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| Intervention militaire au Mali - Opération Serval | |
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jf16 General de Division
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| Sujet: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Jeu 2 Avr - 21:08 | |
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jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Mar 19 Nov - 19:12 | |
| - Citation :
- Barkhane neutralise cinq jihadistes lors d’une opération d’opportunité; Un commando français gravement blessé
par Laurent Lagneau · 19 novembre 2019
Ces derniers jours ont été agités dans la région du Liptako-Gourma, dans le centre du Mali, où la Force conjointe du G5 Sahel et la Force Barkhane ont conduit les opérations Pagnani 2 et Bourgou 4.
Ainsi, les 15 et 16 novembre, les Forces armées maliennes [FAMa] ont affirmé avoir mis hors de combat 19 terroristes lors d’une opération de ratissage mené dans le secteur d’Ouenkoro [région de Mopti], après l’attaque du village de Bidi.
Au Burkina Faso, dans la province frontalière de Loroum, les forces locales ont également mené une opération de ratissage dans la forêt de Yorsala, en réaction à une embuscade ayant visé l’une de leurs patrouilles. Selon le bilan avancé par l’état-major burkinabè, 32 jihadistes, au total, ont été neutralisés lors « d’intenses combats ayant duré plusieurs heures ». Deux soldats y ont laissé la vie.
Dans le même temps, des mouvements de groupes armés terroristes [GAT], appartenant très probablement à l’État islamique dans le grand Sahara [EIGS] ont été repérés lors d’une mission de reconnaissance de Barkhane dans le Liptako malien.
Une opération dite « d’opportunité » a donc été décidée contre un campement suspect, situé à une vingtaine de kilomètres au sud d’In Délimane, où une attaque, revendiquée par l’EIGS, fit 49 tués parmi les soldats maliens, le 1er novembre.
« Après avoir été déposes par hélicoptère, les commandos de la force Barkhane se sont infiltrés de nuit à travers un terrain difficile. Au petit matin, l’assaut a été donné avec l’appui des hélicoptères [d’attaque] Tigre du groupement tactique désert Aérocombat », raconte l’État-major des armées [EMA].
Au cours de cette action, cinq terroristes ont été mis hors de combat. En outre, quatre motos, des fusils d’assaut AK-47 et de « nombreuses ressources [explosifs, chargeurs, gilets pare-balles, etc] » ont été saisis et détruits.
Malheureusement, un commando français a été gravement blessé au cours de cet assaut. « Immédiatement pris en charge puis évacué de la zone d’action, il a été rapidement rapatrié en France où il est actuellement pris en charge à l’hôpital militaire de Percy », indique l’EMA, qui ne précise pas si le pronostic vital du militaire reste engagé.
Par ailleurs, le 18 novembre, 7 soldats maliens ont été tués lors de combats contre des jihadistes, près de la frontière avec le Niger.
« Dans le cadre d’une opération bilatérale [appelé « Tongo-Tongo », ndlr] pour traquer les terroristes à la frontière Mali/Niger, une patrouille FAMa a été accrochée ce 18 novembre 2019 à Tabankort », a annoncé l’état-major malien.
Après avoir, dans un premier temps, fait état de 7 tués et de 15 blessés dans leurs rangs, et assuré que, avec le soutien de Barkhane, les troupes maliennes et nigériennes avaient « repris l’initiative sur le terrain à Tabankort », les FAMa ont donné un nouveau bilan des combats, ce 19 novembre.
« Au cours de cet accrochage les FAMa déplorent 24 morts, 29 blessés et des dégâts matériels. Côté ennemi l’on dénombre 17 terroristes tués, une centaine de suspects appréhendés entre les mains des forces nigériennes à Tiloa et 70 motos détruites », a en effet indiqué l’état-major malin, via un communiqué.
Photo : État-major des armées
http://www.opex360.com/2019/11/19/barkhane-neutralise-cinq-jihadistes-lors-dune-operation-dopportunite-un-commando-francais-gravement-blesse/ | |
| | | FAR SOLDIER General de Division
messages : 7880 Inscrit le : 31/08/2010 Localisation : Nowhere Nationalité :
| Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Mar 26 Nov - 10:30 | |
| Triste nouvelle et triste bilan, 13 militaires français sont morts lors d'une mission contre des jihadistes au Mali. Un hélicoptère Tigre à percuté en vol un Cougar lors des combats. RIP, courage aux familles de ces soldats | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Mar 26 Nov - 18:59 | |
| RIP - Citation :
- 26.11.2019
13 morts dans la collision de deux hélicoptères français au Mali
L’Élysée a confirmé la collision de deux hélicoptères militaires français, lundi, dans la région du Liptako malien. Un hélicoptère de combat Tigre et un hélicoptère de transport de type Cougar se sont écrasés après s’être heurtés.
13 militaires français ont péri dans ce crash qui a eu lieu dans la soirée. Emmanuel Macron a salué "avec le plus grand respect la mémoire de ces militaires de l'armée de terre, six officiers, six sous-officiers, et un caporal-chef, tombés en opération et morts pour la France dans le dur combat contre le terrorisme au Sahel".
L’accident a eu lieu dans la région de Menaka, dans le sud-est du Mali, une zone où les forces armées maliennes et les troupes de l’opération Barkhane conduisent depuis plusieurs semaines des opérations antiterroristes contre des groupes armés qui harcèlent les garnisons locales et sèment la terreur parmi les populations locales.
Florence Parly a dévoilé la liste des victimes: Le capitaine Nicolas MÉGARD, du 5e Régiment d’hélicoptères de combat de Pau Le capitaine Benjamin GIREUD du 5e Régiment d’hélicoptères de combat de Pau Le capitaine Clément FRISONROCHE du 5e Régiment d’hélicoptères de combat de Pau Le lieutenant Alex MORISSE du 5e Régiment d’hélicoptères de combat de Pau Le lieutenant Pierre BOCKEL du 5e Régiment d’hélicoptères de combat de Pau L’adjudant-chef Julien CARETTE du 5e Régiment d’hélicoptères de combat de Pau Le brigadier-chef Romain SALLES DE SAINT PAUL du 5e Régiment d’hélicoptères de combat de Pau Le capitaine Romain CHOMEL DE JARNIEU du 4e Régiment de chasseurs de Gap Le maréchal des logis-chef Alexandre PROTIN du 4e Régiment de chasseurs de Gap Le maréchal des logis Antoine SERRE du 4e Régiment de chasseurs de Gap Le maréchal des logis Valentin DUVAL du 4e Régiment de chasseurs de Gap Le maréchal des logis-chef Jérémy LEUSIE du 93e Régiment d’artillerie de montagne de Varces Le sergent-chef Andreï JOUK du 2e Régiment étranger de génie de Saint-Christol
Parmi les victimes figure le fils de l'ancien ministre et sénateur centriste français Jean-Marie Bockel ; il s’agit du lieutenant Pierre Bockel du 5e Régiment d’hélicoptères de combat de Pau. Le capitaine Romain Chomel de Jarnieu, du 4e Régiment de chasseurs de Gap, était le fils de l’amiral Benoît Chomel de Jarnieu, ancien inspecteur général des armées pour la Marine nationale.
Abordage L’état-major des Armées a donné quelques précisions sur les circonstances. "Selon toute vraisemblance, un abordage entre les deux aéronefs évoluant à très basse altitude serait à l’origine de l’accident. Ils participaient à une opération d’appui aux commandos de la force Barkhane qui étaient au contact de groupes armés terroristes. Engagés au sol depuis quelques jours, les commandos traquaient un groupe de terroristes, décelés quelques heures plus tôt, qui évoluaient en pick-up et à moto.
Très rapidement, ils ont été renforcés par des hélicoptères et une patrouille de Mirage 2000. Un hélicoptère Cougar, avec à son bord six commandos de montagne et un chef de mission, a alors été engagé pour coordonner l’ensemble des moyens, tout en étant en mesure d’intervenir pour assurer l’extraction immédiate d’un élément au sol. Vers 19 h 40, pendant la manœuvre destinée à préparer l’engagement de l’ennemi, l’hélicoptère Cougar et un Tigre sont entrés en collision, s’écrasant à courte distance l’un de l’autre. Aucun des militaires embarqués n’a survécu. Une opération de secours et de sécurisation de la zone d’accident est en cours. De nombreux moyens de la force Barkhane sont encore engagés.
Ces pertes portent à 38 le nombre de soldats français tués dans cette zone depuis le déclenchement Serval, en janvier 2013. Le dernier mort en date était un brigadier du 1er Spahis, tué par un IED, également dans le secteur de Menaka au Mali le 2 novembre.
http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2019/11/26/13-morts-dans-la-collision-de-deux-helicopteres-francais-au-20675.html - Citation :
- 26.11.2019
Les visages des 13 morts français de lundi soir, au Mali
Voici les visages des 13 soldats qui ont péri lundi soir dans l'est du Mali, lors de la collision de deux hélicoptères dans la vallée d'Erenga, au sud de la route qui relier Gao à Menaka. Ils participaient à une opération visant la destruction d'un groupe armé terroriste (GAT).
Les GCP étaient en opérations dans la zone depuis le 22 novembre. Lundi après-midi, ils ont repéré et engagé un GAT disposant de pick-up et de motos.
Des moyens aériens sont arrivés en soutien: deux Tigre pour effectuer des reconnaissances nocturnes et un Cougar transportant une équipe de 6 GCP.
La collision entre un Tigre et le Cougar a eu lieu vers 18h38, selon le général Lecointre, le CEMA, qui a précisé mardi lors de la conférence de presse conjointe avec la ministre que la zone du crash avait aussitôt été sécurisée, les dépouilles récupérées et les boîtes noirs retrouvées.
Le capitaine Nicolas MEGARD, du 5e Régiment d’hélicoptères de combat de Pau Le capitaine Benjamin GIREUD du 5e Régiment d’hélicoptères de combat de Pau Le capitaine Clément FRISONROCHE du 5e Régiment d’hélicoptères de combat de Pau Le lieutenant Alex MORISSE du 5e Régiment d’hélicoptères de combat de Pau Le lieutenant Pierre BOCKEL du 5e Régiment d’hélicoptères de combat de Pau L’adjudant-chef Julien CARETTE du 5e Régiment d’hélicoptères de combat de Pau Le brigadier-chef Romain SALLES DE SAINT PAUL du 5e Régiment d’hélicoptères de combat de Pau Le capitaine Romain CHOMEL DE JARNIEU du 4e Régiment de chasseurs de Gap Le maréchal des logis-chef Alexandre PROTIN du 4e Régiment de chasseurs de Gap Le maréchal des logis Antoine SERRE du 4e Régiment de chasseurs de Gap Le maréchal des logis Valentin DUVAL du 4e Régiment de chasseurs de Gap Le maréchal des logis-chef Jérémy LEUSIE du 93e Régiment d’artillerie de montagne de Varces Le sergent-chef Andreï JOUK du 2e Régiment étranger de génie de Saint-Christol
http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2019/11/26/13-morts-20676.html | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Mer 27 Nov - 19:36 | |
| - Citation :
- 27.11.2019
Sahel: Paris, droit dans ses rangers, favorise l'option militaire
La stratégie du "tout militaire" aurait-elle vécu au Sahel ?
En mai 2019, l’International Crisis Group avertissait : "La guerre dans le centre du Mali est dans l’impasse" et préconisait de "tenter de discuter avec les jihadistes, en vue notamment de conclure un cessez-le-feu et d’atténuer les violences contre les civils".
Dans son rapport intitulé "Parler aux jihadistes au centre du Mali : le dialogue est-il possible ?", l’ICG reconnaissait cependant que "les appels au dialogue se heurtent aux résistances du gouvernement (malien, ndlr), de ses alliés étrangers et de segments de la société malienne, qui excluent tout compromis avec les jihadistes, eux-mêmes réticents au dialogue".
La France, en particulier, privilégie une réponse militaire face à l’insurrection djihadiste, rappelant que des groupes armés du Sahel sont désignés comme terroristes par les Nations unies et que ces mêmes groupes (GAT, pour groupe armé terroriste) ont tué des soldats français.
En avril 2017, lors d’une visite officielle au Mali, Jean-Yves Le Drian, le ministre français des Affaires étrangères, a ainsi justifié sa position anti-dialogue en évoquant un compatriote décédé. "Comment peut-on négocier avec les terroristes ? !… Iyad ag Ghaly (l’un des chefs djihadistes) s’est réjoui de la mort du soldat français Julien Barbé".
L’ancien président François Hollande, en visite à Brest, ce mercredi est revenu sur la mort de treize soldats au Mali et sur la menace terroriste au Sahel. Pour lui, "cette menace n’a pas disparu, elle est toujours là, et donc nous devons faire en sorte que la mission aujourd’hui assurée par Barkhane puisse se poursuivre".
Des appels en France En France, toutefois, des voix s’élèvent dans la classe politique en faveur d’un retrait du Sahel où les forces françaises sont engagées depuis le lancement de l’opération Serval en janvier 2013, suivie de l’opération Barkhane en août 2014.
Le groupe La France insoumise à l’Assemblée nationale a ainsi appelé, mardi, le gouvernement à "ouvrir une discussion sérieuse et rationnelle pour envisager les voies de sortie d’une guerre dont le sens échappe désormais à nombre de nos compatriotes et de Maliens eux-mêmes".
Pas de remise en cause Les lourdes pertes de lundi au Mali ont donc relancé le débat. Le chef d’état-major des armées, interrogé ce mercredi matin sur France Inter, a estimé que la "tragédie" de la mort de 13 militaires français lundi au Mali ne pouvait pas conduire à "une remise en cause de notre engagement ".
Le général Lecointre a rejeté "tout enlisement. Il a assuré que, même s’il n’y a jamais de "victoire définitive" contre les groupes armés djihadistes, le combat militaire doit se poursuivre. "Il faut être patients et persévérants. Une crise comme celle-là nécessite de la persévérance dans l’action, avec des objectifs à long terme. Il faut éviter la contagion dans d’autres pays d’Afrique de l’Ouest ", a-t-il assuré.
Malgré cette intransigeance française, le tabou sur l’ouverture de négociations entre les autorités maliennes et les groupes djihadistes, qui réclament l’application de la Charia et l’érection du Mali en République islamique, se lève lentement.
Le ministre des affaires étrangères du Mali, Tiébilé Dramé, a un temps estimé qu’un dialogue avec les GAT était nécessaire pour faire taire les armes.
L’ancien ministre malien Hassan Barry a rencontré en juin le prédicateur radical Amadou Koufa, chef de la katiba du Macina, qui sévit depuis 2015 dans le centre du Mali. "Nous sommes au courant de cette affaire, qui a eu la bénédiction de certains milieux officiels", a confié une source sécuritaire malienne, lundi.
D’autres canaux d’échanges, européens cette fois et à visée humanitaire, sont aussi ouverts. Très officieusement.
http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2019/11/27/sahel-paris-20679.html | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Ven 29 Nov - 21:03 | |
| - Citation :
- Barkhane : Le général Lecointre assure que la collision des deux hélicoptères n’a pas été causée par les jihadistes
par Laurent Lagneau · 29 novembre 2019
La semaine passée, l’Office européen de police [Europol] s’était félicité d’avoir mené une cyberattaque contre la propagande en ligne de l’État islamiques, en partie grâce à une coopération avec l’application Telegram. Cependant, c’est via ce canal que l’État islamique en Afrique de l’Ouest [ISWAP], qui assure la communication de l’État islamique au grand Sahara [EIGS], a publié un communiqué pour revendiquer une action ayant conduit à la collision de deux hélicoptères de la force Barkhane [Cougar et Tigre, ndlr], le 26 novembre [13 militaires français tués].
Assurant avoir tendu une embuscade à un détachement de Barkhane dans la région de Menaka, l’État islamique a affirmé qu’un hélicoptère transportant des renforts pour renforcer les troupes au sol [qui serait donc le Cougar] a tenté d’atterrir. « Les soldats du califat ont tiré en direction de l’appareil, le forçant à se retirer et au final il est entré en collision avec un autre hélicoptère [le Tigre] causant la mort de 13 soldats », a-t-il prétendu.
« C’est absolument faux », a répondu le général François Lecointre, le chef d »état-major des armées [CEMA], ce 29 novembre, sur les ondes de RFI. « Ce qui est vrai […] dans l’état actuel des connaissances que l’on a, et je ne m’aventurerai certainement pas au-delà, c’est qu’il y a eu collision entre deux hélicoptères, dans une opération de combat très complexe, qui nécessite dans une opération et dans une ambiance dure de concentration de combat, une très fine coordination »et qu’il « n’y a pas eu de prise à partie par les jihadistes qui étaient poursuivis et marqués au sol. Il n’y a pas eu de retrait d’un appareil face à un tir de jihadistes », a-t-il expliqué.
Cela étant, il fallait s’attendre à voir l’État islamique exploiter ce drame pour sa propagande et mobiliser ses partisans.
Selon l’EMA, les commandos parachutistes ont pisté un groupe armé terroriste [GAT] dans le secteur d’In Delimane. Une fois ce dernier repéré, ils ont engagé le combat. Ayant des difficultés à le poursuivre, ils ont demandé un appui aérien, lequel a été fourni par une patrouille de Mirage 2000, puis par deux hélicoptères d’attaque Tigre.
Or, à aucun moment le Cougar, qui transportait une équipe d’extraction armée par les commandos de montagne, n’avait vocation à atterrir, sa mission étant de porter assistance aux équipages des Tigre en cas de difficultés les contraignant à se poser.
Quoi qu’il en soit, a assuré le CEMA, « l’armée française dit la vérité » parce que « d’abord nous la devons à nos soldats » ainsi qu’aux « familles de nos compagnons d’armes qui sont morts. »
Actuellement, a rappelé le général Lecointre, plusieurs enquêtes [techniques, commandement] sont en cours. Elles « permettront de tirer les enseignements de ce moment d’engagement opérationnel très intenses », a-t-il dit. « Les boîtes noires [du Tigre et du Cougar, ndlr] vont être exploitées pour avoir les détails précis sur la manière dont nos soldats sont morts », a-t-il poursuivi.
« En tout cas, a insisté le général Lecointre, je peux absolument témoigner aujourd’hui, et je ne m’aventurerai jamais à aller dire quelque chose qui ne serait pas strictement vrai, […] qu’il n’y a pas eu de prise à partie des jihadistes sur nos hélicoptères. »
Par ailleurs s’agissant du dispositif déployé pour neutraliser le groupe jihadiste en question, doté d’un pick-up et de plusieurs motos, le CEMA a expliqué que, de manière générale, les forces françaises engagent des moyens assez importants afin d’établir un rapport de force qui leur soit systématiquement favorable. Cela permet de maîtriser les effets et d’éviter les dommages collatéraux… et aussi de capturer des combattants ennemis « qui vont nous donner des renseignements » susceptibles de conduire au démantèlement d’autres réseaux terroristes.
En outre, a estimé le général Lecointre, compte tenu de la zone où s’est produit l’accident des deux hélicoptères, il est « probable que les jihadistes face auxquels nous étions avaient parmi eux des chefs assez importants ».
Mais à la question de savoir si le chef de l’EIGS, Adnane Abou Walid al-Sahraoui, était dans le lot, le CEMA a refusé de répondre. « Je n’ai pas à m’exprimer sur ce type de renseignement », a-t-il dit.
http://www.opex360.com/2019/11/29/barkhane-le-general-lecointre-assure-que-la-collision-des-deux-helicopteres-na-pas-ete-causee-par-les-jihadistes/ | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
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| Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Ven 6 Déc - 17:51 | |
| - Citation :
- Mali : Un raid de la force Barkhane décime une colonne jihadiste dans la région de Douentza
par Laurent Lagneau · 6 décembre 2019
Après la mort de 13 militaires français dans la collision de deux hélicoptères au cours d’une action de combat, la force Barkhane reste « déterminée à œuvrer pour le retour de la stabilité au Sahel, aux côtés des forces partenaires », a assuré l’État-major des armées [EMA], dans son dernier point de situation sur les opérations en cours.
Ainsi, le 30 novembre, une colonne de motos d’un groupe jihadiste a été repérée par des moyens ISR [Intelligence, Surveillance, Reconnaissance], non précisés par l’EMA, dans la région de Douentza, située entre Mopti et Gao, dans le Gourma.
Au regard du mode opératoire des groupes armés terroristes [GAT], cette concentration de motos laissait présager une attaque « complexe » contre les Forces armées maliennes [FAMa], à l’image de celles, récentes, de Boulikessi et d’In Delimane. D’où une action immédiatement entreprise pour la neutraliser.
Selon l’EMA, des Mirage 2000D, puis des hélicoptères d’attaque Tigre et Gazelle, ont été envoyés dans le secteur. Les frappes menées ont ainsi permis « de détruire plusieurs motos et de mettre hors de combat une dizaine de terroristes. »
Le cercle de Douentza, située dans la région de Mopti, abrite les montagnes du Hombori ainsi que la forêt de Serma, où Barkhane a mené plusieurs opérations contre une katiba jihadiste proche du Groupe de soutien à l’Islam et aux musulmans [GSIM]. Ce dernier a d’ailleurs revendiqué une attaque commise le 30 septembre contre les FAMa à Mondoro, l’une des localités de ce secteur.
La presse malienne a évoqué un raid aérien de Barkhane, effectué dans la même région, précisément à une soixantaine de kilomètres au nord-ouest de Douenza. Mais il aurait eu lieu le 2 décembre [et non le 30 novembre, comme l’indique l’EMA]. « La colonne de jihadistes avait été aperçue dans l’une des forêts du Gourma, dans la zone dite des trois frontières, alors que les assaillants qui avaient quitté le Mali devaient rallier le Burkina Faso ou le Niger », avance le quotidien L’Indépendant.
Par ailleurs, les Forces armées maliennes ont annoncé, le 5 décembre, avoir « détruit » une base terroriste près de Mandoli, dans la région de Mopti. Le bilan est de 5 terroristes neutralisés [dont 3 faits prisonniers] et d’une vingtaine de motos brûlées.
Au vu des saisies effectuées ces dernières semaines, il semble que les GAT utilisent de plus en plus les motos pour se déplacer et lancer leurs attaques. Selon une étude de Small Arms Survey concernant le Niger [.pdf], 20% des attaques jihadistes recensées au 1er janvier 2018 avaient impliqué des deux-roues. Généralement, les jihadistes circulent à deux sur de tels engins : l’un pour piloter, l’autre pour tenir l’arme.
http://www.opex360.com/2019/12/06/mali-un-raid-de-la-force-barkhane-decime-une-colonne-jihadiste-dans-la-region-de-douentza/ | |
| | | jf16 General de Division
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| Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Sam 7 Déc - 22:01 | |
| - Citation :
- Barkhane : Un militaire français gravement blessé au Mali
par Laurent Lagneau · 7 décembre 2019
Ce 7 décembre, un militaire français de la force Barkhane a gravement été blessé par l’explosion d’un engin explosif improvisé [IED] lors d’une opération menée à In Figaren, entre Gao et Ménaka, dans le liptako malien.
L’information, révélée par Radio France Internationale [RFI] a été confirmée par l’État-major des armées [EMA].
« Son véhicule blindé a été frappé par un engin explosif improvisé» lors d’une opération à In Figaren, à l’est d’Ansongo, dans la région du Liptako située aux confins du Mali, du Niger et du Burkina Faso », a précisé le colonel Frédéric Barbry, le porte-parole de l’EMA, auprès de l’AFP. Il doit être évacué vers un hôpital militaire parisien [le HIA de Percy, à Clamart, ndlr] « dans les prochaines heures », a-t-il ajouté.
L’unité à laquelle ce militaire n’a pas été précisée. En outre, l’EMA n’a pas souhaité communiquer sur les circonstances précises de cette attaque.
Le secteur où a eu lieu l’attaque est connu pour être la zone d’opération de l’État islamique au Grand Sahara [EIGS].
Le 2 novembre dernier, le brigadier Ronan Pointeau, du 1er Régiment de Spahis [RS] a été tué par un IED alors qu’il se trouvait à bord d’un Véhicule blindé léger [VBL] escortant un convoi entre dans la région de Ménaka.
C’est dans cette même région où, le mois dernier, un commando français a également été grièvement blessé lors d’une opération dite « d’opportunité » contre un groupe armé terroriste [GAT], relevant probablement de l’EIGS, et que deux hélicoptères du 5e RHC sont entrés en collision, provoquant la mort de 13 militaires.
http://www.opex360.com/2019/12/07/barkhane-un-militaire-francais-gravement-blesse-au-mali/ | |
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messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Mar 10 Déc - 22:42 | |
| - Citation :
- Des mercenaires de la société militaire privée russe Wagner présents au Mali?
par Laurent Lagneau · 10 décembre 2019
Au cours d’une séance parlementaire, en novembre, le ministre malien de la Défense, le général Ibrahim Dahirou Dembele, aurait annoncé « l’arrivée dans les prochaines semaines de militaires russes au Mali pour soutenir techniquement » les forces armées locales, et notamment pour assurer la maintenance des deux hélicoptères Mi-35 livrés par Moscou en octobre 2017 et prendre part à l’entraînement de leurs pilotes. Du moins, c’est ce qu’avait rapporté plusieurs médias maliens.
Mais, a priori, cette assistance ne serait pas fournie par les forces russes… mais par la société militaire privée [SMP] Wagner, dont il a été beaucoup question en Centrafrique et dont il est dit qu’elle est aussi présente en Libye, au Soudan, à Madagascar et, plus récemment, dans le nord du Mozambique.
Pour rappel, la SMP Wagner, fondée par Dmitri Outkine, un ancien du GRU [renseignement militaire russe, ndlr], compterait parmi ses principaux actionnaires l’homme d’affaires Evguéni Prigojine, un proche du Kremlin qui est par ailleurs accusé d’être à l’origine de l’Internet Research Agency [IRA], c’est à dire la fameuse « usine à trolls » qui, basée à Saint-Pétersbourg, fabrique les « infox » à la chaîne.
Ainsi, selon deux sources sécuritaires distinctes en Afrique de l’Ouest sollicitée par l’AFP, une petite équipe de la SMP Wagner aurait séjourné à Bamako il y a quelques semaines. L’un d’elle a dit : « Ils vont arriver, ça y est, la décision d’implanter une unité Wagner au Mali ayant été entérinée lors du sommet Russie-Afrique », organisé à Sotchi, en octobre.
D’où, probablement, l’annonce faite il y a un peu plus de deux semaines par le ministre malien de la Défense.
Durant la Guerre Froide, l’Union soviétique et le Mali avaient cultivé d’étroites relations, Bamako ayant orienté son économie vers un modèle de type « socialiste collectiviste » après avoir obtenu son indépendance. Et Moscou dispose actuellement dans le pays de quelques relais d’influence, à l’image de l’organisation « Patriotes du Mali » qui ne cache pas son hostilité à la France tout en relayant des fausses informations sur la force Barkhane.
Cela étant, le ministère des Armées pouvait s’y attendre : un rapport conjoint du Centre d’analyse, de prévision et de stratégie [CAPS] et de l’Institut de recherche stratégique de l’École militaire [IRSEM] avait prévenu que l’Afrique allait devenir une « terrain de la guerre informationnelle russe. » À ce sujet, la Centrafrique en a donné un aperçu : la désinformation anti-française s’était amplifiée à mesure qu’arrivaient à Bangui les « instructeurs militaires civils » [pour reprendre les mots de la diplomatie russe, ndlr] de la SMP Wagner.
En sera-t-il de même au Mali? « Nous soupçonnons les Russes d’encourager le sentiment anti-français » dans la bande sahélo-saharienne [BSS], a confié un responsable militaire à l’AFP. Toutefois, a estimé un diplomate occidental en poste à Bamako auprès de la même source, « on n’est pas du tout sur l’ampleur de l’implantation russe dans d’autres pays comme la Centrafrique. »
http://www.opex360.com/2019/12/10/des-mercenaires-de-la-societe-militaire-privee-russe-wagner-presents-au-mali/ | |
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messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Mar 10 Déc - 22:59 | |
| - Citation :
- mardi 10 décembre 2019
La relève, après le crash d'Indelimane
Prévoir est le propre des états-majors : 16 jours après le crash d'Indelimane, le remplacement des moyens matériels et humains perdus le soir du 25 novembre est quasi-réalisé, comme je l'anticipais le 2 décembre. Une équipe de "commandos" a remplacé ceux du 4e Chasseurs.
Pour les hélicoptères, le Cougar présenté comme "excédentaire" à l'époque du crash au sein du GTD-A ne sera pas remplacé au Sahel. Un autre Tigre HAD sera très prochainement d'attaque sur place.
C'est le deuxième Cougar qui est perdu à l'étranger, après un appareil du DETALAT Libreville crashé en mer au large du Gabon, en 2009 (8 morts dont 5 du 13e RDP), là aussi de nuit, sur un problème d'illusion sensorielle, après un décollage d'un TCD.
Le Tigre est le troisième appareil du genre perdu en opérations, après un appareil crashé en Afghanistan (de nuit, collision avec le relief, appareil récupéré par un Caracal de l'EH 1/67 Pyrénées) et un autre criblé de balles au début de Serval, en 2013. C'est donc le deuxième au Sahel, et le premier HAD.
Les Allemands ont eux aussi perdu des Tigre, en Allemagne puis au Sahel (2 morts).
Au Sahel, la France a perdu au moins trois Gazelle, deux Tigre, un Cougar et un Caracal (au moins trois ont été endommagés), en dix ans d'opérations. En outre, deux Mirage 2000D et NK3 ont été perdus, avec un MQ-9 Reaper, et des Casa 235 ont été endommagés.
https://lemamouth.blogspot.com/2019/12/apres-le-crash-dindelimane.html | |
| | | Fox-One General de Division
messages : 8023 Inscrit le : 20/09/2007 Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Mer 11 Déc - 11:02 | |
| La facture est respectable ! | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Sam 21 Déc - 18:52 | |
| - Citation :
- Selon le président Macron, la force Barkhane a « neutralisé » 33 terroristes au Mali [MàJ]
par Laurent Lagneau · 21 décembre 2019
Généralement, l’État-major des armées [EMA] attend quelques heures, voire plusieurs jours dans certains cas, pour communiquer le bilan des opérations menées par les forces françaises… Mais ce 21 décembre, à l’occasion d’une discours prononcé devant la communauté française d’Abidjan [Côte d’Ivoire], le président Macron a bousculé les habitudes en annonçant que la force Barkhane avait « neutralisé » 33 jihadistes en début de journée, lors d’une opération menée dans la région de Mopti [centre du Mali].
Pour rappel, et comme l’a expliqué le général François Lecointre, le chef d’état-major des armées [CEMA], « neutraliser est un terme élégant et la façon de dire qu’on les tue. »
« Ce succès considérable, c’est l’engagement de nos forces, c’est le soutien que nous apportons au Mali, à la région et à notre propre sécurité », a commenté le président Macron, qui a également précisé que deux gendarmes maliens retenus en captivité par les jihadistes avaient été libérés par les militaires français.
« Nous avons eu des pertes, nous avons aussi des victoires ce matin grâce à l’engagement de nos soldats et de l’opération Barkhane », a souligné le chef de l’État.
Sollicité par l’agence Reuters, l’État-major des armées a confirmé le bilan avancé par le président Macron. Et d’expliquer que cette action a eu lieu dans le cadre d’une opération « d’opportunité », lancée dans la nuit du 20 au 21 décembre.
Une opération d’opportunité signifie que des groupes armés terroristes [GAT] en phase de regroupement ont été repérés par des moyens ISR [Intelligence, Surveillance, Reconnaissance] et qu’une action pour les neutraliser a été décidée en urgence.
Selon les précisions données par l’EMA, cette opération est menée dans la forêt de Ouagadou, près de la frontière avec la Mauritanie, à 150 km au nord-ouest de la ville de Mopti, avec des dizaines de commandos appuyés par des hélicoptères d’attaque Tigre et un drone Reaper [qui peut être armé, désormais]. Les combats ont duré jusqu’au matin, les combattants terroristes s’étant retranchés dans des « bois difficilement pénétrables ».
La zone où les commandos français sont intervenus est connue pour être celle où sévit la katiba Macina, du prédicateur jihadiste Amadou Koufa.
La semaine passée, une autre opération dite d’opportunité, menée cette fois dans la région de Ménaka et impliquant également les commandos et les hélicoptères de Barkhane, avait mis hors de combat une dizaine de membre de l’État islamique au grand Sahara [EIGS] et permis la saisie de matériels électroniques et d’armement.
MàJ : L’EMA a précisé plus tard, via un communiqué, que cette opération a aussi permis de saisir 4 pick-up, dont un équipé d’un canon anti aérien, 4 motos et un grand volume d’armement dont des mitrailleuses lourdes
http://www.opex360.com/2019/12/21/selon-le-president-macron-la-force-barkhane-a-neutralise-33-terroristes-au-mali/ | |
| | | mbarki_49 Colonel-Major
messages : 2510 Inscrit le : 13/12/2010 Localisation : Casablanca Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Sam 21 Déc - 19:48 | |
| - Citation :
- https://fr.yahoo.com/news/la-france-%C3%A9quip%C3%A9e-drones-arm%C3%A9s-114156902.html
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| | | jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Mer 1 Jan - 19:46 | |
| - Citation :
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Illustration: soldats belges au Mali, en 2018 BELGA Deux militaires belges blessés en roulant sur des explosifs au Mali
Deux militaires belges ont été blessés mercredi matin au Mali lorsque leur véhicule a roulé sur un engin explosif improvisé (IED), indique la Défense dans un communiqué. Leur état est stable.
Rédaction 01-01-20, 16:32 Source: belga Un véhicule a roulé sur un engin explosif mercredi à 10h16 (HB) au Mali, blessant deux militaires belges. Ils ont été transférés à l'hôpital à Gao. Un troisième militaire a été transféré pour contrôle, ajoute la Défense. L'état des soldats est stable et les familles ont été prévenues. L'enquête étant en cours, la Défense ne communiquera pas davantage, prévient-elle.
L'armée belge est présente au Mali dans le cadre de la Mission de l'Onu pour la stabilisation du pays, la Minusma. Nonante militaires y sont déployés. Le but de cette mission de paix des Nations Unies est de stabiliser le Mali et de guider le processus politique, explique la Défense. Une dizaine de militaires belges sont également présents sur le territoire, dans le cadre de la participation de la Belgique à la mission d'entraînement de l'Union européenne qui forme l'armée malienne.
https://www.7sur7.be/monde/deux-militaires-belges-blesses-en-roulant-sur-des-explosifs-au-mali~a1660c1a/ | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Ven 3 Jan - 19:49 | |
| - Citation :
- Mali: l'ONU pessimiste sur l'évolution de la situation sécuritaire
La force de maintien de la paix de l’ONU déployée au Mali (Minusma), a subi 68 attaques à l'automne 2019 (photo d'illustration). AFP/Sebastien Rieussec
Par RFI Publié le 03-01-2020 • Modifié le 03-01-2020 à 07:12
Le patron de l’ONU se déclare très pessimiste sur les développements récents au Mali. Alors que l’année 2020 devrait voir dans le pays la tenue d’élections parlementaires, Antonio Guterres a dressé un portrait peu amène de la situation dans un rapport remis aux membres du Conseil de sécurité.
Avec notre correspondante à New York, Carrie Nooten
Dans son dernier rapport sur la situation au Mali, le secrétaire général de l’ONU déplore les retards politiques dans l’application de l’accord de paix de 2015, ainsi que l’insécurité croissante due à la prolifération des groupes terroristes. Deux constatations qui, selon lui, pourraient mettre en péril l’avenir des réformes politiques attendues.
Attaques en hausse
Antonio Guterres détaille ainsi par le menu les attaques dont ont été victimes les forces de défense et de sécurité maliennes dans le nord du pays. Les pertes de l’armée malienne, note-t-il, ont augmenté de 116% le trimestre dernier par rapport au précédent. Et la force de maintien de la paix de l’ONU déployée au Mali, la Minusma, a subi 68 attaques cet automne, soit trois fois plus que cet été.
Manque d'avancées politiques
Le patron de l’ONU regrette également le manque d’avancées sur le plan politique, avec l’incertitude qui entoure les suites du dialogue national inclusif lancé par Bamako. Il ne voit pas comme un bon signe le boycott des partis d’opposition aux discussions tenues en décembre, et il craint qu’un consensus ne soit très difficile à trouver.
http://www.rfi.fr/afrique/20200103-mali-onu-rapport-antonio-guterres-retards-paix-terrorisme | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Jeu 9 Jan - 20:16 | |
| - Citation :
- La force Barkhane a « neutralisé » une vingtaine de terroristes lors de deux opérations menées au Mali
par Laurent Lagneau · 9 janvier 2020
Dans la nuit du 20 au 21 décembre 2019, dans le secteur de la forêt de Ouagadou, à 150 km au nord-ouest de la ville de Mopti [Mali], la force française Barkhane a mené une opération dite d’opportunité contre un groupe de jihadistes appartenant vraisemblablement à la Katiba Macina, du prédicateur Amadou Kouffa.
Dans un premier temps, et avec l’appui d’hélicoptères d’attaque Tigre et d’un drone MQ-9 Reaper, les commandos français ont neutralisé 33 terroristes au cours de combats ayant duré jusqu’au matin.
Puis, l’action s’est poursuivie durant les heures suivantes. Lors de la fouille de la zone des combats, les commandos français ont de nouveau été pris à partie par des terroristes, ce qui les a contraint a demandé un appui aérien. Ce dernier a été fourni par une patrouille de Mirage 2000D ainsi que, pour la première fois, par un drone MQ-9 Reaper armé de deux bombes GBU-12 de 250 kg. Et sept autres jihadistes ont ainsi été mis hors de combat.
Pour autant, cette action de la force Barkhane n’a visiblement pas découragé les terroristes. Neuf jours plus tard, indique l’État-major des armées, ce 9 janvier, un nouveau rassemblement de jihadistes a été repéré dans la même zone.
Bis Repetita : un assaut héliporté conduit par les commandos de Barkhane, avec l’appui d’hélicoptères Tigre et Gazelle, a permis de mettre hors de combat six terroristes. Même neuf puisque trois jihadistes qui tentaient de s’exfiltrer ont été neutralisés par une frappe effectuée par un drone Reaper. Il s’agit a priori de la seconde, depuis que cet appareil a été qualifié pour emporter des munitions.
Par ailleurs, une autre opération a été conduite par Barkhane dans la région de Serma, au cours de la nuit du 4 au 5 janvier. Ce secteur avait déjà suscité l’attention des militaires français un an plus tôt. À l’époque, un assaut mené contre la katiba « Serma », proche du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans [GSIM], avait permis de neutraliser une vingtaine de jihadistes et de détruire un camp d’entraînement et une base logistique.
Et comme l’an passé, la dernière opération menée par Barkhane dans ce secteur a commencé par une frappe aérienne effectuée par des Mirage 2000D, puis par un assaut héliporté.
Cette action a « permis de neutraliser, sur un site d’entraînement des groupes armés terroristes [GAT], une dizaine de combattants et de détruire une quinzaine de motos », indique l’EMA.
« De l’armement et du matériel ont été saisis au cours de ces opérations, qui portent des coups sévères aux katibas du centre du Mali, et limitent leur capacité de nuisance et leur sentiment d’impunité », ajoute encore l’État-major.
Cela étant, à Tessalit [nord du Mali], ce 9 janvier, une quinzaine de tirs d’obus de mortier ont fait 20 blessés, dont 18 Casques bleus tchadiens de la MINUSMA [Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation du Mali] et 2 civils maliens.
« Six casques bleus ont été gravement blessés dans cette attaque contre la base de Tessalit, dans la région de Kidal », a précisé Olivier Salgado, le porte-parole de la MINUSMA.
Le camp de Tessalit héberge un bataillon tchadien de la mission des Nations unies, des militaires français ainsi qu’une unité des Forces armées maliennes [FAMa].
http://www.opex360.com/2020/01/09/la-force-barkhane-a-neutralise-une-vingtaine-de-terroristes-lors-de-deux-operations-menees-au-mali/ | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Ven 24 Jan - 19:41 | |
| - Citation :
- Mali : Deux militaires français blessés par l’explosion d’un IED au passage de leur camion citerne CaRaPACE
par Laurent Lagneau · 24 janvier 2020
Le 23 janvier, aux environ de 8 heures, un camion citerne de type CaRaPACE [Camion Ravitailleur Pétrolier de l’Avant à Capacité Étendue] de la force Barkhane a été visé par un engin explosif improvisé [IED] alors qu’il était engagé dans une mission de ravitaillement dans les environs de Tombouctou [centre du Mali].
L’explosion a provoqué un début d’incendie au niveau de la cabine du camion. Si le feu a pu être rapidement maîtrisé, les deux militaires qui se trouvaient à bord du véhicule ont été blessés.
« Leur pronostic vital n’est pas engagé » et ils « ont été évacués par hélicoptère » en vue de leur rapatriement en France, a indiqué l’État-major des armées, qui précise par ailleurs que « l’impact de l’explosion a été atténué par le blindage de la cabine. »
Les premiers CaRaPACe ont été déployés au Mali, par le Service des essences des Armées [SEA], en 2018. Conçu sur la base d’un châssis Scania 8X6, ce camion est doté d’une cabine blindée de niveau 2B. Il tracte une citerne monocompartiment en acier inoxydable d’une capacité de 22 m3. Enfin, il est muni d’un tourelleau 12,7 mm téléopéré Kongsberg type S2, d’un système amovible de grille de protection contre les tirs de roquettes RPG7 et de brouilleurs anti-IED.
Le retour d’expérience concernant l’utilisation de ce véhicule au Sahel, établi par le SEA l’an dernier, est très positif. « Après plus de 7000 km parcourus pour certains, les performances en matière de mobilité du CaRaPACE ont rarement été mises en défaut bien qu’il soit le véhicule logistique articulé le plus lourd de la force [sa masse peut dépasser 40 tonnes] », avait-il été avancé à l’époque.
Quoi qu’il en soit, et selon SITE Intelligence, l’attaque contre la mission de ravitaillement française a rapidement été revendiquée par le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans [GSIM], qui fédère plusieurs organisations jihadistes dans la bande sahélo-saharienne [BSS].
Photo : SEA
http://www.opex360.com/2020/01/24/mali-deux-militaires-francais-blesses-par-lexplosion-dun-ied-au-passage-de-leur-camion-citerne-carapace/ | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Sam 25 Jan - 17:45 | |
| - Citation :
- Mali : Trois militaires belges de la MINUSMA blessés par l’explosion d’un IED dans les environs de Gao
par Laurent Lagneau · 25 janvier 2020
Le ministère belge de la Défense a indiqué que trois militaires engagés au sein de Mission mutidimensionnelle intégrée des Nations unis pour la stabilisation du Mali [MINUSMA] ont été blessés par l’explosion d’un engin explosif improvisé [IED] au passage de leur véhicule blindé, dans les environs de Gao, le 24 janvier, peu après 18h00.
« Un militaire a été transféré dans un hôpital français à Gao. Il va subir une intervention aux pieds. Les deux autres militaires [l’un des deux avec un bras cassé] ont été soignés sur place », a expliqué la Défense belge. Et d’ajouter qu’ils sont dans « un état stable » et que leur pronostic vital « n’est pas engagé ».
Le type de blindé visé par cet IED n’a pas été précisé. Mais il s’agit sans doute d’un véhicule Dingo II, lequel est doté d’une « safety cell », censée protéger son équipage contre les mines.
C’est la seconde fois, ce mois-ci, que le contingent belge de la MINUSMA sont visée par une attaque de ce type. Le 1er janvier dernier, lors d’une patrouille menée dans les environs de Tessit, à 150 km au sud de Gao, un Dingo II qui assurait l’ouverture du convoi avec 8 soldats à son bord, avait en effet roulé sur un IED fonctionnant à plaque de pression [qui rend les brouilleurs inutiles, ndlr]. Deux militaires avaient été blessés.
« On a constaté que la charge qu’on a utilisée, c’était plus ou moins 30 kilos donc c’est quand même pas rien du tout. C’est la raison pour laquelle le devant du véhicule a disparu », a expliqué, plus tard, le général Johan Peeters, sous-chef d’État-major opérations et entrainement.
Le convoi, composé de 8 véhicules, avait été contraint de quitter la route pour contourner un obstacle. [voir photo ci-dessus]
- Citation :
- Two Belgian soldiers currently serving in #Mali were injured when their vehicle Dingo II (MPPV) drove over an Improvised Explosive Device (IED). The incident took place on Wednesday 01 Jan 2020. Thanks to the MPPV high level of protection all soldiers survived the explosion pic.twitter.com/hrlkXZQti5
— Belgian Defence (@BelgiumDefence) January 13, 2020
Dans un article publié sur son site, le 13 janvier, l’état-major belge avait souligné que les Dingo et Piranha étaient alors « seuls véhicules militaires belges à disposer d’un niveau de protection efficace contre les IED. »
« Il existe un programme de renouvellement ou de mise à jour des autres véhicules afin qu’ils offrent également un tel niveau de protection », avait indiqué le capitaine de vaisseau Carl Gillis, responsable de la Division Opérations de la Défense… avant de déplorer qu’il n’était actuellement pas possible de débloquer les crédits nécessaires, « le gouvernement étant en affaires courantes. »
« On perd du temps … La sécurité des militaires n’est pas une affaire courante. Le risque zéro n’existe pas mais le risque doit être raisonnable. Il faut accroître les chances de survie de nos militaires en les dotant d’un équipement adapté », avait plaidé le capitaine de vaisseau Gillis.
Quoi qu’il en soit, l’attaque du 24 janvier a précisément eu lieu à seulement 5 km de Gao, ville qui abrite la MINUSMA ainsi que la « plateforme opérationnel désert » de la force française Barkhane.
Dans son dernier rapport sur la situation au Mali, le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, avait justement noté que la région de Gao faisait l’objet d’une « infiltration constante de groupes terroristes armés », au point que « certains interlocuteurs ont comparé la situation à celle de 2012. »
Pour rappel, la Belgique compte près d’une centaine de militaires au Mali, que ce soit au titre de la MINUSMA [avec notamment un détachement du bataillon ISTAR et un échelon de soutien] ou de la mission européenne EUTM Mali, qui vise à former et à entraîner les forces armées maliennes [FAMa].
Photo : Dingo II belge détruit par un IED le 1er janvier dernier
http://www.opex360.com/2020/01/25/mali-trois-militaires-belges-de-la-minusma-blesses-par-lexplosion-dun-ied-dans-les-environs-de-gao/ | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Lun 27 Jan - 20:37 | |
| RIP - Citation :
- Une attaque terroriste à Sokolo a fait au moins 20 tués parmi les gendarmes maliens
par Laurent Lagneau · 27 janvier 2020
À l’aube du 26 janvier, le camp de la gendarmerie malienne implanté à Sokolo, une localité de la région de Ségou située à quelques dizaines de kilomètres de la frontière avec la Mauritanie, a été attaqué par un centaine de jihadistes arrivés à motos.
Selon des témoignages, les combats ont duré au moins deux heures. Selon un dernier bilan officiel publié par l’état-major malien, 20 gendarmes y ont laissé la vie, dont le chef de poste, le capitaine Harouna Sangaré. S’agissant des assaillants, qui ont emporté tous les véhicules en état de marche [soit 9 au total] et vidé l’armurerie du camp, ils auraient perdu quatre des leurs. Mais leurs pertes pourraient être plus importantes.
Les terroristes « sont arrivés à 05H00 du matin. Ils ont coupé la retraite des gendarmes. Les coups de feu ont cessé à 07H00 du matin », a en effet témoigné un habitant de Sokolo auprès de l’AFP. Ils « étaient plus d’une centaine. Ils ont ramassé tous leurs corps. Ils n’ont touché à personne dans le village, c’est pourquoi avant l’arrivée du renfort nous avons secouru les blessés et regroupé les victimes », a-t-il ajouté.
« Tout le matériel militaire a été emporté. On a le sentiment que les assaillants savaient où ils mettaient les pieds », a déclaré une source humanitaire.
Dès l’alerte donnée, les Forces armées maliennes [FAMa] ont envoyé des renforts à Sokolo depuis la localité de Diabaly, ainsi que des moyens aériens [qui n’ont pas été précisés]. Le contrôle du camp a ainsi pu être repris rapidement et des opérations de « ratissage » étaient encore en cours dans la soirée du 26 janvier. En outre, un conseil de défense s’est réuni à Bamako, autour du président malien, Ibrahim Boubacar Keïta.
Quant au groupe jihadiste à l’origine de l’attaque, la proximité de la forêt de Wagadou [ou Ouagadou] de Sokolo fait porter les soupçons sur al-Qaïda au Maghreb islamique [AQMI] ou sur la Katiba Macina. Ces deux formations font partie du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans [GSIM].
En décembre, la force française Barkhane y avait mené une opération d’opportunité, lancée sur la foi de renseignements collectées les jours précédents. Le bilan donné par l’État-major des armées [EMA] fit état de 40 jihadistes mis hors de combat et de deux gendarmes maliens libérés.
Dans son dernier rapport sur la situation du Mali, le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, avait évoqué la présence de la Katiba Macina dans les « districts occidentaux de Ségou et de Mopti », notant qu’elle n’était « guère contestée par les populations locales. » Et d’ajouter : « Dans ces zones reculées, si les conditions de sécurité peuvent sembler plus stables, un nombre moins important d’actes de violence et de crimes étant signalé, la population subit néanmoins des exactions et de graves atteintes aux droits de l’homme. »
- Citation :
- #Mali: #JNIM published images showing vehicles, arms, ammunition, and other equipment seized amidst the attack on the #FAMa camp on January 22 in Dioungani, #Mopti pic.twitter.com/Ujmovgnu1x
— MENASTREAM (@MENASTREAM) January 26, 2020 Justement, dans la région de Mopti, le camp militaire de Dioungani a également été attaqué dans la nuit du 22 au 23 janvier. Au cours des combats, sept soldats maliens ont été tués et 27 autres étaient encore portés disparus quelques heures après. Et, comme à Sokolo, les assaillants ont fait main basse sur les armes et le matériel, comme l’a montré le GSIM en publiant des photographies du butin sur les réseaux sociaux.
http://www.opex360.com/2020/01/27/une-attaque-terroriste-a-sokolo-a-fait-au-moins-20-tues-parmi-les-gendarmes-maliens/ | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Ven 31 Jan - 17:58 | |
| - Citation :
- Situation confuse à Sokolo, où les jihadistes profitent du retrait de l’armée malienne après une attaque meurtrière
par Laurent Lagneau · 31 janvier 2020
Le 26 janvier, le camp de la gendarmerie malienne implanté à Sokolo, situé dans la région de Ségou [centre], à quelques dizaines de kilomètres de la frontière avec la Mauritanie, a été attaqué par une centaine de jihadistes arrivés à motos. Le bilan officiel des combats, qui ont duré environ deux heures, a fait état de 20 gendarmes tués. En outre, les assaillants, probablement venus de la forêt de Ouagadou, ont eu le temps de piller l’armurerie et d’emporter neuf véhicules.
Le lendemain, le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans [GSIM], lié à al-Qaïda, a revendiqué cette attaque via un communiqué adressé à l’agence de presse mauritanienne Al-Akhbar. Confirmant le bilan donné par Bamako [sauf sur les pertes qu’elle a subies durant l’attaque], l’organisation jihadiste a précisé avoir fait trois prisonniers et mis la main sur « 9 véhicules tout terrain, plus de 20 fusils-mitrailleurs Kalachnikov, un important arsenal de munitions et d’autres armements ».
Peu après l’annonce de l’attaque, les Forces armées maliennes [FAMa] avaient envoyé des renforts à Sokolo de puis la localité de Diabaly. Des moyens aériens – non précisés – furent également sollicités. Cela permit de reprendre le contrôle du camp de la gendarmerie.
Seulement, les FAMa se sont par la suite repliées vers Diabaly, laissant Sokolo sans défense. Et, d’après l’AFP, les terroristes en ont profité pour y revenir.
« Les jihadistes sont de retour à Sokolo et ils ont installé leur drapeau dans le camp de la gendarmerie », a en effet témoigné, le 30 janvier, Hamed Dramé, le président de l’association de la jeunesse de Sokolo. « Une menace plane sur la ville. Nous avons alerté les autorités mais jusqu’à présent [il n’y a eu] aucune réaction venant d’eux », a-t-il ajouté.
Ce retour des jihadistes à Sokolo a été confirmé par un habitant auprès de la radio Studio Tamani. Mais, a priori, la présence des terroristes aurait été brève. « L’armée est partie et ils peuvent faire ce qu’ils veulent dans la zone. Ils ont passé, hier, plus de deux heures dans le camp. Mais hier soir, il me semble qu’un avion a survolé le village et ils se sont repliés », a-t-il dit.
Dans le même temps, un poste des FAMa, établi à Sarakala, localité également située dans la région de Ségou, a été attaqué. « On ne déplore pas de perte en vie humaine mais des pertes matérielles ont été enregistrées », a fait savoir l’état-major malien qui, par ailleurs, a aussi précisé que « six suspects ont été appréhendés » et qu' »une moto a été saisie » lors d’une patrouille effectuée dans les environs de Diabaly.
Quoi qu’il en soit, cette activité jihadiste dans les région de Ségou, via AQMI et la katiba Macina, n’est pas nouvelle. Par le passé, le camp de Nampala, situé près de la frontière mauritanienne, avait été attaqué à deux reprises, en janvier 2015 et en juillet 2016. Plus généralement, les rapports de l’ONU sur la situation au Mali ont régulièrement fait état d’une détérioration « préoccupante » dans cette région ainsi que dans celle de Mopti. L’un d’eux, publié en avril 2019, décrivait ainsi une « situation explosive » dans le centre du Mali.
Or, lors du sommet de Pau, le 13 janvier, le président Macron et ses homologues du G5 Sahel [Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger et Tchad] se sont mis d’accord pour accentuer les efforts sur la région du Liptako-Gourma [dite des « trois frontières], où sévit en particulier l’État islamique au Grand Sahara [EIGS]. Même si la force Barkhane a pu conduire des opérations ponctuelles dans le centre du Mali, comme encore en décembre dernier, le GSIM risque d’avoir les coudées franches dans ce secteur. Ce que les récents événements tendent à montrer.
http://www.opex360.com/2020/01/31/situation-confuse-a-sokolo-ou-les-jihadistes-profitent-du-retrait-de-larmee-malienne-apres-une-attaque-meurtriere/ | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Jeu 6 Fév - 19:02 | |
| - Citation :
- BARKHANE : Retour sur une opération « coup de poing » dans la zone des trois frontières
Mise à jour :06/02/2020
Du 29 au 31 janvier, le groupement tactique désert « Acier » a mené une manœuvre aéroterrestre, sous la forme d’une opération « coup de poing » au sud de Gao, sur la rive ouest du fleuve Niger, en coopération avec les forces armées maliennes. Ce mode d’action permet à la force Barkhane d’agir vite et loin, tout en créant de l’incertitude chez les groupes armés terroristes.
Les unités françaises et le détachement des forces armées maliennes avaient pour mission de reconnaître un village et ses environs dans la région sud de Gao, au sein duquel des pressions ponctuelles des groupes armés terroristes sur la population étaient avérées. Pour cette opération, la force Barkhane a mis en œuvre un mode d’action réactif combinant manœuvre aéroterrestre et déploiement de forces par voie routière. La simultanéité de l’action a nécessité une coordination fine, incluant les partenaires maliens.
L’effort tactique a été mis sur la surprise en s’appuyant sur les hélicoptères français CAÏMAN et danois MERLIN pour la mise en place d’une partie des unités aux ordres de son capitaine. Ce dernier précise que « la manœuvre aéroterrestre permet de s’affranchir de certaines difficultés du terrain, notamment des coupures humides ou des axes non carrossables. Notre rapidité de mise en place peut nous permettre d’atteindre des îles ou d’autres points reculés au sein desquels les groupes armés terroristes peuvent maintenir plus facilement une forme de terreur sur la population locale ». En parallèle, le reste de l’unité a effectué une reconnaissance offensive conjointe avec les forces armées maliennes, le long du fleuve Niger jusqu’à la zone d’opération.
Les forces armées maliennes ont contribué au bouclage de la zone. Leur connaissance du milieu et leur facilité à établir le contact avec la population sont une plus-value pour la force Barkhane. Dans cette région, les groupes armés terroristes peuvent chercher à se dissimuler à l’approche des FAMa ou de la force française. Les FAMa ont la capacité à discerner rapidement parmi les habitants la présence des GAT.
Au cours de cette opération, qui contribue également à rassurer les populations locales, des points d’intérêt ont été fouillés et quelques ressources ont été saisies dans des caches, permettant l’orientation d’opérations futures. Barkhane et les forces armées maliennes opèrent ainsi en continu dans la zone des trois frontières, en combinant les modes d’action, les volumes et la nature des forces déployées, tout en agissant aux côtés des forces partenaires.
Conduite par les armées françaises, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, l’opération Barkhane a été lancée le 1er août 2014. Elle repose sur une approche stratégique fondée sur une logique de partenariat avec les principaux pays de la bande sahélo-saharienne (BSS) : Burkina-Faso, Mali, Mauritanie, Niger et Tchad. Elle regroupera bientôt environ 5100 militaires dont la mission consiste à lutter contre les groupes armés terroristes et à soutenir les forces armées des pays partenaires afin qu’elles puissent prendre en compte cette menace.
Sources : État-major des armées Droits : Ministère de la Défense
https://www.defense.gouv.fr/operations/barkhane/breves/barkhane-retour-sur-une-operation-coup-de-poing-dans-la-zone-des-trois-frontieres | |
| | | jf16 General de Division
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| Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Ven 7 Fév - 22:41 | |
| - Citation :
- 07.02.2020
Frappes aériennes françaises: une vingtaine d'insurgés tués dans la Gourma
Une trentaine d'insurgés ont été tués au cours des derniers jours au Sahel lors d'interventions des forces françaises.
Selon l'EMA, entre le jeudi 6 et le vendredi 7 février, la force Barkhane a conduit une opération d’opportunité à l’Ouest du Gourma (Mali) ayant abouti à la neutralisation d'une vingtaine de terroristes ainsi qu’à la destruction de plusieurs véhicules.
L’action s’est déroulée dans une zone où sévit la katiba du Gourma. "Barkhane a mobilisé ses moyens aériens sur très court préavis, démontrant la capacité de la force à agir vite et loin de ses emprises", a précisé l'EMA.
Un drone Reaper, une patrouille de Mirage 2000 ainsi qu’un hélicoptère Tigre et un Cougar ont participé à deux frappes ciblées sur une zone où des combattants terroristes avaient été repérés.
Des opérations sont toujours en cours, selon l'EMA.
Dans le même temps, Barkhane a poursuivi son action dans le Liptako cette semaine. Les opérations conduites par les commandos français ont ainsi permis la mise hors de combat d’une dizaine de terroristes lors de deux actions distinctes, dans des zones où l’Etat Islamique au Grand Sahara (EIGS) est actif.
http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2020/02/07/frappes-aeriennes-francaises-une-vingtaine-d-insurges-tues-d-20875.html | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Mar 11 Fév - 22:19 | |
| - Citation :
- 11 février 2020 Marie-Madeleine Courtial
La mission de l’armée luxembourgeoise au sein de la Minusma débute avec l’aide de la Belgique
L’armée luxembourgeoise débute sa mission au sein de la Minusma avec l’envoi des capacités satellitaires (crédit-photo LU armée) La mission de l’armée luxembourgeoise au sein de la Minusma débute avec l’aide de la Belgique.
L’armée luxembourgeoise a indiqué sur ses réseaux sociaux que les capacités satellitaires, qu’elle mettra à disposition de la Minusma, ont pris la direction du Mali en fin de semaine dernière depuis l’aéroport du Findel. Ces capacités satellitaires ont été transportés dans un C-130 belge du 15 Wing de Melsbroek. Un copilote et un chef soutier luxembourgeois étaient intégrés dans l’équipage belge. « Le Luxembourg est partenaire de l’EATC (European Air Transport Command) et a donc accès à toute la flotte EATC, dont les avions belges. C’est donc un hasard qu’un C-130 belge ait été choisi par l’EATC », a expliqué le service de presse de la Défense belge. L’armée belge doit en effet apporter un appui à l’armée luxembourgeoise au Mali mais les modalités de ce support sont toujours en phase de planification au niveau des états-majors belge et luxembourgeois.
- Citation :
- Après des tests de fonctionnement intensifs la semaine passée, les terminaux satellitaires ont été chargés dans un avion militaire C-130 de l’Armée BEL au Findel hier.
Un copilote & loadmaster LUX se trouvent parmi l’équipage. Ils sont arrivés au Maliaprès 11h de vol. pic.twitter.com/zAr5DtSIU5
— Lëtzebuerger Arméi (@ArmyLuxembourg) February 7, 2020
Un premier militaire luxembourgeois est parti début février pour Bamako en tant qu’élément précurseur, nous a indiqué un porte-parole de l’armée luxembourgeoise. Il a pour mission de réceptionner le matériel satellitaire luxembourgeois et de le remettre aux responsables de la Minusma en attendant l’arrivée du reste du détachement luxembourgeois qui est prévu pour mi-février. Un Contact Team (CT) de 2 personnes sera déployé en surplus des deux militaires du Mobile SatCom Team afin d’installer les terminaux satellitaires sur les cinq sites de la Minusma: Bamako, Gao, Mopti, Tombouctou et Kidal. La durée de l’installation est prévue pour deux semaines. En ainsi reliant les cinq sites avec un hub central à Bamako, la Minusma pourra utiliser un MINUSMA Mission Secure Network (MMSN).
La mission de l’armée luxembourgeoise au sein de la Minusma est prévue pour une durée de deux ans et se terminera en mars 2022. Entre avril 2018 et mai 2019, le Luxembourg avait déjà déployé ponctuellement des pilotes au sein du détachement belge du C-130 de la Minusma.
https://defencebelgium.com/2020/02/11/la-mission-de-larmee-luxembourgeoise-au-sein-de-la-minusma-debute-avec-laide-de-la-belgique/ | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| | | | jf16 General de Division
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| Sujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval Mer 26 Fév - 19:06 | |
| - Citation :
- MINUSMA : Trois commandos irlandais ont été blessés par un engin explosif improvisé au Mali
par Laurent Lagneau · 26 février 2020
En juin 2019, le gouvernement irlandais a approuvé l’envoi de 14 commandos appartenant à l’Army Ranger Wing [Sciathán Fiannóglaigh an Airm, forces spéciales] à Gao, au titre de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation du Mali [MINUSMA]. Et cela pour une durée de deux ans.
Les premiers militaires irlandais sont donc arrivés en Mali en septembre dernier. Intégrés à une unité de renseignement de la MINUSMA [ISF TF] placée sous l’autorité de la Bundeswehr [forces armées allemandes, nldr], ils effectuent depuis des patrouilles longue distance [LRRP pour Long-range reconnaissance patrol] à bord de véhicules blindés Mowag Eagle V fournis par le contingent allemand.
D’où la confusion qu’il y a pu avoir le 25 février, quand l’un de ces blindés a été touché par un engin explosif improvisé [IED] à environ 80 kilomètres au nord-est de Gao.
En effet, la Bundeswehr a publié un communiqué pour assurer qu’aucun militaire allemand n’avait été blessé par l’explosion ayant visé l’un de ses véhicules. En revanche, elle a précisé que trois soldats irlandais avaient dû être évacués à bord d’un hélicoptère roumain de la MINUSMA vers l’antenne médicale allemande de Gao.
Ce qui a ensuite été confirmé par les Forces de défense irlandaises.
« Lors d’une patrouille à l’est de leur base à Gao, trois de nos soldats ont subi des blessures mineures lorsqu’un engin explosif improvisé [IED] a explosé près de leur convoi. Notre personnel a reçu des soins médicaux et va bien […] Les proches parents et familles ont été contactés. Les Forces de défense conduisent une formation intensive à la mission de pré-déploiement afin de préparer notre personnel à un tel incident », ont-elles expliqué.
Le quotidien Irish Times a souligné que, pour le contingent irlandais, il s’agit de la première attaque de ce type. Et d’estimer que cette dernière devrait pas affecter l’engagement de Dublin au Mali. « Une mission dangereuse était attendues et les troupes se sont préparées en conséquence », a-t-il fait valoir.
Depuis les années 1960, les forces de défense irlandaises participent régulièrement aux opérations de maintien de la paix des Nations unies. Ce qui leur a parfois beaucoup coûté, comme dans les années 1960, au Congo [MONUC], face à l’armée katangaise.
http://www.opex360.com/2020/02/26/minusma-trois-commandos-irlandais-ont-ete-blesses-par-un-engin-explosif-improvise-au-mali/ | |
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