l’ennemi », a-t-il par ailleurs souligné.
Dans le même temps, les FAMa ont lancé, le 7 octobre, une autre opération, qui, appelée « Éléphant », vise à rechercher et à détruire les « refuges ennemis ». « Elle se poursuit avec plus d’une vingtaine de sorties et frappes aériennes », a précisé l’état-major malien.
On ignore si les moyens aériens de Barkhane ont été de la partie. Le dernier compte-rendu de l’EMA indique que 93 sorties aériennes ont été effectuées entre les 11 et 18 octobre. Mais ce chiffre ne concerne que les avions de l’armée de l’Air. Le nombre de missions assurées par les hélicoptères du groupement aéromobile de Barkhane n’est jamais précisé.
Reste que, dans son communiqué, l’état-major malien fait état d’une « cinquantaine d’ennemis neutralisés et d’une trentaine de blessés » ainsi que de la destruction de « matériels » et d’un « important plot logistique de 35 fûts de carburant. »
http://www.opex360.com/2019/10/19/les-forces-maliennes-disent-avoir-neutralise-une-cinquantaine-de-jihadistes-avec-lappui-de-barkhane/ | |
| | | FAR SOLDIER General de Division
messages : 7880 Inscrit le : 31/08/2010 Localisation : Nowhere Nationalité :
| Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Mer 23 Oct 2019 - 13:42 | |
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| | | jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Sam 2 Nov 2019 - 18:14 | |
| RIP - Citation :
- Près de 50 soldats maliens ont été tués lors de l’attaque du camp d’In Delimane [MàJ]
par Laurent Lagneau · 2 novembre 2019
Un mois après avoir déploré la mort d’au moins une quarantaine des siens lors des attaques des bases de Mondoro et de Boulikessi, revendiquées par le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans [GSIM], les Forces armées maliennes [FAMa] ont de nouveau subi de lourdes pertes au cours d’un assaut livré contre la camp militaire d’In Delimane, situé non loin de la frontière avec le Niger, dans la région de Menaka.
En effet, le 1er novembre au soir, les autorités maliennes ont indiqué que 53 soldats et un civil avaient été tués lors de cette attaque, qui n’a pas encore été revendiquée. Le bilan fait également état de « dix rescapés » et de « dégâts matériels importants ». Selon une source militaire malienne sollicitée par l’AFP, il y aurait également plusieurs soldats portés disparus.
D’après des informations de RFI, des tirs d’obus auraient visé, dans un premier temps, le camp d’In Delimane. Puis, les assaillants, dont certains à motos, auraient convergé vers l’emprise militaire par petits groupes.
Quoi qu’il en soit, le gouvernement malien a assuré que des renforts ont été envoyés sur place « pour sécuriser la zone et traquer les assaillants. »
La région de Menaka fit l’objet de toute l’attention de la force Barkhane jusqu’en 2018. Non sans succès d’ailleurs étant donné que plusieurs coups durs furent portés aux groupes jihadistes qui y étaient présents, dont, notamment, l’État islamique dans le grand Sahara [EIGS].
« Lorsque je suis arrivé, voilà plus de huit mois, la zone Ansango-Menaka était à feu et à sang. On enregistrait une attaque par jour, la RN20 était interdite aux camionneurs et chaque convoi de la Minusma [Mission des Nations unies, ndlr] ou des FAMa était pris pour cible. Depuis que Barkhane est intervenu, d’abord seule, puis en coordination locale avec des groupes d’autodéfense, la situation a profondément changé, même si elle demeure fragile. Le secteur de Menaka constitue d’ailleurs une sorte de laboratoire transposable ailleurs : on y voit patrouiller ensemble les FAMa, le MSA et la CMA [Coordination des mouvements de l’Azawad, formation rebelle, ndlr] », avait expliqué le général Bruno Guibert, alors commandant de la force Barkhane, lors d’un entretien donné à l’Express, en avril 2018.
Cette année, considérant la situation s’était améliorée dans cette région du Liptako, Barkhane a orienté ses efforts vers la région du Gourma malien, avec la construction d’une base à Gossi. Pour autant, elle continue de s’intéresser au secteur de Menaka. Selon le dernier compte-rendu des opérations de l’État-major des armées [EMA], le groupement tactique « Walsh » y a conduit plusieurs actions de reconnaissance, de contrôle de zone et de fouille entre le 14 et le 25 octobre. Et cela, en coopération avec les FAMa.
Ces dernières, « appuyés d’une partie du groupement tactique [français] ont reconnu plusieurs villages au sud-ouest de Ménaka, autour des villes d’In Delimane, Tin Hama et Léléhoy, afin de maintenir la pression sur les groupes armés terroristes présents dans le secteur. À In Delimane, afin de renforcer le partenariat militaire opérationnel avec les FAMa, une patrouille conjointe des FAMa et de la force Barkhane a été organisée dans les rues et autour de la ville afin de rassurer la population », relate l’EMA dans son compte-rendu.
Et d’ajouter : « Les manœuvres réalisées par les FAMa et le groupement tactique désert ‘Walsh’ ont perturbé les liaisons des groupes armés terroristes implantés dans la zone. Cette opération a abouti à la saisie d’armement et de matériel de communication, démontrant la capacité et la volonté de la force Barkhane d’opérer dans des secteurs éloignés de ses bases. »
S’agissant des attaques contre les camps de Boulikessi et de Mondoro, il avait été avancé que les jihadistes ont bénéficié d’un effet de suprise. « Les soldats maliens ne s’attendaient pas à une attaque aussi tôt le matin. Les jihadistes ont aussi probablement bénéficié du manque de confiance entre les forces de défense et les populations », a ainsi expliqué Boukari Sangaré, chercheur à l’Institut d’études pour la sécurité [ISS], à France24.
Aussi, étant donné que la région avait été quadrillée quelques jours plus tôt, il est probable que les assaillants du camp d’In Delimane soient venus du Niger voisin.
En attendant, ces nouvelles pertes subies par l’armée malienne [les plus importantes depuis la bataille d’Aguel’hoc en janvier 2012, ndlr] vont mettre de nouveau le gouvernement malien en grande difficulté, déjà qu’il avait été fortement critiqué après les attaques de Boulikessi et de Mondoro.
MàJ -1 : Ce 2 novembre, les Forces armées maliennes ont donné un nouveau bilan de l’attaque, via un communiqué. »
« Les FAMa enregistrent 49 morts, trois blessés et des dégâts matériels. Une vingtaine de rescapés ont été récupérés », a affirmé l’état-major malien. « La situation est sous contrôle des FAMa à Indelimane. Le ratissage est toujours en cours en vue des évaluations », a-t-il ajouté.
Photo : ECPAD
http://www.opex360.com/2019/11/02/au-moins-53-soldats-maliens-ont-ete-tues-lors-de-lattaque-du-camp-din-delimane/ | |
| | | mbarki_49 Colonel-Major
messages : 2510 Inscrit le : 13/12/2010 Localisation : Casablanca Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Sam 2 Nov 2019 - 21:53 | |
| - Citation :
L'Élysée annonce la mort d'un soldat français en opération au Mali BFMTV BFMTV il y a 3 heures
Le soldat du 1er régiment de spahis de Valence a été tué par un explosif au passage de son véhicule blindé. Emmanuel Macron "salue le sacrifice" de ce militaire mort "dans l’accomplissement de sa mission". Le brigadier Ronan Pointeau, du 1er régiment de spahis de Valence, est mort après le déclenchement d'un engin explosif au passage de son véhicule blindé lors d'une opération au Mali, a annoncé l'Elysée ce samedi dans un communiqué. Emmanuel Macron adresse "ses condoléances attristées à sa famille et ses proche" et "salue le sacrifice de ce militaire tué dans l'accomplissement de sa mission".
Les pensées du président de la République "vont également vers ses camarades engagés dans les opérations au Sahel, à qui il exprime son soutien et son entière confiance, ainsi que vers leurs frères d’armes des armées sahéliennes, qui paient un lourd tribut dans la lutte contre le terrorisme", précise le communiqué. Il a par ailleurs réaffirmé "sa détermination" à ce que le combat reste intacte "pour ramener la paix au Sahel". | |
| | | FAR SOLDIER General de Division
messages : 7880 Inscrit le : 31/08/2010 Localisation : Nowhere Nationalité :
| Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Sam 2 Nov 2019 - 22:04 | |
| RIP | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Sam 2 Nov 2019 - 22:13 | |
| - mbarki_49 a écrit:
-
- Citation :
L'Élysée annonce la mort d'un soldat français en opération au Mali BFMTV BFMTV il y a 3 heures
Le soldat du 1er régiment de spahis de Valence a été tué par un explosif au passage de son véhicule blindé. Emmanuel Macron "salue le sacrifice" de ce militaire mort "dans l’accomplissement de sa mission". Le brigadier Ronan Pointeau, du 1er régiment de spahis de Valence, est mort après le déclenchement d'un engin explosif au passage de son véhicule blindé lors d'une opération au Mali, a annoncé l'Elysée ce samedi dans un communiqué. Emmanuel Macron adresse "ses condoléances attristées à sa famille et ses proche" et "salue le sacrifice de ce militaire tué dans l'accomplissement de sa mission".
Les pensées du président de la République "vont également vers ses camarades engagés dans les opérations au Sahel, à qui il exprime son soutien et son entière confiance, ainsi que vers leurs frères d’armes des armées sahéliennes, qui paient un lourd tribut dans la lutte contre le terrorisme", précise le communiqué. Il a par ailleurs réaffirmé "sa détermination" à ce que le combat reste intacte "pour ramener la paix au Sahel". RIP | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Dim 3 Nov 2019 - 17:21 | |
| - Citation :
- L’État islamique revendique les attaques qui ont tué 49 soldats maliens et un militaire français
par Laurent Lagneau · 2 novembre 2019
Ce 2 novembre, la province « Afrique de l’Ouest » de l’État islamique [ISWAP], issue du groupe jihadiste nigérian Boko Haram, a revendiqué l’attaque contre le camp des Forces armées maliennes [FAMa] à In Delimane ainsi que celle contre un convoi de la force Barkhane qui a coûté la vie au brigadier Ronan Pointeau, du 1er Régiment de Spahis [RS] dans le même secteur de la région du Liptako, près du Niger.
« Les soldats du califat ont pris pour cible un convoi de véhicules des forces françaises […] près d’In Delimane, dans la région de Ménaka, en déclenchant un engin explosif », a en effet indiqué l’ISWAP, via un communiqué publié via l’application Telegram.
Selon l’État-major des armées [EMA], le VBL dans lequel se trouvait le brigadier Pointeau a été visé par un IED à 20 km d’In Delimane, lors d’une mission de « sécurisation » prévue de longue date, et qui n’avait donc pas de lien avec l’attaque contre le camp des FAMa, qui a fait au moins 49 tués. Cette dernière avait été auparavant aussi revendiquée par l’ISWAP.
« Des soldats du califat ont attaqué une base militaire où sont stationnés des éléments de l’armée malienne apostate dans le village d’In Delimane, dans la région de Ménaka », a ainsi fait savoir l’ISWAP, également via Telegram.
D’après les précisions d’une source militaire malienne rapportées par l’AFP, l’attaque contre le camp d’In Delimane a pris les FAMa par surprise, étant donné qu’elle a été lancée « à l’heure du déjeuner. » Et d’ajouter que des « véhicules de l’armée ont été détruits, d’autres emportés. »
Cette attaque, qui est la plus meurtrière subie par les FAMa depuis 2012, a été condamnée « très fermement » par la Mission des Nations unies au Mali [MINUSMA], qui a affirmé que des « opérations de sécurisation étaient en cours dans la région, avec l’appui des Casques bleus. »
Si elle concentre ses actions dans la région du Lac Tchad, notamment dans le nord du Nigéria, l’ISWAP est le relai médiatique de l’État islamique dans le grand Sahara [EIGS] depuis une attaque commise en juillet contre le camp militaire nigérien d’I-n-Ates [18 tués].
Pour rappel, l’EIGS est très actif au Niger, où il a conduit plusieurs attaques meurtrières, comme l’embuscade de Tongo-Tongo, en octobre 2017, ainsi quand la région de Menaka, au Mali. Dirigée par Adnane Abou Walid al-Sahraoui, dont la tête a été mise à prix pour 5 millions de dollars par les États-Unis, cette organisation a mis du temps avant d’être reconnue par Abu Bakr al-Baghdadi, le chef de l’EI éliminé la semaine passée par une opération des forces spéciales américaines.
Photo : VBL de Barkhane – archive EMA
http://www.opex360.com/2019/11/02/letat-islamique-revendique-les-attaques-qui-ont-tue-49-soldats-maliens-et-un-militaire-francais/ | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Mer 6 Nov 2019 - 19:18 | |
| - Citation :
- Les forces françaises ont éliminé un influent chef jihadiste au Mali
par Laurent Lagneau · 6 novembre 2019
Après la réapparition d’Amadou Koufa, le chef de la katiba Macina dont la mort avait été annoncée en novembre 2018, les autorités françaises sont désormais plus prudentes quand il s’agit d’évoquer l’élimination de chefs jihadistes. Du moins, c’est ce que l’on peut penser…
En effet, de retour du Mali où elle a rencontré le président Ibrahim Boubacar Keïta et les militaires de la force Barkhane, la ministre des Armées, Florence Parly, a indiqué auprès de l’AFP qu’un influent responsable jihadiste, Abou Abderahman al-Maghrebi, alias Ali Maychou, avait été tué lors d’une opération française, menée sur le sol malien, dans la nuit du 8 au 9 octobre. Soit il y a près d’un mois…
À noter que le compte-rendu publié chaque semaine par l’État-major des armées [EMA] ne mentionne pas cette opération pour la semaine allant du 3 au 10 octobre [il y est fait état de patrouilles menées conjointement avec l’armée malienne dans les zones de Tessit et Soudéhérin ainsi que d’actions civilo-militaires au profit des écoles maliennes, ndlr].
Quoi qu’il en soit, et selon Mme Parly, Ali Maychou était « le deuxième terroriste le plus recherché au Sahel – y compris par les Américains. » Et d’ajouter, sans en préciser les détails opérationnels : « Il s’agit de la neutralisation d’un personnage très influent. »
Effectivement. Imam de nationalité marocaine, Ali Maychou [né en 1983], a notamment dirigé, avec son frère Youssef, un réseau qui recrutait des jihadistes marocains pour les envoyer ensuite en Libye et dans le nord du Mali. En mai 2012, il a rejoignit la katiba Al-Moulathamoun dirigée par Mokhtar Belmokhtar, avant de s’installer à Tombouctou pour y prêcher auprès de combattants commandés par Djamel Okacha [alias Yahia Abou al-Hamman], alors récemment désigné pour devenir l’émir d’al-Qaïda au Maghreb islamique [AQMI] pour le Sahara.
Lors de l’opération française Serval, lancée le 11 janvier 2013, Ali Maychou alla trouver refuge à Ajdabiya, dans le nord-est de la Libye [à une soixante de kilomètres de Benghazi]. Là, il facilita les contacts entre al-Qaïda et les groupes jihadistes locaux.
Puis Ali Maychou devint l’un des principales figures médiatiques d’AQMI, ses messages étant alors diffusés par al-Andalus, l’agence de presse de l’organisation jihadiste. Et il prit part à la formation du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans [GSIM ou JNIM], c’est à dire une alliance de groupes jihadistes dirigée par Iyad Ag Ghaly.
Enfin, en juillet 2019, Ali Maychou avait été inscrit sur la liste du terrorisme mondial du département d’État [diplomatie américaine, ndlr] pour son « un rôle de premier plan » au sein du GSIM « depuis sa création en 2017. » Selon les autorités américaines, il serait né en 1983, à Taba.
« Il est très important de désorganiser ces mouvements en profondeur mais cela ne signifie pas que ces mouvements s’autodétruisent en parallèle », a expliqué Mme Parly auprès de l’AFP. Il faut continuer ce travail de contre terrorisme mais ce n’est qu’un élément » de la tâche à accomplir pour sécuriser les pays du Sahel, a-t-elle ajouté.
Plus tard, l’État-major des armées a précisé qu’Ali Maychou a été tué lors d’une opération héliportée ayant eu lieu dans la région de Tombouctou, planifiée à la suite d’un « renseignement ». L’identité du chef jihadiste a été « confirmée à 100% », a-t-il insisté.
Pour rappel, Ali Maychou est le second cadre jihadiste éliminé au Mali cette année. En février, une opération menée par les forces spéciales françaises dans la région de Tombouctou avait permis de neutraliser Djamel Okacha, alors numéro deux du GSIM.
http://www.opex360.com/2019/11/06/les-forces-francaises-ont-elimine-un-influent-chef-jihadiste-au-mali/ | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Lun 11 Nov 2019 - 17:45 | |
| - Citation :
- 10.11.2019
Ni repli ni retraite: l'armée malienne regroupe ses forces pour mieux résister
Ce ne serait pas un repli et surtout pas une retraite... Mais les militaires maliens ont bien abandonné plusieurs positions dans le sud-est du pays, suite à l’attaque meurtrière lancée par des djihadistes contre le poste d’Indelimane (48 morts, le 1er novembre).
Mardi dernier, c’est la position d’Anderamboukane qui a été évacuée, les militaires ayant peu après rejoint la ville de Menaka, à une centaine de kilomètres au nord-est. Le poste de Labbezanga a lui été évacué sur Ansongo.
L’état-major malien a confirmé ce dimanche 10 novembre, dans la matinée, ce mouvement de troupes et expliqué que "les unités isolées vont être regroupées en point d’appui et centres de résistance".
L’état-major a précisé que "dans ce choix opérationnel, d’autres unités seront également concernées. Cette décision s’inscrit dans l’exécution d’un nouveau concept d’opération qui vise à mieux adapter la stratégie à la menace des terroristes et autres narco trafiquants".
Même s’il n’est "nullement question d’abandonner les populations", le résultat de ce redéploiement est évident : de nouvelles portions du territoire ne sont plus contrôlées par l’État malien. Ces zones risquent de tomber sous le contrôle des groupes armés terroristes (GAT) ou bien d’être tenues par les milices locales.
Ainsi, les ex-rebelles du Mouvement pour le salut de l’Azawad (MSA), engagés dans la lutte contre le terrorisme dans la région, disent occuper le terrain avec force pick-up et motos. Ils seraient en "alerte rouge", selon l’un de leurs chefs.
Nouveau concept opérationnel Dans un discours à la nation, trois jours après l’attaque meurtrière d’Indelimane, le président malien Ibrahim Boubacar Keïta avait affirmé avoir "instruit… l’élaboration d’un nouveau concept opérationnel qui donne une part importante à l’offensive… et à l’amélioration des conditions d’engagement" des militaires.
Plusieurs raids des forces armées maliennes (FAMa) ont donc été lancés. La dernière attaque des FAMa en date a eu lieu samedi matin, à Kouna, Baptisée Tiesaba, cette opération aurait permis "la destruction d’une base terroriste" quasiment vide. Effectivement, du matériel a été récupéré et détruit mais aucun combattant ennemi n’a été repéré.
Ces raids n’empêchent pas les GAT de poursuivre leurs opérations de harcèlement. Dans la nuit de vendredi à samedi, la gendarmerie de Konna (près de Mopti) a été attaquée par des assaillants à moto qui ont pu être repoussés. "Le bilan est de 2 civils tués, 2 blessés dont un gendarme. Un véhicule de la Gendarmerie a été calciné. Les blessés ont été évacués à l’hôpital de Sevaré à minuit", selon les FAMa.
http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2019/11/10/l-armee-malienne-regroupe-ses-forces-pour-mieux-resister-aux-20630.html | |
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