Actualités mauritaniennes

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POLISARIO, MAURITANIE… LES VOIES EMPRUNTÉES PAR TÉHÉRAN POUR S’IMPLANTER AU MAGHREB

Quelques jours seulement après la décision du Maroc de rompre ses relations diplomatiques avec l’Iran, qu’il accuse d’aider le polisario par le biais du Hezbollah, les autorités de Nouakchott se fâchent à leur tour contre les iraniens mettant à l’index l’entrisme accru des mollahs chiites en Mauritanie.

Dans la mosquée « El Moujemaâ Al Imam Ali » de Nouakchott, l’imam a été écarté et remplacé par un autre imam, sunnite celui-là. De même, le lieu de culte qui servait de base pour le prosélytisme chiite, a été placé sous l’autorité du ministère des Affaires islamiques et de l’enseignement originel.

Selon le site saharamedia.net, l’ambassadeur iranien, Mohamed El Amrani, a été convoqué vendredi dernier au ministère des Affaires étrangères, où il s’est vu signifier le rejet par Nouakchott du prosélytisme de plus en plus virulent exercé par les chiites iraniens à travers ces institutions religieuses.

Cette influence grandissante des chiites en Mauritanie aurait été rendue possible grâce à la bienveillance du président Mohamed Ould Abdel Aziz, proche du régime en Algérie, qui est elle même un allié de l’Iran dans la région. Des sources mauritaniennes bien informées parlent de quelque 60 000 chiites dans le pays.

Pourtant, Téhéran après avoir observé un mutisme embarrassé sur l’affaire, a réagi en démentant que le diplomate iranien dans la capitale mauritanienne ait été convoqué. L’Agence officielle Fars News Agency prétend que les relations sont normales et accuse les médias saoudiens d’être les instigateurs de ces « rumeurs ».

Ces développements, dans le cas du Maroc comme dans celui de la Mauritanie, ne permettent qu’une seule lecture, à savoir la volonté du régime chiite de Téhéran d’étendre son influence au-delà du Moyen-orient pour englober les pays du Maghreb et même ceux d’Afrique subsaharienne.

http://polisario-confidentiel.com/1892-polisario-mauritanie-les-voies-empruntees-par-teheran-pour-simplanter-au-maghreb.html

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Les avoirs bancaires de l'homme d’affaires mauritanien Mohamed Ould Bouamatou – qui vit en exil – ont été saisis ces derniers jours et placés dans des institutions financières appartenant à l’État de Mauritanie. Une information rendue publique par l'opposition, qui condamne cette nouvelle mesure qui touche le cousin du chef de l'Etat, en délicatesse avec le pouvoir.
Après avoir subi plusieurs perquisitions à son domicile de Nouakchott, cette fois ce sont les avoirs de Mohamed Bouamatou qui ont été saisis par la justice mauritanienne. Selon le parquet, la mesure prise est consécutive à une enquête ouverte en 2017 dans le cadre de la lutte contre la corruption.

Argument peu convaincant pour le forum national de l’opposition, qui parle de chasse aux sorcières. Elle exige la restitution immédiate des fonds qui servaient au fonctionnement de l’hôpital ophtalmologique Bouamatou, qui soigne des milliers de Mauritaniens « déshérités, marginalisés », comme le rappelle Khalili Dede. Le vice-président du l’union des forces de progrès, qui assure la présidence tournante du forum de l’opposition, explique que la richesse de Mohamed Ould Bouamatou « a servi à des actions sociales très importantes ».

Justice « instrumentalisée »

Khalil Dede se dit préoccupé que la justice soit « instrumentalisée par le pouvoir politique en place pour régler des comptes ». Des accusations rejetées par le parquet, qui assure que la mesure est conforme à la loi.

Si la situation est aujourd’hui envenimée, la relation entre Mohamad Ould Abdel Aziz et Mohamed Ould Bouamatou n’a pourtant pas toujours été mauvaise, au contraire. Le second a même financé la campagne présidentielle du premier, en 2009. Face aux récentes accusations du camp présidentiel, Mohamed Ould Bouamatou fait d’ailleurs mine de s’étonner d’avoir été considéré comme « un homme patriotique » à l’époque où il a « financé leur campagne ».

Le camp Bouamatou, qui vit désormais à Bruxelles, accuse le président mauritanien d'exercer des pressions sur lui pour faire main basse sur une partie de sa fortune.

http://www.rfi.fr/afrique/20180825-mauritanie-saisie-avoirs-bancaires-mohamed-ould-bouamatou

Esclavage. Trump s'en prend à la Mauritanie

Sahara Medias a écrit:

La Mauritanie va perdre des avantages à cause de la question de l’esclavage

Le bureau du représentant commercial américain a déclaré que le président Donald Trump envisage d’annuler, dès le 1er janvier prochain des avantages commerciaux accordés à la Mauritanie pour ne pas avoir réalisé des progrès suffisants dans le domaine de la lutte contre l’esclavage.

Le bureau ajoute que le président Trump avait pris cette décision après avoir pris connaissance du rapport annuel d’une institution américaine selon lequel les exigences juridiques, de la croissance et des opportunités en Afrique qui accordent des exonérations douanières à certaines marchandises, n’étaient pas applicables à la Mauritanie.

Pour l’adjoint au responsable du bureau, il n’ ya plus de place, au XXIème siècle, à certaines pratiques comme le travail forcé ou l’esclavage héréditaire.

Le responsable américain a ajouté « nous espérons que la Mauritanie œuvrera avec nous à l’éradication du travail forcé afin que le pays puisse recouvrer son droit à bénéficier des avantages de la loi de la croissance et les opportunités en Afrique ».

Ecofin a écrit:

Le président Ould Abdel Aziz annonce qu’il ne se représentera pas pour un 3e mandat

Le président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz (photo) a annoncé, le 20 novembre, qu'il ne sera pas candidat à sa succession lors de la prochaine présidentielle prévue en 2019 conformément à la Constitution qui limite les mandats présidentiels à deux, tout en indiquant qu’il briguera à nouveau la magistrature suprême dès que le texte fondamental le lui permettra.

«Je suis sensible à tous les appels. Il y en a aussi qui appelle à la limitation des mandats. Donc j’écoute tout le monde. De toutes les façons, je suis là pour respecter et faire respecter la Constitution du pays. Non, je ne me représenterai pas dans la mesure où je vais respecter la Constitution, et la Constitution dit que je ne peux pas me représenter au-delà de deux mandats.», a-t-il déclaré dans la ville d’Oualata (Sud), en marge de l’ouverture de l’édition 2018 du Festival culturel des villes anciennes.

«Je vais continuer à m’engager pour la Mauritanie, je reste en Mauritanie et je continuerai à faire de la politique. Je suis là et je ne quitte pas le pays. Je continuerai sur la même voie. Dès que la Constitution me permettra de me représenter, je le ferai. Donc, si je ne peux pas me représenter au 3ème mandat, je peux me représenter après. La Constitution ne m’empêche pas de me représenter après.», a ajouté le chef d’Etat.

Selon certains observateurs, Mohamed Ould Abdelaziz songerait à un scénario d'une alternance à la Poutine-Medvedev en Russie . Il deviendrait, dans ce cas, le Premier ministre d’un président qu’il se serait «choisi», à la manière du président russe Vladimir Poutine permutant avec son Premier ministre Dmitri Medvedev. Cela est d’autant plus plausible que l’Union pour la République (UPR), le parti de M. Ould Abdelaziz, a remporté la majorité absolue des sièges à l’Assemblée nationale, soit 89 des 157 députés, treize conseils régionaux sur treize et une majorité de conseils municipaux lors des élections législatives, régionales et municipales du 1er et du 15 septembre 2018.

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Les patronats marocain et mauritanien organisent un Forum économique à Nouakchott
Une importante délégation d’opérateurs marocains, conduite par le président de la CGEM, Salaheddine Mezouar, se rend à Nouakchott, du 16 au 18 décembre prochain.

Du 16 au 18 décembre, les dirigeants d’entreprises marocaines prendront part à un Forum économique Maroc-Mauritanie co-organisé par la Confédération et l’Union Nationale du Patronat Mauritanien.
Au menu de cette rencontre figurent des rencontres B to B ainsi qu’une visite de la Zone franche de Nouadhibou.

Le Forum, souligne la CGEM dans un communiqué, permettra d’explorer les opportunités d’affaires et d’investissements, ainsi que de dynamiser les liens commerciaux entre les secteurs privés des deux pays dans divers secteurs: l’industrie, la pêche, le commerce et les services, l’énergie, les mines, l’agriculture, l’agroalimentaire, les BTP, l’immobilier, les banques et la finance, l’assurance, le textile, le tourisme et l’industrie pharmaceutique.

Sahara Medis a écrit:

Mauritanie : la petite fille du président tuée dans un accident de la route

La petite fille du président Mohamed O. Abdel Aziz est morte ce samedi dans un accident de la route intervenu, non loin de l’entrée nord de la capitale.

Selon des témoins oculaires un véhicule tout terrain conduit par l’épouse de Bedr O. Abdel Aziz a percuté un camion en stationnement.

A bord du véhicule tout terrain il y avait l’épouse du fils du président Aziz et sa petite fille de trois ans décidée sur place, tandis que sa mère a été blessée mais on ignore la gravité de ses blessures.

Selon les mêmes témoins le chef de l’état était arrivé sur le lieu de l’accident et des éléments de la garde présidentielle sont arrivés sur place pour assurer la sécurité des lieux.

Les accidents de la route qui font annuellement des milliers de victimes en Mauritanie, avaient coûté la vie il y a quelques années, au fils du président mauritanien, Ahmedou O. Mohamed O. Abdel Aziz.

The Brookings Institution a écrit:

How Mauritania exports religion to Saudi Arabia—And not just the other way around

When considering Saudi Arabia’s religious soft power, the West African nation of Mauritania offers an important case study. Mauritania, with somewhere between three and four million people, has nowhere near the “religious market” that Saudi Arabian religious institutions and actors find in populous countries such as Indonesia and Nigeria. Yet Mauritania’s deep-rooted culture of Islamic scholarship makes it an attractive, if not exactly malleable, partner country.

That same scholarly culture has meant that Mauritania has much to offer Saudi Arabia—making Mauritania not just a recipient of Saudi Arabian outreach, but also a contributor to Saudi Arabia’s own religious development. This understanding complements other analyses of Saudi Arabia as an importer (and not just exporter) of religious influences; it also challenges portrayals of Saudi Arabia as a hegemonic Muslim power able to shape “peripheral” countries’ Islam in whatever direction pleases the kingdom’s elites.

THE VIEW FROM NOUAKCHOTT

Mauritania’s connections with the Kingdom of Saudi Arabia began well before Mauritania’s independence from France in 1960. Leaving aside precolonial contacts, it is worth noting that French colonialism spurred pilgrimage to Mecca in two ways. For some West African Muslims, European colonialism motivated a religious hijra, or emigration, that took them all the way to the Hijaz. Other West African Muslims found that colonial rule offered new forms of mobility, from more peaceful foot journeys to railroads to steamships to airplanes—and that these paths could lead them to Mecca.

After Mauritania’s independence, the desert nation had strong reasons to embrace cooperation with Saudi Arabia. Mauritania’s powerful neighbor to the north, Morocco, was initially reluctant to acknowledge Mauritania’s existence, with some prominent Moroccans claiming Mauritania as part of “greater Morocco.” Indeed, Morocco only recognized Mauritania in 1969, at the founding meeting of the Organization of Islamic Cooperation in Rabat. During this period, Saudi Arabian friendship was forthcoming. Mauritania’s first president, Mokhtar Ould Daddah, credited King Faisal’s intervention with helping to broker the Moroccan-Mauritanian thaw, and King Faisal and Ould Daddah met periodically during the years leading up to the former’s assassination in 1975. When the king toured five African nations in 1972, Mauritania was one of his stops.

This period, in which Mauritania was establishing itself as an independent state, coincided with the advent of a concerted drive on the part of Saudi actors to extend their own religious influence abroad. Part of the context to this development from the early 1960s was the struggle that was underway at the time for regional dominance within the Middle East, between the Saudi monarchy and left-leaning republican regimes like Gamal Abel Nasser’s Egypt; however, societies in Africa also emerged as important sites for Saudi state-backed Islamic missionary work. Over time, Saudi influence came to operate through support for mosque construction, charitable projects, individual preachers, religious schools and Islamic centers, by a range of institutions with varying degrees of proximity to the Saudi state—including the Muslim World League (established in 1962), the Ministry for Islamic Affairs, and the Haramayn Charitable Foundation. The legacies of this period remain visible in Nouakchott. The city’s main mosque continues to be known, colloquially, as “the Saudi mosque.” Later, Saudi Arabia would sponsor the creation of an entire institute dedicated to the propagation of Salafism/Wahhabism, although the institute was shut down in the early 2000s amid a regime crackdown on Islamists.

Another Saudi state-run missionary project that made substantial inroads in Mauritania is the Islamic University of Medina (IUM), established in 1961 to provide fully-funded religious training in Medina to non-Saudi students in the hope that they would then promote Salafi norms in their countries of origin and elsewhere. By the early 2000s, nearly 400 IUM scholarships had been offered to young Mauritanian men and nearly 200 had graduated with university-level qualifications. These numbers are far higher, relative to the size of Mauritania’s population, than the equivalent figures for other major Muslim-majority societies like Indonesia or Egypt.

It was certainly not the case, however, that such Saudi influence overwhelmed the Mauritanian religious sphere. For many scholars, the dominant religious references remained the classical paradigm of northwest Africa—the Ash‘ari creed, the Maliki school of jurisprudence, and membership in a Sufi order. All of these, especially Ash‘arism and Sufism, are rejected by Salafis/Wahhabis and are officially frowned upon in Saudi Arabia. Yet the classical paradigm of northwest Africa holds continued sway, even hegemony, in many of Mauritania’s Islamic schools or mahadir (singular mahdara). Moreover, scholars with classical or neo-classical outlooks served prominently as ministers of Islamic affairs or as heads of religious associations throughout the post-colonial period and up to the present.

Even Mauritanian scholars whose outlook is much closer to the Saudi Arabian religious establishment’s take care to show their independence. Among an older generation, now largely deceased or aging, Buddah Ould al-Busayri (1920-2009) came to have significant overlap with Salafis in terms of creed and legal methodology. As imam of the “Saudi mosque,” as the quasi-official (though stubbornly non-salaried) “mufti of Mauritania,” and as the mentor to several generations of Islamist and Salafi activists, al-Busayri wielded significant influence. He enjoyed warm relations with Saudi Arabian scholars, particularly ‘Abd al-‘Aziz Ibn Baz (1910-1999), a prominent pro-government scholar who eventually became Grand Mufti. Yet al-Busayri remained committed, at least nominally, to the Maliki school of jurisprudence, and there is some evidence that he returned to Sufism at the end of his life.

Among a younger generation, Muhammad al-Hasan Ould al-Dedew (born 1963) represents another complex case. The grandson of a leading classical scholar, al-Dedew went on to study in Saudi Arabia. He became a conspicuous regime critic after Mauritania’s recognition of Israel in 1999. In recent years, al-Dedew has defied easy categorization in both theological and political terms. On the theological plane, even in interviews on Gulf satellite television he has shown himself open to welcoming Ash‘aris and Sufis into the Sunni fold, and at home he has publicly and warmly offered respect to the heads of Sufi orders. On the political plane, he remains associated with the mainstream Islamist tendency in Mauritania and abroad, but he has also partnered with the government on occasion, most prominently during dialogues with imprisoned, suspected jihadis and hardline Salafis starting in 2010. If al-Dedew still bears the stamp of his studies and work in Saudi Arabia, he cannot be called a Saudi puppet.

THE VIEW FROM RIYADH

While these dynamics illustrate the limitations and ambivalences of Saudi religious influence in Mauritania, the picture is further complicated when one considers the corresponding ways in which connections to Mauritania played out within the Saudi religious sphere.

The long history of Mauritanian migration to the Hijaz gave rise to a substantial presence of Mauritanians studying and teaching in that region’s mosques, administering schools and waqf (charitable endowment) foundations, or giving lessons in their homes. After the Hijaz came under Saudi rule in the 1920s, Mauritanian scholars took up posts in the Saudi state-directed religious and educational spheres. Mauritanian migrants, including Muhammad al-Amin al-Shinqiti and Muhammad al-Mukhtar al-Shinqiti, were appointed to teach at the Scholastic Institute in Riyadh, an important center established in the mid-20th century as part of efforts to formalize and expand the mechanisms for religious educational provision at the disposal of the Wahhabi scholarly establishment. Muhammad al-Amin later rose to the heights of the Wahhabi religious elite, becoming one of the very few non-Saudi scholars ever to be appointed to the country’s Council of Senior Scholars.

Despite hailing from a country with very different religious traditions, many such figures appear to have integrated quite thoroughly into the Wahhabi cultural milieu. Some are said to have departed their homeland in the first place because of what they perceived to be religious misguidance prevalent in Mauritanian society. For others, their experiences after arriving in Saudi Arabia appear to have been formative. While Muhammad al-Amin al-Shinqiti is said to have been skeptical about Wahhabism prior to settling in the Hijaz, it was reputedly his exposure in that context to major texts of the Hanbali school of law and works by Ibn Taymiyya and Ibn Qayyim that led him to adopt a line more in keeping with Wahhabi norms.

Having carved out spaces for themselves within the Saudi religious field, some Mauritanians were vocally critical of religious traditions that prevailed in their country of origin. An example is Muhammad al-Qalawi al-Timi, who was born in Mauritania in 1904. After settling in Saudi Arabia later in life, he was praised for the correctness of his religious doctrine by Ibn Baz and his writings included critiques of the Tijaniyya Sufi order which has a strong presence in Mauritania. Such migrants were well placed to lend authenticity and expertise to a wider project of elaborating a defense of Wahhabi creed against Islamic traditions beyond the kingdom’s borders.

However, that these migrants integrated into the Wahhabi milieu does not mean that they were simply assimilated; rather, many made distinctive contributions. Muhammad al-Amin al-Shinqiti authored one of the few Qur’anic exegeses to find approval with Salafi/Wahhabi scholars in the contemporary era: his Adwa’ al-Bayan fi Iydah al-Qur’an bi-l-Qur’an (The Lights of Explanation in Making the Qur’an Clear By Means of the Qur’an).

Posts held by Mauritanian migrants in Saudi Arabia also situated them at the heart of networks that have contributed to shaping modern Salafism beyond the kingdom. The Mauritanian Ahmad al-Jakani al-Ibrahimi, who relocated to Saudi Arabia in the mid-1950s and taught at the Haram mosque in Mecca, counted amongst his students Muqbil ibn Hadi al-Wadi’i, the progenitor of modern Salafism in Yemen. Similarly, Mauritanians played important roles in forging Saudi state-run institutions that were intended to exert Salafi influence beyond the kingdom. Both Muhammad al-Amin and Muhammad al-Mukhtar al-Shinqiti were among the small handful of scholars teaching at the IUM when it opened in the early 1960s, and Muhammad al-Amin also sat on the institution’s advisory council. Moreover, Muhammad al-Amin authored works for use in teaching at the IUM on subjects including legal methodology.

While it is thus clear that Saudi actors and institutions have sought to exert substantial religious influence in Mauritania, the case of Mauritania also illustrates the limitations and complexity of Saudi outreach. Not only is it the case that even Mauritanian scholars relatively sympathetic to the Wahhabi establishment have simultaneously guarded their own independence; it is also the case that Mauritanians themselves have contributed to the development of the Saudi religious sphere, with some even having a hand in forging the very same institutions that were intended to exert “Saudi” religious influence in their own country of origin and beyond.

Sahara Media a écrit:

Officiel : Le général de division Gazouani candidat du pouvoir

Le ministre porte-parole officiel du gouvernement et président du parti union pour la république, Me Sidi Mohamed O. Maham a officiellement déclaré ce mardi que le régime a choisi comme candidat aux prochaines élections présidentielles le ministre de la défense le général de division Mohamed O. Gazouani.

Le ministre s’est exprimé sur sa page facebook, au lendemain d’une série de rencontres que le président de la république Mohamed O. Abdel Aziz avait eu avec des personnalités politiques de poids auxquelles il avait annoncé son soutien à la candidature du général Gazouani.

Pour O. Maham il s’agit du « meilleur choix pour la continuité du projet national pionnier, le projet de la sécurité, la démocratie et le développement, l’œuvre du président de la république Mohamed O. Abdel Aziz.

Mohammed O. Gazouani avait été admis à la retraite à la fin de l’année dernière, puis a été nommé ministre de la défense au lendemain des élections législatives, locales et régionales organisées en septembre dernier.

ami.mr a écrit:

GÉNÉRAL DE DIVISION MOHAMED OULD CHEIKH MOHAMED AHMED OULD EL GHAZOUANI

- Président du Haut Conseil de Défense 2009.

- Chef d’Etat- Major Général des Armées

- Formation d’officier en 1978 à l’Académie Royale Militaire de Mekhnès au Maroc.

- Brevet Parachutiste.

- Cours de perfectionnement des Officiers Subalternes à l’Ecole Militaire Interarmes d’Atar

- Cours de perfectionnement Avancé en Cavalerie

- Cours d’Etat –Major

- Cours d’Etudes Militaires Supérieures en Jordanie

Fremo a écrit:

ca présage une amélioration de nos relations avec Nouakchot ...

Ecofin a écrit:

Mauritanie : Aura Energy trouve un acheteur pour l’uranium de Tiris

La compagnie minière Aura Energy a annoncé, mardi, qu’elle a conclu avec Curzon Uranium Trading un accord pour lui vendre une partie de la future production d’uranium de son projet Tiris, en Mauritanie.

L’accord porte sur la vente de 800 000 livres d’oxyde d’uranium (U3O8) sur une période de 7 ans, à compter du début de production. Une production supplémentaire optionnelle de 1,8 million de livres sera également mise à la disposition de Curzon.

Le prix de vente convenu (plus de 44 $/Ib) dépasse le prix au comptant de la livre d’uranium, actuellement de 29 $, et les coûts d’exploitation totaux du projet Tiris.

« La conclusion de cet accord intervient après de nombreux mois de négociations et rapproche clairement Aura du statut de producteur », a déclaré Peter Reeve, président exécutif d'Aura.

Aura mène actuellement une étude de faisabilité définitive pour le projet Tiris, qui est en voie d'achèvement. Les premiers travaux de construction devraient commencer cette année et le projet devrait entrer en production, d'ici 2020.

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Nouakchott, capitale africaine de la criminalité

Les gangs et autres bandes criminelles ont investi Nouakchott sans que les dossiers de crimes, cambriolages, viols soient élucidés. Un article de Cheikh Aidara sur le site « l’Authentique »

Les braqueurs de la banque Attijari de Bouhdida (juin 2018) courent toujours avec leur butin. Beaucoup d’autres crimes sont restés des énigmes non élucidés, comme le meurtre du professeur Cheikh Ould Hormatallah (mai 2018) ou plus récemment celui du jeune cambiste Ould Berrou, enlevé, poignardé puis brûlé.

C’est le cas encore de ces dizaines de disparitions mystérieuses d’enfants, de jeunes filles, la recrudescence des vols à mains armées en plein jour, des cambriolages organisés avec effraction, suivis souvent de viols crapuleux.

La police ne sait plus à quel saint se vouer et les citoyens sous quelle citadelle se cacher, tellement la criminalité semble être l’activité la plus lucrative dans un pays où le taux de chômage des jeunes frisent les 70%, face à l’échec de toutes les politiques d’emploi.

Aujourd’hui la population mauritanienne dans les grandes villes, Nouakchott, Nouadhibou, Rosso n’est plus la seule visée. Des localités jusque-là épargnées, celles de l’intérieur du pays, ne sont plus en sécurité face à une criminalité qui a étendu ses tentacules partout.

Kiffa,Tintane, Aïoun, Timbédra, et récemment Sélibaby, à l’extrême pointe orientale et sud du pays, ont été frappées par des vagues d’insécurité et de viols d’enfants. Toute la Mauritanie semble aujourd’hui vivre dans une psychose sous l’assaut de bandes criminelles de plus en plus hardies, de plus en plus professionnelles, à l’heure où les appareils sensés les contenir s’empêtrent dans l’incompétence, l’absence de jugeote et de flair. Le gibier criminel semble ainsi avoir toujours une longueur d’avance sur ses traqueurs.

Cette peur latente et insidieuse qui sévit dans le pays a de quoi légitimer cette levée de boucliers et ces milliers de voix qui crient contre l’insécurité, face à une terreur nationale qui a étalé ses tentacules partout, jusqu’aux hameaux les plus reculés, bousculant des habitudes de vie bâtie jusque-là sur la quiétude et un sentiment de plénitude sécuritaire.

Il est hélas fort probable que d’ici peu de temps, les campagnards qui avaient jusque-là l’habitude de dormir sous la belle étoile en laissant portes et fenêtres ouvertes n’aient plus cette même insouciance.

Conséquence de cet état de fait, ce sont les risques de voir s’organiser une justice parallèle, la justice personnelle et celle de la rue, avec une population de plus en plus surarmée pour se défendre et défendre leur famille, à l’heure où l’Etat semble avoir démissionné de ses pouvoirs régaliens, incapable qu’il est d’assurer la sécurité publique et garantir la paix sociale.

La Mauritanie, pays islamique, ne l’est en réalité que de façade. On n’y coupe ni les mains des voleurs, encore moins y exécuter les pires criminels sanguinaires. C’est un havre de paix pour les criminels de tout acabit qui ne courent comme risque, même au pire de leurs forfaits, qu’un séjour dans une prison où on ne leur demandera que de dormir, manger, s’engraisser, le temps de trouver une combine pour sortir et recommencer.

Nouakchott est en passe de devenir la capitale la plus dangereuse du continent, au vu du rythme des crimes et délits qui y sont recensés chaque jour et chaque nuit. Pas un quartier n’est épargné, même si les trois quart de la population sont aujourd’hui armées, avec un marché d’arme aussi florissant qu’en Floride.

On y trouve toutes sortes d’armes, armes de poing, type 9 mm, des pistolets de fabrication turque ou russe, des Kalachnikov, des Seminov… Il y en a pour toutes les bourses. Certains vous vendent même une arme plus l’autorisation de son port. En face, de plus en plus de criminels aussi se ravitaillent dans ce marché d’armes. On est assis sur une poudrière.

https://mondafrique.com/nouakchott-capitale-de-la-criminalite/

Citation :

Le ministre saoudien des affaires étrangères a saisi l’ambassade de son pays à Nouakchott à l’effet d’émettre un avis concernant le projet de mise en place, par l’Arabie Saoudite, d’une base militaire en Mauritanie.

Riyad et Nouakchott avaient conclu, en janvier 2017, un accord de coopération militaire, portant sur la formation militaire, l’échange d’informations à caractère sécuritaire, l’appui logistique, l’échange de visites et d’expériences et les prestations médicales militaires.

A cette occasion, le vice-ministre saoudien de la défense avait déclaré que « cet accord constitue le point de départ pour une coopération militaire plus grande et plus profonde entre les deux pays ».