@Baybars: ca peut durer des dizaines d'années sans aucun resultat postitif.. +vous n'avez plus le choix .. et l'otan vous laissera seuls avec vos propres betises, vous avez tres bien fait le role d'une barriere pendant la guerre froide en mer noire mais maintenant c'est fini.. en ce qui concerne tes idées fascistes je dirai peut importe qui guidera ces plans peut etre un jour.. il sera pas mieux que moussoulini et Hitler Je te dirai la verite , parfois tu me fait rire surtout quand tu commences a parler d'une invasion turque en syrie et d'annexer le pays a la turquie , comme si la planete entiere va commencer a applaudir et crier bravo les turques vous etes des braves hommes .. vous vous croyez qui?? vous etes rien.. vous avez un PBI semblable aux pays bas avec 17 millions de personnes.. quelques bases d'otan qui avaient but de faire face a l'URSS c'est tout.. je sais pas ce qui te donne le sentiment d'avoir Super-Power, si l'histoire et la langue te donne ca je recommende quelques goutres d'heroin pour toi, c'est efficace
Nous sommes les Turcs .!!!
Vous n’êtes plus que l'ombre de vos ancêtres. Vous avez joué au poker dans la région et vous étiez les plus mauvais bluffeur, il est venu le temps du démantèlement de la Turquie et la finalité sera obligatoirement la création d'un état Kurde, Erdogan ne fait que retardé l’inévitable
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jf16 General de Division
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Sujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... Jeu 1 Oct - 11:53
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Erdogan : La Syrie ne peut être forcée de choisir entre Assad et l'EI
AFP 01/10/2015
La Syrie ne peut pas être forcée de choisir entre le président Bachar el-Assad et les "groupes terroristes" comme le groupe Etat islamique (EI), a déclaré jeudi le président turc Tayyip Erdogan.
Erdogan, qui a toujours rejeté l'idée de coopérer avec Assad pour lutter contre l'EI, s'adressait au Parlement turc au lendemain des frappes aériennes russes en Syrie en soutien au régime de Bachar el-Assad. "Le peuple syrien ne peut être laissé avec le choix entre un régime qui les massacre et des organisations terroristes", a-t-il déclaré.
Le président syrien reste la bête noire de la Turquie. Son Premier ministre a affirmé lundi à New York, en marge de l'Assemblée générale de l'Onu, que la Turquie était prête à coopérer avec tous les pays, y compris la Russie, pour trouver une sortie de crise en Syrie qui exclut M. Assad et permette de vaincre le groupe Etat islamique.
Dans son discours jeudi, M. Erdogan s'est gardé de faire une allusion explicite aux actions récentes de la Russie. Mais il a dit: "J'espère que les développements récents aideront à résoudre ce problème qui dure depuis presque cinq ans". En revanche, son ministre des Affaires étrangères a exprimé jeudi ses "graves préoccupations" face aux frappes aériennes russes en Syrie.
La Turquie a accueilli officiellement 2,2 millions de Syriens depuis le début de la guerre civile meurtrière qui ravage son voisin et dépensé 7,5 milliards d'euros à cette fin, accusant souvent l'Union européenne de ne pas en faire assez. "Nous n'avons pas le droit de laisser nos frères mourir en Méditerranée ou de les traiter avec cruauté aux frontières ou dans des gares comme certains pays européens le font", a encore déclaré M. Erdogan.
messages : 4496 Inscrit le : 28/11/2009 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... Jeu 1 Oct - 16:05
Pourquoi le Premier Ministre Turc est-il allé en Chine ?
_________________
""Qu'importe que je sois de mauvaise foi puisque je lutte pour une cause juste. Qu'importe que je lutte pour une cause injuste puisque je suis de bonne foi""
“L'histoire n'est que la géographie dans le temps, comme la géographie n'est que l'histoire dans l'espace.”
jf16 General de Division
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Sujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... Ven 2 Oct - 13:50
Citation :
Turkish Stream: une délégation russe attendue en Turquie
International 21:38 02.10.2015(mis à jour 21:43 02.10.2015)
Une délégation russe se rendra en Turquie pour discuter des aspects techniques de l'accord intergouvernemental sur le projet de gazoduc Turkish Stream, a déclaré le ministre russe de l'Energie, Alexandre Novak.
Vendredi, Alexandre Novak et le ministre turc de l'Énergie et des Ressources naturelles Ali Rıza Alaboyun ont mené des négociations dans le cadre de la rencontre des ministres de l'Energie du G20. D'après le ministre russe, toutes les questions concernant les relations des deux pays dans le domaine de l'énergie (pétrole et gaz, électricité, atome civil) ont été évoquées.
"Nous sommes convenus que le gazoduc Turkish Stream était un projet nécessaire et mutuellement intéressant. Mais aujourd'hui, puisque nous attendons les élections au parlement (turc, ndlr) et la formation d'un nouveau gouvernement, l'accord final sur le texte de l'accord (intergouvernemental, ndlr) sera développé par un nouveau gouvernement", a annoncé Alexandre Novak.
"Pourtant, le travail courant continue. Nos spécialistes viendront prochainement pour discuter des aspects techniques liés à la préparation du texte que nous et le nouveau gouvernement considérerons comme un texte de base" a-t-il ajouté.
Le ministre a également remarqué qu'une nouvelle ristourne supplémentaire pourrait être envisagée, comme convenu, en cas d'augmentation de la quantité de consommation du gaz. Cette question sera considérée simultanément avec l'accord intergouvernemental.
Le Turkish Stream est un projet de gazoduc sous-marin d'une capacité de 63 milliards de m³ de gaz par an. Reliant la Russie à la Turquie, il devrait déboucher sur la frontière turco-grecque pour alimenter un hub gazier dont la construction est également prévue. Ce nouveau gazoduc sera opérationnel à partir de décembre 2016. Ce projet vient remplacer celui de South Stream, abandonné par Moscou en décembre 2014 en raison de la position hostile de l'Union européenne. Le gazoduc South Stream devait acheminer du gaz par le fond la mer Noire vers la Bulgarie et desservir la Hongrie, l'Autriche et l'Italie.
messages : 1147 Inscrit le : 25/10/2014 Localisation : FRANCE Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... Sam 3 Oct - 18:36
#baybars
pourrais tu prendre quelques instants et écouter le discours du Président Erdogan à l'occasion de la mise à l'eau du " Bayraktar ".
https://www.youtube.com/watch?v=udar7tJDlr8
Maintiens tu que c'est le discours d'un traître à la Nation Turque ?
jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... Dim 4 Oct - 9:34
Citation :
Erdogan mobilise ses partisans de la diaspora à Strasbourg (France)
AFP 04/10/2015
Environ 12.000 personnes sont venues écouter le président turc islamo-conservateur Recep Tayyip Erdogan dimanche à Strasbourg (France), lors d'un rassemblement contre le terrorisme, pointé par ses opposants comme un meeting électoral avant les législatives du 1er novembre.
Accueilli comme une rock star par une foule scandant son nom et une marée de drapeaux turcs, M. Erdogan a fustigé "les gens qui menacent notre pays avec des armes, avec des bombes" et qui veulent entraîner la Turquie "dans les tunnels sombres du terrorisme". Intitulé "des millions de voix unies ensemble contre le terrorisme", ce rassemblement organisé dans l'Eurométropole du nord-est de la France, a attiré des participants venus de France et d'Allemagne mais aussi de Suisse et de Belgique, selon les organisateurs. Officiellement, "ce n'est pas un meeting politique", a insisté auprès de l'AFP Yasin Sayin, porte-parole de l'événement et responsable jeunesse en Alsace de l'Union of European Turkish Democrats (UETD).
Parallèlement, une contre-manifestation, organisée au centre de Strasbourg à l'appel de la Fédération Union des Alevis de France pour signifier à Erdogan "qu'il n'est pas le bienvenu à Strasbourg, capitale des droits de l'Homme", a réuni environ 1.500 personnes, selon les organisateurs, 1.400 selon la police. "Le président turc devrait être au-dessus des partis, mais là il organise un meeting électoral", a dénoncé Erdal Kiliçkaya, président la fédération Union des Alévis de France. De nombreux mouvements et associations de gauche s'étaient ralliés à la manifestation.
Pour Mustaphakemal Ozcelik, président de la branche strasbourgeoise du CHP, principal parti d'opposition, l'organisation du rassemblement "n'est pas un hasard", alors que le vote commence le 8 octobre dans les consulats en dehors de la Turquie. Environ 75.000 ressortissants turcs sont inscrits sur les listes électorales du consulat de Strasbourg, qui englobe 10 départements du quart nord-est de la France. Le 20 septembre à Istanbul, plus de 100.000 personnes avaient conspué le "terrorisme" des rebelles kurdes lors d'une manifestation géante qui avait des allures de meeting électoral pour le président Erdogan.
Le parti de M. Erdogan a essuyé un important revers lors des législatives du 7 juin, en perdant la majorité absolue qu'il détenait depuis 2002 au Parlement. Ses détracteurs l'accusent d'attiser les tensions nées de la reprise du conflit kurde pour prendre sa revanche lors du scrutin de novembre.
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... Dim 4 Oct - 9:48
Citation :
Migrants : accord de principe entre la Turquie et l'UE sur un plan d'action (journal)
AFP 04/10/2015
L'Union européenne et la Turquie sont parvenues à un accord de principe sur un plan d'action visant à endiguer le flot de migrants vers l'Europe, rapporte dimanche un journal allemand.
Selon le Frankfurter Allgemeine Sonntagszeitung, la Commission européenne et les représentants du gouvernement turc sont parvenus à cet accord la semaine dernière et il devrait être approuvé lundi au cours des entretiens à Bruxelles du président turc Recep Tayyip Erdogan avec les responsables européens.
Conformément à ce plan, la Turquie devrait accepter d'intensifier ses efforts pour sécuriser ses frontières avec l'UE en participant à des patrouilles conjointes avec les garde-côtes grecs dans l'Est de la mer Egée, coordonnées par l'agence européenne de surveillance des frontières Frontex. Les migrants tentant de joindre l'Europe qui seraient arrêtés seraient ramenés en Turquie, où six nouveaux camps pouvant héberger jusqu'à deux millions de personnes seront construits et cofinancés par l'UE, selon le journal.
Pour leur part, les pays de l'UE devraient accepter d'accueillir jusqu'à 500.000 personnes afin de leur permettre de gagner l'Europe depuis la mer en toute sécurité, sans avoir recours aux passeurs, toujours selon le journal qui cite des sources de la Commission européenne et allemandes. Si l'UE parvient à un accord avec la Turquie lundi, le plan serait soumis aux dirigeants européens lors de leur prochain sommet à la mi-octobre.
L'UE a appelé de façon répétée la Turquie à faire plus pour tenter de contenir le flux de migrants qui font la traversée vers la Grèce au péril de leur vie. Plus de 500.000 migrants ont traversé cette année la Méditerranée pour gagner l'Europe. L'UE estime également qu'Ankara devrait lutter plus efficacement contre quelque 30.000 passeurs qui se trouvent sur son sol. La Turquie a accueilli officiellement 2,2 millions de Syriens depuis le début de la guerre civile meurtrière qui agite son voisin.
Lors d'un sommet extraordinaire mercredi, les dirigeants de l'UE sont convenus de renforcer leurs frontières extérieures face à l'afflux de migrants, notamment en installant des centres d'accueil et d'enregistrement ou "hotspots" en Italie et en Grèce. Mais le Premier ministre turc Ahmet Davutoglu a averti que son pays refusait l'installation sur son sol des camps d'accueil et d'enregistrement des migrants souhaités par l'UE.
L'Otan dénonce les violations "inacceptables" de l'espace aérien turc par la Russie
AFP 05/10/2015
Le secrétaire général de l'Otan, Jens Stoltenberg, a dénoncé lundi les "violations inacceptables de l'espace aérien turc par des avions de combat russes", à la suite de d'incidents entre appareils russes et turcs à la frontière turco-syrienne.
"J'appelle la Russie à pleinement respecter l'espace aérien de l'Otan et à éviter une escalade des tensions avec l'Alliance", a indiqué M. Stoltenberg dans un communiqué, alors que les relations entre Moscou et l'Alliance atlantique sont déjà très mauvaises en raison de la crise en Ukraine.
"Les actions de la Russie" en Syrie, où Moscou mène des frappes aériennes contre les jihadistes, et selon les pays occidentaux contre les groupes rebelles qui combattent le régime de Bachar el-Assad, "ne contribuent pas à la sécurité et à la stabilité de la région", a-t-il estimé. Le secrétaire général de l'Otan a convoqué en urgence les 28 Alliés pour une réunion du Conseil de l'Atlantique nord lundi après-midi.
M. Stoltenberg a reçu à la mi-journée le ministre turc des Affaires étrangères Feridun Sinirlioglu au siège de l'Alliance à Bruxelles afin de discuter de la situation en Syrie après l'interception samedi d'un chasseur russe dans l'espace aérien de la Turquie, forcé à faire demi-tour par des avions de combat turcs. La discussion a porté "sur les récentes actions miliaires de la Fédération russe dans et autour de la Syrie, y compris les violations inacceptables de l'espace aérien turc par des avions de combat russes", a précisé M. Stoltenberg.
Dimanche, deux chasseurs F-16 de l'aviation turque ont été "harcelés" lors d'une mission de patrouille par un MIG-29 non identifié à la hauteur de la frontière syrienne, a par ailleurs annoncé l'armée turque sur son site internet, sans préciser si les avions étaient russes ou syriens. "J'exhorte la Russie à prendre les mesures nécessaires pour aligner ses efforts sur ceux de la communauté internationale dans la lutte contre l'EI", a-t-il ajouté, alors que l'organisation jihadiste Etat islamique contrôle près de la moitié du territoire syrien.
L'aviation russe a lancé la semaine dernière une campagne de frappes aériennes en Syrie. La Russie affirme que ces frappes sont dirigées uniquement contre l'EI mais Ankara et ses alliés occidentaux accusent Moscou de concentrer ses attaques sur les forces d'opposition modérées ainsi que sur le Front al-Nosra, la branche syrienne d'el-Qaëda.
L'avion de chasse russe est entré dans l'espace aérien turc en raison de "mauvaises conditions météo" (ministère russe)
AFP 05/10/2015
L'avion de chasse russe est entré samedi "pour quelques secondes" dans l'espace aérien turc en raison de "mauvaises conditions météo", a déclaré lundi le porte-parole du ministère russe de la Défense, le général Igor Konachenkov.
"Un avion militaire russe Su-30 est entré durant quelques secondes dans l'espace aérien turc, lors d'une manoeuvre, alors qu'il rentrait à son aérodrome", a indiqué M. Konachenkov, cité dans un communiqué du ministère. "Cet incident est le résultat de mauvaises conditions météorologiques dans cette zone. Il ne faut pas y voir un complot quelconque", a-t-il souligné.
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... Mar 6 Oct - 13:02
Citation :
Réfugiés: l'UE tend la main à la Turquie en échange de nouveaux camps
L'UE s'est accordée avec Ankara sur un "plan d'action commun" ...
D Publié le 06.10.2015 à 20:10 Mis à jour le 06.10.2015 à 20:40
L'UE s'est accordée avec Ankara sur un «plan d'action commun» qui prévoit la mobilisation de fonds européens et l'accueil en Europe de réfugiés qui affluent en Turquie, en échange de l'ouverture de centres d'accueil de demandeurs d'asile sur le territoire turc.
Les Européens attendent notamment de la Turquie qu'elle ouvre six «centres de réception» de réfugiés co-financés par l'UE, une perspective jusqu'ici rejetée par le gouvernement turc.
Ils demandent aussi davantage de patrouilles et d'opérations de secours au large de ses côtes, et qu'elle reprenne les migrants économiques renvoyés par l'UE.
La mise en oeuvre de ce plan d'action «va contribuer à accélérer le processus de libéralisation des visas» pour les Turcs voulant voyager en Europe, a assuré la Commission européenne, qui a publié mardi une version provisoire du texte négocié avec Ankara.
Les autorités turques n'ont pas réagi dans l'immédiat. L'annonce intervient après un accord de principe trouvé entre les dirigeants des institutions européennes et le président turc, Recep Tayyip Erdogan, lundi à Bruxelles, a affirmé la Commission européenne.
La Turquie joue un rôle pivot: chaque jour, depuis ses côtes, embarquent des milliers de personnes pour les îles grecques de la mer Egée.
«Le plan d'action» liste «une série d'actions et de collaborations qui doivent être mises en oeuvre urgemment» pour maîtriser l'afflux de réfugiés de la Turquie vers l'UE.
Chacune des propositions de l'accord doit encore être approuvée par les deux parties, a indiqué l'exécutif bruxellois.
Les Européens, qui font face à la pire crise migratoire depuis la fin de la Seconde guerre mondiale, craignent l'arrivée de nouvelles vagues de réfugiés en raison de l'aggravation de la crise syrienne où l'aviation russe mène désormais des frappes contre les rebelles et groupes jihadistes en soutien au président Bachar al-Assad.
-'Nouvelle vague'-
«Une victoire potentielle du régime d'Assad est plus probable aujourd'hui en raison de l'engagement de l'Iran et de la Russie en Syrie, et cela résultera dans une prochaine vague migratoire», a prévenu mardi le président du Conseil européen, Donald Tusk.
«Selon les estimations des Turcs, trois millions de réfugiés supplémentaires pourraient venir d'Alep et de ses environs», a-t-il insisté.
Le Premier ministre Ahmet Davutoglu avait rejeté avec véhémence la semaine dernière l'installation sur son sol des camps d'accueil et d'enregistrement des migrants souhaités par l'UE, la jugeant «inacceptable» et «inhumaine».
La Turquie, où la campagne pour les élections du 1er novembre bat son plein, craint surtout que ces «guichets» pour les candidats à l'asile --avec la perspective d'être peut-être transférés pour certains en Europe-- ne provoquent une ruée de candidats, alors qu'elle accueille déjà 2,2 millions de réfugiés syriens.
L'UE a réitéré sa promesse de «mobiliser jusqu'à un milliard d'euros» en 2015 et 2016 pour la Turquie et d'abonder un fonds pour la santé et la scolarisation des réfugiés syriens à hauteur de 500 millions d'euros.
Les dirigeants européens s'engagent surtout à «soutenir» les projets de «réinstallation» qui «permettraient à des réfugiés en Turquie d'entrer dans l'UE d'une façon ordonnée», et sans risquer leur vie sur des embarcations de fortune en mer Egée.
Cet été, les 28, la Norvège, la Suisse, l'Islande et le Liechtenstein se sont engagés à un programme de répartition de 22.500 réfugiés vivant dans des camps dans des pays voisins de la Syrie.
«Le travail sur une approche structurée des réinstallations dans toute l'UE sera intensifié», selon le plan d'action. Ce débat s'annonce explosif, alors que les pays de l'UE se sont déchirés ces dernières semaines sur la répartition de 160.000 réfugiés déjà arrivés dans l'Union.
Un avion a été affrété pour les premiers transferts dans ce cadre de réfugiés érythréens, d'Italie en Suède, vendredi. Il décollera de Rome dans la matinée, a annoncé la Commission.
Bruxelles met aussi l'accent sur «la lutte contre les passeurs de migrants», grâce à un renforcement des moyens des garde-côtes turcs, qui devraient multiplier les patrouilles mais aussi les sauvetages en mer.
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... Mer 7 Oct - 4:31
Citation :
Bruxelles mise sur Ankara pour stopper les migrants
En effet, les dirigeants ne peuvent pas se présenter au sommet des 15 et 16 octobre sans nouvelles propositions. Le président du Conseil européen Donald Tusk, le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker et le président du Parlement européen Martin Schulz ont évoqué hier la situation lors d'une session à Strasbourg. Ce sujet sera aujourd'hui central dans les allocutions de la chancelière allemande Angela Merkel et du président français François Hollande.
Aucun plan détaillé pour régler le problème n'a encore vu le jour. Les recettes bruxelloises ont échoué jusqu'ici. La répartition des réfugiés par quotas, la construction de centres d'enregistrement en Grèce et en Italie, l'expulsion de migrants clandestins, sans parler de l'ouverture et de la fermeture des frontières, n'ont fait qu'exacerber les contradictions et les litiges entre les pays.
Aujourd'hui, on change de stratégie. Il est ouvertement reconnu que la communauté européenne n'arrivera pas à résoudre cette crise sans contribution extérieure et notamment celle de la Turquie où, selon les autorités locales, se trouvent actuellement plus de 2 millions de réfugiés, essentiellement de Syrie.
Les entretiens du président turc Recep Tayyip Erdogan à Bruxelles lundi étaient justement consacrés à cette question. Jean-Claude Juncker a suggéré de se pencher un plan d'action euro-turc commun pour construire six camps en Turquie d'une capacité totale de 2 millions de personnes. Bruxelles est prêt à accorder jusqu'à 1 milliard d'euros pour leur aménagement et améliorer leur approvisionnement. Dans le même temps, l'UE s'attend à ce que la Turquie renforce la sécurité à ses frontières, y compris en mer d'Egée — avec la participation des patrouilles grecques et en coordination avec l'agence européenne Frontex.
Selon Bruxelles, ces mesures devraient stopper l'immigration massive incontrôlée. Dans le même temps, selon certains milieux en UE, il ne sera pas possible de fermer hermétiquement la frontière entre la Turquie et la Grèce. D'après Jean-Claude Juncker, les réfugiés démunis trouveront toujours un moyen d'arriver en Europe, par conséquent la construction de murs ne réglera pas le problème. De plus, on s'imagine difficilement que les migrants de Syrie et d'autres pays en crise acceptent de vivre pendant des années dans des camps.
Les négociations euro-turques ont mis en évidences d'autres circonstances complexes. A l'instar de Recep Erdogan, Donald Tusk a critiqué les actions de Moscou contre le groupe terroriste État islamique. Autre nuance: cette visite a eu lieu l'année du 10e anniversaire des négociations gelées sur l'adhésion d'Ankara à l'UE — mais cette question n'a pas été abordée.
Ministre britannique: l’unité de la société mise à l’épreuve par l’afflux de migrants Les divergences flagrantes n'ont pas pu être évitées. Bruxelles a réagi avec peu d'enthousiasme à l'initiative d'Ankara de créer une zone-tampon le long de la frontière turco-syrienne. Les Turcs estiment que la zone, longue de 100 km, pourrait devenir un asile sûr pour les Syriens qui fuient la guerre. D'après Tusk, l'UE est prête à en parler mais Bruxelles considère que s'il est question de sécurité, alors ce sujet concerne plutôt l'Onu.
Le problème kurde est encore plus complexe pour la diplomatie européenne. Erdogan a insisté sur une attitude plus tolérante des Européens envers les actions militaires d'Ankara contre les Kurdes. Or les capitales européennes critiquent fermement ces agissements, témoignent de la compassion pour les Kurdes et soutiennent leur combat contre l'État islamique.
Toutes ces contradictions semblent avoir joué leur rôle dans le bilan des pourparlers: les négociations de Bruxelles ne se sont soldées que par des déclarations d'intention. Cependant, le plan d'action n'a pas été rejeté. Il est prévu de le mettre au point d'urgence pour qu'il puisse être recommandé au sommet de l'UE à la mi-octobre.
messages : 3005 Inscrit le : 03/08/2014 Localisation : France Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... Mer 7 Oct - 6:04
Citation :
Turquie: Le fils d'Erdogan, au centre d'un scandale de corruption, déménage en Italie Source AFP
Bilal, le fils aîné du président islamo-conservateur turc Recep Tayyip Erdogan connu notamment pour avoir fait partie des principaux suspects dans un gros scandale de corruption révélée en décembre 2013, s'est installé avec sa femme et ses enfants en Italie pour y terminer un doctorat, rapporte mercredi la presse turque.
"Je suis en Italie temporairement pour terminer ma thèse de doctorat", a indiqué l'intéressé à l'agence de presse pro-gouvernementale Anatolie, niant catégoriquement "avoir pris la fuite" à l'aube des législatives anticipées du 1er novembre, comme l'ont spéculé les médias d'opposition.
Ainsi le quotidien Cumhuriyet révèle que Bilal Erdogan aurait pris la décision de quitter le pays et de s'inscrire à la Johns Hopkins' School of Advanced International Studies (SAIS) de Bologne où il avait commencé ses études en 2007.
Il est parti après les dernières élections législatives de juin dernier où l'AKP, le parti islamo-conservateur de la justice et du développement que son père a dirigé avant de devenir président en 2014, a perdu la majorité absolue qu'il détenait depuis 2002.
Dimanche dernier, un compte Twitter baptisé "la gorge profonde de Turquie, Fuat Avni", avait indiqué que Bilal Erdogan s'était rendu en Italie le 27 septembre avec de grosses sommes d'argent pour y gérer les finances de la famille. "Ils prévoient de garder Bilal en Italie jusqu'aux élections du 1er novembre. Ils détermineront s'il doit rentrer (en Turquie) en fonction de la situation au lendemain du scrutin", a notamment écrit Fuat Avni.
A l'hiver 2013-2014, le régime de M. Erdogan, alors Premier ministre, avait été secoué par une vaste affaire de corruption mettant en cause des ministres et Bilal Erdogan, ce dernier accusé d'influence d'intérêts et de malversations.
Les enquêtes judiciaires ouvertes à l'époque ont toutes été refermées depuis, M. Erdogan ayant lancé une "chasse aux sorcières" contre le mouvement du prédicateur musulman Fethullah Gülen, installé aux Etats-Unis, qu'il accuse d'avoir fomenté un coup pour le renverser via ses adeptes travaillant dans la fonction publique. Atlasinfo.
_________________ “Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent sans rien faire.” Albert Einstein.
jf16 General de Division
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Sujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... Mer 7 Oct - 7:48
Citation :
Madame Erdogan s'offre une virée shopping, le quartier Louise bouclé
Michaël Bouche 6/10/15 - 10h56
vidéo Recep Tayyip Erdogan est actuellement en visite officielle à Bruxelles pour l'inauguration du festival culturel Europalia dédié cette année à la Turquie. Le président turc islamo-conservateur sera reçu aujourd'hui par Charles Michel et Didier Reynders à Val Duchesse. Il se rendra ensuite au château de Laeken pour un dîner officiel avec le Roi Philippe.
Alors qu'il était de passage à la Commission européenne lundi/hier, son épouse Emine Erdogan en a profité pour s'offrir une virée shopping avenue Louise, à Bruxelles, en plein après-midi. Tout le quartier ou presque a été bouclé pour permettre à la femme du président de faire ses emplettes. Des dizaines de minibus noirs ont bloqué le trafic entre les ronds-points Louise et Stéphanie. Conséquences: circulation paralysée, trams à l'arrêt, automobilistes mécontents.
Selon des clients, l'accès à certains magasins a même été bloqué le temps qu'elle puisse trouver son bonheur. Pour la petite histoire, Madame Erdogan serait repartie avec un sac Longchamp. En tout cas, ses caprices n'ont pas plu à tout le monde.
"Un comportement méprisant pour les Bruxellois" "La visite de la Reine d'Anatolie à Bruxelles dans le quartier Louise ne laissera pas un très bon souvenir au quartier qui a été réquisitionné pendant près d'une heure par les nombreuses forces de l'ordre et le contingent non moins important pour permettre à l'épouse du Premier Ministre turc, en pleine campagne de propagande pour les élections de novembre de faire son shopping", peste Thierry Balsat, conseiller communal de Saint-Josse
Et de poursuivre: "Tout un quartier bouclé, votre humble serviteur contrôlé et fouillé par un policier zélé qui m'a prié de dégagé du quartier et des gardes du corps énervés par la présence des passants...Bref, un comportement méprisant pour les Bruxellois".
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... Jeu 8 Oct - 6:06
Citation :
Nucléaire et gaz : Erdogan rappelle à Moscou ses intérêts en Turquie
AFP 08/10/2015
La Russie a d'importants intérêts commerciaux en Turquie en matière d'énergie nucléaire et de gaz naturel et "ne doit pas les perdre" à cause de la Syrie, source de tensions entre les deux pays, a déclaré jeudi le président turc, Recep Tayyip Erdogan.
"Si les Russes ne construisent pas Mersin Akkuyu, alors d'autres viendront le faire", a-t-il dit à un journaliste qui l'interrogeait lors de son voyage au Japon pour savoir si le projet de la première centrale nucléaire de la Turquie construite par la Russie dans le sud du pays serait affecté par les actuelles frictions. "Ils (les Russes) ont déjà investi 3 milliards de dollars dans le projet. De ce fait, c'est à la Russie d'agir avec plus d'attention", a dit le chef de l'Etat islamo-conservateur turc, cité par le journal Hürriyet.
La centrale d'Akkuyu est un projet d'envergure de 19 milliards d'euros (21 mds de dollars) mené par la Russie qui devrait entrer en service en 2020. La Russie contrôle en outre largement le robinet de gaz naturel de la Turquie, très dépendante envers Moscou qui lui fournit plus de 50% de son gaz.
"Nous sommes le premier consommateur du gaz naturel russe. Perdre la Turquie serait une grosse perte pour la Russie", a estimé l'homme fort de Turquie qui a précisé que si son pays était sanctionné, il se tournerait vers d'autres fournisseurs. "Nous sommes consternés du fait que la Russie agit d'une manière qui pourrait provoquer la perte" d'intérêts économiques en Turquie, a ajouté M. Erdogan.
La campagne de bombardements russes en Syrie a provoqué des tensions entre la Turquie, membre de l'Otan, et la Russie, son important partenaire commercial. La Turquie a dénoncé lors du week-end dernier deux violations de son espace aérien par des avions russes à la frontière syrienne et "fermement protesté" auprès de l'ambassadeur de Russie.
messages : 1147 Inscrit le : 25/10/2014 Localisation : FRANCE Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... Jeu 8 Oct - 16:33
jf16 a écrit:
Citation :
Nucléaire et gaz : Erdogan rappelle à Moscou ses intérêts en Turquie
AFP 08/10/2015
La Russie a d'importants intérêts commerciaux en Turquie en matière d'énergie nucléaire et de gaz naturel et "ne doit pas les perdre" à cause de la Syrie, source de tensions entre les deux pays, a déclaré jeudi le président turc, Recep Tayyip Erdogan.
"Si les Russes ne construisent pas Mersin Akkuyu, alors d'autres viendront le faire", a-t-il dit à un journaliste qui l'interrogeait lors de son voyage au Japon pour savoir si le projet de la première centrale nucléaire de la Turquie construite par la Russie dans le sud du pays serait affecté par les actuelles frictions. "Ils (les Russes) ont déjà investi 3 milliards de dollars dans le projet. De ce fait, c'est à la Russie d'agir avec plus d'attention", a dit le chef de l'Etat islamo-conservateur turc, cité par le journal Hürriyet.
La centrale d'Akkuyu est un projet d'envergure de 19 milliards d'euros (21 mds de dollars) mené par la Russie qui devrait entrer en service en 2020. La Russie contrôle en outre largement le robinet de gaz naturel de la Turquie, très dépendante envers Moscou qui lui fournit plus de 50% de son gaz.
"Nous sommes le premier consommateur du gaz naturel russe. Perdre la Turquie serait une grosse perte pour la Russie", a estimé l'homme fort de Turquie qui a précisé que si son pays était sanctionné, il se tournerait vers d'autres fournisseurs. "Nous sommes consternés du fait que la Russie agit d'une manière qui pourrait provoquer la perte" d'intérêts économiques en Turquie, a ajouté M. Erdogan.
La campagne de bombardements russes en Syrie a provoqué des tensions entre la Turquie, membre de l'Otan, et la Russie, son important partenaire commercial. La Turquie a dénoncé lors du week-end dernier deux violations de son espace aérien par des avions russes à la frontière syrienne et "fermement protesté" auprès de l'ambassadeur de Russie.
Suite aux déclarations de Erdogan ( d'aucun diront qu'il a encore aboyé sans mordre mais bon ...), le groupe Toshiba qui a en charge le projet de la centrale nucléaire de Sinop se dit intéressé par la reprise du projet de Akkuyu si le deal avec les russes tombe à l' eau.
Nous allons voir si les russes persistent dans leurs erreurs où si ils prennent en considération les doléances de leurs premier partenaire commerciale.
pyromane Colonel-Major
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Sujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... Ven 9 Oct - 3:42
Pfff quels choix avez vous ? l'Iran ? Sinon vous n’êtes que le 7ème partenaire commercial de la Russie, les portes de l'UE se sont refermés pour vous (ou vous y avez renoncé c'est un autre débat), et en foutant le bordel chez vos voisins Sud vous avez finis par vous faire encercler par des pays aux mieux défavorables et au pire complètement contre toute coopération commerciale poussée avec vous. Et pendant ce temps les US lancent des affaires en Iran, les chinois achètent en Grèce et les russes vendent des BMP au pays du Golf. Tout ce qu'il vous reste c'est l’Azerbaïdjan, mais il y a l’Arménie entre vous deux, et ce n'est pas les 2 Milliards $ que vous leur vendez chaque année qui risquent d'améliorer votre économie. Je me répète peut être mais l'abandon de la politique d’apaisement du voisinage a signé la mort de l'expérience AKPienne, la Turquie a besoin de redessiner sa politique extérieure pour revenir dans le jeu mondial.
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Sujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... Ven 9 Oct - 11:08
pyromane a écrit:
Pfff quels choix avez vous ? l'Iran ? Sinon vous n’êtes que le 7ème partenaire commercial de la Russie, les portes de l'UE se sont refermés pour vous (ou vous y avez renoncé c'est un autre débat), et en foutant le bordel chez vos voisins Sud vous avez finis par vous faire encercler par des pays aux mieux défavorables et au pire complètement contre toute coopération commerciale poussée avec vous. Et pendant ce temps les US lancent des affaires en Iran, les chinois achètent en Grèce et les russes vendent des BMP au pays du Golf. Tout ce qu'il vous reste c'est l’Azerbaïdjan, mais il y a l’Arménie entre vous deux, et ce n'est pas les 2 Milliards $ que vous leur vendez chaque année qui risquent d'améliorer votre économie. Je me répète peut être mais l'abandon de la politique d’apaisement du voisinage a signé la mort de l'expérience AKPienne, la Turquie a besoin de redessiner sa politique extérieure pour revenir dans le jeu mondial.
Je crois que la Russie a plus besoin de la Turquie que le contraire. La Russie souffre des restrictions économiques, si la Turquie participe, l'économie Russe en pâtira. Il y aura aussi des effets sur la Turquie, c'est clair.
RecepIvedik Commandant
messages : 1147 Inscrit le : 25/10/2014 Localisation : FRANCE Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... Ven 9 Oct - 11:50
Baybars a écrit:
pyromane a écrit:
Pfff quels choix avez vous ? l'Iran ? Sinon vous n’êtes que le 7ème partenaire commercial de la Russie, les portes de l'UE se sont refermés pour vous (ou vous y avez renoncé c'est un autre débat), et en foutant le bordel chez vos voisins Sud vous avez finis par vous faire encercler par des pays aux mieux défavorables et au pire complètement contre toute coopération commerciale poussée avec vous. Et pendant ce temps les US lancent des affaires en Iran, les chinois achètent en Grèce et les russes vendent des BMP au pays du Golf. Tout ce qu'il vous reste c'est l’Azerbaïdjan, mais il y a l’Arménie entre vous deux, et ce n'est pas les 2 Milliards $ que vous leur vendez chaque année qui risquent d'améliorer votre économie. Je me répète peut être mais l'abandon de la politique d’apaisement du voisinage a signé la mort de l'expérience AKPienne, la Turquie a besoin de redessiner sa politique extérieure pour revenir dans le jeu mondial.
Je crois que la Russie a plus besoin de la Turquie que le contraire. La Russie souffre des restrictions économiques, si la Turquie participe, l'économie Russe en pâtira. Il y aura aussi des effets sur la Turquie, c'est clair.
Les déclarations des représentants russes aujourd'hui tendent à apaiser la situation. Ils réaffirment leur souhait de faire perdurer les relations russo turques et réaffirment qu'ils n'ont aucune intention belliqueuse à l'égard de la Turquie.
Il semblerait que Erdogan ait été entendu .
Et au passage, l 'Iran s'engouffre dans la brèche et signale aujourd'hui qu'elle reverra le prix du gaz à la baisse si la Turquie prend la décision d'augmenter le volume de ses achats.
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Sujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... Ven 9 Oct - 12:47
Je lisais différents livres et ouvrages sur les liens entre Ottomans et les Romains (Byzantins), des études génétiques et des liens de sang, goûts culinaires, des études culturelles depuis plusieurs années..
Cela me confirme et me réconforte dans l'idée que la Turquie est aussi l'héritière de l'empire Romain d'Orient (Byzantin) via le biais de l'empire Ottoman.
Ma mère a même des origines Hellène islamisée (Ar-Roumi, Gréco-Romains convertis à l'Islam) du Pontus (actuelle Mer Noire) que je pourrais pas nier.
Et puis les Turcs ont toujours appelé la Turquie comme "Bilad Ar-Roum", un Sultanat Turc s'est même appelé "Sultanat de Roum" (السلاجقة الروم). L'empire Ottoman a intégré les restes de l'empire Romain d'Orient (Byzantins), plusieurs Sultans avaient des cousins de la famille impériale romaine dont Mouhammad (Fatih Sultan Mehmet) Al-Fatih (qui se disait héritier des Césars de Rome. Sans parlé que l'administration et l'armée Ottomane fut administrée par les Roums convertis à l'Islam
Chirac (Ancien Président Français) reconnaissait que la Turquie était l'héritière de l'empire Romain d'Orient (Byzantin).
Georges de Trébizonde le secrétaire du pape a l'époque a reconnu que Mouhammad al-Fatih (Fatih Sultan Mehmet) était l'Empereur de Roum (des Romains) en dessous:
o one doubts you are Emperor of the Romans (Mehmet). Whoever holds by right the centre of the Empire is emperor.
Citation :
L'Empire ottoman, les sultans, l'islam et les Grecs
Pour le monde turc au contraire, la continuité du monde musulman se manifeste par la poursuite de l'objectif unique depuis l'expansion de l'islam : la conquête de la « Ville gardée de Dieu » ; il faut marcher vers la ville, en grec eis tèn polin, ce qui deviendra Istanbul ! Quand Mehmet II monte sur le trône le 18 février 1451, ni les Grecs ni les Latins ne semblent avoir eu le sentiment d'une urgence. La plupart des Européens sont occupés par des problèmes internes. Pourtant, l'existence d'un petit État grec marchand enclavé dans l'Empire ottoman est clairement un anachronisme. D'autre part, mettre la main sur la capitale de l'Empire romain et faire ainsi de l'Empire ottoman un empire à vocation universelle est un rêve que l'on caresse à La Porte depuis Bayezid Ier. Le siège commença le 2 avril 1453 et s'acheva le 29 mai 1453. Constantin XI, le dernier empereur romain d'Orient, tomba dans les ultimes combats.
Mehmet II se montre généreux vis-à-vis des Grecs. Leur situation est clairement définie ; l'Église grecque reçoit un statut et une organisation durables. Georges Scholarios Gennadios est fait patriarche ; la « nation » grecque est désormais gérée et représentée par son patriarche. Quant à Istanbul, elle devint la résidence du souverain et la capitale de l'empire. C'est là qu'il fit édifier son Nouveau Palais connu sous le nom de Palais de la Porte des Canons ou Topkapi Saray, qui abritera les sultans jusqu'au XIXe siècle.
L'Empire ottoman atteint son apogée sous le règne de Soliman le Magnifique (1520-1566). C'est alors que l'Empire ottoman est le plus comparable à l'Empire byzantin. Il est cette « région intermédiaire » entre l'Extrême-Orient et l'Europe occidentale. Sa puissance tient pour l'essentiel à l'efficacité de son organisation et à l'abondance de ses richesses que la concurrence occidentale ne remet pas en cause. L'Empire s'impose sur la scène internationale tant face au monde musulman sunnite qui reconnaît sa prééminence, que face à l'Europe occidentale exaltée par la Renaissance mais affaiblie par ses divisions politiques et religieuses. Face à cette accumulation de richesse et à cette puissance, les voyageurs occidentaux mesurent la magnificence du « Grand Turc ». Reconnu comme « le sultan des sultans de l'Est et de l'Ouest, la preuve des souverains, celui qui prodigue des couronnes aux monarques sur la surface de la terre, l'ombre de Dieu sur les terres... », Mehmet II conjugue en sa personne les deux traditions impériales, celles de Rome et de l'islam. La conquête de Constantinople a fait de Mehmet II le successeur légitime des empereurs romains et de leur vocation à la monarchie universelle. Pour Soliman, Charles Quint n'était que le « roi d'Espagne » !
La bataille de Lépante, en 1571, crée un nouveau climat en Europe vis-à-vis des Ottomans. À la fin du XVIIe siècle, l'Empire ottoman n'apparaît plus aussi redoutable. La paix de Karlowitz, le 26 janvier 1699, avec les Autrichiens, les Vénitiens, les Polonais et les Russes, marque le début du retrait ottoman en Europe dont vont profiter toutes les grandes puissances occidentales. Ce lent repli s'achève par les traités de Sèvres (10 août 1920) et de Lausanne (24 juillet 1923) qui mettent un terme à l'existence du sultanat. Le 29 octobre 1923 la République kémaliste est proclamée. Elle affirme son attachement à la laïcité, à l'esprit scientifique et s'ouvre à l'Occident. La Turquie a rompu avec son héritage byzantin et ottoman pour retrouver ses valeurs nationales et respecter ses traditions et non pour s'insérer dans un ensemble autre, fut-il européen.
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Sujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... Ven 9 Oct - 13:50
La Turquie c'est un peu le grand remplacement tant craint par certain
_________________ Sois généreux avec nous, Ô toi Dieu et donne nous la Victoire
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Sujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... Ven 9 Oct - 14:06
Fahed64 a écrit:
La Turquie c'est un peu le grand remplacement t'en craint par certain
Génétiquement, les Turcs sont plus proches des Grecs, des Syriens, Libanais, Italiens du sud et du Toscane (Liens prouvé entre Etrusques et les habitants de l'Anatolie) que des Turcs d'Asie Centrale. Je pense qu'une minorité de Turque a put imposer l'Islam et la tucisité à une majorité de Roumi (un peu l'exemple de la Gaulle qui fut francisé par les Francs).
L'haplotype J2 est le plus répandu en Turquie.
J1 (vert foncé) originaire du Yémen +J2 (vert clair) originaire de la Mésopotamie.
On verra aussi l'haplotype majoritaire sous l'empire Romain était le J2..
Les Français ont subit plusieurs fois le "grand remplacement".
Barsdz Adjudant
messages : 390 Inscrit le : 12/08/2014 Localisation : in the water Nationalité :
Sujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... Sam 10 Oct - 2:01
Les services de renseignements n'arrivent pas à déjoués les attentats,encore des victimes innocentes: