@Baybars: ca peut durer des dizaines d'années sans aucun resultat postitif.. +vous n'avez plus le choix .. et l'otan vous laissera seuls avec vos propres betises, vous avez tres bien fait le role d'une barriere pendant la guerre froide en mer noire mais maintenant c'est fini.. en ce qui concerne tes idées fascistes je dirai peut importe qui guidera ces plans peut etre un jour.. il sera pas mieux que moussoulini et Hitler Je te dirai la verite , parfois tu me fait rire surtout quand tu commences a parler d'une invasion turque en syrie et d'annexer le pays a la turquie , comme si la planete entiere va commencer a applaudir et crier bravo les turques vous etes des braves hommes .. vous vous croyez qui?? vous etes rien.. vous avez un PBI semblable aux pays bas avec 17 millions de personnes.. quelques bases d'otan qui avaient but de faire face a l'URSS c'est tout.. je sais pas ce qui te donne le sentiment d'avoir Super-Power, si l'histoire et la langue te donne ca je recommende quelques goutres d'heroin pour toi, c'est efficace
Nous sommes les Turcs .!!!
Vous n’êtes plus que l'ombre de vos ancêtres. Vous avez joué au poker dans la région et vous étiez les plus mauvais bluffeur, il est venu le temps du démantèlement de la Turquie et la finalité sera obligatoirement la création d'un état Kurde, Erdogan ne fait que retardé l’inévitable
oui bien sure, je ne remet pas en cause les qualité du nouveau systeme turc,
je dit juste que sont utilisation ne risque pas d etre aisé vu que les russes peuvent riposter à leur tour sur ce terrain, donc l utilisation de tels sytemes doit etre bien calculé, de part et d autre d ailleur.
Ce que j'aime en Turquie, la télévision publique et privée n'hésite pas à affiché les avancées dans l'industrie militaire turque, diffusent aussi des programmes militaires, ce sont des programmes hebdomadaires.
Le programme sur la chaîne publique TRT 4K concerné le programme de radar et de contre mesure électronique.
RecepIvedik Commandant
messages : 1147 Inscrit le : 25/10/2014 Localisation : FRANCE Nationalité : Médailles de mérite :
Nom de code: Yesil (Vert), chef des opérations secrètes pour le JITEM (renseignement de la Jandarma), soupçonné d'avoir tué par différentes manières 17 000 pro-PKK ou PKK toujours introuvable.
La Turquie au Luxembourg : « Vous n’avez même pas de véritable armée »
Le vice-Premier ministre turc Tuğrul Türkeş a sévèrement taclé le Luxembourg et son armée, mercredi, réagissant à des propos du ministre des Affaires étrangères, Jean Asselborn. Des propos cinglants.
Tuğrul Türkeş, vice-Premier ministre turc, n’a pas fait dans la dentelle avec le Grand-Duché. Merrcredi, lors d’un meeting près d’Ankara, il a fustigé les propos tenus vendredi dernier par Jean Asselborn. Le ministre luxembourgeois des Affaires étrangères avait expliqué que les États membres de l’OTAN ne soutiendraient pas Ankara en cas d’attaque contre la Russie. «L’OTAN ne doit pas être mêlé à une escalade militaire avec la Russie à cause des récentes tensions entre la Russie et la Turquie», avait-il affirmé. Les propos cinglants du vice-Premier ministre turc ont été publiés sur le site internet du journal turc Today’s Zaman : « Vous n’avez même pas de véritable armée. Le Luxembourg ne connaît rien aux affaires militaires. » Et d’ajouter : «Vous êtes un petit pays au milieu de l’Europe. Le Luxembourg n’est pas plus grand qu’une ville turque», a ajouté Tuğrul Türkeş. Le Quotidien
Ce genre de commentaire ne va pas vous aidée ,car ,mème ,comme le dit votre ministre "pas d’armée " ça reste toujours l’Europe donc Otan/US .
Ça ma fait rappeler l’histoire de Khadafi qui avait déclarer le "jihad" a la Suisse (déclaration a mettre bien sur le compte de la schizophrénie) parce que un de ces fils c'était fait passer les menottes dans un hôtel helvétique ,les européens en souris doucement et lui en fait comprendre a notre chers défunt ma'amar de rester tranquille .
Tu me dira que la Libye c'est pas la Turquie .......mais je te dirais aussi la Turquie ne sont pas les USA ,
partez pas dans tous les sens ......la situation est déjà assez très compliqué .
badr le patriotique Sous lieutenant
messages : 612 Inscrit le : 29/11/2013 Localisation : World Nationalité :
Avec 3-4 millions de Syriens, d'Irakiens, de Pakistanais, de Soudanais, d'Afghans, de Somaliens (dont 3 millions de Syriens). La Turquie doit fait faire aussi aux naissances.
152 000 enfants d'origine syrienne sont nés en Turquie. La Turquie depasse les 80 millions d'habitants.
pyromane Colonel-Major
messages : 2367 Inscrit le : 22/06/2011 Localisation : Ailleurs Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... Mer 2 Mar 2016 - 7:55
La Grèce devrait envoyé en Turquie 300 migrants d'origine maghrébine (Marocains, Tunisiens et Algériens). On devrait refuser de les accueillir. Qu'ils mes envoient directement dans leurs pays s'ils n'en veulent pas
Sujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... Mer 2 Mar 2016 - 15:46
Renvoyez-les sur le champ ! à par se défoncer à l'alcool et violer des femmes ce sont des bons à rien, enfin pour la plupart d'entres eux..
youssef_ma73 General de Brigade
messages : 3005 Inscrit le : 03/08/2014 Localisation : France Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... Jeu 3 Mar 2016 - 19:28
Drôle de protocole.... Reception de RTE au Ghana... Il a l'air de rien comprendre
_________________ “Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent sans rien faire.” Albert Einstein.
Invité Invité
Sujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... Sam 5 Mar 2016 - 11:19
La Turquie signe plusieurs accords économiques avec les pays d'Afrique de l'ouest, la Turquie accorde plusieurs équipements à ces pays, dont 50 bus pour la capitale de la Guinée Conakry.
Turkish Airlines desserrera toutes les capitales d'Afrique de l'Ouest.
Les marchés de Russie, d'Europe et de Chine s'effondrent dû à la crise, la Turquie cherche d'autres perspectives en Afrique et en Amérique du Sud. Et se montre impatient à prendre des parts de marchés à la concurrence.
Entre temps, le Dollar US s'enfonce face à la livre turque, passant 1 $ = 3 livres turques à 1$ = 2.90 livres turques.
Citation :
La Turquie, puissance montante en Afrique
Déjà influente dans la Corne de l’Afrique, la Turquie veut désormais peser sur l’ouest du continent. Après Abidjan, Accra et Lagos, le président turc Recep Tayyip Erdogan a bouclé jeudi 3 mars à Conakry une tournée en grande pompe dans la sous-région. « Soft power » oblige, il était accompagné de plus de 200 entrepreneurs.
S’ils entretiennent depuis longtemps des liens avec le Maghreb, diplomate et hommes d’affaires turcs s’activent depuis une dizaine d’années au sud du Sahara. Dans la foulée des Chinois, des Brésiliens et des Russes, ils multiplient les contacts, mêlant humanitaire et profits. Résultats : entre 2003 et 2014, le volume des échanges entre la Turquie et le continent a plus que quadruplé, passant de 5,3 milliards à 23,4 milliards de dollars.
Comment Ankara est-elle devenue cette puissance qui compte en Afrique ?
Le tournant de 2005
L’histoire d’abord. Les Turcs ont noué des liens avec le Sud de la Méditerranée bien avant les colons anglais, français ou portugais. Au XVe et XVIe siècle, l’empire ottoman dirigé par le sultan Selim Ier conquiert de larges pans de l’Egypte et de la côte algérienne. L’expansion se poursuit en Libye sous le règne de Soliman le Magnifique, puis en Tunisie et au sud de la Mer rouge, le long d’une zone qui recouvre aujourd’hui l’Erythrée, Djibouti, le nord de l’Ethiopie et une partie de la Somalie. A la même période, la Sublime Porte se rapproche du royaume du Kanem Bornou, à cheval entre le Tchad et le Niger. L’influence religieuse de l’empire s’étend même au XIXe siècle jusqu’en Afrique du Sud.
Mais l’instauration de la République turque en 1923 marque un coup d’arrêt dans les relations entre Ankara et les anciennes dépendances de l’empire ottoman. Si une première mission officielle ouvre à Lagos en 1956, la Turquie vote la même année contre l’indépendance de l’Algérie lors d’une réunion de l’Assemblée générale de l’ONU. L’« erreur » est compensée dans les années qui suivent par la reconnaissance de tous les nouveaux Etats souverains du continent.
Il faudra toutefois attendre 1998 et le Plan d’action Afrique du premier ministre Mesut Yılmaz pour que l’ancien empire retrouve la route du Sud. Après l’arrivée au pouvoir des islamo-conservateurs de l’AKP, Recep Tayyip Erdogan est le premier chef de gouvernement turc à se rendre dans un Etat africain sous l’équateur. La visite a lieu en mars 2005, à l’occasion de « l’année de l’Afrique ». Un mois plus tard, la Turquie obtient le statut de pays observateur au sein de l’Union africaine. Un rapprochement couronnée par le premier sommet Turquie-Afrique de 2008 auquel pas moins de 50 Etats africains participent.
« La voix de l’Afrique »
Ankara, qui a vu sa candidature d’entrée dans l’Union européenne battue en brèche après des années d’atermoiements, a réorienté sa politique internationale. Porté par la ligne impulsée par le ministère des affaires étrangères de l’époque, Ahmet Dutoglu, le réseau de représentations diplomatiques turc s’étoffe considérablement en Afrique. Alors qu’il ne comptait que 12 ambassades en 2008 sur le continent, le pays dispose désormais de 39 missions. Le mouvement vaut dans les deux sens : 32 ambassades africaines sont installées aujourd’hui en Turquie.
Le pays aime à se présenter devant ses interlocuteurs africains comme leur porte-voix dans les institutions internationales. Un positionnement payant : candidate à un siège de membre non-permanent au Conseil de sécurité de l’ONU en 2008, la Turquie l’obtient en grande partie grâce aux soutiens de ses alliés africains.
Plus surprenant, Ankara se livre à une véritable « diplomatie des airs » en misant sur le développement de Turkish Airlines. La compagnie nationale, qui ne desservait que quatre villes d’Afrique subsaharienne en 2008, opère désormais des vols dans 26 pays de la zone. Objectif : détrôner la plus grosse compagnie africaine, Ethiopian Airlines, mais aussi Air France-KLM.
Nouveaux marchés
Ces dernières années, les guerres en Irak et en Syrie ainsi que la détérioration des relations d’Ankara avec l’Egypte, la Russie et l’Union européenne ont poussé le pays hors de sa zone d’échanges traditionnelle.
Acteur-clé du rapprochement avec l’Afrique, TUSKON, la Fédération turque des entrepreneurs et industriels, organise fréquemment des rencontres sur le continent et en Turquie. Les investissements turcs, estimés à 500 millions de dollars en 2008, avoisinent aujourd’hui les 5 milliards de dollars, principalement en Ethiopie, en Afrique du Sud, au Soudan et au Nigeria.
Quant aux exportations, si elles ne représentent que 9,3 % de l’ensemble des biens vendus par la Turquie, elles ont plus que doublé en volume entre 2007 et 2013 et restent particulièrement denses vers le Maghreb. Biens manufacturés, fer, acier, nourriture, produits de consommation, textiles, ciment et plastiques s’échangent contre du coton, des minerais, des pierres précieuses, du charbon, du cuir, des graines oléagineuses et du bois de construction. Des importations stables, voire en légère baisse pour l’Afrique subsaharienne, souligne David Shinn dans une étude très complète publié par Chatham House.
Erdogan le Somalien
La carte maîtresse d’Ankara demeure toutefois sans conteste son engagement humanitaire en Somalie. La Turquie a participé à la mission de l’ONU dans le pays en 1991 et deux ans plus tard, c’est un Turc, Çevik Bir qui a pris la tête de la force internationale. Mal perçue, la Turquie redore son blason en 2011. Le 19 août de cette année, Recep Tayyip Erdogan surprend tout le monde en se rendant en Somalie, touchée alors par la sécheresse et la famine. Son épouse, sa fille, quatre ministres et plusieurs membres de son cabinet font partie de la délégation. Une visite hautement symbolique, Erdogan étant le premier chef d’Etat non-africain à se rendre dans le pays depuis 20 ans.
Dans la foulée, Ankara ouvre une ambassade à Mogadiscio, creuse des puits, construit une route entre la capitale et son aéroport, et bâtit un hôpital de 200 lits, le plus important du pays. C’est une compagnie turque qui décroche le contrat de reconstruction et de maintenance d’une durée de 20 ans du port de la capitale somalienne. En mars 2015, la Turquie fait également office de médiateur entre la Somalie et le Somaliland, l’ancienne colonie britannique qui a autoproclamée son indépendance en 1991.
Les réseaux Gülen
Comme le souligne Gabrielle Angey, de l’IFRI, « l’AKP a affirmé le rôle de l’islam comme instrument de sa politique sur la scène internationale ». Ses porte-drapeaux : l’IHH (Fondation pour l’aide humanitaire) et les écoles de la confrérie Gülen. On compte pas moins de 96 établissements liés à ce mouvement en Afrique subsaharienne, dont 17 au Nigeria. La crise entre le parti au pouvoir et Fethullah Gülen, qui l’a longtemps soutenu, a toutefois poussé le gouvernement turc à faire fermer certaines écoles.
Dans un registre plus laïque, l’agence turque de développement TIKA mène plusieurs programmes sur le continent où elle compte six bureaux (Ethiopie, Soudan, Sénégal, Somalie, Kenya et Tunisie).
Comment les pays africains réagissent-ils à cette offensive diplomatique et économique de l’ancienne Sublime Porte ? Il faudrait, pour y répondre, se livrer à une analyse pays par pays. Le chercheur turc Mehmet Özgan résume à gros traits : « Un mélange d’embarras et d’espoir. »
Pour démarrer sa visite d’une semaine en Afrique de l’Ouest, le président turc Recep Tayyip Erdogan a choisi la Côte d’Ivoire, premier partenaire économique d’Ankara en Afrique subsaharienne francophone. Objectif de la tournée, qui le conduira au Ghana, au Nigeria et en Guinée : « approfondir le partenariat stratégique avec l’Afrique et développer ses liens avec les pays de la Cédéao [Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest] », selon le communiqué de la présidence turque.
Dimanche 28 février, lors du dîner offert à la délégation forte de 150 hommes d’affaires, le chef d’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, par ailleurs président en exercice de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa), a officiellement remis à son hôte les clés d’accès aux marchés de l’organisation.
« La Côte d’Ivoire possède d’énormes potentialités et des ressources diversifiées. Avec son poids économique et ses atouts, notre pays pourrait efficacement constituer la porte d’accès à l’espace économique de l’Uemoa et au vaste marché de 350 millions de consommateurs que représente la Cédéao », a indiqué Alassane Ouattara à son homologue.
Dans la foulée, Recep Tayyip Erdogan a annoncé que la fréquence des trajets de la compagnie aérienne Turkish Airlines (premier pont entre la Turquie et l’Afrique) entre Ankara et Abidjan allait passer de quatre à sept vols par semaine. Le nombre de ressortissants turcs habitant Abidjan est passé de quatre en 2000, à 200 en 2015.
Neuf accords bilatéraux signés
Lundi 29 dans l’après-midi, au terme d’un forum économique turco-ivoirien marqué par la forte présence d’hommes d’affaires des deux pays, neuf accords bilatéraux ont été signés entre les deux chefs d’Etats. Ils portent notamment sur les domaines de la santé, de la défense, de l’urbanisation, de la lutte contre l’évasion fiscale et des télécommunications. Ces accords viennent en appui à dix autres, signés en 2015, lors de la visite d’Alassane Ouattara à Ankara et Istanbul. Ces derniers concernaient, entre autres, les domaines de la diplomatie, de l’éducation, du tourisme et de la formation militaire.
Pour les investisseurs turcs, qui n’avaient jusque-là investi que dans la construction d’une cimenterie – d’une capacité de production annuelle d’un million de tonnes de ciment, son ouverture est prévue courant 2017 –, dans l’hôtellerie et dans le transport fluvial, de nouvelles opportunités se présentent désormais.
« L’objectif de la Turquie est d’atteindre 500 milliards de francs CFA [760 millions d’euros] d’échanges commerciaux avec la Côte d’Ivoire à l’horizon 2020 », a souligné Recep Tayyip Erdogan au Palais présidentiel d’Abidjan. Les investissements turcs en Côte d’Ivoire, eux, sont déjà passés de 75 milliards de francs CFA (114 millions d’euros) en 2008 à 195 milliards de francs CFA (296 millions d’euros) en 2015, selon les chiffres officiels.
Le chef de l’Etat turc poursuivra sa visite ouest-africaine au Ghana, au Nigeria et en Guinée, trois pays de la Cédéao où des investisseurs français, britanniques, américains et chinois sont déjà fortement implantés.
Sur le continent, la Turquie a plus que triplé le nombre de ses ambassades depuis 2009 et la compagnie aérienne nationale Turkish Airlines effectue des vols à destination de 44 villes en Afrique. Six nouvelles destinations africaines devaient être ouvertes depuis la fin de l’année 2015.
Les échanges commerciaux entre la Turquie et l’ensemble des pays africains ont atteint 18 milliards d’euros en 2014, et ceux avec les Etats d’Afrique subsaharienne ont été multipliés par dix depuis 2000, selon le ministère des affaires étrangères turc cité par l’Agence France-Presse.
« Une aubaine », « la priorité numéro un », « un eldorado », « l’avenir ». A l’évocation du marché de l’aviation en Afrique, les PDG des compagnies aériennes ont les yeux qui brillent et des projets plein la tête. Ils sont de plus en plus nombreux à vouloir faire planer leurs avions au-dessus du continent.
Les prévisions du secteur ont de quoi faire rêver : 8 % de croissance annoncée sur les cinq prochaines années, en moyenne, selon la Commission africaine de l’aviation civile (Cafac). A cela s’ajoute l’émergence d’une classe moyenne africaine qui aura bientôt les moyens de s’envoler. Et si les compagnies locales peinent à trouver leur place, les entreprises étrangères ne perdent pas de temps.
« Des compagnies telles qu’Emirates et Turkish Airlines s’intéressent à l’Afrique depuis quatre ou cinq ans », explique Didier Bréchemier, spécialiste du transport aérien au sein du cabinet Roland Berger. Desservant 19 destinations en Afrique il y a trois ans, Turkish Airlines a décidé de quasiment doubler son réseau. Aujourd’hui, ses 296 avions se posent dans plus de la moitié des pays du continent. Pour le transporteur turc, la conquête du ciel africain ne fait que commencer.
La semaine dernière, il a inauguré une nouvelle desserte : Maputo, au Mozambique, qui devrait être rejointe le 5 novembre par Durban, en Afrique du Sud. « Nous allons prochainement proposer dix destinations supplémentaires, annonce Temel Kotil, le PDG de Turkish. Grâce à elles, nous devrions devenir la plus grosse compagnie sur le continent ». Objectif : détrôner la plus grosse compagnie africaine, Ethiopian Airlines, mais aussi Air France-KLM. Chacune dessert une quarantaine de destinations.
« En Afrique, la concurrence est partout. Lorsqu’il voyage, le client africain a plus que jamais le choix », remarque Franck Legré, le directeur général Afrique d’Air France-KLM. Actuellement en plein plan de restructuration, la compagnie franco-néerlandaise a programmé une baisse de ses capacités de l’ordre de 2 à 3 % en Afrique pour 2016. L’ouverture de nouvelles lignes n’y est pas prévue avant 2018.
S’allier pour mieux régner
Air France-KLM comme Turkish Airlines font parti des compagnies étrangères les plus engagées dans la bataille du ciel africain. Et sur le marché intercontinental, l’avance des transporteurs étrangers est phénoménale.
Sujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... Sam 5 Mar 2016 - 11:52
Je vois que vous venez nous concurrencer, sur un terrain que nous développons depuis des année
Invité Invité
Sujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... Sam 5 Mar 2016 - 11:56
FarLouati a écrit:
Je vois que vous venez nous concurrencer, sur un terrain que nous développons depuis des année
C'est de bonne guerre, la croissance du commerce turc en Afrique est à 2 chiffres (24 milliards $), Turkish Airlines sera la première compagnie aérienne en Afrique, les Turcs affluent en Afrique pour des marchés, je suis très optimiste.
Après l'Afrique de l'est, c'est au tour de l'Afrique de l'Ouest.
Citation :
Coopération - Afrique : Ankara affiche sa puissance économique
La Turquie veut prouver qu'elle a les moyens de sa politique. Depuis dimanche, une grande opération de séduction est lancée par le président Erdogan à l'endroit des pays d'Afrique de l'Ouest.
Côte d'Ivoire, Ghana, Nigeria, Guinée : à travers ces quatre étapes, c'est tout un pan d'Afrique de l'Ouest que balaie le président turc Recep Tayyip Erdogan. Lors de la première halte, dimanche, à Abidjan, d'une tournée de cinq jours qui vise à « approfondir le partenariat stratégique » entre Ankara et l'Afrique, il s'est réjoui d'être « le premier président turc à se rendre en Côte d'Ivoire », et s'est senti comme dans une « deuxième maison ». Dans la première économie francophone ouest-africaine, les investissements de la Turquie ont plus que doublé entre 2008 et 2015, passant de 150 à 390 millions de dollars selon les chiffres d'Ankara. Ce dimanche, neuf conventions et accords de partenariat ont été signés entre les deux pays. Face à son homologue turc, entouré d'un aréopage de ministres et de quelque 150 hommes d'affaires, le président ivoirien Alassane Ouattara a souhaité « que les entreprises turques soient plus présentes », rapporte le site ivoirien L'Infodrome, qui précise les répercussions de cette coopération bilatérale dans la construction (autoroute Abidjan-San Pedro), l'exploitation minière ou l'agro-industrie.
1 milliard de dollars d'échanges avec le Ghana et la Côte d'Ivoire en 2020 « La Côte d'Ivoire a un potentiel énorme et une croissance très importante », analyse Olivier Mbabia, cofondateur adjoint du pôle de recherche sur l'Afrique et le monde émergent à l'université de Montréal. « Le point cardinal de la stratégie turque est l'accès aux parts de marché », poursuit-il. Le président Erdogan a affiché son ambition : faire en sorte que les échanges commerciaux entre La Turquie et la Côte d'Ivoire, établis à 330 millions de dollars l'année dernière, atteignent 1 milliard de dollars d'ici à 2020. Il a formulé le même souhait au Ghana, son troisième partenaire commercial en Afrique subsaharienne après l'Afrique du Sud et le Nigeria, et avec qui les échanges commerciaux se sont établis à 527 millions de dollars en 2012, contre 90 millions de dollars 6 ans plus tôt, selon des données du FMI. Un bond que Recep Tayyip Erdogan a qualifié de développement « historique ».
Une politique étrangère multidimensionnelle en Afrique
Cet intérêt pour les économies ouest-africaines repose sur des facteurs à la fois conjoncturels et structurels, selon Jean Marcou, professeur à Science Po Grenoble : « La Turquie est à la recherche de nouveaux marchés, car son économie, qui ralentit depuis 2011, pâtit aussi de sa brouille avec la Russie, et c'est une manière de montrer que sa politique étrangère multidimensionnelle se poursuit. » La politique étrangère turque de l' « ouverture à l'Afrique », formulée en 1998 par Ankara, se concrétise au milieu des années 2000. 2005 est l'année de l'Afrique en Turquie, et 2008 marque le premier Sommet de la coopération turco-africaine. Quant à l'aspect multidimensionnel, il se caractérise par des investissements dans divers secteurs, des programmes d'aide, le déploiement d'une diplomatie culturelle, universitaire, l'ouverture d'écoles et de mosquées, la gestion de crise au Soudan ou en Somalie... Signe de cette dynamique : l'expansion de la compagnie aérienne Turkish Airlines, qui dessert près de 50 destinations en Afrique contre 4 en 2002. Par ailleurs, la création en 2014 à Tunis du bureau francophone de l'agence de presse turque Anadolu et la « recherche de diplomates francophones » observée par Jean Marcou traduisent l'intérêt d'Ankara pour l'Afrique francophone.
Stratégie d'élargissement en Afrique de l'Ouest
Les échanges commerciaux entre la Turquie et ses partenaires nord-africains sont à ce jour deux fois plus importants que ceux réalisés avec les pays d'Afrique subsaharienne (environ 6 milliards de dollars en 2015). Cette tournée ouest-africaine marque ainsi un « élargissement », selon Olivier Mbabia. S'il ne s'agit pas ici de « négliger les liens avec l'Afrique du Nord », Ankara doit aussi « compenser les pertes subies en Libye, deuxième marché de la Turquie avant 2011, avec une forte présence dans la construction, l'industrie manufacturière et les services », ajoute-t-il. À Accra, le président Erdogan n'a pas manqué de promouvoir les compétences des entreprises turques dans le bâtiment. La construction reste un débouché majeur pour la Turquie dans les 4 pays ouest-africains visités, où elle exporte aussi des biens dans les secteurs du textile, de l'automobile, de l'acier, de l'alimentaire, et importe du caoutchouc, du cacao, des graines de sésame, du bois ou du coton. Soucieux de « s'ouvrir à de nouveaux horizons », Ankara avance aussi ses pions dans le secteur agricole, note Olivier Mbabia.
Les points forts de la Turquie en Afrique
En 2014, près de la moitié des échanges commerciaux avec l'Afrique étaient réalisés par les puissances émergentes (Chine, Inde, Brésil, Corée du Sud), selon l'OCDE. Mais que pèse la Turquie, 17e économie mondiale, face à ces concurrents sur le continent africain ? Si l'on se réfère à la Chine, Ankara pèse 10 fois moins lourd, avec ses quelque 20 milliards de dollars d'échanges commerciaux en 2014. Quant à ses atouts, ils résident, selon Jean Marcou, dans la dimension culturelle et humaine de l'approche turque en Afrique : « Erdogan joue la carte de la puissance émergente en quête de coopération et pas seulement d'expansion économique », résume-t-il. Autres traits distinctifs, « la Turquie est la seule puissance émergente à mettre en avant une dimension religieuse, et elle n'a pas soif d'hydrocarbures », estime quant à lui Olivier Mbabia.
Recep Tayyip Erdogan achève sa tournée ce jeudi en Guinée, où les échanges économiques s'annonçaient prometteurs, en 2013, avant l'apparition du virus Ebola. Son départ doit coïncider avec la réouverture de la ligne aérienne à destination de Conakry.
A la recherche de partenaires commerciaux au Sénégal : La Turquie étale son savoir faire
Des robes, des mobiliers de bureaux, d’hôpitaux, de classes, des biscuits : hier lors du salon Be to be, la qualité des produits de la Turquie ont convaincu les entrepreneurs sénégalais venus visiter en vue de nouer des partenariats commerciaux. Adama, jeune dame sénégalaise discute avec un vieux vendeur turc qui a exposé ses robes courtes et multicolores. A l’aide d’un traducteur, le marchandage va bon train. Pour ces marchandises, le prix est compris entre 28 et 40 dollars (20 000 francs). «Ce sont des produits qui sont aimés des Sénégalais.
Donc, on peut développer un partenariat. Je suis vendeur de robes et les votre, je les trouve très belles», s’enthousiasme Adama, bien dans sa robe mauve. «Je suis d’accord sur le principe. Si vous voulez, vous pouvez venir en Turquie afin que nous vous montrions comment on confectionne ces robes. Ainsi, la main d’œuvre turque sera transportée au Sénégal», répond, avec humour, son interlocuteur turc, un vieux quarantenaire. Dans le salon, les hommes d’affaires sénégalais sont fortement présents dans cette activité initiée par l’association Le monde des affaires. Moussa Ndiaye, est venu chercher des tableaux de bureau. Sur place, il écoute religieusement les explications d’un jeune Turc : «Nous fabriquons des tables en bois, des fenêtres et des portes.» Tout près de lui, Salih Soyyigit a exposé des biscuits dénommés Be in. Les visiteurs sont priés d’en grignoter quelques-uns avant de débuter la négociation. «Nous avons reçu aujourd’hui beaucoup de propositions de la part de revendeurs sénégalais. Une fois en Turquie, nous allons exporter au Sénégal des containers de ce produit. C’est fait à base de sucre, d’huile et de farine de blé», présente M. Soyyigit qui juge «fructueuse» sa venue au Sénégal. Dans l’exposition des 12 sociétés turques présentes dans ce salon, on pouvait y percevoir également des produits comme le savon en poudre, des mobiliers de bureaux de toilettes, d’hôpitaux, d’hôtellerie, de bâtiments militaires et institutionnels. A la fin de la séance, El Hadji Barro, chef d’entreprise qui s’active dans le domaine du Btp estime que le Sénégal commence à découvrir la qualité de la main d’œuvre turque. «Aujourd’hui, l’aéroport de Diass est confiée à des Turques. Ce sont eux qui ont réalisé le Centre Abdou Diouf de Diamniadio», souligne-t-il espérant que le «Sénégal va profiter économiquement de la coopération turque». A noter que cette initiative entre dans le cadre de la promotion des échanges commerciaux entre le Sénégal et la Turquie.
Entre temps, la Turquie veut tout raflé en Asie Centrale face aux Russes. Les projets en Turquie continue..
Citation :
Les projets gigantesques de la Turquie, estimés à 40 milliards d'euros
Les représentants des sociétés d'investissements mondialement connues, réunis à Istanbul
Les représentants des sociétés d'investissements mondialement connues se sont réunis à Istanbul afin de prendre part aux projets turcs de 40 milliards de dollars qui seront réalisés dans le cadre des objectifs pour 2023.
Les projets ferroviaires estimés à 6 milliards d'euros qui seront réalisés au cours de l'année 2016 sont à l'ordre du jour de ces sociétés internationales. “Si nous sommes élus, nous ouvriront la première usine de train à grande vitesse en Turquie avec un investissement de 100 millions de dollars” ont annoncé les sociétés Bombardier et Alstom.
Binali Yildirim : “ Dépêchez-vous !, nous investirons plus de 40 milliards de dollars dans les projets ferroviaires”
Prenant parole lors de la rencontre à Istanbul, le ministre des Transports, des Affaires maritimes et de la Communication Binali Yildirim s'est expliqué en ces mots : “Nous investirons plus de 40 milliards de dollars dans les projets ferroviaires. Les investissements réalisés jusqu'à présent dans ce domaine sont de 20 milliards de dollars. Nous avons un appel d'offre concernant 80 trains à grande vitesse et le montant est de 5 à 6 milliards d'euros. Nous prévoyons une importante participation de la part des entreprises locales. Dans ce contexte, nous avons invité les plus grands constructeurs du monde à investir en Turquie. Certains sont venus et ont fait des groupements avec des sociétés turques. D'autres ont ouvert leurs propres usines. Les autres entreprises, qui s'intéressent aux projets turcs, doivent se dépêcher.”
Sujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... Sam 5 Mar 2016 - 12:34
Pour le moment Royal Air Maroc est la première compagnie d'Afrique de l'ouest
Invité Invité
Sujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... Sam 5 Mar 2016 - 12:37
FarLouati a écrit:
Pour le moment Royal Air Maroc est la première compagnie d'Afrique de l'ouest
Vous misez sur l'Afrique de l'Ouest, on mise sur tout le continent, c'est cela la différence. Turkish Airlines a promis de déplumée toutes les compagnies en Afrique, il y aura des vols quotidiens avec toutes les capitales d'Afrique de l'Ouest depuis l'accord entre la Turquie et les pays de l'Afrique de l'Ouest.
En parlant de Turkish Airlines.
Citation :
Résultats records pour Turkish Airlines
La compagnie Turkish Airlines (THY), une des priorités économiques du gouvernement turc, a annoncé mardi des résultats records pour 2015, avec une hausse de 19% de son chiffre d'affaires, à 8,9 milliards d'euros, et un bénéfice net en progression de 65%.
"Nous avons fini 2015, qui a été une année très difficile pour la Turquie et pour le monde, de manière extrêmement positive", s'est félicité le président du conseil d'administration de l'entreprise, Ilker Ayci, cité par l'agence de presse progouvernementale Anatolie. "En dépit d'un environnement très compétitif, de l'instabilité politique et économique de la région et des fluctuations monétaires, Turkish Airlines a maintenu sa place parmi les compagnies aériennes les plus rentables en 2015", a-t-il ajouté.
En 2015, THY, détenue à 49% par l'Etat turc, a transporté 61,2 millions de passagers, en progression de 13,6% par rapport à l'année précédente. Elle en transportait 11,9 millions en 2004.
Son bénéfice net a progressé de 65%, à 2,99 milliards de livres turques (934 millions d'euros). Son chiffre d'affaires, en hausse de 19%, a atteint 28,75 milliards de livres turques (8,9 milliards d'euros).
Transport aérien : Turkish Airlines annoncée dans le ciel de Conakry en juin prochain
A partir du mois de juin, la compagnie aérienne nationale turque, ‘’Turkish Airlines’’ commencera à déployer ses ailes sur Conakry. C’est une annonce du président Turc, Recep Tayyip Erdogan qui vient de boucler une visite de travail de 8 heures à Conakry.
Elle intervient presque trois mois après la déclaration officielle par l’OMS de la fin de l’épidémie d’Ebola en Guinée qui avait contraint beaucoup de grandes compagnies aériennes à suspendre leurs trafics à destination de Conakry.
A part donc la signature des 9 conventions intervenues cet après-midi entre les gouvernements guinéen et turc, il faut souligner que la visite du président Erdogan a été aussi très riche en annonces.
Par exemple, selon le président turc, le volume des échanges commerciaux qui était de 69 millions entre son pays et la Guinée, va désormais pouvoir augmenter jusqu’à 500 millions de dollars US.
La gestion des déchets ménagers tout comme l’aménagement routier de l’autoroute Fidel Castro, de l’aéroport à Kaloum, ont été autant d’annonces phares ayant marquée la visite d’amitié et de travail de quelques heures que le président turc vient d’effectuer à Conakry.
Turkish Airlines: "A travers Istanbul, connecter le Mali au monde"
Installée au Mali depuis l'an dernier, la compagnie Turkish Airlines a plein de projets pour la destination Bamako. Découverte des ambitions du groupe, son exigence de qualité...
Créée en 1933 et détenue à part égales par l'Etat turc et des capitaux privés, la compagnie Turkish Airlines se positionne aujourd'hui comme l'une des meilleurs au monde. "Notre degré de qualité mais aussi d'exigence en termes de satisfaction de notre clientèle nous a permis de nous hisser au sommet de l'aviation civile internationale", explique le vice-président de Turkish Airlines en charge de l’Afrique sub-saharienne, Samil Kazakas. En recevant un groupe de journalistes maliens au siège d'Istanbul, il s'est dit heureux que Bamako soit depuis un an sur la carte des destinations. "Nous croyons au Mali et nous voulons continuer de nous y implanter, avec plus d'offres de vols et encore plus de connexions avec d'autres pays en Afrique et dans le monde. Avec Turkish Airlines et à travers Istanbul, nos passagers sont connectés au monde", ajoute-t-il.
L'Afrique est en effet un marché en pleine expansion pour la compagnie. En une dizaine d'années, elle a multiplié par onze ses destinations sur le continent passant de 4 à 44, et envisage d'en ouvrir cinq autres courant 2016. Une ambition qui entre en droite ligne d'une politique qui lui a permis de connaître une croissance exponentielle: 333% de hausse du nombre de passagers en 10 ans et plus de 1000% de croissance du chiffre d'affaires sur la même période. Le secret de ce succès : "la volonté et le soutien des politiques, des investissements constants, des partenariats féconds et une équipe jeune et bien formée", nous dira M.Kazakas. La formation semble en effet être la clé au sein de cette entreprise qui emploie près de 16 000 personnes. Le Turkish Airlines Center est le plus grand du pays et l'un des plus grands d'Europe et reçoit chaque année des pilotes et du personnel naviguant commercial qui y reçoivent les cours les plus complets sur les équipements les plus récents mais aussi une mise à niveau régulière afin de répondre aux normes de l'aviation internationale. "Nous offrons d'ailleurs un certain nombre de bourses chaque année à nos partenaires dont les compagnies partenaires africaines, afin que leur personnel soit à la hauteur de l'aviation d'aujourd'hui", explique M. Kazakas.
La qualité pour credo
Pour satisfaire ses clients, la compagnie met les petits plats dans les grands. Au sens propre du terme, puisqu'elle a confié la restauration à bord de ses avions à la compagnie Do&Co, leader du catering aérien mais aussi des évènements internationaux en Europe. Le savoir-faire des quelques 900 chefs embarqués sur les vols de Turkish Airlines, qui participe au capital de la Turkish Do&Co, permet de restaurer les passagers, particulièrement ceux de la classe affaires, avec des produits frais et de qualité. Quelques 200 000 repas sortent ainsi chaque jour des gigantesques cuisines de cette société, créée en 1981 et qui livre outre Turkish Airlines, d'autres compagnies telles que Emirates Airlines, Royal Air Maroc, etc...
Reconnue meilleure compagnie européenne les cinq dernières années consécutives, Turkish Airlines continue de se développer. "La Turquie est située au cœur de l'Europe, aux portes de l'Asie et pas loin de l'Afrique. D'ici, nous rallions 113 pays avec 236 destinations internationales, et cela est un avantage considérable ", conclut M. Kazakas en invitant les passagers à faire un tour par le Salon VIP de la compagnie à Istanbul, pour expérimenter "le meilleur lounge et le plus grand du monde, avec le meilleur service, dans la plus belle ville du monde..."
Sujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... Sam 5 Mar 2016 - 18:37
Le gouvernement turc prépare une loi qui permettra au 4 millions de Syriens, irakiens, Somaliens, Soudanais, Afghans de travaillé en Turquie légalement, c'est la plus grande régularisation depuis pas mal de temps.. Il y a un manque de main de d'oeuvre dans l'industrie du textile et de l'industrie lourde, car les Turcs se dirigent vers le tertiaire ou l'industrie de pointe.
Les entreprises devront déclarées les salariés étrangers, les salariés auront droit à l'assurance chômage, l'assurance maladie et la retraite.
Avec cette régularisation, la population étrangère rentrera dans les statistiques, 82 millions d'habitants en Turquie.
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Sujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... Sam 5 Mar 2016 - 23:30
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TURQUIE Mise sous tutelle du journal d'opposition "Zaman" : l'UE met la pression sur la Turquie Publié le 05/03/16 à 18:08
"Jour de honte", titrait ce samedi 5 mars du quotidien "Zaman", mis sous tutelle vendredi par le gouvernement Erdogan et investi dans la nuit par les forces de l'ordre. Ce samedi, la police turque a dispersé sans ménagement près de 500 manifestants rassemblés à Istanbul devant le journal d'opposition, rapporte l'AFP.
Les forces de l’ordre ont copieusement arrosé la foule de gaz lacrymogène, utilisant également des canons à eau et des tirs de balles en caoutchouc.
La mise sous tutelle de "Zaman", dernier exemple en date d'une répression accrue à l'encontre des médias, provoque l'inquiétude de l'Union européenne et des Etats-Unis. "L'UE a constamment souligné que la Turquie, en tant que pays candidat, doit respecter et promouvoir des normes et pratiques démocratiques élevées, dont la liberté des médias", déclare cet après-midi Bruxelles via un communiqué diffusé à deux jours d'un sommet UE-Turquie à Bruxelles consacré à la crise des migrants.
Washington, par la voix du porte-parole du département d’Etat John Kirby, a dit regretter "la dernière d’une série d’inquiétantes actions judiciaires et policières prises par le gouvernement turc pour cibler des médias et ceux qui le critiquent".
Le groupe de presse Zaman est considéré comme proche de l’imam Fethullah Gülen, un ancien allié devenu l’ennemi numéro un de Recep Tayyip Erdogan depuis un retentissant scandale de corruption qui a éclaboussé le sommet de l’Etat fin 2013.
Sujet: Re: TURQUIE : Economie, politique, diplomatie... Dim 6 Mar 2016 - 15:31
Le dernier tablier du pont Yavuz Sultan Selim 1er vient d'être installé au pont, l'Europe et l'Asie sont reliés une 4ème fois (3 ponts suspendus + tunnel Mamaray).. Le pont et l'autoroute nord-Marmara devra être inaugurer en août 2016, l'autoroute passera par le 3ème aéroport d'Istanbul.
Le pont comprends 4X4 voies + une ligne LGV pour le TGV Turc, c'est un des plus grand et plus large pont du monde. Les deux tours font 350 mètres de hauteur (plus haute que la tour Eiffel).